Dossier Presse - Cinéma le PALACE / Saumur
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Dossier Presse - Cinéma le PALACE / Saumur
PARAMOUNT PICTURES et CHOCOLATE MILK PICTURES présentent Une production RIGHT OF WAY Un film de JASON REITMAN Avec KAITLYN DEVER, ROSEMARIE DEWITT, ANSEL ELGORT, JENNIFER GARNER, JUDY GREER, DEAN NORRIS et ADAM SANDLER D’après un roman de CHAD KULTGEN Scenario JASON REITMAN & ERIN CRESSIDA WILSON SORTIE LE 10 DÉCEMBRE 2014 Durée : 1h59 Matériel presse et publicitaire disponible sur www.image.net DISTRIBUTIONPRESSE Paramount Pictures France 20/24, rue Jacques Ibert 92300 Levallois-Perret Tél. : 01 40 87 47 00 www.MenWomenChildren-lefilm.fr /MenWomenChildren.FR Muriel Kintziger / Claire Zambaux [email protected] [email protected] Tél. : 01 40 87 47 57/58 Pour toute information sur les films distribués par Paramount Pictures France CONNECTEZ-VOUS SUR WWW.PARAMOUNTPICTURES.FR @PARAMOUNTFR MEN, WOMEN & CHILDREN brosse le portrait de lycéens et de leurs parents qui doivent affronter l’impact des nouvelles technologies sur leurs rapports, leurs modes de communication, l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et leur vie amoureuse. Le film aborde ainsi plusieurs enjeux sociétaux, comme la culture des jeux vidéo, l’anorexie, l’infidélité, la course à la célébrité et la prolifération de contenus illicites sur Internet. Tandis que les personnages s’engagent dans des trajectoires, dont l’issue est parfois heureuse et parfois tragique, il OLIVIA CROCICCHIA Hannah Clint est désormais évident que personne ne peut rester insensible à ce bouleversement culturel qui déferle sur nos téléphones, nos tablettes et nos ordinateurs. ANSEL ELGORT Tim Mooney - 2 - JUDY GREER Donna Clint KAITLYN DEVER Brandy Belmeyer TRAVIS TOPE Chris Truby KATERINE HUGUES Brook Benton JENNIFER GARNER Patricia Beltmeyer KAITLYN DEVER Brandy Belmeyer rencontre des adultes dans des situations difficiles, et des gens qui prennent des décisions dont l’impact sur leur vie est déterminant. Il y a de l’humour, de la tragédie, des personnages bien campés et de l’émotion à l’état pur. Je crois que beaucoup de gens s’interrogent vraiment sur leur place dans le monde, et Jason travaille extrêmement bien ce type de sujet. Il sait négocier les aspects les plus délicats d’une intrigue, son atmosphère et ses personnages complexes, avec délicatesse et sensibilité. Grâce à lui, le spectateur est à même d’adopter le point de vue des personnages, qu’il s’agisse des adolescents ou de leurs parents. On les comprend et on se met à leur place, même s’ils ne sont pas toujours des plus avenants», souligne Novick. Reitman s’est également intéressé au fait que les moyens de communication à notre disposition augmentent de manière inversement proportionnelle aux contacts réels entre les gens. «Le film s’attache à un groupe de parents et d’adolescents évoluant dans ce monde nouveau dans lequel on essaie tous de se repérer, où les médias sociaux donnent un accès instantané aux réflexions de chacun ainsi qu’à ce l’on fait et voit. Tout est question de connexion», poursuit-il. «Et qu’en est-il de l’intimité ? Cette notion est devenue si liée à celle de sexualité que l’on en a oublié la simple dimension de proximité». Bien qu’on parle beaucoup des effets d’Internet sur nos modes de vie, Kultgen estime ces débats souvent sans fondement. Il a souhaité explorer une dimension plus intime et intergénérationnelle du Web : «Je n’avais encore jamais été confronté à une histoire qui aborde la façon dont les nouvelles technologies déterminent l’épanouissement social et sexuel des jeunes, et impactent leurs parents et les générations précédentes. Je crois que, contrairement à ce qui se passait avant, les parents ne mesurent pas combien leurs enfants suivent des trajectoires différentes des générations antérieures. Et je souhaitais écrire un livre là-dessus». MEN, WOMEN & CHILDREN explore l’ironie de la situation. La technologie permet en effet de communiquer instantanément et de nombreuses manières différentes. Pourtant, l’écart générationnel n’a peut-être jamais été aussi important qu’à l’heure actuelle et la confusion entre sexualité et estime de soi est toujours vivace, lorsqu’il n’est pas exacerbé par l’usage des nouvelles technologies. NOTES DE PRODUCTION De l’écrit à l’écran Pour MEN, WOMEN & CHILDREN, tout a commencé lorsque le réalisateur Jason Reitman a lu le premier roman éponyme de Chad Kultgen, qui est rapidement devenu l’un de ses auteurs préférés. Il s’est en effet pris de passion pour l’histoire de «Men, women & children» qu’il a lue sous forme d’épreuves, à tel point qu’une citation de sa part figure en couverture du livre. Ce roman offre un regard sincère sur la vie sentimentale des adolescents, les relations qu’ils entretiennent avec leurs parents, et leurs modes de communication dans une société obnubilée par la technologie – et c’est d’ailleurs ce qui a attiré l’attention de Reitman. Il se souvient : «Dès que j’ai lu cette histoire, j’ai su que je l’adapterais un jour. D’une certaine façon, Chad a pressenti avant tout le monde dans quelle direction la technologie allait nous mener. Il a non seulement compris la façon dont les adolescents et les parents se parlent, mais aussi leur manière de communiquer via les médias : on s’écrit des textos, on se parle par messagerie instantanée, on tweete et on publie des messages sur les médias sociaux, mais on se sert également de Tumblr. Chad s’est révélé sociologue : il a parfaitement su incarner chacun des personnages et rendre compte de leur rapport au Web». Le producteur exécutif Mason Novick, fan de Kultgen de longue date, a immédiatement compris que ces thèmes d’actualité, conjugués à des personnages en quête d’amour, de lien social et de reconnaissance, et à un ton humoristique et généreux, allaient trouver un écho chez Reitman. «J’ai toujours admiré le style littéraire de Chad et je trouvais que ‘Men, women & children’ réunissait pas mal d’éléments propres aux films de Jason. On y - 4 - JENNIFER GARNER Patricia Beltmeyer Il fallait faire preuve de nuance et de subtilité pour transposer le livre à l’écran. MEN, WOMEN & CHILDREN est le premier scénario que Reitman co-écrit. Alors qu’il assistait au festival du film de Sundance en 2013, il est tombé sur Erin Cressida Wilson, la scénariste de CHLOÉ, qu’il a produit : Reitman lui a annoncé qu’il avait pris une option sur les droits d’adaptation d’un livre et lui a demandé de lire cet ouvrage qu’elle a adoré. «La première fois qu’on le lit, on est frappé par sa crudité, si bien qu’il est difficile de l’imaginer adapté au cinéma. Mais ce qui m’a séduit dans le livre, c’est sa sincérité. Il n’y a pas de scène de sexe à proprement parler dans le film : il s’agit surtout de discussions sur la sexualité, l’amour et franchement, comme dans beaucoup de mes films, il est question de communication, ou plutôt de manque de communication», explique Reitman. «Ce livre me paraissait correspondre parfaitement au type de projet sur lequel on pouvait collaborer ensemble «, ajoute Erin Cressida Wilson. «D’une certaine façon, il peut sembler politiquement incorrect, - mais dans le scénario, nous voulions mettre en avant l’amour, le sentiment d’effroi et de tristesse que provoquent parfois Internet et les échanges par SMS, ces dispositifs qui sont censés nous rapprocher les uns des autres, mais qui nous éloignent de plus en plus. Jason et moi trouvions tous deux très séduisante l’idée que nous avons besoin de nous toucher à nouveau, au sens propre comme au figuré. Cette histoire est ponctuée de transgressions et de sentiments sincères, et donne l’espoir d’un monde meilleur et plus insouciant. Cette collaboration, qui nous a semblé un peu magique, s’est déroulée très naturellement». Le fossé entre les générations et l’effet presque contraire des nouvelles technologies et des médias sociaux sur les jeunes et les adultes ont aussi intrigué Erin Cressida Wilson. «Les adultes sont des novices dans ce domaine et ils ne savent pas précisément comment s’y prendre, et du coup, ils avancent à tâtons, alors que les jeunes sont très vifs et – ce qui est d’ailleurs effrayant – extrêmement doués pour savoir évoluer dans ces méandres», poursuit-elle. 5 - KATHERINE HUGUES Brook Benton ELENA KAMPOURIS Allison Doss JASON REITMAN Réalisateur, producteur et coscénariste Si vous abordez des thèmes difficiles avec humour, d’une certaine façon cela favorise le dialogue et permet d’aller plus en profondeur pour évoquer des sujets plus sombres qui, parfois, nous mettent mal à l’aise. Jason Reitman attitude souvent peu judicieuse face à ce que l’on considère comme des problèmes, tout en ne percevant pas les vraies difficultés, comportent une dimension comique assez inattendue, ce qui n’a pas échappé à Reitman. D’ailleurs, cet humour naturel mais décalé a influencé son choix des acteurs. Le réalisateur déclare : «Je préfère traiter de sujets graves avec humour, car je trouve que c’est l’approche la plus simple et qu’elle permet d’en dire davantage. Si on adopte un ton tragique pour en parler, on se retrouve alors très vite enlisé dans le politiquement correct et le pathos. Si vous abordez des thèmes difficiles avec humour, d’une certaine façon cela favorise le dialogue et permet d’aller plus en profondeur pour évoquer des sujets plus sombres qui, parfois, nous mettent mal à l’aise. C’est pour cette raison que j’ai choisi plusieurs acteurs comiques prêts à se montrer aussi sincères que possible face à la caméra». Reitman a très tôt sollicité Adam Sandler pour le rôle de Don Truby, un homme marié qui va sur Internet pour trouver une escort-girl, car son couple bat de Les acteurs MEN, WOMEN & CHILDREN relate des événements simultanés qui, souvent, se recoupent dans la vie de sept familles – autrement dit, de quatorze personnages principaux répartis sur deux générations, parents et enfants. D’emblée, Reitman a pensé à plusieurs acteurs adultes capables de s’approprier les situations du film parfois délicates, mais souvent cocasses, et à même de de saisir la compassion implicite du réalisateur envers ses semblables. «Certains des acteurs ont lu le livre. D’autres ont seulement lu le scénario. Je crois que tout le monde s’accorde à dire que l’écriture de Chad dépeint avec beaucoup de justesse cette période charnière que nous vivons. Même si nous arrivons à ne plus nous excuser de ce qui nous gêne, nous ne pouvons en revanche pas nous empêcher de nous reconnaître dans ce portrait», observe Reitman. Le ridicule implicite de notre condition – des êtres connectés mais éloignés les uns des autres – et notre - 6 - chez elle, c’est qu’on ne sait pas à quoi s’attendre d’une seconde à l’autre. Qu’il s’agisse d’un dialogue animé ou d’un moment de pause, chez elle le moindre geste compte : parfois, elle se contente d’un simple regard, parfois encore elle se lisse les sourcils, ou elle se remet en place une mèche – à chaque fois, elle a tout simplement une façon bien personnelle de dire une réplique ou d’aborder une scène, ce qui donne de l’importance à tout ce qu’elle fait», affirme Reitman. Le réalisateur n’envisageait qu’une seule actrice pour camper le rôle de Patricia Beltmeyer, la mère surprotectrice de Brandy, âgée de 15 ans. «Je me rendais en avion à Cleveland pour y voir mon père et Jennifer Garner, avec qui j’ai travaillé sur JUNO, était assise devant moi», explique Reitman. «J’ai toujours pensé qu’elle serait parfaite dans le rôle de Patricia. Je n’avais encore donné le scénario à personne, mais je lui ai tendu mon iPad en lui disant, ‘Voici mon prochain film et j’aimerais que tu incarnes Patricia’. Elle l’a lu le temps du vol et m’a alors répondu qu’elle était partante». Jennifer Garner se souvient de ce vol, huit mois avant de travailler sur MEN, WOMEN & CHILDREN. «Je n’ai pas hésité une seconde à tourner ce film. Quand je lui ai rendu son iPad, je lui ai dit, ‘C’est vraiment génial’. Je n’ai eu absolument aucun doute», explique-t-elle. Son intérêt pour le projet tient pour beaucoup à sa confiance en Reitman. Elle a compris que le script correspondait particulièrement bien à l’univers du réalisateur. «Quand j’ai lu [le scénario], ma première réaction a été de me dire que seul Jason Reitman serait capable de s’en sortir car c’est un maître en matière d’atmosphère : il sait décrire la vie réelle avec juste assez d’emphase pour susciter le rire et l’émotion de manière équilibrée. Et il ne veut jamais que l’on ‘joue’ quoi que ce soit. Il ne veut pas de scène qui ne soit authentique, il nous encourage à être le plus vrai possible, et c’était d’autant plus formidable pour ce film que certains moments sont très éprouvants. Il ne les exploite jamais – il dépeint simplement des histoires crédibles, aux univers bien réels, de sorte qu’on se les approprie et qu’on les intègre avant qu’elles ne deviennent l’objet de beaux échanges. Les jeunes subissent un nouveau type de pression à l’heure actuelle : ils pensent que tout doit être immédiatement rendu public. Tout doit être posté à la seconde où l’aile. Ce rôle est à des années-lumière de ses prestations habituelles. Reitman se souvient : «Adam et moi avions déjà envisagé de travailler ensemble et je ne pouvais rêver d’un meilleur Don Truby. Du coup, je lui ai envoyé le scénario, ce qui a donné lieu à une discussion de deux mois. C’est en effet un rôle très particulier qui exigeait d’Adam qu’il se confronte à des scènes très dures et intimes à l’écran. Il a donc fallu qu’on parle de son personnage, de sa place dans le film et de ses choix. Je crois sincèrement ne jamais avoir passé autant de temps à discuter d’un personnage comme je l’ai fait avec Adam et ça a été un vrai plaisir de l’aider à le construire». «Au départ, j’ai été effrayé, mais j’ai compris que c’était un scénario incroyable», reconnaît Sandler. «J’ai appelé Jason et lui ai avoué que j’en avais le ventre noué et ça lui a plu. Il m’a fallu du temps avant de lui dire, ‘C’est d’accord, je veux bien essayer’. Ça a vraiment été stressant d’incarner Don Truby, mais maintenant que je l’ai fait, j’en suis content». Il ajoute que certains des thèmes et des situations délicates du film l’ont à la fois intrigué et effrayé en tant que père. «On trouve tout et n’importe quoi sur Internet et les médias sociaux : il y a de quoi traumatiser un homme adulte, alors imaginez un ado de quinze ans ! J’ai des enfants et c’est pour ça que j’ai peur de ce monde inconnu. Je pense que l’un des points forts du film est de montrer combien les gens deviennent insensibles et blasés et en quoi cela peut les atteindre dans leur être, sans parler de leurs relations familiales et amicales», fait remarquer l’acteur. Pour interpréter Helen, la femme de Don, Reitman a fait appel à l’actrice Rosemarie DeWitt. Celle-ci, piégée dans une relation devenue stérile et insatisfaisante, s’ennuie dans sa vie de couple. «J’ai adoré le scénario, puis j’ai lu le livre que j’ai trouvé cru et dur, mais passionnant. J’étais tout à la fois attirée et répugnée mais également curieuse et emballée par cette histoire formidablement dense», dit-elle. Reitman estime que pour le rôle, Rosemarie DeWitt, réputée pour son parcours audacieux, a mobilisé son intégrité artistique. «Rosemarie ne sait pas être fausse un seul instant. Elle est d’une sincérité absolue. Le moindre de ses mouvements – tout ce dont les autres acteurs n’arrivent pas à se départir – fait de ses interprétations des sommets de perfection. Ce qui est génial - 7 - Le sujet du film avait aussi une résonance toute personnelle chez Dean Norris qui campe Kent Mooney, un homme récemment quitté par sa femme. Cette séparation s’est faite dans la douleur, et il assume maintenant seul la responsabilité d’élever Tim, son adolescent de fils qui essaie lui aussi de comprendre la raison du départ de sa mère et … le monde en général. «Ça a vraiment été très marquant de travailler avec Jason Reitman, et ce rôle signifie beaucoup pour moi, car j’ai moi-même des enfants. Appréhender l’univers d’Internet et voir comment cela change la donne et affecte la vie des gens différemment de ceux de ma génération [est très important]. Aujourd’hui, les jeunes ont un accès total à tout type d’informations – bonnes et mauvaises – dont je n’avais pas conscience à leur âge. Sans parler de l’impact sur leur façon de communiquer – ils s’envoient des textos et des sextos. Et tout cela – bien ou mal – peut être instantanément diffusé sur les médias sociaux. Ça a donc une influence sur la façon de faire les choses, de s’y retrouver et mon personnage prend vraiment un cours accéléré dans ce domaine», souligne Norris. Reitman était particulièrement heureux d’avoir choisi Norris pour tenir le rôle d’un homme émotionnellement mis à nu qui tente de s’habituer à son nouveau statut de père célibataire. «Ce que j’ai adoré chez Dean, c’est que nous montrons de lui une facette vulnérable jusqu’alors inédite à l’écran. Je veux dire qu’on l’a tous vu dans « Breaking bad », mais là c’est différent. Il fait preuve de douceur et de tendresse. Nous observons un homme tomber amoureux et c’est génial d’observer quelqu’un qu’on s’attend à voir se battre à tout instant tomber amoureux». Si Reitman a su qui il voulait dans le rôle des adultes, trouver sept jeunes acteurs pour incarner avec intégrité et authenticité les adolescents de l’histoire a nécessité une recherche un peu plus approfondie. Reitman n’a pourtant pas navigué complètement à l’aveuglette. «C’est la deuxième fois que je travaille avec une bande de jeunes acteurs talentueux. Et c’est franchement stimulant d’observer un groupe de jeunes de 18 à 22 ans forger des liens de cette façon. Ça a été vraiment gratifiant de les voir réunis sur un film, vivre ensemble, passer leurs week-ends ensemble, venir en groupe sur le plateau et s’encourager, et en l’événement se produit. C’est terrifiant pour un parent d’en être témoin et de se dire, ‘Comment allons-nous nous en sortir ?’ Patricia pousse ce raisonnement à l’extrême : elle ne fait absolument pas confiance à sa fille, ce qui est le fond du problème. Mais au-delà des apparences, c’est une maman aimante et foncièrement humaine», raconte Jennifer Garner. Aux yeux de Reitman, c’est cette humanité que Jennifer Garner est capable d’apporter au personnage. «Patricia est un peu comme une cousine du personnage de Jen dans JUNO. Elle est coincée, toujours comme il faut. Mais franchement, même si on se moque du personnage de Patricia, en fin de compte, on ne peut s’empêcher de se demander si elle n’a pas raison. Elle est celle qui veut censurer sa fille, censurer le reste du monde, et au premier abord, c’est clairement choquant. Mais quand on pense qu’il y a de nos jours énormément d’informations en circulation et à portée des enfants, on commence à penser un peu comme elle et à se demander si elle n’est pas la dernière personne saine d’esprit. Et Jen a su trouver un juste équilibre entre son côté fou et son côté sensé, entre son côté excessivement protecteur et son côté affectueux», reprend Reitman. Reitman a choisi Judy Greer pour le rôle de Donna Clint, la mère célibataire obnubilée par la célébrité et dont la relation fusionnelle avec sa fille Hannah est l’une des plus controversées et poignantes du film. Il s’explique : «Le comportement de Judy dans le film est vraiment délicat et sujet à caution, si bien que seule une actrice possédant sa légèreté, sa fragilité et, disons-le franchement, son capital de sympathie, pouvait s’en sortir avec ce genres de scènes tout en restant drôle et aimable», explique-t-il. «Je voulais travailler avec Jason depuis son premier film THANK YOU FOR SMOKING, pour lequel j’ai passé une audition sans succès», signale Judy Greer en riant. «Et la deuxième chose qui m’a interpellée est d’ordre personnel, car il y a deux ans, je suis devenue la belle-mère de deux ados», poursuit-elle. «Nous avons fait une lecture du scénario, puis j’ai lu ce livre et j’ai paniqué. J’ai alors vraiment commencé à observer mes enfants, les voyant écrire et envoyer des textos sur leur portable et je ne pouvais même pas imaginer ce qu’ils se disaient. Ça m’a vraiment ouvert les yeux». - 8 - Au départ, j’ai été effrayé, mais j’ai compris que c’était un scénario incroyable. Adam Sandler ADAM SANDLER Don Truby ROSEMARIE DEWITT Helen Truby J’ai adoré le scénario, puis j’ai lu le livre que j’ai trouvé cru et dur, mais passionnant. J’étais tout à la fois attirée et répugnée mais également curieuse et emballée par cette histoire formidablement dense. Rosemarie DeWitt même temps apprendre ce que c’est que devenir un acteur professionnel. Quelle chance de participer à cette aventure ! Ces jeunes acteurs m’ont énormément appris sur ce film et les sujets qu’il aborde. Souvent, ils me racontaient ce qu’ils écoutaient comme musique, sur quel support, et quelles applications ils aimaient. Ils me rappelaient constamment ce que c’est que de vivre dans le moment, dans l’instant présent. Ça a été un groupe très agréable», raconte Reitman. Le rôle de Tim Mooney, un peu philosophe et profondément dépressif, a été confié à Ansel Elgort qui venait de terminer le tournage de NOS ÉTOILES CONTRAIRES et DIVERGENTE. Il a fait une telle impression sur les producteurs que ceux-ci lui ont proposé le rôle au cours même de son audition. Après que sa mère l’a abandonné, lui et sa famille, Tim se recroqueville sur lui-même, renonçant au football qui l’avait pourtant toujours passionné jusqu’alors. Dès lors, il se met à participer avec ferveur à un jeu de rôle en ligne - qui lui accapare non seulement tout son temps, mais qui lui permet de surmonter son sentiment croissant d’être en décalage complet avec son environnement : il est de plus en plus convaincu que rien, ni personne, dans sa vie ne compte. Il trouve refuge dans la compagnie anonyme de ces joueurs en ligne, tandis qu’il s’éloigne de plus en plus de sa famille et de ses amis. Elgort, d’un naturel joyeux et optimiste, s’est montré intéressé par l’interprétation du personnage tourmenté de Tim, car il y voyait un défi exaltant. «J’essaie toujours de choisir des scénarios solides, ce qui était le cas de celui-ci», souligne Elgort. «Mais en tant qu’acteur, j’ai besoin de relever un défi en campant un personnage, et celui de Tim était de taille. Il est différent de tous mes autres rôles et lui et moi n’avons rien en commun. La plupart du temps, je suis un type débordant d’énergie. Il a vraiment fallu que je me détende pour essayer de ne pas sourire, parce que Tim s’est replié dans un univers très sombre. J’ai aussi apprécié le fait 9 - JASON REITMAN JENNIFER GARNER Patricia Beltmeyer Jason Reitman nous encourage à être le plus vrai possible et c’était d’autant plus formidable pour ce film que certains moments sont très éprouvants. Il ne les exploite jamais – il dépeint simplement des histoires crédibles, aux univers bien réels, de sorte qu’on se les approprie et qu’on les intègre avant qu’elles ne deviennent l’objet de beaux échanges. Jennifer Garner jouer Chris Truby, un lycéen qui joue dans l’équipe de football et qui est accro aux sites pornographiques. «C’est bien la dernière chose que je m’attendais à interpréter, un joueur de football, mais par un heureux miracle, Jason m’a quand même choisi», confie-t-il. «Les situations dans lesquelles ces gens se retrouvent ne peuvent pas être sur-jouées : ils doivent faire face à des situations parfois hyper inconfortables, mais toujours réalistes, ce qui les rend drôles – d’ailleurs, l’humour surgit de la bizarrerie même de la vie réelle. Et c’est aussi valable pour Chris», déclare Trope. Olivia Crocicchia campe Hannah Clint, la chef des « pom-pom girls », une jeune fille attirée par la sexualité mais encore inexpérimentée, qui s’est identifiée au rêve de célébrité de sa mère. Hannah est la fille à sa maman jusqu’au bout des ongles, entièrement acquise que les adultes soient tout aussi vulnérables que les ados. Tout le monde a ses problèmes. Ce qui est beau dans cette histoire, ce sont les similitudes entre les jeunes et leurs parents, car ils vivent les mêmes angoisses». Kaitlyn Dever a immédiatement été séduite par le rôle de Brandy Beltmeyer, dont la mère cherche à contrôler sa vie à l’aide d’outils électroniques. Elle se souvient : «En lisant le scénario, je n’arrêtais pas de me dire, ‘C’est tellement réaliste !’, et j’ai immédiatement accroché. J’ai vraiment aimé l’humour caustique du personnage et le fait qu’elle balance constamment entre son sentiment d’être prise au piège dans un monde régi par sa mère et cette autre identité qu’elle se forge pour s’en évader». Relativement débutant, Travis Tope n’en revient toujours pas d’avoir été choisi par Jason Reitman pour - 10 - Elena Kampouris raconte : «Mon coach d’art dramatique a appelé John Papsidera, le directeur du casting, et lui a dit que j’étais prête à venir à Los Angeles pour une audition. Je savais que je devais incarner Allison. Tout le monde trouvait risqué que je me rende là-bas, mais je voyais ça comme un investissement que je tenais à faire. J’ai trouvé le projet extrêmement cru et réaliste : c’est un miroir de la société qui met mal à l’aise et parle de la façon dont les médias sociaux et les nouvelles technologies nous impactent, ce qui est inédit pour un film. Allison est une fille incroyablement mal dans sa peau et perturbée. C’est un personnage profondément intéressant, et c’est pour ça que je tenais à décrocher le rôle. Quand j’ai fait des recherches sur l’anorexie, j’ai découvert tout un monde nouveau vraiment déstabilisant. Ça m’a beaucoup aidée à la comprendre, et la description de la vie au lycée sonnait juste, comme, par exemple, la rivalité entre filles – pour quelqu’un comme Allison qui a déjà une piètre opinion d’elle-même, être dans un tel environnement peut susciter beaucoup d’émotions ; ça la pousse à vouloir se sentir mieux, mais en fin de compte elle se fait seulement du mal. Elle perd énormément de poids et au lieu de l’alerter, cela lui donne l’impression d’avoir remporté une victoire, car les gens la remarquent, si bien qu’elle pense à en perdre encore plus». Elena Kampouris s’est emparée du personnage d’Allison avec détermination et sans jugement de valeur, comme l’ensemble des acteurs qui se sont engagés dans le projet – ce qui n’a pas échappé à Jennifer Garner. «Jason a vraiment du flair pour repérer de jeunes talents. Il l’a montré dans JUNO. Dans ce film-ci, c’est extraordinaire de voir à quel point ces ados se sont montrés courageux, sincères et ouverts d’esprit en tentant leur chance sur ce projet», déclaret-elle, admirative. Pour structurer le film et tisser un lien entre les divers personnages et intrigues, Jason Reitman a fait appel à une narratrice. Ses observations franches et directes offrent un éclairage sur les motivations des protagonistes et de leurs décisions. Pour l’incarner, Reitman avait une voix en tête : celle d’Emma Thompson. Erin Cressida Wilson ajoute : «Il a toujours été question d’avoir une voix-off dans le film. Tout au long de l’écriture, j’entendais la voix d’Emma, et j’ai donc écrit pour elle». à sa cause et prête à tout pour devenir célèbre. La jeune fille est d’une assurance sidérante et, à sa façon un peu dure et maladroite, elle sait parfaitement ce qu’elle veut. Son ambition affichée et pragmatique a intrigué Olivia Crocicchia. «Il y a énormément de rôles pour des filles de mon âge, mais il s’agit alors soit d’adolescentes gâtées, soit de nanas amoureuses, alors que ce genre de personnage est habituellement destiné à des adultes. C’est une fille incroyablement déterminée à tous points de vue, qu’il s’agisse de son désir d’être célèbre, profondément enraciné, ou de son objectif d’être la première fille de sa classe à perdre sa virginité – et, même ça, ce n’est que pour prouver aux autres filles qu’elle vaut mieux qu’elles. Ce n’est qu’une occasion d’attirer l’attention sur elle, chose qu’elle adore et dont elle a absolument besoin», souligne-t-elle. Même s’il jouait déjà depuis plusieurs années, Timothée Chalamet, âgé de 18 ans, suivait normalement ses études à l’université de Columbia, à New York, quand il a entendu parler du rôle du quarterback Danny Vance. «Le scénario m’a donné le sentiment de croquer formidablement bien la vie des ados au XXIe siècle. J’appartiens à la première génération à avoir sa vie entière livrée sur Internet. En lisant le script, je me disais, ‘C’est vrai, c’est tout à fait ça’. Tous les ados du film ont leur propre histoire. Pour ma part, je me suis identifié aux accros des jeux vidéo et j’ai beaucoup d’amis qui ont des problèmes par rapport à la pornographie. Comme le montre très bien le film, c’est lié au fait que des enfants de 11-12 ans seulement peuvent surfer sur le net et voir des scènes de sexe qu’ils ne devraient pas voir, car ils sont encore incapables de les comprendre. Ce scénario n’avait rien à voir avec ceux qu’on envoie en général aux acteurs de 17-18 ans et j’ai adoré participer à ce projet», commente Chalamet. Elena Kampouris, 16 ans, a déjà travaillé avec Reitman pour LAST DAYS OF SUMMER et elle s’est battue pour décrocher le rôle d’Allison Doss, une ado anorexique qui est tellement perturbée par son désordre alimentaire qu’elle cherche en ligne le soutien de personnes comme elle pour poursuivre ce que l’on peut qualifier de véritable privation de nourriture. Elle souffre d’une sévère dysmorphie, ce qui la pousse à adopter un comportement imprudent, voire à se mettre en danger. - 11 - DAVID DENMAN Jim Vance communication virtuelle. Ils constituent une boîte de Pandore remplie d’images et d’informations qui sont souvent aussi futiles, voire néfastes, qu’elles sont instructives. Dans ce film, les ados font face à des problèmes universels et classiques : le premier amour, l’envie de découvrir la sexualité et la pression qu’on peut ressentir pour passer à l’acte, le désir d’être accepté à tout prix, l’image renvoyée par son corps, le harcèlement et la dépression. Mais il s’agit de la première génération à devoir vivre ces années difficiles de l’adolescence sous le joug des nouvelles technologies. D’autre part, le film met en scène des adultes qui protègent trop leurs enfants, qui sont malheureux en couple, et qui doivent affronter les problèmes de l’infidélité, du divorce, de la monoparentalité et du manque de communication de leurs enfants. Souvent, certains de ces adultes, tout comme leurs enfants, confondent attirance sexuelle et estime de soi. Le film explore l’investissement des parents dans l’utilisation que font leurs enfants d’Internet : certains tentent d’en contrôler l’accès, d’autres n’ont aucune idée des dangers de la Toile, et d’autres encore s’en servent dans l’intérêt de leurs enfants. Mais tous ces personnages partagent un même désir d’échange et d’intimité. L’histoire «Le 22 août 1977, la NASA a effectué le lancement de la sonde spatiale Voyager. Destination inconnue. Son seul chargement, un ensemble de données fournies par Carl Edward Sagan, un astronome américain. Les éléments ont été fixés sur un disque conçu pour résister un milliard d’années et offrir à d’éventuels extraterrestres un aperçu de la civilisation humaine…». C’est ainsi que débute le récit de MEN, WOMEN & CHILDREN. Reitman explique : «Ce satellite était une tentative pour établir un contact avec quelque chose ou quelqu’un dont l’existence n’est pas certaine. Une part de nous-même veut communiquer avec l’univers mais en même temps on ne peut s’empêcher de penser à l’ironie de la situation : on essaie d’atteindre quelqu’un qui n’existe peut-être pas et pourtant on est incapable de parler avec ceux qui nous entourent. Et c’est exactement l’enjeu du film». La technologie qui a permis à Voyager de transmettre des données depuis les confins de la galaxie, et au-delà, alimente aussi des satellites en orbite autour de la Terre. Ces engins évoluant en silence permettent à tous nos supports d’être reliés entre eux, même s’il ne s’agit que d’une - 12 - ADAM SANDLER Don Truby DEAN NORRIS Kent Mooney trouver des moyens de se procurer de petits instants de bonheur ici ou là. Il veut se rapprocher d’Helen et être heureux avec elle. Je crois en ce personnage, même s’il se sent totalement perdu». Il déniche bien entendu Angelique sur Internet. «Il sollicite ses services en ligne et pendant un moment, il est heureux de vivre. Elle représente pour lui le moyen d’obtenir un peu d’affection, car elle lui fait croire que tout va bien», ajoute-t-il. Helen, de son côté, n’est plus attirée par son mari. Au lieu d’affronter le problème, elle cherche ailleurs à retrouver plaisir et confiance en elle. Comme son mari, elle tombe sur un site, mais celui-ci propose des rencontres en ligne pour hommes et femmes en quête de relations extraconjugales. Helen crée un profil et se met à rencontrer secrètement des hommes avant de commencer à tromper son mari, comme il le fait luimême. Sa première liaison est avec un homme dont le pseudonyme est «Secretluvur» («Amansecret»), interprété par Dennis Haysbert. Rosemarie DeWitt ne porte aucun jugement sur Helen. «Helen représente un archétype de femme, de mère, et d’épouse à bien des égards», dit-elle. «Je ne pense pas qu’elle sache ce qui la rendrait plus Hommes, femmes… Don Truby (Adam Sandler) et son épouse Helen (Rosemarie DeWitt) mènent une belle carrière et ont un fils de 15 ans, Chris (Travis Tope). Mariés depuis plusieurs années, ils forment un couple insatisfait, mais aucun d’eux n’évoque le sujet. Rosemarie DeWitt décrit l’état de leur relation : «Leur couple est tout à fait représentatif de ce qui se passe assez souvent dans une relation : au bout d’un moment, la flamme s’est un peu éteinte. Il y a toujours le mythe de la spontanéité dans un couple, mais il faut faire des efforts et je crois que la grande question qui se pose pour eux est de savoir s’ils sont prêts à préserver ce qu’ils ont et à communiquer, et quel degré d’intimité ils sont encore prêts à s’accorder». En quête de sensations nouvelles hors mariage, ils recourent tous deux en secret à Internet. Don découvre un site d’escort-girls et convient d’un «rendez-vous» avec Angelique Ice, une prostituée. Sandler précise : «Don est un homme qui ne sait pas comment être heureux et il prend les choses comme elles viennent, au jour le jour, en essayant de - 13 - DEAN NORRIS Kent Mooney JUDY GREER Donna Clint sociaux, les prédateurs sexuels en ligne et le comportement des jeunes qui postent sur le Web des informations susceptibles de bouleverser leur vie à tout jamais. «On ne sait pas si c’est une mère qui est folledingue ou si elle incarne la voix de la raison dans le film», constate Jennifer Garner. «Patricia explique que cette génération d’enfants est la première dont la vie entière sera « traçable » en ligne et c’est vrai ! Nous devons tous en parler à nos enfants, mais Patricia pousse les choses à l’extrême. Elle surveille le moindre texto ou e-mail que Brandy reçoit. Elle exige qu’elle lui fournisse tous ses codes d’accès et passe son ordinateur au peigne fin». Donna Clint (Judy Greer), une actrice ratée, a passé ces seize dernières années à élever seule sa fille Hannah (Olivia Crocicchia) et vit par procuration à travers elle. Toutes deux sont extrêmement ambitieuses et désireuses de voir le rêve de célébrité d’Hannah se réaliser, sans en mesurer les conséquences. Autant dire que leur relation tient un peu trop de l’amitié et pas suffisamment du rapport parent-enfant. Judy Greer analyse : «Je pense que Donna n’a que de bonnes intentions, mais qu’elle se sent seule heureuse et elle essaie de le découvrir. Quand elle rencontre ‘Secretluvur’ à l’hôtel, elle se retrouve à nouveau avec quelqu’un qui la trouve belle. C’est en fait un type adorable avec lequel elle est en quelque sorte capable de se lâcher. Je pense que cette relation lui permet de se sentir à nouveau en phase avec ellemême, chose que l’on perd parfois de vue quand on élève des enfants et qu’on s’occupe des autres». Tout comme le spectateur, Rosemarie DeWitt, au départ, n’était pas certaine de l’issue du mariage d’Helen. «Quand j’ai lu le scénario, je n’étais pas sûre qu’Helen soit encore amoureuse de son mari, mais sur le plateau, avec Adam dans le rôle, j’ai compris qu’il restait en fait beaucoup d’amour entre eux». Tandis que beaucoup de parents se demandent dans quelle mesure ils doivent s’immiscer dans les fréquentations de leurs enfants et leur utilisation d’Internet, Patricia Beltmeyer (Jennifer Garner), totalement inflexible, surveille les moindres faits et gestes de sa fille Brandy (Kaitlyn Dever) sur le net. Elle est la fondatrice d’une ligue baptisée PATI (Parents Against The Internet) – Parents Contre Internet – et elle tient des réunions au cours desquelles elle alerte sur les dangers des médias - 14 - DENNIS HAYSBERT Secretluvur ROSEMARIE DEWITT Helen Truby seul Tim, son fils adolescent. Celui-ci a clairement du mal à accepter la situation et se retrouve pris dans une spirale infernale. Mais Kent ne mesure pas l’ampleur de la dépression de son fils. «Chez Kent et Tim, l’émotion est palpable. Leur relation est difficile parce qu’il essaie de faire ce qu’il y a de mieux pour lui, sans savoir comment s’y prendre. Ils traversent une phase difficile : il ne sait plus comment lui parler parce qu’il n’est plus un enfant mais il n’a pas l’habitude de le considérer comme un adulte. Et en plus, ils doivent gérer des problèmes assez graves», confie Norris. Quand Donna et Kent se rencontrent lors d’une réunion PATI, ce sont deux adultes qui partagent les mêmes problèmes de communication avec leurs enfants. Mais ils trouvent de la joie et du réconfort l’un auprès de l’autre. «Donna et lui s’entendent si bien qu’ils entament une relation, et pour Kent, c’est la première fois depuis que sa femme l’a quitté qu’il se sent revivre», ajoute Norris. Mais une relation amoureuse ne peut perdurer dans un espace clos et protégé, ce qui tend à prouver à quel point les relations humaines sont toujours compliquées. et quand on fait sa connaissance, on comprend que son univers tourne entièrement autour de sa fille : elle fait reposer sur les épaules d’Hannah tous ses espoirs déçus, toutes ses illusions perdues, tous ses rêves brisés. Elle est prête à tout pour aider sa fille à obtenir ce qu’elle veut». «Hannah et sa mère montent un site Internet qui met en avant tous les talents d’Hannah», poursuit Judy Greer. «Il comporte plein de photos et de vidéos des pièces et des récitals de musique auxquels elle a participé. Mais il y a aussi un espace privé qui y montre des photos d’elle plus osées et suggestives». La productrice Helen Estabrook note : «Donna essaie de protéger sa fille et pense effectivement que c’est ce qu’elle fait, étant donné que c’est elle qui gère les photos, et pas un photographe pervers». Ce n’est que bien plus tard que Donna prend conscience qu’elle a peutêtre entraîné sa fille sur une mauvaise pente. «Elle veut ce que l’on désire tous pour ses enfants, autrement dit de grandes choses. Mais elle ne s’y prend pas bien», résume le producteur exécutif Mason Novick. Kent Mooney tente de surmonter le départ de sa femme, qui l’a quitté pour un autre homme, et d’élever - 15 - …et enfants JASON REITMAN Ces jeunes acteurs m’ont énormément appris sur ce film et les sujets qu’il aborde. Souvent, ils me racontaient ce qu’ils écoutaient comme musique, sur quel support, et quelles applications ils aimaient. Ils me rappelaient constamment ce que c’est que de vivre dans le moment, dans l’instant présent. Jason Reitman Très perturbé par le récent divorce de ses parents, Tim Mooney, l’étoile montante de l’équipe de football du lycée, commence à tout remettre en question et à se demander si la vie a un sens. Il se reconnaît dans la vision de Carl Sagan qui utilisa l’expression «point bleu pâle» pour décrire notre place dans l’univers à partir d’une photo prise depuis la sonde spatiale Voyager : celle-ci montrait la Terre comme un point minuscule perdu dans l’espace. «Tim utilise cette vision [de notre monde] du ‘point bleu pâle’ pour justifier le fait qu’il gâche son talent car finalement, mesuré à l’aune de l’univers, rien n’a d’importance», explique Elgort. Après son départ précipité de l’équipe de football, Tim commence à passer tout son temps à jouer à un jeu en ligne. Au Texas, où le football est roi, son attitude est mal perçue par ses camarades. «Après son départ, on commence à lui chercher des noises et à lui envoyer des messages de haine ainsi que des photos. Tim n’y prête pas attention, car il est déjà assez insensible à ce qui l’entoure mais il se met ensuite à jouer à ‘Guild Wars’, un jeu en ligne multi-joueurs qui devient son échappatoire», ajoute-t-il. Quand Tim prend son courage à deux mains pour parler à une camarade, Brandy Beltmeyer, ils découvrent qu’ils ont beaucoup en commun : tous deux souffrent de se sentir exclus – certes pour des raisons différentes – et tous deux sont des ados attachants qui se sentent seuls. La relation entre Tim et Brandy diffère de celles des autres adolescents dans le film : «C’est une histoire d’amour qui n’a rien de sexuel : ils veulent prendre soin l’un de l’autre et commencent à sentir qu’ils peuvent compter pour quelqu’un. Ils se sentent isolés, chacun à sa manière, et ils trouvent enfin à qui se confier, avec qui partager des secrets...», confie Elgort. Comme elle le fait en général, Brandy cache sa relation avec Tim à Patricia, sa mère surprotectrice, mais ce n’est pas là son seul secret. «La manière dont Patricia surveille toutes les relations de sa fille a conduit Brandy à se créer un avatar sur Tumblr : c’est quelque chose qui n’appartient qu’à elle et c’est la seule dont sa mère ignore l’existence. Grâce à Internet, Brandy peut s’évader dans un autre univers», analyse Kaitlyn Dever. Elgort reprend : « Brandy est l’exemple parfait d’une ado qu’on protège trop et cela - 16 - se retourne contre ses parents car elle se met à cacher des choses à sa mère». «On comprend que Brandy est vraiment une chouette gamine, mais elle a envie de liberté et d’indépendance, et elle se crée donc un alter ego. Elle arrive à le cacher à sa mère, mais quand celle-ci le découvre, Patricia perd les pédales, ce qui déclenche toute une série d’événements», signale Jennifer Garner. Le joueur de football Chris Turby n’a encore jamais embrassé une fille, mais son addiction à la pornographie en ligne a perturbé sa représentation de l’amour et de la sexualité. «Au début du film, il n’est jamais sorti avec une fille, mais il est constamment sur le net à regarder du porno hardcore en ligne et cela le coupe complètement de la réalité», dit Travis Tope de son personnage. «Je pense que ce qu’il vit est vraiment triste». Sans qu’il le sache, Hannah Clint, la chef des pom-pom girls au caractère bien trempé, a décidé de perdre sa virginité avec lui. Quand ils passent finalement à l’acte pour la première fois, aucun des deux n’est vraiment préparé à ce qui se passe. «Sa première expérience sexuelle est complètement gâchée par son addiction au porno. Chris est un jeune en proie à ses premiers désirs, mais ce à quoi il est confronté est vraiment terrifiant ; on se rend compte que les jeunes sont vraiment très vulnérables», commente Rosemarie DeWitt. «Le problème, c’est que ses parents, Chris et Helen, ne se rendent absolument pas compte de ce qui se passe. C’est ça le plus effrayant». «Quand on était gosses, on trouvait de vieux exemplaires de Playboy et on regardait la page centrale», confie Wilson. «Aujourd’hui, les jeunes s’assoient devant un ordinateur et ils voient des choses vraiment explicites qu’ils ne devraient pas voir». Parmi les éléments perturbants auxquels les adolescents sont constamment exposés, on peut citer les dizaines de programmes télévisés mettant en scène une quête de célébrité pure qui ne tient compte ni du talent, ni du travail, ni de la moindre éthique. Hannah Clint appartient à la génération d’ados qui regardent des émissions de téléréalité, dans lesquelles le passage à la télévision est la seule raison de la gloire des participants. C’est une ambition qui suffit à Hannah, car pour sa mère comme pour elle, la fin justifie les moyens. «Hannah est animée par une grande moti- - KAITLYN DEVER Brandy Belmeyer ANSEL ELGORT Tim Mooney ANSEL ELGORT Tim Mooney JASON REITMAN KAITLYN DEVER Brandy Belmeyer WILL PELTZ Brandon Lender 17 - ELENA KAMPOURIS Allison Doss Le message du film, en fin de compte, est que chacun veut communiquer avec son prochain, que ce soit en le faisant en ligne ou depuis son téléphone portable. Mais ce que nous recherchons vraiment est une communication réelle, et il est bon de se le rappeler en regardant ces personnages qui, finalement, y arrivent. Jason Reitman ANSEL ELGORT Tim Mooney KAITLYN DEVER Brandy Belmeyer remarque pas à quel point sa perte de poids est radicale. Elle trouve du soutien auprès des groupes «ProAna» et «Thininspiration» qui font l’apologie de l’anorexie chez ses membres. Allison se cache derrière son ordinateur et fait en sorte d’être entourée uniquement des voix qu’elle souhaite entendre... «Quand j’ai lu le script, je n’avais aucune idée de l’existence même de ces sites pro-anorexie. C’est très choquant et perturbant, mais cela m’a aidée à mieux cerner Allison», remarque Elena Kampouris. «Elle ment à ses parents et peu lui importe ce qu’ils pensent puisqu’elle trouve du réconfort chez cette communauté en ligne, ce qui accroît sa motivation». «Internet s’adresse à nos pires frayeurs et cela n’aide personne. Si on veut faire quelque chose de potentiellement nocif, il y a toujours quelqu’un, derrière l’écran, prêt à vous dire que c’est bien. Et on se replie donc au sein de ces communautés secrètes au lieu d’être proches de nos amis et de notre famille», poursuit Reitman. Lorsque Brandon (Will Peltz), un lycéen admiré de tous pour qui elle a toujours eu un faible, s’intéresse à elle, Allison commence à se sentir acceptée, en dépit du fait qu’il se moquait cruellement d’elle lorsqu’elle était plus grosse. «Elle s’inflige tout ça pour capter l’attention de Brandon et elle essaie constamment de se sentir aimée et acceptée, d’être comme tout le monde. Elle consent à certaines choses avec Brandon parce qu’elle a peur de ne pas être appréciée, tout cela parce qu’elle ne faisait pas partie de ce groupe quand elle était en surpoids. Avec lui, elle ne dit pas ce qu’elle pense car elle ne veut pas se sentir rejetée ou ridiculisée», analyse Elena Kampouris. vation qui vient d’un désir profond d’être tout simplement célèbre», explique Olivia Crococchia. «C’est ce qu’elle veut le plus au monde et ça conditionne tout ce qu’elle fait. À cause du site internet qu’elle a lancé avec sa mère, elle est tellement déconnectée de la réalité que je ne pense pas qu’elle se rende compte de ce que les photos qu’elle met en ligne signifient pour ses ‘fans’. Mais je pense qu’elle se dit que si elle met sa poitrine en avant, elle attirera plus l’attention». «La relation entre Hannah et sa mère s’apparente plutôt à celle de deux bonnes copines. La dimension parentale qui inculque respect, obéissance et valeurs morales semble ne pas exister entre elles», poursuit l’actrice. «Dans leur relation, c’est Hannah le moteur. Elle sait ce qu’elle veut, mais elle ne veut pas travailler pour réussir», confie Judy Greer. «Je ne pense pas qu’elle ait clairement réfléchi à tout ce que cela implique : elle veut juste être célèbre et quand elle voit au centre commercial local que l’on recherche la prochaine vedette du programme ‘America’s Next Big Celebrity’, elle se dit, ‘Génial, je vais juste être une célébrité’». «Les jeunes regardent ces programmes de téléréalité qui montrent des gens ayant l’air de gagner beaucoup d’argent en conduisant leur voiture au Starbucks et en acceptant d’avoir des caméras dans leur maison, et ça leur semble un moyen facile de devenir célèbre», dit-elle. De retour au lycée après avoir passé l’été à s’affamer pour perdre beaucoup de poids, la « pom-pom girl » Allison Does (Elena Kampouris) se délecte de l’attention nouvelle qu’on lui porte. Elle se cache sous des vêtements trois fois trop grands et évite de passer du temps avec sa famille en espérant qu’on ne - 18 - revue les personnages un à un et il avait déjà en tête certains éléments puisqu’il a coécrit le film», explique la chef-costumière Leah Katznelson. Toujours dans un souci d’authenticité, cette dernière ajoute : «Je voulais faire vraiment attention aux jeunes en restant fidèle à l’esprit de la région dans laquelle nous avons tourné». Jason souhaitait également que les adultes soient le plus naturel possible : «C’était amusant de voir des acteurs d’habitude assez glamour s’investir à ce point dans leur rôle. Jennifer Garner, par exemple, ne se regardait pas dans le miroir, c’était incroyable», conclut Leah Katznelson. Le tournage Depuis longtemps attiré par Austin, Jason Reitman tenait absolument à y tourner le film. Le tournage a commencé en novembre 2013 et s’est poursuivi jusqu’en février 2014. La plupart des intrigues du film se déroulent au domicile des personnages et au lycée fictif East Vista High School. Par ailleurs, MEN, WOMEN & CHILDREN a été tourné en décors réels plutôt qu’en studio, conformément aux souhaits du réalisateur. John Latenser, le régisseur d’extérieurs, a déjà travaillé avec Reitman sur quatre films : «Jason veut des décors crédibles qui correspondent aux personnages. Du coup, les repérages s’apparentent un peu à un casting», explique-t-il. Le chef décorateur Bruce Curtis a été chargé de rendre les maisons et les chambres des sept familles les plus authentiques possibles. Curtis a travaillé à partir de maisons habitées : «Jason et moi-même avons surtout discuté des chambres, de la manière de les rendre spécifiques à chacun des personnages, de les personnaliser et de faire en sorte qu’elles restent uniques, qu’il s’agisse des chaussettes sales ou des bols de céréales qui traînent», plaisante-t-il. Un autre défi a consisté à trouver un lycée qui corresponde à la vision de Reitman. «Ça n’a pas été une mince affaire», confie Latenser. «Au tout début du projet, Jason a visité plusieurs établissements à Austin, mais il n’était pas convaincu à 100 %. On a donc étendu notre recherche aux villes voisines et trouvé un lycée à Georgetown qui correspondait à ce que Jason avait en tête, et ce jusqu’aux murs de béton... C’est une énorme bâtisse, avec un grand terrain de football et entourée de pâturages». Le lieu du rendez-vous amoureux entre Brandy et Tim était au départ situé dans une carrière. Jason Reitman et son équipe ont visité plusieurs sites avant de changer d’avis et d’utiliser la «piscine de Hamilton», la merveille naturelle d’Austin, une concrétion de calcaire pourvue d’une cascade de 15 mètres de haut qui se déverse dans un canyon en cul-de-sac. Le réalisateur a voulu que les personnages principaux, tant adolescents qu’adultes, aient l’air crédibles et ne soient pas une simple caricature hollywoodienne de gens ordinaires. «Avec Jason, nous avons passé en - Le reflet de son époque Aucune autre invention n’a eu autant d’impact sur nos modes de communication qu’Internet et les dispositifs qui nous permettent de nous y connecter. Comme le montre ce film, le Web a bouleversé toutes les facettes de notre existence, pour le meilleur et pour le pire. Comme Reitman l’explique : «Nous sommes trop occupés à communiquer avec des personnes que nous ne connaissons même pas, que ce soit au cours d’une conversation instantanée en ligne, en jouant à un jeu vidéo ou juste en envoyant des messages à ceux que nous connaissons sans pour autant être dans la même pièce qu’eux. Nous avons peur des relations intimes avec autrui, nous avons peur de qui nous sommes, si bien que nous adoptons ces avatars et que nous entrons en contact avec de parfaits inconnus et que nous devenons des êtres qui ne nous ressemblent pas». «Ce film n’a pas pour ambition de donner des réponses à ce qui se passe actuellement car qui sommesnous pour prétendre y comprendre quoi que ce soit ?», poursuit-il. «Le film n’entend que refléter son époque, ici et maintenant. Avec un peu de chance, il poussera le spectateur à réfléchir sur son identité, sur sa place dans la société et sur ses rapports à son entourage». «Je pense que le message du film, en fin de compte, est que chacun veut communiquer avec son prochain, que ce soit en le faisant en ligne ou depuis son téléphone portable. Mais ce que nous recherchons vraiment est une communication réelle, et il est bon de se le rappeler en regardant ces personnages qui, finalement, y arrivent», conclut-il. 19 - DE ANT LA CAMÉRA TIMOTHEE CHALAMET (Danny Vance) a partagé l’affiche de la série « Homeland » avec Damian Lewis et Claire Danes. On le retrouvera prochainement dans INTERSTELLAR de Christopher Nolan. On peut voir actuellement OLIVIA CROCICCHIA (Hannah Clint) dans un spot publicitaire pour BMW réalisé par Jonathan Dayton et Valerie Faris. Elle a récemment été consacrée révélation du festival de Sundance grâce au film TERRI, même si elle s’est surtout fait connaître en interprétant la fille de Denis Leary dans « Rescue me, les héros du 11 septembre ». On l’a encore vue dans PALO ALTO de Gia Coppola, avec James Franco et Emma Roberts, et NAILED de David O. Russell, avec Jake Gyllenhaal, Jessica Biel et James Marsden. À tout juste 17 ans, KAITLYN DEVER (Brandy Beltmeyer) s’est déjà fait remarquer pour ses rôles au cinéma et à la télévision. On la retrouvera bientôt dans la série « Last man standing », où elle campe la fille sportive et dure à cuire de la famille Baxter, aux côtés de Tim Allen, Nancy Travis et Molly Ephraim. Elle s’est également produite dans « Justified », « Mentalist », « Modern family », « Private practice » et « Larry et son nombril ». Récemment, elle s’est illustrée dans STATES OF GRACE de Daniel Cretton, d’après le court-métrage de ce dernier, où la comédienne incarne une adolescente profondément perturbée. Le film a obtenu le Grand prix du jury et le prix du public au South by Southwest Film Festival. Elle a enchaîné avec THE SPECTACULAR NOW de James Ponsodlt, avec Shailene Woodley et Miles Teller, plébiscité au festival de Sundance. On la retrouvera bientôt dans LAGGIES de Lynn Shelton, avec Keira Knightley, Chloe Moretz et Sam Rockwell, autour d’une jeune femme de 28 ans qui décide de se cacher en compagnie d’adolescentes lorsque son petit ami la demande en mariage. Le film a été sélectionné à Sundance cette année. La comédienne vient d’achever le tournage de GRASS STAINS de Kyle Wilamowski, avec Tye Sheridan. Le film raconte l’histoire d’un garçon qui tombe amoureux de Grace Turner (Kaitlyn Dever) et de son sentiment de culpabilité lié à la mort du frère aîné de Grace. - 20 - Côté télévision, elle s’est illustrée dans la série « United States of Tara », avec Toni Collette, et « Mad men », où elle incarne la maîtresse de Don Draper. Ne négligeant pas le théâtre, elle s’est produite dans «Trois sœurs» de Tchékhov, «Danny and the Deep Blue Sea» de John Patrick Shanley, et «Family Week», dans une mise en scène de Jonathan Demmy, et «Small Tragedy» de Craig Lucas. L’actrice a également tourné dans THE GREENS ARE GONE de Peer Pedersen, avec Catherine Keener et Anton Yelchin, autour d’une famille dysfonctionnelle qui sombre totalement lorsque les deux enfants disparaissent. Elle a encore inscrit son nom aux génériques de BAD TEACHER, avec Cameron Diaz, et de J. EDGAR de Clint Eastwood, avec Leonardo DiCaprio. Elle a été citée à trois reprises aux Young Artist Awards pour BAD TEACHER, « Last man standing » et « Justified ». Elle vit actuellement à Los Angeles. Après avoir été saluée pour son charme, son talent et son style personnel au cinéma, à la télévision et au théâtre, ROSEMARIE DEWITT (Helen Truby) sera bientôt à l’affiche de plusieurs projets très attendus. On la verra ainsi dans KILL THE MESSENGER de Michael Cuesta, avec Jeremy Renner, et le remake de POLTERGEIST. Elle a récemment achevé le tournage de DIGGING FOR FIRE de Joe Swanberg, avec Jake Johnson, Anna Kendrick, Orlando Bloom, Jenny Slate, et Sam Rockwell. Pour le petit écran, on la retrouvera dans la minisérie « Olive Kitteridge », avec Frances McDormand, Bill Murray, et Richard Jenkins, d’après le roman éponyme d’Elizabeth Strout, lauréat du prix Pulitzer. Elle a retrouvé la réalisatrice Lynn Shelton sur son nouveau film, TOUCHY FEELY, où elle campe une masseuse qui ne supporte plus le contact physique. Le film a été présenté à Sundance. Plus tôt dans sa carrière, elle s’est illustrée dans PROMISED LAND de Gus Van Sant, avec Matt Damon et John Krasinski, et MA MEILLEURE AMIE, SA SŒUR ET MOI de Lynn Shelton, avec Emily Blunt et Mark Duplass, qui lui a valu une nomination à l’Indie Spirit Award et au Gotham Award. Elle a campé le rôle-titre de RACHEL SE MARIE de Jonathan Demme, avec Anne Hathaway, Debra Winger et Bill Irwin, qui lui vaut une citation à l’Independent Spirit Award et les prix d’interprétation de plusieurs associations de critiques. On l’a encore vue dans NOBODY WALKS de Ry Russo-Young, avec Olivia Thirlby et John Krasinski, THE COMPANY MEN, écrit et réalisé par John Wells, avec Ben Affleck, Chris Cooper et Tommy Lee Jones, et DE L’OMBRE À LA LUMIÈRE de Ron Howard, avec Russell Crowe et Paul Giamatti. - En peu de temps, ANSEL ELGORT (Tim Mooney) s’est forgé une impressionnante filmographie. Récemment diplômé du LaGuardia Arts High School, il a donné la réplique à Alexis Bledel dans «Regrets», pièce de Matt Charman mise en scène par Carolyn Cantor au Manhattan Theater Club, tout en terminant sa dernière année de lycée. Sa prestation lui a valu des critiques dithyrambiques. On a notamment pu lire : «La présence magnétique d’Ansel Elgort le destine sans doute au cinéma» (Bloomberg), et «Ansel Elgort possède le charisme troublant d’un James Dean que sublime son innocence» (AP).Après la dernière représentation de la pièce, l’acteur a été choisi pour jouer dans CARRIE, LA VENGEANCE, remake signé Kimberly Peirce du film de Brian De Palma d’après Stephen King. Il a incarné Caleb Prior face à Shailene Woodley dans DIVERGENTE de Neil Burger, d’après la série de livres de Veronica Roth. Il a récemment donné la réplique à Shailene Woodley dans NOS ÉTOILES CONTRAIRES. L’acteur a découvert sa passion pour les arts de la scène à travers la danse. On a pu le voir réaliser un numéro de claquettes lors des CFDA Awards 2011, et lorsqu’il était enfant, il s’est produit au Lincoln Center dans «Casse-noisette» et le «Lac des cygnes» avec le New York City Ballet. En tant que chanteur, il a travaillé avec de nombreux compositeurs tels que Jason Robert Brown, Glen Roven et Louis Andriessen. Comédienne souvent primée, JENNIFER GARNER (Patricia Beltmeyer) s’est illustrée avec succès au cinéma et à la télévision, et s’est lancée récemment dans la production et dans des actions philanthropiques. On pourra bientôt la voir dans DRAFT DAY d’Ivan Reitman, avec Kevin Costner, et dans ALEXANDER AND 21 - l’ancien PDG d’ABC News, de l’ancienne présidente de Xerox Anne Mulcahy et du chroniqueur politique d’ABC News Cokie Roberts. Originaire de Houston, elle a grandi à Charleston et vit actuellement à Los Angeles avec sa famille. THE TERRIBLE, HORRIBLE, NO GOOD, VERY BAD DAY, et IMAGINE, avec Al Pacino, Annette Bening, et Bobby Cannavale, autour d’une rock-star vieillissante qui tente de renouer avec son fils. On l’a vue dans DALLAS BUYERS CLUB de JeanMarc Vallée, avec Matthew McConaughey et Jared Leto, d’après l’histoire vraie de Ron Woodroof qui a dû batailler contre l’épidémie de Sida dans les années 80. Le film a valu à la comédienne un Broadcast Film Critics Association Award et une nomination au Screen Actors Guild Award. Elle était également dans THE ODD LIFE OF THIMOTHY GREEN de Peter Hedges, avec Joel Edgerton, et a été consacrée «Star de l’année» aux Cinema Con Awards. Elle a encore inscrit son nom au générique de JUNO de Jason Reitman, avec Jason Bateman et Ellen Page, qui lui a valu les éloges de la critique. En 2005, avec son assistante personnelle Juliana Janes, Jennifer Garner a créé sa société de production, Vandalia Films. Le premier film produit par la structure, LA FAMILLE PICKLER, a été réalisé par Jim Field Smith et interprété par Jennifer Garner. D’autre part, Vandalia a signé un accord-cadre avec la Warner et prépare plusieurs projets, comme AVIATOR’S WIFE et HANNAH’S ROAD. Pour le petit écran, elle a obtenu le Golden Globe, le Screen Actors Guild Award et le People’s Choice Award pour son interprétation mémorable de l’agent de la CIA dans « Alias » de J.J. Abrams. En l’espace de cinq saisons, la comédienne a été citée à quatre Emmy, quatre Golden Globes et deux Screen Actors Guild Awards. Sur scène, elle a interprété Roxane dans la reprise de «Cyrano de Bergerac», avec Kevin Kline. Le New York Times titrait : «Jennifer Garner possède un sens du rythme inégalé. On se prend d’affection pour elle». Au cinéma, on l’a encore vue dans ARTHUR, UN AMOUR DE MILLIARDAIRE, VALENTINE’S DAY de Garry Marshall, THE INVENTION OF LYING, LE ROYAUME de Peter Berg, 30 ANS SINON RIEN, DAREDEVIL, et PEARL HARBOR de Michael Bay. Ambassadrice de la marque Neutrogena, Jennifer Garner est aussi devenue Artist Ambassador pour Save the Children’s U.S. programs : son rôle au sein de cette organisation est de promouvoir des programmes éducatifs pour les plus jeunes. Elle s’est ainsi engagée pour six ans auprès de personnalités comme - JUDY GREER (Donna Clint) séduit la critique et le public grâce à son talent. Comédienne prolifique, elle s’est illustrée dans quelque 80 longs-métrages et séries. On peut la voir à l’affiche de la série « Married », qui s’attache à un mari et à sa femme devenus les meilleurs amis du monde. Elle a récemment prêté sa voix à Cornelia dans LA PLANÈTE DES SINGES : L’AFFRONTEMENT de Matt Reeves, avec Gary Oldman, Keri Russell et Jason Clarke. Elle a aussi donné la réplique à George Clooney et Hugh Laurie dans TOMORROWLAND de Brad Bird. Elle a récemment achevé le tournage de JURASSIC WORLD de Colin Trevorrow, avec Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, et prêté sa voix à THE GOOD DINOSAUR, produit par Pixar. On la retrouvera encore dans ANT MAN. Son premier ouvrage, «I Don’t Know What You Know Me From: Confessions of a Co-Star», a connu un vif succès dès sa parution. Elle a dernièrement joué dans JAMIE MARKS IS DEAD, avec Morgan Saylor et Liv Tyler, CARRIE, LA VENGEANCE de Kimberly Perice, avec Chloé Grace Moretz et Julianne Moore. Elle prête actuellement sa voix à la série d’animation « Archer », et se produit dans la quatrième saison d’« Arrested development ». DENNIS HAYSBERT (Secretluvur) s’est imposé auprès du public et de la critique pour son interprétation du président David Palmer dans la série « 24 heures chrono », qui lui a valu sa première citation au Golden Globe. On l’a aussi vu dans « The unit : commando d’élite ». On le retrouvera bientôt dans la série « Backstrom ». Au cinéma, il sera prochainement à l’affiche de THINK LIKE A MAN TOO, et SIN CITY : J’AI TUÉ POUR ELLE de Robert Rodriguez et Frank Miller. Il a inscrit son nom aux génériques de LIFE OF A KING, WELCOME TO THE JUNGLE, M. PEABODY ET SHERMAN : 22 - LES VOYAGES DANS LE TEMPS, LES MONDES DE RALPH, UNLIKELY GIRL. Elle a participé à plusieurs campagnes LUV, AGENT DOUBLE, KUNG-FU PANDA 2, LES PLEINS publicitaires pour Abercrombie & Fitch, Apple, Asprey et Roots Canada. POUVOIRS, THE DETAILS, JARHEAD – LA FIN DE L’INNOCENCE, WHAT’S COOKING, L’OMBRE D’UN SOUPÇON, SINBAD- LA LÉGENDE DES SEPT MERS, SUTURE, HEAT, et DEAN NORRIS (Kent Mooney) s’est surtout fait connaître pour son interprétation de l’agent de la DEA Hank Schrader dans la série-culte « Breakin Bad », qui a remporté de nombreux Emmy, Golden Globes et SAG Awards. Il a encore campé Big Jim Rennie dans la deuxième saison d’ « Under the dome », créée par Stephen King et Steven Spielberg. Il a achevé le tournage de REMEMBER d’Atom Egoyan, avec Christopher Plummer, et de la minisérie « Sons of liberty », où il incarne Benjamin Franklin. Originaire de l’Indiana, il est diplômé de l’université de Harvard et de la Royal Academy of Dramatic Arts de Londres. Il habite dans la périphérie de Los Angeles. MAJOR LEAGUE : BACK TO THE MINORS. Originaire du nord de la Californie, il a fait ses débuts sur le petit écran dans la série « Lou Grant ». Il tourne ensuite de nombreuses publicités pour la compagnie d’assurances Allstate Insurance Co. Il est engagé dans la lutte contre le Sida et a été le porte-parole, en 2000, de l’exposition «Break the Silence». Il vit à Los Angeles. KATHERINE HUGHES (Brooke Benton) s’est installée à Los Angeles en 2013. Elle trouve ici son premier grand rôle au cinéma. Elle a fait ses débuts à 15 ans dans des séries comme « New York unité spéciale » et « Blue bloods ». Elle a décroché un second rôle dans ROADIE de Michael Cuesta. Elle est à la fois soprano, auteur et compositeur/interprète. WILL PELTZ (Brandon Lender) s’est récemment produit dans PARANOÏA, avec Liam Hemsworth, Gary Oldman et Amber Heard. Il est aussi à l’affiche d’AS COOL AS I AM, avec Claire Danes et James Marsden, IDENTITÉ SECRÈTE, avec Taylor Lautner, et il a bouclé le tournage d’OFFLINE, produit par Timur Bekmambetov. Originaire de New York, ELENA KAMPOURIS (Allison Doss) s’est découvert une passion pour le métier d’actrice en montant des projets personnels et en s’illustrant dans des pièces de son lycée. À l’âge de 12 ans, elle a été repérée par le John Hopkins University Center for Talented Youth. En 2012, elle a décroché son premier rôle dans la série « Gossip girl ». Au cinéma, elle a donné la réplique à Rachel McAnn dans LAST DAYS OF SUMMER de Jason Reitman. Elle a encore campé la fille d’Ellen Barkin dans THE COBBLER de Thomas McCarthy et achevé le tournage du pilote « The odyssey ». ADAM SANDLER (Don Truby) est à la fois acteur, scénariste, producteur et musicien. Les films dans lesquels il a joué ont dépassé les 3 milliards de dollars de recettes au box-office mondial. Citons notamment COPAINS POUR TOUJOURS 2, LE MYTHO - JUST GO WITH IT, COPAINS POUR TOUJOURS, HISTOIRES ENCHANTÉES, QUAND CHUCK RENCONTRE LARRY et RIEN QUE POUR VOS CHEVEUX. Fille de la comédienne Kelly Lynch, SHANE LYNCH (Angelique Ice) est née à New York, puis a grandi à Los Angeles, où elle a reçu deux Blank Theatre Company Awards à l’âge de 17 ans. Elle a fréquenté Wesleyan University, où elle s’est spécialisée en histoire et a commencé à jouer dans des films de fin d’études. Une fois diplômée, elle décroche des rôles dans « 90210 Beverly Hills nouvelle génération », « Magic city » et « Ray Donovan ». Elle a aussi joué dans plusieurs films indépendants, comme THE - Tout récemment, il a fait équipe avec Drew Barrymore pour la troisième fois pour BLENDED, avec également Bella Thorne, Kevin Nealon et Terry Crews. Il tourne actuellement PIXELS de Chris Columbus, avec Peter Dinklage, Josh Gad et Kevin James. Il a récemment achevé le tournage de THE COBBLER, avec Steve Buscemi et Dustin Hoffman. On l’a vu dans CRAZY DAD, avec Andy Samberg. Il a prêté sa voix à Dracula dans HOTEL TRANSYLVANIA qu’il a également produit. 23 - Plus tôt dans sa carrière, il a été à l’affiche de JACK ET JULIE, avec Katie Holmes et Al Pacino, LE MYTHO – JUST GO WITH IT, avec Jennifer Aniston, ZOOKEEPER, avec Kevin James, Jon Favreau, Sylvester Stallone, et Rosario Dawson, FUNNY PEOPLE de Judd Apatow, avec Seth Rogen, Leslie Mann, Erica Bana, Jonah Hill et Jason Schwartzman, À CŒUR OUVERT de Mike Binder, CLICK : TÉLÉCOMMANDEZ VOTRE VIE, avec Kate Beckinsale, MI-TEMPS AU MITARD, avec Chris Rock et Burt Reynolds, SPANGLISH de James L. Brooks, avec Tea Leoni, SELF-CONTROL, avec Jack Nicholson, et PUNCH-DRUNK LOVE – IVRE D’AMOUR de Paul Thomas Anderson, qui lui a valu une citation au Golden Globe. Né à Brooklyn, il fait ses premiers pas sur scène dès l’âge de 17 ans. Puis, il se produit dans des clubs de la région new-yorkaise, avant de décrocher un diplôme d’histoire de l’art de New York University. Tout en poursuivant ses spectacles de one-man-show, il est repéré par Dennis Miller et rejoint alors l’équipe du «Saturday Night Live», dont il devient l’un des membres attitrés pendant cinq ans. Sa société de production, Happy Madison, a notamment produit BLENDED, JACK ET JULIE, LE MYTHO – JUST Raimi. On l’a encore vu dans HIDALGO, LADYKILLERS des frères Coen, LE MEXICAIN de Gore Verbinski, OFF THE MAP, POUR L’AMOUR DU JEU et INTUITIONS de Sam Raimi, THANK YOU FOR SMOKING de Jason Reitman, DÉTENTION SECRÈTE de Gavin Hood, BURN AFTER READING des frères Coen et JUNO de Jason Reitman, où il incarne un père plutôt ouvert d’esprit. Pour le petit écran, il a incarné le chef adjoint de la police de Los Angeles, Will Pope, dans « The closer ». Il a aussi interprété Vern Schillinger dans « Oz », ou encore le docteur Emil Skoda dans « New York district / New York police judiciaire ». Il a récemment joué dans “Men at work”. Il s’est illustré dans THE WORDS, THE MUSIC NEVER STOPPED, JENNIFER’S BODY, EXTRACT, THE VICIOUS KIND, I LOVE YOU, MAN, A BEGINNER’S GUIDE TO ENDINGS, CONTREBANDE, IN THE AIR de Jason Reit- man et JOBS, biopic autour de Steve Jobs. Tout récemment, il a joué dans LAST DAYS OF SUMMER de Jason Reitman, et il a achevé le tournage de THE RELUCTANT PROFESSOR, avec Hugh Grant et Marisa Tomei, MURDER OF A CAT, et BREAKPOINT. À Broadway, il a joué dans «Blanche colombes et vilains messieurs», «Laughter on the 23rd Floor», «A Change in the Heir», «Peter Pan» et «A Few Good Men». On le retrouvera prochainement dans WHIPLASH, qui a décroché le Grand prix et le prix du public au festival de Sundance, ainsi que le prix du jury au festival de Deauville. Enfin, il sera à l’affiche de TERMINATOR : GENISYS. GO WITH IT, CLICK : TÉLÉCOMMANDEZ VOTRE VIE, PAUL BLART : SUPER VIGILE, DEUCE BIGALOW : GIGOLO MALGRÉ LUI, COPAINS POUR TOUJOURS, ZOOKEEPER et PIXELS. Il a collaboré à l’écriture de LITTLE NICKY, BILLY MADISON, BIG DADDY, THE WATERBOY, COPAINS POUR TOUJOURS 2. Il a encore assuré la production exécu- tive de HOTEL TRANSYLVANIA, MI-TEMPS AU MITARD, ANIMAL ! L’ANIMAL…, LE MAÎTRE DU DÉGUISEMENT, et UNE NANA AU POIL. Happy Madison a conclu un accord avec Columbia Tri-Star Domestic Television pour développer des séries, comme « Leçons sur le mariage » et « The Goldbergs ». Les albums de Sandler se sont vendus à plus de 6 millions d’exemplaires. Il y a quelques années, l’acteur a lancé le site AdamSandler.com qui réunit de petits films, avec Sandler et le personnel de Happy Madison, dans leur vie quotidienne. EMMA THOMPSON (La narratrice) est l’une des comédiennes et des scénaristes les plus respectées de sa génération. Elle est aussi la seule artiste à ce jour qui ait obtenu l’Oscar pour son interprétation et pour l’écriture d’un scénario. En 1992, elle triomphe dans RETOUR À HOWARD’S END de James Ivory pour lequel elle remporte l’Oscar™ de la meilleure actrice, le Golden Globe, le BAFTA, les Prix du New York Film Critics, du Los Angeles Film Critics et de la National Society of Film Critics. L’année suivante, elle est nommée deux fois à l’Oscar, pour le rôle principal du film de James Ivory LES VESTIGES DU JOUR, et pour un second rôle dans celui de Jim Sheridan, AU NOM DU PÈRE. Elle sera aussi citée aux Golden Globes de la meilleure actrice et du meilleur J.K. SIMMONS (Le père d’Allison) travaille aussi bien pour le cinéma, la télévision et la scène, se produisant à la fois à Broadway et ailleurs. Il a incarné J. Jonah Jameson dans la trilogie SPIDER-MAN de Sam - 24 - second rôle. En 1995, elle marque l’histoire des Oscar en recevant une statuette pour son premier scénario, l’adaptation du roman de Jane Austen RAISON ET SENTIMENTS, réalisée par Ang Lee, et en étant en même temps nommée en tant que meilleure actrice pour ce film. Son scénario obtient aussi le Golden Globe, et le Prix du meilleur scénario de la Writers Guild. Son interprétation d’Elinor Dashwood lui vaudra par ailleurs un BAFTA et une nomination au Golden Globe. Elle se produit ensuite dans LOVE ACTUALLY, écrit et réalisé par Richard Curtis, pour lequel elle a remporté le BAFTA Award du meilleur second rôle, l’Evening Standard British Film Award et l’™Empire Award de la meilleure actrice britannique. En 2013, elle campe l’auteur P.L. Travers dans le film DANS L’OMBRE DE MARY - LA PROMESSE DE WALT DISNEY, qui lui vaut le National Board of Review Award et l’Empire Award, ainsi que des nominations au Golden Globe et au BAFTA. Elle a récemment achevé le tournage de THE LEGEND OF BARNEY THOMSON, avec Robert Carlyle et Ray Winstone, A WALK IN THE WOODS de Ken Kwapis, avec Robert Redford et Nick Nolte, ou encore ADAM JONES, avec Bradley Cooper. Emma Thompson débute au cinéma en 1988, dans la comédie THE TALL GUY de Mel Smith, aux côtés de Jeff Goldblum et Rowan Atkinson. Elle tourne par la suite quatre films réalisés et interprétés par Kenneth Branagh : HENRY V, DEAD AGAIN (1991), BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN (1993) et PETER’S FRIENDS. On l’a encore vue dans JUNIOR d’Ivan Reitman avec Arnold Schwarzenegger, CARRINGTON de Christopher Hampton, qui obtient le Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes 1995, et L’INVITÉE DE L’HIVER d’Alan Rickman. En 2002, elle se produit dans DISPARITIONS, écrit et réalisé par Christopher Hampton. En 2010, elle a de nouveau campé le rôle de la nounou aux pouvoirs magiques dans NANNY MCPHEE ET LE BIG BANG, qu’elle a également écrit et produit. Elle avait tout d’abord créé le personnage en 2004 dans NANNY MCPHEE de Kirk Jones. En 2004, elle incarne le professeur Trelawney dans HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN d’Alfonso Cuaron, rôle qu’elle reprend dans HARRY POTTER ET L’ORDRE DU PHENIX de David Yates trois ans plus tard. Elle a tourné sous la direction de Mike Nichols dans les téléfilms WIT, pour lequel elle a été citée au - Screen Actors Guild Award, au Golden Globe et à l’Emmy, et ANGELS IN AMERICA, qui lui a valu d’être nommée à l’Emmy. Emma Thompson a baigné dans le théâtre dès son plus jeune âge grâce à son père, le metteur en scène Eric Thompson, et à sa mère, l’actrice Phyllida Law. Parallèlement à ses études littéraires à Cambridge, dont elle sortira diplômée en littérature anglaise en 1982, elle joue sur scène pendant trois ans avec la compagnie théâtrale Cambridge Footlights, dont elle deviendra vice-présidente. En février 1980, elle coproduit, met en scène et interprète la première revue entièrement féminine, «Woman’s Hour». Alors qu’elle est encore étudiante, elle fait ses débuts à la télévision dans FRIDAY NIGHT, SATURDAY MORNING. En 2013, alors qu’il venait d’arriver à Los Angeles, TRAVIS TOPE (Chris Truby) a obtenu le rôle principal de THE TOWN THAT DREADED SUNDOWN, avec Addison Timlin. Puis, il a campé le fils d’Elizabeth Banks dans LITTLE ACCIDENTS de Sara Colangelo, présenté à Sundance, et tournera prochainement dans NOVEMBER CRIMINALS de Sacha Gervasi, avec Chloe Grace Moretz. 25 - JASON REITMAN derrière la caméra JASON REITMAN Jim Vance (Réalisateur / Producteur / Coscénariste) signe, à 19 ans, son premier court-métrage, OPERATION, présenté au Festival de Sundance en 1998. En 2006, il réalise son premier long-métrage, THANK YOU FOR SMOKING. En 2007, il tourne JUNO, sur un scénario de Diablo Cody, qui lui vaut une nomination à l’Oscar. Deux ans plus tard, il signe IN THE AIR, six fois cité à l’Oscar. Reitman a également remporté un Golden Globe et un Writers Guild Award pour ce film. En 2011, il refait équipe avec Diablo Cody pour YOUNG ADULT, avec Charlize Theron, Patton Oswalt et Patrick Wilson. Son film suivant, LAST DAYS OF SUMMER, avec Kate Winslet et Josh Brolin, a été distribué début 2014. Il a récemment produit WHIPLASH de Damien Chazelle. HELEN ESTABROOK Productrice ADAM SANDLER Don Truby HELEN ESTABROOK (Productrice) supervise le développement de la société de production de Jason Reitman, Right of Way Films. Elle a récemment produit WHIPLASH, primé au festival de Sundance, réalisé par Damien Chazelle. Avec Jason Reitman, elle assurera la production exécutive de DEMOLITION de Jean Marc Vallée. Right of Way Films a conclu un accord-cadre avec Indian Paintbrush avec qui la productrice a collaboré à JEFF WHO LIVES AT HOME des frères Duplass et LAST DAYS OF SUMMER et YOUNG ADULT de Jason Reitman. - 26 - Diplômé de la University of Southern California, il est le plus grand photographe d’écureuils au monde. Pour en juger : http://instagram.com/chadkultgen Scénariste, dramaturge et professeur d’université, a remporté un Independent Spirit Award pour LA SECRÉTAIRE, avec James Spader et Maggie Gyllenhaal. Elle a également écrit FUR : UN PORTRAIT IMAGINAIRE DE DIANE ARBUS, avec Robert Downey Jr et Nicole Kidman, qui a fait l’ouverture des festivals de Telluride et de Rome en 2006. On lui doit encore le scénario de CHLOE d’Atom Egoyan, avec Julianne Moore, Liam Neeson et Amanda Seyfried, produit par Ivan et Jason Reitman. Elle a collaboré avec le réalisateur sud-coréen Park Chan Wook sur STOKER, produit par Ridley et Tony Scott. Son œuvre théâtrale et cinématographique est surtout connue pour ses personnages de femmes complexes. Ses pièces ont été montées «off-Broadway» et dans de nombreux pays étrangers. Plusieurs institutions prestigieuses lui ont rendu hommage, comme la Rockefeller Foundation, le NEA et les California et North Carolina Art Councils. Elle est l’auteur de scénarios pour Paramount, Disney, Warner, Fox 2000, Fox Searchlight, Sony, Lifetime etc. Erin Wilson s’est également produite sur scène, à la télévision et au cinéma. On l’a ainsi vue dans le rôle de l’épouse de Kevin Spacey dans « L’avocat des damnés », ou dans celui de la sœur d’Annabella Sciora dans INSOUPÇONNABLE, de la fille de Cynthia Nixon dans THE SCARLETT LETTER, et la femme de Brad dans la pièce «Imagining Brad» de Peter Hedges. Professeur d’écriture scénaristique, elle enseigne au UCSB, à Brown University et au Theatre Studies Department de Duke University. Elle a également enseigné à Stanford et NYU. Elle est consultante au sein du Sundance Screenwriters Lab et organise des consultations privées à son cabinet de Santa Monica. ERIN CRESSIDA WILSON (Coscénariste) MICHAEL BEUGG (Producteur exécutif) a été producteur, directeur de production ou producteur exécutif sur quelque 35 longs-métrages, dont quatre signés Jason Reitman : THANK YOU FOR SMOKING, LAST DAYS OF SUMMER, IN THE AIR et MEN, WOMEN & CHILDREN. En 2009, IN THE AIR, avec George Clooney, Vera Farmiga, et Anna Kendrick a reçu six nominations à l’Oscar et été nommé meilleur film par la Producers Guild and the Golden Globes (HFPA). Le film a encore été distingué par les Directors Guild, Screen Actors Guild, Editors Guild, Art Directors Guild, et Costume Designers Guild. Le scénario, adapté du livre éponyme de Walter Kirn, a remporté le Writers Guild of America Award, un Golden Globe et un BAFTA. Sa première collaboration avec Reitman remonte à THANK YOU FOR SMOKING, avec Aaron Eckhart, Robert Duvall, et William H. Macy. Le film a été nommé au Golden Globe et décroché l’Independent Spirit Award du meilleur scénario. En 2006, il a été producteur exécutif du film plébiscité LITTLE MISS SUNSHINE, avec Greg Kinnear, Toni Collette, Steve Carell, Paul Dano, Abigail Breslin, et Alan Arkin, oscarisé pour sa prestation. Réalisé par Jonathan Dayton et Valerie Faris, le film a été couronné par de nombreux prix, dont ceux du Meilleur film décernés par la Producers Guild of America et les Independent Film Awards, et a décroché l’Oscar du meilleur scénario et une nomination au Golden Globe. Beugg a récemment produit MY ALL AMERICAN d’Angelo Pizzo, avec Aaron Eckhart et Finn Wittrock, qui retrace la vie du footballeur de légende Freddie Steinmark et de son coach Darrell Royal. Il a également assuré la production exécutive de DRAFT DAY d’Ivan Reitman, CE QUE PENSENT LES HOMMES de Ken Kwapis, qui a triomphé au box-office, FUN SIZE de Josh Schwartz, HURRICANE SEASON, un drame de Tim Story, DROIT DE PASSAGE, drame de Wayne Kramer sur l’immigration, CAROLINA de Marleen Gorris et THE BIG BRASS RING de George Hickenlooper. On lui doit également plusieurs films présentés aux festivals de Sundance ou de Toronto, comme GÉNÉ- CHAD KULTGEN (Auteur du livre) est scénariste, romancier et producteur exécutif. Il est notamment l’auteur d’«Average American Male», «Average American Marriage», «The Lie», et «Men, Women and Children». On lui doit encore la BD «Darklight». Il est le scénariste de THE INCREDIBLE BURT WONDERSTONE de Don Scardino, avec Steve Carrell, Jim Carrey, et Olivia Wilde. Tout récemment, il a créé et produit la série « Bad judge », avec Kate Walsh. - 27 - ERIC STEELBERG RATION RX d’Arie Posin, avec Ralph Fiennes, Glenn (Directeur de la photo graphie) a récemment éclairé LAST DAYS OF SUMMER de Jason Reitman, qui a valu une citation au Golden Globe pour Kate Winslet. Il a également signé la photo de YOUNG ADULT et IN THE AIR de Jason Reitman. C’est la 12ème fois que Steelberg collabore avec Jason Reitman, dont il avait déjà éclairé le court-métrage OPERATION, puis le long-métrage plébiscité par la critique JUNO. Il a également été directeur de la photo de (500) JOURS ENSEMBLE de Marc Webb, avec Zooey Deschanel et Joseph Gordon-Levitt, et COLLEGE ROCK STARS de Todd Graff, avec Vanessa Hudgens, David Bowie et Lisa Kudrow. Né à Los Angeles, Eric Steelberg a d’abord fait ses armes comme photographe de clichés en noir et blanc. Passé par l’écurie Sundance, il éclaire IN GOD WE TRUST de Jason Reitman, qui rencontre un succès critique et commercial en 2000. Il inscrit ensuite son nom au générique de QUINCEANERA, lauréat du grand prix du Jury et du prix du public à Sundance en 2006. Close, et Jamie Bell, BEAT de Gary Walkow, COMME UN VOLEUR de Scott Sanders et LES RENES DU POUVOIR de George Hickenlooper. Beugg a contribué à «America’s Most Wanted» en produisant une quarantaine de reconstitutions de crimes afin que les spectateurs puissent donner des indices menant à l’arrestation de criminels, et à «Survivor». Michael Beugg a travaillé à la direction du budget de la Maison Blanche pour l’énergie et l’environnement avant de s’orienter vers le cinéma. Il a un MBA en affaires publiques de Stanford University et une licence de Yale University. Il vit à Los Angeles avec sa femme et leurs trois enfants. Producteur indépendant installé à Los Angeles, MASON NOVICK (Producteur exécutif) a notamment produit RED EYE/SOUS HAUTE PRESSION de Wes Craven, JENNIFER’S BODY, (500) JOURS ENSEMBLE, BAD WORDS, YOUNG ADULT et JUNO. JUNO a engrangé plus de 200 millions de dollars de recettes mondiales. Novick a été cité à l’Oscar du meilleur film pour ce film et a remporté l’Independent Spirit Award du meilleur film. La même année, il a été cité au prix Darryl F. Zanuck du meilleur producteur de l’année par la Producers Guild of America. (500) JOURS ENSEMBLE a été cité au Golden Globe du meilleur film, à trois Independent Spirit Awards, et sélectionné par le National Board of Review comme l’un des meilleurs films de l’année 2009. Il développe à l’heure actuelle RICKI AND THE FLASH de Jonathan Demme, avec Meryl Streep et Kevin Kline. Il produit aussi LES JUMELLES DE SWEET VALLEY de Diablo Cody, l’adaptation du polar «Little Girl Lost», qui sera réalisé par Jonathan Levine, THE SWEET SPOT de John Hamburg, et Dan Mitner: Badass For Hire. D’abord assistant de production, alors qu’il est encore lycéen, il fait ses études à l’University of Arizona, puis s’installe à Los Angeles. Assistant chez ICM, il devient bientôt agent, avant de travailler producteur indépendant. En tant qu’agent, il a contribué à DES SERPENTS DANS L’AVION et à la saga UNDERWORLD. Il continue à représenter les scénaristes Diablo Cody, Chad Kultgen et Josh Heald. - BRUCE CURTIS (Chef décorateur) a étudié le stylisme à la Kent State University. Il a ensuite lancé deux boutiques à succès à Tampa et Minneapolis. Mais au contact de photographes et de stylistes, Bruce Curtis s’est découvert une passion pour la création de décors : depuis un quart de siècle, il conçoit les décors de clips, de publicités, de longs-métrages et de séries télé. Au cinéma, il a noué une fidèle collaboration avec Richard Linklater : on lui doit ainsi les décors de A SCANNER DARKLY, BAD NEWS BEARS, FAST FOOD NATION, BERNIE, et That’s What I’m Talking About, suite de GÉNÉRATION REBELLE. Il a également signé les décors de PARKLAND de Peter Landesman, avec Paul Giamatti et Billy Bob Thornton, autour de l’assassinat de Kennedy. Puis, il s’est attelé à MY ALL AMERICAN d’Angelo Pizzo, avec Aaron Eckhart et Finn Wittrock. On lui doit encore les décors de STICK IT, BILL et TROP DE FILLES, PAS ASSEZ DE TEMPS. Côté publicité, il a travaillé pour de grandes marques comme Levi’s, Wrangler, Nokia, Sprint, Excel, Pizza Hut, Denny’s, Road Runner, McDonalds, AT&T, Tommy Hilfiger, GoodYear, Fosters, Polaris, Coors, 7-Eleven, Sonic, Sears, Nike, Toys-R-Us, Tang, 28 - Brut, CA Lottery, Bank of America, Dockers, Salon. com, Listerine, Busch, Taco Bell, Hasbro, Showtime, Sprite, Bush Beer, Whataburger, Taco Cabana et Blue Cross/Blue Shield. Sur ces campagnes, il a collaboré avec de prestigieux réalisateurs, tels que Zack Snyder, Albert Watson, Barbara Koppel, Gordon Willis, Neil Shapiro, et George Vershoor. Il a aussi imaginé les décors de vidéo clips réalisés par Gore Verbinski, Tim Story, Antoine Fuqua, Ice Cube, Dr. Dre, David Fincher, et Scott Kalvert pour des groupes ou artistes comme Eminem, Dr. Dre & Tupac, Will Smith, Hole, The Artist, Mya, Dru Hill, Cyndi Lauper, Paula Abdul, Moby, House of Pain, Robert Plant, Bon Jovi et R.Kelly Pour plus d’informations : kissmyart.us. DANA E. GLAUBERMAN (Chef monteuse) est l’une des plus fidèles collaboratrices de Jason Reitman. Récemment, elle a décroché un Hamilton Behind the Camera Award pour son travail remarquable sur LAST DAYS OF SUMMER. Elle a été citée à l’ACE Eddie Award pour chacune de ses collaborations avec le cinéaste, comme JUNO et IN THE AIR, cité à l’Oscar du meilleur film, qui lui a aussi valu sa première nomination au BAFTA et le prix du meilleur montage de l’année décerné par le Hollywood Film Festival. C’est la sixième fois qu’elle monte un film de Jason Reitman. Tout récemment, elle a monté DRAFT DAY d’Ivan Reitman, avec Kevin Costner, Jennifer Garner, et Denis Leary. Elle avait fait équipe avec le réalisateur pour SEX FRIENDS d’Ivan Reitman avec Natalie Portman et Ashton Kutcher. On lui doit encore le montage de MAMAN, J’AI RATÉ MA VIE d’Anne Fletcher, avec Barbra Streisand et Seth Rogen, LOVE HAPPENS de Brandon Camp, avec Aaron Eckhart et Jennifer Aniston, et FACTORY GIRL, PORTRAIT D’UNE MUSE du même Brandon Camp et George Hickenlooper. Dana Glauberman a aussi participé au montage de GIMME SHELTER, court métrage de Ben Affleck réalisé pour l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Originaire de Los Angeles, elle se découvre une passion pour le montage peu après ses études, faisant ses armes sur ses propres films tournés en Super 8. Elle compare souvent son métier à la réalisation d’un puzzle – jeu qu’elle adorait quand elle était petite. LEAH KATZNELSON (Chef costumière) a décroché un diplôme d’architecture de Columbia. Puis, elle entame sa carrière au sein du cabinet d’architecte The Rockwell Group, avant de s’orienter vers le cinéma et la télévision. Elle a été assistante costumière pour LE GOÛT DE LA VIE, « Glee », THE VISITOR et « 30 Rock ». Grâce à cette expérience de terrain, elle s’impose comme chef-costumière pour AND SO IT GOES de Rob Reiner, avec Michael Douglas et Diane Keaton, ALL ABOUT ALBERT de Nicole Holofcener, DON JON, premier film de Joseph Gordon-Levitt, et la comédie 21 JUMP STREET, avec Channing Tatum et Jonah Hill. Elle se partage entre Los Angeles et New York. BIBIO (Compositeur), alias Stephen Wilkinson, a plus d’une corde à son arc. À la fois producteur et auteur-compositeur, il est aussi photographe et réalisateur de films en Super 8, mais aussi collectionneur d’art. Se faisant appeler «Bibio», en référence à l’un des plus célèbres appâts utilisés pour la pêche à la truite, il a en effet de merveilleux souvenirs de pêche au pays de Galles, en compagnie de son père. Après avoir sorti trois albums il y a une dizaine d’années, il a changé de style récemment. C’est ainsi que ses trois derniers albums ont été plébiscités par la critique et les fans de l’artiste, décrochant au passage le prix de «Meilleur nouvel album» décerné par Pitchfork. Le magazine Fader a ainsi salué son dernier album, Silver Wilkinson, déclarant qu’il s’agissait d’un «sommet dans son parcours». RANDALL POSTER (Superviseur musical) Est l’un des superviseurs musicaux les plus sollicités de sa génération. Réputé pour sa collaboration avec Wes Anderson, il a aussi travaillé avec Harmony Korine, Todd Haynes, Richard Linklater, Todd Phillips, Martin Scorsese, Sam Mendes, et Jason Reitman. Avec ce dernier, il a notamment supervisé la musique des films IN THE AIR et LAST DAYS OF SUMMER. Tout récemment, il a décroché un Grammy pour la série « Boardwalk empire ».