Diffraction des rayons X

Transcription

Diffraction des rayons X
Diffraction des Rayons X
‰
Bases (rapides) de la diffraction
Descriptions des cristaux
™ Interférences
™ Diffusion
™
‰
Techniques disponibles au laboratoire
™
θ-2θ
¾ Identification de phases
¾ Mesure de tailles de cristallites et distorsions du réseau
¾ Détermination de structures (idée générale)
™
Incidence rasante (2θ)
¾ Application aux couches minces
™
Utilisation d’un rayonnement monochromatique
¾ La raie Kβ du cuivre
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Bases de la diffraction
DIFFRACTION
=
DIFFUSION
+
INTERFERENCES
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Description des cristaux
‰
Comment paver l’espace:
Avec une répétition en trois
dimensions de parallélépipèdes.
™ Un parallélépipède = une maille
™ Sommets des mailles = nœuds
™ Arrêtes = paramètres de maille (a,
b, c)
™ Angles entre les arrêtes:
™
G
c
G
a
x
z
G
b
G G
G G
G G
α = b, c ; β = c , a ; γ = a , b
( )
y
‰
( )
( )
Les nœuds forment le réseau
direct
™
(a,b,c) en est une base
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Mailles et type de réseau
‰
Maille élémentaire: contient 1 nœud en propre
™
‰
Réseau Primitif
Maille multiple: contient plusieurs nœuds:
™
™
™
aux sommets
Réseau Intérieur Centré (I): au centre (2 nœuds en propre)
Réseau Face centrées: au centre des faces
¾ toutes faces centrées: F (4 nœuds en propre)
¾ face C centrée: C… (2 nœuds en propre)
1/8
P
I
1
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F
1/2
Mailles multiples
I
F
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Symétrie du réseau/ réseaux de Bravais
‰
Cubique:
™
™
™
‰
™
™
™
™
a≠b≠c
α=β=γ=90°
P, C, I, F
Rombohédrique
™
™
™
‰
a=b≠c
α=β=γ=90°
P, I
Orthorombique
™
‰
a=b=c
α=β=γ=90°
P, I, F
Quadratique ou tétragonal:
™
‰
‰
Monoclinique
™
™
™
‰
a=b=c
α=β=γ≠90°
R (primitif)
a≠b≠c
α=γ=90°≠β
P, B (face B centrée)
Triclinique
™
™
™
a≠b≠c
α≠β≠γ
P
Hexagonal
™
™
™
a=b≠c
α=β=90°; γ=120°
P
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Plans Réticulaires
G
c
z
‰
Plan réticulaire:
™
™
G
a
x
¾ Un plan (hkl) coupe l’axe x en a/h, l’axe y en b/k,
l’axe z en c/l
¾ plan réticulaire Ù hkl premiers entre eux (si maille
élémentaire)
¾ plan dessiné: (211)
¾ passe par les nœuds 001, 010 et 10-1
G
b
y
Plan passant par 3 nœuds non alignés
repéré par ses indices de Miller (hkl):
‰
Famille de plans réticulaire:
™
™
tous les plans réticulaires parallèles et
équidistants (distance interréticulaire: d).
Une famille de plans réticulaires contient tous les
nœuds du réseau.
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Rangée
‰ Droite
passant par deux nœuds
quelconques du réseau
™ Parallèle
à la direction [u,v,w]
™ portée par le vecteur ua+vb+wc
‰ Quelque
soit le système d’axes:
™ direction
[u,v,w] contenue dans plan (hkl)
Ù hu+kv+lw=0
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Motif
‰ Motif
= ensemble d’atomes attachés à un
nœud du réseau direct
‰ Tri-périodicité du réseau direct Ù
à chaque nœud est attaché le même motif.
G
c
G
a
z
G
b
y
x
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Espace réciproque
:
‰ Espace
direct: espace des distances entre
les noeuds ; base (a,b,c).
™ Espace
réciproque: espace dual de l’espace
direct : espace des fréquences.
™ Une base de l’espace réciproque est (a*, b*, c*)
JJG 1 G G
a * = .b ∧ c
v
JJG 1 G G
b * = .c ∧ a
v
JJG 1 G G
c * = .a ∧ b
v
GG G
v = a.b ∧ c
On peut montrer que l’espace réciproque est équivalent à l’espace de
Fourier associé au cristal.
Retour Laue
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Réseau direct Ù réciproque
‰
Tout vecteur de l’espace réciproque représente
un plan de l’espace direct.
On peut donc bâtir un réseau réciproque, constitué de
vecteurs représentant les plans réticulaires du réseau
direct.
JJG JJG JJG
JG
*
*
*
g
=
ha
+
kb
+
lc
Plan (hkl)
™
distance interréticulaire d
Norme: d
z
l
c/l
N
b/k
y
c*
h
x
a*
a/h
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JG
g
k
b*
Interférences:
‰
Conditions pour obtenir des interférences
constructives:
™ Conditions
sur les positions respectives des
différents composants du cristal et des
rayonnements incident et diffractés
¾condition de Laue
¾condition d’Ewald
¾CONDITION DE BRAGG
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Conditions de diffraction
‰ Conditions
de LAUE:
On considère des nœuds du réseau alignés suivant
une direction [100]; il y a diffraction si la différence
de marche est multiple de la longueur d’onde:
G G JG
δ = a ( cos (α ) − cos (α 0 ) ) = λ a. k − ki = pλ
α
G
a
α0
JG
ki
(
G
k
)
avec p entier.
JJG
∆k
G JJG
Ceci peut s’écrire: a.∆k = p avec p, q, r entiers
G JJG
b.∆k = q
G JJG
c.∆k = r
Et plus généralement, le long d’une rangée [uvw]:
G G
G JJG
ua + vb + wc .∆k = up + vq + wr = entier
(
)
Laurent
GREMILLARD
– Séminaire
Céramiques
k:
vecteur
d’onde,
degroupe
norme
1/λ– 09/05, La Pesse
Conditions de diffraction
‰
Conditions de LAUE:
(
G G
G JJG
ua + vb + wc .∆k = up + vq + wr = entier
)
Soit g un vecteur du réseau réciproque définit par:
et r un vecteur de l’espace direct définit par:
G JG
r.g = hu + kv + lw = entier
On obtient:
JJG JJG JJG
JG
g = ha* + kb* + lc*
G
G G
G
r = ua + vb + wc
JG JJG
Il est tentant de dire: g = ∆k
G JG JG
k = ki + g
La condition de Laue devient: il y a diffraction ssi le vecteur de diffraction ∆k
est un vecteur du réseau réciproque, ie les extrémités des vecteurs d’onde
incident et diffracté sont des nœuds du réseau réciproque.
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Conditions de diffraction
‰ Condition
d’Ewald:
[111]*
444
333
G
G
k
JG
g
2θ
1/λ
C
(111)
Réflexion sélective sur les plans (hkl) ssi
le nœud [hkl]* du réseau réciproque se
trouve sur la sphère d’Ewald.
JG
ki
222
111
O
111
222
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Conditions de diffraction
‰ Condition
de Bragg:
On considère cette fois des plans réticulaires, réfléchissant les rayons X.
Interférences constructives entre 2 faisceaux réfléchis par des plans successifs ssi la
différence de marche est multiple de la longueur d’onde, d’où la loi de Bragg:
λ = 2d sin (θ )
θ
d
2θ
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Diffusion
‰ Diffusion
par une particule chargée
‰ Diffusion par un atome
‰ Diffusion par un cristal
™ diffusion
™ facteur
de structure
™ facteur de forme
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Diffusion par 1 particule chargée
JJJG G
φ = OP, γ
(
)
JJJG JJG
2θ = OP, Oz
(
)
γ : accélération de l’électron
x
JJG
− qE0
γ=
m
O φ
q
r = OP
rp: rayon de la particule
rp = 2,82.10-15m pour un e-
G
JJG
E0
q2
rp =
4πε 0 mc 2
z
JJG G rp sin φ
E p = γ .m .
q r
P
y
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2θ
Diffusion par 1 particule - suite
Si P dans le plan (xOz), on a :
E // (xOz)
⎛π
⎞
φ = ⎜ − 2θ ⎟
⎝2
⎠
x
G
γ=
Donc sin(φ)=cos(2θ), et E⊥ = E0
JJG
E0
rp
r
Si P dans le plan (yOz), on a :
E ┴ (yOz)
r
Et φ = π/2, donc E// = E0 p cos ( 2θ )
JJG
−eE0
m
O φ
e-
z
JJG G r sin φ
E p = γ .m e .
e r
P
y
r
1 + cos 2 ( 2θ )
Au total, l’intensité diffusée par unité d’angle solide est: I = I r
2
2
0 p
Et l’amplitude diffusée rapportée à l’amplitude incidente T ( 2θ ) =
(appelée Facteur de Thomson, en mètres):
I
= rp P ( 2θ )
I0
1 + cos 2 ( 2θ )
Avec P(2θ) le facteur de polarisation P ( 2θ ) =
2
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2θ
Diffusion par un atome
I e−
1
<< I e−
rp ∝ ⇒ I p+ =
1837
m
Atome = ∑ Electrons
Protons négligeables
Electrons en mouvement, et liés à l’atome:
⇒On remplace les électrons ponctuels par la densité de charge e.ρ(r) autour de l’atome.
⇒Amplitude diffusée dans la direction θ par unité de volume: ρ ( r ) .T ( 2θ ) I 0
Mais, émissions de chaque électrons sont cohérentes: on doit tenir compte du
déphasage φ=2πδ/λ (exprimé par rapport à l’onde diffusée avec θ=0), qui introduit un
terme de la forme:
JJG G
δ⎞
⎛
G
JJG
exp ⎜ 2π i ⎟ = exp 2π i ∆k .r
ρ
r
.
dv
λ⎠
kr
⎝
JJG
∆k
(
)
()
JJG
E0
G
r
2θ
dr
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JG
ki
Diffusion par un atome:
⇒Par tout l’atome dans la direction θ:
Aatome (θ ) = T ( 2θ ) . I 0 .∫
atome
{
}
JJG G
⎡
ρ ( r ) .exp 2π i ∆k .r ⎤ dv
⎣
⎦
(
)
fx:
Facteur de diffusion
r: position de
l’élément diffusant
fx est proportionnel à la transformée
de Fourier de la densité électronique
de l’atome.
On nomme f le pouvoir diffusant (amplitude émise par
un atome soumis à un rayonnement d’intensité unité).
f=T.fx
L’amplitude diffusée est alors: A=f.I01/2
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Diffusion par un cristal
Cristal = ∑atomes
⇒ Amplitude
diffractée proportionnelle à la
transformée de Fourier de la distribution
de densité électronique du cristal
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Diffusion par un cristal
‰
On considère le cristal comme:
™
une maille (1 ou plusieurs motifs)
¾ rj : position du jième atome dans la maille (/ origine de la maille)
™
répétée en 3D
¾ rn : position de la nième maille (/ origine du cristal)
‰
A=
L’amplitude diffusée est alors: (en supposant I0=1)
∫
cristal
JJG JG JG
JJG JG
JJG JG ⎞
⎛
⎞ ⎛ uM vM wM
⎡
⎤
⎡
⎤
f .exp ⎢ 2π i ∆k . rj + rn ⎥ .dv = ⎜ ∫ f .exp ⎣ 2π i ∆k .rj ⎦ .dv ⎟ . ⎜ ∑∑∑ exp 2π i ∆k .rn ⎟
⎣
⎦
⎠
⎝ maille
⎠ ⎝ u = 0 v = 0 w= 0
( (
))
(
Diffusion due à 1 maille
On écrit:
A=F(∆k).L(∆k)
F: facteur de structure
L: facteur de forme
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)
Répétition suivant Ox
(u), Oy (v) et Oz (w),
rn=ua+vb+wc
Facteur de structure
JJG
F ∆k =
( ) ∫
maille
‰
JJG JG
f .exp ⎡⎣ 2π i ∆k .rj ⎦⎤ .dv
Grandeur spécifique au cristal: c’est la contribution
d’UNE maille
Rappelons que on a diffraction si le vecteur de diffusion
JJG JJG JJG
JJG JG
∆k est un vecteur du réseau réciproque: ∆k = g = ha* + kb* + lc*
™ Il vient:
F ( hkl ) = ∫ f .exp ⎡⎣ 2π i ( hx j + ky j + lz j ) ⎤⎦ .dv
™
maille
™
Qu’on peut écrire:
F ( hkl )
= ∑ f jX exp 2π i ( hx j + ky j + lz j )
F ( hkl ) =
T (θ )
j
⎛ sin 2 θ ⎞
™ Ce qu’il faut corriger par l’agitation thermique: exp ⎜ B 2 ⎟
λ ⎠
⎝
2
2
où B est le coefficient de Debye-Waller: B=8π σ
X
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(
)
Facteur de structure
(
F X ( hkl ) = ∑ f jX exp 2π i ( hx j + ky j + lz j )
j
‰
)
Extinctions systématiques (F=0) renseignent sur
™
Mode de réseau (P, I, C, F)
¾ P: pas d’extinction systématique
¾ I: extinction si h+k+l impair
¾ F: extinction si h,k,l de parités différentes
¾ C: extinction si (h+k) impair (pour C-centré)
™
Eléments de symétrie microscopique
¾ axes hélicoïdaux
¾ plans de symétrie translatoire
™
Positions particulières des atomes
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Facteur de forme
JJG JG
L ( ∆k ) = ∑∑∑ exp 2π i ∆k .rn
u
v
w
(
)
‰
Lié à la forme et taille du cristal
‰
Pour u,v,w grands, on retrouve les conditions de diffraction
(∆k.rn entier)
™
On peut écrire L² sous la forme (avec ∆k=u*a*+v*b*+w*c* et r=ua+vb+wc):
L2 ( ∆k ) =
sin 2 (π u *uM ) sin 2 (π v*vM ) sin 2 (π w* wM )
sin 2 (π u * )
sin 2 (π v* )
sin 2 (π w* )
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Facteur de forme: influence de la taille du cristal
‰
Prenons un seul terme de L²:
sin 2 (π u *uM )
sin (π u
2
‰
*
)
uM diminue =>
™
™
™
‰
(on suppose v*=w*=0)
Taille des pics diminue
Largeur des pics augmente
Apparition de picaillons entre
les pics principaux
L est représenté dans
l’espace réciproque par une
distribution périodique de
domaines de diffraction (de
taille ~(1/uM,1/vM,1/wM).
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Facteur de forme: influence de la taille du cristal
‰
La condition d’Ewald devient un peu différente: il y a diffraction si la sphère
d’Ewald traverse un des domaines de diffraction du réseau réciproque: c’est
un relâchement des conditions de diffraction, qui entraîne un élargissement
des pics de diffraction en DRX (la condition de Bragg peut ne pas être
totalement respectée).
[111]*
444
333
G
G
k
JG
g
2θ
1/λ
C
JG
ki
222
111
O
(111)
111
222
Cristal mince perpendiculairement aux plans (111)
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Domaines « réciproques »
Domaine
diffractant
(espace direct)
c
b
a
grand, isotrope
petit, isotrope
plaquettes ┴ [001]
fibre // [001]
Domaine réciproque
autour de chaque
nœud du réseau
réciproque
c*
a*
b*
Pas
d’élargissement
élargissement
de tous les pics
élargissement
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La des
Pesse pics (00l)
élargissement
des pics (hk0)
Techniques
Présentation du diffracteur
‰ θ-2θ (utilisation normale)
‰
identification de phases
™ dosage
™ cristallinité
™ évaluation des microdistorsions et tailles de cristallites
™ détermination de structures
™
‰
Incidence rasante:
absorption des rayons X par la matière
™ application au vieillissement de la zircone
™
‰
Utilisation d’un rayonnement monochromatique
™
intérêt de la raie CuKβ
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
RSm
Dé
tec
teu
r
Présentation du diffracteur
2θ
Tube RX
Fixe
RS
DS
SS
θ
Echantillon
o
hr
c
o
on
M
2θ
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
r FixeMpendant
u
e
at une expérience
m
Début des mesures
‰ SET
DATUM
™ corrige
les angles du goniomètre (correction
déterminée lors du dernier alignement)
‰ SET
HV-PHA
™ paramètres
du détecteur
‰ SET
PARAMETERS
‰ SCAN CONDITIONS
‰ MEASUREMENT
SUITE
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
SET PARAMETERS
Valeurs utilisées lors de la mise
en route du tube à rayons X
LINE
Fixe les angles limite du goniomètre:
en général, 3 et 160
(- de 3: risque de faisceau direct=>
détecteur grillé; + de 160: risque de
collision du détecteur et du tube RX)
YES
RETOUR
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
SCAN CONDITIONS
CONTINUOUS: vitesse controlée
STEP: temps par pas contrôlé
quel angle est mobile
(θ/2θ trans, θ/2θ refl, θ, 2θ)
counts/second: le signal est
normalisé par le temps.
counts: pas de normalisation (peut
éventuellement réduire le bruit)
RETOUR
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
MEASUREMENT
Possibilité de :
plusieurs échantillons (keypress delay between samples: YES)
plusieurs programmes sur 1 seul échantillon (key delay between samples: NO)
RETOUR
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
θ−2θ :
Configuration du diffracteur
•
2θ
θ
2θ
Echantillon
•
θ
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Utilité:
‰ Identification
de phases
‰ Dosage
‰ Mesure
de la cristallinité
‰ Evaluation de la taille des cristallites
‰ Evaluation des contraintes résiduelles
‰ Détermination structurale
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Identification de phases
Programme: EVA Search/Match
‰ Conditions « optimales »:
‰
Fond continu enlevé
™ rapport signal/bruit du pic le plus intense >10
™ lissage ? dépend du rapport signal/bruit (a priori non)
™
‰
Critères
complexité de la structure
™ éléments présents
™ qualité des fiches JCPDS
™
‰
Choix final: souvent critères extérieurs à la DRX
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Dosage
Rappel: intensité d’un pic de diffraction:
I ∝ m.LP (θ ) .D (θ ) . F
2
X
hkl
1 + cos 2 ( 2α ) cos 2 ( 2θ )
Avec: LP(θ) facteur de Lorentz-Polarisation : LP (θ ) =
1 + cos 2 ( 2α ) ) sin 2 (θ ) cos (θ )
(α: angle de bragg du monochromateur: 13,28deg.) (
D Facteur de Debye-Waller, F facteur de structure, m facteur de multiplicité de la raie, en
considérant une poudre parfaite.
En présence de 2 substances A et B:
CB I B mA F A DA (θ ) LPA (θ )
=
C A I A mB F X 2 DB (θ ) LPB (θ )
B
X
‰
2
Avec: F X ( hkl ) =
∑f
j
X
j
(
exp 2π i ( hx j + ky j + lz j )
(rq: fx est tabulé)
Précautions:
™
™
™
pas d’orientation préférentielle
utiliser l’aire sous le pic plutôt que sa hauteur (=> on corrige L)
pour des pics proches (en θ : LP constant), en considérant D
constant, on a un rapport seulement entre F, m, I et C
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
)
Taux de cristallinité
Choix d’une zone dépourvue de pics de diffraction
et pourvue d’une bosse amorphe: => ISC
‰ Nécessite des standards:
‰
échantillon complètement cristallin => IC
™ échantillon amorphe => IAm
™
‰
La fraction amorphe XAm et le taux de cristallinité
(XC) sont donnés par:
X Am
‰
I SC − I C
=
I Am − I C
X C = 1 − X Am
I Am − I SC
=
I Am − I C
Précautions: toujours analyser la même surface
dans les mêmes conditions.
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Utilité de la mesure de IC
Si échantillon cristallin, I=0 en dehors des pics.
‰ Mais présence de fond continu : IC mesure le
bruit de fond.
‰ Fond continu :
‰
™
instrumental:
¾ résidus d’autres longueurs d’onde dans un faisceau presque
monochromatique
¾ diffusion par l’air (et tout l’environnement de l’échantillon)
¾ bruit électronique du détecteu
™
dû à l’échantillon:
¾ diffusion Compton, fluorescence => fond monotone
¾ diffusion diffuse thermique, ordre à courte distance,
agrégation… => signal ~structuré
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Taux de cristallinité
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Mesure des tailles de cristallites
Calcul approché
‰
Conditions de Bragg <=> diffraction:
™
™
Interférences constructives entre faisceau 1 et faisceau m+1
Différence de marche (δ) proportionnelle à longueur d’onde (λ)
RX
δ c = 2md hkl sin θ B = mλ
1
m
2θB
dhkl
2m
T = 2m.dhkl
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Mesure des tailles de cristallites
‰
Déviation des Conditions de Bragg :
Pour quelle déviation (δθ) a-t-on interférences
destructives entre le faisceau 1 et le faisceau m+1?
™ Différence de marche vaut mλ+λ/2
™
RX
δ d = 2md hkl sin (θ B + δθ ) = mλ +
Développement limité d’ordre 1
(car δθ << θ)
1
mλ +
m
dhkl
2m
T = 2m.dhkl
λ
2
λ
2
= 2md hkl ⎡⎣sin (θ B ) + δθ cos (θ B ) ⎤⎦
2(θB+δθ)
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Mesure des tailles de cristallites
‰
Les intensités diffusées par chacun des plans
s’annulent 2 à 2
Couples (1,m+1), (2,m+2)…(m,2m)
™ L’intensité diffractée totale est NULLE
™
T = 2m.dhkl
mλ +
λ
2
2md hkl sin θ B = mλ
= 2md hkl ⎡⎣sin (θ B ) + δθ cos (θ B ) ⎤⎦
2δθ =
λ
T cos (θ B )
Relation de SCHERRER:
(pour β=2δθ largeur à mi-hauteur et T taille
moyenne dans la normale aux plans
diffractant: K=1)
Kλ
T=
β cos (θ B )
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Mesures des tailles de cristallites
‰ Applications:
™ Cristallisation
™ Texture
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Mesure des contraintes internes
calcul approché
‰
‰
‰
Cela revient à mesurer une microdistorsion isotrope.
Equivalent à fluctuations équiprobables de la distance
interréticulaire d entre d-∆d et d+∆d.
La distorsion est alors ε = ∆d/2d
∆λ = 2∆d .sin (θ ) + 2d .∆ sin (θ )
™
Différentions la loi de Bragg: il vient
™
Soit en divisant les 2 membres par la loi de Bragg:
∆d ∆ sin (θ ) ∆d cos (θ ) ∆θ ∆d
∆θ
=0=
+
=
+
=
+
d
sin (θ )
d
sin (θ )
d tan (θ )
λ
∆λ
™
Ou encore:
∆ ( 2θ ) = 4ε .tan (θ ) ε = ∆ ( 2θ )
4.tan (θ )
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
A retenir
Taille des cristallites:
élargissement proportionnel à 1/cos(θ)
‰
‰ Microdistorsions:
élargissement proportionnel à Tan(θ)
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Microdistorsions + taille des cristallites
‰ Plusieurs
méthodes, basées sur le profil
des pics de diffraction:
™ Williamson-Hall
™ Halder
– Wagner – Langford
™ Warren-Averbach
™ Après affinement du profil de diffraction global
‰ Première
étape pour WH, HWL et WA:
™ Correction
du profil expérimental
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Profil des pics de diffraction
⎡
Fonction de Voigt normalisée : Ω ( 2θ ) = β .ℜ ⎢erf
⎢⎣
−1
G
Approximé par la
Fonction de Pseudo-Voigt :
⎛ π
βL
2θ − 2θ h + i
⎜⎜
βG π
⎝ βG
⎞⎤
⎟⎟ ⎥
⎠ ⎥⎦
Ω ( 2θ ) = η L ( 2θ , H L ) + (1 − η ) G ( 2θ , H G )
Gauss
Lorentz
2 ⎛
4
2⎞
1
2
2
+
−
L ( 2θ , H L ) =
θ
θ
(
)
⎜
⎟
h
π H L ⎝ H L2
⎠
−1
G ( 2θ , H G ) =
4 ln ( 2 )
⎛ −4 ln ( 2 )
2⎞
exp
2
−
2
θ
θ
(
)
⎜
⎟
h
2
π HG2
H
G
⎝
⎠
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Contributions au profil
‰
Contribution de l’échantillon:
distorsions (contraintes, solution solide)
™ tailles des cristallites
™ absorption
™
‰
Contribution du diffracteur:
chromaticité du faisceau de RX (profil d’émission)
™ ouverture angulaire du détecteur
™ divergence du faisceau incident (horizontale et axiale)
™
‰
Total: convolution de toutes les contributions
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Contribution du diffracteur
Tube RX
Fentes du diffracteur
Rsm
Ouverture
angulaire
Profil
d’émission
*
Ds/Ss
Divergence
horizontale
*
Fentes de
Sollers
Divergence
axiale
Profil total
* =
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Evolution du profil en fonction de l’angle
‰
Contribution de l’échantillon:
™
‰
dépend de l’échantillon
Contribution du diffracteur
™
Composantes Gaussienne et Lorentzienne n’évoluent pas de la même façon:
⎡
P ⎤
2
H G = ⎢U .tan (θ ) + V tan (θ ) + W +
⎥
2
cos (θ ) ⎦
⎣
Y
H L = X tan (θ ) +
cos (θ )
1
2
Valeurs typiques:
Source
fwhm (deg)
U
V
W
X
Y
Synchrotron
0,02-0,1
0,001
0
0,001
0
0
Laboratoire
0,04-0,2
0
0
0,002 0,035
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
0
Mesure des contraintes
Correction du profil expérimental
Les βexp mesurées prennent en compte la contribution
instrumentale: il faut donc déconvoluer βexp de βi
Pour un profil Gaussien: β²=βexp2-βi²
Pour un profil Lorentzien: β=βexp-βi
Autre méthode: utilisation de la transformée de Fourier.
f(2θ), g(2θ) et h(2θ) : profils lié à l’échantillon, à l’instrument
et mesuré respectivement. On a: h=f*g.
Soient F, G et H leurs transformées de Fourier respectives. Il
vient: F=H/G. En considérant l’harmonique n: Fn=Hn/Gn.
β : largeur intégrale (aire / IMax)
fwhm, H : largeur à mi-hauteur (full width at half maximum)
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Méthode de Williamson-Hall
Kλ
T=
β cos (θ B )
∆ ( 2θ )
ε=
4.tan (θ )
β
cos (θ )
λ
sin (θ )
1
= +ε
λ
T
Hypothèse: distribution lorentzienne
des effets de taille et de distorsion
=> méthode plutôt qualitative
On trace β.cos(θ) en fonction de sin(θ).
Pente = ε
ordonnée à l’origine = λ/T
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
1
d*
β = +ε
T
2
*
Méthode de Halder-Wagner-Langford
‰
Hypothèses:
™
™
™
‰
La largeur d’un profil Voigtien peut se déduire des composantes
gaussienne et lorentzienne:
™
‰
élargissement Lorentzien dû à taille des cristallites : βL
élargissement gaussien dû à microdistorsions : βG*=ε.d*/2
profil Voigtien des pics de diffraction
*=1/T
β²=βLβ+βG2
Il vient:
2
⎛β ⎞
1 β*
⎛ε ⎞
+⎜ ⎟
⎜ *⎟ =
2
⎝ d ⎠ T (d* ) ⎝ 2 ⎠
*
2
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
β cos (θ )
λ
2sin (θ )
d* =
λ
β* =
Méthode de Warren-Averbach
Profil d’un pic de diffraction:
f (d
+∞
*
) = K ∑ ⎡⎣ A ( l , d ) cos ( 2π l ∆d ) + B ( l , d ) sin ( 2π l∆d )⎤⎦
l =−∞
*
B
*
*
B
*
∆d*=d*-d
(dB*
centre du pic, K une constante,
b*, l distance normale aux plans de
diffraction).
On utilise des pics symétriques => B(l,d*)=0
A est alors le produit d’un coefficient de taille AT(l), et d’un coefficient de distorsion
AD(l,dB*)
∞
1
p(L): distribution de la longueur
AT l =
L − l p L dL
des colonnes atomiques
L
()
∫(
) ( )
l
AD ( l , d B* ) =
+∞
∫
p ( el ) cos ( 2π ld B* el ) del
−∞
(
)
ln AD ( l , d B* ) ≈ −2π 2l 2 d B* 2 el2
p(el): distribution de la déformation
des colonnes
<el2> moyenne quadratique des distorsions
La représentation de ln(A) en fonction de dB* donne accès à <el2> et AT(l)
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Affinement de structures
‰
‰
‰
Nécessite une structure initiale connue proche de celle de l’échantillon
Ajuste les paramètres structuraux pour approcher le diffractogramme
expérimental
2
M
=
w
y
−
y
En pratique, minimisation de:
i( i
ci )
™
™
‰
avec: wi poids du point i (vaut 1/yi ou 1/yci),
yi et yci intensités mesurée et calculée au point i
∑
i
Avec yci calculé par:
yci = ybi +
i:
k:
yb :
S :
mk:
LPk:
Ok :
M:
|Fk|:
Ωk(i):
phases
∑
φ
=1
(
)
⎡ K
⎤
2
⎢ Sφ ∑ mφ k .LPφ k .Oφ k .M . Fφ k .Ωφ k ( i ) ⎥
⎣ k = k1
⎦
ième pas du diffractogramme
kième réflexion de la phase φ
fond continu
facteur d’échelle, prop. fraction volumique de la phase φ
facteur de multiplicité de la kieme réflexion
facteur de Lorentz-Polarisation
décrit les orientations préférentielles
correction empirique de la micro-absorption
facteur de structure (inclut la contribution des vibrations thermiques)
fonction de profil des pics (inclut contributions de l’instrument et de l’échantillon)
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Résultats de l’affinement
‰
Pour l’échantillon:
Paramètres de maille (a,b,c)
™ positions atomiques
™ Facteurs de Debye (D)
™ Orientation préférentielle (O)
™ Composition (Sφ)
™
‰
Calculés d’après |F|
Pour le diffracteur (erreur systématique):
positionnement de l’échantillon,
™ décalage du goniomètre
™
‰
Pour les deux:
™
Fonction de profil Ω
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Application de l’affinement
Affinement de structures
‰ Analyse quantitative
‰ Analyse des micro-distorsions et taille de
cristallites:
‰
Ω = Ωech * ΩIns
™ ΩIns doit être mesuré pour que Ωech soit connu
™
™
Puis:
¾ méthode de Warren-Averbach, Williamson-Hall ou HWL ou
¾ utilisation de l’évolution globale de Ω.
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Mesure des contraintes et tailles de
cristallites
‰
‰
On suppose un profil Voigtien (ou Pseudo-Voigt)
Taille des cristallites:
élargissement proportionnel à 1/cos(θ)
‰
Microdistorsions:
élargissement proportionnel à Tan(θ)
H L = X tan (θ ) +
‰
⎡
P ⎤
2
H G = ⎢U .tan (θ ) + V tan (θ ) + W +
⎥
2
cos (θ ) ⎦
⎣
Y
cos (θ )
1
2
On peut déduire les composantes gaussiennes et
lorentziennes de la taille et de la déformation (HG et Hl en rad.):
ε G = (U − U 0 )
1
εL = ( X − X0 )
2
Kλ
TG =
P
Kλ
TL =
Y
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Valeurs typiques
Comparaison des différentes techniques
Analyses sur une 3Y-TZP frittée à 1450°C
WilliamsonHall
HalderWagnerLangford
ε
ε
εG
εL
0,8%
0,1%
0,4%
0,7%
Affinement de profil
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Incidence rasante:
Configuration du diffracteur
•
2θ
Incidence
fixe
2θ
Echantillon
• 2theta varie entre « START » et « STOP »
• theta est fixé (donc 2theta ≠ 2 x theta !)
• peu de signal si theta faible:
choisir DATA TYPE = COUNTS
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Incidence Rasante
Vieillissement de la zircone:
Après 5 ans à l’ambiante :
Angle
d’incidence
Profondeur
analysée
PM
I
-111
m
I
101
q
Im
-Iq
1 degré
0,3 µm
1600
9200
0.17
1 µm
650
9300
0.070
5 µm
43
2600
0.017
3 degrés
(2 θ) /2
Pourquoi?
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Absorption des rayons X par la matière
I=I0exp(-µρx)
avec: µ: coefficient d’absorption massique, µρ: coefficient d’absorption linéaire, x: chemin parcouru
par le photon X dans le matériau;
Influence de l’angle d’incidence (θ ) sur la profondeur de pénétration (PM):
on va se placer à absorption constante (cad I/I0 constant, cad x constant)
θ
PM
x/2
x
PM = sin (θ )
2
Si θ est petit, sin θ ~ θ
0
et PM α θ
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Coefficient d’absorption linéaire µρ
I=I0 exp ( -µρ x )
µ dépend de l’élément et de l’énergie du rayonnement incident
Si notre échantillon est un corps composé ou un mélange:
µ = ∑ µi wi
http://www.csrri.iit.edu/periodic-table.html
i
avec:
µi le coefficient d’absorption massique de l’élément i,
wi la fraction pondérale de l’élément i.
Atome
exemple: la zircone
(ZrO2, ρ = 6,1g.cm-3,
raie Cu Kα 8,05 keV)…
µi
(cm2.g-1)
wi
Zr
136
0,74
O
11,0
0,26
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
µ = 103,5 cm2.g-1
µρ = 631 cm-1
µρ = 6,31 10-2 µm-1
Influence de l’angle d’incidence
‰ les
angles d’incidence plus petits font
ressortir la surface:
™ Matériau
homogène:
¾pas d’influence de l’angle d’incidence sur la mesure
(surface identique au cœur)
™ Matériau
multicouche:
¾surface ressort proportionnellement plus pour les
faibles angles d’incidence
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Application à la zircone
‰ Cas
de la zircone:
de monoclinique pour θ petit
™ Ù la phase monoclinique est majoritairement en
surface, et pas distribuée de façon homogène
™ Plus
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Exploitation: Epaisseur de la couche monoclinique
Hypothèse: couche de monoclinique d’épaisseur T en surface.
⎛ 2 µρ
I m = K ∫ exp ( − µρ x ) dp =K ∫ exp ⎜⎜ −
0
0
⎝ sin (θ )
T
Iq =
T
⎛ −2 µρ ⎞ ⎤
K sin (θ ) ⎡
Im =
T ⎟⎟ ⎥
⎢1 − exp ⎜⎜
θ
2 µρ ⎢⎣
sin
(
)
⎝
⎠ ⎥⎦
⎞
p ⎟⎟ dp
⎠
⎛ −2 µρ ⎞
⎛ −2 µρ
K sin (θ ) ⎡
T
PM
exp
exp
−
⎢
⎜⎜
⎟⎟
⎜⎜
2 µρ ⎢⎣
⎝ sin (θ ) ⎠
⎝ sin (θ )
⎞⎤
⎟⎟ ⎥
⎠ ⎥⎦
⎛ −2 µρ ⎞
T⎟
1 − exp ⎜
Im
⎝ sin (θ ) ⎠
=
Xm ≈
Iq + Im
⎛ −2 µρ
⎞
PM ⎟
1 − exp ⎜
⎝ sin (θ ) ⎠
T =−
2sin (θ )
µρ
⎡
⎛
⎛ −2 µρ
ln ⎢1 − X M ⎜ 1 − exp ⎜⎜
PM
⎜
⎢⎣
⎝ sin (θ )
⎝
⎞ ⎞⎤
⎟⎟ ⎟⎟ ⎥
⎠ ⎠ ⎥⎦
(K est une constante a priori inconnue)
Angle
d’incidence
Profondeur
analysée PM
Xm
T
Calculé
1 degré
0,3 µm
16%
40 nm
3 degrés
1 µm
7%
52 nm
(2 θ) /2
5 µm
1,7%
51 nm
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Utilisation d’un rayonnement monochromatique:
CuKβ
‰
Le cuivre émet principalement:
Kα1, Kα2 : inséparables avec notre diffracteur
™ Kβ : monochromatique, séparable de Kα12
™
‰
Comment: alignement du monochromateur arrière
Détecteur
Kα1,2
Kβ
θM
Monochromateur
Tube RX
Echantillon
θM
θM
Rayonnement
λ (Å)
Cu Kα1,2
1,54
13,28
Cu Kβ
1,39
11,97
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
(deg.)
Elargissement dû au doublet CuKα12
2θ augmente
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Exemple
CuKβ: Avantage: monochromatique
Inconvénient: Rapport signal/bruit plus faible
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Rejet des Kα2 avec DIFFRACPLUS
DIFFRACPLUS permet en principe d’éliminer la contribution
de la raie Kα2, mais ça ne marche pas bien (choix d’un
seuil: trop bas, il garde trop de Kα2, trop haut il fait
apparaître des oscillations (parfois sans enlever Kα2).
Laurent GREMILLARD – Séminaire groupe Céramiques – 09/05, La Pesse
Conclusion
‰
But de cette présentation: présentation rapide
des nombreuses applications de la diffraction X
™ des possibilités de notre diffracteur
™
‰
A vous de jouer...
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Bibliographie
‰
‰
‰
‰
‰
‰
‰
‰
‰
Ma bible: Cours de caractérisation structurale, Claude Esnouf
Techniques d’analyses des diagrammes de diffraction des rayons X et
des neutrons par les poudres, J. Pannetier (ILL, Grenoble)
X-Ray diffraction, B.E. Warren.
Apport de la diffraction des neutrons à l’analyse des contraintes
internes, Habilitation à diriger les recherches de M. Ceretti, http://wwwllb.cea.fr/habilitations/index.html
Cristallographie appliquée, Diffraction des rayons X et des neutrons,
J.P. Lauriat, http://perso.wanadoo.fr/jean-pierre.lauriat/
Diffraction des rayons X
http://www.chez.com/deuns/sciences/drx/drx.html
Stratégies des déterminations structurales sur poudres, A. Lebail,
http://www.cristal.org/iniref/tutorial/indexf.html
Supports pédagogiques de la Société Française de Neutronique,
http://www.sfn.asso.fr/
Dans chacune de ces références, vous trouverez de quoi approfondir.
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Sphère d’Ewald
On se place dans l’espace réciproque
La sphère d’EWALD représente le rayonnement (X en
l’occurrence) et est:
- centrée sur l’origine du réseau
- de rayon 1/λ (longueur d’onde du rayonnement utilisé)
Tout vecteur d’onde peut être représenté dans le réseau
réciproque par un rayon de la sphère d’Ewald
Retour
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