mediamerica OCTOBRE 2013

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mediamerica OCTOBRE 2013
Newsletter N°106 – Octobre 2013
#mediamerica
Un programme dédié au transmedia lors de la 51ème édition du New York Film Festival
Date: 28/10/2013
En septembre dernier, le célèbre New York Film Festival a consacré un volet de sa programmation au transmedia.
Cela a été l’occasion pour le public de découvrir des projets interactifs dont l’histoire se déroule sur autant de média
et plateformes que le “storyteller” et le “story architect” le jugent nécessaires : cinéma, site Internet, vidéos
interactives, jeux vidéo, jeux en réalité alternée (ARG), réseaux sociaux, applications mobiles, installations vidéo,
livres, etc.
Ce volet transmedia existe depuis seulement deux ans au sein du NYFF qui vient de fêter son 51ème anniversaire. Les
programmateurs du festival veillent en effet à ne pas rester en marge de l’évolution de la création audiovisuelle, car
comme l’a déclaré le co-programmateur de Matt Bolish dans Variety, ”c’est dans cette direction que le business
évolue”. Pour le directeur de la programmation Kent Jones, les projets transmedia qui racontent des histoires sur
plusieurs écrans et de façon interactive ont parfaitement leur place dans un festival de cinéma : “C’est dorénavant
très largement la façon dont les gens vivent l’audiovisuel”. Le festival présentait le meilleur du Transmedia 2013 aux
côtés d’autres “sidebars” dans des genres bien établis comme le documentaire ou les films classiques restaurés. On
notera le remarquable programme “Jean-Luc Godard – The Spirit of the Forms“, probablement l’une des dernières
rétrospectives intégrales du réalisateur en 35 mm, et soutenu par les services culturels de l’Ambassade de France
aux Etats-Unis.
Ce volet transmedia, “NYFF51 : Convergence“ présentait un programme varié. Quinze événements se sont succédés
en trois jours au Lincoln Center (28-30 septembre 2013). Ils étaient répartis en trois catégories : Experiences, Panels
et keynotes (les Keystones presentations).
Le programme permettait d’avoir une vision très large du transmedia, un programme à la confluence des technologies
et du storytelling, car comme l’affirme Matt Bolish : “c’est un art qui réunit diverses formes de création. Le film est
l’élément qui lie l’ensemble”.
Dans la catégorie Experience, un événement marquant a été la première mondiale du documentaire expérimental
The Empire Project de Kel O’Neill et Eline Jongsma sur l’héritage colonial des Pays Bas. En plus d’une projection et
d’une discussion avec les auteurs, des installations vidéo ou sonores placées dans divers espaces du Lincoln
Center invitaient à une expérience interactive – et ce jusque dans les toilettes du Elinor Bunin Munroe Film Center !
Moins immersive, la projection interactive du documentaire 48 Hour game de la Danoise Suvi Andrea Helminen a
suscité l’enthousiasme du public qui votait en criant pour influencer le cours du webdoc.
Les Keystones Presentation ont été l’occasion pour les créateurs de présenter des projets en développement. Cory
McAbee a dévoilé son projet collaboratif Captain Ahab’s Motorcycle Club avec la présentation d’un film (sur le
transport du corps d’Abraham Lincoln de Washington D.C. à Springfield), de diverses vidéos, et de musique “live”.
L’étude de cas, plus académique, du projet transmedia Cloud Chamber des Danois Christian Fonnesbech et Frederik
Øvlisen a été l’occasion pour les professionnels présents de découvrir un projet en développement qui imbrique film,
jeu et réseaux sociaux. Ce projet avait déjà été “pitché” à Paris au Marché des Cross Video Days 2013.
Enfin, les panels ont rassemblé un public essentiellement composé de professionnels : des producteurs ou auteurs
de projets transmedia, ou des représentants des média traditionnels venus s’informer. Une partie des panels était
organisée en coopération avec les influentes Producer et Writter Guilds of America. Rappelons que la Producer Guild
of America a reconnu le “credit” de producteur transmedia en 2010, il y a 3 ans seulement.
Lors des panels et des Q&A, les questions de ce public de professionnels ont souvent porté sur la monétisation et le
recrutement d’audience – questions centrales pour ces programmes. Les intervenants qu’ils soient producteurs,
storytellers, graphic designers, réalisateurs, ou community managers, soulignent la nécessité de penser très en
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amont l’aspect interactif et le “business model” d’un projet (en fonction de la communauté à laquelle il s’adresse, de
l’implication d’une marque, ou encore d’un soutien public…). Mais à New York, pas plus qu’en Europe, les réponses
ne sont définitives. C’est pourquoi, les panels faisaient avant tout état de retours d’expériences. La diversité des
intervenants et des projets présentés a permis de mesurer à quel point le secteur du transmedia est créatif
aujourd’hui.
Pervenche Beurier
Records de piratage pour l’ultime épisode de Breaking Bad
Date: 18/10/2013
Dimanche 29 septembre 2013, AMC a diffusé le tout dernier épisode de l’ultime saison de la série Breaking Bad.
L’épisode relatant les derniers jours de l’antihero l’anti-héros Walter White (Bryan Cranston) a battu tous des records
d’audience légale et … illégale avec plus de 500 000 copies de l’épisode téléchargées dans les 12 heures suivant la
mise en ligne de la première version pirate.
Cela en fait l’épisode de série le plus piraté selon le site de news pirates TorrentFreak. Une analyse de près de 14000
utilisateurs montre que les téléchargements ont principalement eu lieu dans des pays où la série était disponible à la
télévision ou via des moyens légaux. 18% des pirates étaient en Australie, 14,5% aux Etats-Unis et 9,3% en Grande
Bretagne où les 8 derniers épisodes de la série étaient disponibles sur Netflix le jour suivant leur diffusion aux EtatsUnis.
Au plus haut du piratage de Breaking Bad plus de 85 000 personnes à travers le monde ont partagé le même fichier
de l’épisode final à travers un BitTorrent tracker public. Cependant, la série d’HBO Game of Thrones conserve le
record du plus grand nombre de téléchargements simultanés jamais enregistré avec plus de 170 000 personnes
partageant une même copie au même moment.
Contre toute attente, ce record ne déplaît pas au directeur de Time Warner et producteur de Game of Thrones, Jeff
Bewkes. En août dernier, il avait ainsi déclaré que le piratage massif de la série valait « plus qu’un Emmy Award »
(« that’s better than an Emmy »). En effet, le bouche-à-oreille entourant les programmes d’HBO permet à ces derniers
de gagner en célébrité sans que le Network n’ait à dépenser plus en publicité. Et le producteur d’ajouter : «
D’expérience, [le piratage de séries] conduit à toujours plus d’abonnements ».
Cette déclaration ne déprécie pas pour autant la valeur d’un Emmy, puisque peu de temps auparavant Jeff Bewkes
s’était vanté des 108 Primetime Emmy Awards remportés par HBO cette année, recordman des Networks pour la
treizième année consécutive.
‘Breaking Bad’ Final Episode Illegally Downloaded 500,000 Times in 12 Hours, de T. Spangler, Variety, 30 sept 2013
Time Warner’s Bewkes: Piracy of HBO ‘Game of Thrones’ Is ‘Better Than an Emmy’, de T. Spangler, Variety, 7 août 2013
Myriam LAVILLE
Une bibliothèque 100% numérique ouvre ses portes à San Antonio
Date: 17/10/2013
La nouvelle bibliothèque de San Antonio, entièrement digitale – proposant jusqu’à 10 000 livres numériques et 500 ereaders – ressemble à une boutique Apple. Mais cet espace virtuel peut-il encore être appelé une bibliothèque ?
Jamais vous n’auriez imaginé que le créateur visionnaire de la première bibliothèque publique virtuelle des Etats-Unis
puisse s’appeler Nelson Wolff, juge du comté de Bexar (Texas). En effet, l’ancien maire de San Antonio ne possède
pas de e-reader (« je refuse de lire des livres numériques ! », clame-t-il) et pendant des années, il a collectionné les
premières éditions papier des romans modernes.
Dans les années 1990, Wolff a aidé à édifier la bibliothèque publique de San Antonio : 240.000 mètres carré, six
étages, et un coût de construction de 50 millions de dollars. Un bâtiment dont la ville ne sait plus que faire.
Aujourd’hui, Wolff affirme qu’il ne construirait plus un lieu aussi vaste.
Mais « il y a 20 ans, qui aurait cru que nous en serions là où nous en sommes aujourd’hui ? » déclare-t-il.
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Samedi 14 septembre 2013, la bibliothèque entièrement numérique du comté de Bexar – une surface de 4 000
mètres carrés ayant coûté 2,4 millions de dollars – ouvre au public. Les financements de la bibliothèque proviennent
des impôts du comté (1,9 millions de dollars) et de dons privés (500 000 dollars). Ce nouvel espace, également
connu sous le nom de BiblioTech, ressemble à une boutique Apple aux teintes orangées et abrite dans ses murs
10.000 e-books, 500 e-readers, 48 ordinateurs et 20 iPads et ordinateurs portables. Il dispose d’un espace destiné
aux enfants, de salles d’étude et d’un café Starbucks. Et surtout, il ne contiendra aucun support imprimé.
Ce n’est pas la première fois qu’une bibliothèque publique américaine tente de se délester du papier. En 2002, le
réseau des bibliothèques publiques Tucson-Pima en Arizona a ouvert une succursale ne disposant d’aucun livre.
Après quelques années, la bibliothèque a fini par en proposer de nouveau : les usagers ont exigé leur retour.
« Je ne pense pas que les gens puissent vraiment imaginer une bibliothèque sans aucun livre », déclare Susan Mari,
directrice de la bibliothèque de Santa Rosa.
Pourtant, l’idée d’une bibliothèque sans livres ne semble plus si audacieuse aujourd’hui, compte tenu du passage
progressif vers le tout numérique. En fin d’année 2012, 23 % des Américains âgés de 16 ans et plus lisaient des livres
électroniques, soit 16 % de plus que l’année précédente, tandis que la proportion de ceux qui lisent des livres
imprimés a baissé de 72 à 67 %, selon le Pew Research Center. Une bibliothèque entièrement numérique soulève
cependant une question fondamentale : une bibliothèque sans livres reste-t-elle véritablement une bibliothèque ?
« La bibliothèque n’est plus un lieu où vous allez pour chercher des livres », explique Maureen Sullivan, le président
de The American Library Association. « C’est maintenant un lieu qui frappe immédiatement par la diversité des
usages qui en sont faits ».
Dans tout le pays, plusieurs bibliothèques publiques ont subi des transformations radicales pour répondre aux
besoins des usagers. Le déplacement et le renforcement des collections de livres ont permis d’introduire des espaces
numériques qui peuvent facilement s’adapter aux nouvelles technologies.
YOUmedia, de la bibliothèque publique de Chicago, propose aux adolescents un espace où ils peuvent créer des
contenus numériques tels que des podcasts et des jeux vidéo. Le réseau des bibliothèques publiques du district de
Columbia et celui de Columbus Metropolitan dans l’Ohio sont en train de rénover plusieurs de leurs sites pour
aménager des zones entièrement numériques et des open space permettant aux usagers de travailler ensemble.
L’Université d’Arizona et le réseau des bibliothèques publiques de Scottsdale sont même en train de collaborer pour
attirer les petites entreprises et les entrepreneurs afin que ces derniers travaillent pour les bibliothèques publiques de
l’Etat.
Alors que beaucoup de bibliothèques se transforment en centres numériques interdisciplinaires, certaines essaient de
plus en plus d’aider les américains à faible revenu, en particulier depuis le début de la récession économique. À New
York, 40 des 62 bibliothèques du Queens ont été rénovées en partie pour faciliter les recherches des demandeurs
d’emploi.
« Vous ne pouvez plus trouver un emploi aujourd’hui sans avoir accès à un ordinateur », explique Tom Galante, le
directeur de bibliothèque publique du Queens. « Or, un fort pourcentage de la population ici n’en possède pas. »
Quand Galante a commencé à travailler à la bibliothèque du Queens il y a 26 ans, 80% de l’énergie de la bibliothèque
était mobilisée par le prêt de matériel aux usagers. Aujourd’hui, environ 30% de cette énergie est concentrée sur le
prêt, et 70 % sur les programmes et les services, comme la rédaction de CV, les conseils en recherche d’emploi et
les cours de langue. L’année dernière, la bibliothèque a inscrit 6.000 New-Yorkais dans des cours d’anglais, et selon
l’American Library Association, les bibliothèques publiques offrent en moyenne un programme d’une journée pour
chaque réseau de bibliothèques.
Mais si la mauvaise santé de l’économie a accru le nombre de visites dans les bibliothèques publiques, elle a
également provoqué une diminution des financements de l’Etat. De 2000 à 2010, la fréquentation des bibliothèques a
augmenté de 32,7%, en partie en raison de l’afflux des usagers au cours de la récession ; mais le financement global
des bibliothèques publiques n’a, lui, cessé de diminuer. En 2013, 37 % des bibliothèques ont connu une chute des
financements de l’Etat, forçant les établissements à réduire leurs heures d’ouverture dans une trentaine d’Etats.
Le financement reste une préoccupation constante pour les bibliothèques, mais un obstacle s’est ajouté à court
terme : le conflit qui les oppose aux éditeurs sur l’accès aux e-books. Le passage au numérique ne résout pas le
manque de fonds. En effet, depuis plusieurs années, les six plus gros éditeurs des Etats-Unis, qui contrôlent et se
partagent le marché (connus sous le nom des Big Six et regroupant Hachette, Macmillan, Penguin Group,
HarperCollins, Random House et Simon & Schuster) ont soit été réticents à la vente de livres électroniques dans les
bibliothèques, soit ont fait grimper leurs prix, ce qui rend pratiquement impossible à de nombreuses bibliothèques de
proposer des bestsellers numériques. Ces éditeurs sont inquiets sur le fait de vendre un produit qui n’aura jamais
besoin d’être remplacé, et affirment qu’il est beaucoup plus facile pour les livres électroniques d’être partagés entre
plusieurs succursales de la bibliothèque. À leur tour, les bibliothécaires contournent de plus en plus ces gros éditeurs
pour se tourner vers les livres électroniques indépendants et autoédités à un coût beaucoup plus faible. Cependant,
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se passer des Big Six comporte des risques. Si les bibliothèques ne proposent pas les e-books que les usagers
recherchent, elles peuvent entièrement décourager ceux-ci de venir.
Mais Wolff n’est pas trop inquiet à ce sujet. Ses 1,2 million de dollars de budget annuel vont lui permettre d’acheter
10.000 livres numériques supplémentaires chaque année, et il a même décidé de payer plus que ce qu’il ne fallait
pour la plupart des e-books stockés dans la bibliothèque. Avec le temps, il ne doute pas que les bibliothèques et les
éditeurs finiront par trouver un accord servant leurs intérêts respectifs. « Comme ce marché se développe, les prix
vont diminuer », dit-il. Wolff espère également que BiblioTech permettra de combler la fracture numérique de la
région. Selon un sondage réalisé par ESRI, une société d’analyse géospatiale, au moins un tiers des Texans vivant
dans le comté de Bexar ne disposent pas de connexion internet à leur domicile.
Pourtant, ces évolutions audacieuses n’ont toujours pas convaincu Wolff d’acquérir un e-reader. Mais désormais, il
bénéficie d’une option supplémentaire : « Je ne sais pas combien de temps je peux encore résister, dit-il, mais je
pense qu’ils vont me laisser en emprunter un à la bibliothèque. »
A Bookless Library Opens in San Antonio, de Josh Sanburn, Time U.S., 13 septembre 2013
Les Ambassades de France à New York et Ottawa réalisent une newsletter trimestrielle sur les actualités
récentes du livre numérique sur le marché nord-américain.
Twitter développe un service d’alerte pour les institutions publiques
Date: 17/10/2013
Prenant acte de l’utilisation faite de ses services par ses utilisateurs en période de crise, notamment lors de l’ouragan
Sandy qui a traversé la côte est des Etats-Unis à l’automne 2012, Twitter a lancé fin septembre un service d’alerte
d’urgence.
Ce service est proche de celui mis en place au Japon il y a un an (baptisé Lifeline) à la suite des séismes ayant
frappé Fukushima. Lors d’une situation de crise, les moyens de communication sont souvent perturbés et des
informations contradictoires peuvent circuler. Le service de Twitter, qui sera d’abord disponible aux Etats-Unis, au
Japon et en Corée du Sud, sera réservé aux gouvernements et aux organisations internationales – notamment
Agence fédérale des situations d’urgence (FEMA), Organisation mondiale de la santé ou encore stations locales de
police ou de pompiers. En cas de catastrophe naturelle, d’attaque terroriste ou d’épidémie, ces organisations pourront
envoyer des alertes et informations fiables. Cependant, seuls les utilisateurs abonnés au service pourront recevoir les
alertes, et ce à la fois sous forme de tweets marqués d’une icône orange et de SMS s’ils ont fourni leur numéro de
téléphone.
Alors que Twitter prépare son introduction en bourse d’ici le début de l’année 2014, le lancement de ce nouveau
service devrait renforcer sa crédibilité et mettre en lumière l’utilité institutionnelle du réseau social.
Mathilde Dubourg, Service Economique Régional de l’Ambassade de France à Washington
Le critique de cinéma, David Kehr, rejoint l’équipe du Museum of Modern Art de New York
Date: 22/10/2013
Le célèbre critique de cinéma et programmateur Dave Kehr a été annoncé comme le nouveau Curator adjoint du
département Cinéma du Musée d’Art Moderne de la ville de New York (MoMA).
Né dans l’Oklahoma, David Kehr a fait ses armes en tant que critique de film d’abord pour le Chicago Reader, puis le
Chicago Tribune avant de s’installer à New York où il a écrit pour le Daily News avant de devenir un contributeur
régulier du New York Times.
Il remplace donc Laurence Kardish, qui a prit sa retraite un an plus tôt après 44 ans au Museum of Modern Art de
New York, dont 13 années en tant que Senior Curator du département cinéma.
David Kehr devrait prendre ses fonctions au 1er décembre 2013.
Myriam Laville
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Première édition du festival de films français en plein air à Boston : Films on the Green @ MIT (13-15
septembre 2013)
Date: 20/09/2013
Le festival « Films on the Green @ MIT » est la première déclinaison hors New York du concept de « Films on the
Green » organisé par les services culturels de l’Ambassade de France et le Département des Parcs de la ville de New
York (lire l’article 6ème édition du festival de cinéma français en plein air Films on the Green à New York). Réunissant
près de 330 spectateurs sur trois soirées, il a été organisé en partenariat avec le MIT France et le Département de
langues étrangères et de littérature du MIT.
Trois films ont été projetés durant le week-end du 13 au 15 septembre sur la pelouse du Kresge Center situé au cœur
du campus du MIT, autour du thème des comédies musicales. Il s’agissait des “Demoiselles de Rochefort” de
Jacques Demy, “Huit Femmes” de François Ozon et “Les Chansons d’Amour” de Christophe Honoré. Avant chaque
projection, le groupe local de jazz manouche “Snap Four” a proposé 45 minutes d’animation musicale.
Le film qui a rencontré le plus de succès était “Huit Femmes”, le samedi soir, avec environ 150 spectateurs. La pluie
qui s’était abattue le vendredi après-midi avait sans doute découragé certains de venir s’installer sur une pelouse
encore humide. On a compté environ 80 personnes ce soir-là. Le dimanche soir, il y avait environ une centaine de
personnes. Durant ces trois soirées, le public était assez varié, avec beaucoup d’étudiants du MIT, mais aussi des
familles (notamment des francophones). Beaucoup avaient apporté chaises, nappes et pique-niques, le tout dans une
ambiance très conviviale.
Cette première édition, malgré des conditions météorologiques parfois peu favorables, est très encourageante pour
l’organisation d’une nouvelle session de Films on the Green @ MIT l’année prochaine.
Emmanuelle MARCHAND
Pour les consommateurs, la télévision payante est sur le déclin
Date: 28/10/2013
Un nouveau sondage de MarketCast sur la perception de l’avenir de la télévision par les téléspectateurs indique que
53% d’entre eux pensent que les abonnements à la télévision payante seront minoritaires d’ici 5 ans.
Une nouvelle enquête sur la façon dont les consommateurs perçoivent l’avenir de la télévision met en lumière
quelques-unes des contradictions entourant le débat sur le “cord-cutting“ [c'est-à-dire le fait de se désabonner des
pay-tv, couper le fil du câble ou du satellite]. En effet, des téléspectateurs sont favorables à une offre à la carte pour
réduire les coûts, mais se plaignent des problèmes auxquels seraient confrontés les éventuels cord cutters,
notamment les difficultés qu’entraîne la gestion de plusieurs abonnements.
L’enquête a également mis en évidence l’idée largement répandue parmi les consommateurs que des changements
majeurs sont sur le point d’affecter la télévision par câble ou satellite. Selon l’étude, 53 % des consommateurs
pensent que les abonnés aux services traditionnels de télévision seront en minorité dans 5 ans.
La nouvelle étude, “TV Re-Packaged: How Viewers See the Future of the Medium” du cabinet de recherches et de
conseils MarketCast constate que les téléspectateurs veulent “être plus à même de contrôler et de réduire les
coûts, et souhaitent bénéficier d’un accès et d’un abonnement aux services de télévision plus simples “. Cependant,
ils ne savent pas comment atteindre ces objectifs.
“L’étude qui devait être initialement centrée sur le cord-cutting a dû consacrer quelques pages à l’évolution des
préférences des consommateurs et à leurs relations avec les fournisseurs d’accès à la télévision”, a déclaré dans un
communiqué le président de MarketCast, Henry Shapiro. “Toutes ces dynamiques sont rendues plus complexes par
la mise à disposition de programmes et de mécanismes de consommation qui n’existaient pas il y a quelques années.
“D’ailleurs l’étude montre aussi que lorsque l’on tente de définir l’offre idéale pour le téléspectateur, la priorité est “le
faible coût”, suivie immédiatement de la “programmation à la carte”.
Mais l’enquête qui a été menée en ligne auprès de 1200 téléspectateurs américains entre 18 et 49 ans, révèlent
également que les consommateurs n’aiment pas l’idée d’avoir à s’abonner à plusieurs services.
Un peu plus de la moitié des Cord-Cutters – ceux qui ne sont pas abonnés aux services de télévision multi-canaux
traditionnels – disent qu’ils ont arrêté leur abonnement parce qu’ils ne voulaient pas payer pour des chaînes qu’ils ne
regardaient pas. L’enquête révèle également que leur plus grande source de mécontentement à l’égard de services
comme Netflix, Hulu et Amazon Instant était d’avoir à gérer plusieurs abonnements.
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“Environ quatre téléspectateurs abonnés à un service traditionnel sur dix disent qu’il est “extrêmement” (ou “très”)
probable qu’ils annulent leur abonnement dans l’avenir. […] Toutefois, la menace à court terme pour les fournisseurs
traditionnels est beaucoup moins avérée. Sept potentiels cordon cutters sur dix admettent que leur forfait de services
groupés (par exemple avec Internet ou le téléphone) reste une attache majeure à leur fournisseur actuel.”
Les consommateurs expriment également leur inquiétude quant au manque de programmes disponibles sur les
nouveaux services, et environ 60% des potentiels cordon cutters admettent “qu’ils n’ont tout simplement pas le
courage de chercher dans les contenus mis à disposition”.
L’étude dresse par ailleurs le constat que “seulement 18% des téléspectateurs apprécient plus le sport en direct que
d’autres fonctionnalités, mais que pour cette minorité le sports l’emporte sur tout le reste – y compris l’envie de payer
moins cher un abonnement”. Les émissions de sport sont souvent considérées comme l’une des principales
explications aux prix élevés de la programmation multicanal.
L’étude mentionne aussi que l’attrait pour les contenus à la demande et la possibilité de voir les programmes quand
on le veut est “presque deux fois plus important que l’attrait pour un service de TV everywhere permettant de voir les
programmes sur plusieurs appareils”.
S’ils étaient indépendants, c’est-à-dire non liés à un abonnement par câble, des services premium comme HBO Go
pourraient convaincre davantage de consommateurs de se désabonner (cut the cord). L’étude montre qu’environ
“27% des abonnés au service de télévision premium qui envisagent de “couper le cordon” le feraient “certainement” et
s’abonneraient simplement à un service premium indépendant, s’ils le pouvaient”.
Enfin, l’enquête révèle que “les Cord-Cutters ont la consommation annuelle moyenne la plus élevée en média
payants” et “dépensent davantage que la moyenne pour des épisodes ou saisons entières de séries télévisées via
l’achat et la location de DVD, Blu-ray et téléchargements numériques.”
Consumers Believe Pay TV On The Decline in Broadcasting and Cable, de G. Winslow, Broadcasting&Cable, 30 sept 2013
Myriam LAVILLE
Euronews lancée sur DISH Digital : DishWorld
Date: 22/10/2013
Le 27 septembre 2013, la chaîne d’information Euronews a été lancée sur DishWorld, un service leader aux EtatsUnis pour la distribution de chaînes internationales. Euronews est désormais disponible sur l’offre “English
International TV” de DishWorld. Il est ainsi plus facile pour les foyers américains de suivre 24h/24, l’information
internationale couverte par Euronews.
Disponible sur la plateforme satellite de DISH depuis 2006, l’ajout d’Euronews à DishWorld, élargit l’offre TV pour un
public avide d’information et enthousiaste pour suivre une analyse factuelle de l’actualité. Les abonnés peuvent
regarder DishWorld et Euronews sur ordinateurs, tablettes, téléphones, ainsi que sur leurs téléviseurs et sur la
plateforme de divertissement de streaming, Roku.
Arnaud Verlhac, Directeur Distribution Monde d’Euronews a déclaré, “Nous sommes enchantés d’annoncer le
lancement d’Euronews sur DishWorld. DISH est l’un des acteurs principaux dans l’industrie de la télévision payante
aux Etats-Unis et un partenaire clé et solide pour Euronews. Euronews et DISH partagent également la volonté d’offrir
à leurs téléspectateurs la possibilité de regarder leurs programmes dans leurs langues maternelles”.
Comcast et Twitter signent un partenariat pour connecter tweets et émissions télévisées
Date: 21/10/2013
L’utilisation de Twitter et la consommation d’émissions télévisées sont de plus en plus liées. Cette relation a
notamment été l’objet d’une étude de l’institut Nielsen publiée en août, qui a estimé que les tweets postés ont
influencé l’audimat de près d’un tiers des épisodes de télévision mesurés, ce qui se vérifie particulièrement pour les
concours télévisés.
Prenant acte de cette tendance, le câblo-opérateur Comcast et sa filiale NBC Universal ont signé avec Twitter un
accord pour connecter plus directement les utilisateurs de Twitter à leurs émissions télévisées, directement via un
clic.
L’accord prévoit également un partenariat publicitaire avec le programme Amplify de Twitter, sur le modèle de ceux
signés par Twitter avec Viacom aux Etats-Unis et avec TF1 en France. Un tel partenariat permet d’intégrer à un tweet
une vidéo sponsorisée d’une émission en temps réel. Grâce à ces nouvelles fonctionnalités, Comcast pourra profiter
du réseau social pour augmenter l’audience de ses émissions. Twitter renforce ainsi son positionnement d’un
intermédiaire entre les diffuseurs et leurs téléspectateurs.
Mathilde Dubourg, Service Economique Régional de l’Ambassade de France à Washington
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Le lancement du service de VOD Target Ticket
Date: 28/10/2013
Target a fait son entrée – quelque peu en retard – sur le marché de la vidéo sur Internet, affrontant ses rivaux comme
Wal-Mart et Best Buy ou Apple et Amazon.com.
Le géant de la distribution vient en effet d’ouvrir le service Target Ticket, avec un catalogue d’environ 30.000 titres
issus de la télévision et du cinéma, à l’achat ou à la location.
A la veille de ce grand lancement, la société était confrontée à un nouveau défi : le cœur du système qu’ils utilisent
vient tout juste de changer de propriétaire.
Le 1er septembre, l’entreprise technologique de divertissement Rovi a en effet finalisé la vente de sa société
déficitaire Rovi Entertainment Store – un guichet unique qui alimente Target Ticket pour la vente en ligne de vidéos –
à une entité appelée Reliance Majestic Holdings – une startup de Beverly Hills qui reste muette quant à ses plans.
Rovi n’a pas divulgué le nombre d’employés transférés dans la nouvelle société, néanmoins au 31 décembre 2012, le
groupe comptait 240 employés.
Anne Stanchfield, directrice de la division divertissement de Target en charge de superviser le lancement, n’anticipe
pas de problèmes du fait de cette vente. “Rovi a été un partenaire formidable, et nous avons confiance en cette
technologie”, dit-elle. “Nous avons rencontré l’équipe lors de la passation et aimons leur vision des choses”.
Toutefois Rovi Entertainment Store était dans le rouge depuis que Rovi a repris l’entreprise en 2011, lors de
l’acquisition de Sonic Solutions pour 720 millions de dollars. En 2012, l’entreprise générait des revenus de 14,6
millions de dollars et avait une perte d’exploitation avant déduction d’impôts de 49,2 millions. Lors des six premiers
mois de l’année 2013, elle a réalisé des ventes de 7,4 millions de dollars et une perte d’exploitation de 17,7 millions
(excluant une charge de dépréciation d’actifs de 73,1 millions de dollars).
Target n’est pas la seule entreprise qui a besoin que Rovi Entertainment Store continue d’exister : le système est
également utilisé par le service CinemaNow de Best Buy.
Pour Target, la viabilité de Rovi Entertainment Store n’est pas le seul défi. En effet, le deuxième plus grand détaillant
américain est en retard sur le marché en pleine expansion de la vente électronique de films et programmes
audiovisuels qui devrait atteindre le milliard de dollars de recettes cette année, selon le groupe Digital Entertainment.
La société a signé des accords avec un certain nombre de studios comme Disney, Paramount, Sony Pictures
Entertainment, 20th Century Fox, Warner Bros, Universal et Lionsgate, et avec des networks et des acteurs de la
télévision comme ABC, CBS, NBC, Fox, AMC, CW, FX, HBO, Showtime, Starz et USA. Les programmes de
télévisions ne sont disponibles qu’à l’achat, mais peuvent être téléchargés ou regardés en ligne.
Environ la moitié des clients de Target n’ont jamais téléchargé ou regardé en streaming des contenus de
divertissement, ce qui, selon Anne Stanchfield, représente une opportunité pour acquérir des parts de marché.
Target avait envisagé de lancer un service de vidéos par abonnement du type Netflix. Mais selon Anne Stanchfield
les études de marché de la société ont montré que les clients voulaient “le contenu le plus récent disponible” – en
d’autres termes, les titres dans la fenêtre « Early electronic sell-through » (EST, c’est-à-dire un fichier vidéo vendu
sous format digital avant la sortie du DVD – Les autres revendeurs EST sont notamment Amazon, BestBuy, Google
Play, iTunes, Nook, Sony Entertainment Network, Xbox Video, Vudu), qui ne sont pas disponibles sur les services de
vidéos à la demande.
Target Ticket est “certainement une évolution que nous allons construire et affiner”, a ajouté Anne Stanchfield. La
question est de savoir si les nouveaux propriétaires de Rovi Entertainment Store peuvent aider le détaillant à
atteindre ses objectifs.
Why Target’s New Digital Video Service Could Face Complications, de Todd Spangler, Variety, 19 septembre 2013
Myriam Laville
Le pacte Netflix-Virgin : une révolution ?
Date: 28/10/2013
L’accord annoncé mi-septembre mettant en place une application Netflix sur le décodeur de Virgin Media au
Royaume-Uni a entraîné la flambée des actions Netflix, le 10 septembre dernier. Cet accord n’est pourtant pas
extraordinaire en soi : les réactions sont plus liées à ce qu’il laisse présager (ou pas).
Depuis que Netflix a commencé sa diffusion de contenus TV et cinéma, le service de streaming est de plus en plus
considéré comme une alternative compétitive aux offres des câblo-opérateurs.
À première vue, l’arrivée de Netflix sur le câble démontre que le service s’installe largement dans les foyers
britanniques. Or, en réalité, Virgin Media ne rend Netflix disponible qu’aux 1,7 millions d’abonnés qui utilisent le
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décodeur Tivo. De plus, Netflix sera seulement une application sur la plate-forme VOD du système, ce qui est bien
différent d’une diffusion sur une chaîne de télévision. Compte tenu des multiples supports sur lesquels l’application
Netflix est déjà présente – Smart TV, lecteurs Blu-ray, téléphones mobiles – Virgin Media n’apporte pas à Netflix une
visibilité supplémentaire si grande.
Les câblo-opérateurs pourraient faire bien plus avec Netflix pour développer un partenariat qui soit un réel atout pour
les deux parties. Ils pourraient, par exemple, proposer Netflix au sein d’une offre groupée avec diverses chaînes,
plutôt qu’en option avec un système de facturation séparé. Cela pourrait améliorer leurs offres double ou triple-play,
ce qui inciterait les abonnés à prendre aussi un accès à Internet haut débit.
Il est tout à fait possible que l’un de ces scénarii corresponde à l’avenir des accords de Netflix avec Virgin Media ou
d’autres partenaires à travers le monde. Les câblo-opérateurs pourraient bien devenir l’élément manquant à Netflix
pour tenir la promesse de son PDG Reed Hastings : que son service atteigne un jour 90 millions d’abonnés à travers
le monde.
Certains analystes considèrent que l’accord passé avec Virgin Media est le premier d’une longue série. Mais pour
d’autres, il est possible que cet accord ne soit suivi d’aucun autre du même type. En effet, les MSO (Multiple System
Operators, les sociétés qui détiennent plusieurs télévisions câblées) pourraient ne pas apprécier que Netflix soit sur
un pied d’égalité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du système du câble.
Pour Netflix, cet accord est aussi un pari. Si s’associer avec le câble pourrait considérablement augmenter sa base
d’abonnés, cela pourrait aussi induire des coûts élevés. Faire partie de l’offre signifie également que les opérateurs
du câble pourraient capter une part importante des revenus des abonnements Netflix qu’ils vendent. Reed Hastings
pourrait donc préférer modifier sa stratégie.
Il est difficile de ne pas penser que son silence total sur ce sujet depuis février dernier ne soit pas le signe qu’il a
changé d’avis.
Second-Guessing the Netflix-Virgin Media Deal, de Andrew Wallenstein, Variety, 13 septembre 2013
Myriam LAVILLE
Les chaînes de télévision à la recherche d’une nouvelle manière de tirer profit de la VOD
Date: 28/10/2013
Pour les annonceurs, placer un spot dans une émission regardée en direct ou en VOD ne fera bientôt plus une
grande différence – à condition que les chaînes de télévision travaillent en ce sens.
À partir de 2014, Fox a l’intention d’offrir à ses sponsors la possibilité de troquer les publicités datées accompagnant
les sélections VOD pour quelque chose de plus récent.
En collaboration avec Comcast et environ une douzaine d’annonceurs, Fox a testé une technologie appelée “dynamic
ad insertion” (DAI). Elle permet aux sponsors de mettre à jour les publicités qui accompagnent les vidéos, a déclaré
Toby Byrne, président des ventes pour la Fox. Pendant des années, les publicités insérées dans une vidéo étaient
plus ou moins abandonnées là ensuite. Les publicités pouvaient dater de plusieurs semaines et être complètement
hors de propos. Fox espère proposer le service sur Comcast en janvier, puis l’étendre à d’autres distributeurs vidéo.
Avec ce système, les téléspectateurs ne peuvent pas passer les publicités comme ils le font avec un lecteur
enregistreur (Digital Video Recorder – DVR).
Cette technologie pourrait aider les chaînes à accroître leurs recettes publicitaires. À l’heure actuelle, seuls sont
comptabilisés les téléspectateurs “C3 – autrement dit le public qui voit les publicités dans les trois jours suivant la
première diffusion d’une émission. Passé ce délai, les messages publicitaires peuvent avoir moins d’impact : pourquoi
un studio de cinéma faisant la promotion d’un film sortant le vendredi paierait-il pour que les téléspectateurs en voient
la publicité le mardi suivant le week-end d’ouverture? La technologie d’insertion dynamique de la publicité permettrait
aux chaînes de monétiser une partie de ce public “de fin de course”.
Mieux encore, les publicitaires pourront mettre à jour leurs spots sur presque tous les supports, qu’il s’agisse de
télévision traditionnelle ou de streaming en ligne, a déclaré Kris Magel, vice président exécutif et directeur de la
diffusion nationale chez Ad Buyer Initiative.
Et cela dans un contexte de succès croissant de la vidéo à la demande. Selon le cabinet de média et recherches
Magna Global, 56% des foyers américains ont accès à la vidéo à la demande. D’ici 2017, selon les estimations de la
société, ce chiffre devrait atteindre 66,1% – bien plus que le pourcentage de personnes qui auront alors des lecteurs
enregistreurs (DVR) (48%). Regarder des émissions via un système de VOD est devenu tellement banal que de
nombreuses chaînes s’assurent que les programmes à la demande ont exactement les mêmes annonces
publicitaires que lors de leur diffusion en direct à la télévision. Ils peuvent alors valoriser les audiences en ligne
auprès des annonceurs.
Les publicitaires qui pourraient avoir boudé la nouvelle technologie à ses débuts s’y intéressent de plus en plus, a
souligné Steve Kalb, vice président senior et directeur des investissements de la vidéo de l’agence publicitaire de
Boston, Mullen.
Nets Find New Ways to Squeeze More Money Out of VOD, de Brian Steinberg, Variety, 26 septembre 2013
Myriam LAVILLE
ww.mediamerica.org
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