Jean-Claude GUILLEBAUD Note bibliographique Né à Alger en

Jean-Claude GUILLEBAUD
Note bibliographique
Né à Alger en 1944, Jean-Claude Guillebaud a fait des études de droit et de sciences
criminelles en France avant de se consacrer au journalisme. Grand reporter, "arpenteur de
terres et sondeur d'âmes", il se met à l'écoute des transformations sociales et culturelles.
Ouvrier de la description, Jean-Claude Guillebaud a l'honnêteté et l'humilité du constat sans
complaisance porté sur les travers de nos sociétés - c'est la force de son talent d'essayiste que
d'en éclairer les ombres et les lumières en recherchant les constances et variations des
comportements sociaux dans leur origines les plus diverses, philosophiques, religieuses ou
historiques. Il interpelle son lecteur pour démontrer l'urgence d'engagements à inventer, car
l'avenir est notre affaire.
Après La Tyrannie du plaisir, La Refondation du monde, Le Principe d'humanité et Le Goût
de l‘avenir, Jean-Claude Guillebaud vient de publier La Force de conviction, un livre où il
décortique les rouages de la vie politique, économique, sociale sous l‘angle de la croyance.
Nos croyances collectives se sont exténuées à la fin du XXè siècle : nous avons chassé dieux
et diables, idéologies et gourous, pour leur préférer la "société du vide" et la postmodernité
légère et joueuse. Mais ce prétendu vide n'en était pas un. Chassées par la porte, les
croyances, crédulités et religions de tous ordres sont revenues par la fenêtre. Sous des formes
plus insidieuses : elles prolifèrent en catimini sur le terrain de la science, de l'économie, de la
technique, de la politique, des médias. Derrière le masque du savoir, elles risquent de se figer
en dogmes, vulgates, catéchisme... avec les conséquences dramatiquement violentes que l’on
sait aujourd’hui.
La question est donc : A quoi pouvons-nous croire ? Comment lutter contre la pathologie de
l'enfermement qui guette toute croyance ? Existe-t-il un lieu habitable, entre désenchantement
et crédulité, entre le fanatisme revenu et la désespérance qui rôde ?
Le discours de JCG se situe bien au-delà de la religion.
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