b - peregrination d`alan taboo

Transcription

b - peregrination d`alan taboo
CAMBODGE 2014
Battambang/Pursat/Kompong Chhnang/Kompong Cham/Phnom Penh/Kep/Kampot/Koh Rong
Aranya, Thaïlande. Un tuck-tuck commandé par Marquet hôtel (Aranyaprathet) à la frontière c’est 80
baths. En le prenant seul c’est 60 baths. Pratiquement arrivé à la frontière, le gars veut bifurquer sur la
droite vers Rong Klua marquet, je lui dis non market, direct border. Ça va m’évité de rencontrer tous les
relouds qui veulent t’arnaquer. Voilà il me dépose juste à côté du panneau de sortie thaï. C’est à droite du
portique. J’arrive et je passe tout de suite, il est 8h et il n’y a personne. Cool. Ensuite je me dirige vers la
sortie de Thaïlande et suis dans le no mans land. La un gars me demande ou je vais-je réponds au Cambodge,
à question con réponse de con. Plus loin un mec bien habillé m’explique que je dois aller à l’office à droite si
je n’ai pas de visa. Là pareil, je suis le seul pas âme qui vive à part les officiels pour les visas. On me file le
papier à remplir, je sors ma photo et mes 20$, le gars prends le tout et me dit c’est 100baths en plus je le
regarde et dis finish baths, bon alors c’est 1 $, sorry no $. Comme je suis joueur, je lui sors 20 baths qui me
restent et lui tends, il me regarde et s’en va. Les autres derrière la vitre on un gros sourire narquois. Ils me
font mon visa sans problème et avec le sourire. Et voilà il est 8h20. Ça m’a pris 20mn pour sortir et entrer.
Ah mais surprise le gars bien habillé m’attend, il veut forcément m’arnaquer mais il ne connait pas le Taboo.
Il essaye de me fourguer qu’il vaut mieux que je change maintenant mes baths, je rétorque que je n’en ai
pas alors il veut que j’aille au ATM du côté des casinos me certifiant que plus loin il n’y en a pas. Puis
voyant que ça ne marche pas il me propose le bus gratuit. Pour la station principale et les départs pour
Battambang à 10$. Tout en continuant à marcher, je lui explique que je connais la combine et les arnaques
et juste à côté il y a un office touristique. Alors je lui dis que je vais quand même voir ce qu’ils me disent. Il
rit et me dit qu’il n’y a personne puisque c’est lui le gars de l’office. J’y vais quand même la un gars qui est
taxi me dit « surtout ne crois personne, le bus gratuit c’est une arnaque. Il y a le taxi mais c’est cher et tu
es tout seul, le mieux pour toi tu vas plus loin à 300m et la y a un bus local qui part à 8h30 pour
Battambang et c’est 5$ » il me propose même un mec en moto qui m’y emmène pour 10 baths. Sur le
trajet il y a partout des banques et des money changer… le gars de la moto m’arrête au bus qui est sur le
départ et demande mon billet. En tout le bus va mettre 3h pour arriver à Battambang avec les arrêts.
Battambang je me fais littéralement happer par les mecs qui veulent absolument m’emmener dans un
hôtel etc. Ils parlent tous en même temps, non c’est moi, j’étais le premier, tu m’as vu moi d’abord, cet
hôtel pas cher, je t’emmène pour 1$, moi pour 1000 riel, moi pour 500, et ça continue comme ça, ils se
battent à la parlotte. Puis on arrive à moi je t’emmène gratuit, oui moi aussi.
La je suis à Tomato GH pour 3$ une mini chambre avec une sdb eau froide.
Je change de GH, je vais a asia hôtel pour 6$ j’ai une grande ch. la 211 qui me correspond plus.
Les killing cave, à l’époque des khmers rouges, les gars étaient fous alliés et ne savaient plus quoi inventer
pour torturer les gens alors ceux qui ne mourraient pas sous la torture ou autre, ils les précipitaient du
haut d’un trou dans des grottes, naturelles si la chute n’était pas mortelle ils les jetaient encore un peu
plus bas. Les corps restaient la à pourrir. On peut donc visiter des espaces dédié à la folie des humains. Il
reste des ossements et des cranes fracassés qui sont entassés à certains endroit. C’est un gamin avec
casquette a la gavroche qui nous fait la visite et Traa me traduit. Il règne une espèce d’ambiance lourde.
Retour à l’air libre le gamin à droit a sa thune et on repart pour une autre cave. A peine rentré dans la grotte
qu’une gamine vient avec une corbeille et veut de l’argent pour la lumière…
Il est temps d’aller à la bat cave parait que ça vaut le détour. Pour sûr on arrive et il y a une horde de
toutous assis ou debout en train d’attendre ! Le spectacle commence, les chauves souris sortent, elles sont
petites. Des nuées, on me dit plus d’un million, je ne sais pas mais pendant 20 minutes elles sortent
formant dans le ciel une grande bande noir. Impressionnant. Le moment vient de partir la nuée de
touriste suis la nuée de chauves souris. Ha ha ha ? Elles se dirigent vers une autre montagne. Nous on rentre
tous en ville…
Départ vers Pursat à 10h 2.50$ 105km avec capitol, on part avec 20MN de retard. On arrive à 12h15. Je
prends la première GH, Pursat GH juste à 200 m après le bus sur la route principale. C’est une mamie
sympa qui m’accueil, elle aussi avant parlait le français. La CH. B4 ce n’est pas le top mais bon 5$. En fait
c’est une maison familiale, avec mobilier en bois mais ce n’est pas vraiment entretenu… Pour le coup ici il n’y
a pas de touristes mais il n’y a rien d’intéressant.
Pour repartir d’ici c’est une espèce d’arnaque, tu payes le billet depuis Battambang !!! Alors qu’il n’y a pas
100km 4$ ! Et 5$ si tu pousses jusqu’à Phnom Penh…
Je fais mes adieux à la mamie de la GH et vais juste en face attendre le bus. Il se pointe avec plus de ¾ h de
retard. Tout simplement parce que il n’y a pas de bus toutes les ½ heures. On part mais il s’arrête 20mn
plus tard, pose déjeuné. J’arrive à Kompong Chhnang à 13h15. Je me fais déposer pour 2000 riel à
reakmsey pich chea chan hôtel à 15mn du lac. La ch. 117 pour 7$. Pour aller dans la SDB il faut un chausse
pied tellement elle est petite.
Le côté galère, il semble qu’il n’y ait qu’un bus (sorya même compagnie) pour Kompong Cham et le prix est
encore une arnaque (8$).
Vers Kompong Cham, le bus arrive 3/4h en retard et je donne 7.50 Il part de Poipet le matin. Le trajet dur
moins longtemps que prévu (5h) en fait j’arrive 3h 15 mn plus tard. Je me fais déposer par une moto a
l’hôtel monorom 1 ch. 210 7$. La particularité de l’endroit c’est un hôtel à karaoké, ce qui veut dire putes.
Ma chambre est bien. Le truc c’est que ça fait karaoké le soir donc musique qui résonne dans la chambre
etc. En tous les cas, plus tard j’ai fait plusieurs hôtels/ Gh que des endroits pourris pour quasiment le
même prix. Puis les hôtels en bord de Mékong pour 20, 30$.
Le karaoké à finit vers 23h30. Puis à minuit plus un bruit.
Le lendemain soir de nouveau la fête. Puis les mecs qui hurlent faux dans le micro du karaoké de l’hôtel, ça
se termine bcp plus tard… Ici j’ai la paix royal, personne ne me demande quoi que se soit, je suis le seul blanc
et les putes me jettent juste un regard voir un sourire mais s’en foutent complètement de moi.
*attention tous les karaokés et salon de massages ne sont pas des endroits camouflés pour les putes.
J’achète mon billet pour la capitale 4$75 avec sorya normalement un bus à 10h30. Le bus a évidement
1/2h de retard, on part à 11h et on arrive à 13H30. Pour 2000 riel je me fais déposer à golden home GH la
CH. A10 avec fenêtre et sdb 10$ et oui à Phomland la vie est BCP plus chère.
Je fais une demande de prolongation de mon visa pour 45$. Un endroit on me demandait 60 ou encore 46
etc. Puis aussi plus tard 43, 44 $.
Ticket pour Kep 6$ par agence avec bus wifi. Je suis pris par un tuk tuk qui m’emmène au bus. On part à 8h
Pas de clim, il fait chaud et la route est particulièrement mauvaise. On arrive à kep vers 12h15 et on nous
dépose en face de la plage. Kep s’étale sur plusieurs km set sans moyen de locomotion c’est la merde. Par
exemple, le marché et le centre ville sont à 3km de la plage qui est elle-même à 2km du marché aux crabes.
Et c’est pareil pour les GH. Je tombe sur une GH pour cambodgiens juste en face de la plage. Je paye 10$
pour une mini room confortable avec une mini sdb avec une grande terrasse pour moi tout seul.
Je change de GH, le lotus villa pour le même prix (10$) j’ai une immense CH. Avec 2 lits, mobilier et une
vraie SDB.
Départ vers Kampot. 2$, Difficile de trouver une Gh presque toutes full pour le nouvel an chinois. J’en ai une
pour une nuit, belle CH. A moitié prix 8$ face au fleuve Rainbow bridge GH.
Le matin je change de GH je vais à Rakmsey kampuchea sur la place du monument durian. 8$ une ch.
Toute clean et neuve.
Je pars pour Sihanouk un gars vient me chercher et me dépose à l’agence (5$). C’est la panique. Le mini
bus part avec une demi-heure de retard à 11h. On arrive à Sihanouk vers 13h30. Les tuks et motos essayent
de me vendre leurs services très chers. Je pars à pieds, je suis à plus de 4km d’où je veux aller. L’un d’eux me
rejoint et je le prends pour 2$ au lieu de 5. Pour 10$ je la prends une chambre à All nations. A victory hill.
Je me lève et change de Gh sunset garden inn mama medicine. Une grosse bâtisse à quelques 200m de la
route en pleine nature ou presque. La mama de 65 ans n’en est pas moins une bisness woman, elle parle le
français. Pour ce qui est de ma chambre, elle est moyenne pour 8$ mais l’avantage ici c’est que c’est plus
frais et que je n’ai pas besoin d’utiliser le fan qui m’a donné mal à la gorge. L’endroit est plutôt convivial.
Arnaque au bus, je devais partir avec le bus de 8h15 mais comme il y avait aussi un gars qui lui partait avec
celui de 9h, ils ne sont pas venus me chercher et ont fait d’une pierre deux coups. D’autres se sont fait
arnaquer sur le prix du billet ou encore autrement. Les agences ici (5$ pour Koh Rong)… on part donc à 9h et
on arrive à 13h30. J’ai dû faire le forcing pour que le chauffeur me dépose en ville et pas ailleurs. Du coup
plusieurs personnes sont aussi descendues. J’ai une adresse de GH la bohpa ko kong GH. 7$ tout confort ou
presque.
Le matin je rejoins mes amies suisses, on prend un tuk tuk pour 2$50 chacun (3). Il nous dépose à la
frontière. Un gars essaye de nous vendre des billets de bus pour Trat plus de la moitié du prix réel. Quand
je luis dis juste après la frontière c’est 120bth, il s’en va dégoûter. On passe la fouille des sacs qui est juste
l’ouverture des sacs et voilà c’est finit… Déborah avait cachée 3 joints dans son minou qu’elle a jeté juste
avant d’arriver, moi et Naomi on l’a faite flipper…
CAMBODGE
Cambodge un parfum d’Afrique. On pourrait dire le Cambodge c’est l’Afrique de l’Asie. A cause de la
précarité, de la misère, de la promiscuité, de l’état des routes, de la saleté, de la poussière, de la
débrouillardise et de l’inventivité des gens, des maisons coloniales à l’abandon… les enfants qui vivent en
haillons ou encore abandonnés à snifer de la colle toute la journée. La gentillesse et toujours le sourire aux
lèvres. Par contre humainement, ils sont moins joviales, plus timide, moins hospitaliers, moins naturels et
surtout comme dirai une copine tchèque on ne sait jamais ce qui se cachent derrière leur sourire. Difficile de
savoir ce qu’ils pensent…
Aranya, Thaïlande. Je me lève à 6h30 et quitte l’hôtel à 7h30. Un tuck-tuck commandé par Marquet hôtel
(Aranyaprathet) à la frontière c’est 80 baths. En le prenant seul c’est 60 baths. Pratiquement arrivé à la
frontière, le gars veut bifurquer sur la droite vers Rong Klua marquet, je lui dis non market, direct border. Ça
va m’évité de rencontrer tous les relouds qui veulent t’arnaquer. Voilà il me dépose juste à côté du panneau
de sortie thaï. C’est à droite du portique. J’arrive et je passe tout de suite, il est 8h et il n’y a personne. Cool.
Ensuite je me dirige vers la sortie de Thaïlande et suis dans le no mans land. La un gars me demande ou je
vais-je réponds au Cambodge, à question con réponse de con. Plus loin un mec bien habillé m’explique que je
dois aller à l’office à droite si je n’ai pas de visa. Là pareil, je suis le seul pas âme qui vive à part les officiels
pour les visas. On me file le papier à remplir, je sors ma photo et mes 20$, le gars prends le tout et me dit
c’est 100baths en plus je le regarde et dis finish baths, bon alors c’est 1 $, sorry no $. Comme je suis joueur,
je lui sors 20 baths qui me restent et lui tends, il me regarde et s’en va. Les autres derrière la vitre on un gros
sourire narquois. Ils me font mon visa sans problème et avec le sourire. Et voilà il est 8h20. Ça m’a pris 20mn
pour sortir et entrer. En sortant une rangée de belles filles défilent devant moi, ouf ! Toutes en minis jupes
noire moulante avec bas et chaussures à talons me souriant… Ah mais surprise le gars bien habillé m’attend,
il veut forcément m’arnaquer mais il ne connait pas le Taboo. Il essaye de me fourguer qu’il vaut mieux que
je change maintenant mes baths, je rétorque que je n’en ai pas alors il veut que j’aille au ATM du côté des
casinos me certifiant que plus loin il n’y en a pas. Puis voyant que ça ne marche pas il me propose le bus
gratuit. Pour la station principale et les départs pour Battambang à 10$. Tout en continuant à marcher, je lui
explique que je connais la combine et les arnaques et juste à côté il y a un office touristique. Alors je lui dis
que je vais quand même voir ce qu’ils me disent. Il rit et me dit qu’il n’y a personne puisque c’est lui le gars
de l’office. J’y vais quand même la un gars qui est taxi me dit « surtout ne crois personne, le bus gratuit c’est
une arnaque. Il y a le taxi mais c’est cher et tu es tout seul, le mieux pour toi tu vas plus loin à 300m et la y a
un bus local qui part à 8h30 pour Battambang et c’est 5$ » il me propose même un mec en moto qui m’y
emmène pour 10 baths. Sur le trajet il y a partout des banques et des money changer… le gars de la moto
m’arrête au bus qui est sur le départ et demande mon billet. Je lui file les 20 baths qui me reste il est content
et je paye le billet 6$ ! Dans le bus on part de suite mais on s’arrête plus loin. En tout le bus va mettre 3h
pour arriver à Battambang avec les arrêts. Le Cambodge, finie l’opulence et la modernisation. Ici c’est en
tous les cas sur la route la ruralité, les gens pauvres, les enfants qui viennent quémander de l’argent. Des
jeunes enfants marchants sur le bord de la route poussiéreuse tenant par la main des plus jeunes encore
revenant de l’école. Ou encore en vélo avec sur le porte bagage le frère, la sœur ou le copain… Battambang
je me fais littéralement happer par les mecs qui veulent absolument m’emmener dans un hôtel etc. Ils
parlent tous en même temps, non c’est moi, j’étais le premier, tu m’as vu moi d’abord, cet hôtel pas cher, je
t’emmène pour 1$, moi pour 1000 riel, moi pour 500, et ça continue comme ça, ils se battent à la parlotte.
Puis on arrive à moi je t’emmène gratuit, oui moi aussi. Je dis bon eh ben puisque vous étiez tous les
premiers et que je ne peux choisir, vous avez qu’a vous battre et je prends le vainqueur. On rit tous, puis il
n’en reste plus que 2 alors je choisis le plus jeune. Evidement il m’emmène gratuit en espérant que le
lendemain j’irai me balader avec lui en payant. Comme je dis toujours donne moi ton tél et quand je suis
décidé je t’appel. La je suis à Tomato GH pour 3$ une mini chambre avec une sdb eau froide. Battambang,
c’est une ville moyenne, mais plutôt mal entretenue et légèrement bordélique, c’est plutôt sale et
poussiéreux, les gens sont légèrement négligés et ne sont pas forcément souriant, je dirais même plutôt
fuyant de la timidité sûrement. En majorité ils ne parlent pas anglais mais certains ont quelques mots de
français. Les français viennent en masses ici. Rien que dans la GH il y en a au moins 4//5… plus en
profondeur, il y a des touristes partout et les gens se dérident un peu quand tu leur souries et les femmes te
dévisages en douce. Le soir c’est désert et pas beaucoup de lumière dans les rues. Quelques bars et restos
pour riches. Et les touristes qui se déplacent en troupeaux. Sur les rives du fleuve, cour de karaté.
Je change de GH, je vais a asia hôtel pour 6$ j’ai une grande ch. la 211 qui me correspond plus. Je rencontre
un français… je retourne chez ma copine acheter du lait, elle a décidé de m’apprendre le khmer. L’après midi
petite balade le long du fleuve. Des enfants barbotent et se lance de la boue. Plus loin quelques maisons
coloniales et encore plus loin la maison du gouverneur avec ses 2 canons et ses 2 lions à l’entrée. Elle est
surveillée par un gars qui rôde en moto avec un vieux fusil. Vieille bâtisse coloniale. Je rencontre Traat un
jeune de 24 ans qui veut améliorer son anglais mais il me dit que les touristes avec qui il veut parler sont
toujours bizzy et ne le calculent même pas. Je lui consacre 1h puis il me propose de m’emmener
gratuitement aux killing caves. Juste pour pouvoir parler anglais. J’aurai juste l’essence à payer. En général
pour ça il faut payer entre 7 et 10$. Je lui file rdv pour demain…
*en vrac, la culture est encore partie prenante. Les filles sont moins sexys et avenantes qu’en Thaïlande, à
90% elles sont en pantalon. Elles portent à plus de 50% des casquettes tous styles, des bonnets ou bobs en
laines. Elles se font aussi souvent des chignons façons leurs longs cheveux remontés et attachés sur le
dessus.
Ca n’empêche pas des gars de proposer d’aller aux young lady boum boum ou encore de proposer de la
drogue. Certaines vont à la banque en pyjama et chaussons ou encore au marché.
*les gens vivent dans leur boutique ou restaurant, le soir ils étalent lits et moustiquaires… Il y a aussi les
gardiens de certains endroit, eux dorment dehors dans un hamac ou une chaise longue…
* le moyen de transport le plus utilisé c’est le scooter et le vélo.
*il fait une grosse chaleur.
* en ce moment à Phnom Penh ça chauffe grave, hier il y a eu 3 morts lors d’une manifestation anti
gouvernement.
* le soir pas grand-chose, les toutous déambulent à pieds, en vélo, en moto ou encore trimballées en tuk tuk.
* n’oublions pas la baguette la plu part du temps rassis et la vache qui rit.
*première impression balayée, ici les gens sont adorables, les enfants te regardent avec de grands yeux et te
font coucou ou hello, pratiquement tout le monde y va de son sourire, il faut dire que j’ai adopté le sourire,
chaque personne qui me regarde ou inversement je fais un grand sourire. Les seuls à qui je dis bonjour et qui
souvent ne répondent pas se sont les touristes…
J’aborde une cambodgienne seule, elle est assise sur un banc près du fleuve, toute mimi écoutant de la
musique. Malgré les 28°, elle est habillée avec 2 gros pulls à cols roulés et une chemise, un pantalon, le tout
est très sale et une paire de chaussette trouée. Elle ne parle pas un mot d’anglais, elle est toute douce et tout
sourire. Mais après quelques échanges hasardeux je lui dis au revoir.
Le soir je suis assis sur un banc près de la rivière et à force de voir passer des toutous affalé dans les tuk tuk
ou encore en vélos trop petit, je ne peux m’empêcher d’avoir un flash back sur le colonialisme et les colons
de l’époque.
En fin de matinée je rencontre Soka un vieux qui a vécu les khmers rouges etc. Il parle un bon français et me
parle des mines anti-personnelles qui sont encore dans les campagnes et me fait tout un discoure sur les
mecs qui ont inventés ce truc de dingue. Puis il m’indique un bon plan resto à 1$ de la cuisine khmer. Cool
habituellement je bouffais pour 2$ et pas tjrs top. ..J’attends Traa à la terrasse de l’hôtel entre temps vient
Rey le jeune Tuk tuk qui m’avait déposé au premier hôtel. Il est dépité parce qu’il y a BCP de touristes qui
viennent mais qui préfèrent marcher… Arrive Traa, ils se parlent… puis nous voilà partie sur la route des
killing cave. En route je mets 2.50$ d’essence dans son scooter. Les killing cave, à l’époque des khmers
rouges, les gars étaient fous alliés et ne savaient plus quoi inventer pour torturer les gens alors ceux qui ne
mourraient pas sous la torture ou autre, ils les précipitaient du haut d’un trou dans des grottes, naturelles si
la chute n’était pas mortelle ils les jetaient encore un peu plus bas. Les corps restaient la à pourrir. On peut
donc visiter des espaces dédié à la folie des humains. Il reste des ossements et des cranes fracassés qui sont
entassés à certains endroit. C’est un gamin avec casquette à la gavroche qui nous fait la visite et Traa me
traduit. Il règne une espèce d’ambiance lourde. Ça n’empêche pas qu’on essaie de te soutirer de l’argent,
d’abord en haut une nonne près du temple qui servit de prison et un vieux qui te suit en bas et lui aussi veut
son billet… retour à l’air libre le gamin à droit a sa thune et on repart pour une autre cave. A peine rentré
dans la grotte qu’une gamine vient avec une corbeille et veut de l’argent pour la lumière… on continue la
balade. En haut on a la vue sur toute la vallée, des champs, des rizières à perte de vue. Battambang c’est le
grenier à riz du Cambodge d’ailleurs un peu partout on voit sécher les grains sur des toiles bleu… plus bas je
paye un coup à mon pote, il en profite pour acheter des fruits, des espèces de cerises genre pourris. Ce n’est
pas bon… On redescend mais il ne sait pas ou est la bat cave, je ne sais pas non plus mais je la trouve rien
qu’à l’odeur mais pour le moment il fait jour. On part plus loin a crocodile montagne c’est une montagne en
forme de crocodile, sa grand-mère habite dans le village qui est en bas. Les maisons sont traditionnelles.
Celle de sa grand-mère a été construite par les vietnamiens après la chute des Khmers rouges. En bois sur
pilotis. Il y a 2 mois la région était inondée, certains avaient de l’eau aux genoux d’autres à la taille. La grandmère est contente de me voir, à côté des gamins jouent aux billes puis arrive un gamin sur un grand vélo… il
est temps de retourner à la bat cave parait que ça vaut le détour. Pour sûr on arrive et il y a une horde de
toutous assis ou debout en train d’attendre ! Le spectacle commence, les chauves souris sortent, elles sont
petites. Des nuées, on me dit plus d’un million, je ne sais pas mais pendant 20 minutes elles sortent formant
dans le ciel une grande bande noir. Impressionnant. Le moment vient de partir la nuée de touriste suis la
nuée de chauves souris. Ha ha ha ? Elles se dirigent vers une autre montagne. Nous on rentre tous en ville…
Traa me dépose à l’hôtel. Il est content il a pu travailler son anglais, on a même rencontré une jeune malaise
avec qui je l’ai laissé parler…
Le français, est prof de philo à la Réunion mais ne travail qu’à temps partiel car il préfère voyager. Sympa
intéressante discussion, branché musique. Je branche Sorpea une jolie petite nana qui me file son tél. pas
d’espoir de… Le soir je bouffe avec le français, je ne connais pas son nom, il ne connait pas le mien. Il a aussi
horreur des endroits à toutous. Il me dit qu’en 6 ans ici les prix ont doublés et qu’avant il n’y avait pas de
touristes.
Je rencontre un anglais d’origine indienne… Je sors de l’hôtel et là au sol un billet de 50$ m’attend. Il est pour
moi, il est posé ici à mon attention. C’est cool. Alors qu’il y a toujours du passage et que pleins de locaux en
aurait plus besoin que moi. Je le ramasse et continue mon chemin. Je revois le français Christophe on bouffe
ensemble, on parle littérature, musique, moto, des toutous etc. A l’hôtel le soir pendant qu’on prolonge
notre conversation une jolie cambodgienne, cheveux longs blond orangé hyper sexe arrive. C’est une pute
qui rejoint qq dans une chambre et en ressort plus tard…
Départ vers Pursat à 10h 2.50$ 105km avec capitol, on part avec 20MN de retard. On arrive à 12h15, je suis
le seul à descendre. De toute manière il n’y avait pas de blancs. Moto taxis qui veulent tous m’emmener. Je
pars à pieds je prends la première GH, Pursat GH juste à 200 m après le bus sur la route principale. C’est une
mamie sympa qui m’accueil, elle aussi avant parlait le français. La CH. B4 ce n’est pas le top mais bon 5$. En
fait c’est une maison familiale, avec mobilier en bois mais ce n’est pas vraiment entretenu… Pour le coup ici
il n’y a pas de touristes mais il n’y a rien d’intéressant. Le bord de la rivière n’est pas vraiment accessible. Un
marché local ou on te vend de tout, en passant de la tête de cochon, par les serpents, les poissons et tout un
bordel mais pas moyen d’avoir des bananes au détail. Il y a un temple. Les gens sont un peu plus rurale, les
rues sont poussiéreuse et sales, les gens aussi… En bref rien. Un fou se balade à poils en hurlant et se jetant
par terre… Pour repartir d’ici c’est une espèce d’arnaque, tu payes le billet depuis Battambang !!! Alors qu’il
n’y a pas 100km 4$ ! Et 5$ si tu pousses jusqu’à Phnom Penh… Ah il fait aussi une chaleur insupportable. Le
soir une femme en pyjama sur un vélo me branche. Je sais quelle me parle d’argent mais je ne sais pas ce
quelle veut exactement mais elle insiste!!! Pas loin de la GH il y a un bar avec filles et juste à côté un resto. Je
vais boire une bière au resto. Halie une jolie serveuse me donne enfin une bière fraîche. Je dis enfin car il faut
que je me fasse comprendre, elle ne parle pas un mot d’anglais et moi je n’ai que des bribes de Khmer. En 5
jours j’ai appris les rudiments et à compter c’est déjà pas mal. Enfin bref on a un bon contact malgré tout
puis voilà que ça se précipite, elle et moi avons envie d’être boy et girl friend, cool. Mais elle est bizzy et de
toutes manière quand je lui fais comprendre qu’après son travail ou demain elle peut me rejoindre à la GH
pour faire plus ample connaissance elle prend peur. Je lui explique que pour être girl friend etc. A suivre
demain.
Aller chez le coiffeur est toujours une aventure. Je vais dans un plus que boui-boui. C’est sur pilotis, les
planches sont disjointes et par endroit pourries. Ici et la trainent de vieux chiffons, cousins et des cheveux
qui ne datent pas d’aujourd’hui. De vieux fils électriques alimentent deux ventilos du même style et les
tondeuses idem… les sièges datent sans doute aussi de la même époque. Un papi tremblotant est à l’œuvre
avec sa tondeuse manuelle. Alors je patiente. Un jeune en scooter arrive je dois me pousser pour le laissé
rentrer avec l’engin. Ah c’est lui qui va me couper les tifs. On engage la conversation manuelle pour
expliquer ce que je souhaiterai. Il m’attife d’un vieux tissu et c’est parti. Je ne sais jamais quelle tête je vais
avoir à la fin. Les miroirs n’ont pas vraiment un bon reflet ! Le gars s’y reprend à 3 fois puis le résultat est là.
C’est bien. Cool, ce qui est moins bien c’est le prix, je n’ai pas demandé avant alors on me dit pram poan riel
(+ 1$). Je pars le sourire aux lèvres et eux me saluent et me serrent la main, tout ça parce que je baragouine
quelques mots de khmer et que c’est la première fois qu’un blanc vient se faire couper les tifs. En s’éloignant
de la ville en suivant la rivière on voit au loin la chaine des cardamones (petites montagnes). Décidément il
n’y a pas moyen d’avoir de bananes à la pièce. Je rentre et discute un peu avec la mamie de l’hôtel. Le soir je
rencontre un gars qui me dit qu’il loue une chambre au mois pour 10$ car il n’a pas les moyens de se payer
un appart à 30$/mois. Le salaire de base est de 80$/mois… Je revois Halye qui se soir est froide comme un
iceberg pas comme la bière qu’elle me porte qui est chaude et, elle rechigne pour me la mettre dans de la
glace. Elle n’a pas apprécié le fait que malgré ses attentions, je n’ai bu qu’une bière et je ne lui ai pas donné
de pourboire. On ne possède pas le Taboo aussi facilement. Ha ha ha.
Je fais mes adieux à la mamie de la GH et vais juste en face attendre le bus. Il se pointe avec plus de ¾ h de
retard. Tout simplement parce que il n’y a pas de bus toutes les ½ heures. On part mais il s’arrête 20mn plus
tard, pose déjeuné. J’arrive à Kompong Chhnang à 13h15. Sur la route de très beaux paysages, des rizières
avec des buffles, des champs, des marécages, des tas de maisons traditionnelles etc. je me fais déposer pour
2000 riel à reakmsey pich chea chan hôtel à 15mn du lac. La ch. 117 pour 7$. Pour aller dans la SDB il faut
un chausse pied tellement elle est petite. Ici la ville est très poussiéreuse et sale. Les gens de même. Parfois
des odeurs de poulets mélangés avec du poisson en train de sécher…. Pratiquement tous les enfants te
disent hello avec un salut de la main. La ville borde le Tonlé sap. C’est le côté intéressant. Il y a une vie qui
s’agite sur le lac. De villages flottants, les maisons sont fixées sur des bidons vides. Elles sont faites de bois et
de tôles. Les bateaux vont et viennent, ceux à moteur, les autres à la rame transportant villageois ou
marchandise. Sur le bord du lac, il y a aussi les maisons qui sont sur pilotis dans des états plutôt abimées.
Dans la ville les gens vivent-en vrac dans leurs magasins qui sont aussi leurs maisons. Chaque chope vend de
tout et n’importe quoi. Le soir après 20h la ville est dans le noir, pas d’éclairage de rue et pour bouffer c’est
un enfer. Obliger de bouffer à 19h et même la il ne reste plus grand-chose. L’ambiance est sympa,
j’approfondirai demain. Le côté galère, il semble qu’il n’y ait qu’un bus (sorya même compagnie) pour
Kompong Cham et le prix est encore une arnaque (8$).
Je suis réveillé vers 4/5h du mat par la musique traditionnelle d’un mariage. Ca dur jusqu’à 8h puis c’est au
tour des démolisseurs de prendre le relais. Derrière l’hôtel il y a toute une flopée de vieux baraquement en
bois qui laissent petit à petit place aux maisons en dur. Donc les mecs démantèlent et récupèrent le bois.
Jour de rencontres. Je rencontre d’abord un allemand qui cherche un hôtel, il s’appel Klauss. Vers midi, je
rencontre Martina une tchèque qui me montre ou je peux louer un vélo. Elle est la pour 6 mois et travail
chez un français (agriculture). J’approfondi ma recherche pour les bus, pas le choix, tous au même prix…
L’après midi retour sur le Tonlé Sap. Je m’enfonce sur les chemins de latérite qui longent le fleuve. Toute une
vie se développe ici, le marché aux poissons sur l’eau, les livreurs de pains de glaces, le va et vient insensé
des gens, un gamin qui joue avec un serpent vivant qu’il a trouvé etc. Les maisons qui bordent le fleuve sont
perchées à plus de 2m de haut. Les enfants dés que tu commences à t’amuser avec eux, deviennent
légèrement lourd et ne savent pas ou est la limite. Evidement ils tentent aussi de te grappiller de la thune. Ici
juste en marchand tu vois des tranches de vie que je ne peux d’écrire… Je rencontre un vieil allemand,
légèrement destroy. Il ressemble plus à un métis qu’à un allemand. Il prend des photos et fait des
calendriers. A mon gout il joue d’un peu trop près avec les gamins ! Je vais boire un coca dans un boui-boui
près du lac. Le gars sympa me dit qu’il a travaillé 4 ans en Corée on commence à discuter le germain veut
s’attabler mais quand il apprend qu’il n’y a pas de bière, il se lève en disant je suis allemand… la discussion
reprend. Il m’explique que pendant la saison des pluies, l’eau monte de 2m et que son bar est submergé. Il se
trouve qu’il est aussi guitariste… quand je pars je revois l’allemand juste à côté, il a trouvé un compatriote et
ils boivent de la bière. Plus loin je rencontre 3 français avec qui je parle un peu. Retour à l’hôtel, je revois
Klauss. Plus tard on va bouffer ensemble et on rencontre un couple de jeunes français qui mangent avec
nous mais vraisemblablement la nourriture du marché ne les enchante pas trop. Avec klauss on finit sur la
place déserte à boire des canettes. Le seul allemand qui ne boit pas de bière…
*les mariages, en ce moment c’est la saison. Ils durent 2 jours. A l’endroit ou les gens se marient, ils font
installer des barrières en inox drapées de tissus même si ça rétrécie la chaussée. A l’intérieur des tables pour
manger et la sono. Il y a des créneaux ou ils ont droit de mettre la musique. Je ne me rappel que de celui du
matin et du soir qui se termine vers 21h30…. L’après midi, ils dansent et mangent.
*avec la chaleur qui commence à dépasser les 30° les femmes se cachent sous des chapeaux avec tissus ou
on ne voit que les yeux, plus des gants et chaussettes…
Je loue un vélo 1$ et me voilà sur les routes de campagne. Les gens sont encore plus sympa, le vélo ça fait
mal au cul… Retour vers le lac, je m’enfonce sur la piste terreuse, à chaque passage de véhicule, un nuage de
poussière s’envole. Il fait une grosse chaleur. Plus je m’enfonce plus le chemin se rétrécit et la misère est
grande. Au bout une petite mosquée. Les maisons sur l’eau sont fixées sur des bambous, ça flotte. C’est fait à
l’arrache mais c’est solide. Les familles vivent la tous dans la même pièce à vivre. Les enfants à moitiés nus,
ou avec des fringues en lambeaux, la morve sécher sous le nez allant pour certains pieds nus. Très
communicatifs, joueurs. Un régal de partager avec eux. Je revois Bora chez qui je bois un coup ? Sa cousine
parle un parfait anglais, elle est prof et chrétienne… Le soir je bouffe avec Klaus, il me montre une photo de
lui avant son départ, il est énorme en 3 mois, il a perdu 20kg….
Vers Kompong Cham, le bus arrive 3/4h en retard et je donne 7.50$. Alors pour passer le temps je joue avec
les enfants sur la place. Quand il arrive à 14h15 il reste une place pour moi. Il part de Poipet le matin. Le
trajet dur moins longtemps que prévu (5h) en fait j’arrive 3h 15 mn plus tard. Je me fais déposer par une
moto a l’hôtel monorom 1 ch. 210 7$. La particularité de l’endroit c’est un hôtel à karaoké, ce qui veut dire
putes. D’ailleurs certaines me regardent, et d’autres ne me calculent pas. Les mecs quand ils me voient
arriver ils ne le croient pas. Il y a des putes partout. Ma chambre est bien. Le truc c’est que ça fait karaoké le
soir donc musique qui résonne dans la chambre etc. En tous les cas, plus tard j’ai fait plusieurs hôtels/ Gh
que des endroits pourris pour quasiment le même prix et avec des toutous. Puis les hôtels en bord de
Mékong pour 20, 30$. Eh oui une fois de plus je suis au bord du Mékong. Toujours aussi large et boueux. Sur
la berge un côté bars, restos à toutous que je fuis de suite. Le soir je bouffe derrière dans une ruelle avec les
putes et au même prix. Plus loin sur la place une fête et du live organisé par la marque de bière kingdom.
Qu’ils bradent. Devant la scène des tables et wow, un gamin aveugle qui vient chanter. Une voix en or, les
gens lui donnent de la thune, quand il a finit de chanté il récupère un sac pleins de billet. Je suis le seul blanc
attablé à siroter mes bières. Tout autour c’est la fête. J’arrive à mon hôtel, une porte s’entrouvre et le
spectacle n’est pas beau à voir, des cambodgiens bourrés avec des putes c’est une des salles de karaoké. Tu
as aussi de droit de les niquer. Le truc, tu prends une salle avec des nanas qui sont censées chanter mais si tu
payes plus tu peux les niquer dixit Klaus qui a expérimenté. Comme pour les salons de massages, tu es massé
et ensuite on te propose 3 nanas tu choisis celles que tu veux et si tu t’entends sur le prix tu la niques… Ici de
ce que je vois les gens sont plus branchés et modernes que dans les villes précédentes.
Le karaoké à finit vers 23h30. Puis à minuit plus un bruit. Moi je commence mon insomnie. Le fait de ne pas
avoir de guide est que quand j’arrive en ville, je pars vraiment à la découverte pas comme ceux qui savent
déjà ce qu’ils viennent faire et voir… Hier un français me donne une info sur un pont en bambous. Je longe la
rive, il fait très chaud mais avec le vent c’est agréable. Après 2km, je le vois surgir sur le Mékong. Il va du
bord à la rive en face sur une ile. Le pont est fait uniquement avec des bambous et dessus passent voitures,
charrettes à cheval, scooters, vélos, et autres. Le pont est régulièrement rafistolé. Quand vient la saison
sèche, ils le construisent puis à la saison des pluies il est emporté avec la monté des eaux. Je le prends c’est
assez flexible et à chaque pas ça fait du bruit. Je vais jusqu’à l’autre rive. Ici des gens commencent à
s’installer en construisant des baraquements minuscules. Plusieurs familles vont vivres là au bord de l’eau et
vont pêcher. Etant à pieds je ne peux pas investir plus loin. Le passage sur le pont est payant. En fin d’après
midi, un énorme bateau avec ses 50 chambres de luxe part. En début de soirée les berges s’animent un peu.
Des femmes viennent faires leurs gym/ dance sur de la musique passant sur des grosses baffles. Un papi
actionne la platine CD, c’est bonne ambiance. Il y a aussi les joueurs de pétanques. En début de soirée, je
rencontre Pich (dire Piit) une nana de 26 ans, je lui en donne BCP plus. Elle est ici avec ses parents à l’hôtel
parce qu’ils sont venus pour le mariage d’une copine. Elle se fait chier. Je lui propose de passer la soirée
ensemble mais elle ne peut pas, elle est de corvée pour acheter de la bouffe… on passe quand même un peu
de temps puis elle me dit qu’une fois à Phnom Penh elle sera toute à moi. Le soir de nouveau la fête. Puis les
mecs qui hurlent faux dans le micro du karaoké de l’hôtel… Ici j’ai la paix royal, personne ne me demande
quoi que se soit, je suis le seul blanc et les putes me jettent juste un regard voir un sourire mais s’en foutent
complètement de moi.
*attention tous les karaokés et salon de massages ne sont pas des endroits camouflés pour les putes.
*Certains te branchent directement en français, je m’arrête systématiquement pour blablater.
*Une petite communauté de muslim.
* Les gens en générale sont plus gros que les thaïs avec quand même des obèses impressionnants.
*Les chrétiens qui s’installent sur le bord du fleuve et qui chantent pour promouvoir…
*Les salons de karaoké, sont avec des fauteuils longeant les murs, un grand écran et la sono avec 2 micros
plus une salle de bains. Ca n’arrête pas de chanter du matin au soir et pas forcément avec le bonus. C’est le
sport national…
Mon premier massage boum boum. Dans l’hôtel ou je suis il y a aussi des salons de massages, 5$ de l’heure. Tu arrives tu rentres dans une salle et la il y a plus d’une trentaine de nanas. Les unes regardant la TV, les autres au TEL, ou encore à discuter. Pareil, elles sont sur des fauteuils longeant les murs
ou assise par terre. Quand je rentre, il y a un espèce de mouvement, elles me regardent puis se redressent. Ah ! Je dois choisir la nana. Difficile elles sont toutes pas mal mais il y en a une assise toute droite me regardant droit dans les yeux, elle a un léger rose sur les lèvres. Je reviens vers elle et lui fais juste
un signe des yeux, elle se lève… les chambre sont ok, je prends une douche, pas elle. Nu elle me dit massage 5$ et boum boum 50$. Je refuse mais elle commence à me masser le membre puis me dit 20$. Ok pour ce prix, c’est une expérience de plus. Elle se déshabille. Impossible de la toucher, juste le droit de lui
Une fois finit on redescend et le mec me dit massage 5$. Pour une fois
je ne suis pas de mauvaise fois et j’explique qu’il n’y a pas eu de massage. Après 15mn de tergiversations,
moi je reste sur ma position, pas de massage, et maintenant je n’y retourne pas, la pute veut qu’on remonte
pour me masser. Location de la chambre… il abandonne et me dit c’est finit plus jamais de massage ici pour
toi. Je pense que ce qui me sauve c’est qu’il sait que depuis 3 jours je dors dans les murs… j’achète mon billet
pour la capitale 4$75 avec sorya normalement un bus à 10h30.
titiller le minou. Elle m’enfile la capote directe qui soi dit en passant est trop petite. Position levrette…
Pas dormi de la nuit, une douleur atroce à la hanche m’a tenue éveillé. Quelle souffrance. En plus le matin je
commence à avoir un sacré mal de gorge qui remplace le mal à la hanche. Le bus a évidement 1/2h de retard,
on part à 11h et on arrive à 13H30. Les abords de Phnom Penh sont en chantiers, poussière ralentissement,
tout est en décrépitude. Pour 2000 riel je me fais déposer à golden home GH la CH. A10 avec fenêtre et sdb
10$ et oui à Phomland la vie est BCP plus chère. J’ai l’impression de me retrouver en occident, il y a des blcs
partout à tel point que sa donne l’impression que les cambodgiens sont moins nombreux... c’est un des
quartiers à toutous… Je me retrouve à bouffer assis sur un mini tabouret en plastique avec les khmers et
pour pas cher, les gens sont étonnés de me voir assis avec eux et parlant des bribes de leur langues… Ici c’est
aussi les mecs avec des petites cambodgiennes qui sont toutes très sympas. Pich doit me rejoindre… Le mal
de hanche est pratiquement parti mais pas le mal de gorge. L’avantage d’être ici c’est que le quartier est bien
situé. Je fais une demande de prolongation de mon visa pour 45$. Un endroit on me demandait 60 ou
encore 46 etc. Puis aussi plus tard 43, 44 $. Ca va être difficile de me mélanger, je vais tenter de faire un
effort. Je viens de trouver une bonne définition pour Phnom Penh « on dirait une ville de blancs avec des
touristes cambodgiens». S’il n’y avait pas des milliers de tuk tuk et motos taxi qui t’interpellent « moto sir ou
encore ladys tuk tuk, ou madame etc.» Petit tour sur la rive. Je me rappel vaguement des endroits et le resto
Taboo existe toujours… Le soir il semble y avoir moins de clodos, d’handicapés, d’enfants dormant à même
le sol etc. Par contre c’est toujours aussi crado sinon plus. Sinon la ville est cool et de loin préférable à BKK. Il
y a aussi un vent plutôt froid. Pich, voulait me rejoindre mais d’emblée ça commence avec la demande de
thunes, elle n’avait pas d’argent pour la moto. Je lui ai dit que j’étais malade et que je l’appellerai demain…
Pich, on a RDV sur la croisette. Ha ha ha ! Mais en fait elle ne comprend rien et tourne en rond. Après un
certain temps que j’ai utilisé pour aller voir le boss du Taboo J. Marc (resto Franco/khmer), en fait il a vécu
des années en France et après que le calme soit revenu dans son pays, il est rentré et bien content d’être de
retour…, il croit ou fait semblant de me reconnaitre ! On discute et il me dit si tu as besoin de quoi que se soit
n’hésite pas, pour le visa, si tu veux louer un truc etc.… Entre temps Pich est arrivée. D’emblée je me dis il y a
erreur. D’ailleurs je ne la reconnais pas, elle a mis de l’orange à lèvres en paquet puis elle a une couleur de
cheveux différente et porte un chapeau. Au jour tous les défauts estompés par la nuit sont la ! Première
chose qu’elle me réclame et je m’y attendais c’est de la thune pour payer la moto. OK mais la le prix 3$ c’est
se foutre de ma gueule. Blabla et je lui file 1$ pas contente, elle repart avec le gars. De toute manière je
perdais mon temps… plus tard je me fais brancher par une nana pas top mais sympa et qui parle un anglais
impeccable. Elle s’appelle Sritar. Elle est à côté de sa voiture une espèce de mini voiture pleine de poussière.
Elle n’est pas forcément bien habillée. On discute et elle me propose de marcher si je ne suis pas effrayé. On
marche sur la croisette. L a ville a vraiment été nettoyée de toute la misère qui y régnait. Sritar, soi disant
marié et divorcé d’un australien. Elle aurait vécu en Australie. Elle serait planteuse de riz et vivrai à 20km de
Kampot… précisément, elle attend son amie. Que finalement je ne verrais pas. Elle reçoit néanmoins
plusieurs fois des appels pour signifier un retard. Pour une nana qui ne vie pas ici, elle connait la ville et se
trahie même en me montrant une agence immobilière en me disant que le gars est français. Je prends des
renseignements (il est aussi bassiste). Ici me dit-il un appart va de 400 à 1500$. Quand on parle avec les
cambodgiens ils te disent qu’un appart c’est 50$ ! Sritar m’attend patiemment. On continue notre balade
main dans la main. Elle a une vision du Cambodge et de l’arnaque que subissent les touristes, une vision des
filles faciles etc. elle est cool, intelligente mais il y a un truc qui cloche. Elle insiste pour que je parte avec elle
à Kampot en voiture. Plus tard elle me dit que dès fois elle dort dans sa voiture… on se quitte en se
promettant de se revoir. Plus tard arnaque ou pas ? Un mec en moto avec une femme s’arrête, il me
reconnait puis se ravise. Puis ah tu es français, justement la nièce de la femme part en France dans un mois
pour s’occuper d’une vieille personne. Contrat de deux ans, la mère de la fille n’est pas rassurée et comme je
suis français je pourrais lui expliquer le contrat, la France… on me propose donc maintenant d’aller voir la
mère ! Je refuse d’autant qu’avant il voulait me proposer de voir une vraie maison et la vraie vie des
cambodgiens. Mais si on peut se rencontrer à ma Guest no problème… ils me filent un RDV pourrie pour le
demain 17h même endroit. Le soir je me balade seul, partout en scooter il y a des nanas excitantes. Plus loin
sur la croisette je rencontre Dao, une jolie petite vietnamienne sexy et en plus qui a de l’humour, elle veut
me masser dans ma chambre pour 5$… une fois dans la chambre, je la découvre mieux, elle est toute menue.
Je me déshabille, Elle me masse mais ce n’est pas tip top et le but est vite dévié. Elle commence à me bien
sucer ! Puis me dit 10$ de plus et tu me fuck. Pas le choix je suis pris au dépourvu. Elle se déshabille et va se
laver. Partout dans le dos elle a des marques en longueurs genre comme si elle avait des empruntes de
doigts qui ont frottés encore et encore jusqu’à ce que ça fasse des hématomes. Ca fait plusieurs fois que je
vois ça même chez des mecs torse nu ou encore des marques rondes de couleurs foncée. Elle m’explique
mais je ne comprends pas. Nos ébats bof, elle est pressée que je finisse, rien à voir avec la promesse de ma
bite bien sucée. Elle me masse encore et me dit j’apporte l’argent à ma mère et je reviens dormir ici donne
moi 1$ pour la moto. J’esquive en prétextant que je vais voir des amis. (Il faut que j’arrête tout et n’importe
quoi). 23h les magasins, les échoppes de bouffe ont fermés et partout s’amoncelle des tas énormes
d’ordures. Il ne reste d’ouvert que les restos et bars (à putes) pour les blancs. Ah ne pas oublier un jeune mec
me branche je commence à parler avec lui et je le sen venir alors je lui dis que je n’aime pas les hommes. Il
me dit i love you et me met une tape sur le cul. Je lui réexplique et comme il ne comprend rien je pars.
Pourquoi la ville est agréable. D’abord parce qu’elle est à taille humaine. Il n’y a pas encore de buildings
partout, avec le Mékong c’est très aéré, la pollution est minime et en plus de ça il y a des superbes temples
et l’immense palais royal qui trône devant le Mékong. On y trouve de tout et il y a encore une emprunte
culturelle et une espèce de ruralité. Le soir, on te loue des nattes et les gens se posent la pour discuter ou
encore grignoter… il y a différent markets, le russe, le nouveau, celui de nuit etc. Le week end les enfants
sont plus nombreux, ils vendent bracelets, copie de livres etc. mais n’insistent pas quand tu dis non.
*faut pas croire que les filles avec qui je sors sont toutes des canons et jeunes. Non, mais elles ont toutes à
un moment qqc qui me touche et me fait avoir envie d’elles.
*Ne jamais croire ce que te dit une cambodgienne, 90% n’est que pur mensonge. A la finalité tout le monde y
trouve quand même sont compte et son bien être…
Au café, je rencontre encore un couple mixte déjà croisé la veille, on discute, sa copine est thaïe lui
anglophone. Elle est plus retranchée, et je sens bien que ça la fait chier alors que lui enchaine la
conversation. Je les recroiserai encore plus tard mais je lui fais comprendre que sa copine ne veut pas qu’il
s’attarde avec moi… Je vais à l’institut français, il y a juste un français, à qui je demande un renseignement, il
me fait le coup du je suis pressé, adresse toi a l’info revient lundi… un français quoi, no comment. Sritar
n’arrête pas de me téléphoner. Ca devient lourd à la fin. Voilà ce que c’est de s’arrêter discuter avec tout le
monde. Je me récolte que des cas mais je b vois la misère du monde dans leur yeux alors je donne un peu de
mon amour. Ha ha ha (dixit u ami). Fin d’après midi sur la croisette, il y a foule, c’est samedi. Des couples,
des enfants qui jouent, des sportifs, de l’aérobic et des ladys riverside dont une jeune camé qui me branche,
5$ miam miam ? C’est quoi le miam miam ? C’est une fellation ou encore boum boum pour 10$. Elle est dans
un triste état avec ses chaussons (souvent les filles marchent en chaussons avec dessus des têtes en
peluches.. .) et son espèce de pyjama, mal maquillé. Le soir je me balade seul au marché de nuit et ayant
bien l’intention de ne succomber à aucune tentation. Je croise par deux fois un vieux couple de bretons. La
deuxième fois nous voilà en plein milieu du marché à papoter alors que partout les gens passent autours de
nous. Après un long moment on se quitte. Sur la croisette chemin du retour, ça c’est vidé. Près du bord de
fleuve je vois une fille au tél, de loin je lui fais un sourire, c’est devenu machinale chez moi, je souris à tout le
monde. On est séparé par une bande de pelouse. Elle me renvoie mon sourire. Je continue mon chemin et
contourne le terre plein de pelouse, mes pas me guide. Et je m’assieds sur la margelle du fleuve face à elle,
on se sourit encore. Je l’invite à s’assoir près de moi on parle, elle est sympa et bien habillé. Rapidement nos
mains s’entrelacent, elle travaille à Sihanouk dans un resto blablabla (mensonges ou pas ?) Bref elle me fait
remarquer que nous sommes filmés. Sur le haut des poteaux des caméras. Ah, je n’avais pas remarqué. Je lui
dis que je ne veux pas rencontrer de lady boum boum/ miam miam ou encore riverside. Je ne veux pas
qu’on me réclame de l’argent pour quoi que ce soi etc. elle n’est pas la pour rencontrer un gars ! Alors
pourquoi moi ? Parce que je lui ai sourie… pendant qu’on parle ma main chemine dans son dos et hors camera je remonte l’arrière de sa petite jupette à volants et glisse ma main dans sa culotte. Elle ne dit rien et se trémousse je pousse
l’exploration et pendant qu’on parle mes doigts explore son minou. Pas très aisé mais bon… après accord on prend le chemin de mon hôtel, mais elle ne pourra pas
rester longtemps car elle doit rentrer chez sa sœur ! A la réception ça commence à sourire. Alina m’offre un
vrai moment de bonheur et de douceur… à peine rassasiés et enlacés que son tel sonne, c’est sa sœur ( ?). Il
faut qu’elle rentre. Elle prend mon N° de tel et me promet de m’appeler. Elle invente un truc pour ne pas me
donner son tel !? Je la raccompagne au tuk tuk et au moment ou j’allais lui dire que je payais, elle me
devance en me disant je n’ai pas d’argent pour rejoindre sa sœur et le gars veut 2$ je lui donne volontiers. Ce
serait elle vendue pour payer son retour ? En tous les cas 2$ je dirai que ce n’est pas cher payé pour le bon
moment passé avec elle. A suivre. Ce coup-ci je rentre. Les ladys bars m’accostent car elles aussi me voient
avec deux filles différentes en deux jours. Il y a des ladys bars qui ne couchent pas, elles sont juste la pour
aider à la consommation. En fait elles cherchent toutes un homme qui les rendra heureuse (argent). Le
2eme bar 3 jeunes veulent absolument que je discute avec. Dans le bar il y a juste un gros gars avec une fille.
Les 3 n’ont pas plus de 22 ans chacune. Je m’installe en terrasse, le courant passe bien, on rigole puis un gros
gars qui parle français me demande s’il peut se joindre à nous, OK. Il est de Metz et c’est installé ici 5 ans
avant, il a une superette juste en face. Il est franco khmer. Puis un vieux de 71 ans français aussi s’incruste.
D’emblé je n’aime pas leur façon de parler des filles comme si c’était de la viande à vendre. Je suis en train de
jouer avec Dina à un jeu quand vient une grosse nana qui la pousse car elle veut jouer avec moi. Dina n’est la
que depuis 3 jours. La soirée s’étire, le vieux vit ici aussi et avant il vivait en Thaïlande. Toute une expérience
de vie avec des filles et une vision réelle mais je n’aime pas sa façon de ne pas respecter les filles. Il prend des
cachets et à des régulières trois fois par semaines… Ils sont vulgaires ses deux gars. Je ne peux en aucuns cas
me comparer à eux. Le jeune 30 ans, sympa en dehors de ça. Il connait aussi des musiciens et peut me
brancher… ça fait le troisième gars qui dit qu’ici il y a de quoi faire en musique… un allemand passe, il est
accidenté. Un cambodgien l’a renversé en moto et ne c’est pas arrêté. Plus tard un autre français arrive. Je
les laisse et retourne voir les filles qui ont été misent de côté. Elles aussi n’ont soit disant pas de tel ! Je suis
fatigué, je rentre.
Ce matin je ne revois pas le couple mixte au café. La femme me montre un nouveau menu qu’elle vient de
faire plastifier. Il y a des erreurs de prix, elle les corrige au feutre.… Je mange régulièrement chez elle. Le
midi, tranche de rigolades avec les cambodgiens. Un travelo passe, grande folle habillée en femme avec du
maquillage de chez maquillage, elle fait des grands hello tout sourire avec sa main et se trémousse. Ce qui
fait rigoler c’est que ce n’st pas une cambodgienne mais un blancs ! Alina ne m’a pas rappelé ! Mais Sritar
des 10 de fois. Elle est revenue sur PP pour voir une amie et veut me voir. Moi ce que je pense, c’est qu’elle
n’est jamais partie et qu’elle vie effectivement dans sa voiture en changeant de place. A suivre. Je passe
l’après midi avec Sritar qui a visiblement des gros problèmes de mémoire. Je dois lui dire plusieurs fois les
choses pour quelle imprime et encore. Son histoire est trop longue mais elle se tient. Partie jeune étudier en
Australie, se marie avec un cambodgien qu’elle connait depuis son enfance, vivent en Australie puis divorce
et revient vivre ici et travaillé aux champs. Famille aisée, pourtant elle est vraiment mal sapée, avec le même
froque qu’il y a deux jours, ses affaires sont toujours dans sa voiture sous des KG de poussière et avec la
chaleur qu’il fait elle est en col roulé. Je précise pour le coup, qu’elle n’est pas très jolie et voir légèrement
voutée. Je retourne voir Boune de gars de la superette, il tir un peu la gueule ? Ah je comprends, il me dit à
demi-mots qu’il n’a pas payé son adition d’hier. Moi non plus vu qu’il a tellement insisté pour que je boive un
coca que j’ai pris ça pour une invitation. Je n’ai pas relevé.
Le soir sur le chemin du retour je rencontre Kimly (elle fait du sport sur la croisette) qui vient soi disant de
Siam Reap pour voir si elle ne peut pas travailler ici. Même scénario, après 5mn de blabla on repart ensemble
mais je ne veux pas aller à l’hôtel et elle ne veut pas aller à sa GH. On va boire un verre et en discutant, elle
me fait comprendre qu’elle est prête à tout pour de l’argent mais pas de fun gratuit car elle n’a pas de travail
(pour elle c’est clair je suis étranger alors j’ai de l’argent). Elle se vend à l’occasion comme BCP de filles ici
pour payer sa bouffe, sa GH, ses bières etc. En bref elle veut venir avec moi car elle m’apprécie et aime le
sexe mais pas gratuitement. Moi je ne suis pas chaud du tout. Elle finie par me dire ok je viens plus tard
juste pour un massage alors, je refuse j’ai déjà donné et en plus je lui dis que finalement même maintenant si
elle venait gratuitement je ne voudrais pas. Elle n’en croit pas ses oreilles… Elle repart seule marcher et
essayé de trouver l’âme sœur qui sera prête à lui donner quelques billets pour une heure de sexe. Quelque
part ça me confirme qu’Alina est venue avec moi juste parce qu’elle n’avait pas d’argent pour son tuk tuk qui
devait sûrement la conduire vers une disco…ha ha ha. Je revois mes copines d’hier soir qui sont froides
comme des glaçons, eh oui elles n’ont pas eu ce qu’elles ont voulu. Je me fais brancher par une petite bonne
d’un autre bar qui veut qui m’invite à manger avec elle et ses copines. Elles m’ont vu trois soirs de suite avec
des filles différentes. Quand je dis je ne bois pas, elles rigolent et me disent c’est pour ça que tu es en pleine
forme. On se quitte sur cette phrase, je ne suis pas intéressant pour elles ! Je rentre seul à la GH au grand
étonnement des employés qui m’ont vu passer avec Kimly.
Ticket pour Kep 6$ par agence avec bus wifi. Je suis pris par un tuk tuk qui m’emmène au bus. On part à 8h
et je suis assis à côté de Chantara une jeune avec qui on fait connaissance. Pas de clim, il fait chaud et elle
ne se sent pas bien et vomit plusieurs fois pendant le trajet. Il faut dire que la route est particulièrement
mauvaise. Elle descend au village d’avant. On arrive à kep vers 12h15 et on nous dépose en face de la plage.
Kep s’étale sur plusieurs km set sans moyen de locomotion c’est la merde. Par exemple, le marché et le
centre ville sont à 3km de la plage qui est elle-même à 2km du marché aux crabes. Et c’est pareil pour les
GH. Je tombe sur une GH pour cambodgiens juste en face de la plage. Je paye 10$ pour une mini room
confortable avec une mini sdb avec une grande terrasse pour moi tout seul. Les endroits alentours plus cher
ou pareil. Plus on s’éloigne de la plage moins c’est cher. Pas mal de français se sont installés ici pour le
bizness. Les prix de la bouffe flambent. Je m’incruste dans le seul endroit qui pratique un prix normal, c’est
en plein air face à la plage. Une nana emmitouflée sous un gros bonnet et une écharpe parle anglais. La mère
me sert une bouffe pas top entouré de mouches. La fille est jolie, on discute et le courant passe. La plage
sable blanc fin est une plage semi artificiel. Toutes les 3 semaines ils remettent des tonnes de sable. Et
justement c’est en ce moment. Il y a plusieurs mini dunes, de gros camions apportent le sable qui est vidé à
la pelle par des gars. Ensuite il est poussé sur la plage avec un mini bull… j’attends la suite. Ici c’est tout
l’inverse de la capitale, il n’y a rien à faire. C’est la ville du crabe et c’est tout. Mais pour une ville de crabes
c’est bizarre, il n’y en a pas un qui traine sur la plage ou ses abords. Le soir à part les qq restos ou bars à
moitiés vides rien. Sur le parvis face à la plage des restos ou tu bouffes sur une estrade avec des nattes avec
des hamacs qui servent plus aux vendeurs qu’aux clients. Le prix de la brochette de calamar 6$ ! Ou encore le
simple fried rice 3$, le triple du prix normal… il n’y a pas grand monde, la saison est mauvaise à cause des
événements à Bangkok et Phnom Penh. La mer est d’un calme redoutable le fond est légèrement boueux.
L’eau est plutôt fraîche c’est cool. Fin d’après midi j’approfondi mes relations avec Taï Taï elle a enlevé son
bonnet et son écharpe, plutôt mignonne (21h30 un camion plein de sable arrive encore à cette heure la). Elle
a 26 ans et à déjà été marié et séparée. Je suis invité à venir chez elle manger. La maison familiale est en
ville, on part à 4 sur la moto. Le père conduit, je suis le 2ème, une gamine de un an debout et Taï. La maison
n’est pas top et c’est légèrement bordélique et poussiéreux. Il y a déjà 2 gamines puis plus tard un garçon
arrivera. La petite est la fille de la grande sœur qui vit à PP avec son mari et qui n’a pas le temps de s’occuper
de sa gamine. On bouffe assis au sol sur une natte. Riz poulet, poisson, œuf, soupe. En fond la TV et un film
indien doublé en Khmer. Je mange léger car juste avant je me suis essayé une salade de papaye avec une
marchande ambulante. Avant manger, elle me montre les photos de son mariage dans la plus pure tradition
Khmer avec costumes, bénédiction des moines etc. La surprise est double, elle n’est pas mariée depuis 1 an
qu’elle est déjà séparée. Son mari boit, n’a pas d’argent et joue au casino. La deuxième surprise c’est que le
gars est vieux, il a en fait 48 mais il fait plutôt 60. Pourquoi c’est elle mariée ??? Elle ne sait pas, ne peut pas
me répondre. Je propose de payer pour le repas mais pas question et je suis encore invité pour les jours
suivant. Evidement la générosité est sous couvert d’en retirer un soutien financier. La mère qui ne parle pas
anglais c’est me faire comprendre que la maison à besoin d’être finie. Je suis ramené en moto par le père.
La vie se passe comme en vacance. Avant ici c’était le Deauville du Cambodge, les colons français y venaient
en vacance et pour certains avaient fait construire des villas à flancs de montagne. Tout a été brulé pendant
les khmers rouges. Ensuite la ville c’est assoupie jusqu'à il n’y a pas longtemps ou les touristes et les
étrangers recommencent à s’installer. Je revois ma copine Taï, Sritar me laisse un message d’amour et
Chantara me rappelle… pour le reste les camions ont encore apportés des tonnes de sable blanc. L’histoire
du sable c’est qu’en fait ici le sable est normalement brun. Donc pour faire paradisiaque de temps en temps
ils renouvellent le sable. Le midi je bouffe avec les motos taxis et tuk tuk chez ma copine mais ce n’est pas
bon alors même si c’est cool d’être avec les gars qui te racontent des conneries, je n’irai plus d’autant que j’ai
découvert 2/3 autres endroits ou on mange pas cher. L’après midi il n’y a pratiquement personne sur la plage
et dans l’eau. L’animation est quand les cambodgiens viennent et se baignent (habillés). Ils rient, crient,
s’amusent comme des fous. Le soir je rencontre 2 tchèques retraités avec qui ont discute, ils me disent
attention Chinese new year tout va être plein et les prix vont être double… les toutous sont plutôt à
Sihanouk. Un petit tour sur la corniche pas BCP de circulation.
*Les femmes sans visages, c’est le nom que je leur ai donné. Elles sont couvertes des pieds à la tête.
Chaussettes, gants, pull manches longues, pantalon et chapeau avec un épais tissu qui retombe sur les
épaules et qui recouvre aussi le devant ne laissant apparaître que les yeux. Elles sont souvent jeunes et par
exemple nettoient la plage des feuilles, ou balayent les rues etc.
*les cigarettes A. Delon, elles ne se vendent pratiquement plus.
Je revois les tchèques qui m’offrent le café et je suis invité en Tchécoslovaquie. Je vois Vincent qui tiens une
GH depuis 3 ans ici et qui compte partir en octobre. Ses raisons… il me dit que sa Gh marche bien mais qu’il
ne roule pas sur l’or. 300$ de loyer etc. Lui veut 5000$ de reprise. J’irai faire un tour. Vers le marché aux
crabes par la corniche. C’est cool, sur ma gauche la mer avec les roques et pierres genre latérites, la route et
côté droit la colline avec ses vieilles maisons coloniales usées par le temps et la folie destructrice des KR. Les
terrains sont à louer avec les maisons. Ça devait être de belles propriétés. Par exemple 1000$ pour un
terrain et la maison en mauvaise état. Certains gros financiers ont déjà racheté et sont ou l’ont déjà fait en
train de faire des superbe hôtels qui se loueront ou se louent à des prix de fous… dans 5 ans ici ça aura triplé
de prix. Après 2km des restos, et petits commerces. Le marché aux crabes, pas vraiment un marché. Sur le
front de mer une estrade en bois et dans l’eau des nasses en bambous. Dans les nasses grouilles des crabes.
Elles sont sorties pour la vente et sont remises à l’eau ensuite. Les femmes sans visages sont chargées de
récupérer le client. Dés qu’une voiture s’arrête ou ralentie, elles courts et proposent. Celle qui aura le plus de
chance aura le client qui ira avec elle. Elle touchera une minable commission… Sritar n’arrête pas de
m’appeler, elle n’a aucune mémoire de ce que je lui dis. Ca commence à bien faire. De retour à ma GH de
poupée il n’y a plus d’eau. Je m’en trouve une autre pour demain, le lotus villa pour le même prix (10$) j’ai
une immense CH. Avec 2 lits, mobilier et une vraie SDB. Un petit tour à la plage je revois les bretons qui se
font rôtir… Ma GH toujours pas d’eau y en a marre. Je demande le remboursement de ma journée. Depuis
que j’ai vu l’autre CH. Si je peux y aller maintenant c’est cool. Alors pas d’eau un don du ciel. Je hausse le ton
et on me rembourse pas content. Moi je joue le jeu jusqu’au bout et part fâché. (C’est le jeu et ce coup-ci je
gagne.) De toute manière ça ne valait pas les 10$ que j’ai donnés pendant 2 jours. Je vais voir Taï. Il n’y a pas
un chat on discute et on déconne avec la mama… hélas ça revient toujours sur le mode argent. Les
cambodgiens et surtout les femmes ne pensent qu’à une chose l’argent. Quand elles discutent avec toi, elles
essaient de savoir combien tu vaux en $. Chez les hommes ont sent beaucoup moins ça ! La femme
cambodgiennes ne te parle et ne te convoite que pour ce que tu seras capable de lui apporter. C’est dix fois
pire qu’en Thaïlande.
On finit par rencontrer toujours les mêmes, c’est comme un petit village avec des français un peu partout. Je
revois les tchèques, les bretons, fait d’autres rencontres notamment avec les filles de l’école de français. Je
visite un bungalow tout neuf qui sera loué 150$ sur du long terme. Le principal problème en tous les cas pour
moi, c’est qu’il y a 2 rangées de bungalows faces à faces et les uns à côtés des autres. La promiscuité assurée
et second problème ici ne vivront que des étrangers. Résidence avec gardien etc. Je vais au marché avec Taï…
Le français de la GH veut bien m’emmener voir sa GH mais trop fort il me prend le prix d’une moto taxi alors
que si je visite c’est en vu d’une reprise de son affaire. Il n’a rien compris, je vais aller voir mais jamais je ne
lui reprendrai son truc. Je rencontre les filles de l’école française, demain je vais passer proposer mes
services pour faire de la musique. Plus tard sur la plage je rencontre encore un français qui a un ranch et qui
veut bien m’expliquer les affaires ici. Enfin il y a des tas d’opportunités, lui-même a un bar restos dont il veut
se séparer etc. Un petit tour à la plage, la mer est toujours d’un calme incroyable, l’eau est légèrement
fraîche et parfois le vent souffle fort. Les camions déversent toujours des tonnes de sable. Le camion à
moitié vide, les gamins à moitiés nus se précipitent dedans et s’amusent à sauter sur les petites dunes du
haut d e celui-ci.
Real estate, agence immobilière. Le gars me dit qu’il y a un an rien ne se passait ici. Mais tout a vite changé.
Maintenant difficile de trouver à se loger dans Kep, tous les appartements gérés par des agences sont tous
loués à l’année essentiellement par des français… après il y a ceux direct khmers/ étrangers. 70 Gh dans Kep
qui se développe. Possible d’acheter en nom propre par des montages fait par avocats français etc. Il faut se
dépêcher car d’ici quelques temps ça sera trop tard et hors de prix.
Journée bizness. Je loue un vélo et je fais la tournée des affaires. Premier lieu, école française. En fait se sont
des suisses qui sont associé avec un cambodgiens. Ils sont en asso. Des jeunes pétards et compagnie. Bon
contact pour éventuellement atelier de musique (en bénévole). Ensuite je vais voir Vincent le gars de la GH.
Le mec n’est pas franc et a le regard fuyant. Incapable de me donné un chiffre de rentabilité de sa GH. Sa
femme une népalaise est tout l’inverse, drôle expansive… puis je file voir Didier le propriétaire du ranch, il est
très cool et sa propriété encore plus. A 7mn de toutes commodités même de la mer et pourtant retirée de la
ville vers la montagne. Il a payé son terrain 35000$ à l’époque. Maintenant il en vaux 10X plus. Il a 12
chevaux dont 4 poulains… il me donne des infos. Il loue même une baraque qui est dans sa résidence 450$
par mois dommage trop chère. Puis je rencontre Mme Vann Touch, une vietnamienne qui a plusieurs affaires
ici. Elle est avec un français, un bizness man 100% son homme d’affaire. Il m’explique la vie ici et comment
faire, surtout ne jamais se marier et acheter au nom de sa femme. Des tas de mecs se sont retrouvés à la rue
comme ça…. Les arnaqueurs ne sont pas les cambodgiens mais les français qui veulent te refiler une affaire
pourrie etc. Lui a plusieurs terrains ici en partenariat avec Mme. Il attend que ça grimpe et revendra. Il me
dit que c’est ce qu’il a fait en Corse et ailleurs. La on parle des 10 bungalows que Mme veut vendre. Si ce
n’est pas possible elle essayera de trouver un gérant. Moi je dis, et pourquoi ne pas payer qqun, moi en
l’occurrence pour s’occuper de la place. A suivre. Pourtant le mec quand tu le vois tu le lui confirais pas ta
chemise et c’est celui qui est le plus franc. Le jeu des tuk tuks me dire que Taï n’est pas une bonne nana pour
moi, qu’elle en veut juste à mon argent mais que eux connaissent celle qu’il me faut… même la patronne de
ma GH veut me faire rencontrer QQ un et je ne dis pas non. Je suis ouvert et surtout ça me fait rire de les voir
se démener pour essayer de me caser absolument une fille. Je redis à Taï ce qu’ils me disent, elle n’est pas
contente et me jure qu’elle veut. Mais elle m’appelle Sir et se défile tjrs quand je propose plus prétextant
qu’elle est déjà mariée. Par contre sans arrêt elle et sa mère essaient de me vendre de la bouffe. Parfois
même me donnent des fruits gratos. La famille est pourtant sympa, même le père est cool. Si elle savait
comment je ne suis pas dupe et comment je rie…
*je n’ai jamais eu de news d’Alina. Sritar insiste toujours à m’appeler plusieurs fois par jours, je ne réponds
plus. Chantara m’appelle de temps en temps. La fille que les patrons d’ici veulent me présenter n’est pas du
tout mon style. On continue de jouer à on se plaît avec Taï mais rien ne se passe et ne se passera.
Je ne comprenais pas pourquoi depuis 8 jours plusieurs fois par jour des 38 tonnes venant de Sihanouk
chargé ras bord de sable blanc venaient déverser le tout ici. Pour refaire la plage il n’y en avait pas besoin de
temps. En fait ils sont en train d’élargir la plage de plusieurs mètres on me dit plus de 5000 tonnes de sable.
Je vais faire un tour à l’école de français… Le soir le père de Taï viens me cherche vers 21h, il m’emmène à la
fête foraine pour rejoindre la famille. Le père très cool à peine il m’a déposé qu’il va rejoindre ses potes. Taï
et la mama se sont habillé et maquillées. La mama le visage maquillé m’accueil avec le sourire, elle porte une
longue robe avec un décolleté en forme de cœur qui laisse une vision sur ses seins. Taï porte un léger
maquillage et une longue robe noir et blanc. Suivent les deux gamines la moyenne moins bien habillées et la
plus petite qui est encore moins bien habillées et qui porte le bébé sur sa hanche. Tout ça est très
hiérarchisé. Le garçon lui je ne l’ai vu que deux fois en apparition rapide. Le père ne semble pas faire grandchose… la mère s’occupe du stand de bouffe, elle fait la popote du midi et le soir des minis brochettes d’ailes
de poulets ou encore de bœuf (un morceau de viande un de gras etc.) puis la papaye salade. Taï vend tout ce
qui est boissons, cigarettes, ananas, noix de cocos. Elle gagne bien car les tuk tuks et consort boivent et
fument pas mal. Un ananas acheté 2000 riel est vendu 4000 mini aux touristes. Tous les prix sont doublés.
Donc la fête, elle joue aux fléchettes… a un moment je prends le bébé dans les bars histoire de libérer un
peu la gamine de se fardeau. On regarde un peu le théâtre avec chants et costumes locaux. Les gens me
regardent en voyant que j’ai une gamine dans les bras… puis je me fais raccompagner par le père qui est
docile comme tout. Un coup de tél et il arrive. Taï monte derrière moi en amazone.
Je sauve les vacances d’un français étourdie. Il s’arrête et contemple la mer quand il repart il oublie son sac à
dos. Dedans, papiers, argent, appareil photos etc. je lui fais des grands signes pour qu’enfin il comprenne.
Départ vers Kampot. 2$, on longe la côte côté gauche puis plus. Des champs, la montagne et la poussière.
La ville est petite en bordure de rivière. Difficile de trouver une Gh presque toutes full pour le nouvel an
chinois. J’en ai une pour une nuit, belle CH. A moitié prix 8$ face au fleuve Rainbow bridge GH. Sritar avec
qui j’ai RDV arrive en retard, elle est venue avec sa vieille bagnole. Elle est encore habillée avec le même
pantalon et chemise bleu. Trop fort, elle à des tongues une blanche trop grande et une rose. La propreté des
pieds… elle est sans arrêt flippé de s’éloigner de sa vieille carcasse car la fenêtre ne ferme pas. Elle veut me
montrer sa maison en campagne. Il est déjà 17h, je précise qu’il faudra quelle me ramène. Ok. Elle met 8
litres et nous voilà partis. Je comprends maintenant pourquoi elle est flippée de laisser sa voiture, dans la
poche d’une veste toute crasseuse elle cache dans une boite de K7 tout son blé et pour le coup dans la boite
il y a de l’argent… Gros bruit de courroie puis ça s’estompe en roulant. L’engin n’a pas d’amortisseurs. Après
30km on arrive à Pink puis on bifurque sur la droite un chemin de terre rouge en tôles ondulés. 10km comme
ça avec sa caisse inconfortable et en plus sa fenêtre qui ne ferme pas. On arrive à la tombée de la nuit. Elle
remet un litre de coco. Puis continue la galère. Elle tient absolument à me monter une maison en bois sur
pilotis ok mais elle n’a pas la clé. On va en voir une autre pour ça on prend un chemin encore plus petit et
plus défoncé qui court entre les champs de riz. On arrive à une maison en ruine puis un peu plus loin une
maison encore à vendre mais pas la clé. Je m’en bas, je ne veux pas acheter ici. Il fait nuit, juste les étoiles.
J’en profite pour continuer mon approche sexuelle que j’ai commencé en voiture. Elle se laisse un peu faire
puis dit si tu veux que je te redépose en ville on doit partir maintenant. Puis en fait ça la fait chier de me
ramener. Pour elle j’allais dormir ici au temple. Car après y avoir réfléchie elle ne peut pas m’emmener ou
elle dort car ses amis ne seront pas contents alors que le but était justement de visiter sa maison et voir si on
pouvait y dormir à deux. C’était sa proposition. On repart mais elle galère, il fait nuit et le chemin de terre
n’est pas éclairé, elle veut me déposer à Pink au soit disant bus. Je refuse. Elle insiste je dis non. On repart
mais elle veut absolument remettre de l’essence. Je n’ai pas de thune sur moi. Puis c’est la batterie qui lâche
à la station. Le mec redémarre la voiture et dis oh mais tu as largement assez d’essence. On amorce un
départ mais elle veut quand même mettre de l’essence. Re panne de batterie. Je lui dis de ne pas mettre
plein phare et on repart dans la pénombre vu que ses codes n’éclairent rien et que son pare brise est
tellement dégueulasse que chaque fois qu’il vient un véhicule en face on est éblouie de mille scintillement.
Plusieurs fois je dois lui prendre le volant car elle va un coup trop à gauche un coup trop à droite. La route
s’étire lentement dés fois elle speed je dois la recadrer. Je vis un enfer, les 30km les plus longs de ma vie… ha
ha ha. Elle ne voit rien et parfois veut regarder sa jauge avec la lumière de son tél. Un véritable enfer même
moi je ne vois rien et en plus elle a une voiture anglaise sur une conduite à droite. Je ne chie pas dans mon
froc car ce n’est pas dans ma nature de flipper mais je suis sur mes gardes à 100% en alerte. On arrive enfin
en ville je suis épuisé. Je veux au moins lui faire laver son pare brise mais non, elle veut repartir de suite car
elle n’a plus de batterie et veut rentrer. Je lui demande d’être très prudente et de m’appeler dés son arrivé.
2h après elle est rentré saine et sauve. Elle a l’habitude me dit elle !
* Sexuellement parlant, elle m’explique que les filles ici ne sont pas habituées à kiss kiss, aux caresses etc.
juste boum boum et c’est finit. Alors dans la voiture elle se laissait tripoter car elle savait que les occidentaux
ont des pratiques différentes mais ça ne lui faisait aucun effet pareil au moment de l’embrasser. Toute une
éducation à faire.
Je me réveil à 3h40, un coq qui est juste à côté n’arrête pas de cocoricoter. Impossible de dormir. A la même
heure je reçois un sms de Sritar qui me love. Le matin je change de GH je vais à Rakmsey kampuchea sur la
place du monument durian. 8$ une ch. Toute clean et neuve. Aujourd’hui nouvel an chinois pas mal de shop
sont closes. La cérémonie, certaines familles brûlent des liasses de billets, heureusement se sont des faux. A
se sujet hier je vois dans le fleuve un billet de cent $ je rêve ou bien, mais il est trop loin, je pars à la
recherche d’un grand bâton mais plus loin j’en vois encore deux et ceux la sont accessibles je me déchausse
et entre dans l’eau et récupère les billets. C’est la que je m’aperçois qu’ils sont faux. Donc la cérémonie aussi
les gens étalent sur des nattes devant leur devanture de la nourriture ex : une famille met un cochon entier
cuit au BBQ et rajoutent des canards, du riz, des boisons en tous genre, des bonbons etc. ils font brûler de
l’encens. Le soir ils font un festin… un petit tour en ville plutôt vite fait. Le seul truc sympa c’est le bord du
fleuve. Ici les prix des terrains sont cher (180.000$). J’assiste au couché de soleil assis sur la berge, je suis
entouré de billets de cent $, en face les cabanes sur pilotis la montagne et derrière l’odeur enivrante des
frangipaniers. Pour le coup je m’achète une bière et je suis heureux… Sritar a enfin lâché prise pas de news.
Le soir la plus part des rues sont sans lumières.
Réveillé en fanfare, c’est le cas de le dire. Vers 7h du mat les percus démarrent, se sont les adolescents qui
débarquent habillés de rouges et avec le dragon de la même couleur qui fait ses acrobaties. Ils passent
devant tous les commerces ouverts, font un mini show je suppose pour récupérer quelques billets…
* intermède, je ris, on va me prendre pour un mito de première. Moi je rencontre des filles pas trop mal, la
plus part du temps jeunes avec qui… (Je ne les rencontres pas dans les bars ou les disco, simplement dans la
rue ou quand elles travaillent.) Pourquoi ? Les filles me kiffes, elles me donnent BCP moins que mon âge, c’est
ce qui me sauve, j’arrive encore à faire esbroufe avec mon corps de jeune premier, pas gros, pas trop de
cheveux blancs, plutôt musclé et pas encore énormément de rides ne buvant pas, ne fumant pas. Je ne leur
promets rien, je ne leur paye rien, je ne les trimballe pas au resto ou au bar. Je leur dis que je n’ai pas une
thune (elles ne me croient sans doute pas). Rien de tout ça, je suis dispo, je suis drôle, de bonne compagnie,
entreprenant et surtout gentil et très tendre. Je parle d’amour et dis des mots qui vont droits au cœur. Je
vends du rêve sans le vouloir (et le pire c’est que je suis sincère), c’est ce quelles veulent. Je pense que c’est
comme ça qu’elles succombent. Une fois les cordes de l’amour tirées elles s’aperçoivent que je suis un pauvre
mais c’est trop tard, elles sont amoureuses… je ris car je vois des jeunes gars qui sont avec le même type de
nanas que moi et qui payent et payent encore ! Alors qu’ils pourraient se choisir les canons de chez canons. Il
y en a qui sont avec des canons mais la encore ce n’est pas forcément les jeunes. J’exagère un peu…
Dans l’après midi, je vais à la MJC pour voir les cours de musique. C’est dans une salle, il y a 2 jeunes les
autres sont en vacance. Le prof est handicapé et se déplace en handi vélo. Il est jeune. Le responsable est
aussi un jeune. Les cours c’est à la cambodgienne. Je prends la guitare, pas de basse et les guitares sont
plutôt en mauvaise état. Je passe plus d’une heure avec eux. Le responsable connait juste « stand by me » je
lui fais la basse et ensuite lui montre quelques trucs il est super content. Puis je lui fais le coup de la « easy
guitare » il est encore plus content. Après une heure j’ai le bras explosé avec la tendinite qui est loin d’être
finie. Voilà je peux venir donner des cours ici, je serai le bienvenue. Evidement il n’y a pas de thunes à la clé…
Mal dormis, je pars pour Sihanouk un gars vient me chercher et me dépose à l’agence (5$). C’est la panique.
Le mini bus part avec une demi-heure de retard à 11h. On arrive à Sihanouk vers 13h30. Les tuks et motos
essayent de me vendre leurs services très chers. Je pars à pieds, je suis à plus de 4km d’où je veux aller. L’un
d’eux me rejoint et je le prends pour 2$ au lieu de 5. Je fais plusieurs endroit tout est complet à cause du
chinese new year. J’atterris chez un australiens, the big one. Il lui reste une CH. Pour 10$ je la prends. All
nations. A victory hill. Ici c’est plutôt roots avec la crasse qui va avec. Les trottoirs défoncés, pas de lumière la
nuit, des bars à putes, des GH, des restos bars etc. tout ça concentré. Pour aller à la plage il faut descendre et
marcher facile plus de 10mn. La semi plage est d’un côté cerné par le port de l’autre des restos pieds dans
l’eau. Une mini bande de sable et tout est salle. Plus loin à plusieurs KM les autres plages, je les avais
expérimenté il y a 10 ans et bien c’est pire sur les plages c’est comme au super marché, les gens sont
condensés sur des chaises longues. Pas moyen de trouver un coin ou se poser. Et le aussi tout a été construit
en bord de mer. Horreur. Je revois le couple de foreigner et la thaï que j’avais croisé à PP, elle est plus
décontractée. Ils me disent que il y a une ou deux plages plus tranquilles….Kan, est canadien à la retraite. Il
m’explique qu’il avait un jeune en moto qui les trimballait pour 1$ assez souvent. Au bout de 5 jours le gars
demande si Kan peut lui prêter 7$, il le fait. Il n’a plus jamais vu le gars… le gars va faire son cirque avec
d’autres et encore d’autres, belle arnaque. Le soir l’animation commence les putes s’installent et attirent les
vieux loups et s’y accrochent. Tout un panel de vieux célibataires.
Demain je change de GH. Ici dans ma chambre sous les lits, des guitares !!! Eh sous chaque lit, une dizaine de
guitares classique en tassées ???
La plage n’est pas si désagréable, le WE est finit et il n’y a pratiquement personne. Reste juste les déchets de
la veille. La différence entre Kep et ici ? Ici la mer est clair, plus chaude et surtout le fond est sablonneux tout
le temps. Victory hill avant c’était le spot ou faire la fête, maintenant, ça fait plutôt petite communauté de
vieux loups. Les vieux babs, rastas, cons, sportifs, intellos, branchés. Ils ont presque tous un look genre
cheveux longs et semblent restés jeunes dans l’âme même si le physique est plutôt en rad. Ils vivent la à
l’année. Pas mal d’allemands, des australiens des russes des français etc. Sans eux, ici ça resterai le parfait
village cambodgien avec chemins et routes défoncées, mal éclairé, quelques bouibouis etc. Les bars à putes
pour les vieux loups qui viennent le soir se perdent dans des bras attentionnés… Bon il n’y a pas que des
vieux, il y a des jeunes de tous pays qui préfèrent le côté humain au côté machinerie sur les autres plages. Et
surtout ici tous les motos taxis te vendent de la « beu » et 90% de ceux qui vivent la en consomment même
les papis. Il y a quelques bombassent russes et certaines jeunes avec des vieux russes. Trop fort, la ville la
plus populaire ça fait deux fois en deux jour qu’il y a des coupures de courant et la le soir ça dure… je ne suis
pas dans le move d’aller dans les bars à putes et encore moins payer un tuk pour aller en ville…
Mal dormis, je me lève et change de Gh sunset garden inn mama medicine. Une grosse bâtisse à quelques
200m de la route en pleine nature ou presque. La mama de 65 ans n’en est pas moins une bisness woman,
elle parle le français et prépare aussi des remèdes naturels contre les maux d’estomac. Un mix d’eau et de
poudre qui ressemble à du poivre. Une fois mouillée ça fait une pâte avec laquelle elle fait des petites
boulettes qu’elle met à sécher. Pour ce qui est de ma chambre, elle est moyenne pour 8$ mais l’avantage ici
c’est que c’est plus frais et que je n’ai pas besoin d’utiliser le fan qui m’a donné mal à la gorge. L’endroit est
plutôt convivial. A midi je rencontre Rob une anglais de Manchester, a quoi on reconnait qu’il est anglais ?
Aux nombres de bières qu’il boit et Danièle un américain big man. Ils s’installent à ma table et on discute.
Dan travail 5 mois et voyage 6 mois en Asie depuis des années. Rob lui est en Asie pour 8 mois. Sur la plage je
rencontre Ana, une cambodgienne qui est en train d’écrire sur un carton avec un morceau de charbon de
bois qu’elle cherche un boy-friend et met son numéro de tél. Ha ha ha ! Je ris mais ce n’est pas drôle on voit
jusqu’ou elles sont prêtent à aller pour de l’argent. Enfin elle n’est pas prête non plus à se vendre pour pas
cher et elle n’est pas vraiment tip top. Elle a honte quand je vois le carton et me dit que c’est juste comme ça
mais qu’elle va l’effacer. Après l’avoir taquiné, je la laisse (elle est trop gourmande). Plus tard sur le chemin
de mon retour, elle n’est plus la mais le carton est en évidence sur le sable. Fin d’après midi je passe une
heure avec mes amis Kan et Min. le soir je ne fais rien et à 20h30 je suis back to GH. Je me suis trouvé un
Bouiboui ou le soir ils font du poulet BBQ, alors tous les soirs je me régal. Vers 22h30, je lis mon livre quand
un gros bruit me surprend. Le ventilateur vient de tomber du mur, la patte qui le tenait arrachée, le
ventilateur a entrainé une partie de l’installation avec la lampe murale. Heureusement que je n’étais pas en
dessous. J’ai un grand porte manteau, je le maintiens comme ça pour la nuit.
Le matin je fais part de mon problème à mama qui ne semble pas plus perturbée que ça, une seule chose
l’intéresse les $. Un membre de la famille viendra réparer plus tard… Je vais me balader en ville. L’arnaque
des flics. Ils arrêtent systématiquement tous les étrangers en voiture ou encore en scooter (casque pas
attaché, ceinture de sécurité, éclairage en plein jour etc.) Tout est prétexte à une amende « combien tu
donnes ? ». Fin d’après midi, je rentre la porte du jardin est cadenassée, je dois faire la grille ! Je trouve un
bus pour Ko Khong à 7 $ le moins cher avec l’agence mottah cambodia travel sur ekareach street à côté UBC
bank. Le soir je bouffe avec un couple de français à la retraite…
Je vais au RDV avec Kan et Min mais finalement ils ne sont pas venus pour le pot d’adieu alors je vais boire un
jus de canne à sucre avec les cambodgiens. La que vois-je, une vache qui tire un mec en moto ! Du coup en
étant avec les cambodgiens je m’aperçois que ma place n’est pas avec les blancs. Je le savais déjà mais la ça
fait bingo, je préfère être entouré de locaux que de blancs… Ah quand les gens brulent les billets pour le
nouvel an chinois c’est pour que les esprits et autres puissent s’acheter de la nourriture ! Je rencontre un
suisse qui vit ici. Sa copine a des terres dans le nord est, lui a fait des plantations et ils ont des gens qui
travaillent pour eux surveillé par la mère. Ca roule pour eux. Il m’explique que les russes viennent ici blanchir
leur argent en achetant des terrains à prix d’or et en construisant dessus en revendant même sans profit ils
récupèrent l’argent propre. Il me dit aussi qu’ici tous les foreigners qui ont achetés des baux et travaillent
pratiquement pour zéro et qu’en général après un an ou deux ça ferme et change de proprio !!! Le soir je
reste à discuter avec les vieux français.
Arnaque au bus, je devais partir avec le bus de 8h15 mais comme il y avait aussi un gars qui lui partait avec
celui de 9h, ils ne sont pas venus me chercher et ont fait d’une pierre deux coups. D’autres se sont fait
arnaquer sur le prix du billet ou encore autrement. Les agences ici (5$ pour Koh Rong)… on part donc à 9h et
on arrive à 13h30. J’ai dû faire le forcing pour que le chauffeur me dépose en ville et pas ailleurs. Du coup
plusieurs personnes sont aussi descendues. Deux gars me suivent USA et Australie, j’ai une adresse de GH la
bohpa ko kong GH. 7$ tout confort ou presque. Ici c’est le village, moins de blancs et ça respire, le fleuve
n’est pas loin, la mer non plus. Je suis à 8km de la frontière. Il fait une grosse chaleur. Plus tard je suis pote
avec Keny l’américain. Il est charpentier et vient de travailler 3 mois sur une ile. Il est aussi prof de yoga. On
passe la soirée ensemble. Le marché central, est sous abris, il y fait une chaleur intenable et la propreté n’est
pas le mot d’ordre. Les étales sont collées les une aux autres, on y vend de tout en passant des poissons
viandes aux bijoux, des légumes aux fringues etc. Le côté fleuve s’anime le soir, les charrettes à bouffe
viennent s’y installer. Ils mettent des tables et chaises, ce qui permet de manger à la fraiche. Je rencontre 2
suisse et un italien sympa. Il est chanteur électro reggae avec dj et voyage 5 mois par an. Une des deux
suisses est de Genève, l’autre de Montreux. Bonne ambiance on se retrouve le soir… Rico, ses parents ont
travaillés avec Pavarotti et beaucoup d’autres… Naomi est esthéticienne masseuse, ses parents sont dans la
médecine parallèle... Déborah est lesbienne et a galéré pas mal. On passe une bonne soirée ensemble…
Je retrouve mes amies pour ma dernière journée au Cambodge… Le soir après un bon vrais massage, je ne
résiste pas à la tentation et ma masseuse qui est vietnamienne et s’appelle Long finie une heure plus tard
dans ma chambre. Je finis mon séjour au Cambodge avec gloire et beauté. Ha ha ha !
Le matin je rejoins mes amies suisses, on prend un tuk tuk pour 2$50 chacun (3). Il nous dépose à la
frontière. Un gars essaye de nous vendre des billets de bus pour Trat plus de la moitié du prix réel. Quand je
luis dis juste après la frontière c’est 120bth, il s’en va dégoûter. On passe la fouille des sacs qui est juste
l’ouverture des sacs et voilà c’est finit… Déborah avait cachée 3 joints dans son minou qu’elle a jeté juste
avant d’arriver, moi et Naomi on l’a faite flipper…
Février 2014 Alan Taboo
Kep. Nov. 2014
Le village des français, partout il y en a. La majeure partie des affaires se sont des français qui les
tiennent. Maintenant il y a aussi un pharmacien et un docteur français. Et ça continue à affluer. Il y a
aussi les retraités qui vivent dans des villas à 400$... La résidence ou je suis aussi des français qui
vivent ici à l’année. La promise cuitée à long terme ne va pas me convenir. Je me connais. Même si
les gens sont très sympas, ça fait un peu penser au village vacance ou tout le monde il est gentil… Je
ne suis pas ici pour me retrouver en France au Cambodge. Du reste tous les français ici sont tous
sympa, tous des frères, une vraie communauté….
Les cambodgiens ne sont pas en reste, ils sont super cool, toujours souriant et en train de rire, faut
les voir à la plage à batifoler avec femmes et enfants la plupart du temps tous habillés.
Dommage ça risque de se dégrader, les projets d’extension et de constructions vont bon train. Il y a
des chances que d’ici 10 ans ça devienne la mégapole.
Hier soir pour ma première sortie nocturne je vais à kep saloon, un bar tenue par un français
forcément. La nuit il faut être encore plus prudent que le jour. Je roule à 30km/h sans casque ici pas
de problème. Juste des dizaines de bestioles te fouettent le visage. Obligés de se déporter sur la voie
de gauche, une tente géante a été installée sur la route pour un mariage. Un peu plus loin ça sera la
même.
Le saloon. Je ne le crois pas, ambiance pochtrons. Des vieux et des jeunes français s’avoinent au
pastis. Ils sont tous déjà bien beurrés. Certains sont avec leurs femmes qui ne boivent pas. Il y a aussi
un jeune russe et un anglais. (Il y a aussi qqn russes qui vivent là). Je rencontre un gars looké façon
peintre du 19ème, d’ailleurs il parle avec les mêmes tournures de phrase de l’époque. Il est sous
perfusion au pastis. Il est donc peintre. Le gérant, un alsacien qui vit depuis plusieurs années au
Cambodge etc. Tous sympa et t’invitant chez eux (bar, resto, gh)… Je ne tiens pas plus d’une bière, je
ne me sens pas vraiment à ma place même si je participe à l’ambiance. Il y a comme un léger
décalage. Il parait que ça s’est finit à 4h du mat une fois que toutes les boissons du bar furent vident.
En fait chacun ayant un bizness, ils se font la politesse et vont chacun chez les autres. Bon ils ne sont
pas tous comme ça, ça rassure. Je rentre donc de nuit, je m’arrête au premier mariage la fête bat son
plein, un groupe sur scène avec 4 danseuses super sexy. De nouveau sur la route juste le temps de
freiner et d’éviter un chien dormant au milieu, il a à peine levé la tête quand je suis passé.
Un soir je m’incruste dans un mariage, je suis vite pris en main par des jeunes qui m’emmènent
danser. Sur cette danse, on danse en se suivant en rond et faut faire des figures avec les mains… mais
plus tard il y a aussi le madison, le twist et le disco. Tout ça emmené par un groupe ou le batteur joue
assis sur une chaise et est complètement vouté sur sa batterie électronique. Les danseuses du début
on vite enlevé leurs chaussures haut talon et maintenant se succèdent pour chanter. C’est très
conviviale tout le monde est bien habillé, les filles sont maquillés et belles. Je revoie Chentou une
nana que j’avais rencontrée l’année dernière. Elle est à peine reconnaissable maquillés, chaussures
haut talon dans sa petite jupette rose elle est adorable. C’est elle qui devrait me donner des cours de
khmer…
Sinon je rencontre encore et encore des français qui sont tous unanimes, ici si tu ne montes pas ta
propre affaire, tu ne trouveras pas de job et si par exception tu en trouves tu seras payé 100$. Par
contre y a moyen de faire du bénévolat !
Je commence à sillonner les environs, c’est très cool et vert, en dehors de la mer il y a l’autre côté, la
nature et des petits sentiers un peu partout. Des vieilles maisons coloniales à l’abandon sur les
artères secondaires qui commencent à être bitumées. Dire que tous ces lopins de terre commencent
à être vendus. Ça laisse présager du futur. Depuis que j’ai le scoot, je ne marche plus, pas bon. Je
découvre un temple caché dans la jungle bien cool. Parfois sur les petits chemins des baraquements
à l’ancienne (bambous et toit en feuilles de palm…) les unes à côtés des autres, ici vivent les pauvres
pas d’eau pas d’EDF. Quand je passe ils sont tous grand sourire et hello. Incroyable de voir ça au
détour d’une route fraîchement goudronné.
Demain premier cour de langue avec Chentou ma prof, drôle, 26 ans, seule, parlant un français
haché. Elle aussi ne se trouve pas belle…
Premier cour de langue, je ne suis pas convaincu, pour l’instant.
Après-midi on part avec Volin faire une ballade vers les salt fields. Pas évident à trouver, c’est assez
loin en scooter qui ne dépasse pas le 60km/h. Après plusieurs erreurs on traverse enfin les champs
de sel mais ce n’est pas la saison, ils sont en ce moment en train de les préparer puis viendra le
remplissage des bassins et ils ne commenceront pas la récolte avant 2 mois. On trouve aussi la plage
secrète angkoul beach. Pour ça il faut emprunter un chemin de terre rouge aggloméré de cailloux.
Les gens sont curieux et sourient ou les enfants font des signes de la main en criant hello. Petit village
de huttes. Ici qq bateaux partent en mer. La plage n’est pas entretenue. Elle est bordée de cocotiers
et autres arbres. C’est encore très naturel excepté quelques paillotes qui vendent boissons etc. C’est
une vraie plage avec une eau claire et ça grouille de poissons et crustacés. Retour en fin d’après-midi
l’air est plus frais. On va plus vite en prenant un détour.
Cour de langue bof, je ne vais pas en prendre tous les jours. Un tous les deux jours ça ira.
Kep, je me croirais dans un petit village de français avec commérages et ragots qui vont bon train.
Tous les français qui ont des affaires se dénigrent les uns les autres, c’est trop drôle. En fait non, ce
n’est pas drôle…
Aujourd’hui je rencontre au resto la gouverneur député de Kep. On me la présente comme ça du
coup je bouffe avec elle. Sympa la quarantaine, elle a appris le français pendant 9 ans. Elle ne
pratique plus, mais elle peut lire et écrire encore…
EVENEMENTS
L’autre soir la gérante m’appelle (j’étais à la plage 21h) complètement paniquée. Il y a des gens qui
crient devant le portail de la résidence. Personne ne semble entendre. Accident ? Bagarre ? Je ne
sais pas je chevauche mon scooter et me précipite à une vitesse contrôlé car je ne veux pas de nuit
rouler sur un chien ou autre. En arrivant de loin je vois un attroupement sur la route ??? J’arrive
Volin la gérante m’appelle, je me gare en catastrophe, j’accours. Elle n’a rien, ce n’est pas une
agression c’est une femme allongée dans une mare de sang, elle vient juste d’accoucher. Volin pose à
peine le bébé sur son ventre. C’est la première fois que j’assiste à ça, on est en plein milieu de la
route éclairé par des torches, les curieux sont là mais ne bougent pas le petit doigt. Je vais demander
si le bébé a déjà crié et juste à ce moment il régurgite et pousse 2,3 cris. Ouf de ce côté-là c’est déjà
un bon point. Je lui essuie le visage car il a du sang séché dessus. La mère me regarde à moitié dans
le cirage, elle voit un barang s’occupé de son bébé !(ce que je fais est risqué, il faut savoir qu’un
barang mêlé de près ou de loin à un accident ou autre est systématiquement mis à contribution
financièrement, il doit payer) l’histoire qui court « si tu écrases qqn un sauve toi sinon tu es mort ou
on va te vider ton compte en banque, si tu écrases un chien et t’arrêtes tu vas voir plusieurs
personnes se disant propriétaires du chien (abandonné) et te réclamant de la thune. » Bref je ne
contrôle pas j’agis. Deuxième étape je n’y connais rien mais je me doute bien que la il va falloir
couper le cordon. Volin a déjà eu un enfant donc elle connait le processe. Je vais chercher un seau
d’eau chaude en prévision quand je reviens une ambulance est arrivé et les infirmiers s’affairent, ils
ont coupés le cordon et pris soin de l’enfant, l’un d’eux s’occupe de la mère, elle est à demie
inanimée. Il tire sur le cordon et entraine une espèce de poche sanglante. Je propose mon sceau et
ma serviette propre, le seau d’eau on n’en veut pas mais la serviette on la prend pour écarter le
regard des curieux… Voilà, la mère est aussi emmené dans l’ambulance les gens se dispersent. Il reste
le père qui récupère les déchets. Il est comme à leur habitude tout sourire. Une fois qu’il a finie, je
clean à grand coup de flotte. Il me remercie…
Aujourd’hui, 4 jours après je pars à angkoul beach par le deuxième chemin qui est soit disant plus
court. Au début c’est plus cour puis le chemin qui sera plus tard une 3, 4 voies se réduit et je
commence à passer par les petits villages… le chemin se rétrécie encore, me voilà roulant un coup
dans les mares de boue, un coup dans le sable, un coup entre les vaches et poulets, un coup juste de
quoi mettre la roue. Un vrai Jim kana, l’aventure. Je croise des gens forcément, je passe juste devant
chez eux. Ils sont tous souriant avec des hello. J’arrive enfin. 24/12/2014.
Pour le retour le temps c’est couvert alors je préfère prendre la route normal. Au loin je vois une
forme sur la route. Les véhicules évitent la forme, je me rapproche. Horreur c’est un gars étalé en
plein milieu avec son vélo rangé devant lui. Même topo, personne ne s’arrête. Je passe en
ralentissant mais je ne peux pas ne pas m’arrêter. Une jeune femme en scoot s’arrête en même
temps que moi. Elle lui parle, le gars semble ne rien avoir mais il ne l’écoute pas. Je mets le vélo sur le
bord de la route et le regarde, il n’a rien mais ne veut pas se lever. Mais je suis un barang alors je lui
prends le bras et le force, il ne résiste pas. Je lui dis de s’allonger sur le bord de la route. La fille entre
temps est partie. Mais il reste debout, il me parle mais je ne comprends rien, je reste un peu histoire
de voir. Il prend son vélo monte dessus et repart !!! Il n’est même pas bourré. Si ça se trouve et il y a
de grandes chances, il voulait se suicider !
Je mange un met royal, la fleur de frangipanier mais pas n’importe laquelle. La petite blanche. Elle
est cuisinée par la mère de Volin qui a une amie qui cuisine pour la famille royale. Elle est frite avec
de la levure ! Accompagnée d’une sauce à la crevette très épicée.
Dans le même genre de repas je mange des tas de plats Khmer toujours cuisinés par la mère de Volin.
La vie n’est pas toujours facile. Aujourd’hui j’assiste à des funérailles. Après la naissance et le gars
qui veut se suicider, ça fait beaucoup en trois semaines.
Ça a commencé vers 15h à deux pas d’où je vis, la musique a démarré très forte. Une jeune de 23
ans, morte après une naissance avec césarienne, ils auraient coupé un bout d’intestins et mal
recousue…. Résultat deux jours après elle est morte. Elle faisait partie d’une famille de pauvre, pas
moyen de payer alors !!!
La musique est lancinante toujours sur le même schéma, des xylo et percussions, parfois la musique
s’arrête pour laisser les monks parler et prier. Ca dure jusqu’à 22h puis ça se calme. Le lendemain
horreur, ça redémarre à 5h du mat précis. Même musique, même chant, etc. à force ça devient
insupportable. Vers quinze heures ça se calme, il reste une musique de fond. Volin me dit que le soir
à minuit ils vont l’incinérer et que je peux assister… 23 h après réflexion je chevauche ma pétrolette
et pour une fois je ne me fie pas à la musique mais à la lumière. Je prends un chemin de terre
complètement défoncé et j’arrive 5 mn plus tard. Là est dressé le buché. Une estrade sur 2 niveaux.
Elle est entourée de drapure et illuminé de vert et de guirlandes lumineuses. Sur le deuxième niveau
il y a le cercueil. Je ne me sens pas à mon aise, je ne vais pas rester, juste à ce moment se lève une
femme, une voisine que je connais. Elle me fait signe de venir m’assoir. Je m’exécute. Je suis accueilli
chaleureusement. Je sors mes 3 phrases de khmer on me demande si je veux manger. On m’offre à
boire. Certains sont assis et jouent aux cartes, d’autres comme au spectacle, les uns mangent, ça
semble plutôt bon enfants. Les larmes on cessées de couler. 23h30, les croques mort s’affairent, ce
sont des jeunes habillés normalement d’ailleurs tout le monde est habillé normalement. Pas de chi
chi. Ils enlèvent les broderies du cercueil, les guirlandes à proximité, le couvercle et retire des tas de
tissus. Le cercueil est posé sur un socle en fer posé sur des parpaings. Maintenant ils apportent de
lourdes tôles en fer et entourent le cercueil avec. Ensuite ils mettent un couvercle dessus. Et glissent
un énorme cheminée sur le trou du couvercle puis ils s’appliquent à boucher les trous avec de la
terre glaise. Le chef plus âgé tire un fil de fer de chaque côté du sarcophage et fait enlevé les motos ?
Le sarcophage scellé, la mère va récupérer la photo de sa fille et elle vient vers moi me la monter.
Belle et jeune fille. On me fait comprendre qu’ici les funérailles c’est comme ça. Le chef met quelques
chiffons sous les briques et les imbibe d’essence. On me fait reculer, il est minuit c’est l’heure pour
mettre le feu. Quelques explosions c’est un mini feu d’artifice, très dangereux, les fusées partent
mais pas toutes en l’air. Je comprends les fils de fer, une fusée y est accrochée on y met le feu la
fusée glisse sur le fil de fer à grande vitesse et va heurter les chiffons qui s’embrase. De l’autre côté
pareil mais la fusée tape sur le sarcophage et rebondie près du gars qui vient de l’allumer, il ne bouge
pas !
Le chef monte sur l’estrade et colmate les trous par ou s’échappe la fumée puis à la base du
sarcophage il met des morceaux de tronc de bananier pour empêcher la fumée de sortir. Le tout
semble très aléatoire mais c’est bien rôdé, ils ont l’habitude ça se voit. Un jeune entoure les poteaux
de toile… La fumée sort par la cheminée, pas d’odeur de chair brûlé comme en Inde… les gens
commencent à partir. La voisine me dit go. Je me lève, il ne reste pratiquement plus personne, je
tourne la tête vers le fond du terrain. Il reste la mère dans sa robe rose assise sur les marches, seule
avec son chagrin à regarder sa fille brûler. Une tristesse profonde m’envahie. Le Bouddhisme
n’enlève pas la souffrance devant un proche qui meurt…
Aujourd’hui ça recommence à 5h du mat musique à fond et prières. Ce n’est pas finit le sarcophage à
fait son effet de serre mais il reste quelques parties non brûlées, elles sont récupérées et plus tard
elles seront mise après une cérémonie à la pagoda.
La phrase de la fille de la mère « Chut faut pas réveiller maman, elle dort »…
7 jours plus tard ils remettent ça, musique à fond pendant 24h, c’est la cérémonie du 7ème jour,
après il y aura celle des trois mois et de l’année…
Hier février 2015, je suis invité à la cérémonie de la troisième année d’un mort. Le gars est mort il y a
trois ans en glissant sur le carrelage de la salle de bain. Ca démarre à 6 du mat, musique à fond toute
la journée. Le soir je suis invité à participer. La famille a invité environ 300 personnes. A partir de 18 h
c’est un défilé constant de gens qui viennent bouffer et puis s’en vont sans oublier de faire un petit
cadeau financier. On arrive avec un couple franco cambodgien que je connais. Wouah, la musique est
insupportable de ce côté, ça crache des aigus et des basses saturés… on s’installe à table et on nous
sert une espèce de soupe avec du soja, brisure de riz, viande de bœuf, poulet, sang de cochon… c’est
gluant mais ne pas se fier à l’apparence, c’est très bon. On mange en compagnie d’autres personnes
la musique est tellement forte que ça enlève toute possibilité de parler. Après cette victuaille on va
donner notre petite obole, en moyenne 2$50 par personne… et nous voilà repartis. Plus tard place à
la dance, je reviens avec Sophie la femme de mon voisin. Là, je repère pas loin un petit autel ou il y a
deux photos et des restes d’encens avec des cadeaux, la tente est tapissé de la vie du Bouddha. Très
coloré. De temps en temps il y a un vieux papi qui entonne je ne sais quoi, genre de prière. Personne
ne dance vraiment, il y a une table au milieu qui sert de repère pour danser autour. Sophea se lance,
je me mets derrière elle et j’essaie de mouliner des bras aussi harmonieusement qu’elle. Pas du tout
gagner d’autant qu’elle dance vraiment bien. Dès fois se joigne à nous d’autres personnes puis quand
la musique traditionnelle laisse la place au moderne les jeunes se joignent à nous. Tout ça se situe sur
une terre poussiéreuse juste devant la maison de briques et de broc. Encore une fois je suis le seul
barang vu que Sophie est khmer et que son mari est déjà couché. Ca dur jusque vers 22h puis ça
s’arrête pour recommencer à l’aube et finit vers 11h. La cérémonie des trois ans n’est en générale
faite que par les gens riche. Ça coute de faire installer une tente avec mobilier, une sono et des gens
pour faire la bouffe. En tous les cas je me suis bien régalé à tous les niveaux.