Communiqu de presse
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Communiqué de presse Paris Sophie Dufresne 33(0)1 53 05 53 66 Email :[email protected] Sotheby’s Paris organise le vendredi 7 juillet, une vente de bijoux dont plusieurs pièces de la prestigieuse maison Van Cleef & Arpels. La vente proposera également plusieurs lots d’exception emblématiques du XIXe siècle ainsi que des pièces des années 20, et divers bijoux d’artistes. Van Cleef & Arpels La maison Van Cleef & Arpels fête cette année son centenaire. A l’occasion de cet évènement majeur, Sotheby’s Paris proposera lors de sa vente une sélection de bijoux illustrant l’esprit créatif et le style intemporel de la marque. La maison Van Cleef & Arpels connait un succès immédiat grâce à la complémentarité des talents des frères Arpels, leur permettant d’ouvrir en 1906 des succursales dans d’élégants lieux de villégiature comme Nice, Deauville, Vichy, Cannes et Monte Carlo. La première des succursales étrangères ouvre en 1939. Le style Van Cleef & Arpels s’impose par des pièces modernes et ingénieuses et une créativité toujours guidée par l’innovation. Largement influencé par la vague orientaliste qui marque le début du XXe siècle, de nombreuses pièces de l’époque sont ornées d’éléments dans le style égyptien. Les années 1920 et 1930, riches de créations, voient la naissance de pièces emblématiques : la Minaudière, sac du soir orné de nombreux accessoires, en 1930 ; le serti mystérieux ou serti invisible, dont l’utilisation perdure encore aujourd’hui. Les années 1930 et 1940 inspirent les bijoux polyvalents, Passepartout qui vont devenir l’ornement le plus en vogue de cette période. Agrément N° 2001 – 002 du 25 octobre 2001 Vente dirigée par Philipp Duc de Württemberg, Alain Renner, Stéphanie Denizet Les décennies suivantes annoncent l’arrivée de bijoux exubérants et pleins d’esprit, tel le collier Zip figurant une fermeture éclair en or ou platine, ornée d’un pompon, pouvant se transformer en bracelet, une ligne de bijoux polychromes inspirés des maharadjas. Les bijoux proposés par Sotheby’s Paris témoignent de l’excellence de Van Cleef & Arpels dans le sertissage des pierres et l’élégance des dessins aux lignes et formes harmonieuses. Emblématique du style des années 20, un exceptionnel bracelet Van Cleef & Arpels composé d’un ruban articulé orné d’une ligne de rubis calibrés entre deux lignes de diamants. La monture est en platine, qui devient métal noble à cette époque, permettant de mettre en valeur les diamants (estimation 15 000/20 000 € - illustration en 1ère page). Une paire de clips ‘Hexagones’, en or, diamants et saphirs, par Van Cleef & Arpels, vers 1938. Chaque clip est en or poli tissu hexagones ornés de saphirs serti étoilé, le centre est orné d’un motif ‘pont’ en saphirs serti mystérieux et diamants brillantés (estimation : 15 000 /20 000 € - illustration ci-contre). Une broche diamants, par Van Cleef & Arpels, vers 1950 est formée d’une feuille stylisée légèrement bombée, ornée de diamants brillantés et navettes, la nervure centrale est rehaussée de diamants baguettes (estimation : 10 000/12 000 €). Un clip ‘Bouquet de fleurs’ en or et émail translucide et diamants par Van Cleef & Arpels vers 1938. Les pétales de chaque fleurs sont en émail translucide bleu rehaussé d’un diamant brillanté, les feuilles et les tiges sont en or poli (estimation 1 500/2 500 €). Un diadème Parmi les pièces les plus exceptionnelles de cette vente, figure un splendide bijou polyvalent, un diadème pouvant se transformer en collier. Ce joyau est composé d’une ligne de motifs en diamant à décor de volutes disposés en légère chute, chacun surmonté d’une perle pouvant se porter séparément en broche. Ce diadème est accompagné de deux écrins : l’un adapté au diadème, estampé Collingwood (Jewellers) Ltd to the Royal Family 46 Conduit St. W, et l’autre, à la forme du collier, estampé Cartier London, Paris, New-York (estimation : 35 000/45 000 € - illustration ci-contre). Bijoux du XIXe siècle Un remarquable ornement de corsage en diamants, or et argent, de la première moitié du XIXe siècle, par la prestigieuse dynastie de joailliers et orfèvres Mellerio dits Meller. Il est orné principalement de diamants taille rose en serti clos et composé de trois épis de blé noués par un lien de ruban rehaussé d’une fleur sertie en tremblant accompagné d’un écrin à la forme estampé Mellerio-Meller Quai D’Orsay N°2 (estimation : 14 000/18 000 €). Les Mellerio, d’origine italienne, exercent depuis 1613 et s’installent définitivement à Paris au XIXe siècle. Leur succès est rapide et ils purent compter, entre autre, dans leur clientèle prestigieuse la famille impériale et les dignitaires du régime de la Cour Impériale, ainsi qu’une importante clientèle étrangère des cours européennes. Une pièce de Jules Wièse, orfèvre et bijoutier français d’origine allemande (Berlin 1818 – Paris 1890), illustre le travail de ce maître du bijou romantique dont la source d’inspiration préférée jusque dans les années 1860 est tiré du répertoire ornemental du MoyenAge et de la Renaissance. Un bracelet en or, argent, grenat et rubis, vers 1850, présente un décor d’angelots et d’arabesques de feuillages en argent ciselé, rehaussé d’or, le centre est orné du monogramme LD en or appliqué sur un grenat en forme d’écusson ( estimation 4 500/6 500 € illustration ci-contre). Bijoux des années 1920 - 1950 La vente proposera également plusieurs bijoux des années 1920 dont trois ravissantes pièces en émeraudes, diamants et onyx illustrant les caractéristiques de la joaillerie de l’époque comme le bracelet ruban ou le motif géométrique. Appartenant à cette période, citons une broche formée de trois motifs circulaires en diamants et rubis calibrés (estimation : 15 000/20 000 €), et un clip en rubis gravés et diamants par Mauboussin vers 1929 formé trois de feuilles et de baies, rehaussé de diamants (estimation : 8 000/12 000 €). D’une remarquable délicatesse, un clip ‘plume’ par Boucheron, vers 1950, figure une plume en fils d’or délicatement bombés, semée de saphirs ronds et diamants brillantés (estimation : 5 000/7 000 €). Bijoux d’artistes A noter également une remarquable sélection de bijoux d’artistes, dont plusieurs pièces de Georges Braque : deux broches, Phaeton en or figurant un oiseau stylisé en vol, et Alphée, en forme de poisson à décor ajouré, sont estimées respectivement 1 500 à 2 500 €. Autre artiste de renom, Goudji, né en Géorgie en 1941, connait une étonnante carrière artistique jusqu’à être ordonné chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 1986. Ses bijoux ont figuré en France et à l’étranger lors de nombreuses expositions et sont dans un grand nombre de collections privées. Profondément imprégné des grandes civilisations disparues des pays de l’Est, Goudji s’inspire également de l’Antiquité, dont il possède le style très géométrique, comme ce torque en vermeil composé d’un anneau ouvrant en or amati, vers 1990 (estimation : 2 000/3 000 €), ou un bracelet rigide ouvert composé de deux anneaux joints dont les extrémités sont ornées de triangles en chrysoprase, vers 1990 (estimation : 1 000/1 500 € - illustration ci-contre). Exposition samedi 1er juillet – 12h - 17h lundi 3 juillet – 10h-18h mardi 4 juillet – 10h-20h30 mercredi 5 juillet – 10h-18h jeudi 6 juillet 2006 – 10h- 20h30