Untitled - Théâtre Antoine Vitez
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Untitled - Théâtre Antoine Vitez
HUMANITES improbabl es Edito Je ne me sens pas de futur, et pas tant à cause de mon âge qu’à cause d’un manque de perspective partageable sur l’homme. Entre le constat d’un humanisme essoufflé et la critique répétitive, au jour le jour, de toutes les injustices et aliénations, notre pensée occidentale sur l’homme est aujourd’hui un espace idéologique contradictoire et informe. De plus, elle est confrontée au chaos de situations mondiales où le progrès des droits de l’homme avance moins vite que la puissance des nombreuses configurations géopolitiques qui les bafouent. La multiplication rapide des technologies et leurs conséquences sur la planète et sur la nature met même en cause la figure humaine comme destinataire et moteur de l’avancée de l’histoire. La saison 2015/2016, à travers les spectacles présentés, va tenter de donner une image du puzzle idéologique et sensible qui sous-tend aujourd’hui notre représentation de l’homme, voire va l’approcher de façon critique. Des spectacles montreront l’humanité aux prises avec des situations inhumaines : accidents, guerres, catastrophes nucléaires, violences urbaines, violences sexuelles. D’autres évoqueront la figure mythique de «monstres»: Jackie Kennedy, Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron. D’autres enfin traverseront le processus d’invention d’une humanité nouvelle : Pinocchio aux prises avec son humanité désirée, les jeunes gens d’aujourd’hui s’interrogeant à nouveau sur les sentiments au cœur d’un réel qui pour être tangible n’en est pas pour autant opaque, des femmes à la conquête joyeuse de leur puissance. Enfin sera convoquée la figure des comédiens, comme angle d’approche de l’homme contemporain dans des contextes différents : la marchandisation de l’art dans le cinéma des années 60, l’usage du « genre » au théâtre dans ce début de siècle. S’interroger sur l’humanité : c’est somme toute remplir une des fonctions majeures d’une forme de spectacle dit vivant car il met en représentation des humains. Le théâtre à travers ses personnages, mais en même temps et tout autant à travers le statut social du comédien a accompagné les mutations de l’histoire. Le personnage est souvent figure monstrueuse ou incarnation de la victime, en tout cas « du différent ». Le comédien, lui, identité sociale ambiguë et ambivalente, situé à la marge, est issu des couches sociales porteuses des contradictions d’une société. Ensemble, ils ont contribué à mettre en tension et à remodeler, à des moments clés de l’histoire, les images de l’humanité, favorisant l’émergence de nouvelles aspirations, de nouvelles formes de vivre ensemble, ouvrant ainsi sur un futur… Répondent-ils encore à ce défi aujourd’hui ? Danielle Bré SEMA I NE D ’ OU V E R T U R E EN E N T R E E L IBRE Lundi 12 octobre 18h - Théâtre Vitez Mercredi 14 octobre 18h30 Mercredi 14 octobre 20h30 Jeudi 15 octobre 14h30 Réunion d’information sur les ateliers de théâtre amateur. En présence des animateurs. Voir page 19 Apéritif de présentation de saison. Avec toute l’équipe du théâtre Antoine Vitez. Notre jeunesse Reprise d’un spectacle étudiant du festival 3 jours et plus… Texte : Olivier Saccomano Mise en scène : Margaux Boudret et Léa Casagrande Avec : Judith Balagayrie, Loris Carini, Mathilde Chew, Célia Contant, Sylvain Cubat, Massimiliano Liberti, Camille Villain Régie générale : Camille Meneï Ca se passe le 14 juillet. Dans la pièce, c’est un point de bascule, il y a ce qui se passe avant : des gens qui essayent de s’en sortir comme ils peuvent, individuellement. Et puis, après : des gens qui essayent de se battre comme ils peuvent découvrent de nouvelles alliances. Le 14 juillet, c’est la célébration officielle d’une révolution morte, avec des fusées multicolores et des défilés militaires, pendant que dans les rues, des jeunes gens qui n’ont jamais porté les armes se prostituent d’une façon ou d’une autre... Il y a un feu d’artifice, un bal, une histoire d’amour qui commence, la mort d’une jeune fille qui porte un enfant, et les prémices d’une révolte... Samedi 17 octobre Dans le cadre du week-end d’ouverture Mômaix et de «La belle Saison des arts vivants avec l’enfance et la jeunesse» 14h à la Cité du Livre, 8 rue des Allumettes Le grand atelier A partir de 8 ans Durée 2h30, suivi d’un goûter Organisés par la Ville d’Aix-en-Provence. Sur inscription auprès du théâtre Antoine Vitez. Manipuler des marionnettes d’ombres En lien avec le spectacle Les bons contes du bon vieux temps. Cet atelier, à destination des familles, a pour objectif de découvrir le théâtre de marionnettes d’ombre, la manipulation et les techniques de narration liées à cet art. L’échange sera au centre de nos explorations, faisant de chacun un acteur de la création en cours. Amphithéâtre de la Verrière Atelier théâtre parents/enfants En lien avec le spectacle L’enfant sauvage. Dans un esprit ludique et bienveillant, cet atelier d’exercices de théâtre et d’improvisation favorise la prise de parole en public, l’écoute et la mise en avant des singularités à partir des thèmes du spectacle «l’enfant sauvage». Salle Gattegno 19h au Théâtre Antoine Vitez Le petit chaperon rouge n’avait jamais eu de chance avec ses chèvres A partir de 9 ans - Durée 1h Adaptation, direction, mise en scène et scénographie : Sylvie Boutley Textes : Charles Perrault, Gilbert Lascault, Bruno Bettelheim, Chaval, Alphonse Daudet Avec des élèves et anciens élèves du Conservatoire du Grand Avignon : Coline Agard, Serge Attougha, Jérémie Aguera, Evangéline Bry, Colette Merlin Cristianini, Vincent Fruleux, Marie Gurrieri, Martin Houssais, Roxane Isnard, Antonin Jourdan, Sarah Rieu, Rémy Salvador Et la classe de 5ème à horaires aménagés théâtre du collège Viala d’Avignon : Maïa Baldassari, Pablo Berthelon, Zoé Caron, Laila Cordier, Chilali Crisa-Covarel, Li-Lou Dufils, Elias Launay, Shaineze Latreche, Amaël Loubier, Emma Roubertie, Arthur Franquebalme, Marie Mazet, Olivia Prianon, Malika Rhya Depuis quelques années, peu de contes traditionnels ont échappé à la moulinette de la revisitation, aux tentatives plus ou moins heureuses d’actualisation, et autres pratiques de mise à jour inspirées ou non par les instances éducatives. Le fameux Petit Chaperon Rouge est ainsi passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel de la modernisation. « Exigez le véritable Petit Chaperon Rouge. Il se reconnaît à son emballage rouge. » 1 Samedi 24 octobre 19h Dans le cadre de Mômaix - tarif unique 6 € A partir de 9 ans - Durée 1h20 Cie 7è Ciel, Marseille Texte : Bruno Castan Mise en scène : Marie Provence Avec : Flavio Franciulli, Mathieu Bonfils, Sonia Pintor i Font, Philippe Lévy Création lumière et musique : Damien Thille Création son : Etienne Fortin Collaboration chorégraphique : Jean-Jacques Sanchez Scénographie et accessoires : Sonia Mikowsky Costumes : Catherine Oliveira Coproduction Théâtre du Jeu de Paume. Avec le soutien de la DRAC, de la région PACA, de la ville de Marseille, du CG 13, de la SPEDIDAM, du Théâtre de Fos/ Scènes et Cinés Ouest Provence, de La Cité Maison de Théâtre. Le spectacle a été présenté au Festival d’Avignon 2013 en coréalisation avec Le Chien qui Fume. L’enfant sauvage Un enfant sauvage est capturé dans une forêt par des chasseurs. Il a survécu pendant 12 ans, seul, à l’écart de la société. Qui est-il ? D’où vient-il ? Le docteur Villeneuve, assisté de sa bonne, va entreprendre avec passion cette éducation particulière... Pourquoi monter ce texte aujourd’hui ? Parce qu’il en ressort un cri d’amour, un hymne à la pédagogie, une reconnaissance pour tous ceux et celles qui cherchent les codes et les moyens de s’adapter aux enfants différents, laissés sur le bas côté de la route, dans une société soucieuse de normalisation. Et parce que cette histoire, qui nous plonge dans le mythe fascinant des enfants sauvages, continue de nous questionner sur la nature humaine : parfois, ne vaut-il pas mieux l’humanité de la sauvagerie que la sauvagerie de l’humanité ? Marie Provence 2 Mercredi 4 novembre 15h et 19h Dans le cadre de Mômaix - tarif unique 6 € A partir de 7 ans - Durée 1h Compagnie pUnChiSnOtdeAd, Dieppe D’après les textes de Louise Michel, Géraldine Alibeu, Charlotte Bonnet, Catherine Louis et Marie Sellier Mise en scène : Cyril Bourgois Planches et figures d’ombre : Charlotte Bonnet Composition musicale : Sylvain Freyermuth Interprétation : Charlotte Bonnet, Cyril Bourgois et Sylvain Freyermuth Production Compagnie pUnChiSnOtdeAd / association l’aRt en Gaine - Dieppe (www.artengaine.fr). Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Haute- Normandie, du conseil régional de Haute-Normandie, du conseil général de Seine-Maritime. Co-production Quai des Arts-Argentan, dans le cadre des Relais-culturels régionaux ; Dieppe Scène nationale ; Théâtre Massalia - La Friche La Belle de Mai ; Avec le soutien de Le Grand T, scène conventionnée Loire-Atlantique. Les bons contes du bon vieux temps Petites formes musicales d’ombres et de lumières Des identités revisitées. La vielle Chéchette est-elle une vieille folle ou l’exemple même de la générosité ? Dans le petit chaperon rouge chinois, c’est grand Mère Yu qui va visiter ses petites filles qui n’ont pas peur du loup. Un soldat revient de guerre et rencontre l’amour. Qui en paiera le prix ? Lena est fascinée par l’océan. Est-ce une sorcière ? En prison, elle remplace l’océan par l’arbre. Qu’y a-t-il derrière l’arbre ? Le savez-vous ? Digit’ALLSH 3èmes rencontres Humanités-Société-Entreprises organisées par la faculté ALLSH, Aix-Marseille Université. Jeudi 5 novembre 18h - Entrée libre Cinq interviews et un reportage présenteront de nouveaux exemples remarquables des partenariats entre les laboratoires de la Faculté ALLSH et les acteurs socio-économiques sur le thème du numérique. Un spectacle musical produit par les étudiants du secteur musique clôturera ce programme. Dans le cadre du colloque " Les Italiens et la Grande Guerre : de la guerre des idees a la guerre des hommes " organise par Aix-Marseille Universite et le Centre Aixois d’Etudes Romanes Jeudi 12 novembre 14h30 Vendredi 13 novembre 19h30 Cie ma voisine s’appelle Cassandre, Marseille D’après Les hommes contre d’Emilio Lussu Traduction : Emmanuelle Genevois et Josette Monfort Mise en scène et adaptation : Nanouk Broche Avec : Maude Buinoud, Maellis Cam, Marie-Pierre Hoareau Création lumière : Jean-Luc Hervé et Les Orpailleurs de Lumière Assistante : Romane Pineau / Stagiaire-régie : Hélène Richaud Visuel : Gilles Constancin / Gestion administrative : Archipel Nouvelle Vague Spectacle labellisé par la Mission du Centenaire 1914-1918 Partenaires : La Ville des Pennes Mirabeau, le Théâtre Antoine Vitez à Aix-en-Provence, le Théâtre du Golfe à La Ciotat, l’Harmonie de l’Estaque-Gare à Marseille, l’Inis (association Italie Nord Isère) à Bourgoin-Jallieu. Jeudi 12 novembre 19h30 - Entrée libre Au piano, Luisa Zecchinelli Musiques de I. Pizzetti, O. Respighi, P. A.Tirindelli, P. F. Tosti Une année sur l’Altipiano 1916-1917 Trois femmes racontent/jouent cette chronique d’une guerre d’il y a cent ans, où les soldats étaient uniquement masculins. Elles sont jeunes. Comme ils l’étaient. Mais elles incarnent un présent, et un possible rapport à cette guerre. Une manière de mettre en jeu dans les corps mêmes le temps qui passe. Et d’écarter clairement toute identification douteuse (à des poilus italiens par exemple). Trois femmes, c’est aussi le mythe et le théâtre, les sorcières de Macbeth et les Parques. Au centre, la jeunesse. La guerre est toujours l’exécution de la jeunesse. Elle exécute les jeunes gens. Et c’est eux qui la font. Des jeunes gens massacrés par des chefs pseudo-héroïques, livrés à des émotions premières et puissantes, la peur, le désespoir. La mort. Et les expériences limites qui leur sont liées : l’alcool, le combat, la révolte, les jeux mortels et le défi. Mais il y a la joie aussi, venue du soulagement d’être encore vivant, du soleil, des camarades avec qui on parle dans la beauté du paysage. De la lecture. Des chansons. Ou d’une blague de jeunes mecs, tout simplement. Aussi noire que soit cette guerre sur le plateau d’Asiago, il y a des trouées solaires, pleinement vécues, par des gens jeunes, avides de vivre à tout prix. Van le note dell’amore... La soprano Annunziata Lia Lantieri chante D’Annunzio 3 Samedi 21 novembre 19h à La Friche la Belle de Mai (Marseille) Programmation dans le cadre de la 10ème édition des Rencontres à l’échelle, manifestation produite par les Bancs Publics. En partenariat avec le Théâtre Antoine Vitez et les ATP d’Aix-en-Provence. Billetterie auprès des Rencontres à l’échelle. Entrée libre aux Pass Vitez (places limitées). Spectacle en russe, surtitré en français Théâtre KnAM, Komsomolsk-sur-Amour, Russie D’après Le songe d’un homme ridicule de Fedor Dostoïevski Création et mise en scène : Tatiana Frolova Avec : Elena Bessonova, Dmitrii Bocharov, Vladimir Dmitriev Coproduction : Célestins - Théâtre de Lyon, Festival Sens Interdits. Production déléguée : Célestins - Théâtre de Lyon. Avec le soutien du Gouvernement du Territoire de Khabarov, du Ministère de la Culture du Territoire de Khabarov et de l’ONDA - Office National de Diffusion Artistique. Le songe de Sonia Le protagoniste de l’histoire a perdu sa raison d’être, la réalité lui semble monstrueuse, et les gens complètement indifférents à ce qui les entoure. Ayant pris la décision de se suicider, une seule chose l’empêche de passer à l’acte : il repense à une petite fille qu’il a rencontrée quelques jours auparavant. La nouvelle de Dostoïevski sera associée à un matériau documentaire constitué d’entretiens vidéo, de statistiques, et de discours de spécialistes ou de citations de travaux de recherche. En écho au style de Dostoïevski - qui utilisait dans ses œuvres autant d’éléments autobiographiques que de chroniques tirées de journaux périodiques -, l’assemblage de textes ou de matériaux aussi composites créera une polyphonie d’images, à la fois puissante et troublante. 4 Mardi 24 Novembre, 20h30 Spectacle en espagnol, surtitré en français. En partenariat avec les ATP d’Aix Cie Teatrocinema, Chili D’après le roman de Régis Jauffret, éditions Gallimard Adaptation et mise en scène : Zagal, Montserrat Quezada Traduction : Carlos González Guzmán Avec le soutien de l’Office National de Diffusion Artistique. Avec : Julián Marras, Soledad de Caso Direction technique et régie lumière : Luis Alcaide Régie plateau : Simón Salzmann / Régie son : Juan Ignacio Morales Régie vidéo : Lucio González / Surtitrage : Vittorio Meschi Production déléguée de l’exploitation en Europe : Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau Coproduction : Compagnie Teatrocinema (Chili), Fondart (Conseil National de la Culture - Gouvernement du Chili), Svenska Filminstitutet, FITAM Fundación Teatro a Mil, Teatro de la Universidad Católica. Histoire d’amour Il était une fois un professeur d’anglais qui découvre dans le métro celle qui, sans aucun doute possible, deviendra sa femme et la mère de ses enfants. Il la suit jusqu’à son appartement, où il la viole pour la première fois. Sophie tente de multiples échappatoires : légaux, familiaux... Mais il la rattrape à chaque fois et s’empare de sa vie, de ses espaces intimes et publics jusqu’à ce qu’elle n’ait plus que l’autisme et l’acceptation comme seul refuge. L’amour tordu du professeur d’anglais devient alors l’unique espace possible d’humanité. Dans son lit, je ne serais qu’une source de chaleur à peine bruyante, et j’attendrais pour la prendre qu’elle soit dans un profond sommeil. Elle en viendrait peu à peu à m’apprécier, à trouver fades les moments passés sans moi. Je pense toujours à Sophie. Je me souviens de nos étreintes. J’ai connu avec elle ma seule histoire d’amour. Mon seul désir serait de me mettre au lit, de m’endormir comme une masse. Elle ne me viendrait jamais plus à l’esprit. Régis Jauffret 5 Vendredi 27 Novembre 19h Dans le cadre de Mômaix - tarif unique 6 € A partir de 8 ans - Durée 1h15 L’Autre Compagnie, Toulon D’après Collodi. Mise en scène : Frédéric Garbe Metteur en scène : Frédéric Garbe Collaboratrice artistique : Vanessa Moskovosky / Scénographe et régisseur général : Mathieu L’Haridon / Créateur son : Stéphane Chapoutot / Illustrateur : Jérémie Dramard / Facteur de marionnettes : Stéphane Bault / Costumière : Sophie Autran / Coproductions Aggloscènes (Théâtre de Saint- Raphaël), 3bis F, Théâtres en Dracénie et le C.N.C.D.C. de Châteauvallon (dans le cadre d’une résidence de création). Avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques D.R.A.C. et Région P.A.C.A. Avec l’aide du Théâtre du Rocher et de l’Espace Comédia. Avec le soutien de la Ville de Toulon, du Conseil Général du Var, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la D.R.A.C. Provence-Alpes-Côte d’Azur. 6 Mardi 1er décembre 20h30 En partenariat avec les ATP d’Aix-en-Provence Cie Le T.O.C (Théâtre Obsessionnel Compulsif), Paris D’après le roman inachevé de J-P Manchette Mise en scène : Mirabelle Rousseau Avec : Nicolas Cartier, Frédéric Fachéna, Matthias Girbig, Estelle Lesage, Emilie Paillard, Etienne Parc, Grégoire Tachnakian, et filmé : Marc Berman Dramaturgie : Muriel Malguy / Scénographie : Jean-Baptiste Bellon et Clémence Kazémi / Son : Kerwin Rolland / Vidéo : Didier Léglise Conception lumières : Laïs Foulc / Costumes : Marine Provent Réalisation du film : Marie Vermillard Production Nouveau Théâtre de Montreuil CDN, le T.O.C., Festival Théâtral du Val d’Oise. Dispositif d’accompagnement d’ARCADI. Avec le soutien artistique du Jeune Théâtre National, et l’aide du CNT Dramaturgies plurielles. Avec le soutien de l’Office National de Diffusion Artistique Pinocchio Avec son énergie, sa désobéissance, ses mensonges, ses fugues, Pinocchio est l’archétype de l’enfant indocile, imparfait et mal fini qui va conquérir son humanité et devenir un enfant modèle. Mais avec son grand cœur, sa naïveté, sa bonne volonté, il est aussi l’image de l’enfant exploité, victime de la méchanceté, de la cupidité et du cynisme des adultes. Toute l’histoire de ce conte est construite sur la volonté de devenir un bon petit garçon, dans une morale qui nous parait un peu datée, mais c’est aussi celle d’une humanisation : à travers les métamorphoses, du corps végétal, animal, puis enfin humain. Jean-Louis Le Run, psychiatre Iris Iris est un roman inachevé de Jean-Patrick Manchette, écrit entre 1981 et 1988. Il en existe une dizaine de versions qui sont autant de variations sur un même thème : le cinéma. Un acteur est embauché pour servir de doublure à un milliardaire ; lors de la cérémonie, un attentat a lieu. Le comédien se lance alors dans une enquête pour comprendre les motifs de son embauche, du complot et de l’attentat. Il y découvrira les raisons de son déclassement et comment son art est devenu une industrie. Il se fit un café et le but lentement, debout dans la cuisine, en fumant lentement sa troisième cigarette. Il avait envie de tout mettre par écrit, pour que l’histoire fût claire. D’un autre côté, il avait peur d’en faire un roman. C’est peu de chose, un roman ; mais ça n’arrange rien à la réalité des faits. On peut même s’échiner toute sa vie à devenir philosophe, on peut élaborer tout un système délirant, ça n’arrange rien du tout : ça fait vieillir, et à la fin, on meurt toujours, du choléra ou du SIDA, ou même d’un banal cancer ou d’une balle dans la tête. De toute façon, on n’arrête pas le progrès. Iris, première version, Editions Gallimard Jeudi 10 décembre à 20h30 Une programmation de l’Ensemble vocal Ad Fontes canticorum, Aix-en-Provence. Avec la participation du centre franco-allemand d’Aix et du théâtre Antoine Vitez. Billetterie : Ad Fontes - Tarifs : 16€ / 8€ - Réservations : Théâtre Vitez Texte : Bertolt Brecht Musique : Paul Hindemith Direction : Jan Heiting Mise en scène : André Lévêque L’aviateur : Jean-Christophe Born (ténor) Mr Loyal : Pierre Villa-Loumagne (baryton) La foule qui questionne : Ensemble vocal AD FONTES (30 choristes) Clowns : Cécilia Cauvin, Silvia Cimino et Gilles Guérin La mort : Silvia Cimino (danse) Les instrumentistes : Sandrine Schipani et Jan Heiting (piano à quatre mains) et une fanfare L’importance d’être d’accord Le texte, un des Lehrstücke brechtiens (pièce d’apprentissage) met en jeu, comme Le Vol de Lindbergh, une histoire d’aviateurs. Ils sont quatre, le pilote et trois mécaniciens. Ils se sont écrasés en traversant l’Atlantique. Se posent à eux les questions de la survie, de l’entraide, de la vanité de l’héroïsme en regard du prix du pain, de l’intelligence avec le monde… Mercredi 2 décembre à 18h30, à la Cité du Livre, salle de lecture (8 rue des Allumettes, Aix-en-Pce). Conférence sur le spectacle par Jan Heiting et André Lévêque. L’auteur : Jean-Patrick Manchette Né en décembre 1942 à Marseille, Jean-Patrick Manchette tombe très vite dans le militantisme en luttant activement contre la guerre d’Algérie puis en rejoignant, au début des années soixante, les rangs de l’extrême gauche et des situationnistes chers à Guy Debord. Passionné par le jazz (tendance free), le cinéma, le polar américain, il commence à écrire des scénarios, notamment pour Max Pecas ou pour la télévision avant d’entrer en Littérature. Il est considéré comme un précurseur du «néo-polar». Il décède en juin 1995 à Paris des suites d’un cancer, laissant derrière lui une dizaine de romans et une influence prépondérante sur l’avenir du polar français. Il raconte des histoires simples, et sans qu’on s’en rende compte, ces histoires de gens acculés se transforment en actes d’accusation contre les excès du capitalisme, la sujétion envers le divertissement et le spectacle. Il juxtapose le vulgaire et le précieux, alterne descriptions de la vie quotidienne et scènes d’une violence extrême dans le but de questionner les leurres de l’existence bourgeoise, d’interroger la possibilité même d’une vie en dehors du consumérisme, du confort et des conventions. James Sallis 7 Du 8 au 14 janvier 2016 13eme festival de theatre amateur du pays d’Aix Tarif unique : 2 € Dates et horaires seront précisés ultérieurement. Six en scène Le repas des fauves Autobiographie d’une tueuse 8 D’après le roman de Brigitte Kernel Compagnie Théâtre du Sud, Bouc-Bel-Air Adaptation et mise en scène Marie Calvet Eugénie, 82 ans, est une téléspectatrice assidue de l’émission «Retrouvailles». En quête de reconnaissance par ses voisins, et pour accélérer le cours de sa vie monotone, elle décide de se manifester à cette émission. Brigitte Kernel nous emmène dans les profondeurs d’un personnage qui n’hésite pas : toute personne gênante peut être éliminée discrètement. L’opéra de quat’sous Texte de Bertolt Brecht et musique de Kurt Weill Compagnie Les caquetants, Ventabren Mise en scène : Jacques Clément Bons ou méchants, honnêtes ou assassins, femmes de bonnes ou mauvaises mœurs… Ces rôles fragiles peuvent basculer au gré des circonstances. Explorer cette distance si étroite, si vite franchie, c’est le propos de cet Opéra-Carnaval où comédiens, marionnettes et décors se transforment sous les yeux du public. Musique ! Texte de Vahé Katcha Compagnie les Karambar’s, Aix-en-Provence Mise en scène : Claire Prati Ce soir, M. et Mme Pélissier reçoivent leurs amis. Durant cette période trouble de la Seconde Guerre Mondiale, dans une ville occupée en proie aux humiliations et aux privations, tout semblerait bien banal. Pourtant tout bascule quand, à la suite d’un attentat contre des officiers allemands au pied de l’immeuble, un commandant S.S. déboule dans l’appartement pour réclamer deux otages en représailles… Les sardines grillées Texte de Jean-Claude Danaud Compagnie Lamouraire, Aix-en-Provence Une rue, un banc. C’est le domaine de Victoire, inénarrable clocharde, qui a élu domicile depuis vingt ans devant la maison d’une vieille famille de la bourgeoisie bordelaise. Elle y rencontre Solange, vieille fille coincée, que la famille vient juste d’engager et qui ne connaît pas encore grand-chose de la vie. Cette pièce est une mise en abîme du quotidien : la rue, dans son ordinaire le plus banal, se métamorphose en une pièce où apparaissent des personnages que seule la magie de l’instant ou de l’instinct pousse à se découvrir. Texte de Philippe Léongue Compagnie Les gueux de la rampe, Meyreuil Trois hommes. Trois femmes. Ou plutôt six bouffons... Heureux d’être là, ils font les beaux... Car aujourd’hui c’est le grand jour ! On se doit de chanter, d’être brillant, de produire le plus beau des spectacles... Hélas, tous les comptes n’ont pas été réglés au sein de la bande et l’heure des quatre vérités approche... Attends-moi D’après le roman de Françoise Xénakis Compagnie Léonie, Aix-en-Provence Adaptation et mise en scène Sylvie Joly Jeanne Pottier assiste en absente à son procès. Elle a tué son mari, Claude, par amour, pour respecter une promesse. Elle n’attend plus rien, sauf sa condamnation. Pendant quatre jours d’audience, les témoins, les avocats vont raconter un amour qui ressemble à bien d’autres. Le Révizor Texte de Nicolaï Gogol Compagnie Les Actes En Ciel, Pertuis Mise en scène : Philippe Laisné La pièce représente la façon dont un vaurien profite des faveurs des fonctionnaires d’une petite ville en se faisant passer pour un inspecteur général. La peur des coups de Georges Courteline Mais n’te promène donc pas toute nue ! de Georges Feydeau Compagnie Les Pennes’arts, Les pennes-Mirabeau Deux épisodes burlesques de la guerre des ménages : un mari jaloux mais couard dans La peur des coups qui juge plus prudent d’agresser sa femme plutôt que d’affronter un rival ; et une épouse écervelée dans Mais n’te promène donc pas toute nue ! qui ruine par son inconscience la carrière politique de son député de mari. Tous pour une Texte de Michel Ventre Cie Les Fous-Vélins, Fuveau Comme à l’accoutumée, Sophie est en dépression après une nouvelle rupture. Une nouvelle idée se fait jour dans la famille : si on casait Sophie une bonne fois pour toutes ? Pas facile ! Pourtant, il y aurait bien quelqu’un… Et tout va se compliquer. Boulevard du boulevard du boulevard Texte : Daniel Mesguich Mise en scène : Mario Constante Mimethis et catharsis, Aix-en-Provence Une parodie du théâtre de boulevard, qui reprend aussi des éléments de notre époque, non sans ironie. La nuit des rois Texte de William Shakespeare Compagnie Les Maskarons, Saint-Cannat Mise en scène : Bernard Colmet La jeune Viola échoue à la suite d’un naufrage dans le monde des songes : l’Illyrie. Sur cette terre, un servant contrefait l’écriture de sa maîtresse, l’homme grave est taxé de folie et le fou énonce de bien étranges sentences. Et Viola endosse les habits de son frère pour jouer le jeu de l’amour et du mensonge. La meute (conception, vie, fantasme de Félix Libero) Association Entr’acte, Cabriès Texte et mise en scène : Laurent Kiefer Deux futurs parents mènent une existence normée et banale, confortablement installée dans une lutte incessante entre ‘surmoi’ féminin et ‘ça’ masculin. Arrive leur fils, Félix, qui se révèle rapidement être un enfant surdoué. Cette différence inquiète la mère, humilie le père. Par son acidité, par sa volonté de s’ébrouer dès le plus jeune âge pour gagner son indépendance, Félix Libero va révéler peu à peu le vrai visage de son entourage, dissoudre la farce grasse qui a précédé sa naissance pour ne conserver que l’ossature de micro-drames humains. Une entreprise qui pourrait s’avérer fatale. « Nous sommes toutes des Reines » La Criatura, Marseille Ecriture collective encadrée par Christine Guerin et Stéphanie Lemonnier Mise en Jeu : Carole Errante Spectacle terminal d’un projet d’action artistique et culturelle avec un groupe de femmes des 14ème et 15ème arrondissements de Marseille, venues du Centre Social Flamants-Iris et de l’association des Femmes du Sud, et mené par la compagnie La Criatura, Marseille. Ce projet reçoit le soutien de la fondation Abbé Pierre, du théâtre du Merlan scène nationale à Marseille, de la Préfecture des bouches du Rhône, de la Région PACA, du Gucs (Gip politique de la ville et Conseil Général 13), de l’espace Culturel Busserine Une pièce de théâtre unique, sous forme d’atelier-cabaret, mêlant danse et théâtre, où les femmes ont l’occasion de travailler sur la prise de conscience d’elles-mêmes en réveillant leur féminité, de s’alléger du poids qui les empêche parfois de s’évader de la place où elles se trouvent assignées, notamment en tant que femme, mère, fille ou épouse. 9 Jackie Mardi 26 janvier 20h30 Mercredi 27 Janvier 19h Cie La Variante, Aix-en-Provence Texte : Elfriede Jelinek Mise en scène : Michel Ducros Jeu : Valérie Hernandez Scénographie : Denis Charpin Costumes : Martine Hernandez Lumières : Jocelyne Rodriguez Traduction : Magali Jourdan et Mathilde Sobottke L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. 10 La compagnie la Variante est conventionnée par la Ville d’Aix-en-Provence. Du mardi 23 au samedi 27 février Mardi, vendredi et samedi 20h30, mercredi 19h, jeudi 14h30 Création universitaire avec des étudiants du département théâtre d’AMU Texte de Racine Mise en scène : Frédéric Poinceau La pièce est un long monologue de Jackie Kennedy à la recherche de ce qu’elle fut ou plutôt de ce qu’elle a représenté. Une silhouette mince et brune, dont nous nous souvenons tous. Peinte par Warhol, égérie d’une jet set particulièrement glamour, elle reste une figure de la modernité. Elfriede Jelinek est une femme de lettres autrichienne, née en 1946. Elle est lauréate du prix Nobel de littérature en 2004. Extrait : Je suis mes vêtements et mes vêtements sont moi, ils sont donc : plus que la lumière. Ils sont ce qui ne peut être plus. Enfin, comment dire : il n’y a pas de chair en-dessous. Bien sûr, on pensera encore longtemps aux yeux très espacés et à la bouche sensuelle mais aussi comme à quelque chose comme des vêtements. Mes yeux, ma bouche, sont des accessoires. Mon contour est très complexe mais il y a toutes ces abréviations pour cela, exprimant ce que sont mes vêtements, et je les utilise toutes pour m’inscrire en abrégé dans le livre de l’humanité, dans ses albums, tout le monde y trouve son compte. Un abrégé qui est au fond une variante sans identité ni forme. Tout est incertain, c’est pourquoi je parais si sûre. Pour partager les références historiques de ce texte, le documentaire « Jackie Kennedy : Ce que savait Jackie » réalisé par Patrick Jeudy, sera diffusé mardi 26 janvier à 18h. Entrée libre. Andromaque Après la guerre de Troie, au cours de laquelle Achille a tué Hector, la femme de ce dernier, Andromaque, est réduite à l’état de prisonnière avec son fils Astyanax par Pyrrhus, fils d’Achille. Pyrrhus tombe amoureux d’elle alors qu’il doit en principe épouser Hermione, la fille du roi de Sparte Ménélas et d’Hélène. Une guerre ne finit pas vraiment, elle de déplace seulement, change d’espace. Ici, pour la deuxième génération, elle se prolonge sur le terrain de l’amour. Pyrrhus à Oreste Oui, Seigneur, lorsqu’au pied des murs fumants de Troie Les vainqueurs tout sanglants partagèrent leur proie, Le sort, dont les arrêts furent alors suivis, Fit tomber en mes mains Andromaque et son fils. […] On craint qu’avec Hector Troie un jour ne renaisse ; Son fils peut me ravir le jour que je lui laisse : Seigneur, tant de prudence entraîne trop de soin ; Je ne sais point prévoir les malheurs de si loin. […] Ah ! si du fils d’Hector la perte était jurée, Pourquoi d’un an entier l’avons-nous différée ? Dans le sein de Priam n’a-t-on pu l’immoler ? Sous tant de morts, sous Troie, il fallait l’accabler. 11 Mardi 8 mars à 19h Durée 1h - A partir de 13 ans Cie Artefact, Ste Maxime Texte : Catherine Verlaguet, éditions Théâtrales 2014 Mise en scène : Philippe Boronad Jeu : Leila Anis, Manon Allouch, Aïni Iften Scénographie : Philippe Maurin Création vidéo : Nicolas Helle et Armando Menicacci Création musicale, conception système sonore : Nicolas Déflache Flûtes enregistrées : Leonardo Garcia Création lumière et régie vidéo : Nicolas Helle Régie générale et son : Vincent Salucci 12 Braises Au cœur d’une famille attachée au respect des traditions, Braises expose les bouleversements nés de l’éveil amoureux qui embrase l’adolescence. La puberté initie une mutation profonde et parfois meurtrière qui pousse les adolescents à fuir le carcan familial. L’essor de la personnalité, le joug des premières pulsions sexuelles et le sentiment d’insécurité qui en résulte les coupent du monde. L’incompréhension et l’isolement nourrissent leur désir d’émancipation. Extrait : Dans un monde, on t’apprend que ton corps t’appartient, qu’il faut le respecter et que c’est à toi de décider, avec ton corps, avec ta tête, quoi faire de lui. On te parle de préservatif, de pilule, d’avortement, même de droit au plaisir... Dans l’autre monde, on t’apprend que ton corps ne t’appartient pas, mais à celui auquel tu seras mariée. Jusque là, ton corps, il faut le cacher, le préserver... Tu ne peux pas donner ce qui ne t’appartient pas. Tu trouves pas ça drôle, toi ? Que nos copines vivent dans un pays et nous, dans un autre, alors qu’on est assis dans la même classe ? Artefact est conventionnée par la région Ile-de-France et le département de l’Essonne Coproduction : Espace Boris Vian, scène conventionnée des Ulis (91) - Scène Watteau, scène conventionnée de Nogent-sur-Marne (94) - L’ONYX/La Carrière, scène conventionnée (44) - La Tribu - PôleJeunePublic, scène conventionnée Toulon Provence Méditerranée (83) - Théâtre de Grasse, scène conventionnée (06) - Le Carré Ste-Maxime (83) - Scènes et Cinés Ouest Provence (13) Accueil en résidence : Espace Boris Vian, Pôle-JeunePublic, La Distillerie, Aubagne, Le Carré Ste-Maxime Soutiens : Conseil Général du Var - Ville de Saint Herblain (44) - ADAMI. Saint-Just, pour en finir avec la Terreur Mercredi 16 mars à 19h Lectures Etat civil Lecture du dernier texte de Sonia Chiambretto, paru aux Éditions NOUS, 2015 Cette lecture mêlera les voix de l’auteure et de Louis Dieuzayde. À Marseille, d’un « bureau de proximité » à l’autre, les dialogues se succèdent en même temps que s’affirme un témoignage tout en nuances des réalités dures et pourtant banales de ceux qui s’emploient tout simplement à être en règle. Face à eux, des employés souvent démunis, qui appliquent comme ils le peuvent des protocoles administratifs rigides laissant peu de place aux traitements spécifiques qu’appelleraient pourtant les situations de chacun. contemporaines Nature writing Mise en espace : Louis Dieuzayde Par les étudiants de théâtre d’AMU Lecture par leurs auteurs de textes produits dans le cadre de l’atelier d’écriture de Sonia Chiambretto. Texte et lecture d’Arnaud Maïsetti Nous avons de l’Histoire une idée vague & défaite. Nous savons qu’elle a eu lieu. Nous supposons les hommes & les dates. Nous supposons les mots, nous imaginons les foules en armes, le sang craché & tombé à cause des mots. Nous pensons en être issus. Nous regardons les murs des villes, les rues qui portent les noms de ceux qui autrefois ont dit les mots & craché le sang. Les hommes qui ont dit les mots & craché le sang, nous rêvons après eux. Saint-Just, Archange de la Terreur : Saint-Just, ou l’hypothèse de l’amour. Saint-Just, ou le nom donné à cela qui n’a pas de nom & qui dans nos vies lève la présence réelle de l’Histoire, celle qui pourrait être la nôtre, qui s’éloigne et qu’on approche seulement quand on la nomme. Lecture par les étudiants de théâtre d’un texte de théâtre inédit, choisi lors d’un comité de lecture organisé en commun par l’ERAC et le secteur théâtre d’A.M.U Réalisation : Agnès Régolo Mercredi 30 mars à 20h30 Jeudi 31 mars à 19h Dans le cadre des Journées des Arts et de la Culture dans l’Enseignement Supérieur Collectif En devenir, Marseille Montage d’extraits de Gottfried Benn, Gombrowicz, Hölderlin, Nietzsche, Miller, Tchernychevski, Dostoïevski, Domin… Directeur d’acteur, écriture du plateau : Malte Schwind Avec : Angéline Deborde, Naïs Desiles, Anne-Sophie Derouet, Johana Giacardi, Iris Julienne, Lauren Lenoir, Geoffrey Perrin, Maxime Reverchon Son : Neills Doucet Assistante : Louise Narat-Linol Co-production théâtre Antoine Vitez Avec le soutien de La gare France / Cosmos Kolej, La Friche La Belle de Mai, le conseil départemental 13 (résidence à l’Etang des Aulnes), l’entre-pont (Nice). Du mardi 19 au samedi 23 avril Mardi, vendredi, samedi 20h30. Mercredi, jeudi 19h Création universitaire avec des étudiants du département théâtre d’AMU Montage de textes de Pierre Guyotat, Nicolas Genka et Maxime Reverchon Mise en scène : Franck Dimech Tentatives de fugue (Et la joie ?... Que faire ?) Un théâtre audacieux et bruyant, défendant le cri d’une jeunesse dans un cadre qui lui est trop étroit. Un théâtre toujours anti-naturaliste cherchant des réponses expressionnistes nouvelles. Une volonté d’opposer à la mode des singularités expressives. C’est donc encore fuir des sentimentalités, des petites histoires, une logique narrative. Les affects ne pourront pas prendre place dans une rationalité où ils seront aliénés, détruits, vidés de leurs pouvoirs subversifs. Nous chercherons la tempête d’un chœur oubliée de notre monde. Quand, voyant un enfant, je songe au joug honteux et corrupteur qu’il va porter, et qu’il languira comme nous, qu’il cherchera comme nous les hommes vrais, qu’il poursuivra comme nous la beauté et la vérité, qu’il périra sans fruit parce qu’il aura été seul comme nous… Arrachez donc vos fils à leur berceau et précipitez-les dans le fleuve, pour les soustraire au moins à votre honte ! Friedrich Hölderlin Les culs-terreux Ces trois auteurs sont rassemblés dans ce spectacle pour leur rapport à la ruralité et leur écriture tourmentée. « Annoncer en France, sous le général de Gaulle, la charge pédophile de cette fin de siècle, c’est se voir, dans tous les procès lâché par les éditeurs dits d’avant-garde. Réclamer sur le procédé d’épuration couvert par l’article 14 l’abrogation de la plus scélérate des lois, c’est ajouter à la disgrâce. Or, dans l’un comme dans l’autre cas, qu’est-ce faire d’entrée, sinon son métier d’écrivain ? » Nicolas Genka, à propos de la réédition de l’Epi monstre. « Dans la vie réelle, je suis plutôt résolument du côté du bien, non du mal. Mais à quoi bon faire de l’art, si c’est pour reproduire la réalité ? » Pierre Guyotat 13 Ce quelque chose qui est là... Cela aurait pu aussi s’appeler « Nous reviendrons bientôt ». C’est ce que les habitants des villages autour de Tchernobyl ont écrit sur la porte de leur maison en partant… C’est l’histoire de Gouri qui revient à Pripiat, dans la zone interdite. Il veut y récupérer quelque chose. Sur le chemin, il passera voir Iakov et Véra. Ils parleront. Boiront de la vodka. C’est tout. Les mots sont humbles, les personnages peuvent y puiser leurs vies fictives. 14 Mercredi 27 avril à 20h30 Equipe de création théâtrale, Grenoble D’après La nuit tombée, d’Antoine Choplin Mise en scène : Chantal Morel Musique et système son : Patrick Najean Avec : Roland Depauw et François Jaulin Et la complicité de : Nabil Er’Rafii : Voix de Piotr Chris Sahm : Voix de Véra Christiane Soulat : Voix de Svetlana Sophie Vaude : Voix de la vieille femme Maquette : Basile Puech Marionnettes, masque : Judith Dubois La nuit tombée d’Antoine Choplin est sorti aux éditions de la Fosse aux ours en 2012 et a été réédité chez Points en 2014. Coproduction : Festival de Caves. Le spectacle a vu le jour grâce à l’aide de Maurice Gubian qui nous a hébergés à la Bergerie (Bouvières, 26), d’Alexandra Saint Pierre, Kevin Gastaldin, Antoine Chamussy et Thomas Hermier. Extrait : « Ca va te paraître étrange peut-être, mais cette zone, même avec sa poisse qui s’est fichue partout et qu’en finit pas de te coller à la peau, hé ben c’est un endroit que j’aime bien. Je m’y sens pas si mal. Sûr que c’est autre chose que le monde normal. Disons que c’est pas la même pourriture. Mais, à choisir, je crois que je préfère la pourriture d’ici. Elle est peut-être aussi vicelarde que l’autre mais, comment dire, avec elle tu valdingues quand même pas autant dans le caniveau. » Kouzma. Ce travail a été accompagné par les écrits et la pensée de Günther Anders : Extrait de Hiroshima est partout, Le Seuil, 2008 Vous allez demander de quoi était fait ce sentiment, identique chez nous tous. La réponse à cette question : ce sentiment consistait dans le fait que nous avions honte les uns devant les autres, et, plus exactement, que nous avions honte d’être des hommes. Qu’on ne se méprenne pas. Ce qui est décisif n’est pas l’élément de désolidarisation que comportait ce sentiment de honte, mais à l’inverse, justement, la communauté de cette désolidarisation, c’està-dire la nouvelle solidarité devenue réalité à cet instant. Lorsque des voisins à côté de toi – peu importe qu’ils soient africains, américains, allemands, russes, birmans ou japonais – perdent l’usage de la parole pour la même raison que toi, alors l’humanité en nous n’en est pas blessée, mais bien plutôt rétablie ; et peut-être même réellement établie. Le risque d’obsolescence de l’homme : Nos âmes sont restées très en retrait par rapport à la métamorphose qu’ont connue nos produits et donc notre monde […]. Il n’est pas complètement impossible que, nous qui fabriquons ces produits, soyons sur le point de construire un monde au pas duquel nous serions incapables de marcher et qu’il serait absolument au-dessus de nos forces de «comprendre », un monde qui excèderait absolument notre force de compréhension, la capacité de notre imagination et de nos émotions, tout comme notre responsabilité. […] Nul d’entre nous n’est psychologiquement à la hauteur de ce développement technique : ce qui veut dire que pas un seul d’entre nous n’est en mesure de la maîtriser, en termes d’imagination, d’émotion ou de morale. 15 Lundi 2 et mardi 3 mai 20h30 Programmation des ATP d’Aix-en-Provence. Réservation auprès des ATP atp-aix.net. Tarif étudiant : 8 € Texte de Molière Mise en scène : Christian Schiaretti Robin Renucci : Arnolphe, autrement dit Monsieur de la Souche Jeanne Cohendy : Agnès / Maxime Mansion : Horace / Jérôme Quintard : Alain Laurence Besson : Georgette / Patrick Palmero : Chrysalde / Thomas Fitterer Enrique : Un notaire / Philippe Dusigne : Oronte Scénographie et accessoires : Fanny Gamet Costumes : Thibaut Welchlin Lumières : Julia Grand Maquillages et coiffures : Roxane Bruneton Assistant à la mise en scène : Maxime Mansion Coproduction : Tréteaux de France - Direction Robin Renucci et Théâtre National Populaire, Centres Dramatiques Nationaux. Conseil départemental de l’Eure. L’école des femmes Arnolphe, se fait fort de prouver par l’exemple qu’il a trouvé le moyen absolu d’avoir la meilleure épouse au monde et de n’être jamais trompé. Pour ce faire, il a élevé à l’abri du monde sa pupille, Agnès, la gardant dans l’ignorance la plus totale de l’amour et de l’éducation, enfermée comme une marchandise dans un coffre-fort. La voici devenue jeune femme. Sans comprendre ce qui lui arrive, elle tombe amoureuse d’un jeune homme, Horace, qui l’a aperçue à sa fenêtre. Elle fait de rapides progrès. L’amour lui donne une malice involontaire, de l’intelligence, et pour finir des ailes. Acte III, scène 2 - Arnolphe Votre sexe n’est là que pour la dépendance. Du côté de la barbe est la toute-puissance. Bien qu’on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité : L’une est moitié suprême et l’autre subalterne : L’une en tout est soumise à l’autre qui gouverne. Acte III, scène 3 - Arnolphe Je ne puis faire mieux que d’en faire ma femme. Ainsi que je voudrai, je tournerai cette âme. Comme un morceau de cire entre mes mains elle est, Et je lui puis donner la forme qui me plaît. 16 Mardi 10 mai à 20h - Entrée libre Direction : Christine Esclapez Soirée concert des étudiants de Musique d’Aix-Marseille Université Prélude Architectures Contemporaines Opus 9 Le festival Architectures contemporaines propose un espace de rencontres artistiques (créations, productions, débats) où la musique occupe une place centrale. Ces rencontres ont comme vocation de mettre en lumière les créations étudiantes de futurs professionnels du monde artistique. Création : La notion de création est, ici, conçue de la façon la plus large possible. Inventions mais aussi relectures, réinterprétations, regards croisés sont ainsi les caractéristiques de cette dimension créative, au carrefour de l’innovation et de la redécouverte. Esthétique : Les Architectures contemporaines pratiquent volontiers le désordre chronologique et le dépaysement artistique. Ses limites ne sont pas celles du genre, du style ou de l’époque. Bien au contraire. Les créations proposées sont le fruit de rencontres et de volontés de collaborations. De risques aussi. A l’image de la création actuelle. Théorie et pratique des arts : Les Architectures contemporaines se proposent de montrer concrètement le lien entre théorie et pratique de la musique et des arts : créations, ateliers de production, tables rondes, réflexion esthétique. Pour faire de l’action musicale et du discours musicologique les lignes directrices d’une réflexion engagée sur la place et l’importance des universités, et des départements artistiques au sein de ces universités. Vendredi 20 et samedi 21 mai Du 6 au 11 Juin Spectacles des ateliers organisés par le Théâtre Antoine Vitez, Pratik Teatr et AMU Vendredi 17 juin à 14h30 & 19h30 Direction artistique : Benjamin Dupé Jeudi 23 juin à 15h30 & samedi 25 juin à 20h30 Entrée libre Conception et mise en scène : Nassima Korichi Dans le cadre du master professionnel «dramaturgie et écritures scéniques» d’AMU. ème 7Programmation Festival des Bahuts des spectacles créés dans les collèges et lycées partenaires du Théâtre Antoine Vitez. 21ème festival 3 JOURS ET PLUS... Depuis plus de vingt ans que ce festival existe, cette semaine a toujours été un moment émouvant venant témoigner avec joie et parfois une certaine solennité de la prise de conscience intime par les 150 participants de cette manifestation, de ce qu’est une expérience artistique : comparable à aucune autre. Elle est un lieu où le plaisir devient le garant de la recherche d’un sens, et où la subjectivité de chacun s’ouvre à l’universel et à l’anonyme. Spectacle des étudiants du CFMI Né en Normandie en 1976, Benjamin Dupé étudie la musique au Conservatoire de Nantes, dans les classes de guitare et d’écriture, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris… Depuis sa sortie du Conservatoire en 1999, il se consacre à la création musicale, au sens large : écriture instrumentale et électroacoustique, improvisation et performance, réalisation et programmation de dispositifs technologiques… Sa proximité avec le monde du spectacle vivant contemporain l’amène parallèlement à interroger la représentation de la musique et à inventer des formes distinctes du concert traditionnel. Bleu bleu bleu « - Docteur, j’ai très mal. - Mais décrivez moi cette douleur, elle est aigüe, elle… - Docteur, c’est une douleur, comment vous dire, elle est bleue... » Faire d’une couleur un (en)jeu de plateau… c’est le point de départ du projet. Celui-ci prend naissance à travers cette anecdote rapportée, entendue par hasard, dont je me saisis. Il parle de la couleur pour la douleur…et il (me) reste la couleur, le bleu. 17 Et aussi... Avec Aix-Marseille Universite Le théâtre Vitez s’associe à la production de ces deux spectacles, créés dans le cadre des cursus théâtre d’Aix-Marseille Université avec des équipements culturels partenaires. Du 3 au 7 mai A la Friche la Belle de Mai - Système Friche Théâtre C’est tout Fragments de Daniil Harms Mise en scène Yves Fravega 18 Daniil Harms, né en 1905 à Saint-Pétersbourg et mort le 2 février 1942 à Leningrad, est un poète satiriste du début de l’ère soviétique considéré comme un précurseur de l’absurde. Son œuvre est essentiellement constituée de courtes vignettes, ne faisant souvent que quelques paragraphes, où alternent des scènes de pauvreté ou de privations, des scènes fantastiques ressemblant parfois à des descriptions de rêves, et des scènes comiques. Harms appartient sans conteste à la grande famille des désespérés rigolos. Du 2 au 4 juin Un homme roux Il était une fois un homme roux, qui n’avait d’yeux ni d’oreilles. Il n’avait pas non plus de cheveux et c’est par convention qu’on le disait roux. Il ne pouvait parler car il n’avait pas de bouche. Il n’avait pas de nez non plus. Il n’avait même ni bras ni jambes. Il n’avait pas de ventre non plus, pas de dos non plus, ni de colonne, il n’avait pas d’entrailles non plus. Il n’avait rien du tout ! De sorte qu’on se demande de qui on parle. Il est donc préférable de ne rien ajouter à son sujet. « Un charlatan nommé Chanfalla arrive dans un village avec son acolyte Chirinos et parvient à persuader les notables du lieu d’assister à la représentation de son théâtre ambulant, le Retable des merveilles, dont la particularité est de n’être perceptible qu’aux Espagnols de pure souche. On le sait, il ne se passera rien, aucun spectacle n’est représenté, mais les spectateurs, pour garantir aux yeux des autres la pureté de leur lignage, vont, à une exception près, faire comme si le spectacle avait lieu, et en jouer eux-mêmes la comédie. Ils la jouent si bien qu’ils finiront par prendre tout aussi à la légère l’arrivée imminente dans le village d’un régiment de soldats. » Au théâtre de la Joliette - Minoterie El Retablo de las Maravillas - Le Tréteau des Merveilles Texte de Cervantès Mise en scène : Marie Vayssière Participation au comité de pilotage du Master Professionnel dramaturgie et écritures scéniques et accueil en résidence d’un des projets de deuxième année, avec présentation de sortie de résidence et aide logistique. (Voir Bleu bleu bleu page 17). Co-organisation de conférences rencontres avec des théoriciens contemporains du théâtre Le programme sera précisé ultérieurement. Jeudi 5 novembre à 18h Accueil des 3èmes Rencontres Humanités-SociétéEntreprises organisées par la faculté ALLSH, AMU. Participation aux Journées des Arts et de la Culture dans l’Enseignement Supérieur organisées au niveau national les 29-30-31 mars 2016. Programmation du spectacle Tentatives de fugue (Et la joie ?... Que faire ?) voir page 13. Programme complet national sur www.journee-arts-culturesup.fr theatre amateur Ateliers de Travail Des ateliers ouverts à tous, à partir de 18 ans, sont organisés de novembre 2015 à juin 2016. avec les colleges et lycees du P a y s d ’ a i x Nous accueillons les élèves et leurs enseignants en groupe sur certains spectacles (tarif préférentiel de 6 € pour les établissements adhérents) et organisons des journées de rencontres des divers ateliers de pratique théâtrale des établissements scolaires du territoire. Le théâtre Antoine Vitez a signé des conventions avec le Lycée Mendès-France (Vitrolles) et les établissements aixois : Lycée Emile Zola, Lycée du Sacré Cœur, Lycée Vauvenargues, Lycée international Georges Duby, Collège Arc de Meyran, Collège Ste Catherine de Sienne. Le thème de travail commun entre les ateliers participants sera centré autour des relations entre la Grande Histoire et les histoires (celles des gens simples, celles aussi forgées par l’imagination). Responsable public scolaire : Cécile Boudard (04 13 55 35 56) C ollaborations Participation au dispositif d’Education Artistique et Culturelle de la ville d’Aix Nous accueillons trois spectacles de ce dispositif en direction des classes primaires. Le théâtre Antoine Vitez est membre du SNSP (Syndicat National des Scènes Publiques) et adhérent du réseau Art+Université+Culture Le théâtre Antoine Vitez est membre du Groupe du 27, groupe informel d’équipes de théâtre, chanson et danse du Pays d’Aix. Le théâtre Antoine Vitez organise une relation privilégiée avec le centre Socio-culturel Jean-Paul Coste d’Aix-en-Provence. Ils se déroulent un soir par semaine de 18h30 à 22h30, et deux samedis dans l’année, sur les campus d’Aix et de Marseille Saint-Charles. Tous ces ateliers ont pour objet des créations qui seront présentées en juin 2016 dans le cadre du Festival de jeune théâtre amateur « 3 Jours et Plus… » au théâtre Antoine Vitez et au théâtre de Lenche à Marseille. Une quinzaine d’ateliers différents sont proposés : pièces d’auteurs classiques ou contemporains, projets à thème… lundi 12 octobre à 18h au théâtre Antoine Vitez : présentation de toutes les propositions par les animateurs. Les inscriptions se prendront à la suite de cette réunion. Pour les étudiants d’AMU, la participation aux ateliers et au Festival donne droit à un bonus de 0,5 points sur la moyenne du 2ème semestre. « La fréquentation de ces ateliers est pour nous liée à une pratique de spectateur. C’est pourquoi le Pass ou la Carte Partenaire sont inclus dans le coût de l’atelier. Faire du théâtre va en effet de pair avec le fait d’en voir. » Tarif annuel des ateliers : Tarif étudiant comprenant le Pass Vitez : 70 € Tarif plein comprenant la carte partenaire : 100 € Tarif plein comprenant le Pass Vitez : 150 € État d’esprit : Plus que des ateliers de formation, il s’agit de pratiques de production artistique amateur. Ce mot amateur induit un rapport spécifique à l’art dont nous pensons qu’il est indispensable dans le paysage théâtral d’une société : rapport interne à l’art (on est dedans et pas devant) et l’on en fait pour le plaisir. C’est cette exigence du plaisir qui met en tension processus artistique et pratique sociale, de façon non-protocolaire, selon des motifs souvent intimes et secrets, souvent mouvants et en devenir, ayant à voir avec la liberté et l’appropriation individuelle et collective d’une culture. Danielle Bré 19 RESIDENCE DE LA COMPAGNIE LA CRIATURA Durant la saison 2015/2016, le théâtre Antoine Vitez accueille en résidence et accompagne la compagnie La Criatura de Marseille. La Criatura, créée en 2011 par Carole Errante explore les possibilités «d’hybridations» qu’offrent la mise en présence et en dialogue d’univers, de pratiques artistiques, de genres, et de formes multiples, parfois très éloignés les uns des autres, toujours autour de la notion centrale et jouissive du jeu. Sa ligne artistique mêlant danse et théâtre aime traverser les clichés et interroge le rapport au public dans une forme spectaculaire proche du cabaret ou de la performance. 20 Conjointement à son travail de création, et en lien avec lui, la compagnie développe des projets d’actions artistiques dans les quartiers populaires de Marseille avec des publics variés, d’âges et d’horizons divers. Dans le prolongement de la convention cadre «Université, Lieu de culture», le théâtre Vitez va accueillir et appuyer la Compagnie La Criatura au cours de la saison 2015/2016. Cela consistera en un appui à la la création du «Cas Blanche-Neige», en étant porteur-conjoint de la production auprès du Pôle Arts de la Scène, en un pré-achat et à la co-organisation d’actions artistiques de proximité. Mardi 12 janvier, 20h30 Accueil dans le cadre du festival de théâtre amateur du travail réalisé avec des femmes des Vendredi 4 décembre, 19h Lecture Le cas Blanche Neige Un texte de Howard Barker Le spectacle sera créé les 21, 22 et 23 avril 2016 au Théâtre Joliette Minoterie et repris à l’automne 2016 au Théâtre Antoine Vitez. La pièce de Barker, sous-titrée « Comment le savoir vient aux jeunes filles » met en scène une BlancheNeige, fascinée par sa belle-mère à la féminité souveraine (d’Angleterre) et qui aimerait bien devenir une femme elle aussi. Et donc elle fait tout pour imiter sa marâtre. Celle-ci-véritable femme fatale, poursuit ses conquêtes et se met à fricoter avec le roi d’Irlande. L’histoire tournera franchement mal lorsque viendra le tour du jeune prince, fiancé de la jeune fille… Face à ce texte, Carole Errante prend la décision d’associer la figure du conte avec la figure du music-hall, et choisit de devenir l’entremetteuse d’un étrange mariage entre Le Cas Blanche-Neige d’Howard Barker et ses créatures fascinantes. 14ème et 15ème arrondissements de Marseille (voir page 9). « Nous sommes toutes des Reines » Durant toute la saison 2015/2016 la compagnie La Criatura mènera, en relation avec le Théâtre Antoine Vitez et la mission culture de l’Université, deux ateliers de création sur le thème Nous serons tous de la revue ! - L’un sur Marseille avec des étudiants d’AMU - L’autre sur Aix en direction de jeunes travailleurs Ce seront des ateliers où alterneront mises en situations théâtrales, danse et écriture. Il s’agira de donner la parole à une génération en dépassant les clichés sur la jeunesse et les identifications trop évidentes soufflées par une pensée dominante. Le spectacle réalisé en juin ou à l’automne 2016 aura la forme d’un cabaret, mettra en relation les deux groupes et sera présenté au Théâtre Antoine Vitez. 21 culture amu La carte 22 Muni(e) de votre Carte Culture, vous bénéficiez d’une réduction de 5 € sur le tarif étudiant des structures partenaires à l’achat de votre place. Soit au théâtre Vitez des places à 1 ou 3 €. Inscrit à la mailing-list de la carte, vous serez informés tout au long de l’année des activités phares des structures et pourrez venir participer à de nombreux événements gratuits proposés sur les campus d’AMU (ateliers, concerts…). La Carte Culture est en vente au prix de 5 € dans les antennes du Bureau de la Vie Etudiante d’Aix-Marseille Université. Important : Vous devez vous munir de votre carte d’étudiant en cours de validité ainsi que d’une photo d’identité. Mission Culture : Espace Fernand Pouillon - Campus Centre - Saint-Charles 04.13.55.05.92 univ-amu.fr/culture L’université souhaitait que le statut d’étudiant ne soit pas un frein à la culture. C’est donc chose faite ! Le dispositif a été mis en place au mois de février 2013 pour faciliter l’accessibilité, à tous les étudiants d’Aix-Marseille Université, à un panel de spectacles proposés par nos partenaires culturels à des tarifs préférentiels. Il a remporté immédiatement un vif succès le lancement de Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture, a été un élément conjoncturel dans cette prise de décision. Jean-Philippe Agresti, Vice-président délégué à la vie étudiante La Mission culture de l’AMU Située sur le campus Marseille-Centre, à Saint-Charles (Espace Pouillon), la Mission Culture d’AMU aide à la réalisation des projets artistiques et culturels portés par l’université d’Aix-Marseille, notamment en direction de la vie étudiante. La politique culturelle universitaire repose en effet sur une double spécificité : participation directe de la communauté universitaire à l’animation culturelle et à la création artistique, et articulation possible avec les domaines de la formation et de la recherche. Corinne Flicker, Chargée de mission culture d’Aix-Marseille Université c ar nos partenaires privés ne sont pas que des fournisseurs mais aussi des entreprises investies dans leurs métiers, dans notre quartier, ils nous soutiennent. Merci à eux. 31, av. Robert Schuman 09 82 35 59 50 faire un DON Financé essentiellement par des fonds publics, le théâtre Antoine Vitez est un maillon des politiques publiques. Géré sous forme associative, son projet est à la fois artistique, politique et social. Comme vous le savez, le financement public de la culture est en forte régression, et les compagnies, comme les lieux de diffusion, sont menacés au moment où, de plus, la culture ne représente plus un enjeu électoral positif (voire le contraire en cette période de crise). Sans être favorable au remplacement du financement public par le financement privé, nous pensons que vous qui fréquentez ce théâtre pouvez réagir à la conjoncture actuelle par une contribution volontaire, même minime, marquant ainsi votre volonté de soutenir ce type de lieu et ce type de politique. Nous avons un risque de diminution de notre aide publique d’environ 30 000 € en 2015… Nous ne voulons pas augmenter les prix des billets ou des Pass car vous n’êtes pas pour nous des clients mais des partenaires. Cette forme de mécénat individuel citoyen nous paraît adaptée à la situation actuelle de péril. Merci d’avance, Danielle Bré L’association PRESENCES qui assure la gestion du théâtre Antoine Vitez est reconnue par l’administration fiscale comme assurant la promotion d’activités culturelles sous forme désintéressée. L’association PRESENCES vous délivrera un reçu fiscal qui vous permettra de bénéficier d’une réduction d’impôt pour les particuliers de 66 % et pour les entreprises de 60 % du don pris dans la limite de 5 ‰ du chiffre d’affaires de celle-ci. Donateur Prénom : Nom : ou Raison sociale : Numéro Siret : Adresse : Code postal : Commune : Montant du don : 25 € 50 € 100 € 200 € Libre : Chèque à l’ordre de l’Association Présences Je souhaite recevoir un reçu fiscal A découper et renvoyer (ou rapporter) accompagné du règlement à : Théâtre Antoine Vitez – Aix-Marseille Université 29 avenue Robert Schuman 13621 Aix-en-Provence cedex 1 Saison Joindre une photo 2015/2016 Cadre réservé à l’administration du théâtre Bulle tin Numéro de PASS ou de carte partenaire : d ’a d h e s i o n Règlement : par chèque Banque : A découper et renvoyer (ou rapporter) accompagné du règlement à : Théâtre Antoine Vitez - Aix-Marseille Université 29 avenue Robert Schuman 13621 Aix-en-Provence cedex 1 en espèces Tiré : N° de chèque : Date : Responsable : Vos coordonnées Prénom : Nom ou raison sociale : Votre adhésion (Chèque à l’ordre de l’association Présences) Adresse : Pass Vitez Le Pass Vitez permet d’entrer librement à tous les spectacles de la saison dans la limite des places disponibles. Code Postal : Ville : Téléphone : Email : Vous souhaitez recevoir nos informations par mail et/ou par courrier papier Si vous bénéficiez du tarif réduit étudiant pour le Pass, merci de remplir les renseignements demandés. Les réductions sont accordées sur présentation d’un justificatif. Joindre la photocopie pour toute adhésion par courrier. Etudiant AMU Etudiant hors AMU Préciser l’école : Tarif unique : 20 € Je soutiens le théâtre Antoine Vitez et je fais un don (voir au dos) Inscription aux ateliers amateurs : Tarif étudiant comprenant le PASS : 70 € Tarif plein avec le PASS : 150 € Tarif plein avec la Carte Partenaire : 100 € Nom de l’animateur : Je déclare adhérer à l’association Présences / Théâtre Vitez Fait à le Signature ✂ tarif étudiant : 20 € Soutien Préciser le secteur d’études : Carte partenaire donne droit au tarif réduit à 8 € pour tous les spectacles de la saison. Tarif réduit étudiant plein tarif : 70 € Accessibilité et parking Aix-Marseille Université 29 avenue Robert Schuman 13621 Aix-en-Provence cedex 1 www.theatre-vitez.com [email protected] 04 13 55 35 76 Billetterie Tarif plein : 16 € Tarif réduit : 8 € (Etudiant, moins de 26 ans, personnel AMU, chômeurs, professionnels du spectacle et de l’enseignement et abonnés des structures partenaires) Minima sociaux : 4 € Tarif étudiant avec la carte Culture AMU : 3 € La carte culture AMU est en vente dans les BVE (bureaux de la vie étudiante). Tarif applicable dans la limite du nombre de places conventionnées. Les cartes d’adhésion Pass Vitez : entrée libre à tous les spectacles Tarif étudiant : 20 € / Tarif plein : 70 € La carte Partenaire permet de bénéficier du tarif réduit de 8 € à tous les spectacles Tarif : 20 € Le Théâtre Antoine Vitez est géré par l’association Présences. Il est aidé par : Le théâtre participe aux dispositifs Lattitude 13 (département 13), Pass Culture + (Région Paca), Pass’art (Grete) et Chèque vacances. Réservation et paiement en ligne www.theatre-vitez.com Le parking de l’université est gratuit et accessible 45 mn avant les représentations. Accès par le 29 av. Robert Schuman ou par le Chemin du Moulin de Testas en fonction des travaux (vérifier sur notre site internet). Salle accessible aux personnes à mobilité réduite. Partenariat avec les souffleurs d’images pour les personnes aveugles et malvoyantes. Nous contacter au préalable. Equipe Co-présidents : Danielle Bré et Jean Gonella Responsable de la programmation : Danielle Bré Secrétaire générale : Agnès Loudes Directeur technique : Jean-Luc Hervé Techniciens : Benjamin Salignon , Vivien Berthaud, Manon Deplaix Secrétaire coordinatrice : Nassera Bouterfas Comptable : Lucile François Médiation culturelle : Cécile Boudard Accueil, entretien : Jean-Noël Fievet Réservation possible par téléphone 04 13 55 35 76 Graphisme Pierre Marc Martelli / Imprimerie Espace Imprimerie N° licences d’entrepreneur du spectacle 1-108396 / 2-108397 / 3-108398 Attention : les spectacles commencent à l’heure. Merci de prévoir le temps nécessaire au retrait de vos places. Photos : Morten Andersen pour la couverture, Antoine D’Agata pour les pages intérieures Jeudi 12 à 19h30 - Entrée libre Concert « Van le note dell’amore... » O C T O B R E 2 0 1 5 Lundi 12 à 18h au théâtre Antoine Vitez Réunion d’information sur les ateliers de théâtre amateurs www.theatre-vitez.com • [email protected] • 04 13 55 35 76 C a l e n d r i e r S a i s o n 2 0 1 5-2 0 1 6 Mercredi 14 à 18h30 - Entrée libre Apéritif de présentation de saison Mercredi 14 à 20h30 & jeudi 15 à 14h30 - Entrée libre Notre jeunesse Samedi 17 de 14h à 16h30 à la Cité du Livre Entrée libre. Mômaix - à partir de 8 ans Atelier manipulation de marionnettes d’ombre Atelier théâtre parents/enfants 19h au Théâtre Vitez - Entrée libre, Mômaix - à partir de 9 ans Le petit chaperon rouge n’avait jamais eu de chance avec ses chèvres Samedi 24 à 19h, Mômaix - à partir de 9 ans L’enfant sauvage Samedi 21 à 19h à la Friche la Belle de Mai Programmation Rencontres à l’Echelle Le songe de Sonia Mardi 24 à 20h30 - Partenariat avec les ATP Histoire d’amour Vendredi 27 à 19h, Mômaix - à partir de 8 ans Les aventures de Pinocchio D E C E M B R E Mardi 1er à 20h30 - Partenariat avec les ATP Iris Jeudi 10 à 20h30 L’ importance d’être d’accord Mercredi 4 à 15h et 19h, Mômaix - à partir de 7 ans Les bons contes du bon vieux temps 2 0 1 6 Du vendredi 8 au jeudi 14 Mercredi 30 à 20h30 & jeudi 31 à 19h Tentatives de fugue (Et la joie ?... Que faire ?) A V R I L Du mardi 19 au samedi 23 Mercredi 27 à 20h30 Les culs-terreux M AI Lundi 2 et mardi 3 à 20h30 Programmation des ATP L’ école des femmes Festival de théâtre amateur du pays d’Aix Mardi 10 à 20h - Entrée libre Vendredi 20 & samedi 21- Entrée libre Mardi 26 à 20h30 & mercredi 27 à 19h Architectures contemporaines Jackie 7ème Festival des Bahuts F E V R I E R J U I N Du mardi 23 au samedi 27 Du 6 au 11 Juin Andromaque 21ème festival 3 jours et plus... Vendredi 17 à 19h30 - Entrée libre Spectacle des étudiants du CFMI Digit’ALLSH Jeudi 5 à 18h M A R S Jeudi 12 à 14h30 & vendredi 13 à 19h30 Une année sur l’Altipiano > Nature writing > Etat civil > Saint-Just, pour en finir avec la Terreur > Lecture des étudiants AMU et ERAC J A N V I E R Mercredi 16 à 19h Lectures contemporaines Ce quelque chose qui est là... Programmation Ensemble Ad Fontes N O V E M B R E Mardi 8 à 19h Braises Jeudi 23 à 15h30 & samedi 25 à 20h30 - Entrée libre Bleu bleu bleu