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PROJECTIONS VIDEOS / 15 - 20 février 2016
Programme de vidéos de danse en entrée libre, proposé par l’Association Jean Vilar à l’occasion du
festival LES
HIVERNALES 2016
PROGRAMME A (55’)
L 15/02, 10h
Mer 17, 15h
Vend 19, 10h
Le temps n'attend pas
2007
Réalisation : Eric Legay
Chateau-Rouge Production
Un documentaire de 55 minutes.
Cie La Liseuse. Chorégraphie Georges Appaix
Créations sonores Olivier Renouf
Avec : Georges Appaix, Marcel Atienzar, Séverine Bauvais, Fabio Barad, Jean-Paul Bourel, François Bouteau, Sébastien Chatellier, Pascale
Cherblanc, Montaine Chevalier, Julie Devigne, Pascal Gobin, Eric Houzelot, Stéphane Imbert, Filipe Lourenço, Pascale Luce, Sabine Macher, Maud
Le Pladec.
Le documentaire tel qui vous est présenté ressemble à Georges Appaix dans sa multitude et sa richesse. Son objet est de vous
dévoiler une parcelle de son œuvre et de vous faire partager sa vision du monde, sa philosophie de la vie sans chercher à en altérer
les mystères. Eric Legay
D’une pièce à l’autre, selon l’humeur et la couleur des choses qu’il entend partager, Georges Appaix convie Homère ou Ponge,
Jankélévitch ou Deleuze à des fêtes sans façons. Un banquet sur le pré, ouvert aux voisins, aux amis musiciens, aux oiseaux de
passage (...) où l’on échange des histoires, on danse et l’on sourit.
Entre musique et souvenirs, bribes de conversation et fragments de rencontres, le nostalgique et l’imprévu s’enlacent. Car c’est
ainsi que Georges Appaix propose la danse : entre grands textes et rengaines, amour des histoires et histoires d’amour, bref, en
bonne compagnie.
PROGRAMME B (1h20)
Mar 16, 10h
Jeud 18, 15h
Vend 19, 11h
LE SACRE DU PRINTEMPS (sous réserve)
Ballet en un acte. Conception, direction artistique et chorégraphie : Marie Chouinard
Durée : 50 minutes
Créé au Centre national des Arts, Ottawa, Canada, le 18 juin 1993*
*Interprètes lors de la première mondiale : Marie-Josée Paradis, Mathilde Monnard, Daniel Éthier, Dominique Porte, Pamela Newell, José
Navas, Jeremy Weichsel
Musique : Signatures sonores : Rober Racine, 1992, Le Sacre du printemps : Igor Stravinsky, 1913
Dans la trajectoire de Marie Chouinard, « Le Sacre du printemps » occupe une place particulière. Choisissant de revisiter ce puissant
hymne à la vie, la chorégraphe crée sa première œuvre à partir d’une partition musicale. Le Sacre du printemps d’Igor Stravinsky
explore à sa façon un Nouveau Monde et marque l’entrée de la danse dans la modernité. Marie Chouinard retrouve dans cette
œuvre à l’avant-garde une pulsation originelle en résonance avec sa propre gestuelle. Loin de contraindre le rythme de sa danse,
le souffle de cette puissante partition l’inspire, l’accompagne et l’énergise, à la fois l’écho et le contrepoint musical d’une
chorégraphie organique, vigoureuse et exaltée.
Toute forme, pour Marie Chouinard, est le déploiement dans l’espace d’un élan vital particulier. Contrairement aux chorégraphes
qui l'ont abordé jusqu'ici, elle a construit son « Sacre » autour de solos, cherchant à réveiller en un mouvement à la fois fort et
limpide, le mystère intime de chaque danseur.
« Il n'y a pas d'histoire dans mon « Sacre », explique-t-elle, pas de déroulement, pas de cause à effet. Seulement de la synchronicité.
C'est comme si j'avais abordé la première seconde suivant l'instant de l'apparition de la vie dans la matière. Le spectacle, c'est le
déploiement de cette seconde. J’ai l’impression qu’avant cette seconde, il y a eu l’intervention extraordinaire d’une lumière, d’un
éclair. »
Une production de la Compagnie Marie Chouinard en coproduction avec le Centre national des Arts (Ottawa, Canada), le Festival international
de nouvelle danse (Montréal, Canada) et le Kunstencentrum Vooruit (Gand, Belgique)
Sacré Sacre
Webdoc de numeridanse.tv
Durée : 21 minutes
Numeridanse.tv est la première vidéothèque de danse gratuite qui rassemble des milliers d’heures de vidéos, des collections
d'artistes nationaux et internationaux, des outils pédagogiques et des milliers de ressources éditorialisées pour comprendre la
danse et son histoire. Gérée par une communauté de professionnels, elle est portée et coordonnée par la Maison de la Danse de
Lyon. www.numeridanse.tv (http://www.numeridanse.tv/fr/webdocs)
Classique, tellurique, chamanique, révolutionnaire ? Le 29 mai 1913, la première du "Sacre du printemps" de Nijinski fit scandale.
Ce webdoc vous raconte l'histoire de cette pièce majeure qui a inspiré tant de chorégraphes.
PROGRAMME C (1h20)
Lun 15, 15h
Merc 17, 10h
Vend 19, 15h
COMPAGNIE ARIADONE
Durée : 36 minutes
Avec Carlotta Ikeda, Ko Murobushi
Réalisation : Fabrice Levillain
Documentaire sur le travail de Carlotta Ikeda et de la compagnie Ariadone.
Extraits de "Utt" et de "Waiting".
AÏ – AMOUR, CARLOTTA IKEDA ET SON BUTO
1994
Durée : 40 minutes
Production : Les films du Lotus
Artiste Management : ariadone
Diffusion : Art Video Danse
Edition : Mémoire d’images
Avec des images fortes et une bande son audacieuse, ce film emmène le spectateur au travers du chaos du Butô, jusqu’à un point
dans le monde invisible à la rencontre de la Lumière.
Kamal Musale nous permet de découvrir l’univers féminin, érotique, chaotique et humoristique de Carlotta Ikeda et de son Butô.
PROGRAMME C bis (2h45)
Sam 20, 14h
DES ŒUFS DEBOUT PAR CURIOSITE
1986
Réalisation : Joël Farges.
Production : Centre audiovisuel de Paris, Duran, Arcanal.
Participation : ministère de la Culture et de la Communication.
Durée : 98 minutes, couleur, adaptation.
Au bord d'une étendue d'eau rectangulaire, quatre danseurs de butô au corps d'albâtre emmailloté dans de la soie exécutent un
sabbat immobile et précieux. Magiciens d'un autre monde, ils vénèrent de gros œufs en suspension qui renvoient aux formes
lisses et oblongues de leurs crânes. Un long poème visuel sur la notion d'origine tandis que tombent des cintres des filets d'eau et
de sable.
Le butô (danse des ténèbres) est un mouvement fondé par Kazuo Ohno et Tatsumi Hüikata au début des années 1960 en réaction
aux formes séculaires de la danse japonaise. Dans une esthétique (post-nucléaire), nourrie de littérature européenne (Bataille,
Michaux, Artaud), il produisit des spectacles provoquants et torturés où le corps des danseurs, comme tordu par la mémoire
collective traumatisée, stigmatise le cataclysme. Plusieurs groupes naquirent et le butô connut un rayonnement dans le monde
entier, alors même qu'au Japon il restait une discipline peu appréciée. Le groupe Sankai Juku, fondé en 1976, fait partie d'une
branche plus esthétisante de ce mouvement, associant des techniques scénographiques de pointe aux thèmes mystiques de
l'orient ancestral.
USHIO AMAGATSU, ELEMENTS DE DOCTRINE
1993
Conception : André S. Labarthe, Alain Plagne.
Réalisation ; André S. Labarthe.
Production : Art production, Arcanal, CGP.
Participation : ministère de la culture et de la francophonie.
Durée : 65 minutes, couleur, documentaire
Au Japon, le blanc est la couleur du deuil. Les danseurs de butô s'enduisent le corps de poudre blanche et la poétisation de
l'espace qui caractérise les pièces de la compagnie Sankai Juku est comme un cadavre exquis, au sens littéral du terme. Pour
Amagatsu, fondateur de la compagnie, la danse butô est à la fois vie et mort. Juin 1993 : Ushio Amagatsu et ses danseurs
répètent « Graine de cumquat », pièce-fétiche de la compagnie, créée en 1978, qui relate l'initiation au monde d'un petit garçon
japonais. André S Labarthe et Alain Plagne ont suivi ces répétitions et interrogé le chorégraphe L'œuvre d'Amagatsu, axée sur la
mort, la souffrance et la cruauté humaine, s'inscrit dans le prolongement des origines du butô, aux lendemains d'Hiroshima. Et
même s'il estime sa compagnie moins morbide que celle d'Hüikata, fondateur du butô, ses exigences esthétiques requièrent de la
part de ses danseurs une vraie capacité de concentration et d'équilibre. Un film très esthétique sur une compagnie qui ne l'est pas
moins.
PROGRAMME D (1h20)
Mar 16, 15h
Jeud 18, 10h
Sam 20, 10h
Au delà de l’absence
2015
Réalisation : Sébastien Ly et Anthony Magnoni
Chorégraphie et interprétation : Sébastien Ly
Cadrage et montage : Anthony Magnoni
Durée de la vidéo : 20 min
Formé au CNDC d’Angers, proche de la performance, le chorégraphe Sébastien Ly investit depuis longtemps les musées et les
galeries. Le premier volet de sa prochaine création Au-delà de l'absence prend la forme d'une vidéodanse. A partir de
l'exposition Patrice Chéreau à La Collection Lambert, les témoignages pluriels se croisent : ceux d'artistes et d'écrivains, mais
aussi de visiteurs ayant partagé leurs imaginaires avec le chorégraphe. À travers ce court film chorégraphique, mots et corps
s'entrechoquent et se répondent, offrant ainsi une narration sensible sur ce qui reste vivant au creux de nos mémoires.
Avec le soutien de La Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Le Département du Var - La Ville de Toulon. Le CDC Les Hivernales - Avignon, Les Eclats
chorégraphiques - La Rochelle, La Collection Lambert - Avignon, La Halle Saint Pierre - Paris, Le Muséum d’Histoire Naturelle - La Rochelle,
L’Hôtel des Arts - Toulon, La Maison de la Photographie - Toulon.
La compagnie Kerman est en résidence longue au Théâtre de L'étoile du nord, scène conventionnée danse à Paris de 2015 à 2018.
Portrait de Patrice Chéreau : épreuve d’artiste
1998
Réalisation : Pascal Aubier
Conception, entretien : Fabienne Pascaud
Durée : 60 mn
Patrice Chéreau, après avoir quitté la direction du Théâtre des Amandiers de Nanterre qu'il dirigea pendant huit ans, répond aux
questions de Fabienne Pascaud, journaliste. Il pose un regard exigeant sur lui-même, sur son oeuvre, et nous livre ses réflexions
sur le théâtre.
Extraits des spectacles "Hamlet" de Shakespeare, "Dans la solitude des champs de coton" de B.M. Koltès, "La Dispute" de
Marivaux, "Richard II" de Shakespeare...