AU SOMMET DU DRACHENFELS, LÀ OÙ SIEGFRIED A

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AU SOMMET DU DRACHENFELS, LÀ OÙ SIEGFRIED A
RANDO CROISIERE SUR LE RHIN / SIEBENGEBIRGE
AU SOMMET DU DRACHENFELS,
LÀ OÙ SIEGFRIED A TERRASSÉ LE DRAGON
Distance : 6 km - Durée : 3h00 :
2h20 de marche et 40 mn de visite
du site. Dénivelé : 250 m
APRÈS UNE NAVIGATION SUR LE RHIN DANS LA MATINÉE, NOUS DÉBARQUONS À KOENIGSWINTER POUR ATTEINDRE À PIED, À TRAVERS LE MASSIF
VOLCANIQUE DES SIEBENGEBIRGE (LES SEPT MONTAGNES), LE SOMMET DU DRACHENFELS (LE ROCHER DU DRAGON), CÉLÈBRE LIEU DU DRAME.
C
e massif qui culmine à 460 mètres
est l’un des plus vieux parc naturel
d’Allemagne. Il doit son nom aux sept
pitons volcaniques qui se détachent sur
l’horizon. Ça et là, des châteaux forts en
ruines couronnent les sommets.
C’est à travers les collines boisées du parc
naturel que notre balade se déroule. Sur
notre parcours, parfaitement balisé, nous
apercevons quelques failles parmi les éboulis.
D’après notre guide, le Drachenfels est truffé
de grottes plus ou moins explorées. Nous
pourrions même visiter en chemin une
« Grotte du dragon » si elle n’était devenue
un peu trop touristique pour s’y aventurer !
En un peu plus de deux heures de marche,
nous atteignons le sommet coiffé d’une tour
moyenâgeuse, vestige du château que les
archevêques de Cologne édifièrent en 1147.
La désastreuse guerre de Trente ans eut
raison de cette place forte dont les ruines
ont du être consolidées au XIXème et
XXème siècles, avant qu’elles ne s’effondrent
dans une carrière de trachyte ayant servie,
dès le XIIème siècle, pour la construction de
la cathédrale de Cologne.
Le plus vieux chemin de fer à crémaillère
d’Allemagne dessert, depuis 1883, ce haut
lieu du tourisme rhénan. Avant cela, pour
monter au Drachenfels, mis à la mode, au
début du XIXème siècle, par les écrivains
romantiques, il y eut, d’abord, un service
d’ânes remplacé, en 1872, par la route
qu’empruntent aujourd’hui les autocars et
les voitures.
A la descente, nous croisons un arrêt privé de
ce funiculaire, devant une somptueuse
demeure néo gothique : le château de
Drachenburg. Construit entre 1872 et 1884,
il est le reflet de l’ambition de son premier
propriétaire, qui voulait copier Louis II et ses
châteaux en Bavière. Sauvé de la destruction
en 1970, ce château est classé monument
historique depuis 1986. Drachenburg ouvrira
Alternative à la marche, la montée en funiculaire permet
d’apprécier le paysage sans effort.
au public lorsque les fresques intérieures
retraçant l’épopée de Siegfried seront
entièrement restaurées.
Notre balade se prolonge dans les
charmantes ruelles bordées de maisons à
colombages de Köenigswinter.
Trop tard pour visiter le musée historique des
« Sept Montagnes » avec sa salle des
Nibelungen, par contre un petit tour par la
foire agricole à l’ancienne, sur la place du
village n’est pas pour nous déplaire.
Ici, comme à Eberbach, des moines
cisterciens sont à la base des traditions
viticoles. Avant de rejoindre notre bateau
nous avons dégusté, comme il se doit, la
célèbre cuvée de vin rouge du pays le « Sang
du dragon ». Pas question de boire ce nectar
doté d’un nom évoquant l’enfer à la santé de
ces pieux vignerons. Nous avons préféré
porter un toast à nos futures belles
« croisibalades » sur les bateaux de la
compagnie Croisieurope.
www.croisieurope.com ; Tél. : 0825 333 777
permet aux non randonneurs d’accéder au
sommet, nous sortons de la forêt et
poursuivons par la route sur quelques dizaines
de mètres jusqu’à la gare.
4. 16h10 : Nous voici au sommet du fameux
rocher ou Siegfried tua le dragon et devînt
presque invulnérable après s’être baigné dans
son sang. Une vaste esplanade récemment
aménagée, sur une ancienne carrière, permet
de profiter pleinement du panorama sur les
plateaux du Westerwald et de l’Eifel ainsi que
sur la vallée du Rhin avec, au loin la ville de
Bonn. Restaurants, bars et même des salles de
réunions, le lieu ne manque pas
d’infrastructures pour accueillir tout type de
visiteurs. Quelques mètres encore et nous
voici au pied de la tour, histoire de se donner
encore un peu plus de hauteur.
5. 16h50 : Plusieurs chemins faciles, balisés
sont possibles pour redescendre à pied à
travers le parc naturel. Un peu plus bas, nous
apercevons le toit de la maison, en pleine
nature, du « Chancelier de la paix » : Conrad
Adenauer. Resté, toute sa vie, très attaché à
sa région natale, il a souhaité une tombe
cachée, quelque part dans la forêt, au pied du
Drachenfels.
6. 17h30 : Arrivée à Koeningsberg et flânerie
urbaine jusqu’au bateau. ■
Itinéraire
D. 14h15 Départ en car et courte traversée
de Koeningswinter jusqu’à la maison du Parc,
point de départ de notre randonnée.
1. 14h30 : Un chemin balisé à travers bois
nous conduit vers une ancienne carrière, vaste
espace aménagé de tables réparties autour
d’un grand barbecue collectif. L’endroit est
paisible. De là nous prenons la direction
« Lohnberg Wanderwege » et cheminons en
douceur sur cette colline boisée où s’exhale
un doux parfum de sapin.
2. 15h30 : Nous atteignons la maison du
Lait. Quelques vaches broutent dans une
clairière, histoire de rappeler le passé agricole
du lieu avant son classement en parc naturel.
3.16h00 : Après avoir traversé le pont du
funiculaire, le plus ancien d’Allemagne, et qui
www.randosbalades.fr
Balades 117 Janvier - Février 2014
A Coblence
le « savoir rire »
s’inscrit dans
la pierre…
De la fontaine du Schangel, où un
Manneken Pis local vous arrose toutes les
minutes, en passant par la maraîchère et
sa carotte qu’il faut toucher pour des
années de bonheur, jusqu’au Musée où
vous êtes accueilli par un chevalier qui
tire la langue tous les jours à 18h, les
architectes de Coblence ont de l’humour
et ils le prouvent !