Concept Bachelor - HES-SO

Transcription

Evaluation du concept des filières de bachelor
Filière de formation des techniciennes
et techniciens en radiologie médicale
1.
Intégration dans la planification stratégique
La Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) a bâti son modèle de gouvernance à partir des
domaines de formation qui sont les suivants :
• Sciences de l’ingénieur :
• Construction et environnement
• Technologies industrielles
• Technologies de l’information et de la communication
• Chimie et Sciences de la vie
• Economie et services
• Design
• Travail social
• Santé
Un domaine est un regroupement homogène de filières d’études parties des différentes écoles (sites) de la HES
placées sous la responsabilité d’un conseil (réf. modèle de gouvernance).
1.1.
Place de la filière d’études dans le portofolio de la HES-SO
La filière de formation techniciennes et techniciens en radiologie médicale est inscrite dans le domaine Santé de la
HES-SO, domaine issu du regroupement du secteur Soins et éducation à la santé et du secteur Mobilité et
réhabilitation de la HES-S2. Elle est régie par des règlements et directives cadres communs aux filières de la
santé et du travail social.
La formation, à plein temps, est dispensée sur deux sites, soit à Genève et à Lausanne.
1.2.
Rapprochement avec d’autres filières
Située au carrefour des méthodes et techniques en imagerie médicale, de l’informatique et des soins, la filière
déploie et développe des activités qui intègrent autant des technologies à visée diagnostique que thérapeutique.
C’est au travers de la technologie en imagerie médicale que les composantes « risques radiologiques »,
« digitalisation de l’image », et « étude de clichés » positionnent la filière de manière spécifique parmi les autres
filières de la santé. Ces composantes déterminent les axes prioritaires du développement de la filière et de son
rapprochement avec d’autres filières, auxquelles elle propose ses ressources.
Au niveau SO, l’aspect technique de la filière crée des liens inter domaines avec d’autres filières, que cela soit
dans le domaine construction et environnement, technologies industrielles (exemple : Swiss Plateform) ou dans les
arts appliqués (exemple : projet à l’école d’arts de Genève). Ces collaborations n’en sont qu’à leurs débuts et
seront particulièrement à développer dans le cadre de l’évolution des technologies d’imagerie médicale.
Au niveau du domaine de la santé, la filière occupe une place reconnue par toutes les autres filières : ses
compétences en matière d’étude de clichés et de risques radiologiques dans le cadre de la médecine préventive et
curative en sont les atouts majeurs.
L’expertise de la filière en radioprotection est reconnue, non seulement dans le cadre de la HES-SO, mais aussi à
l’extérieur. Elle fourni des prestations d’enseignement au niveau universitaire (médecins généralistes, médecins
utilisant des appareils à hautes doses) ainsi que dans le cadre de formations de types CFC (assistantes
médicales, assistantes en soins, hygiénistes dentaires, ambulanciers).
1/8
Filière techniciennes et techniciens en radiologie médicale
Chaque site de la filière TRM est inséré dans des structures cantonales plurifilières facilitant les échanges
interfilières notamment la rencontre des étudiants issus de plusieurs filières lors de diverses activités (cours,
thèses de bachelor, associations d’étudiants, etc.). Ces structures sont :
•
•
A Lausanne, la HECVSanté qui comprend également les filières
infirmières et infirmiers,
physiothérapeutes, sages-femmes et hommes sages-femmes.
A Genève, la HEdS qui regroupe aussi les filières infirmières et infirmiers, physiothérapeutes, sagesfemmes et hommes sages-femmes, diététiciennes et diététiciens.
Actuellement, sur les deux sites, la filière bénéficie de quelques enseignements communs (anatomie, soins aux
patients, etc) avec les autres filières du domaine de la santé. Cependant, dans la perspective d’une approche
compétence, des modules de type inter disciplinaire sont en cours d’élaboration. Ces projets constituent une
valeur ajoutée pour les étudiants, dans le sens d’une confrontation et d’une résolution de la complexité des
situations professionnelles.
Le regroupement des filières de la santé à l’intérieur d’un même domaine peut contribuer à la création d’une
« culture santé » à laquelle la filière s’efforcera de participer en apportant ses contributions spécifiques, ce qui lui
permettra également de prendre une part active dans la mise en place des réseaux de santé.
2.
Nombre d’étudiant-e-s / demandes
Le nombre prévu d’étudiants correspond à 60 étudiants par année pour la filière romande, répartis sur les deux
sites, soit 30 sur chaque site.
TRM
Sites de Genève et
Lausanne
Nouveaux étudiant-e-s à la
rentrée
2005/06
H
F
21
31
Totaux des étudiant-e-s
15.11.2004
H
F
15.11.2003
H
F
15.11.2002
H
F
15
22
15
18
22
22
2.1. Nombre d’étudiants prévus (Rapport entre le nombre de candidatures et les admissions :
rentrée 2005)
Nombre de dossiers de candidatures
déposés
Nombre de candidats admis
Filière
Genève
Lausanne
73
43
33
55
25
30
Une augmentation de la demande d’entrée en formation est visible sur les schémas précédents. Cette attractivité
accrue de la formation peut s’expliquer, entre autre, par une valorisation et une meilleure visibilité du niveau de
formation d’une profession au confins de l’humain, de la technologie et de la médecine. Malgré cela, les besoins
du marché ne sont pas encore couverts et on fait appel à des diplômés étrangers. La pleine capacité de la filière,
soit 60 étudiants, n’a jamais été atteinte.
Les compétences attendues du futur TRM, aussi bien dans son activité interdisciplinaire (physique médicale,
radiologie médicale) que dans la maîtrise des développements technologiques, sont liées aux besoins du marché
et de la santé.
De plus, comme pour certaines autres professions situées dans le domaine de la santé, la profession de TRM
attire maintenant de nouveaux candidats, plus âgés, souvent pour une deuxième formation.
2/8
Age d'entrée en formation des étudiants
Années 2001 à 2004
Total des étudiants
Nbre d’étudiants
24
23
22
21
20
19
18
17
16
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
18 ans 19 ans 20 ans 21 ans 22 ans 23 ans 24 ans 25 ans
26 à plus de
30 ans 30 ans
2.2. Mesures relatives à la problématique des genres
La HES-SO s’est dotée d’une commission et d’une plateforme de l’égalité, avec mise en place d’un répondant de
l’égalité dans chaque site.
La répartition d’environ 50% d’étudiantes femmes, et 50% d’étudiants hommes est une spécificité de la Suisse
Romande. Nous relevons une répartition différente en Suisse Alémanique (1/3 d’hommes, 2/3 de femmes).
Pourcentage Femme/Homme
100%
90%
80%
70%
60%
Femme
50%
Homme
40%
30%
20%
10%
0%
2002
3.
2003
2004
2005
Internationalisation / Mobilité
3.1. Mobilité des étudiants
Durant le cursus de formation, et plus particulièrement dans le cadre de la formation pratique, la filière propose des
périodes de mobilité et d’échanges internationaux. Du fait de sa proximité géographique avec la France, le site de
Genève est déjà actuellement en mesure d’offrir un stage à l’étranger à tous ses étudiants. L’ensemble des lieux
utilisés figurent en annexe 1. Il est à relever que la finalité de ces périodes de formation pratique à l’étranger n’est
pas axée prioritairement sur la dimension technologique mais qu’elle porte plutôt sur la connaissance d’autres
systèmes de santé, d’organisations de travail, de rôle professionnel, etc. En effet, la qualité du plateau technique
helvétique se situe au 2ème rang mondial, raison pour laquelle les stages effectués dans l’arc lémanique sont plus
intéressants face à cette dimension. C’est pour cette même raison, que la filière accueille deux à trois étudiants
étrangers par année.
3/8
En ce qui concerne les systèmes incitatifs, les étudiants et les professeurs peuvent recourir à des structures
existantes dans la HES-SO. Parmi ces structures, il convient de mentionner :
-
le fond relations internationales, constitué pour financer des échanges de professeurs et d’étudiants
les programmes internationaux d’échanges ERASMUS et LEONARDO, gérés par le bureau valaisans sur
mandat de la HES-SO
Dans la filière, chaque site peut recourir au bureau des échanges internationaux, structure interne facilitant la
mobilité des étudiants.
Enfin, il faut relever que la formation de TRM n’a pas le même niveau ni la même durée dans toute l’Europe. Ces
éléments sont à considérer pour évaluer la potentialité des échanges internationaux.
Land
Non-Bachelor
Australie
Danemark
Allemagne
Angleterre
Finlande
France
Pays-Bas
Norvège
Autriche
Suède
USA / Canada
Bachelor
X
X
X
X
X
X
X
X
X
en préparation
X
X
Durée de la forma-tion (aannées)
3.5
3
3
3-4
3
4
3-4
3
3-4
3-4
3.2. Mobilité des professeurs et projets internationaux
Les professeurs de la filière TRM sont engagés dans différents projets, existants ou cours d’élaboration, avec des
institutions partenaires à l’étranger, ceci par l’intermédiaire des associations européennes (ex. : référentiel
européen en médecine nucléaire – EANM ; rôle du TRM dans les investigations cardio-vasculaires – Journées
francophones d’Imagerie Cardio-Vasculaire).
Les étudiants sont confrontés au monde de l’industrie au travers de quelques découvertes, expérimentations et
immersion dans le monde industriel. Les déplacements proposés aux étudiants leur permettent d’identifier des
problèmes de fabrication, d’utilisation et de développement de produits et instruments radiologiques (ex. :
Siemens, Erlangen ; Bracco, Milan).
4.
4.1.
Concept de la filière
Principes fondamentaux
Afin d’assurer la qualification professionnelle de ses diplômés mais aussi leurs possibilités personnelles et
professionnelles d’évolution et d’intégration des nombreux changements intervenant dans l’exercice de la
profession, la filière dispense un enseignement fortement axé sur la pratique et de nature généraliste.
Le référentiel de compétences professionnelles TRM (annexe 2) est à la base de la construction du programme
de formation. Son élaboration conjointe par des formateurs et des professionnels TRM en exercice dans les
différents champs d’intervention fonde son adéquation et sa pertinence. De plus, il est l’objet d’une actualisation
régulière du fait du statut évolutif de l’exercice professionnel. Ce référentiel intègre effectivement les
compétences spécialisées, méthodologiques, sociales et personnelles très générales qui définissent le niveau
bachelor de la formation.
Le référentiel de compétences est présenté et organisé en lien avec les trois champs d’intervention du
professionnel TRM :
4/8

Le radiodiagnostic
La médecine nucléaire
La radio oncologie
Il prend également en considération la dimension de radioprotection, comme un aspect de l’environnement
professionnel à maîtriser par le TRM. Ce sont ces perspectives, de même que le traitement transversal des
questions méthodologiques et de prise en charge qui définissent l’approche généraliste de la formation.
La formation est fortement axée sur la pratique dans le sens où l’exercice professionnel est identifié comme
source directe d’apprentissage (expérimentation active et contrôlée, analyse et résolution de situations diverses,
découvertes avec assistance et/ou sous contrôle, etc.) et pas seulement comme « terrain » d’application. Le
dispositif de la formation, organisé dans une logique d’alternance intégrative, permet l’exploitation et le
développement de ces savoirs spécifiques et contextualisés. En conséquence, l’étudiant effectue des périodes
de formation à l’école et d’autres dans divers lieux de pratique professionnelle. Dans chaque cas, l’apprentissage
à réaliser est défini et divers moyens et/ou personnes le soutiennent et le guident.
4.2.
Pré-requis
La filière accueille des étudiants qui sont au bénéfice de connaissances professionnelles préalables (savoir et
expérience pratique) attestés par les filières d’accès suivantes :
- Maturité gymnasiale + année préparatoire (modules complémentaires)
- Maturité professionnelle santé-social (CFC spécifique au domaine d’études visé)
- Maturité spécialisée option santé (école de culture générale)
L’incertitude qui existe aujourd’hui sur les types de CFC (pas de CFC spécifique à la profession) et les
orientations cantonales en matière de maturité spécialisée, alliée à la nécessité de raccourcir les études
(passage d’un programme en 240 ECTS à un programme en 180 ECTS) posent quelques problèmes pour la
construction du programme bachelor en lien avec le niveau d’entrée requis par le bachelor et donc le niveau du
bachelor attendu.
4.3.
Orientations pédagogiques et principes didactiques
Les options pédagogiques retenues dans la réalisation du programme permettent d’accompagner l’étudiant dans
le développement de son autonomie, de son sens des responsabilités et du recours à des modes de réflexion, de
travail et d’implication efficaces et positifs dans une logique de formation d’adulte et de praticiens réflexifs. Les
rubriques suivantes mettent en évidence la concrétisation donnée dans la formation à ces intentions :

Une formation d’adulte : cette caractéristique apparaît comme évidente dans le nouveau rôle qu’assume
l’étudiant au sein du dispositif. Il est amené progressivement à effectuer des choix, à prendre des décisions,
à élaborer son projet de formation et professionnel – par exemple : choix des stages et des modules à
option, négociation de certains objectifs dans le contrat tripartite, cours participatifs et faisant appel à une
implication personnelle importante, projet de formation à l’étranger, etc.

Un praticien réflexif : dans ce cas, c’est un professionnel qui a la capacité d’utiliser les situations réelles
auxquels il est confronté pour apprendre, progresser, faire face aux imprévus et proposer de nouvelles
interventions. Pour développer cette posture, l’étudiant est systématiquement stimulé dans son analyse de la
pratique durant les phases de préparation et d’exploitation des périodes de formation pratique, formé à
l’autoévaluation et à la métacognition, etc.

Une formation en alternance : c’est durant les périodes de formation pratique, dans un contexte
professionnel réel, que l’étudiant se trouve confronté aux activités et responsabilités de TRM. Le praticien
formateur (professionnel du terrain) encadre l’étudiant et met en place les conditions d’apprentissage. Ces
périodes de formation sont systématiquement préparées et exploitées. D’autres activités également situées
sur le terrain – visite d’observation, rencontre avec un expert, visite d’exploration, etc.) contribuent également
à la dimension intégrative de l’alternance.
5/8
Une approche didactique multiple : la variété des compétences à acquérir a déterminé le recours à des
modalités d’enseignement diverses, adaptées à la nature de l’apprentissage à réaliser. Ainsi, l’étudiant
bénéficie au cours de sa formation de : séminaires, cours magistraux et conférences, recherches
documentaires, travaux dirigés (ateliers, controverses structurées, simulations diverses), travaux pratiques
sur le terrain ou sur simulateurs, élaboration et mise en œuvre de projet, travail de recherche, stages et
formation pratique.

L’ensemble de ce chapitre souligne l’importance du développement simultané de compétences liées, d’une part,
aux aspects « métier de l’humain » et, d’autre part, aux exigences scientifiques de la haute technologie. Ce souci
transparaît par exemple dans la présentation des éléments de la formation (fiches modules, descriptif des cours,
etc.)
5.
Structure des études
Chaque année d’études est organisée selon le modèle suivant :
•
•
•
•
•
•
Début de l’année académique : 38ème semaine
Deux semestres de 16 semaines
Début du semestre d’hiver : 38ème semaine
Début du semestre d’été : 8ème semaine
Session de rattrapage : 6ème, 7ème, 25ème et 26ème semaine
Période de mobilité : 4ème, 5ème et de la 25ème à la 32ème semaine
Ces éléments sont représentés dans le schéma général suivant :
Cours
Vacances
Jours féries
Validation
Formation Pratique
Mobilité
Vue générale de la formation
Année
9
Mois
no semaines
38
10
38
40
41
11
42
43
44
45
12
46
47
48
49
50
1
51
52
1
2
2
3
4
5
6
3
7
8
9
10
11
4
12
13
14
15
5
16
17
18
19
6
20
21
22
23
24
8
7
25
26
27
28
29
30
31
32
33
9
34
35
36
37
38
0
1ère
Bachlor
1
2
3
4
5
6
7
8
9 10 11 12 13 14
15 16
1
2
3
4
5
6
7
8
9 10 11 12 13 14 15 16
0
2ème
Bachlor
0
3ème
Bachlor
Ce schéma met en évidence la concrétisation organisationnelle de l’alternance. Elle est « intégrative » dans le
sens où chaque année de formation est constituée de périodes de formation à l’école et d’autres sur le lieu de la
pratique professionnelle. Il est évident que ce dispositif est complété par une didactique appropriée qui permet à
l’étudiant d’intégrer les apports et les savoirs développés dans les deux endroits.
D’autres occasions d’apprentissage reliées aux périodes de formations théoriques se déroulent également sur
divers lieux d’exercice professionnels et durent de quelques heures à quelques jours :
•
•
•
Visite d’observation
Rencontre en situation avec un expert
Visite d’exploration
6/8
6.
Aptitudes professionnelles/caractère scientifique
Pour garantir la qualité scientifique de la formation, la filière s’appuie essentiellement sur son corps professoral,
composé de professionnels TRM pouvant justifier d’une expérience pratique de plusieurs années et engagés
dans une actualisation régulière. Cette expérience est enrichie par des formations de spécialisations et/ou
d’approfondissements divers (certificat de formation continue en informatique médicale, université de Genève,
certificat de formation continue en éthique clinique, Centre Interfacultaire de Gérontologie, université de Genève).
De plus, les professeurs de la filière ont largement développé leurs compétences pédagogiques afin de proposer
un enseignement tenant compte de la nature et de l’extension des différents savoirs à acquérir.
La filière fait également appel à d’autres personnes et/ou institutions :
La collaboration et le partenariat avec l’Institut universitaire de radiophysique appliquée (IRA) apportent la
garantie de la reconnaissance au niveau fédéral du « Certificat d’expert en radioprotection » que reçoivent les
étudiants à la fin de leurs études. D’autre part, des activités de recherche portant sur la radioprotection, la
dosimétrie, l’imagerie et les nouvelles technologies sont développées en commun. Enfin, la filière TRM et l’IRA
proposent des prestations de service sous la forme d’enseignements spécifiques combinant l’aspect de la
physique (IRA) et de l’imagerie et des positionnements (TRM).
La référence aux professionnels et l’utilisation des équipements « lourds » (PET CT/médecine nucléaire,
résonance magnétique, etc.) des centres hospitaliers universitaires – services de radiodiagnostic et de radiologie
interventionnelle – permettent l’expérimentation et la familiarisation avec les appareils les plus performants et
récents.
7.
Organisation modulaire (modularisation)/ECTS
La filière a introduit la modularisation de la formation dans les programmes HES dès 2002. Elle a pu
expérimenter le système, réguler son programme et procéder aux adaptations nécessaires. La difficulté liée au
passage de la formation de 240 ECTS à 180 ECTS ne permet pas encore la présentation d’un programme
absolument définitif. Toutefois, le modèle de base utilisé correspond à la logique de développement des
compétences figurant dans les best practice (CSHES) – voir aussi le schéma général figurant page 6 de ce
rapport.
Actuellement, le programme est organisé en 6 semestres, composés chacun de modules de formation identifiés
par une fiche module. Celle-ci décrit le module en relation avec les compétences développées, sa valeur en
crédits ECTS, les thèmes abordés, sa situation et ses liens dans le programme, son découpage temporel, ses
contenus, ses modalités pédagogiques et d’évaluation. Cette fiche, de même que son descriptif complémentaire
sont remis à l’étudiant au début de chaque semestre voire année de formation.
Chaque module est construit en référence à une situation emblématique de telle façon qu’il permette
effectivement le développement de compétences par l’utilisation de ressources et de savoirs appropriés.
Les prestations et productions fournies par l’étudiant dans le cadre de chacun des modules sont l’objet d’une
évaluation et d’une appréciation exprimée selon l’échelle de notation ECTS (de A, excellent, à F, insuffisant).
L’évaluation s’effectue évidemment en référence à des critères connus par l’étudiant.
8.
8.1.
Equipement
Ressources matérielles
La HES-SO contribue au développement et à la planification du système d’information par la création d’un réseau
de collaboration informatique romand : HES-SOnet. Les représentants de ce groupe assurent la mise en œuvre
au niveau des sites.
La sous-commission Bibliothèques de la HES-SO développe un concept de bibliothèque pour la HES-SO.
7/8
Les sites de la filière se sont dotés de ressources matérielles répondant au postulat de l’autonomie de
l’étudiant·e qui traduisent par :
- L’attribution d’un compte informatique et d’une adresse de messagerie pour chaque étudiant·e ;
- Des salles informatiques avec accès à Internet
- Des salles de cours équipées en matériel didactique
- Des bibliothèques et des centres de documentations affiliés à RERO proposant, outre des documents papier,
des accès à de nombreuses bases de données.
De plus, la spécificité technique de la filière implique un développement tout particulier des méthodes
pédagogiques utilisant les travaux pratiques, le laboratoire et les ateliers, comme développé ci-dessus.
A l’heure actuelle, la filière peut bénéficier de toutes les infrastructures, aussi bien cantonales à travers les écoles
auxquelles elle appartient, que des structures de la HES-SO pour mettre en œuvre le nouveau programme
« Bologne ».
8.2. Ressources humaines
Le personnel permanent de la filière est composé de professeur·e·s au bénéfice d’une qualification
professionnelle et d’une formation pédagogique ou didactique.
La question de l’harmonisation des statuts du corps professoral n’est pas résolue. La question du corps
intermédiaire est à l’étude.
Chaque site bénéficie de services transversaux à plusieurs filières (reprographie, service de santé, coordination
des missions …).
9.
Système qualité / encadrement
La filière de formation des techniciennes et techniciens en radiologie médicale est intégrée dans le système
qualité de la HES-SO.
Sous la direction de la HES-S2, une première procédure d’évaluation interne des programmes a été mise en
place en 2003 portant sur le respect du cadre réglementaire dans les programmes d’études et sur une autoévaluation du programme des filières. Les procédures d’évaluation interne des enseignements doivent être
harmonisés au sein de la filière.
Le processus d’évaluation qualité pour la formation pratique est en cours d’élaboration pour la HES-S2.
La HES-SO a émis des directives et mis en place une procédure visant à l’attestation des qualifications
didactiques du personnel d’enseignement et de recherche. En outre, les professeurs disposent du 10% de leur
charge annuelle de travail pour assurer leur formation continue.
10.
Annexes
Annexe 1 : Partenaires de la pratique à l’étranger
Annexe 2 : Référentiel de compétences
8/8
Annexe I
Partenaires de la pratique à l’étranger
Clinique Générale - ANNECY
Annecy
Hôpital ANNECY
Annecy
Hôpital ANNECY
Annecy
Centre hospitalier du Faucigny - Radiooncologie - ANNEMASSE
Annemasse
Centre hospitalier du Faucigny ANNEMASSE
Annemasse
Centre hospitalier du Faucigny - BONNEVILLE
Bonneville
Centre hospitalier du Faucigny - Médecine nucléaire - BONNEVILLE
Bonneville
Hôpitaux du léman - EVIAN
Evian
Institut de radiologie de FERNEY-VOLTAIRE
Ferney-Voltaire
Centres hospitaliers universitaires de GRENOBLE
Grenoble
Centres hospitaliers universitaires de GRENOBLE - Médecine nucléaire
Grenoble
Centres hospitaliers universitaires de GRENOBLE - Radiooncologie
Grenoble
Hôpital Edouard Herriot - LYON
Lyon
Hôpital Edouard Herriot - Médecine nucléaire - LYON
Lyon
Hôpital Edouard Herriot - Radiooncologie - LYON
Lyon
IRM 74 - NANGY
Nangy
Centre d'imagerie médicale - St Genis-Pouilly
Saint-Genis-Pouilly
Centre hospitalier de SAINT-JULIEN
Saint-Julien
Hôpitaux du léman - THONON-LES-BAINS
Thonon-les-Bains
Centre hospitalier - Radiooncologie - AVIGNON
Avignon
Centre hospitalier AVIGNON
Avignon
Centre hospitalier AVIGNON - Médecine nucléaire
Avignon
Clinique de l'espérance HYERES
Hyères
Groupe hospitalier La SEYNE-SUR-MER
La Seyne-sur-Mer
C.R.L.C. Centre Val D'Aurelle - Paul Lamarque - MONTPELLIER
Montpellier - cedex 5
Hôpital St Eloi - Médecine nucléaire - MONTPELLIER
Montpellier cedex 5
Hôpital St Eloi - MONTPELLIER
Montpellier cedex 5
Hôpital St Eloi - Radiooncologie - MONTPELLIER - Radiooncologie
Montpellier cedex 5
Hôpital Emile Muller - Médecine nucléaire - MULHOUSE
Mulhouse
Hôpital Emile Muller - MULHOUSE
Mulhouse
Hôpital Emile Muller - Radiooncologie - MULHOUSE
Mulhouse
Hôpital CAREMEAU - Radiooncologie - NIMES
Nîmes
Hôpital CAREMEAU - NIMES
Nîmes
Hôpital de la Pitié Salpétrière - PARIS
Paris
Hôpital Necker - Médecine nucléaire - PARIS
Paris
1/2
Annexe I
Hôpital Necker - PARIS
Paris
Hôpital Saint Louis - Médecine nucléaire - PARIS
Paris
Hôpital Saint Louis - PARIS
Paris
Hôpital Saint Louis - Radiooncologie - PARIS
Paris
Hôpital Tenon - PARIS
Paris
Hôpital Tenon - Radiooncologie - PARIS
Paris
Hôtel Dieu - PARIS
Paris
Hôpital Lariboisière - Médecine nucléaire - PARIS
Paris Cedex 10
Hôpital Lariboisière - PARIS
Paris Cedex 10
Centre hospitalier intercommunal de CORNOUAILLES
Quimper
Centre hospitalier intercommunal de CORNOUAILLES - Médecine nucléaire
Quimper
Centre hospitalier intercommunal de CORNOUAILLES - Radiooncologie
Quimper
Centre hospitalier intercommunal FON PRE - Médecine nucléaire - TOULON
Toulon
Centre hospitalier intercommunal FON PRE - TOULON
Toulon
Hôpital Sainte-ANNE - TOULON
Toulon
Hôpital St Louis - radiooncologie - TOULON
Toulon
Institut Gustave-Roussy - Médecine nucléaire - VILLEJUIF
Villejuif Cedex
Institut Gustave-Roussy - Radiodiagnostic - VILLEJUIF
Villejuif Cedex
Institut Gustave-Roussy - Radiooncologie - VILLEJUIF
Villejuif Cedex
Hôpital de BIELLA
Biella
Hôpital de BIELLA - Médecine nucléaire
Biella
Hôpital de BIELLA - Radiooncologie
Biella
Hôpital civil de CONEGLIANO
Conegliano
Hôpital civil de CONEGLIANO - Médecine nucléaire
Conegliano
Clinique Edith Cavell - BRUXELLES
Bruxelles
Hôpitaux de BRUXELLES - IRIS Sud
Bruxelles
2/2
Annexe II
Filière de Technicien(ne)s en radiologie médicale
A. Référentiel de compétences
1. Dimension prévention, soins et sécurité
Compétence générique
La dimension prévention, soins et sécurité intègre avec une logique de « développement
durable » les compétences qui anticipent les risques potentiels, encourus par les
bénéficiaires de soins, le personnel de santé et/ou la population, lors de la réalisation des
examens et/ou des traitements. En ce sens, le TRM :
1A
conçoit et organise, la mise en œuvre de dispositifs de sécurité relatifs à la prise en
charge du bénéficiaire, à des processus de coopération, à des procédures cliniques à
visées diagnostiques et thérapeutiques.
Compétences effectives
Le TRM :
11
12
13
14
15
16
17
18
assure une surveillance médicale durant les interventions et veille au suivi des
bénéficiaires.
adapte ses modes d’actions et évalue les risques potentiels compte tenu de
son anamnèse et des données cliniques du bénéficiaire.
collabore à des programmes de prévention dans le domaine de la santé
publique.
organise et participe à l'application des règles d'asepsie et d'hygiène
hospitalière,
organise et applique les règles et les principes de base en matière de
radioprotection,
maintient les locaux conformément aux principes de sécurité,
participe à des actions de secours de médecine de catastrophe et d'aide
humanitaire.
assure la prise en charge des bénéficiaires compte tenu des visées
diagnostiques et thérapeutiques des examens.
2. Dimension promotion et développement
La dimension promotion et développement répond à l'évolution des politiques sanitaires.
C'est un groupe de compétences qui offre la possibilité au TRM de :
2A
2B
s'affirmer en tant qu'acteur et de définir l'adéquation de la profession aux besoins
sanitaires.
développer dans un contexte sanitaire donné (zones sanitaires et économiques), une
culture professionnelle, scientifique par l'utilisation de méthodes de recherche et
d'approche collective.
-1-
Annexe II
Le TRM :
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participe aux processus décisionnels concernant le domaine de la santé
(réseaux sanitaire),
défend et soutient l'image et le rôle professionnel des TRM
met en œuvre et organise diverses actions, à savoir : d'éducation, de
formation, d'encadrement.
initie et/ou participe à des recherches
élabore des concepts nouveaux et innove de manière à contribuer au
développement de prestations de qualité.
se situe en tant qu’acteur même lorsque le rôle d’exécutant domine dans les
activités professionnelles.
considère son travail, les activités professionnelles comme occasion de
formation et en tant qu’objet de recherche.
3. Dimension gestion
La dimension gestion englobe des compétences transversales. Ce sont des compétences
présentes dans toutes les dimensions. Elles permettent au TRM de :
3A
gérer la mise en œuvre de l'ensemble des dimensions professionnelles.
Le TRM :
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analyse la fonction de travail
intègre dans ses prestations les déterminants relatifs aux bénéficiaires, aux
contextes de proximité et au système sanitaire.
réalise et assure le maintien de programmes de qualité dont les finalités sont
l'intérêt des bénéficiaires
écologiques
économiques
développe et adapte des démarches évaluatives
approuve les processus de décision et de contrôle, s'assure de leur respect et
décide des actions correctives
4. Dimension relationnelle
La dimension relationnelle représente l'ensemble des compétences nécessaires au TRM
pour créer :
4A
4B
les conditions permettant d'assurer personnellement et directement la prise en
charges des bénéficiaires dont il a la responsabilité
les processus de coopération en tant que membre d'une équipe multidisciplinaire.
-2-
Annexe II
Compétences effectives centrées sur les bénéficiaires
Le TRM :
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encadre et informe les bénéficiaires (patients et/ou accompagnateurs),
compte tenu des cadres : juridique, éthique et déontologique, sur les
modalités et les conditions de réalisation des examens et/ou traitements,
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adapte son action à l'état physique et psychique du bénéficiaire,
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maintient une attitude empathique tout en gardant une distance personnelle et
professionnelle compte tenu des besoins socioculturels des bénéficiaires
Compétences effectives centrées sur l'équipe multidisciplinaire
Le TRM :
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négocie et élabore de manière commune des solutions qui intègrent dans la
pratique quotidienne les exigences d'un travail interdisciplinaire,
régule et assume son degré d'autonomie et de responsabilité compte tenu des
rôles, des droits et des obligations respectives des partenaires en présence,
5. Dimension diagnostique
La dimension diagnostique comprend un groupe de compétences qui réponde à un
ensemble de résultats escomptés. Elles permettent au TRM :
5A
d'évaluer, dans le cadre d'examens, les procédures cliniques à visée diagnostique.
Le TRM :
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analyse les résultats en fonction d’une anamnèse « TRM », de données
cliniques des bénéficiaires et de la technologie utilisée,
oriente la procédure d'investigation et traite les résultats afin de les optimiser,
démontre la fiabilité des résultats par l'assurance de leur degré de
reproductibilité et de conformité.
6. Dimension thérapeutique
La dimension thérapeutique regroupe les compétences relatives, dans le cadre de
traitements, à des procédures prescrites, à leur reproductibilité, à leur viabilité et leur
pronostic. Elles permettent au TRM de :
6A
6B
contrôler la construction et la planification des traitements.
conseiller et donner des recommandations lors de la préparation et la réalisation des
traitements.
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Annexe II
Le TRM :
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met en œuvre et réalise avec l'équipe médicale selon les cadres de référence
et/ou les modèles d'intervention les plans de traitements
garantit la conformité des activités thérapeutiques compte tenu de leur degré
de complexité afin d'assurer les meilleurs résultats,
juge de la pertinence de l'ensemble des activités thérapeutiques par rapport à
la problématique des bénéficiaires,
adopte des stratégies d'intervention compte tenu des procédures prescrites à
visées palliatives ou curatives
7. Dimension technologique
La dimension technologique comprend les compétences qui participent à l'assurance et au
maintien de programmes de qualité des procédures cliniques et des chaînes d'appareillage
utilisées en radiologie médicale.
Elles permettent au TRM de :
7A
maîtriser les processus de réalisation des examens ou traitements.
Compétences effectives centrées sur les procédures cliniques
Le TRM :
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met en œuvre, réalise et assure de manière autonome ou en partenariat les
divers protocoles d'examens et/ou plan de traitements
choisit et instrumente le matériel médico-technique lors de la réalisation des
examens et/ou traitements
assure les incidences et le positionnement des patients dans les trois
disciplines de la radiologie médicale afin de garantir les critères de bons
positionnements et de bons résultats
administre sous forme appropriée les produits pharmaceutiques et les agents
de contraste couramment utilisés en radiologie médicale.
Compétences effectives centrées sur les technologies
Le TRM :
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détermine et adapte les modalités techniques aux principes et aux conditions
de réalisation des examens et/ou traitement compte tenu de la technologie
utilisée.
maintient les chaînes d'appareillages dans un état de bon fonctionnement par
le respect d'un code d'utilisation et des principes de sécurité.
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