Communiqu de presse

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Communiqu de presse
Communiqué de presse
Paris
Sophie Dufresne
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Email :[email protected]
Sotheby’s Paris organise le vendredi 7 juillet, une vente de bijoux dont plusieurs pièces de la
prestigieuse maison Van Cleef & Arpels. La vente proposera également plusieurs lots d’exception
emblématiques du XIXe siècle ainsi que des pièces des années 20, et divers bijoux d’artistes.
Van Cleef & Arpels
La maison Van Cleef & Arpels fête cette année son centenaire. A l’occasion de cet évènement majeur,
Sotheby’s Paris proposera lors de sa vente une sélection de bijoux illustrant l’esprit créatif et le style
intemporel de la marque.
La maison Van Cleef & Arpels connait un succès immédiat grâce à la complémentarité des talents des
frères Arpels, leur permettant d’ouvrir en 1906 des succursales dans d’élégants lieux de villégiature
comme Nice, Deauville, Vichy, Cannes et Monte Carlo. La première des succursales étrangères ouvre
en 1939.
Le style Van Cleef & Arpels s’impose par des pièces modernes et ingénieuses et une créativité
toujours guidée par l’innovation. Largement influencé par la vague orientaliste qui marque le début du
XXe siècle, de nombreuses pièces de l’époque sont ornées d’éléments dans le style égyptien. Les
années 1920 et 1930, riches de créations, voient la naissance de pièces emblématiques : la Minaudière,
sac du soir orné de nombreux accessoires, en 1930 ; le serti mystérieux ou serti invisible, dont
l’utilisation perdure encore aujourd’hui.
Les années 1930 et 1940 inspirent les bijoux polyvalents, Passepartout qui vont devenir l’ornement le
plus en vogue de cette période.
Agrément N° 2001 – 002 du 25 octobre 2001
Vente dirigée par Philipp Duc de Württemberg, Alain Renner, Stéphanie Denizet
Les décennies suivantes annoncent l’arrivée de bijoux exubérants et pleins d’esprit, tel le collier Zip
figurant une fermeture éclair en or ou platine, ornée d’un pompon, pouvant se transformer en bracelet,
une ligne de bijoux polychromes inspirés des maharadjas.
Les bijoux proposés par Sotheby’s Paris témoignent de l’excellence de Van Cleef & Arpels dans le
sertissage des pierres et l’élégance des dessins aux lignes et formes harmonieuses.
Emblématique du style des années 20, un exceptionnel bracelet Van Cleef & Arpels composé d’un
ruban articulé orné d’une ligne de rubis calibrés entre deux lignes de diamants. La monture est en
platine, qui devient métal noble à cette époque, permettant de mettre en valeur les diamants
(estimation 15 000/20 000 € - illustration en 1ère page).
Une paire de clips ‘Hexagones’, en or, diamants et saphirs, par Van
Cleef & Arpels, vers 1938. Chaque clip est en or poli tissu hexagones
ornés de saphirs serti étoilé, le centre est orné d’un motif ‘pont’ en
saphirs serti mystérieux et diamants brillantés (estimation : 15 000
/20 000 € - illustration ci-contre).
Une broche diamants, par Van Cleef & Arpels, vers 1950 est formée
d’une feuille stylisée légèrement bombée, ornée de diamants brillantés
et navettes, la nervure centrale est rehaussée de diamants baguettes
(estimation : 10 000/12 000 €).
Un clip ‘Bouquet de fleurs’ en or et émail translucide et diamants par
Van Cleef & Arpels vers 1938. Les pétales de chaque fleurs sont en
émail translucide bleu rehaussé d’un diamant brillanté, les feuilles et
les tiges sont en or poli (estimation 1 500/2 500 €).
Un diadème
Parmi les pièces les plus exceptionnelles de cette vente, figure un
splendide bijou polyvalent, un diadème pouvant se transformer en
collier. Ce joyau est composé d’une ligne de motifs en diamant à
décor de volutes disposés en légère chute, chacun surmonté d’une
perle pouvant se porter séparément en broche.
Ce diadème est accompagné de deux écrins : l’un adapté au
diadème, estampé Collingwood (Jewellers) Ltd to the Royal Family
46 Conduit St. W, et l’autre, à la forme du collier, estampé Cartier
London, Paris, New-York (estimation : 35 000/45 000 € - illustration
ci-contre).
Bijoux du XIXe siècle
Un remarquable ornement de corsage en diamants, or et argent, de la première moitié du XIXe siècle,
par la prestigieuse dynastie de joailliers et orfèvres Mellerio dits Meller. Il est orné principalement de
diamants taille rose en serti clos et composé de trois épis de blé noués par un lien de ruban rehaussé
d’une fleur sertie en tremblant accompagné d’un écrin à la forme estampé Mellerio-Meller Quai
D’Orsay N°2 (estimation : 14 000/18 000 €).
Les Mellerio, d’origine italienne, exercent depuis 1613 et s’installent définitivement à Paris au XIXe
siècle. Leur succès est rapide et ils purent compter, entre autre, dans leur clientèle prestigieuse la
famille impériale et les dignitaires du régime de la Cour Impériale, ainsi qu’une importante clientèle
étrangère des cours européennes.
Une pièce de Jules Wièse, orfèvre et bijoutier français d’origine
allemande (Berlin 1818 – Paris 1890), illustre le travail de ce maître
du bijou romantique dont la source d’inspiration préférée jusque
dans les années 1860 est tiré du répertoire ornemental du MoyenAge et de la Renaissance.
Un bracelet en or, argent, grenat et rubis, vers 1850, présente un
décor d’angelots et d’arabesques de feuillages en argent ciselé,
rehaussé d’or, le centre est orné du monogramme LD en or appliqué
sur un grenat en forme d’écusson ( estimation 4 500/6 500 € illustration ci-contre).
Bijoux des années 1920 - 1950
La vente proposera également plusieurs bijoux des années 1920 dont trois ravissantes pièces en
émeraudes, diamants et onyx illustrant les caractéristiques de la joaillerie de l’époque comme le
bracelet ruban ou le motif géométrique.
Appartenant à cette période, citons une broche formée de trois motifs circulaires en diamants et rubis
calibrés (estimation : 15 000/20 000 €), et un clip en rubis gravés et diamants par Mauboussin vers
1929 formé trois de feuilles et de baies, rehaussé de diamants (estimation : 8 000/12 000 €).
D’une remarquable délicatesse, un clip ‘plume’ par Boucheron, vers 1950, figure une plume en fils
d’or délicatement bombés, semée de saphirs ronds et diamants brillantés (estimation : 5 000/7 000 €).
Bijoux d’artistes
A noter également une remarquable sélection de bijoux d’artistes,
dont plusieurs pièces de Georges Braque : deux broches,
Phaeton en or figurant un oiseau stylisé en vol, et Alphée, en
forme de poisson à décor ajouré, sont estimées respectivement
1 500 à 2 500 €.
Autre artiste de renom, Goudji, né en Géorgie en 1941, connait
une étonnante carrière artistique jusqu’à être ordonné chevalier de
l’Ordre des Arts et des Lettres en 1986. Ses bijoux ont figuré en
France et à l’étranger lors de nombreuses expositions et sont dans
un grand nombre de collections privées. Profondément imprégné
des grandes civilisations disparues des pays de l’Est, Goudji
s’inspire également de l’Antiquité, dont il possède le style très
géométrique, comme ce torque en vermeil composé d’un anneau
ouvrant en or amati, vers 1990 (estimation : 2 000/3 000 €), ou un
bracelet rigide ouvert composé de deux anneaux joints dont les
extrémités sont ornées de triangles en chrysoprase, vers 1990
(estimation : 1 000/1 500 € - illustration ci-contre).
Exposition
samedi 1er juillet – 12h - 17h
lundi 3 juillet – 10h-18h
mardi 4 juillet – 10h-20h30
mercredi 5 juillet – 10h-18h
jeudi 6 juillet 2006 – 10h- 20h30