Société Française d`Archéologie
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Société Française d`Archéologie
Hommage de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ARCHÉOLOGIE à son Directeur. Eug. Lefèvre -Pontalis id JO JUIN 1911 /r-O 801/ 5,o4 ("s -'.r Document U il Il II II Il 10H Ili il1 11111 0 0000000394758 m Société Française d'Archéologie. Poils, le 1" Mai 1912. MON CHER CONFRÈRE, J'ai l'honneur de vous informer que notre ami Émue Travers, directeur-adjoint de notre Société. vient de résigner ses fonctions en raison de son état de santé. Dans la séance du 26 avril dernier, le Conseil d'Administration lui a conféré par acclamation le titre de directeur honoraire. Vous vous joindrez certainement ii tous les membres du Conseil qui ont tenu à lui exprimer en cette circonstance leurs voeux les plus affectueux et leur profonde gratitude pour les éminents services qu'il a vendus à notre Société depuis quarante ans. D'accord avec M. Travers, j'ai présenté pour lui succéder M. François Deshoulières, inspecteur divisionnaire, membre résidant de la Société des Antiquaires du Centre, associé correspondant de la Société des Antiquaires de France, qui a pris part à dix Congrès, qui a publié des articles très remarqués dans le Bulletin Monumental et qui a donné tant de preuves de son zèle archéologique. Le Conseil lui a conféré, dans la môme séance, le titre de directeur-adjoint à l'unanimité des suffrages, en lui confiant le soin de publier dorénavant les volumes de nos Congrès, avec le concours de M. Amédée ]3oinet, archiviste-paléographe, Je continuerai à m'occuper de tout ce qui concerne la rédaction et l'impression du Bulletin Monun,enlal, W Vous avez pu constater l'amélioration constante des publications de notr e Société sous le rapport de la valeur des guides, des mémoires et de l'illustration. Ces résultats n'ont pu être obtenus que par l'augmentation constante du nombre des Sociétaires. Je vous prie donc de faire tous vos efforts pour nous amener de nouvelles recrues, afin de développer encore J'oeuvre de M. de Caumont dans les provinces où notre Société n'a pas terni de récents Congrès. Vous trouverez sous la même enveloppe tin bulletin d'adhésion précédé d'une notice sur notre Société. Si vous en désirez d'autres exemplaires, notre dévoué secrétaire gSiéral, M. Raymond Chevallier, au Bois-de-Lihus, par Estrées-Saint-Denis (Oise), vous les fera parvenir sur votre demande. Veuillez agréer. mon cher Confrère, l'expression de lues sentiments bien dévoués. Eug-ène LEFÈVRE-PONTALIS, Directeur de ta Soc/été. / -t t. V, NOTICE SUR LA Société Française d'Archéologie Fondée à Caen, en 1834, par l'illustre archéolo gue A, de Caumont, qui la présida pendant trente-huit ans dirigée successivement par Léon Palustre. Arthur dc Marsy et. depuis -1900, par M. Eugène Lefèvre-Pontalis. professeur à l'Ecole des Chartes, membre de 1h Commission des Monuments historiques, la Société française d'Archéologie, reconnue comme établissement d'utilité publique, il pour objet l'étude des anciens monuments de la Fiance et la lutte contre le vandalisme. Le nombre actuel de ses membres est de 1.300 peur la France, y compris 500 membres résidant à Paris oit y passant l'hiver. Les correspondants étrangers sont au nombre de 165. Chaque année, ait de juin, elle organise un Congrès qui dure huit jours afin de visiter les églises et les ehfkteallx d'une- région, en rayonnant autour d'une ville de Fiance. La mise en marche de trains spéciaux facilite toutes les excursions. Les séances du soir sont consacrées à la lecture de mémoires, à des discussions scientifiques et h des projections photographiques. Les Congrès de ces dernières années se sont ternis h Avallon. à Caen. à Avignon. à Angers et à Reims. Le Congrès de 1912 doit se réunir à Angoulême et- celui de 1013 à Moulins et à Nevers. Pour faire partie de la Société française d'Archéologie, il suffit d'adresser une demande au Directeur, 1.3. rue de Plialsbourg. à Paris (nu), et d'être présenté par deux membres.Le droit deittrée de dix francs et la cotisation annuelle de dix francs sont recouvrés par M. Jules l3ancherea e s trésorier, û, quai I3arentin. à Orléans. En échange, chaque sociétaire reçoit deux volumes, illustrés de nombreuses phototypics,qni enferment un guide et des articles de choix sur les monuments' de la province oit Congrès de l'année précédente s'est réuni. fixée La somme à payer pour le rachat des cotisations est fixée à 150 francs, niais ce versement ne dispense pas du droit d'entrée. Tous les membres habitant Paris ou les départements voisins sont convoqués chaque hiver à plusieurs conférences avec projections. Des excursions autour de Paris sont organisées au printemps et à l'automne. Les membres de la Société ont visité, depuis plusieurs années, sous la direction de Ni. E. LefàvrePontulis. les cathédrhles de Paris, dA miens. de Chartres. de Reims, de Meaux. de Noyon, de 13eauvais les abbayes de Saint-Denis. de Saint-Martin-dcs-Champs. de Longpont, de 1 oyaumont. de l3osclierville. (le. .luI)ièg'es, deSain t\\'anclrilic. de Noirlac, de Saint-Riquier le ClnU,ean-Caillard. aux Andel y s, les cliâteuix de Vincennes. de La FertéMilon et de M p illanu les villes de Mantes. dEtampes. de Soissons. de Senlis. de Gisors. de Provins de Caudebec. (te Château-Landon de Chùtcairdun d'Eu, et tIc nombreuses églises rurales. Depuis 1910, deux jours ont été consacrés chaque année à l'étude dune ville d'art, telles que Rouen. Bourges. Abbeville : et (les é gl ises environnantes. BULLETIN MONUMENTAL • Cette revue. dont la collection comprend 75 volumes. est publiée par )M. E. Lcfévre-Pontalis, sons les auspices de la Société. Elle paraît par livraisons et forme un gros livre de 600 pages, soigneusement illustré, qui contient des études archéologiques sur les anliquilés nationales et sur les monuments du moyen âge. liC prix de l'abonnement pour les membres de la Société est de quinze francs en France cl, de dix-huit francs à l'étranger. en Oit ait J31111etin Jlion,,,neniai s'adressant à M. ]nles.Banchereau. trésorier ; 6 quai l3areutïn, à Orléans. 1 BUREAU DE LA SOCIÉTÉ D,:r'ecle,u- honoraire: M. Émue TRAVERS. 18. rue des Chanoines. kCaen; Directeur: ai. t. I1EFIiVRE-1'ONTALIS. 13, lue de Phalsbourg, à Paris (xvii); Dùecteu;'-ctcljoint: M. Fraiiçiis DESIIOIJLIÈRES, au château de l'Isle-sur-Arnon, par Ids-Saint-Roch (Cher) et 49, rée de la Tour, à Paris (xvi); Sec;'dtaùes généraux MM. Itaymond (UEVALLIEI1. au Boisde-Lihus, par Estrées-Saint-Denis (Oise), et Lou1sSERBÂT.8, rue Châteaubriand. â. Paris (vu'). Secrétaire-adjoint: ai. Henri llhiUZÊ. 110, rue de Paris, à Vinceines (Seine). Trésorier: M. .iules R.%XCIIEIIEAIJ, 6, quai tarentin. à. Orléans. COMITÉ D'HONNEUR 1. ai. A. hÉRON lIE ?1LLEFOSSE. membre (le l'institut, conservateur au Musée du Louvre, président de la section d'archéologie du Comité des travaux historiques. 2. Marquis de VOGIJ& membre de l'Académie française et de l'Académie des Inscriptions et 3. Comte Comte itobert (le LASTEYI{Œ, membre de l'institut. 4. M. Jules GUJFFREY. membre de l'institut, directeur honoraire de la Manufacture des Gobelins. 5 M. Maurice PROU, membre (le l'institut, professeur à l'Ecole des Chartes. & M. Paul St)LMERSIŒ1M. inspecteur général des Monuments historiques. 7 ai. L. MAGNE. inspecteur général des Monuments historiques.- 8. 11. André MICHEL. conservateur au Musée du Louvre, 9. ai. failuile Ei%I1ART. directeur du Musée de sculpture comparée du Trocadéro. 10. ai. Émile MALE, chargé de cours k la Faculté des Lettres de Paris. 11. M. John BILON, vice-président- du Royal Archeological Institute. membre du Conseil de la Société des Antiquaires de Londres. ancien président 12. Vicomte de GHEÏLINCX-VAERNEW'YOK, de l'Académie i'oyale d'archéologie de Belgique. 13. M. Albert ÎVALE, inspecteur général des Monuments historiques de la Suisse DES SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ARCHÉOLOGIE BULLETIN D'ADHESION A envoyer à N. Jules BANCHEREAU. trésorier, 6, quai Barentin, à Orléans. Nom: Prénoms Titre • .......... Adresse (1) cl pa rima Premier Second parrain Je m'engage à verser: r Le droit d'entr6e de dix francs; 2 0 La cotisation annuelle de dix francs. •1 r) j. .......... Signature (1) Indiquer al. lsesoi]] le do liii cil e dli iver à Paris. Hommage de la SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ARCHÉOLOGIE à son Directeur Eug. Lefèvre - Pontalis 6 10 10 JUIN 1911 ( 3ûOij,) I b I, r jq L'OCCASION du Congrès archéologique de Reims (1911), dixième Congrès dirigé par M. Eugène Lefèvre-Pontalis, un certain nombre de membres de la Société Française d'Archéologie ont pensé que le moment était venu pour celle-ci de témoigner à son Directeur la gratitude générale pour son dévouement è la Société. Une souscription lancée au printemps de 1911 parmi les membres de la Société' (I) recueillit aussitôt de nombreuses adhésions. Profitant de la réunion plénière de la Société au Congrès de Reims, le comité qui s'était constitué à cet effet se décida à présenter lors de la séance du 2/ Juin le modèle de la statue en bronze que l'on avait résolu de faire fondre et d'offrir en souvenir à M. L efè vre . Pontaljs. M. Alfred = (I) La circulaire, envoyée je 5Avril 1911, était signée de MM. Banchereau, Alfred Besnard, Blanchet. Bwihe d'Annelet, Chevallier, Desko,lières, Enlart. des Forts, l-leuzé, Levé, Martin-Sahon, Maycuz, Nizet, Prou, Serbat, Tillet, Vitry. — 3— U Besnard porta la parole au nom des Membres de la Société associés pour cet hommage, et M. Paul Vitry expliqua ensuite la pensée qui avait présidé au choix de la figure reproduite ci-contre. Une magnifique gerbe de fleurs fut offerte à SZ" Lefèvre-Pontalis, qui remercia en termes gracieux et émus. S'Z'. Lefèv re -Pontalis assura ensuite ses confrères, en même temps que de toute sa reconnaissance, de la constance de son dévouement à venir à la prospérité de la Société et à la cause de l'Archéologie. D Discours de M. Alfred Besnard. MON CHER DIRECTEUR, Il y a peu de temps, â l'une des excursions où, comme toujours, avec votre bonne grâce coutumière, vous nous faisiez bénéficier de votre érudition, quelques membres de là Société, rappelant vos dix années de direction, eurent la pensée de vous offrir, en un souvenir â la forme durable, le témoignage de notre sympathie et de notre reconnaissance pour la maîtrise avec laquelle vous présidez aux destinées de notre chère Société Française d'Archéologie. -5- J Cette idée communiquée à tous les membres de la Société nous valut, à mon ami Tillet et à moi, une profusion de lettres dont les signataires, en s'associant à cette initiative, précisaient dans les termes les plus flatteurs pour votre personnalité combien ils appréciaient la noblesse de l'oeuvre que vous aviez entreprise. C'est sous ces auspices, mon cher Directeur, qu'une collecte fut ouverte et qu'il nous est permis ce soir de vous offrir ce bronze, oeuvre délicate due au choix affiné de notre collègue, M. Vitry, qui voudra bien nous en dire la genèse. N'attendez pas, mon cher Directeur, que je rappelle ici votre oeuvre, nous la connaissons tous; votre labeur, depuis longtemps, nous l'admirons, aussi votre éloge est-il sur nos lèvres à tous et, ce qui vaut mieux, dans nos coeurs reconnaissants de ce que vous savez, en toutes circonstances, porter la bonne parole archéologique. Que cette manifestation soit donc accueillie - 6- par vous comme l'hommage de disciples poûr leur maître. Excusez-moi, mon cher Directeur, comme je m'excuse auprès de mes collègues, d'exprimer si imparfaitement notre admiration et notre reconnaissance pour votre oeuvre, et laissez-nous souhaiter qu'à notre the, très longtemps encore, vous nous continuiez le précieux concours de votre science; ce sera un grand bien pour notre Société et pour notre pays, notre douce France, que chaque jour vous nous faites aimer plus encore en nous la faisant mieux connaître. L Discours de M. Paul Vitry. t MON CHER DIRECTEUR, Parmi les plus nobles buts que se propose notre Société, figure évidemment celui de conserver et de maintenir intact notre patrimoine d'arte -7-- • national. Mais, trop souvent, hélas! efforts de science, efforts de vulgarisation, efforts d'autorité, efforis d'argent même sont impuissants contre la curiosité ardente des uns, la cupidité ou la coupdile négligence des autres des brèches se produisent dans l'édifice, des trésors s'envolent que nous ne reverrons plus, à moins de quelque sacrifice, de quelque dévouement exceptionnel. Nous avons vu pourtant des amateurs rapatrier à prix d'or des chefs-d'oeuvre exilés, nous avons vu des savants et des bibliophiles réunir leurs ressources pour replacer à son rang, dans un manuscrit dépecé, la page brutalement arrachée, nous avons même vu des mécènes étrangers restituer spontanément telle pièce indûment aliénée. Nous aussi, mon cher Directeur, en vous • apportant l'hommage de notre reconnaissance, nous avons voulu tenter, dans la mesure de nos forces, comme un acte de réparation: nous avons voulu ramener parmi nous, au moins par une reconstitution fidèle, une pièce égarée de ce trésor de -8-- l'Art français que votre enseignement passionné, que les enquêtes multipliées auxquelles vous nous conviez nous apprennent à aimer chaque jour un peu davantage. Parmi les pertes les plus sensibles que nous ayons éprouvées ces dernières années, il faut compter certainement celle de cette délicieuse figure en bronze connue sous le nom d'ANGELOT DU LUDE, que ceux même qui ne l'avaient pas sue dans sa grâce originale, au château où elle était conservée, connaissaient bien par le moulage qui figure au Trocadéro depuis 25 ou 30 ans. On s'était peut-être un peu trop pressé jadis de baptiser girouette cette statue aux ailes éployées, en matière pesante, qui pouvait se dresser tout simplement à la pointe de quelque comble ou de quelque pignon. Quant à son origine, c'est par un raisonnement peut-être un peu hâtif aussi que, la trouvant à quelques lieues au nord de Tours, nous l'avions classée parmi les témoins subsistants de l'École de la Loire. Le nom de son auteur, 1e flfl canonnier jean Barbet de Lyon, nous prouvait déjà que l'artisan qui la fondit n'était pas de la région. Des renseignements dignes • de foi nous ont indiqué que l'Angelot avait été acheté â Paris et apporté • au Lude au cours du x t xe siècle. Sa date certaine toutefois, 1475, en fait un document aussi précieux que sa grâce aimable en fait une oeuvre charmante. Il est fin, il est modeste, il est discret c'est un morceau du plus pur esprit français. Or, un be'au matin, il y a trois ou quatre ans, l'Angelot s'envola. Il posa à peine à Paris, où on lui eût ouvert les bras tout grands. Il passa la Manche, en attendant de passer l'Atlantique. Il est aujourd'hui chez M Pierpont Morgan. Mais â défaut de l'original que nous ne pouvions décemment songer â solliciter, à racheter ou â ravir, il nous a semble intéressant qu'il existât, en France, une fonte de bronze moderne qui constituât un véritable double de ce chef-d'oeuvre. C'est cette fonte que nous avons demandée â la bonne volonté - 10 - et à l'habileté technique de M. Hébrard ; nous serons heureux' de vous l'offrir, quand elle sera terminée et que nous l'aurons placée sur un socle dessiné par un artiste dont vous connaissez et appréciez le talent, M. Tony Selmersheim. Permettez-nous de vous en présenter ici, en attendant, une réduction à moitié grandeur, la seule jusqu'à présent qui ait été exécutée. L'exemplaire que nous vous destinons sera fondu d'après le moulage du musée du Trocadéro, exécuté sous la surveillance spécialement attentive de notre confrère, M. Enlart. Ce sera, nous l'espérons, un fac-simile absolument complet et unique de cette pièce précieuse entre toutes, puisque c'est une des rares statues de bronze qui nous soient demeurées en France des époques antérieures à .ia Renaissance. Quand les siècles auront passé sur l'original et sur la réplique, comme sur les bronzes de l'Égypte ou de la Grèce antique, si les siècles respectent toutefois l'un et l'autre, je me demande s'il sera bien facile de les distinguer. - Il - Mais, rassurez-vous, mon cher Maitre, nous connaissons les principes de probité scientifique et artistique que vous prônez. Il faut, là aussi «conserver des témoins», et nous avons trop de respect pour la science, même celle du XLt siècle de notre ère, pour risquer d'induire en erreur nos futurs confrères. Lorsqu'ils auront déchiffré à ['intérieur des ailes de l'Angelot la magnifique inscription qui dit que Le XXVIJP jour de Mars, l'an Mil CCCC LX+XV, Je/èan Barbe4 dit de Lion, fist cet Angeio4 ils pourront encore, s'ils ont quelque perspicacité, reconnaître sur la base la marque d'Jlébrard fondeur à Paris, et ils liront aussi dans le métal impérissable, le témoignage de notre reconnaissance LÀ SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ARCHÉOLOGIE 'À SON DIRECTEUR EUGÈNE LEFÈVRE-PONTALIS t','. VII Mais vous penseriez comme nous, mon cher Directeur, que cet ange eut manqué à son devoir, - 12 - s'il fut venu parmi nous les mains vides. Ce n'est pas du reste, parait-il, la coutume des messagers célestes. Ces fleurs que nous tenons de lui, symbole de grâce jolie et de joie rieuse, sont évidemment destinées à celle qui sait apporter â toutes nos réurions, comme au milieu de vos travaux et de vos soucis, le rayon de .soleil nécessaire, même aux archéologues. Permettez-nous, Madame, de les déposer à vos pieds par la main du benjamin de la grande famille archéologique réunie ici, de celui qui peut prétendre le mieux au privilège de représenter l'Angelot de Jean Barbet. w - 13 (kr',)