Votre agenda culturel n. 144 du 21 au 30 juin 2013

Transcription

Votre agenda culturel n. 144 du 21 au 30 juin 2013
Coup de soleil
B.P. 2433, 75024 Paris cedex 01
tél. : 01.45.08.59.38
fax : 01.45.08.59.34
courriel : [email protected]
site : www.coupdesoleil.net
VOTRE AGENDA CULTUREL (n° 144)
Du vendredi 21 juin
au dimanche 30 juin 2013
Cet agenda culturel paraît chaque vendredi (il est disponible le soir même sur le site de Coup de soleil). Il
« couvre » les dix jours qui suivent sa parution.
La plupart de ces informations sont extraites de la presse écrite, notamment : le Courrier de l’Atlas, Géo, Jeune
Afrique, le Monde, le Monde diplomatique, le Nouvel Observateur ou Télérama et de la presse numérique, comme :
babelmed.net ou : africultures.com. Certains événements nous sont directement signalés par les producteurs ou par
des institutions partenaires (voir leurs coordonnées ci-dessous). Mais nos lecteurs sont aussi invités à nous
communiquer toutes les informations susceptibles d’alimenter cet agenda.

Les titres soulignés en gras sont des liens vers d’autres sites.

Les nouvelles encadrées sont des événements :
- organisés par Coup de soleil
- ou dont l’association est partenaire.
- ou qu’elle a décidé de soutenir
Nos principaux partenaires institutionnels
Le CCA (Centre culturel algérien) / 171 rue de la Croix-Nivert, 75015 Paris / 01 45 54 95 31 / http://www.ccaparis.com/
La CNHI (Cité nationale de l’histoire de l’immigration) / palais de la Porte dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012
Paris / 01 53 59 58 60 / http://www.histoire-immigration.fr/
L’ICI (Institut des cultures d’Islam) / 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99 80 / http://www.institut-culturesislam.org/ici/
L’IISMM (Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman) / 190, avenue de France, 75013 Paris /
01 53 63 56 05 / http://iismm.ehess.fr/
L’IMA (Institut du monde arabe) / place Mohammed-V, 75005 Paris / 01 40 51 38 38 / http://www.imarabe.org/
La MCM (Maison des cultures du monde) / 101 bd Raspail, 75006 Paris / 01 45 44 72 30 /
http://www.mcm.asso.fr/
___________________________________________________________________________________________
1
CINEMA - Films actuellement en salles
- « Cheba Louisa ». Film de Françoise Charpiat (France). Avec Rachida Brakni,
Isabelle Carré, Biyouna, Stanley Weber, Mhamed Arezki, Baya Belal, Agathe de la
Boulaye et Malonn Lévana. A 30 ans, Djemila, juriste célibataire a enfin son propre
appartement... à deux pas de chez ses parents. Française d'origine maghrébine, elle fait
tout pour gommer ses origines. Emma, sa voisine déjantée et fauchée, rame pour élever
seule ses deux enfants. Alors que tout oppose les deux femmes, une amitié profonde va
naître grâce à leur amour de la musique.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « 5 Caméras Brisées ». Film documentaire d’Emad Burnat et Guy Davidi
(Palestine, Israël, France). Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au
milieu du village, Israël a élevé un " mur de séparation" qui exproprie les 1700
habitants de la moitié de leurs terres, pour "protéger" la colonie juive de Modi’in Illit,
prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une
lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de coexister pacifiquement avec les Israéliens. Dès le début de ce conflit, et pendant cinq ans,
Emad filme les actions entreprises par les habitants de Bil’in. Avec sa caméra, achetée
lors de la naissance de son quatrième enfant, il établit la chronique intime de la vie
d’un village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu’ils sont
affectés par ce conflit sans fin.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Goodbye Morocco ». Film de Nadir Moknèche (Maroc, France). Avec Lubna
Azabal, Radivoje Bukvic, Faouzi Bensaïdi... Dounia, divorcée, un enfant, vit avec un
architecte serbe à Tanger. Une liaison scandaleuse aux yeux de la famille marocaine.
Le couple dirige un chantier immobilier où le terrassement met à jour des tombes
chrétiennes du 4ème siècle, ornées de fresques. Dounia se lance alors dans un trafic
lucratif, espérant gagner très vite de quoi quitter le Maroc avec son fils et son amant.
Mais un des ouvriers du chantier disparaît…
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Chroniques d’une cour de récré ». Film de Brahim Fritah (France). Avec
Yanis Bahloul, Rocco Campochiaro et Vincent Rottiers. Pierrefitte-sur-Seine,
1980. Brahim, 10 ans, habite avec sa famille dans l’usine de construction de grues
dont son père, d’origine marocaine, est le gardien. Les films à la télé, la cour de
l’usine, celle de l’école, les potes, constituent son univers. Un royaume
apparemment aussi immuable que la vieille grue qui nourrit son imaginaire jusque
dans ses r ves, la nuit. C’est une période pleine de nouveautés pour le jeune
Brahim. Il se lie d amitié avec alvador, qui lui raconte son Chili, inochet, son
père disparu. Il découvre aussi la photographie, sa nouvelle passion, gr ce à un
vieil Instamatic Kodak. Mais à l’usine, on annonce une délocalisation du site dans
le sud de la rance. L’usine ferme, la famille doit emménager ailleurs...
Voir la bande-annonce
Les salles
2
- « Inch’Allah ». Film d’Anaïs Barbeau-Lavalette (France, Canada). Avec
Evelyne Brochu, Sabrina Ouazani, Sivan Levy... Dans un camp de réfugiés
palestiniens en Cisjordanie, Chloé, jeune sage femme québécoise accompagne les
femmes enceintes. Entre les check points et le mur de séparation, Chloé rencontre la
guerre et ceux qui la portent de chaque côté : Rand, une patiente avec qui elle va
rapidement se lier d'amitié et Ava, jeune militaire, voisine de palier en Israël. A leur
contact, Chloé va progressivement remettre ses repères en question. Certains
voyages font voler en éclats toutes certitudes. Pour Chloé, Inch'Allah est de ces
voyages-là.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « La cité rose ». Film de Julien Abraham (France). Avec Azize Diabate
Abdoulaye, Idrissa Diabaté, Ismaël Ouazzani... "Mitraillette" a 12 ans. Il vit à la Cité
Rose, sa cité qu il ne quitterait pour rien au monde. on univers, c’est sa famille : Isma,
son cousin de 16 ans, qui admire Narcisse, le caïd du quartier et prend un mauvais
chemin. Son grand frère, Djibril, 22 ans, étudiant à La Sorbonne et qui rêve de devenir
avocat. Mitraillette, lui, aimerait juste sortir avec Océane, la plus belle fille du
collège... Leurs destins sont liés, au sein d'un quartier, au cœur de ses tours où les
rêves, parfois, se payent cash.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « La traversée ». Documentaire d’Elisabeth Leuvrey (France). Chaque été, ils
sont nombreux à transiter par la mer entre la rance et l’Algérie, entre Marseille et
Alger. Des voitures chargées jusqu’au capot… des paquetages de toutes sortes…
des hommes chargés de sacs et d’histoires. En mer, nous ne sommes plus en rance
et pas encore en Algérie, et vice-versa. Depuis le huis-clos singulier du bateau, dans
le va-et-vient et la parenthèse du voyage, La traversée replace au cœur du passage
ces femmes et ces hommes bringuebalés.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « L’attentat ». Film de Ziad Doueiri (France, Belgique, Liban, Qatar). Avec Ali
Suliman, Reymonde Ansellem et Evgenia Dodina. Dans un restaurant de Tel-Aviv,
une femme fait exploser une bombe qu'elle dissimule sous sa robe de grossesse. Toute la
journée, le docteur Amine, israélien d'origine arabe, opère les nombreuses victimes de
l'attentat. Au milieu de la nuit, on le rappelle d'urgence à l'hôpital pour lui annoncer
que la kamikaze est sa propre femme. Refusant de croire à cette accusation, Amine part
en Palestine pour tenter de comprendre.
Voir la bande-annonce
Les salles
3
- « Le joli mai ». Documentaire de Chris Marker (France). Avec Yves Montand,
Chris Marker et Simone Signoret. Paris, mai 1962. La guerre d'Algérie vient de
s'achever avec les accords d'Evian. En ce premier mois de paix depuis sept ans, que
font, à quoi pensent les Parisiens ? Chacun témoigne à sa manière de ses angoisses, ses
bonheurs, ses espoirs. Peu à peu, se dessine un portrait pris sur le vif de la France à
l'aube des années 60.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Le passé ». Film d’Ashqar Farhadi (France). Avec Bérénice Bejo, Tahar
Rahim et Ali Mossafa. Après quatre années de séparation, Ahmad arrive à Paris
depuis Téhéran, à la demande de Marie, son épouse française, pour procéder aux
formalités de leur divorce. Lors de son bref séjour, Ahmad découvre la relation
conflictuelle que Marie entretient avec sa fille, Lucie. Les efforts d'Ahmad pour
tenter d'améliorer cette relation lèveront le voile sur un secret du passé.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Le premier homme ». Film de Gianni Amelio (Algérie, Italie, France). Avec
Jacques Gamblin, Catherine Sola, Maya Sansa... Août 1957. Un écrivain célèbre
d’une quarantaine d’années, Jacques Cormery, rend visite à sa mère qui demeure à
Alger. La ville est en état de guerre. Il se souvient de ses années d’écolier, de ses amis
européens et algériens et de M. Bernard, cet instituteur qui l’a projeté vers une vie
inconcevable pour un enfant né dans une famille pauvre et analphabète. Fidèle à son
passé, que peut-il faire pour réconcilier ceux qui comme lui, pieds-noirs et algériens,
sont nés sur le m me sol, mais que le mouvement de l’histoire a transformés en ennemis
héréditaires ? « Le premier homme » est tiré du roman homonyme et inachevé d’Albert
Camus, publié en 1994, par la fille de l’auteur, chez Gallimard.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Le repenti ». Film de Merzak Allouache (Algérie, France). Avec Nabil Asli,
Adila Bendimered, Khaled Benaissa. Algérie. Région des hauts plateaux. Un
jeune homme court dans la neige trainant son balluchon. Rachid est un islamiste
maquisard qui regagne son village grâce à la loi de "Concorde civile". Entrée en
vigueur en 2000, elle est censée mettre fin à la "décennie noire", qui a coûté la vie à
environ 200 000 personnes. La loi promet à tout islamiste repentant qui rendrait ses
armes en jurant n’avoir pas de sang sur les mains, une quasi amnistie et la
réinstallation dans la société. Mais la loi n’efface pas les crimes et Rachid s’engage
dans un voyage sans issue où s’entrem lent la violence, le secret et la manipulation.
Voir la bande-annonce
Les salles
4
- « Le Voile brulé ». Film de Viviane Candas (France). Avec Sonia Amori,
Stéphane Nahal et Rebecca Loi. L’histoire se déroule à la périphérie d’une grande
ville qui peut-être Istanbul, Francfort, Paris ou Alger, dans une cité peuplée de gens
déracinés. Un frère et une sœur d’une vingtaine d’années, orphelins, partagent le studio
de cette cité où ils ont grandi et dont ils ne sortent quasiment pas. Leur tante vit dans
l’immeuble voisin avec sa fille qui prépare son mariage.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Les chevaux de Dieu ». Film de Nabil Ayouch (Maroc, France). Avec
Abdelhakim Rachid, Abdelilah Rachid et Hamza Souideq... Yassine a 10 ans
lorsque le Maroc émerge à peine des années de plomb. Sa mère, Yemma, dirige
comme elle peut toute la famille. Un père dépressif, un frère à l'armée, un autre
presque autiste et un troisième, Hamid, petit caïd du quartier et protecteur de
Yassine. Quand Hamid est emprisonné, Yassine enchaîne les petits boulots. Pour les
sortir de ce marasme où règnent violence, misère et drogue, Hamid, une fois libéré
et devenu islamiste radical pendant son incarcération, persuade Yassine et ses
copains de rejoindre leurs "frères". L'imam Abou Zoubeïr, chef spirituel, entame
alors avec eux une longue préparation physique et mentale. Un jour, il leur annonce
qu ils ont été choisis pour devenir des martyrs… « Les chevaux de Dieu » est tiré du
roman de Mahi Binebine "Les étoiles de Sidi Moumen" qui a eu le prix "Coup de
cœur de Coup de soleil" en 2011.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Les petits princes ». Film de Vianney Lebasque (France). Avec Paul Bartel (II),
Reda Kateb et Eddy Mitchell. JB, jeune prodige de 16 ans, est le dernier à intégrer le
centre de formation où évoluent les plus grands espoirs du ballon rond. Entre l'amitié,
la compétition, les rivalités et son attirance pour Lila, une jeune fille passionnée de
street art, JB va devoir se battre malgré le lourd secret qui pourrait l'empêcher
d'atteindre son rêve.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Millefeuille ». Film de Nouri Bouzid (France, Tunisie). Avec Bahram Aloui et
Lofti Ebdelli. C’est l’histoire de tout un pays que raconte Nouri Bouzid au travers
du destin de deux jeunes filles, Zaineb et Aïcha, symboles de la Révolution et de
l’avenir de la Tunisie. Toutes deux se battent pour leur indépendance, pour gagner
leur liberté. Toutes deux luttent contre les carcans religieux et culturels établis par
une société archaïque. Une société qui, alors que le pays est en émoi, hésite encore
entre modernité et traditionalisme. Zaineb et Aïcha se battent pour se reconstruire,
et ce en dépit des pressions sociales et masculines auxquelles elles doivent chaque
jour faire face.
Voir la bande-annonce
Les salles
5
- « Mohamed Dubois ». Film d’Ernesto Oña (France). Avec Eric Judor, Sabrina
Ouazani et Youssef Hadji. Héritier de la banque Berthier, Arnaud Dubois a plutôt une
tête à se prénommer... Mohamed. D'ailleurs ne serait-il pas plutôt le fils de Saïd, l'exprof de tennis de sa mère à Djerba ? Suite à une dispute avec son père, il décide de
quitter le nid douillet du Vésinet. Il croise alors le chemin de Mustafa, qui lui présente
sa sœur abrina dont Arnaud tombe immédiatement amoureux. Mais il réalise très vite
que le seul moyen de la séduire est de lui laisser croire qu'il est un beur comme elle et
qu'il s'appelle... Mohamed. Il s'installe alors dans la cité de Sabrina, où il fera tout pour
s'intégrer.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Né quelque part ». Film de Mohamed Hamidi (France). Avec Jamel
Debbouze, Tewfik Jallab et Malik Bentalha. Farid, jeune Français de 26 ans, doit
aller en Algérie pour sauver la maison de son père. Découvrant ce pays où il n’a
jamais mis les pieds, il tombe sous le charme d’une galerie de personnages
étonnants dont l’humour et la simplicité vont profondément le toucher. armi eux,
son cousin, un jeune homme vif et débrouillard qui nourrit le rêve de pouvoir
rejoindre la France...
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Pierre Rabhi. Au nom de la terre ». Film de Marie-Dominique Dhelsing
(France). Avec Slimane-Pierre Rabhi. Natif de Kenadsa, aux confins algériens du
Sahara, ierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l’un des pionniers de l’agroécologie en France. Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au
service de l’Homme et de la Nature, il appelle aujourd’hui à l’éveil des consciences
pour construire un nouveau modèle de société où « une sobriété heureuse » se
substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Rock the Casbah ». Film de Yariv Horowitz (France, Israel). Au début de la
1ère Intifada, quatre jeunes Israéliens, Tomer, Aki, Iliya, et Isaac, sont envoyés à
Gaza afin de "rétablir l'ordre", comme le leur assure leur commandant. La guerre
semble alors être un jeu qui touche à sa fin. Mais, alors qu'il poursuit un jeune
Palestinien, un des soldats de la troupe est tué. Assignés sur le toit d'une maison
palestinienne pour surveiller le village, retrouver le responsable de la mort de leur
camarade et prévenir tout nouveau trouble, les quatre infortunés se trouvent
confrontés à la réalité d'une famille qui ne veut pas passer pour collaboratrice des
forces occupantes. Face à une situation ingérable, leur vie de jeune soldat se
complique de jour en jour.
Voir la bande-annonce
Les salles
6
- « Rue des cités ». Film de Carine May et Hakim Zouhani (France). Avec Tarek
Aggoun, Mourad Boudaoud et Presylia Alves. Adilse a 20 ans. Il vit en banlieue. Sa
vie se déroule sur le bitume, entre retape de scooters et glandouille avec son meilleur
pote. Ce jour-là, son grand-père a disparu. Il le cherche dans la cité.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Sugar Man ». Film documentaire du Suédo-algérien Malik Bendjelloul
(Grande Bretagne, Suède). Lauréat de l’Oscar 2013 au meilleur film documentaire.
Au début des années 70, Sixto Rodriguez enregistre deux albums sur un label de
Motown. C est un échec, à tel point qu’on raconte qu’il se serait suicidé sur scène.
lus personne n’entendit parler de Rodriguez. auf en Afrique du ud où, sans qu’il
le sache, son disque devint un symbole de la lutte contre l’Apartheid. Des années
plus tard, deux fans du Cap partent à la recherche de “ ugar Man”. Ce qu’ils
découvrent est une histoire faite de surprises, d’émotions et d’inspiration.
Voir la bande-annonce
Les salles
- « Wadja ». Film de Haifaa Al Mansour (Arabie Saoudite). Wadjda, douze ans,
habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie aoudite. Bien qu’elle
grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et
baskets, écoute du rock et ne r ve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui
permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Mais au royaume wahhabite, les
bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu
des jeunes filles. Wadjda se voit donc refuser par sa mère la somme nécessaire à cet
achat. Déterminée à trouver l’argent par ses propres moyens, Wadjda décide alors de
participer au concours de récitation coranique organisé par son école, avec pour la
gagnante, la somme tant désirée.
Voir la bande-annonce
Les salles
7
EVENEMENTS
Si le cinéma se doit de retrouver, dans la programmation de l’Institut du monde arabe, la place, pleine et entière, qui
fût naguère la sienne, ce nouveau Festival des Cinémas Arabes constitue à cet égard un important jalon.
Ce festival, conçu en étroite association avec la société commNprod International, présente, en cette année 2013, un
programme riche en émotions et en qualité, qui rend bien compte des évolutions les plus récentes à l’œuvre au sein
des sociétés du monde arabe.
Ce ne sont pas tant des images de soulèvements populaires qui sont montrées dans ces films ; mais, bien plutôt, à
travers le comportement d’hommes et de femmes de ces pays, les différents enjeux sociaux et politiques qui se
laissent appréhender.
Les quelque trente films présentés – courts et longs métrages, fictions, documentaires ou films d’animation – ont
tous été réalisés entre 2011 et 2013. Projetés à l’IMA pour la première fois en France et parfois même en première
mondiale, ces films sont originaires de toutes les parties du monde arabe : Maghreb, Machrek, Golfe et Vallée du
Nil, jusqu’au Soudan.
Le jeune public de l’IMA n’a pas été oublié, puisque des séances regroupant six courts métrages ont été conçues à
son intention.
Plusieurs des auteurs, réalisateurs, producteurs ou acteurs de ces films, présents à l’IMA pendant la tenue de ce
Festival, participeront aux divers débats, tables-rondes, ateliers qui viennent enrichir le programme de cette
manifestation.
Jack LANG
Président de l'Institut du monde arabe
Retrouvez le programme détaillé et toutes les informations pratiques en cliquant ici ou sur l’image ci-dessus.
8
Festival du film des rives de la Méditerranée
Du 27 au 29 juin à Puteaux (Hauts-de-Seine)
La 4e édition du Festival du Film des Rives de la Méditerranée vous dévoile le Maroc à travers 15
films du 27 au 29 juin au cinéma le Central.
Sélectionnés par deux passionnés de la culture marocaine, le producteur Gérard Vaugeois et le
réalisateur Frank Cassenti, ces films, pour la plupart lauréats du dernier Festival du Film national de
Tanger, sont surprenants par leur facture et vous emmènent bien au-delà de la vision touristique !
En pleine ébullition, le 7e art marocain est présent désormais dans les plus prestigieux festivals et se
révèle comme le miroir d'une société en pleine évolution.
Cette année, le jury est composé d’Aïcha Rédouane (chanteuse lyrique), Séphora Heymann
(comédienne), Sylvain Piot (Réalisateur de documentaires), Alain Chène (Rédacteur en chef du
magazine web « Regarde les hommes danser »), Giuseppe De Vecchi (réalisateur de documentaires).
Polar, comédie, drame, courts ou longs métrages, découvrez le programme et savourez le Maroc !
Voir le détail du programme
Autour des projections :
- Le Vendredi 28 juin à 21h, après la projection de « La
Nuit de la Possession » : Concert de
musique gnaoua avec le groupe YOUSJAN et le pianiste de jazz Ronnie Lynn Patterson
- Le Samedi 29 juin à 10h30 : Table ronde autour du thème « La création cinématographique au
Maroc » à la médiathèque et toute la journée : animations et artisanat marocain !
9
Festival Rabat Africa 2013
7ème édition
Du 19 au 26 juin à Rabat (Maroc)
La Fondation Orient-Occident organise la
7ème édition du Festival Rabat Africa au
centre Yacoub Al Mansour du 19 au 26
juin 2013, à l'occasion de la Journée
mondiale du réfugié.
Cette année, le Festival Rabat Africa rend
hommage à
Modibo
Keïta, premier
Président de la République du Mali entre 1960
et 1968.
Autour des valeurs de convivialité, de
multiculturalisme et de partage, ce rendezvous se veut un témoignage de solidarité
envers l'Afrique et s'inscrit dans l’un des
grands combats de la Fondation OrientOccident : la lutte contre le racisme dont sont
victimes les migrants.
Le Festival accueillera une dizaine d'artistes
venus d'horizons divers : Afrique (Mali, Guinée Conakry, Guinée Équatoriale, Congo Brazzaville,
Togo), Maghreb (Maroc, Algérie), Europe, États-Unis...
L'art sous ses formes les plus variées sera le fer de lance de cette manifestation: danse, chant,
expressions corporelles, musiques, mais aussi projection de films, conférences, lectures, expositions
d’œuvres d'art, mode et artisanat.
Le Festival Rabat Africa accueillera notamment le groupe américain de renommée internationale «
Step Afrika! » et les percussionnistes « les Tambours de la Paix ».
L’inauguration officielle du Festival aura lieu mercredi 19 juin 2013 à 20h00 au Théâtre
National Mohammed V de Rabat. Par la suite, les spectacles et le défilé de mode de l’atelier «
Migrants du Monde » se tiendront du jeudi 20 au samedi 22 juin 2013 au soir, dans les jardins
de la Fondation Orient-Occident (Yacoub Al Mansour).
La clôture du festival se fera le mercredi 26 juin à 17h avec une rencontre/débat au siège de la
Fondation, sur le thème : Migrants et Réfugiés : Quel avenir au Maroc… ?
Pendant toute la durée du festival, des ateliers, expositions et divers produits traditionnels
subsahariens, et marocains issus de l’Economie Solidaire seront présentés dans les huttes du
Village Africain installées dans les jardins du Centre Yacoub Al Mansour, siège de la Fondation.
Retrouvez le détail du programme et toutes les informations pratiques en cliquant ici.
10
EXPOSITIONS
- ...jusqu’au 29 juin, à Saint-Marcellin (Isère) - « 3ème biennale interculturelle De Nord en
Sud : Maroc, Algérie, Sénégal ». La 3ème Biennale de Nord en Sud entame la partie printanière de sa
programmation. Quatre mois de culture sous toutes ses formes pour nous accompagner jusqu’à l’été avec toujours
cette même ambition d’ouverture sur le monde, de découverte et de métissage, loin des stéréotypes et cartes postales
convenues. Ainsi, de mars à juin 2013, de Saint-Marcellin à Vinay, de Presles à Saint-Quentin-sur-Isère, de Pont-enRoyans à Saint-Antoine-l’Abbaye, salles de spectacle, lieux de culture, sites patrimoniaux et endroits insolites du
Pays du Sud Grésivaudan accueilleront, le temps d’une saison, quatre histoires, quatre cultures, quatre peuples…
Entre France, Algérie, Maroc et Sénégal, des ponts se créent, les frontières s’effacent pour rassembler artistes et
spectateurs le temps d’un instant… forcément unique. Voir adresses et programme sur denordensud.sudgresivaudan.org
- ...jusqu’au 29 juin, au Centre culturel algérien, Paris - Dans le cadre du cycle d’expositions « Regards croisées
sur Alger », exposition de Marine Lebrun, « Imaginer le passé, voir le présent ». Marine Lebrun est une
jeune photographe d’origine algérienne vivant à Paris. Née d’une mère pied-noir d’Annaba et d’un père mozabite de
Beni Isguen elle s’imagine à sa façon ce pays qu’elle ne connait pas. Quand son père alors photographe décède d’un
accident, il lui laisse en héritage toutes ses photos d’Algérie, son appareil photo, un Canon A1 mais surtout cette
envie de continuer à montrer la beauté de ce pays. Rendre hommage à ce père trop tôt disparu fut enfin possible
quand elle décide de partir en Algérie sur les traces de sa famille. Vernissage mercredi 5 juin à 18h30 / 171 rue de la
Croix Nivert, Paris 15e / 01 45 54 95 31 / www.cca-paris.com
- ...jusqu’au 5 juillet, à la Galerie Le Hil, Bordeaux (Aquitaine) - « La double appartenance culturelle ».
Exposition de l’artiste peintre Assia Abdelmoumen Dubois et de la maison d’Algérie en Aquitaine (« 50 ans de
l’indépendance en Algérie »). Vernissage le vendredi 7 juin à 18h30, animé par une lecture de poèmes algériens et
un récital de musique malouf. 37 rue des Menuts, 33000 Bordeaux / 09 52 95 99 60 / http://www.le-hilaquitaine.com/
- ...jusqu’au 12 juillet, au Centre culturel algérien, Paris - Exposition de Georges Gaste, « L’art plus que la
vie, 1869-1910 ». Présentation de la biographie consacrée à l’artiste : Georges Gasté, traquer le soleil dans
l’ombre, Aude de Tocqueville, éditions Arthaud, préface Yasmina Khadra. Projection du film-documentaire
réalisé par Rémy Burkel (Maha Production) sur la vie de Georges Gasté. L’exposition rassemble une dizaine de
tableaux, portraits et scènes de la vie quotidienne en Algérie ainsi qu’une trentaine de photographies sur l’Algérie
des années 1893-1898 et en particulier Bou Saâda. Vernissage mercredi 5 juin à 18h30 / 171 rue de la Croix Nivert,
Paris 15e / 01 45 54 95 31 / www.cca-paris.com
- ...jusqu’au 14 juillet, au Château de Versailles, Versailles (Yvelines) - « Trésor du Saint-Sépulcre ».
L’exposition Trésor du Saint-Sépulcre. Présents des cours royales européennes à Jérusalem présente 250 chefsd’œuvre inconnus issus d’un des derniers trésors de l’Occident, celui du Saint-Sépulcre. Envoyées à la basilique du
Saint-Sépulcre de Jérusalem par les principaux souverains européens, ces extraordinaires œuvres d’art sont pour
certaines révélées pour la première fois au public, dans les salles des Croisades du château de Versailles dont les
décors peints viennent d’être restaurés. Le visiteur y découvre ces cadeaux dont la somptuosité est souvent sans
équivalent dans le monde. Organisés par provenance, ils montrent comment les différents souverains européens ont
rivalisé de générosité pour rehausser la splendeur du Trésor du Saint-Sépulcre. Ainsi, est révélé en filigrane
l’immense pouvoir de fascination et d’attraction qu’exerce Jérusalem, en même temps que les enjeux diplomatiques
et politiques autant que religieux qu’y s’y entremêlent. Musée national / lace d’Armes 78000 Versailles / 0 810 81
16 14 / www.chateauversailles.fr / De 13 € à 15 €
- ...jusqu’au 27 juillet, à l’Institut des cultures de l’islam, Paris - « Aubervilliers – Goutte d’Or : des
territoires en mouvement ». Exposition construite autour d’ateliers conçus par des élèves des collèges
Clémenceau, à la Goutte d’Or et Rosa Luxemburg à Aubervilliers. En se penchant sur la question des mutations de
leur quartier, les élèves des collèges Clémenceau (Paris 18e) et Rosa Luxemburg (Aubervilliers) ont photographié
leur quartier, son architecture et son environnement, et sont allés interviewer des habitants. Leur travail de
réinterprétation et de réappropriation, présenté collectivement à l’Institut des Cultures d’Islam, prend la forme de
collages, textes et dessins, mais aussi d’installations sonores et vidéo. L’occasion par l’image de faire une passerelle
entre Aubervilliers et Paris, entre deux quartiers en mutations, entre différents acteurs soutenant les jeunesses au
cœur de territoires en mouvement ! Présentés séparément dans les deux collèges, ces travaux sont exposés ensemble
et dans une forme tout à fait inédite pour cet été en mouvements de l’ICI ! Exposition réalisée à partir d’ateliers
photographiques menés par le collectif Studio public (Julie Guiches et Florence Joubert) avec deux classes de 6ème
du collège Clémenceau à la Goutte d’Or dans le cadre d'une résidence territoriale soutenue par la DRAC Ile de
France et deux classes du collège Rosa Luxemburg, du quartier du Landy à Aubervilliers dans le cadre des projets
Culture et Art au Collège soutenus par le département de la Seine St Denis. Deux actions en partenariat avec la
11
Maison du Geste et de l’Image et l’Institut des Cultures d’Islam. Ouverture de l’exposition : du mercredi au
vendredi de 15h00 à 20h00 – le samedi, de 10h00 à 20h00 / 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99 80 /
http://www.institut-cultures-islam.org/ici/ / Entrée libre
- ...jusqu’au 1er septembre, au Jeu de Paume, Paris - « Phantom Home [Foyer Fantôme] ». Exposition
d’Ahlam Shibli. Le travail photographique d’Ahlam Shibli (Palestinienne née en 1970) porte sur les contradictions
inhérentes à la notion de foyer. Son œuvre traite de la perte du foyer et du combat contre cette perte, mais aussi des
restrictions et des limitations que l’idée de foyer impose aux individus. Parmi les lieux où se rencontre cette
problématique, on peut citer les territoires palestiniens occupés ; les monuments français qui commémorent sans
distinction les résistants à l’occupant nazi et les soldats engagés dans les guerres coloniales menées contre des
peuples qui réclamaient leur indépendance ; les corps des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels issus de
sociétés orientales ; et les communautés d’enfants recueillis dans les orphelinats polonais. Death, dernière série en
date d’Ahlam Shibli, spécialement conçue pour cette rétrospective, montre comment la société palestinienne
préserve la présence des « martyrs », selon le terme employé par l’artiste. Cette série témoigne d'une vaste
représentation des absents au travers de photographies, de posters, de tombes et de graffitis exhibés comme une
forme de résistance. L’exposition rassemble six des séries photographiques réalisées par Ahlam Shibli durant la
dernière décennie. La plupart des œuvres sont accompagnées de légendes de l’artiste qui les situent dans un temps et
un lieu précis. Elles jalonnent une enquête qui a souvent conduit la photographe à fréquenter longuement les
personnes concernées, à les observer et à s’entretenir avec elles. 1 place de la Concorde 75008 Paris / 01 47 03 12
50 / http://www.jeudepaume.org/ / De 6,70 € à 9,70 €
LIVRES ET REVUES - Parutions
- « Et à l’eau tu retourneras », de Saïd Sayagh. Un narrateur adulte emprunte à l’enfant qu’il fut son regard, encore
vierge et pur, pour retrouver ses eaux d’origine : « Je la revois encore aujourd’hui, gracile, riant, barbotant de toute
sa joie dans le petit lac salé, à droite des sources d’où jaillissent les torrents qui font le fleuve.
– Elles sont froides, a-t-elle dit en berbère, à propos de l’eau, toujours plurielle dans sa langue. ». Au gré des
remous, il revoit des femmes libres tomber petit à petit sous la coupe d’hommes maniant un discours descendu du
ciel, définitif, inaltérable, chargé de mises en garde et surtout d’hypocrisie. Les belles eaux limpides qui arrosent le
Maroc depuis les hauteurs de l’Atlas se chargent d’humeurs pathogènes, de brumes aveuglantes et de vacarmes
guerriers. L’auteur, qui a rendu hommage à la constance de Lalla Zoulikha dans L’autre juive, salue, dans ce
nouveau roman, le combat des femmes des montagnes nord-africaines contre l'asservissement et l’avilissement de
leur culture. Editions L’Amourier, 166 pages, 16 €
- « La pacification. Livre noir de six années de guerre en Algérie », de Hafid Keramane. Tortures, exécutions
sommaires, incendies de villages… Paru en février 1960, La pacification dresse le terrible répertoire des moyens de
répression exercés par le gouvernement français contre les combattants algériens et les opposants à la guerre
d’Algérie. Il recense des témoignages de victimes et d’appelés, mais aussi des lettres adressées aux autorités
politiques et judiciaires, des interventions d’avocats, des articles de presse. Il aura fallu près d’un an de travail, mené
par des militants anticolonialistes avec la Fédération de France du FLN, pour sélectionner et authentifier avec
rigueur les documents. Sorti en Suisse, ce livre est alors interdit en France : silence, on torture ! Voici donc à
nouveau sur la table cette importante pièce historique, mise en contexte par son éditeur originel, Nils Andersson. Il
relate l’aventure de ce livre, depuis son élaboration jusqu’à sa diffusion clandestine en France. Plus largement, il
rappelle le combat des éditeurs engagés contre la guerre d’Algérie, autour notamment de Jérôme Lindon ou de
François Maspero, soulignant par là l’inestimable pouvoir de résistance de l’écrit. Editions Les petits matins, 360
pages, 16 €
- « Lieu païen », de Mohammed Benis. Lieu païen est un recueil composé de cinq longs poèmes. Il s’agit d’une
exploration des espaces où la parole retrouve la raison d’être l’écrit de nos sens. Canicule de la mer, rocher de
fièvre, hiéroglyphes, désert au bord de la lumière, nuage traversant le silence, sont des titres indicateurs. Ils
désignent, à travers temps et lieux, la géographie d’une quête dont la soif est à jamais renouvelée. Par leur longueur
et leur attachement au sentir, ils nous rappellent les Odes de la poésie arabe préislamique. Le poète y creuse une
langue, celle de la poésie, qui porte en elle-même le sceau du lieu païen, lieu de jouissance, connaissance et transe.
Né en 1948 à Fès, Mohammed Bennis est poète. Il fonde en 1974 la revue Attakafa El Jadida(la culture nouvelle)
qui a joué un rôle actif dans la vie culturelle marocaine et qui sera interdite en 1984. Enseignant à l’université
Mohammed V Agdal, il crée en 1985, avec universitaires et écrivains, les éditions Toubkal dans le but de participer
à la modernisation de la culture au Maroc. Mohammed Bennis fut également membre fondateur et président de la
Maison de la Poésie au Maroc (1996-2003). Il a adressé en 1998 un appel à Federico Mayor, Directeur Général de
l’Unesco, en faveur d’une Journée mondiale de la poésie. Cette Journée est déclarée en 15 novembre 1999. Membre
d’honneur de l’Association Mondiale de Haïku. Auteur de plus d’une vingtaine de titres. Certains de ses textes sont
traduits et publiés dans des livres collectifs, des revues et journaux en Europe, aux États-Unis et au Japon. Depuis
1995, des livres et des recueils sont publiés en France, en Italie, en Espagne, en Macédoine, en Turquie et en
Allemagne. Editions L’Amourier, 176 pages, 16 €
12
- « Retours en Algérie », d’Akram Belkaïd. En septembre 2012, Akram Belkaïd est revenu sur les traces de son
histoire algérienne. Avec un groupe de lecteurs de La Vie , anciens appelés du contingent, pieds-noirs ou enfants de
rapatriés, hommes et femmes de foi, il a sillonné le pays de son enfance, de Tlemcen à Oran, de Tibhirine à Alger, et
réveillé les fantômes du passé. Un carnet de route émaillé de témoignages et écrit alors que l’Algérie fête le
cinquantième anniversaire de son indépendance. Un cinquantenaire entre espoir en cette jeunesse pleine d’énergie,
et déception devant tout ce que la liberté n’a pas pu offrir au pays. Un voyage aux émotions multiples — joie devant
l’hospitalité de ce peuple, douleur au monastère de Tibhirine, colère dans les rues dévastées d’Alger, perplexité
devant l’autoroute « aux quinze milliards de dollars » —, où chacun retrouvera son histoire algérienne. Car, malgré
tous les exils, nous n’avons de nationalité que celle de notre enfance. Editions Carnetsnord, 224 pages, 19 €
- « Shâb ou la nuit », de Cécile Ladjali. Dernier livre de cette orpheline iranienne adoptée par des Algériens. « Très
tôt on m’expliqua que j’étais née dans une grande maison en Suisse. Qu’il y avait des enfants qui naissaient dans les
ventres et d’autres dans les grandes maisons. Je tirai de cette vérité originelle me concernant une sorte d’orgueil
tout aristocratique. Les grandes maisons c’était quand même beaucoup mieux que les gros ventres sales et mous en
lesquels certains bébés avaient la malchance de croître. Et puis la Suisse restait un territoire idéal, pas vraiment
terrestre, recouvert d’une neige tiède comme du lait. Une sorte de lieu intermédiaire, situé au seuil de la vie, où la
nuit n’était qu’une fente ouverte sur le jour au sein duquel, un matin, la peur nous expulsait ». Actes Sud, 320 pages,
21 €
- « Une ville en temps de guerre », d’Abdelkader Djemaï. Oran, 1961-1962. Meurtrie par le barbelé, la violence et
la haine, la ville, qu’on surnommait « la Radieuse », est le théâtre d’affrontements sanglants entre l’armée française,
l’OAS et le FLN. Bouclages des quartiers, attentats, assassinats, enlèvements, plasticages et arrestations se
succèdent à un rythme effrayant. Un jeune garçon, Lahouari Belguendouz, est le témoin de cette tragédie qui touche
aussi sa famille et celles de ses camarades. À travers ses peurs et ses souvenirs, nous vivons la réalité d’un quotidien
où la guerre ne dévore, heureusement, pas tout. Entre la vie et la mort, lui reviennent ainsi en mémoire les rues, les
jeux et les cinémas de l’enfance, les lieux familiers, des images anciennes et le visage des personnes aimées.
Abdelkader Djemaï est né à Oran. Il est notamment l’auteur de Camping, Gare du Nord, Le nez sur la vitre, Un
moment d’oubli, Zorah sur la terrasse et de La dernière nuit de l’Émir parus au Seuil. Seuil, 16 €
MUSIQUE - DANSE - SPECTACLES - PROJECTIONS
- Vendredi 21 juin, à 19h, à l’Espace culturel Boris Vian, Les Ulis (Essonne) - Concert de l’O
Orchestre
national de Barbès. Ils forcent davantage sur le tempo gnaoui et l’envoutant beat berbère, mais les mêmes
ingrédients demeurent. Entre raï alternatif, reggae rocailleux, chaâbi débridé et chanson française, les potes de
l’ONB cuisinent une pop roots urbaine, joyeuse et décalée. Rue du Morvan 91000 Les Ulis / 01 69 28 64 80 / Entrée
libre
- Vendredi 21 juin, à 21h, à l’Institut des cultures de l’islam, Paris - « L’art pour la liberté en Syrie ».
Concert de Soutour. Le jeune groupe franco-syrien Soutour, réunis autour de l'amour de la musique et du soutien au
peuple syrien propose des reprises de musique traditionnelle syrienne, particulièrement des chants de la révolution.
Soutour est composé de Canaan Touleimat (Chant, Oud), Antoine Akhrass (Oud), Philippe Benbyi Alegre (Guitare),
Iyad Sarhid (Percussions), Marianne Babut (Violoncelle). Le cachet des artistes sera reversé à l'association Sabil :
http://sabilsyrie.wordpress.com/ 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99 80 / http://www.institut-culturesislam.org/ici/
- Dimanche 23 juin, à 18h, à l’IMA, Paris - « L'audition musicale. Le Merveilleux Concert - Oriental
Orchestra » sous la direction de Wassim Ben Chaouacha. Un partenariat entre l’Institut du monde arabe et
l’Ecole des Musiques Méditerranéennes. Nous avons tous en mémoire le concert de qualité que nous a offert en juin
2012, L’École des Musiques Méditerranéennes (EMM) sous la direction de Wassim Ben Chaoucha à l’Institut du
monde arabe. En effet, ce premier concert de L’Audition Musicale animé par des musiciens et chanteurs talentueux
a fait salle comble avec l’écoute parfaite d’un auditoire ému. C’est à nouveau que le maestro nous convie à nous
rendre dans la belle salle de l’auditorium Rafik Hariri pour un concert de fin d’année. Le Oud-Orchestra et ses
élèves, soit une soixantaine d'artistes, interpréteront les grands classiques de la musique arabe. Seront illustrés les
différents genres de la musique arabe dans un programme original, autant par la diversité des œuvres que par la
place qu’elles occupent dans la patrimoine et l’histoire. Un véritable voyage à travers l’histoire musicale.
L’Orchestre rendra particulièrement hommage aux grandes figures. Ainsi, sera évoqué Hédi Jouini, célèbre
interprète et compositeur tunisien des années 50, particulièrement connu pour la chanson Sous les jasmins, entonnée
la nuit par tous les publics du Maghreb au Machrek. De même, un hommage sera rendu au compositeur égyptien
Amar al-Sherii, dont la renommée internationale est due à de nombreuses musiques de films et de chansons
composées au cours de la seconde moitié du 20ème siècle. L’Audition Musicale donne ainsi, aux élèves de l’Ecole
des Musiques Méditerranéennes l’opportunité de présenter leur travail sur scène et d’offrir leur talent au public.
L’Orchestre poursuit ainsi la mission d’éducation et d’ouverture, qu’il a à cœur de mener et d’engager avec des
13
publics des plus divers. Vous serez subjugués par le jeu enchanteur du maestro dont la musique explose dans un
chatoiement de couleurs. Réservations par téléphone au 01 40 51 38 14. Place Mohammed-V, 75005 Paris / 01 40
51 38 38 / http://www.imarabe.org/
- Lundi 24 juin, à 18h30, au Centre culturel algérien, Paris - « Spectacle de fin d'année de
Rythmeharmonie ». Spectacle de fin d’année des élèves de l’association Rythmeharmonie présidée par Karima
Sefta. Réunis par une passion commune pour les arts et la culture de leur pays d’origine, les membres de
l’association Rythmeharmonie activent depuis 2008 pour la préservation, la mise en valeur et la diffusion d’une des
plus belles expressions de cette culture, la musique arabo-andalouse. 171 rue de la Croix Nivert, Paris 15e / 01 45
54 95 31 / www.cca-paris.com
MUSIQUE - Parutions
- « Adounia idagh » (Ce monde), d’Imarhan N’Tinezraf. Ils sont un groupe de jeunes musiciens Touaregs
originaires du Sahara, au Sud de l'Algérie près des frontières du Mali et du Niger. Le groupe a été fondé par Faris et
Iyad comme un collectif de chanteurs, auteurs-compositeurs, et musiciens, à Tamanrasset fin 2011. Avec déjà à son
actif de nombreuses collaborations, notamment celles avec le groupe Tinariwen et le groupe Terakaft (Festival au
Désert, Festival des Arts de l’Ahaggar, Festival d’Imzad...) ou encore Kiran Ahluwalia, Imarhan N’Tinezraf entame
une carrière des plus prometteuses et riches. Ces jeunes talents explorent à travers ces textes façonnés par des
parcours singuliers, ce que signifie être Touareg aujourd'hui. Avec des compositions et des poésies à la foi douces et
intenses, profondes et puissantes, exprimant l’attachement à l’authenticité de la musique Tamasheq‘Assouf’, ils nous
transportent à travers les espaces sahariens grandioses et émouvants, et dans une atmosphère intimiste et
introspective. Découvrez la live-démo et « Adounia Idagh » (Ce monde) en faisant clic ici.
- « Tani », de Fanfaraï. Fanfaraï est, certainement, la fanfare la plus atypique du Maghreb ! Comme les Chebs ont
fait évoluer la musique traditionnelle algérienne vers le Raï moderne en la fusionnant avec d’autres musiques,
Fanfaraï métisse les musiques traditionnelles du Maghreb (raï, chaabi, gnawi, kabyle…), en les confrontant à
d’autres influences culturelles latines, jazz, afro-cubaines ou tzigane. Fanfaraï renoue avec la tradition des
formations festives déambulatoires de ces orchestres de rue qui animaient les évènements importants et les rituels
dans le Maghreb du début du siècle. L’instrumentation (raïta, chant, derbouka, bendir) en est cependant différente.
Ici, il s’agit d’une fanfare (trompettes, saxophones, trombone et tuba) augmentée de percussions (derbouka, congas,
tab’l, kerkabous, tarija), et lors des concerts d’une batterie et d’un chanteur/violoniste. L’écriture est, également,
novatrice. La fanfare est traitée comme un orchestre. Les mélismes des chants qui flirtent avec l'arabo-andalou, le
chaâbi et le raï sont soutenus par un accompagnement à consonances latines dont les audaces rythmiques et
harmoniques mènent, régulièrement, sur les sentiers du jazz, de l’improvisation ou de l’écriture atonale.
- « Ya nass », de Yasmine Hamdan. Écrit et réalisé en collaboration avec Marc Collin
(Nouvelle Vague), le premier album solo de Yasmine Hamdan (paru de façon
confidentielle en mai 2012 en France sur le label Kwaidan) vient d'être profondément
remanié en vue de sa sortie internationale sur le label Crammed Discs. Doté d'une
nouvelle pochette et d'un nouveau titre (Ya Nass), il comporte désormais cinq nouvelles
chansons, dont Hal (que Yasmine interprète dans le nouveau film de Jim Jarmusch).
Yasmine est considérée comme une icône underground à travers le monde arabe, depuis
ses premiers pas avec Soapkills, le duo emblématique qu'elle avait fondé à Beyrouth,
l'un des premiers groupes indie/électroniques à voir le jour au Moyen-Orient, dont la
musique a accompagné les jours et les nuits de la jeune scène artistique qui a fleuri
après la fin de la guerre au Liban. Après s'être installée à Paris, Yasmine a collaboré avec Mirwais (l'ex-Taxi Girl,
producteur d'albums de Madonna), avec lequel elle fonde l'éphémère projet Y.A.S et enregistre Arabology. Yasmine
collabore ensuite avec CocoRosie. Si les styles vocaux que Yasmine se réapproprie sont clairement liés aux
traditions de la musique arabe (qu'elle approche de façon intuitive et peu conventionnelle), les structures et les
arrangements des chansons sont néanmoins très éloignés de ces codes. On pourrait les décrire comme une espèce de
folk electro pop mutant et élégant, qui aurait mystérieusement émergé quelque part du côté du Golfe Persique... avec
des guitares acoustiques, des synthés vintage et des atmosphères inspirées... sans oublier la voix fascinante de
Yasmine et ses registres multiples. Yasmine apparaîtra donc dans le nouveau film de Jim Jarmusch, Only Lovers
Left Alive, une histoire de vampyres, aux côtés de Tilda Swinton, Tom Hiddlestone et John Hurt. Elle y joue... son
propre rôle, et y interprète une chanson qu'elle a écrite pour l'occasion (Hal). Le film a été présenté au Festival de
Cannes 2013. Elle compose également la musique originale d'une pièce de théâtre de l'auteur koweïti Sulayman AlBassam, qui est actuellement montée par la Comédie Française et sera donnée d'avril à juillet 2013, à Marseille puis
à Paris (Salle Richelieu).
14
On s’entraide ?
- Je m'appelle Agathe Daniau et suis étudiante en deuxième année de Licence d'arabe maghrébin à Paris et suis
également la formation Français Langues Etrangères. Ma requête tient au fait que je souhaite donner de mon temps
pour des personnes qui sont dans le besoin. En effet étant étudiante en FLE je recherche surtout d'apporter mon
aide en langue française. Je ne suis pas professeur mais j'aimerais mettre à profit ce que j'apprends dans le cadre
de ma licence. J'aimerais savoir si votre association recherche des bénévoles dans ce type d'action et si vous aviez
des contacts vers qui je pourrai éventuellement me tourner si votre établissement n'en recherche pas. Cordialement.
[email protected]
Rencontres - Conférences - Débats - Projections
De très nombreux colloques, conférences, débats et séminaires vous sont ouverts à l’IISMM
(Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman) de l’EHESS (Ecole des hautes
études en sciences sociales). Consultez le site : http://iismm.ehess.fr
- Samedi 22 juin, à 12h, à l’Institut des cultures de l’islam, Paris - « L’art pour la liberté en Syrie ». Lecture
d’extraits des ouvrages Treize ans dans les prisons (éd. Actes Sud) et La coquille (éd. Actes Sud) par l’actrice syrolibanaise Darina al Joundi suivie d’une discussion entre Nathalie Bontemps, traductrice et Farouk Mardam Bey,
éditeur chez Actes Sud sur le thème de la littérature de la prison en Syrie. 19 rue Léon, 75018 Paris / 01 53 09 99
80 / http://www.institut-cultures-islam.org/ici/
- Samedi 22 juin, à16h, à l’Institut des cultures de l’islam, Paris – Atelier « J’ai un frère ailleurs ». L’ICI
propose à son jeune public une rencontre avec Halla Abdallah, cinéaste, auteur et productrice syrienne, d’entamer
une correspondance avec les enfants d’un camp de réfugiés syriens. A travers des projections de films et photos
réalisés par Omar Elayeh, relatant la vie quotidienne des enfants de Syrie, les intervenants répondront à toutes les
questions que les enfants se posent sur les zones de conflit, et comment la vie et l’école s’organisent pendant la
guerre. Les enfants d’ici auront l’occasion de partager avec les enfants syriens des dessins et photos. 19 rue Léon,
75018 Paris / 01 53 09 99 80 / http://www.institut-cultures-islam.org/ici/
- Dimanche 23 juin, à 12h, au Restaurant Les grandes tables, Marseille (Bouches-du-Rhône) – « À l’air livre :
Sid Ahmed Semiane & Bruno Boudjelal ». Rencontre radiophonique publique entre Bruno Boudjelal,
photographe, et (peut-être, à distance) Sid Ahmed Semiane, écrivain et photographe algérien, pour expliquer leur
travail de correspondance texte/photo, un travail inscrit dans le cadre du projet Marseille-Provence 2013 « Romanfeuilleton ». Douze auteurs en résidence dans des lieux emblématiques du territoire composent une fresque régionale
qui se dévoile à raison d’un épisode hebdomadaire dans le quotidien La Marseillaise (parution en octobre, ouvrage à
paraître rassemblant l’ensemble des textes en fin d’année aux éditions Le Bec en l’air). Leur correspondance
s’établira entre Marseille, Tunis et Alger, et sur une étrange constatation : celle de l’attente, de la difficulté à faire
aboutir un projet de voyage pourtant « simple » (traverser la Méditerranée)… Des images en miroir, ou en
opposition, entre trois villes unies par l’Histoire, mais aussi des expériences partagées et des étonnements
permanents… 41 rue Jobin 13003 Marseille / 04 95 04 95 85
- Mercredi 26 juin, à 18h30, à l’IREMMO, Paris – Soirée de présentation de la collection « La
bibliothèque de l’IREMMO ». A cette occasion, Sébastien Abis, Mounir Corm, Nicolas Dot-Pouillard, Loïc
Kervran, Tahar Khalfoune, Marc Lavergne, Olivier Marty, Gilbert Meynier et Catherine Wihtol de Wenden
présenteront leurs ouvrages et échangeront avec le public autour d'un verre. 5/7 rue Basse des Carmes, 75005 Paris.
Métro Maubert-Mutualité (ligne 10) / 01 43 29 05 65
Sélection Radio
- Vendredi 21 juin, à 10h, sur France Culture, émission « Les nouveaux chemins de la connaissance » : « Au nom
du père ». Avec les psychanalystes Danièle Brun, pour L’insidieuse malfaisance du père (Odile Jacob) et Fethi
Benslama pour Le démon de l’identité (Aubier).
- Vendredi 21 juin, à 15h, sur France Culture : « Cultures d’islam ».
15
- Dimanche 23 juin, à 14h05, sur France Culture, émission « Cosmopolitaine » : Avec Nimrod pour Un
balcon sur l’Algérois (Actes Sud).
- Mardi 25 juin, à 12h10, sur RFI, émission « 7 milliards de voisins » : « Au bazar du genre,
féminin/masculin ». Exposition au Mucem à Marseille (jusqu’au 6 janvier 2014), parcours associant des objets
du quotidien, des œuvres d’art contemporain, films documentaires, fictions, témoignages d’hommes et de femmes.
- Vendredi 28 juin, à 15h, sur France Culture, émission « Cultures d’Islam » : « La fin des souverainetés ».
Avec Bertrand Badie, pour Quand l’histoire commence (CNRS éditions). Les temps des Etats-nations, jaloux de
leur souveraineté, est révolu. Aujourd’hui, les souverainetés sont devenus relatives, les Etats interdépendants. Et là
où la faiblesse demeure, la guerre continue.
Sélection Télévision
- Vendredi 21 juin, à 20h45, sur France 4 : « L’autre c’est moi ». Spectacle de Gad Elmaleh. « L'autre, c'est
moi ! Mais c'est qui ce l'autre ? Ce l'autre, c'est tous les moi dans la vie de tous les jours ». Gad Elmaleh casse les
phrases pour faire du bris de mots, tord son corps pour prendre position et, sur scène, enchaîne les sketches avec la
verve et l'allant qu'on lui connaît. Empruntant la forme du stand-up, il s'adresse directement au public et introduit
ainsi de nombreux personnages comme, notamment, celui du «Blond», l'homme parfait qui n'a aucun souci pour
surmonter les aléas de la vie. Il place ce personnage dans différents contextes comme les sports d'hiver, un
restaurant, la piscine ou l'aéroport. Troisième spectacle de Gad Elmaleh, monté en 2005, «L'autre c'est moi» a séduit
près de 300 000 spectateurs. Au programme : «Les States», «La Peur de l'avion», «Plan vigipirate», «Le Ski», «Le
Blond», «Les Sports», «Je ne suis pas blond», «Ma femme», «Le Cinéma américain», «I'm a Moroccan», «Je bois
de l'eau», «Les Comédies musicales», «R'n'B», «J'ai envie d'être chanteur», «L'Europe en chansons», «L'Entracte»,
«Les Grands Magasins», «La Télévision», «La Discothèque» et «L'Australopithèque». Mise en scène d'Isabelle
Nanty.
- Vendredi 21 juin, à 22h40, sur France 4 : « Du plomb dans la tête ». Spectacle de Sophia Aram. Pour son
premier spectacle, l'humoriste Sophia Aram, formée à l'improvisation théâtrale, a écrit un petit bijou d'humour noir.
Au sein de l'école maternelle du Petit Prince, un véritable psychodrame se joue : la maîtresse des moyens s'est
suicidée. La directrice organise alors le soutien psychologique des parents d'élèves. Seule en scène, Sophia Aram
incarne avec humour et férocité tous les personnages de cette histoire.
- Samedi 22 juin, à 15h15, sur LCP : « Le printemps noir des chrétiens d’Egypte ». En 2011, le «printemps
arabe» apporte l'espoir du changement aux Egyptiens de toute confession. Les Coptes ont été parmi les plus actifs
dans les manifestations appelant au débart de Moubarak. Cependant, après quelques mois et sans raison, les églises
et les maisons des Coptes sont incendiées, les membres de la communauté victimes d'agressions. L'avenir semble
bien sombre pour le peuple copte.
- Samedi 22 juin, à 20h40 (rediffusion dimanche 23 juin à 17h05), sur Paris Première : « Décalages ». Spectacle
de Gad Elmaleh, enregistré au Palais des Glaces, le 16 janvier 1997. Rien n’a vieilli dans ce premier spectacle de
Gad Elmaleh, créé en 1994. On retrouvera donc avec joie David, son double, qui a quitté le soleil de Casa pour les
frimas du Québec, avant de s’installer à Paris. Décalages culturels et rencontres réjouissantes à savourer.
- Dimanche 23 juin, à 10h26, sur France 5 : « Marseille, la Méditerranée ». Jérôme Pitorin fait découvrir une
ville qui s'est transformée en profondeur pour accueillir les festivités de Marseille 2013, capitale européenne de la
culture, du MuCEM à côté du fort Saint-Jean à la réhabilitation des quais du Vieux-Port.
- Lundi 24 juin, à 22h55, sur France 2 : « Tunisie : le vertige de la liberté ». Aujourd’hui, le calme est revenu
à Tunis. Seulement, les lendemains sont difficiles. La transition politique avec l’adoption d’une nouvelle
constitution n’est pas achevée, la crise économique est profonde et les tensions restent fortes sur la place que doit
occuper l’islam dans la société tunisienne. Mais contrairement à d’autres pays, la Tunisie n’a pas basculé dans la
guerre civile. Ce qui s’y joue - sur le pluralisme, la laïcité, la liberté d’opinion comme sur le statut des femmes aura valeur d’exemple pour toute la sphère arabe. C’est pourquoi le monde entier devrait avoir les yeux tournés sur
les choix du peuple tunisien dans les mois qui viennent. Quatre reportages viendront illustrer ce 41ème numéro de
« Un œil sur la planète » dédié à la Tunisie : 1. « Aller pas si simple pour Tunis », un reportage signé Amira
Souilem et Julien Alric ; 2. « Les fruits amers de la révolution », de Samah Soula et Mathieu Dreujou ; 3. « La
guerre des islams », réalisé par Sophie Claudet et Akim Rezgui ; 4. « La liberté malgré tout », signé Malek
Sahraoui.
- Lundi 24 juin, à 15h10, sur Ciné+ Émotion : « Parlez-moi de la pluie ». Film d’Agnès Jaoui. Avec Agnès
Jaoui, Jean-Pierre Bacri et Jamel Debouzze. Agathe Villanova, féministe nouvellement engagée en politique,
16
revient pour dix jours dans la maison de son enfance, dans le sud de la France, aider sa sœur Florence à ranger les
affaires de leur mère, décédée il y a un an. Agathe n'aime pas cette région, elle en est partie dès qu'elle a pu. Mais les
impératifs de la parité l'ont parachutée ici à l'occasion des prochaines échéances électorales. Dans cette maison
vivent Florence, son mari, et ses enfants. Mais aussi Mimouna, femme de ménage que les Villanova ont ramenée
avec eux d'Algérie, au moment de l'indépendance. Le fils de Mimouna, Karim, et son ami Michel Ronsard
entreprennent de tourner un documentaire sur Agathe Villanova, dans le cadre d'une collection sur « les femmes qui
ont réussi ». On est au mois d'août. Il fait gris, il pleut. Ce n’est pas normal. Mais rien ne va se passer normalement.
- Mardi 25 juin, à 1h30, sur Histoire : « La guerre d’Algérie ». Episode 3/5 : « Je vous ai compris ». Le
13 mai 1958, la population européenne d'Alger s'empare, avec le consentement de l'armée, du siège du
Gouvernement Général. Pour sauver la France au bord de la guerre civile, le général de Gaulle est investi des pleins
pouvoirs. Au cours d'un voyage triomphal, de Gaulle lance un appel au dialogue : Je vous ai compris. Une
déclaration source de malentendus.
- Mardi 25 juin, à 2h30, sur Histoire : « La guerre d’Algérie ». Episode 4/5 : « Aux barricades ! ». La
France, face à la légitimité naissante du FLN, est en train de perdre. De Gaulle, bravant l'armée, comprend que la
seule voie possible est l'autodétermination. En avril 1961, se sentant trahis, une poignée de militaires embrase
pendant trois jours Alger : c'est le putsch des généraux.
- Mardi 25 juin, à 10h, sur Histoire : « La guerre d’Algérie ». Episode 2/5 : « Un problème de conscience ».
Forte d'un demi-million d'hommes, et majoritairement composée de conscrits, l'armée française est enlisée dans le
bourbier algérien. En 1957, La Bataille d'Alger s'engage. L'intervention des parachutistes va y être décisive et
susciter de nombreuses controverses sur les moyens employés.
- Mardi 25 juin, à 20h45, sur Ciné+ Emotion : « Monsieur Papa ». Comédie de Kad Merad (2010). Avec
Michèle Laroque, Kad Merad et Judith El Zein. Marius Vallois a douze ans et besoin d’un père. Marie Vallois a
un fils de douze ans, de lourdes responsabilités professionnelles, un amant à calmer, un poste à pourvoir, une soeur
adorée, un cousin compliqué mais aucun père pour Marius. Robert Pique a une centrale vapeur, toujours du linge en
retard, un fantasme chinois, une voisine qu’il protège et cherche du boulot. Monsieur Papa est l’histoire du curieux
lien qui va se tisser entre ces trois personnages. Un lien qui leur donnera beaucoup de fil à retordre et des attaches
pour la vie.
- Mardi 25 juin, à 22h55, sur Canal+ : « Une bouteille à la mer ». Drame de Thierry Binisti (2011). Avec
Agathe Bonitzer, Mahmoud Shalaby, Hiam Abbass et Reef Cohen. Tal est une jeune Française installée à
Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l’âge des premières fois : premier amour, première cigarette,
premier piercing. Et premier attentat, aussi. Après l’explosion d’un kamikaze dans un café de son quartier, elle écrit
une lettre à un Palestinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d’admettre que seule la haine
peut régner entre les deux peuples. Elle glisse la lettre dans une bouteille qu’elle confie à son frère pour qu’il la jette
à la mer, près de Gaza, où il fait son service militaire. Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d’un
mystérieux "Gazaman"...
- Mardi 25 juin, à 23h25, sur Histoire : « La guerre d’Algérie ». Episode 5/5 : « La valise ou le cercueil ». Les
accords d'Evian signés entre la France et le FLN en avril 1962, mettent fin à la guerre. Par refus de l'indépendance
de l'Algérie, des extrémistes regroupés au sein de l'OAS (Organisation de l'armée secrète) recourent au terrorisme et
attisent la guerre civile entre les deux communautés, européenne et musulmane.
- Mardi 25 juin, à 23h55, sur Ciné+ Premier : « Comme une image ». Film d’Agnès Jaoui (2004). Avec
Marilou Berry, Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Lolita Cassard, vingt ans, en veut au monde entier, parce
qu'elle ne ressemble pas aux filles des magazines, et aimerait tellement se trouver belle, au moins dans le regard de
son père, trouver son regard tout simplement. Etienne Cassard regarde peu les autres, parce qu'il se regarde
beaucoup lui-même et qu'il se sent vieillir. Pierre Miller, un écrivain, doute de ne jamais rencontrer le succès,
jusqu'au moment où il rencontre Etienne Cassard. Sylvia Miller, un professeur de chant, croit en son mari, en son
talent, mais doute du sien et de celui de son élève Lolita, jusqu'au moment où elle se rend compte qu'elle est la fille
d'Etienne Cassard, cet auteur qu'elle admire tant. C'est l'histoire d'êtres humains qui savent très bien ce qu'ils feraient
s'ils étaient à la place des autres mais qui ne se débrouillent pas très bien à la leur, qui la cherchent tout simplement.
- Mercredi 26 juin, à 0h15, sur Histoire : « L’O.A.S. raconte l’O.A.S. ». Documentaire de Nicolas Cotto (2010).
1961. Les « opérations de maintien de l'ordre » durent maintenant depuis sept ans dans les trois départements
d'Algérie. Métropolitains, Français d'Algérie, supplétifs, 24 600 militaires français ont déjà perdu la vie pour
défendre le territoire de la République et le million d'Européens qui y sont installés depuis cent trente années.
- Mercredi 26 juin, à 20h45, sur France 4 : « La Tour Montparnasse infernale ». Comédie de Charles Nemes
(2000). Avec Eric Judor, Ramzy Bedia et Marina Fois. Un soir, suspendus au 52ème étage de la Tour
Montparnasse, Eric et Ramzy, deux laveurs de carreaux, ont pris du retard dans leur travail. Pendant ce temps, la
jolie Stéphanie attend son oncle, le puissant PDG du Groupe Lanceval, et ses fils, les actionnaires principaux, pour
un conseil d'administration nocturne qui va se révéler bien mouvementé. En effet, un commando surentraîné investit
l'immeuble, contrôle tous les accès et prend la famille Lanceval en otage. Stéphanie est en fait l'organisatrice du
coup monté et convoite la fortune de son oncle qui la méprise depuis toujours. Stéphanie et ses hommes n'attendent
17
plus que la main de la chère mère, dont les empreintes vont permettre d'actionner le mécanisme d'ouverture du
coffre. Cependant, nos deux compères sont restés au sommet de la Tour et risquent bien de faire capoter le plan
machiavélique de la belle.
- Mercredi 26 juin, à 20h55, sur Canal+ : « Les Kaïra ». Comédie de Franck Gastambide (2012). Avec Medi
Sadoun, Franck Gastambide et Jib Pocthier. Mousten, Abdelkrim et Momo sont trois potes d’enfance qui ont
toujours vécu dans leur cité de Melun. Casquettes enfoncées sur la tête et baskets aux pieds, tous les trois ont le
même problème : désespérément célibataires, ils passent leurs journées à laisser s’écouler leurs vies, sans
motivation ni ambition. Jusqu’au jour où ils découvrent une annonce dans un magazine porno qui propose un
casting pour devenir une « Star du X ». En galère de filles et d’argent, la quête de ce qui leur semble être alors le
meilleur métier du monde va se transformer en un parcours initiatique et devenir la plus importante aventure de
leurs vies.
- Mercredi 26 juin, à 22h10, sur France 4 : « L’autre c’est moi ». Spectacle de Gad Elmaleh. « L'autre, c'est
moi ! Mais c'est qui ce l'autre ? Ce l'autre, c'est tous les moi dans la vie de tous les jours ». Gad Elmaleh casse les
phrases pour faire du bris de mots, tord son corps pour prendre position et, sur scène, enchaîne les sketches avec la
verve et l'allant qu'on lui connaît. Empruntant la forme du stand-up, il s'adresse directement au public et introduit
ainsi de nombreux personnages comme, notamment, celui du «Blond», l'homme parfait qui n'a aucun souci pour
surmonter les aléas de la vie. Il place ce personnage dans différents contextes comme les sports d'hiver, un
restaurant, la piscine ou l'aéroport. Troisième spectacle de Gad Elmaleh, monté en 2005, «L'autre c'est moi» a séduit
près de 300 000 spectateurs. Au programme : «Les States», «La Peur de l'avion», «Plan vigipirate», «Le Ski», «Le
Blond», «Les Sports», «Je ne suis pas blond», «Ma femme», «Le Cinéma américain», «I'm a Moroccan», «Je bois
de l'eau», «Les Comédies musicales», «R'n'B», «J'ai envie d'être chanteur», «L'Europe en chansons», «L'Entracte»,
«Les Grands Magasins», «La Télévision», «La Discothèque» et «L'Australopithèque». Mise en scène d'Isabelle
Nanty.
- Mercredi 26 juin, à 22h30, sur Canal+ : « C comme caillera ». Sebastian Perez-Pezzani et Sébastien Bardos
décortiquent le « caillera style », largement inspiré par la culture de rue américaine et peu à peu globalisé.
- Jeudi 27 juin, à 0h10, sur France 4 : « Du plomb dans la tête ». Spectacle de Sophia Aram. Pour son
premier spectacle, l'humoriste Sophia Aram, formée à l'improvisation théâtrale, a écrit un petit bijou d'humour noir.
Au sein de l'école maternelle du Petit Prince, un véritable psychodrame se joue : la maîtresse des moyens s'est
suicidée. La directrice organise alors le soutien psychologique des parents d'élèves. Seule en scène, Sophia Aram
incarne avec humour et férocité tous les personnages de cette histoire.
- Jeudi 27 juin, à 15h35, sur France 5 : « Maroc, au cœur des traditions ». Toute la magie et la richesse du
Maroc à travers la visite de palmeraies envoûtantes, de palais aux ambiances fastueuses, de souks bruyants et
colorés... Ce film invite à un voyage riche en traditions et en histoire, en suivant les cités impériales du nord pour
rejoindre le sud et ses ksars mystérieux. Des plaines désertiques d’Ouarzazate aux riads de Marrakech, des hauteurs
de l'Atlas aux charmes océaniques d'Essaouira, ce documentaire propose une palette subtile de couleurs, d'épices et
de parfums exotiques.
THÉÂTRE
- Tous les mercredis, à 19h, au Point-Virgule, Paris - « Mohamed Nouar ». De son enfance dans un quartier
gitan de Perpignan, en passant par sa relation avec les femmes, ses études à HEC (tu crois vraiment tout ce que tu
lis) et jusqu'à ses premiers pas sur scène, Mohamed raconte toute sa vie sans exception... Sauf une nuit, mais ça
compte pas, il était bourré : Le Champomy ça pardonne pas ! Dépêchez vous d’aller voir le spectacle, elles le
veulent toutes, il n’y en aura pas pour tout le monde ! Vainqueur des Tremplins de l'Humour en 2009, artiste Coup
de cœur du Jamel Comedy Club et révélation de la saison 5 du JCC sur Canal+, Mohamed Nouar est une révélation
du stand up. Les mercredis à 19h / 7 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, Paris 4e - M° Hôtel de Ville / 01 42 78 67
03 / www.lepointvirgule.com / de 15 à 20 €
- ...jusqu’au 29 juin, à 20h30 (jeudi-vendredi-samedi), au Théâtre Marigny, Paris - « Dans la tête Redouane
Harjane ». Comédien virtuose et singulier, Redouanne Harjane allie humour absurde et décalé pour dépeindre la
vérité de l’homme. Les questions de cet ancien élève du cours Simon et le l’école de Jazz de Nancy interloquent:
« Je me demande si les enfants nés par césarienne, ils ont un bon sens de l’orientation », ou encore « un
schizophrène qui se suicide, ça peut être considéré comme un meurtre non? ». Debout, micro à la main, assis au
piano ou la guitare en bandoulière, Redouanne Harjane creuse dans nos failles pour y laisser s’engouffrer le rire.
Drôle, surprenant, poétique, un spectacle qui ne laisse pas indifférent. Après avoir sillonné la France aux côtés de
Jamel Debbouze, Redouanne revient sur scène au Théâtre Marigny. Durée du spectacle: 1h10. Carré Marigny 75008
Paris / 01 53 96 70 30 / www.theatremarigny.fr / De 20 € à 30 €
18
- ...jusqu’au 1er juillet, les mercredi, jeudi, vendredi, samedi et lundi du 5 juin au 1 er juillet à 20h00, les dimanche
9, 16, 23 et 30 juin à 17h00 ; relâche le mardi, au Théâtre Marigny, Paris - « Sans tambour... », de Gad
Elmaleh. Carré Marigny 75008 Paris / 01 53 96 70 30 / www.theatremarigny.fr / De 35 € à 65 €
- ...jusqu’au 11 juillet, à 20h30 (mardi-mercredi-samedi), à la Comédie française, Paris - « Rituel pour une
métamorphose ». De Saadallah Wannous. Pour rétablir son autorité et celle de la religion, le mufti de Damas
tend un piège au prévôt des marchands, Abdallah, qu’il fait surprendre en flagrant délit de débauche avec Warda,
une courtisane. Puis, pour confondre le chef de la police qui a procédé à l’arrestation, il demande à Mou’mina, la
femme du prévôt, de se substituer en cachette à la courtisane emprisonnée. Le prix demandé par Mou’mina en
échange de cette humiliation va bouleverser de fond en comble l’équilibre social de la ville : se libérer enfin du
poids de son mariage en choisissant la vie de courtisane. Avec son corps, du seul fait de sa beauté, de sa séduction et
de son intelligence, Mou’mina, devenue Almâssa (le diamant), va défier et déjouer l’hypocrisie des mécanismes de
domination entretenus par les hommes, et mettre ces derniers face à leurs contradictions les plus intimes. Elle paiera
le prix fort du chaos qu’elle a engendré. En coréalisation avec le Théâtre du Gymnase-Marseille et MarseilleProvence 2013 Capitale européenne de la Culture. 2 rue Richelieu 75001 Paris / 0 825 10 16 80 / www.comediefrancaise.fr / De 5 € à 39 €
- ...jusqu’au 27 juillet, à l’Alhambra, à Paris - « Le Comte de Bouderbala ». De Sami Ameziane. Sami
Ameziane livre sa version des faits, une vision décalée et originale des grands thèmes de société qui s'appuie sur son
parcours étonnant et atypique. De sa carrière de basketteur professionnel aux Etats-Unis à son expérience de prof en
Zep et son passage dans le monde du slam. Il nous emmène dans son univers drôle, incisif et percutant avec ses
anecdotes et ses réflexions sur notre monde. Complet pendant plus d'un an et demi au Théâtre du Petit Gymnase à
Paris et 3 Cigales en octobre 2010, vedette des Comedy club à New York, Sami dit le Comte de Bouderbala présente
son show. Le Comte de Bouderbala affirme sa réputation en tant que maître dans l'art du Stand Up. 21 rue Yves
Toudic, Paris 10e / 01 40 20 40 25 / www.alhambra-paris.com / 22-35 €
19

Documents pareils

VOTRE AGENDA CULTUREL

VOTRE AGENDA CULTUREL La plupart de ces informations sont extraites de la presse écrite, notamment : le Courrier de l’Atlas, Géo, Jeune Afrique, le Monde, le Monde diplomatique, l’Obs. ou Télérama et de la presse numéri...

Plus en détail