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WORKSHOP NATIONAL ATOUT FRANCE EN INDE
NEW-DELHI, MUMBAI
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LUNDI 2 SEPTEMBRE – VENDREDI 6 SEPTEMBRE
Sources : Atout France en Inde, Presse économique et financière, Office du Tourisme et des Congrès de Paris
L’INDE, 10EME ECONOMIE MONDIALE - 1,2 MILLIARD D’HABITANTS
Depuis le mois de février, la reprise de l’économie américaine aidant, la Réserve fédérale américaine (la
banque centrale du pays) angoisse les marchés obligataires des pays émergents. En effet, elle menace de
prendre une décision capitale sur la limitation de sa politique de soutien à l’économie mondiale (85 milliards
de dollars par mois) grâce à des rachats d’actifs massifs. Les pays émergents présentant de forts déficits
extérieurs et donc de grands besoins de financement, sont les plus visés. Cette situation d’attente a pour
conséquences :
-les investisseurs ont retiré, depuis début mai, leurs capitaux des pays qu’ils estiment les plus à risque, les pays
émergents donc, dont l’INDE fait partie pour les dérouter vers le marché américain offrant de meilleurs taux
de rendement et qui, à moyen terme, devraient remonter.
-les rendements des emprunts d’Etat se sont tendus.
 Les devises ont chuté et pour ce qui concerne l‘Inde, entre la dernière semaine de mai et le 18 juillet,
près de 12 milliards de dollars sont sortis du pays !
L’INDE faisant partie des pays BRICS, elle a bénéficié d’une croissance de l’ordre de +8% depuis le début du
siècle. En 2010, la croissance économique a commencé à ralentir et depuis le taux de croissance est en baisse :
+7,3% en 2011, +6% en 2012, +5,7% en 2013 (estimation/le taux le plus bas depuis 10 ans). Les perspectives
pour 2014 et les prochaines années sont, cependant, évaluées à +6% annuellement, selon l’agence Moody’s.
A noter
L’économie indienne est encore jeune, elle ne s’est ouverte qu’en 1991 et les échanges internationaux n’ont
vraiment commencé qu’au début des années 2000.


L’Inde est un partenaire stratégique de la France : partenariat exceptionnel grâce à son
dynamisme, par le degré de confiance qui l’anime et par son caractère équilibré. Il couvre de
nombreux domaines : l’énergie, la défense, la sécurité, l’espace. Il se veut renforcé par des
échanges économiques, technologiques et humains plus développés.
L’Inde pourrait se placer en 5ème position des économies mondiales en 2015, en 3ème en 2030
derrière la Chine et les Etats-Unis (Cabinet Price Waterhouse Cooper) et en 1ère dès 2050, devant
la Chine et les Etats-Unis (CCIFI). A l’horizon 2021, le pays devrait être le pays le plus peuplé du
monde avec une population active jeune, soit près d’un 6ème de la population mondiale.
Année après année, le géant asiatique a poursuivi sa lancée mais se retrouve
brusquement déstabilisé par plusieurs facteurs :
-La baisse phénoménale de la roupie/-20% de sa valeur : en 2011/1 euro=INR65, au 27.08.2013/1 euro=INR 88 !
-La saison préélectorale (période d’incertitudes et d’attente) puisque des élections générales auront lieu en
mai 2014.
Rappel : L’Inde est une démocratie parlementaire, le parti du Congrès est au pouvoir depuis 9 ans, le premier
Ministre, Manmohan SINGH a été élu en 2004 puis reconduit en 2009.
-Le taux d’inflation toujours fort, entre 8 et 10% ;
-Les résultats peu probants de certaines réformes ;
-La mise sous perspective négative de la note du pays par Standard & Poor’s et Fitch, en raison du dérapage
des finances publiques.
Des défis à relever…
-la nécessité de mesures économiques afin de garder le cap et garantir du travail aux 10 à 12 millions de jeunes
qui entrent sur le marché du travail tous les ans ;
-la baisse des investissements étrangers ;
-la chute record de la roupie ;
-une balance commerciale déficitaire (l’Inde importe beaucoup de matières premières) ;
-une solution à apporter à la pauvreté concernant 70% de la population ;
-l’immobilisme du gouvernement ;
-la modernisation de son administration et de la société ;
-les compétences et l’éducation nécessaires à la population ;
-la corruption, partie intégrante du tissu économique ;
-l’insuffisance chronique des infrastructures ;
-le taux d’inflation trop élevé.
Direction Marketing Loisirs/Pôle Promotion/Patricia BARTHELEMY
Workshop national Atout France en INDE/2-6 septembre 2013
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Cependant, l’INDE reste un des pays moteurs de la croissance mondiale
Son taux de croissance économique reste fort comparé à celui des autres puissances mondiales excepté la
Chine, les réformes libérales de ces vingt dernières années ont ouvert le pays sur l’extérieur, les
investissements étrangers ont augmenté, même s’ils restent modestes, le pays est en pointe dans la
pharmacie, l’automobile et les services, la classe moyenne estimée à 300 millions de personnes avide de
consommer, s’accroît rapidement, des mesures en faveur d’une augmentation du pouvoir d’achat boostent la
consommation (les salariés ont vu encore en 2013 leur salaire augmenter entre 8 et 15 % et il en sera ainsi au
moins jusqu’en 2015), une population qui augmente de 18 millions de personnes par an, la confiance des
grandes entreprises est toujours de mise/près de 45 millions d’entrepreneurs, ses élites intellectuelles sont
extrêmement bien formées, ses efforts sur le plan social montrent une régularité (éducation, santé,
développement urbain et rural)...
Deux atouts supplémentaires :
o La richesse de sa diaspora : près de 40 millions de personnes d’origine indienne sont disséminées un
peu partout dans le monde (plus de 7 millions en Europe dont 65 000 en France métropolitaine,
250 000 à la Réunion et 145 000 en Guadeloupe et Martinique). Cette diaspora est un appui
inestimable au pays de par les réseaux qu’elle crée à l’étranger, les carnets d’adresses qu’elle
constitue, le vecteur qu’elle représente dans la diffusion des idées et dans la familiarisation des us et
coutumes auprès de responsables d’entreprises étrangères. Mais, au-delà de la sphère économique, les
immigrés sont à même d’amener des réformes politiques dans leur pays comme le Premier ministre
Manmohan Singh, formé à Oxford et à Cambridge, qui a libéralisé l’Inde il y a une vingtaine d’années.
o
La jeunesse de sa population : 47,5% d’habitants ont moins de 24 ans et 70% moins de 35 ans. En 2030,
l’âge moyen indien devrait se situer autour de 29 ans (37 ans en Chine et aux Etats-Unis, 45 ans en
Europe de l’Ouest et au Japon).
Sur le plan du tourisme
Un plus grand nombre de personnes disposent d’un certain pouvoir d’achat : 48 milliardaires (Forbes 2013) et
200 000 millionnaires (le double en 2020), 2 millions de ménage au revenu supérieur de 100 000 USD, une
classe moyenne qui s’élargit et qui pourrait atteindre 40% de la population en 2025, soit 600 millions de
personnes. Cette situation combinée au fait que les Indiens aiment beaucoup voyager, il est évident que PARIS
(85% du marché français) accueillera de plus en plus d’Indiens et la perspective annoncée est de 800 000
visiteurs dans la capitale en 2020…ou avant !
 Il faut donc se préparer, en s’intéressant d’ores et déjà au marché et s’y tenir, comprendre la
culture indienne et mettre tout en place pour garantir un accueil et un niveau de services adaptés
aux attentes des clientèles.
En 2013, 17 millions d’Indiens auront voyagé à l’étranger et selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, ils
seront 50 millions en 2020 (la progression est si rapide qu’un grand forum national s’est tenu, en 2012, avec
les opérateurs concernés par le tourisme out-bound). Les voyages s’organisent à l’intérieur du pays (1 milliard
de voyages domestiques par an !), vers des destinations asiatiques toutes proches et plus souvent
qu’auparavant vers l’Europe/20% du marché (Royaume-Uni, France, Italie, Allemagne et Suisse) afin de
découvrir de nouvelles habitudes de vie. La France a accueilli 330 000 visiteurs Indiens en 2012/+2,6% par
rapport à 2011 (un peu moins que prévu). Les visiteurs se composent à 80% de groupes et à 20% d’individuels.

Dans ce contexte
Pour la onzième année consécutive (l’Inde est inscrit dans le plan d’actions depuis 2003), l’Office du Tourisme
et des Congrès de Paris s’est déplacé en Inde pour participer à l’opération de promotion nationale organisée
par Atout France à New Delhi/12,6 millions d’habitants et à Mumbai/13,8 millions d’habitants. Une
délégation de 5 professionnels parisiens y était présente : Bateaux-Mouches, Disneyland, Accor, Frasers
Suites et l’hôtel du Collectionneur.
A noter/Rappel :
-Après avoir été aux côtés d’Atout France sur l’opération nationale entre 2003 et 2006 (années de lancement
de la Destination France sur le marché touristique), l’Office a réalisé ses Missions exclusives Comité Paris
annuelles entre 2007 et 2012. En 2013, l’Office a fait le choix de revenir sur le Workshop France (baisse du
nombre de partenaires inscrit sur la Mission Comité Paris, incertitude des évolutions touristiques vers la
France, familiarisation de la Destination Paris par les acteurs majeurs du marché et leur intérêt indéniable
pour celle-ci, identification des principaux opérateurs et connaissance de leurs attentes, peu de contacts sur
Paris, bon niveau d’activité des entreprises parisiennes).
-L’Office ne se déplace que dans les villes où les taux de sorties du territoire sont importants : Mumbai/33%,
Delhi/26%, Atout France visitant les villes secondaires et, notamment, Bangalore/17% et Calcutta/15%.
Direction Marketing Loisirs/Pôle Promotion/Patricia BARTHELEMY
Workshop national Atout France en INDE/2-6 septembre 2013
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
Les différentes manifestations
-New Delhi :
Une actualisation des données/marché. Moment d’échanges avec les partenaires soucieux d’avoir toutes les
données actuelles et précises concernant le marché avant de commencer à rencontrer les opérateurs.
-New Delhi et Mumbai :
Deux workshops en deux temps : le matin sur rendez-vous avec 55 Directeurs à Delhi et 60 à Mumbai et,
l’après-midi, un workshop libre avec 92 opérateurs à Mumbai (pas de workshop l’après-midi à Delhi) ;
Une série de rencontres personnalisées pour l’Office : à New Delhi : rendez-vous chez Aberkrombie & Kent,
déjeuner de presse avec les rédacteurs de chef de Durga Das Publications, Gill India Communications, Media
India et un journaliste indépendant ; à Mumbai : rendez-vous au Consulat de France, chez UBI France, avec
Veena World, chez Cox & Kings et Jet Airways, déjeuner de presse avec 3 rédacteurs en chef de la presse
professionnelle : Express Travel World, Travel Trends Daily, Travel Biz Monitor.
Deux soirées permettant de rencontrer les opérateurs majeurs (TO, agences et journalistes) dans un contexte
convivial (55 invités à Delhi et 150 à Mumbai/en plus des opérateurs touristiques connus, des participants dans
le domaine du vin et de Bollywood étaient présents.

Moments professionnels essentiels.
A noter
Atout France a souhaité vouloir rendre hommage aux 100 ans de Bollywood par un exposé et une visite sur le
site des studios de cinéma.
Bollywood : 1 200 nouveaux films par an en hindi afin de rallier une population d’1,2 milliard de personnes (des
jeunes en large majorité), 3,3 milliards d’entrées, un chiffre d’affaires de 11 milliards d’euros, une industrie
qui s’exporte en Afrique, en Russie et dans certains pays d’Asie, un engouement dans les pays à forte diaspora
indienne (Canada, Etats-Unis, Royaume-Uni), plus de 500 chaînes de télévision, 600 millions de
téléspectateurs. Cinéma et cricket sont définitivement les deux passions des Indiens et les « liant d’une
nation ».

Les interlocuteurs rencontrés par l’Office
-Les habituels qui connaissent en général bien Paris et ses produits touristiques pour leurs clientèles ciblées.
Les produits touristiques inédits -ciblés marché indien- sont donc leur unique intérêt ;
-Les nouveaux qui programment déjà Paris mais auprès desquels des précisions sur la destination sont à
apporter (informations pratiques, les nouveautés) avec une attention toute particulière sur la qualité du
relationnel afin de rassurer et de mettre en confiance (clé de la réussite).
A Noter
En Inde
1/Suite à la vente en 2012 de Thomas Cook Inde au fond d’investissement canadien Fairbridge Capital, Thomas
Cook à Londres n’a plus son rôle de land-operating. Tout s’organise donc à partir de Mumbai ;
2/Eclatement de Kesari-Strawberry et création de Veena World Tours ;
3/De nouvelles équipes se mettent en place chez Kuoni ;
4/Fermeture du département MICE de Make My Trip ;
5/Représentation de KTS sur le point de se terminer ;
6/Trop peu de réceptifs français présents.
A Paris, en Europe
1/Plusieurs réceptifs se positionnent sur le marché à Paris mais ce sont de petites structures ;
2/Les agences basées à Paris sont plus des spécialistes de la destination Paris que de villes européennes ;
3/Londres est la base en Europe du marché indien avec plusieurs opérateurs de grande taille et des bureaux
relais d’entités sur le territoire indien.

Avantage sur ce marché : les entretiens se font en anglais (350 millions d’anglophones en Inde).

Constats suite aux entretiens et pistes de travail
Familiarisation de la destination PARIS : en onze ans, les opérateurs indiens se sont familiarisés avec les
atouts de Paris et ont bien compris tout l’enjeu des programmations mentionnant la capitale dans leurs
brochures. Ils ont pris confiance et ont appris à connaître les professionnels parisiens s’investissant sur le
marché. Ils ont noté que les Parisiens parlaient l’anglais, qu’il y avait de nombreux restaurants indiens dans la
capitale et qu’il n’était pas difficile de trouver des plats végétariens. Ils ont relevé que la ville était « Free
and Easy » : des sujets travaillés au fil des années avec le soutien d’Atout France en Inde, des professionnels
parisiens et de notre réseau de contacts indiens à Paris.
Direction Marketing Loisirs/Pôle Promotion/Patricia BARTHELEMY
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
Objectif : poursuivre tous ensemble nos efforts : des produits adaptés à l’évolution du marché,
une attention toujours plus grande à l’accueil et aux prestations de service, le développement de
notre « Club des restaurants indiens à Paris » ; la promotion du guide « A Vegetarian in Paris »
réalisé par Rashmi Uday Singh à l’initiative de l’Office du Tourisme avec la collaboration d’Atout
France, rassemblant environ 200 restaurants proposant des plats végétariens dans la ville, le
développement de nos relations avec nos principaux interlocuteurs (Inde, Europe et Paris) associé
à un travail éducatif auprès d’agences de voyages dont leurs clientèles individuelles sont en forte
augmentation...
Programmations : Paris reste la destination préférée. Parmi les thématiques, on retrouve, le tourisme urbain,
la vie nocturne, le romantisme. L’étude des catalogues de voyage organisés permet de constater que 100 sur
115 produits packages incluent des nuitées à Paris (entre 2 et 5) dont 61 proposant exclusivement Paris.
Thomas Cook programme le plus avec 27 produits packages puis viennent Saltours/25, Kuoni-SOTC/17, Cox &
Kings/14, Mercury Travels/7, Abercrombie & Kent/6, JTB/3, TBI/1.
A Paris, les incontournables sont : la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, les Champs-Elysées, le Louvre, la Tour
Montparnasse et un moment shopping, une soirée cabaret et une croisière sur la Seine.
Disneyland/20 000 visiteurs indiens par an, est souvent associé à Paris et, aussi, dans une moindre mesure, le
château de Versailles, le Parc Astérix, Giverny de plus en plus et les châteaux de la vallée de la Loire.
Le nombre de pays visités pour un tour d’Europe est à la baisse. L’Espagne (Madrid, Barcelone) est de plus en
plus visible. Apparaissent les pays de l’Est et toujours les USA, le Canada et le Royaume-Uni/pays anglophones
puis, en nouveauté, cette année : l’Amérique du Sud, l’Afrique du Sud, l’Australie et la Nouvelle Zélande. En
Asie, la Thaïlande semble se distinguer des autres pays de la région.
*Des séjours mono-destinations/10 jours en France et des voyages plus sophistiqués, haut de gamme sont
maintenant proposés.

Objectif : augmenter le nombre de nuitées en proposant, selon les cas, une hôtellerie moins
chère, de nouveaux produits, des visites plus rapides.
A noter
Le segment MICE est concerné par 1,5 millions de voyageurs à l’étranger. Ce chiffre a tendance à progresser
car les sociétés veulent organiser des voyages pour leur personnel qualifié et convoité afin de le garder (il
s’agit du 3ème poste dans le budget de certaines entreprises). Les destinations sont plutôt proches de l’Inde. En
l’Europe, l’Allemagne est le pays le plus concerné.
Nouvelles offres parisiennes : Autant le marché indien s’est caractérisé pendant de nombreuses années par
des programmes touristiques classiques, autant depuis deux ou trois ans, apparaît une demande de nouveaux
produits et, cette année, c’est bien la notion « d’expériences parisiennes » qui a été relevée. Il s’agit de
répondre aux attentes des nouvelles clientèles aspirant à séjourner plus longtemps dans la capitale et à y vivre
des expériences : location de voiture sans chauffeur, visite d’un quartier à bicyclette, sur un thème choisi,
avec un guide parlant anglais, découverte de la ville en Segway ou en 2 CV, participation à une dégustation de
vins (à noter/plusieurs créations de Club de vins/Delhi, Mumbai, Bangalore, Chennai et Hyderabad),
découverte d’un centre de bien-être/spa, présence à un défilé de mode…

Objectif : répondre aux nouvelles attentes avec des produits ciblés et inciter, ainsi, les clientèles
à venir et surtout revenir à Paris.
Période hivernale : Depuis deux ans, des programmes sont proposés sur Paris entre novembre et février, -ce
qui ne correspond pas du tout à la saison touristique indienne (avril-août)- et, c’est une bonne nouvelle, ils
commencent à être plus souvent retenus. La période comporte quelques avantages : les tarifs moins chers, une
plus grande flexibilité sur l’hébergement, le temps froid et neigeux pour l’effet romantique : des points
importants pour pallier la période creuse dans la capitale.

Objectif : valoriser Paris en janvier/soldes et en février/thème du romantisme.
Evolution des clientèles : Les groupes sur des packages-tours sont toujours aussi nombreux, les
« Honeymooners » ont les moyens de passer leur lune de miel à l’étranger/65 000 par an, les familles (3/12
personnes) demandent toujours une attention toute particulière (accueil aéroport, hébergement, services..),
les couples sans enfants (les Dinks/Double Income, no kids), clientèle sophistiquée et haut de gamme, les
clients sur des voyages Incentive sont amenés à augmenter mais le développement de ce segment fait face à
des obstacles : visas, aérien, capacité hôtelière, image de la destination chère, la clientèle Corporate se
déplace régulièrement notamment au moment des salons professionnels (400 personnes pour « Maison et
Objet » , 800 pour le Sial) et prolonge son séjour en loisirs, la clientèle haut de gamme se décide au dernier
moment mais sait où aller, une clientèle jeune à fort pouvoir d’achat qui comprend l’importance des marques
(reconnaissance sociale), les étudiants très nombreux sur Londres (3 000 en France) qui font, parfois, un court
séjour à Paris (à noter ici, que Paris est la ville la plus désirée par les étudiants étrangers).
A cette liste s’ajoutent, et c’est tout récent, les petits groupes de femmes ou de retraités aisés (2 ou 3
couples) pour un séjour selon un programme plus pour individuels que groupes.
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A noter, en nouveauté et avec de belles perspectives :
-La France, notamment Paris et la Côte d’Azur sont des destinations de plus en plus sélectionnées pour les
mariages indiens/environ 400 personnes qui se déroulent habituellement entre octobre et février (10 millions
de mariages ont lieu chaque année en Inde, le budget pour l’Europe est de 900 000 à 1 million d’euros) ;
-Les écoles, les universités commencent à organiser des séjours à l’étranger pour leurs étudiants (les parents
investissent dans l’éducation de leurs enfants). D’ailleurs, une procédure assouplie pour les visas étudiants est
mise en place par la France.

Objectif : suivre les évolutions de ces deux nouveaux segments de clientèles et adapter l’offre en
conséquence.
Développement du nombre d’internautes
Après la Chine (485 millions) et les Etats-Unis (245 millions), l’Inde recense le plus d’internautes au monde :
112 millions selon l’Association des entreprises indiennes de l’Internet. Le pays devrait dépasser les Etats-Unis
dans moins de deux ans. L’objectif est d’atteindre 600 millions d’utilisateurs dans 5 ans.
Hébergement
Les groupes résident majoritairement en périphérie de la ville, les individuels (intégrant les familles)
séjournent dans la ville, en 4* ou 5*, voire palaces. Les demandes en résidences hôtelières progressent
fortement.

Objectif : promouvoir les chaînes hôtelières, les petits hôtels de caractère, les résidences
hôtelières.
Durée de séjour
Elle a bien progressé. De 2 nuits au tout début de nos actions (c’était un rituel), elle est passée, en moyenne, à
3 nuits pour les packages tours et de 3, elle est passée à 5 pour les individuels.

Objectif : promouvoir l’attractivité de la ville.
Shopping
Une activité non négligée pendant le séjour. En Europe les dépenses peuvent être limitées en raison du coût du
voyage. Le Royaume-Uni est la première destination shopping en Europe en termes de chiffre d’affaires. La
France est de plus en plus associée à la notion de shopping avec notamment ses grands magasins (choix pour
61% de la clientèle sinon les Duty-free pour 37%). L’achat des produits de luxe en est à son balbutiement mais
cela pourrait changer, notamment avec les jeunes.
A noter
-Les Indiens procèdent très peu à la détaxe : faute de connaissance des avantages, volonté de rester
discrets/paiement en espèces, réticence à passer en douane, attendre et ouvrir les bagages.
-L’importance des marques : les Indiens sont attirés par les marques. Les familles aisées constituent le noyau
dur de la consommation du luxe en Inde. On parle de 30 millions d’acheteurs potentiels. Et d’ailleurs, parmi les
nouvelles frontières du luxe, l’Inde constitue sans aucun doute la prochaine cible des grandes marques. A titre
d’exemple, Hermès, a ouvert, en octobre 2011, son premier grand magasin très réussi sur rue –et non pas dans
un hôtel ou dans un complexe prestigieux- et Christian Louboutin vient tout juste d’ouvrir un point de vente à
proximité de chez Hermès.
Autres points relevés/Rappel
Paris,
-ne jamais cesser de mentionner que l’anglais est parlé à Paris (n’oublions pas que les deux premières
clientèles accueillies sont les américains et les britanniques) ;
-évoquer les efforts réalisés sur le plan de la sécurité, par la ville avec la participation de l’Office et par l’Etat.
Inde,
-la forte baisse de la roupie incite les opérateurs indiens à ajuster leurs programmes car l’essentiel est que les
indiens puissent quand même partir et faire leur voyage (raccourcissement des séjours) ;
-la très bonne image de Paris dans le pays. Encore récemment, notre ville a reçu le prix de la Destination la
plus romantique par le magazine « Lonely Planet » au détriment de la Suisse.
Demandes particulières
-la liste des sociétés d’autocars ;
-les chaînes hôtelières en périphérie de Paris ;
-les nouveaux hôtels 5 étoiles ;
-les restaurants indiens ;
-notre dossier de presse ciblé Famille ;
-les différentes compagnies sur la Seine pour une croisière ;
-des informations sur « Airship » ;
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-les hôtels avec vue sur la Tour Eiffel ;
-une suggestion de choses à faire en dilettante ;
-les lieux d’art contemporain ;
-les différents excursionnistes.

Situation aérienne
Elle n’est pas facile en raison de deux facteurs : l’augmentation des coûts du carburant (près de +15%) et le
tarif prohibitif des taxes aéroportuaires.
A noter
-La capacité aérienne Inde-Europe en 2012 a été de 302 vols/80 000 sièges.
-Le trafic aérien sur l’Europe en 2012 : 2 150 000 personnes.
-En Europe, Paris est la troisième porte d’entrée après Francfort (Lufthansa/46 vols par semaine) et Londres
(British Airways/44 vols par semaine). 85% du trafic aérien vers la France sont sur Paris, 5% sur Nice et 3% sur
Lyon.

Air France est en Inde depuis plus de 60 ans. La compagnie effectue 20 vols par semaine à partir de
Delhi, Mumbai et Bangalore avec comme destination finale, les Etats-Unis, pour la moitié de sa
clientèle.
A noter
-Un accord de coopération a été conclu, cette année, avec la compagnie indienne Jet Airways, ce qui permet à
Air France d’offrir un choix plus grand de destinations dans le pays.
-KLM propose 7 vols sur Amsterdam.

Air India a mis en service, en 2012, des avions neufs (Boeing 777) sur ses 7 vols par semaine vers Paris
(35 sur l’Europe). Delhi est le « hub » d’Air India avec de très nombreux vols navettes reliant Mumbai
à Delhi. En Europe, le « hub » se situe à Francfort. La situation financière de la compagnie n’est pas
bonne. Elle est toujours soutenue par le gouvernement indien avec des afflux de capitaux réguliers
(encore tout récemment) et la mise en place d’une politique de réduction des coûts. Par ailleurs, elle
est pointée du doigt sur son inefficacité et son manque de clairvoyance dans les stratégies
opérationnelles.

Kingfisher n’existe plus.
Jet Airways est avant tout une compagnie intérieure avec environ 30% de parts de marché. Elle se
développe en Europe/49 vols par semaine. Son « hub » est à Bruxelles. En pour-parler depuis mai
2011, une ligne vers Paris, peut-être en 2014 …?
Nouveau !
La compagnie Etihad Airways aura acquis, officiellement le 20 septembre prochain, 24% de parts de marché de
Jet Airways et doublera son nombre de sièges entre 23 villes indiennes et Abou Dhabi (près de 40 000 sièges en
plus par semaine).


Les compagnies du Golfe poursuivent leur offensive/185 vols par semaine pour Emirates, 95 pour
Qatar Airways, 52 pour Etihad, 98 pour Oman Air ! Emirates est même surnommée « la compagnie
Nationale Indienne » ! Les tarifs vers l’Europe sont bien évidemment moins chers que sur les vols
directs.

Turkish Airlines : une compagnie qui se positionne de plus sur le marché indien.

Visas
Une très bonne nouvelle !
En 2006, Mumbai, a été sélectionnée comme ville test pour la mise en place de la biométrie par la France, les
autres pays Schengen devant suivre très vite après. Ce ne fut pas le cas. C’est donc ainsi que pendant 7 ans,
notre pays a été largement pénalisé avec cette mesure chiffrée à une perte de 1 milliard 5 d’euros.
Le 1er juillet dernier, Atout France en Inde, après bien des notes auprès des instances françaises concernées, a
vu, enfin, tous ses efforts récompensés par la suspension de la biométrie par la France ! Cette mesure
temporaire concerne tous les demandeurs de visa et toutes les catégories de visas. C’est donc une très bonne
nouvelle car le principe de la biométrie est maintenue mais devrait intervenir l’année prochaine et pour tous
les pays Schengen, en même temps.
La suspension va donc permettre une remise de visas plus simple (coût moins cher et formalités simplifiées)
aux voyageurs de Mumbai et des états indépendants de sa juridiction dont le Gujarat.

Il faut s’attendre à plus de visiteurs indiens à la fois sur le segment loisirs et affaires, des groupes
Incentive de plus grande taille et une durée de séjour d’une nuit en plus, la France pouvant être
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maintenant plus facilement sélectionnée comme pays d’accueil. Une perspective de +16% des flux
est, d’ores et déjà, envisagée.
Mais, les documents demandés restent trop nombreux et les dates de rendez-vous ne bénéficient d’aucune
flexibilité. Le taux de refus se situe entre 8 et 14% par an.
L’Inde compte 5 consulats français : Delhi, Mumbai, Calcutta, Pondichéry et Bangalore.
Les relations entre les acteurs touristiques majeurs et les Consuls français sont plutôt bonnes grâce aux
réunions annuelles organisées par Atout France en Inde.
A noter
Il faut savoir que la France remet par an entre 40 000 et 60 000 visas (moins qu’en 2002, la biométrie n’a rien
arranger), la Grande-Bretagne plus de 500 000, les Etats-Unis, plus de 700 000, la Suisse de l’ordre de 100 000
et la Belgique 80 000.

Nous avons donc une marge de manœuvre importante en faveur d’une augmentation des flux en
France. Tout l’enjeu sera, lors de la reprise de biométrie en 2014 : elle devra, impérativement,
concerner les 22 postes actuels de la société privée chargée de traiter les dossiers demandes de
visa sur le territoire indien (comme, probablement, pour les autres pays européens) et non pas
seulement les 5 consulats français.

Réseaux de distribution
L’Inde se caractérise par quelques gros tour-opérateurs et une majorité de petites entités. Le marché est
structuré, ce n’est pas difficile à identifier les principaux interlocuteurs, le plus important est de les
rencontrer régulièrement et d’acquérir leur confiance.
1/Les TO : Cox & Kings, Thomas Cook, Kuoni SOTC, Mercury Travels, Kesari, TUI (tous à Mumbai sauf TUI à
Delhi);
2/Les agences au nombre de 3 000 reconnues par IATA;
3/Un vaste réseau de petites agences indépendantes, souvent familiales.
4/Les agences on-line : Makemytrip.com (le plus important), Yatra, Cleartrip, Yatra, Travelocity, Ezeego1. Le
nombre de visiteurs est en progression/+32% en 2013. Les réservations sont en forte évolution à tel point que
Makemytrip.com a dû ouvrir des agences physiques pour répondre aux besoins de la clientèle.
A noter
La plupart des achats en ligne se fait par des agences pour le compte de leurs clients.
5/Concernant le MICE : des départements affaires existent chez les TO (cf. ci-dessus) ou des entités sont très
spécifiques à ce segment : In Orbit, Orbiz, Journey and Destination, HRG Sita, Naveen Tours & Travels, Carlson
WL, Sanver Travel, Internation Travel House, Destination Direkt.
6/Taux de commission : 15% en général pour les TO et les grandes agences, 10% pour les agences détaillantes,
15 à 18% chez les grossistes, 5 à 20% dans les sites de vente en ligne.
7/Brochures : Eté/avril-septembre, Hiver/octobre-mars. Périodes principales de réservations/ventes : de mars
à mi-juillet et d’octobre à janvier.
Conclusion/les perspectives du marché
La France est le premier pays que les Indiens veulent visiter en Europe, Paris, la première ville : Ville
lumière, du luxe, de la modernité, du dépaysement, du romantisme…. Un engouement exprimé par des
Indiens en Inde mais aussi à Londres ou dans d’autres villes (diaspora) et même à Paris par ceux qui y vivent.
Le marché indien est un enjeu majeur pour la capitale : la progression des flux est régulière. Au 7ème rang,
actuellement des arrivées sur Paris, l’Inde pourrait bien se placer au 4ème rang en 2020 après les Américains,
les Anglais et les Chinois.
En plus de ce qui a été évoqué précédemment, il ne faut pas oublier que l’Inde a dans son calendrier de
nombreux jours fériés et de congés et que plusieurs bassins émetteurs existent dans le pays (6 villes
secondaires font d’ores et déjà l’objet de toutes les attentions d’Atout France en Inde avec visites et
séminaires de formation).
La seule interrogation, actuellement, est sur la roupie dont la dépréciation pourrait entraîner soit une baisse
des flux vers l’Europe (entre 15 et 20%) soit un réajustement des dépenses (par la baisse du nombre de nuitées
ou par le choix d’un hôtel de catégorie inférieure). Ceci ne devrait pas concerner les clientèles aisées. Les
opérateurs indiens se trouvent donc devant la nécessité de réinventer la programmation des destinations pour
présenter à leurs clients un bon rapport qualité-prix.
Direction Marketing Loisirs/Pôle Promotion/Patricia BARTHELEMY
Workshop national Atout France en INDE/2-6 septembre 2013
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Dans les perspectives, il est bon de noter, ici, que l’Inde est destinée à devenir le 3ème plus grand marché de
l’aviation civile à horizon 2020, selon IATA avec 336 millions passagers domestiques et 85 millions de
voyageurs internationaux (actuellement, respectivement, 121 millions et 41 millions). Afin de faire face à cette
progression, le gouvernement indien envisage un plan d’investissements pour ses aéroports sur 12 ans.
Dans tous nos efforts de promotion, n’oublions pas que l’Inde est un fabuleux réservoir de clientèles.
Remerciements
Dans le cadre de ce déplacement où environ 400 acteurs du tourisme indien ont été présents aux
évènements, nous remercions tout spécialement l’équipe d’Atout France en Inde.
L’Office du Tourisme poursuit ses efforts en faveur du marché indien en 2013
Les points forts du plan d’actions :
En Inde
-Une collaboration constante tout au long de l’année avec l’équipe d’Atout France en Inde ;
-Notre déplacement annuel à New-Delhi et Mumbai favorisant le développement de nos relations avec les
acteurs indiens essentiels (Loisirs et Affaires) ;
-Une réponse, par retour, à toutes les questions des opérateurs (en vue de programmations) ;
A Paris
-Des séances de sensibilisation sur le plan commercial et accueil destinées aux partenaires du Comité et plus
largement aux adhérents de l’Office du Tourisme ;
-Une sensibilisation tout à fait spécifique sur le sujet de l’alimentaire auprès de nos principaux restaurateurs ;
-Le développement de notre « Club des restaurants indiens à Paris » ;
-Selon les opportunités, des accueils de Presse et des éductours avec une mise en valeur de nos partenaires
impliqués, à nos côtés, sur le marché ;
-Des réunions de travail avec les interlocuteurs majeurs (agences, compagnies aériennes, journalistes) ;
-Une réunion veille de marché annuelle (deuxième partie de l’année) pour un point global sur le tourisme
indien à Paris et une analyse des perspectives pour l’année d’après ;
-Des temps de travail avec des opérateurs venant de l’Inde pour « Rendez-Vous en France » ;
-Des programmes de visite ponctuels pour des prescripteurs en séjour à Paris ;
-Une attention particulière portée aux sollicitations de soutien pour des voyages Incentive.
En Europe
-Une relation suivie avec les plus importants interlocuteurs (Suisse et Londres) ;
-Une rencontre de travail entre les opérateurs indiens majeurs et les professionnels parisiens présents au salon
WTM (Londres).
Rappel de la démarche sur les marchés émergents : l’Office du Tourisme s’attache particulièrement à
développer d’année en année ses relations avec les principaux opérateurs (France/Europe/pays concerné) de
ces marchés, à en suivre les évolutions rapides, à transmettre les nouvelles donnes aux professionnels parisiens
pour leur permettre d’ajuster leurs offres si besoin est et d’orienter leur stratégie marketing. L’enjeu de ces
nouveaux marchés étant majeur, en terme de flux et de recettes économiques, et les évolutions si rapides, il
est important de suivre, année par année, la progression des demandes.
En vous remerciant de votre attention.
Direction Marketing Loisirs/Pôle Promotion/Patricia BARTHELEMY
Workshop national Atout France en INDE/2-6 septembre 2013