Nouvelles perspectives pour les routes revêtues à faible trafic
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Nouvelles perspectives pour les routes revêtues à faible trafic
Atelier international à Bamako, au Mali du 18 au 19 janvier 2006 Nouvelles perspectives pour les routes revêtues à faible trafic : introduction générale Mike Pinard Consultant pour la Banque mondiale ([email protected]) Dans son intervention, hier, intitulée Transformer les transports à l’appui de la croissance et de l’intégration régionales, le Ministre des Communications et des Transports de Zambie a planté le cadre de mon exposé aujourd’hui qui est consacré aux Réformes routières en Afrique australe et perspectives de participation pour le secteur privé. Quelques grands points de l’intervention du Ministre. • Les transports routiers jouent un rôle de catalyseur et visent à faciliter la réalisation des objectifs plus larges de croissance économique et d’intégration régionale. • En l’absence de réseau routier bien développé, il ne peut y avoir de développement et de croissance économique de caractère significatif, dans la région de la SADC. • Bien des pays restent équipés d’un réseau routier de piètre qualité et, ce faisant, connaissent des coûs de transports élevés – 20 % supérieurs à ceux des régions développées du monde. • Il faut consentir des investissements dans le secteur des transports pour remettre en état, améliorer et moderniser l’infrastructure en place et combler de grosses lacunes. • Le manque d’investissements dans l’infrastructure routière est un sujet de préoccupation. • Il faut établir de nouveaux partenariats entre les secteurs public et privé. • Dans le cadre de mon exposé aujourd’hui, je souhaite présenter au Ministre et aux délégués à ce forum, les réformes profondes qui ont été et sont entreprises dans la région de la SADC afin d’ouvrir toutes grandes les perspectives qui s’offrent aux participants du secteur privé. Objectif de l'exposé Présenter à des praticiens du Mali, du Sénégal et du Burkina Faso des cas d’application de technologies éprouvées, de substitution, pour la chaussée et le traitement de surface, qui peuvent offrir des avantages non négligeables à leurs pays. Grandes lignes de l’exposé O Entrée en matière. O Technologies de substitution pour le traitement de surface + études de cas. O Matériaux et technologies de substitution pour le traitement de surface + études de cas. Informations générales Directive de la SADC sur les routes revêtues à faible trafic (Low Volume Sealed Roads ou LVSR) July 2003 Informations générales pour l’atelier tirées du Jeu de directives sur les routes revêtues à faible circulation. Dans son intervention, hier, intitulée Transformer les transports à l’appui de la croissance et de l’intégration régionales, le Ministre des Communications et des Transports de Zambie a planté le cadre de mon exposé aujourd’hui qui est consacré aux Réformes routières en Afrique australe et perspectives de participation pour le secteur privé. Quelques grands points de l’intervention du Ministre. • Les transports routiers jouent un rôle de catalyseur et visent à faciliter la réalisation des objectifs plus larges de croissance économique et d’intégration régionale. • En l’absence de réseau routier bien développé, il ne peut y avoir de développement et de croissance économique de caractère significatif, dans la région de la SADC. • Bien des pays restent équipés d’un réseau routier de piètre qualité et, ce faisant, connaissent des coûs de transports élevés – 20 % supérieurs à ceux des régions développées du monde. • Il faut consentir des investissements dans le secteur des transports pour remettre en état, améliorer et moderniser l’infrastructure en place et combler de grosses lacunes. • Le manque d’investissements dans l’infrastructure routière est un sujet de préoccupation. • Il faut établir de nouveaux partenariats entre les secteurs public et privé. • Dans le cadre de mon exposé aujourd’hui, je souhaite présenter au Ministre et aux délégués à ce forum, les réformes profondes qui ont été et sont entreprises dans la région de la SADC afin d’ouvrir toutes grandes les perspectives qui s’offrent aux participants du secteur privé. Introduction La région de la SADC z 13 pays. z 10 millions de km2. z 200 millions d’habitants. z Une économie surtout agraire. z 80 % des habitants vivent en zone rurale. z Les routes rurales (routes à faible circulation ou LVR) revêtent une importance Figure 8.1 – Stages in the pathway to implementation cruciale pour la santé économique de tous les pays. 1 Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Raison justifiant cette directive z Les approches traditionnelles retenues dans l’aménagement de LVSR trouvent leur origine dans des techniques et des travaux de recherche menés il y a plus de 40 ans, dans des environnements très différents. ¾ Il n’est donc pas surprenant que bien des approches, conceptions et technologies importées ne se prêtent pas à des applications dans la région. z Les technologies, les recherches et les connaissances sur les LVSR ont fait des progrès marqués dans la région. ¾ Remettant en cause non seulement bien des postulats acceptés sur l’aménagement des LVSR mais montrant aussi, clairement, la nécessité de réviser les optiques conventionnelles. z Malencontreusement, les résultats de recherches effectuées dans la région n’ont pas été disséminés et intégrés de manière probante. ¾ D’où la nécessité d’élaborer ce jeu de directives sur les routes revêtues à faible circulation dans la SADC. Introduction Buts visés zÉlargir l’accès par la route, par tous les temps, à l’aide d’approches plus adaptées en matière de planification, de conception et d’entretien des LVR. zÉlaboration d’un jeu de directives (initiative lancée par la SATCC, avec l’appui du DFID, de NORAD et de SIDA). ¾ Degré élevé de participation locale aux travaux de compilation des critères. ¾ Présence de représentants des états membres de la SADC à chacun des ateliers techniques, réunions nationales et rencontres aux fin d’examen. ¾ Plus grande sensibilisation et appropriation des parties prenantes que lors de la préparation passée de documents de ce type. Informations générales Avantages tirés Y Mise à profit des résultats de recherche. Y Application de technologies (appropriées) établies localement. Y Meilleures techniques d’évaluation pour les projets d’aménagement de routes à faible trafic. Y Meilleure valorisation des ressources locales. Y Conceptions / techniques de construction adaptées aux conditions locales. Y Meilleurs créneaux pour le transfert de technologie. Y Aménagement rentable au plan coûts de LVSR. Informations générales Définition de route à faible trafic z Bien des types de routes à faible trafic servant des fonctions diverses ¾ routes principales, secondaires ou voies carrossables. Primary Secondary Tertiary/access z Une caractéristique en général : ¾ leur volume de circulation est, dans tous les cas, relativement faible, Mobility Trunk Primary o en général, inférieur à 20 véhicules par jour. Secondary Access Tertiary Access 3 Routes principales Routes secondaires Voies carrossables Mobilité Route nationale Route secondaire Voie carrossable Accès Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Pourquoi des routes revêtues à faible trafic ? Routes non revêtues : Exigent l’utilisation continue d’une ressource non renouvelable – le grave. Une option fondamentalement précaire et nuisible à l’environnement. Est-ce une solution durable ? QUE NON ! Routes non revêtues : source de poussière, de danger pour la santé, de risque pour les piétons et les véhicules ; de préjudice pour les récoltes, l’habitat naturel et à l’origine de dégâts automobiles. Est-ce une solution durable ? QUE NON ! Quelque 175 millions de mètres cubes de grave Approx. « consommés » dans la région de la SADC, tous les ans. Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Limitations de la route en grave Traditionnellement, c’est du grave que l’on emploie pour construire les routes en milieu rural, car : z leur coût (de départ) est faible et leur aménagement relativement facile, z mais, elles sont chères à entretenir – coûtant, en général, 1 600 US$ par an, z chaque km de route en grave perd, en moyenne, plus de 70 mètres cubes de matériaux PAR AN, z toute une série de contraintes font que ce type de route est rarement entretenu, ce qui la rend impraticable et nécessite de répéter les travaux d’aménagement. ………..UNE SOLUTION SENSÉE ??? NON!!! Introduction Le défi posé par l’entretien d’une route en grave – Une solution durable ? Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Défi posé par l’entretien d’une route en grave Épaisseur du gravier (a) - Rechargement du gravier Pose d’une certaine épaisseur de gravier, avec un entretien préventif (rechargement de gravier, en temps utile). 4 La route doit être reconstruite. (b) Pose d’une certaine épaisseur de gravier, sans entretien préventif (pas de rechargement de gravier, en temps utile). Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Route en terre améliorée non entretenue Le vrai tableau d’une route non entretenue après 3-4 années de service ? Introduction Le message z On table, de manière qui n’est ni « saine », ni durable, sur les routes de gravier dans l’espoir qu’elles permettront de régler les problèmes d’accès, par tous temps, dans bien des pays. z La fenêtre propice à l’utilisation du grave ne vas pas tarder à se refermer. Il faut donc trouver des solutions de remplacement, plus durables dans le temps. z UUne nouvelle approche s’impose, à base d’un « menu » de surfaces plus durables, bon marché et faisant appel aux ressources locales, en réservant le grave uniquement aux cas appropriés. z Des critères qui se prêtent bien à l’intervention des PME. Introduction Le message (suite) Un lien entre pauvreté et manque d’accès z Le développement économique et social des collectivités rurales est tributaire d’initiatives propices à l’essor du commerce, de l’enseignement, des soins de santé et des infrastructures qui, toutes, dépendent de BONNES VOIES D’ACCÈS PERMANENTES. z Par malheur, pour des millions de ruraux, la piètre qualité des voies d’accès vient entraver l’efficacité de ces initiatives, ¾ ¾ ces routes étant peu fiables, voire impassables, surtout en cas de pluie, le coût unitaire de transport étant élevé pour les marchandises, les services et les personnes. z La mauvaise qualité des voies d’accès est aussi un facteur qui décourage l’investissement.. Introduction Pourquoi investir dans des routes revêtues à faible circulation ? Pour des raisons d’ordre technique z Offrir des solutions plus durables et rentables au plan coû coûts, ts, afin d’assurer le passage, en toute saison. saison. z Ralentir l’épuisement de ressources naturelles rares. z Amoindrir les problèmes de santé. z Réduire les besoins en capacités institutionnelles. z Réduire les besoins en matériel de concassage. z Diminuer le nombre d’accidents. z Répondre aux souhaits des usagers de la route. 5 La grande raison qui justifie d’investir dans les routes revêtues ou non saute aux yeux. Introduction Routes en grave comparées à routes revêtues : analyse de leur cycle de vie 12 L’approche qui consiste à revêtir les routes reprend les points indiqués ci-dessus ; pour autant, les avantages de cette option peuvent être illustrés sur toute la durée de vie de ces aménagements. Période d’analyse sur le cycle de vie Coûts Option A – De base ou sans investissement (route de gravier) Option B - Avec investissement (route revêtue) Durée (en années) P = pavement, chaussée G = gravier RG = rechargement en gravier RM = routine maintenance, entretien régulier ST = surface treatment, traitement de surface RV = residual value, valeur résiduelle NPV = net present value, valeur présente nette Introduction Pourquoi investir dans des routes revêtues à faible trafic ? Pour des raisons d’ordre économique z Faciliter ou augmenter les échanges. z Élargir l’accès à l’emploi, à l’enseignement, aux soins de santé et à d’autres services. z Augmenter les revenus et l’aisance économique. z Accroî Accroître la mobilité mobilité des personnes et promouvoir la croissance économique. conomique. z Faire reculer la pauvreté et contribuer au développement social. social. 5 La grande raison qui justifie d’investir dans les routes revêtues ou non saute aux yeux. Introduction Défi posé par la route en grave z Il est impossible de transformer toutes les voies carrossables en routes revêtues. z Pour autant, des milliers de kilomètres de routes rurales à faible circulation mériteraient d’être revêtues à l’aide de traitements de surface « bon marché » ou profiteraient d’une stratégie d’ «amélioration ponctuelle », le cas échéant. z Le jeu de directives explique comment parvenir à cet objectif. Introduction Réseau de routes en grave Réseau routier au sein de la SADC 95 % non revêtues 5 % revêtues Routes rurales 21 % revêtues Routes principales 79 % non revêtues Revêtues (en km) Non revêtues (en km) Total (en km) 126 681 805 526 932 207 13,6 % 86,4 % 100,0 % Introduction Moyenstypes de transport en milieu rural Introduction Manque de voies d’accès adéquates Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Manque de voies d'accès adéquates Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Manque de voies d’accès fiables Des travaux d’aménagement ponctuel peuvent améliorer de façon marquée de court tronçons de route – en réglant un problème de drainage, par exemple.. Introduction Routes à faible trafic – la réalité z La plupart des routes rurales à faible trafic sont en mauvais état – ce qui nuit à l’économie. Figure 8.1 – Stages in the pathway to implementation1 Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Routes et développement économique « On peut toujours évaluer l’état de l’économie d’un pays en fonction de l’état de ses routes ». Routes revêtues (en km par millions de personnes) Bulgarie – Lituanie – Irlande France Espagne – Japon Italie – Malaisie Uruguay – Israel Tunisie Albanie – Jordanie – Turquie – États-Unis Maroc – Libye – Singapour Indonésie SADC Honduras – Kenya Yémen – Côte d’Ivoire – Mexique Cambodge Mali Burundi Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Relever des défis nouveaux – La directive de la SADC sur les routes revêtues à faible trafic (LVSR) z Reprise des meilleures pratiques constatées à l’échelon régional et international. z Pas de prescription et pas de spécificité nationale. z Loin des pratiques traditionnelles, en matière : ¾ de planification, d’évaluation et d’étude d’environnement, ¾ de critères géométriques et de sûreté routière, ¾ de conception et de matériaux destinés à la chaussée, ¾ de travaux et de drainage, ¾ d’entretien et de gestion. z Approche totalisante qui répond à sept dimensions de la pérennisation (au plan politique, social, institutionnel, technique,économique, financier et environnemental). Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Qu'est-ce qui a changé ? z Adoption d’une approche totalisante en matière d’aménagement de routes rurales au profit des pauvres des milieux urbain et rural (dimensions de pérennisation). z Recours à des outils de planification adaptés (comme l’IRAP). z Approche globale en matière d’évaluation des investissements. z Reconnaissance de l’impact sur l’environnement des aménagements routiers. z Emploi de techniques d’évaluation qui englobent les avantages pour la société et les usagers de la route non motorisés (comme RED). z Recours à des conceptions géométriques et structurales, compte tenu des avis, du savoir et des échanges technologiques locaux. Introduction Qu'est-ce qui a changé ? z Reconnaissance de l’impact disproportionné qu’ont les accidents de la route sur les pauvres et du besoin de recourir à des conceptions sûres qui protègent les usagers de la route vulnérables. z Recours à des normes et à des spécifications issues des collectivités locales. z Recours à des méthodes de construction qui font plus appel aux matériaux de construction et au capital humain locaux, d’où réduction des coûts et création d’emplois (compactage, activités non mécanisées). z Promotion du financement, planification de l’entretien et techniques de gestion propices à l’aménagement durable de ces routes. Introduction Qu'est-ce qui a changé ? Politically supported Socially acceptable Planning, economic appraisal, environment Geometric design and road safety Pavement design, materials and surfacing Construction and drainage Maintenance, management and financing Environmentally sustainable Financially sound Figure 8.1 – Stages in the pathway to implementation1 Institutionally possible Technically appropriate Economically viable Répondre aux sept dimensions de la pérennisation Soutenu au plan politique Durable Accepté au plan social Possible au plan institutionnel au plan environnement Solide au plan financier Viable au plan économique Adapté au plan technique • Planification, évaluation économique, étude d’environnement • Conception géométrique et sûreté routière • Conception de la chaussée, matériaux et traitement de surface • Entretien, gestion et financement Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Avantages d’adopter de nouvelles approches z Recours à des technologies adaptées, issues des collectivités locales. z Diminution du coût d’aménagement des LVSR, sur la durée de vie de ces travaux. z Promotion de la croissance et du développement socioéconomiques et recul de la pauvreté. Pour aménager, avec succès, une route revêtue à faible circulation, il faut de l’ingénuité, de l’imagination et une volonté d’innover. Cela suppose de « travailler de concert avec la Nature », de se servir des matériaux hors normes qui sont disponibles localement et d’autres ressources de manière optimale, sans porter atteinte à l’environnement. Il faut employer des techniques de planification, de conception, de construction et d’entretien qui tirent tout le parti des communautés et des maîtres d’oeuvre à l’échelle locale. Moyennant le respect de normes d’aménagement appropriées, les LVSR permettront de réduire les coûts de transports, de faciliter la croissance et le développement socio-économiques et de faire reculer la pauvreté dans la région de la SADC. Politiques de transport dans le passé • Dans la plupart des pays de la SADC, la politique de transports des trente à quarante dernières années s’est inscrite dans une politique économique plus large de services assurés par l’État, par l’entremise d’organismes semi-publics. • Une politique dont les répercussions macro-économiques et l’impact sur le secteur des transports ont démontré le caractère inadéquat. • Sous l’effet du contrôle des transports par l’État, le dialogue avec les usagers et les bénéficiaires de ce secteur a été insuffisant pour répondre à leurs besoins et préoccupations. • Le secteur des transports, qui s’est trouvé sous l’emprise de l’offre plutôt de la demande, a été assujetti à des décisions d’investissement tributaires de facteurs autres que l’application de critères économiques avisés. Introduction Phases dans l’intégration de technologies nouvelles User Involvement Confirmation/ adoption/rejection Trial/ decision Evaluation/ Awareness/ persuasion knowledge We are here Time Rien n’est plus difficile à prendre en main, plus périlleux à mener ou plus incertain de réussir que l’avènement d’un nouvel ordre des choses parce que le novateur s’attire les foudres de tous ceux qui avaient profité de l’ordre ancien et le soutien mitigé seulement de ceux qui tiraient parti de l’ordre ancien. Participation de l’usager Confirmation / Adoption / Rejet Mise à l’essai / Décision Evaluation / Persuasion Sensibilisation / Savoir Nous sommes là Espace temps Introduction La résistance au changement Rien n’est plus difficile à prendre en main, plus périlleux à mener ou plus incertain de réussir que l’avènement d’un nouvel ordre des choses parce que le novateur s’attire les foudres de tous ceux qui avaient profité de l’ordre ancien et le soutine mitigé seulement de ceux qui tiraient parti de l’ordre ancien. ancien. Machievelli, Le Prince (1513) La courbe de résistance au changement Résiste au changement Evite le changement mais suit le mouvement Empêche le changement Impulse le changement Inhibiteurs Conservateurs Innovateurs Récapitulatif – L’avenir z Il faut revêtir bien d’autres routes, pour X X X rendre les lieux plus accessibles, réduire le coût des routes pour les usagers, limiter les dégâts infligés à l’environnement. Les normes existantes coûtent trop cher. z Il faut étudier les innovations. z Il faut aménager plus de segments routiers à titre d’essai et en suivre l’évolution, avec soin. z Il ne faut pas craindre d’essayer du neuf – moyennant prudence et gestion des risques !! z Êtes-vous prêts à vous faire les champions du changement ??? Merci.