Les navires de guerre italiens ou d`origine italienne au 31 janvier 1943
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Les navires de guerre italiens ou d`origine italienne au 31 janvier 1943
Appendice 1! Les navires de guerre italiens ou d’origine italienne au 31 janvier 1943 La Regia Marina Navires a priori immobilisés jusqu’à la fin de la guerre 1 A Malte 2 Cuirassés Italia (ex Littorio) et Andrea Doria Croiseur lourd Fiume 4 Croiseurs légers Attilio Regolo, Muzio Attendolo [en réparations], Giulio Germanico [inachevé], Pompeo Magno [inachevé] A Bizerte 9 Destroyers modernes : DD Bersagliere (ex-Squadrista), Bombardiere, Corsaro, Gioberti, Grecale, Maestrale, Pancaldo, Scirocco et Velite 7 TB (classes Spica et Ariete) : Antares, Ariete, Arturo, Calipso, Fionda, Perseo et Orione 2 corvettes : Scimitarra et Baioneta A Naples 2 CL Duca degli Abruzzi [en réparations] et Scipione Africano [inachevé] 1 SS de classe Platino : Platino 1 SS océanique : Barbarigo “Grand” SS méditerranéen : Velella 3 SS de type “600 tonnes” : Alagi, Beilul, Turchese A Tarente 5 SS océaniques : Atropo, Alpino Bagnolini, Reginaldo Giuliani, Tarantini, Enzo Toti 3 SS de type “600 tonnes” : Jalea, Nereide, Sirena 3 SS de classe H : H-1, H-2, H-4 2 SS mouilleurs de mines : Bragadin, Corridoni 2 “Grands” SS méditerranéens : Mameli, Speri 2 SS de classe Settembrini : Luigi Settembrini, Ruggero Settimo 2 SS de classe Platino : Asteria, Giada 1 SS de classe Squalo : Squalo 1 SS de classe Glauco : Otaria 1 SS de classe Bandiera : Ciro Menotti 2 SS d’entraînement : Francesco Rismondo (ex- yougoslave Osvetnik) et Vettor Pisani 6 mini-sous-marins CB-13, 14 et 15 (en achèvement) et CB-7, CB-9 et CB-11 1 Certains de ces bâtiments pourront être ponctuellement remis en service. Des sous-marins, notamment, seront utilisés pour déposer des agents sur les côtes de l’Adriatique. Navires dont l’utilisation est autorisée en Adriatique A Tarente ou Bari 5 DE (classe Ciclone) Ardente, Fortunale, Impavido, Impetuoso et Uragano 8 DD anciens Antonio Mosto, Audace, Enrico Cosenz, Francesco Stocco, Fratelli Cairoli, Giuseppe Sirtori, Palestro et San Martino 5 Corvettes Antilope, Artemide, Cicogna, Gabbiano et Gazzella Note – Chaque utilisation de ces navires est soumise à accord du commandement allié. ……… 27 vedettes rapides lance-torpilles : – MS-15, 16 et MS-31, 32, 33, 34, 35, 36. – MAS-510, 514, 515, 517, 527, 529, 538, 549, 550, 553, 558, 559, 560, 561, 562, 563, 567, 568, 569, 570, 576, 577, 579, 580, 581 Note – La commission d’armistice autorise l’utilisation de huit de ces vedettes rapides pour patrouiller dans les eaux albanaises et yougoslaves et de deux autres pour l’entraînement. En pratique, avec l’accroissement de l’activité des Schnellbooten en Adriatique et la démonstration par les équipages italiens de leur fiabilité (au prix de pertes sensibles en combat !), la commission finira par autoriser l’utilisation de toutes les vedettes, quoique jamais en même temps. A Naples pour réparations DE (classe Ciclone) Ciclone DD anciens Giuseppe Missori Note – Une fois réparés, ces navires devront rejoindre Tarente ou Bari. A Céphalonie 6 vedettes rapides MAS-431, 432, 433, 437 et MAS-564, 566 Patrouilleur Rovigno Vedette ASM/dragage Spanedda Note – Les six vedettes rapides forment une escadrille de défense des îles Ioniennes (en quelque sorte, le pendant naval de la Division Acqui). Mariassalto SS Adua et Volframio Cas particulier SS Guglielmotti Basé à Bordeaux et en opération dans l’Atlantique au moment du “basculement” de l’Italie, il s’est rendu aux Alliés à Reykjavik. Remis en service actif sous pavillon italien après quelques mois d’immobilisation, il finira la guerre par une campagne dans le Pacifique contre les Japonais. La flotte de la Decima Mas Navires placés sous le commandement du CC Borghese A La Spezia PS Diana Chalutier Cefalo 4 vedettes rapides : MAS-582, 584, 585, 586 SS Durbo A Salonique 4 mini-sous-marins CB-1, CB-6, CB-10 et CB-12 Navires saisis, demandés à la Kriegsmarine par le CC Borghese A La Spezia 3 SS de classe Tritone : Murena, Sparide, Grongo (en achèvement à flot pour les deux premiers, sur cale pour le troisième ; équipés de conteneurs pour maiale) Note – Les Allemands leur ont donné les matricules UIT-1 à UIT-3 (UIT pour U-boot Italienischer). A Venise et à Pola SS de classe Tritone : Tritone (à Venise, en panne) et Gorgo (à Pola, endommagé) Note – Les Allemands leur ont donné les matricules UIT-8 et UIT-13. A Trieste Mini-sous-marins CB-16, 17 et 18 (en achèvement) Vedettes rapides MS-61, 62, 63, 64, 65, 66 Note – Ces vedettes sont en achèvement – raison pour laquelle le choix du CC Borghese s’est porté sur elles : ce sont les plus récentes, mais les Allemands ne peuvent pas répondre qu’ils les utilisent déjà. Navires saisis par les Allemands Cette liste ne tient pas compte des bâtiments réclamés par le CC Borghese. Navires de surface A Gênes et La Spezia Porte-avions : Aquila, en achèvement à flot. Croiseurs légers : Cornelio Silla et Paolo Emilio, en achèvement à flot. Cuirassé Giulio Cesare, en cale sèche, gravement endommagé par des sabotages. Torpilleurs Auriga, Eridano et Rigel et corvettes Cormorano et Gru, coulés en bassin par des charges de sabordage. Notes – Les travaux se poursuivront sur l’Aquila et les croiseurs jusqu’au raid du 22 juin. L’Auriga, l’Eridano et la Gru seront renfloués (TA-17, TA-19, UjI-16) et on tentera de les réparer avec les pièces des Rigel (TA-18) et Cormorano (UjI-15), mais les raids aériens empêcheront leur mise en service (qui était prévue fin 1943). A Venise DD Premuda (ex-yougoslave Dubrovnik) : rebaptisé ZI-6 (ZI pour Zerstörer Italienischer). Corvette Colubrina : rebaptisée UjI-1 (UjI pour U-boot jaeger Italienischer). Deux petits torpilleurs : Albatros (1934, 334 tonnes) et Ernesto Giovannini (1922, 284 tonnes) : rebaptisés TA-6 Albatros II et TA-7 Wildfang (TA pour Torpedoboot Ausländer). Canonnière Cattaro (ex-yougoslave Dalmacija) : rebaptisée Niobe (nom qu’elle portait avant que la Yougoslavie l’achète à l’Allemagne) et réarmée en puissant navire-Flak (6 x 88 mm, 4 x 47 mm, 4 x 20 mm Œrlikon, 26 x 20 mm Breda). Mise en service en mars 1943. 2 vedettes rapides MS-55 (ex-yougoslave type Thornycroft) et MAS-426 : rebaptisées d’un matricule, SI-X (SI pour Schnellboot Italienischer), le chiffre du matricule italien a été conservé. Mouilleur de mines Laurana. Sur cale : corvettes Spingarda, Bombarda et Carabina. A Trieste Corvette Persefone : rebaptisée UjI-2 (UjI pour U-boot jaeger Italienischer). 18 vedettes rapides MS-21, 22, 23, 24, 25, 26, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 41, 42, 43, 44, 45, 46 : rebaptisées d’un matricule, SI-X. En achèvement à flot : - cuirassé Impero : peu avancé, il sera démembré pour récupérer son métal ; - croiseurs légers anti-aériens Etna et Vesuvio : construction suspendue depuis un an, ils seront “achevés” comme batteries de Flak flottantes, armées de tubes allemands ; - torpilleurs d’escorte (classe Ariete) Gladio, Spada, Daga, Pugnale : ils seront mis en service fin 1943 ou début 1944 sous les matricules TA-9 à 12 ; - corvettes Danaide, Pomona, Flora, Sfinge : elles seront mis en service fin 1943 ou début 1944 sous les matricules UjI-3 à 6 ; - sous-marins Flutto et Marea (UIT-9 et UIT-10). Sur cale : torpilleurs de classe Ariete Alabarda et Lancia (TA-15 et 16) ; corvettes Chimera, Sibilla, Fenice, Urania et Berenice (UjI-7 à 11) ; sous-marins Nautilo et Vortice (UIT-11 et 12) ; vedettes rapides MS-61 à 66. Bien qu’ils aient reçu des matricules (TA-15 et 16, UjI-7 à 11), aucun de ces bâtiments ne sera achevé. Leur construction progressera très lentement puis, après le raid du 6 novembre, ils seront démembrés pour récupérer leur métal. A Pola 4 vedettes rapides MS-51 à MS-54 (ex-yougoslaves type Lürssen) : rebaptisées d’un matricule, SI-X. A Fiume TB (ex-yougoslave) T3 : rebaptisé TA-8. TB (classe Ariete) Balestra et Stella Polare (en achèvement à flot). Tous deux seront terminés et mis en service au second semestre 1943 sous les matricules TA-13 et TA-14. ………… Au Pirée 2 dragueurs de mines RD-35 et 38 : matricule conservé. 5 vedettes ASM/dragage Lombardi, Manca, Marcomeni, Nioi, Satta : rebaptisées d’un matricule, GA-1 à GA-5. A Salonique DD Freccia : rebaptisé ZI-5 Pfeil. 4 vedettes rapides MAS-530, 533, 571, 574 : rebaptisées d’un matricule, SI-X. Sous-marins A La Spezia Sous-marins Axum, H-6, Acciaio (sabotés – ont reçu les matricules UIT-4, 5 et 6) Sous-marin océanique : Finzi (UIT-7) Note – Ce sous-marin, en patrouille au moment du changement de camp de l’Italie, est rentré au port malgré les ordres. Jugé peu adapté aux opérations en Méditerranée, il sera envoyé dans l’Atlantique avec un équipage mixte italo-allemand, sous le matricule UIT-25. Il rejoindra la 12e Flottille allemande à Bordeaux où, comme les submersibles de Betasom, il sera utilisé par la Kriegsmarine pour des missions de transport vers le Japon. A Pola 1 SS d’entraînement : Antonio Bajamonti (ex-yougoslave Smeli, modernisé – UIT-14) Note – Remis en service sous les couleurs de la “République Sociale Italienne” (pour des missions d’entraînement). 3 SS de classe Bandiera : Fratelli Bandiera, Luciano Manara, Santorre Santarosa Note – Non remis en service (ont reçu les matricules UIT-15 à 17). 1 SS de classe Squalo : Delfino (UIT-18 – endommagé) Note – Remis en service sous les couleurs de la “République Sociale Italienne”. A Bordeaux 4 SS océaniques : Comandante Cappellini, Dandolo, Enzo Tazzoli et Luigi Torelli Note 1 – En cours de remise en service par la Kriegsmarine sous les matricules UIT-21, 22, 23 et 24. Incorporés à la 12e Flottille, ils seront utilisés pour des missions de transport vers le Japon. Note 2 – Les Malaspina, Marconi, Maggiore Baracca et Veniero ont tous quatre été coulés en opérations, ainsi que le Glauco et le Michele Bianchi, qui ne sont jamais arrivé à Bordeaux ; le Guglielmotti s’est rendu aux Alliés. Rappel A cette date, la Kriegsmarine ne dispose plus en Méditerranée que de quatre U-boots. Ce sont les U-73, U-355, U-377 et U-431 (l’U-95 ayant été coulé en novembre). Ils sont basés à Toulon, Gênes et La Spezia.