266 JAROB ERIKSSON. vieille des formes de la Rouille noire, la
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266 JAROB ERIKSSON. vieille des formes de la Rouille noire, la
266 JAROB ERIKSSON. vieille des formes de la Rouille noire, la p r i m o r d i a l e d'où sont sorties dans le cours des a n n é e s les formes c o r r e s p o n dantes des a u t r e s Graminées. Quant à l'exactitude de cette supposition, quoi qu'il en soit, elle n'a pas grande i m p o r tance pour la question du développement p r o b a b l e des formes moins bien fixées à des parasites isopbages ou bien hélérophages. C'est-à-dire que l'hypothèse citée peut se joindre non seulement à une progression de développement en sens h é l é r o p h a g e , mais aussi bien à une telle p r o g r e s sion isopliage. L'analogie e n t r e les deux formes c o m p a r é e s , d'un côté Puccinia graminis f. sp. Tritici el de l'autre P. dispersa f. sp. Tritici, n'est p o u r t a n t pas complète. Elles n'occupent pas la m ê m e place dans l'échelle systématique, si on les c o m p a r e c h a c u n e de son côté aux formes correspondantes du Seigle. Il existe entre elles une différence assez i m p o r t a n t e . C'est que les spores d'hiver dans les formes de Rouille noire du Seigle comme du F r o m e n t g e r m e n t à la m ê m e époque, au printemps qui suit leur formation, et qu'elles p r o duisent des aecidies sur le Rerberis. De l'autre côté, les spores d'hiver dans les formes de Rouille b r u n e des m ê m e s Céréales ne germent pas à la m ê m e é p o q u e . Celles du Seigle g e r m e n t au m ê m e a u t o m n e qu'elles ont été formées, t a n dis que celles du F r o m e n t ne germent qu'au p r i n t e m p s qui suit leur formation et après avoir été exposées à l'air. De plus, la forme du Seigle produit des /Ecidies sur les Anc/iusa, tandis q u ' o n n'en a pas encore observé d a n s la forme du F r o m e n t et il est aussi à p r é s u m e r qu'il n'en existe point. Ces différences sont si importantes que je ne trouve pas admissible de r é u n i r ces deux formes de Rouille b r u n e c o m m e des races biologiques, des formes spécialisées de la m ê m e espèce. Au c o n t r a i r e , on doit les c o n s i d é r e r c o m m e des formes, des espèces a b s o l u m e n t différentes. La r e s s e m b l a n c e extérieure seule au point de vue de la couleur des taches et de la forme et des dimensions des spores, ne suffit pas pour motiver l'identification, l'histoire du