Qui est Julio Cortázar

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Qui est Julio Cortázar
Portrait
Qui est Julio Cortázar ?
Publié le 21/11/2014
LITTÉRATURE
Le centenaire de la naissance de Julio Cortázar est l’occasion de
revenir sur le parcours et l’œuvre de l'écrivain argentin considéré
comme l’un des auteurs les plus importants de la littérature latinoaméricaine moderne.
Cortázar lecteur et traducteur / Cortázar conteur / Cortázar écrivain
engagé / Cortázar et l'OuLiPo
En Argentine l’année 2014 a été décrétée "année Cortázar". Buenos
Aires a accueilli des écrivains, des journalistes et des universitaires
pour débattre du rôle de cet auteur à l'imagination foisonnante qui
réussit à renouveler le langage et les schémas narratifs, à bousculer
les conventions littéraires grâce à une écriture révolutionnaire en
accord avec ses principes d'intellectuel engagé à gauche, de militant
des droits de l’homme et d'opposant aux dictatures qui marquèrent l’
Amérique latine.
Cortázar lecteur et traducteur
Très tôt Cortázar se passionne pour la lecture. Il découvre des auteurs
tels qu'Edgar Poe, Horacio Quiroga, Victor Hugo mais aussi Pierre
Loti, Daniel Defoe, Alexandre Dumas.
Comme le disait Cortázar « Personne n’a choisi pour moi les livres
que je devais lire… ». Sa mère, qui selon lui, était « incurablement
romantique » l’encourage à lire et à développer son imagination en lui
faisant découvrir les récits de voyage et les romans de Jules
Verne. Les littératures française et anglo-saxonnes ont sa préférence.
Cortázar disait d’ailleurs avoir lu plus de romans français et anglais
que de romans de langue espagnole mais qu’il s’était rattrapé en
lisant beaucoup de poésie hispanique. Pour Cortázar la lecture est un
moyen d’échapper à sa condition d’enfant malade et alité. Le goût des
mots, du jeu et des langues s’ajoute au besoin de s’affranchir du
temps et de l’espace, de s’arracher au réel, d’aller vers un ailleurs à
travers les livres.
« Le directeur de l’école primaire dit à ma mère que je lis trop et qu’
elle doit me rationner les livres ; ce jour-là je commence à comprendre
que le monde est rempli d’idiots » ( C’est ainsi que j’écris, inédit en
France)
Cortázar enfant vit entouré d’animaux dans un environnement propice
à la rêverie : la maison de la banlieue de Buenos Aires et son côté
gothique est imprégnée des superstitions que l’on raconte autour de
lui, des terreurs enfantines, des lectures et des fantômes qui
nourriront l’imaginaire de l'écrivain. La découverte du Surréalisme à
travers les œuvres de Cocteau est une révélation pour lui. Plus tard
lorsqu’il enseigne dans des petites villes de la Pampa argentine, il
continue de découvrir la poésie de Neruda, Baudelaire, Rimbaud,
Mallarmé, D’Annunzio, TS Eliot ou Keats. Tous ces poètes vont
inspirer ses premiers textes poétiques : ses sonnets paraissent en
1938. Ces lectures vont également nourrir ses futurs textes critiques
sur la littérature. Les écrits de Borges, qui influencent alors toute la
génération des écrivains argentins des années 30, marquent
également profondément Cortázar. Jarry, Lautréamont, Apollinaire et
Radiguet comptent parmi ses auteurs préférés. Il se passionne
également pour les romans urbains réalistes de l'écrivain argentin
Roberto Arlt (1900-1942). Celui-ci y dénonce les inégalités sociales et
la violence des années 30. Son style en rupture avec les conventions
littéraires de l'époque, les interrogations métaphysiques de ses
personnages et le langage populaire retranscrit plaisent à Cortázar qui
voit en lui un véritable modèle. Kafka, dont il admire la dénonciation
du totalitarisme sous toutes ses formes, est un autre modèle pour lui.
Très doué pour les langues vivantes, Cortázar traduit aussi bien des
textes anglais que français. Il obtient le titre de traducteur public (un
diplôme de traduction) en neuf mois alors que les études pour l'obtenir
sont généralement de trois ans. Il traduit les oeuvres de Jean Giono,
André Gide et les écrivains anglais Walter de la Mare et G. K.
Chesterton.
En 1953, alors qu'il vit à Paris avec Aurora Bernardez il se voit offrir la
possibilité de traduire l'oeuvre complète d'Edgar Poe grâce à
l'université de Porto Rico. Sa traduction sera considérée comme la
meilleure version espagnole de l'écrivain américain. L'Unesco engage
alors Cortázar et Aurora Bernardez comme
traducteurs. Cortázar traduit Les Mémoires d'Hadrien de Marguerite
Yourcenar, Robinson Crusoe de Daniel Defoe ainsi qu'une étude de
Richard M. Houghton sur le poète anglais John Keats. Il traduit
également Jarry et Lautréamont dont les recherches stylistiques et le
lien au Surréalisme inspireront ses futurs écrits.
Cortázar conteur
A 9 ans Cortázar commence à écrire des poèmes, des contes et un
roman. Lorsqu’il présente ses premiers écrits à sa famille, il est
suspecté de plagiat, personne ne croyant réellement qu'il ait pu écrire
de si beaux textes, ce qui l’attriste profondément et le rend peu sûr de
lui.
La forme brève apparaît vite comme le genre de prédilection de
Cortázar qui a une conception bien à lui du conte bref (« la forme
parfaite ») qu’il différencie de la nouvelle. Pour lui le défi du conte est
de réussir à faire tenir en peu de pages tout un univers, voire passer d’
un univers à un autre tout en proposant plusieurs points de vue,
plusieurs voix narratives. Il s’agit de suggérer et d’aiguiser l’
imagination du lecteur avec une économie de moyen qui peut être
considérée comme une contrainte.
Sa très courte nouvelle (une page et demie) « Continuité des parcs » est
à ce titre significative : une forte tension y est sensible, tout y est
question de rythme et de concision, elle témoigne aussi du
perfectionnisme de l’auteur qui l’a réécrite quinze fois entre 1956 et
1964.
Son talent de conteur est remarqué dès ses
premiers recueils où l’on sent l’influence de
Borges : Le recueil Bestiaire ( Bestiario,
1951), à l’atmosphère fantastique, fait naître
un certain malaise par l’irruption de l’
irrationnel au cœur du quotidien le plus
banal, par la suggestion de dangers
mystérieux, la plongée dans les mystères de
l’inconscient et les angoisses diffuses des
personnages. Le thème de « l’inquiétante
étrangeté » sera repris dans nombre de ses
contes et des textes comme « Maison
occupée » seront comparés à certaines
nouvelles fantastiques d’Henry James. En
effet, comme chez James, la maison, lieu familier par excellence,
devient le théâtre d’événements surnaturels. De même dans le conte
«Bestiaire» une des pièces de la maison est interdite et l’on pressent
un drame. Cortázar mise également sur le pouvoir de suggestion pour
évoquer un inceste ou un viol et leurs conséquences : traumatisme ou
vengeance. Cortázar cherche surtout à réinventer le genre
fantastique, à interroger les conventions littéraires et à transcender les
lieux communs. Il aime introduire des éléments oniriques, illogiques,
inquiétants ou merveilleux pour surprendre le lecteur. Il participe
également à une anthologie de la littérature fantastique, genre qu'il
aime à interroger et à réinventer, à la manière du poète anglais
Samuel Taylor Coleridge qui, au XIXe siècle, aimait intégrer des
éléments étranges ou incongrus ("uncanny") au sein d'un univers
familier, et remettait en question les lieux communs de la littérature. Il
s'inspire également de la théorie de Coleridge sur l'attitude du lecteur
quand il lit un récit fantastique ou gothique, "la suspension volontaire
de l'incrédulité" ("The suspension of disbelief") indispensable pour que
la magie opère.
On devine également dans les contes de Cortázar une large
dimension autobiographique, plusieurs de ses textes s’inspirant de
souvenirs d’enfance et de phobies personnelles. Le recueil Fin d’un jeu
( Final del juego,1956), plus réaliste, fait apparaître des thèmes
récurrents dans son oeuvre : le monde de l’enfance, le double, l’
absence du père, … Le thème de la dualité est présent dans le conte
«Une fleur jaune» où un homme voit dans un bus un garçon qui est
son portrait quand il avait 13 ans et il est persuadé que c'est lui à
nouveau. Dans un autre conte une jeune fille revoit dans l'homme
amoureux d'elle le visage du nazi qui l'a violée pendant la guerre. Ces
contes témoignent d’un sens aigu de l’observation et des détails.
Certaines nouvelles font naître le trouble comme « Lettres de maman
» où une femme reçoit des lettres de son fils mort depuis des années
et ne s'en étonne pas, tandis que d'autres histoires sont de véritables
trésors d’humour, Cortázar y décrivant des rapports de domination où
l'ironie féroce sert à dénoncer les rapports de domination et
l'hypocrisie de la bourgeoisie ( « Bons et loyaux services »). Cortázar n’
hésite pas à mettre l’accent sur les différences de classe par sa
peinture des relations entre métayers et régisseurs, entre ouvriers et
propriétaires (dans le conte «Bestiaire» notamment).
La ville (Buenos Aires ou Paris où se déroulent plusieurs nouvelles du
recueil Les armes secrètes ( Las armas secretas, 1959) est très
présente comme dans la nouvelle où Cortázar décrit un parc
fantaisiste et coloré qui rappelle le parc Guëll de l'architecte catalan
Antoni Gaudí qu’il avait tant aimé lors de son passage à Barcelone.
Les transports sont le théâtre de toutes sortes de péripéties : le métro
parisien donne lieu à une rencontre amoureuse, un trajet mouvementé
en autobus est décrit dans le détail, des automobilistes sont coincés
sur l’autoroute dans « L’autoroute du Sud », une virée en combi entre
Paris et Marseille donne lieu à un texte surréaliste.
La nouvelle « L’homme à l’affût » permet à
Cortázar de faire le portrait d’un
saxophoniste célèbre (Charlie Parker) hanté
par le temps, ses souvenirs et l’alcool. Son
discours et ses pensées sont confuses « ça
je suis en train de le jouer demain… ».
Cortázar y interroge la temporalité, rompt
avec la linéarité et offre une réflexion sur le
statut de l'artiste. Chez Cortázar le temps et l’
espace, tout comme les identités, sont
fluctuants, multiples et les principes logiques
sont mis à mal.
Une grande préoccupation de Cortázar est
aussi de surprendre le lecteur, le faire
participer activement, l'interroger sur les mécanismes de l’écriture.
Son roman Marelle ( Rayuela, 1963) est « une narration faite depuis
de multiples angles », véritable œuvre ouverte qui donne au lecteur le
choix de l’ordre de lecture et remet en question les causalités
logiques. Le livre bouscule les enchaînements chronologiques et on y
trouve des échos entre deux espaces temporels (l’Europe et l’
Amérique latine). Le langage est inventif, Cortázar aimant recourir à
des jeux de mots, des palindromes ou des trouvailles verbales,
comme dans «La lointaine » ou Le Tour du jour en 80 mondes ( La
vuelta al día en ochenta mundos, 1967) par exemple.
Fortement influencé par le Surréalisme Cortázar introduit les
techniques du collage ou du montage dans des œuvres plus
expérimentales et hybrides qui mélangent les genres : les œuvres
mixtes comme Cronopes et Fameux (Historias de cronopios y de famas,
1962), 62, maquette à monter (62, modelo para armar, 1968) ou
Dernier Round (Último Round, 1969) contiennent de la poésie (en vers
ou en prose) qui rappellent que Cortázar est aussi un poète. Son
travail en collaboration avec d’autres artistes (des photographes, des
plasticiens et des peintres) ou avec son ami Juan Cedrón pour qui il
écrit les paroles d'un disque de tango témoigne de son désir de
renouveler les formes, de créer une œuvre multiple et ludique.
Cortázar écrivain engagé
Outre son implication personnelle dans des
manifestations contre le péronisme dans les
années 40, Cortázar apporte son soutien
aux prisonniers politiques et opposants aux
dictatures. Il participe à la création d'un
réseau d'aide aux réfugiés qui fuient celles
d'Amérique latine. Il offre à plusieurs
reprises ses droits d’auteur aux opposants
politiques. Dans les années 60 il se rend à
Cuba où il soutient la révolution castriste,
réaffirmant la nécessité de lutter contre
l'impérialisme américain. En novembre 1970
il salue l'arrivée au pouvoir de Salvador
Allende au Chili où il se rend. Après le coup
d'état de Pinochet et l'assassinat d'Allende,
Cortázar aide financièrement les opposants chiliens. Cortázar se rend
également au Costa Rica où il rejoint le poète et prêtre Ernesto
Cardenal et l'écrivain et journaliste Sergio Ramírez, opposants à la
dictature de Somoza au Nicaragua. Tous trois s'investissent alors
dans la révolution sandiniste et Cortázar retourne à plusieurs reprises
au Nicaragua avec Carol Dunlop. La situation du pays lui inspire son
texte Nicaragua tan violentamente dulce, 1983. Sa prise de conscience
politique amène Cortázar à faire partie du Tribunal Russell, autorité
morale chargée de juger les violations des droits de l'homme.
S'il choisit de quitter l'Argentine c'est pour échapper à la dictature et
la dénoncer. Certaines de ses oeuvres sont d'ailleurs interdites en
Argentine : son recueil Façons de perdre ( Alguien que anda por ahí,
1977) est censuré car trop critique à l'égard du régime.
Sa lutte contre les dictatures qui meurtrissent les pays d’Amérique
latine (Chili, Argentine, Nicaragua ou Uruguay) est constante mais il
garde vis à vis de Cuba une certaine ambivalence : en 1971 il choisit
de défendre l'écrivain cubain Heberto Padilla (1932-2000) arrêté par le
régime castriste mais par la suite il continue de soutenir Castro. Après
le coup d'état militaire en Uruguay il apporte son soutien à l'écrivain et
journaliste Nelson Marra (1942-2007) incarcéré en 1973 pour avoir
tenu des propos subversifs à l'encontre du pouvoir et de l'armée dans
ses écrits. Les jurés qui lui ont attribué un prix sont également arrêtés,
comme l'écrivain Juan Carlos Onetti (1905-1994) et la dramaturge
Mercedes Rein (1930-2006).
Cortázar publie des articles dans des revues engagées à gauche et
aborde des sujets politiques dans ses écrits : sa nouvelle « Réunion »
dans le recueil Tous les feux le feu ( Todos los fuegos el fuego, 1966),
met en scène un personnage dont le monologue, lors de son
débarquement à Cuba avec les premiers guerilleros castristes,
évoque clairement Che Guevara. Son roman Livre de Manuel ( Libro de
Manuel, 1973) est ouvertement politique : Cortázar y insère des
coupures de presse authentiques qui rendent compte des exactions
commises par la junte militaire en Argentine (arrestations arbitraires,
tortures, exécutions). Les personnages, à l'instar de Cortázar, sont
des argentins exilés à Paris qui réagissent à ce qui se passe dans le
pays qu'ils ont quitté.
Cortázar et l'OuLiPo
Cortázar est admiré par les membres de l’
OuLiPo (Ouvroir de littérature potentielle,
imaginé en 1960 par Raymond Queneau et
François Le Lionnais) qui voient dans ses
œuvres des liens évidents avec leur
conception de la littérature : ils estiment que
Cortázar s’impose des contraintes formelles
dans certains de ses écrits. Son roman
Marelle ( Rayuela, 1963) peut ainsi se lire en
commençant par n’importe quel chapitre,
Cortázar indiquant en préambule un mode d’
emploi, offrant au lecteur un choix de
méthodes pour entrer dans ce roman-labyrinthe. De même 62,
maquette à monter ( 62, modelo para armar, 1968) propose une lecture
expérimentale où le lecteur peut combiner à loisir les textes (le livre
est massicoté dans la largeur) un peu à la manière de l’oulipien Cent
mille milliards de poèmes (1961) de Raymond Queneau. La
correspondance entre des genres différents, le dialogue entre l’écrit et
l’image, la littérature et les autres formes d’art, tout concourt à
assimiler les recherches stylistiques de Cortázar aux expérimentations
des oulipiens.
Dernier round ( Último round, 1969) fait se correspondre des poèmes,
des photographies, des essais, des articles et des dessins en une
sorte de collage littéraire. Le voyage entre Paris et Marseille
que Cortázar et Carol Dunlop entreprennent en 1982 doit obéir à des
règles contraignantes bien précises : durer 32 jours, ne pas sortir de l’
autoroute, s’arrêter dans deux parkings par jour. Le journal de bord
doit respecter des règles : rendre compte des découvertes et
rencontres, comprendre des photos de la faune et de la flore, être
drôle… Les jeux de langage, l'humour et l’onirisme du recueil Cronopes
et Fameux ( Historias de c ronopios y famas, 1962) où l’on trouve
toutes sortes d’instructions ( « Instructions pour pleurer », « Instructions
pour monter un escalier ») expliquent aussi l’intérêt porté par les
oulipiens à l' œuvre de Cortázar. Ils décident donc de lui proposer
d'intégrer leur mouvement. Cortázar leur adresse alors une lettre
dans laquelle il explique son refus d’adhérer à un groupe sans
démarche politique affirmée.
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