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Revue de presse de la wilaya de tizi-ouzou du 08.06.2015 au 18.06.2015
République Algérienne Démocratique et Populaire
Wilaya de Tizi-Ouzou
Direction du Tourisme et de l’Artisanat
Revue de presse de la
Direction du Tourisme et de
l’Artisanat de la wilaya de
Tizi-Ouzou
Du 08 au 18 juin 2015
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Revue de presse de la wilaya de tizi-ouzou du 08.06.2015 au 18.06.2015
Sommaire
01) Saison estivale : Six millions de visiteurs attendus à Tigzirt
02) Bounouh Pour redorer le blason du site "Tizi N'Oujaâvouv" Les Ath Helouane se
mobilisent
03) 202 Dossiers d'investissements en attente à tizi ouzou, Le tourisme piétine et
l'agriculture à la traîne
04) Investissement touristique en Algérie 115.000 lits réalisés et 50 000 emplois créés
05) Saison estivale 2015. Les concessions de 4 plages reconduites à Tizi-Ouzou
06) Un site hautement touristique, non rentabilisé , Tala Guilef perd de son éclat
07) Tizi-Ouzou Il s’est déroulé avant-hier et hier à la Maison de la culture Mouloud
Mammeri
08) Bouzeguène La 2ème édition du festival qui lui est dédié tenue le week-end dernier
09) Bouzeguène fête le burnous
10) 1er Forum de la formation de l’entreprise et de l’emploi à Tizi Ouzou
11) Yakourène : Un potentiel naturel délaissé
12) Tourisme de montagne en Kabylie, Tala Guilef, la destination oubliée
13) La fête du burnous à bouzeguène , Symbole de l’honneur et de la bravoure
14) Il faut protéger l'îlot à Tigzirt
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Revue de presse de la wilaya de tizi-ouzou du 08.06.2015 au 18.06.2015
1. Saison estivale : Six millions de visiteurs attendus à Tigzirt
La ville balnéaire de Tigzirt (40 km au nord de Tizi Ouzou) s'est parée, samedi dernier, de ses plus beaux
atours à l'occasion de l'ouverture de la saison estivale.
Ainsi, c'est en présence des autorités locales que s'est déroulée, à la plage Tassalast, la cérémonie officielle
de lancement de la trêve estivale qui s'annonce, cette année, sous de bons auspices. Des d'efforts ont été
consentis, notamment par l'APC, pour donner à l'antique Iomnium une image attractive.
Lors de sa prise de parole, le wali, Abdelkader Bouazghi, a souligné que «plus 60 milliards de centimes ont
été dépensés pour assurer les meilleures conditions de séjour des estivants sur le littoral de la wilaya de Tizi
Ouzou». Il a précisé que toutes les conditions sont réunies pour permettre aux vacanciers de passer des
moments agréables. «Nous avons des plages et beaucoup de sites historiques et archéologiques qui peuvent
offrir à nos visiteurs des instants de détente», a-t-il souligné.
Pour sa part, le président de l'APC de Tigzirt, Moussa Abbou, nous a expliqué que la commune s'apprête à
accueillir, cette année, un afflux record d'estivants. «Nous nous attendons à plus de 6 millions de
vacanciers», a-t-il indiqué. Notons que l'ouverture de la saison estivale s'est déroulée avec la participation
de plusieurs directions de wilaya (jeunesse et sports, culture, environnement, tourisme), de la Protection
civile et de la Chambre de l'artisanat et des métiers ainsi que le mouvement associatif, à l'image de
l'association culturelle Iomnium de Tigzirt qui a fait vivre aux enfants de la région des moments
d'animation.
Hafid Azzouzi
El Watan
08 - 06 - 2015
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Revue de presse de la wilaya de tizi-ouzou du 08.06.2015 au 18.06.2015
2. Bounouh Pour redorer le blason du site "Tizi N'Oujaâvouv"
Les Ath Helouane se mobilisent
C'est l'un des plus beaux sites touristiques que recèle la commune de Bounouh. Il est situé à plus de mille sept cents
mètres d'altitude sur les hauteurs de Helouane.
De ce plateau, la vue est panoramique. On peut admirer une grande partie de la Kabylie, notamment Taghzout,
Haizer et même la ville de Bouira, ceci en plus des villages environnants. Il s'étend sur une superficie de plus de 140
hectares et il est intégré dans le parc national du Djurdjura.
Sous d'autres cieux, il occuperait une grande place dans le domaine touristique. En plus d'une forêt de sapins qui
s'étend sur plusieurs hectares, d'autres espaces verts l'entourent. Même si, parfois, les agents du parc national le
nettoient, il donne l’allure tout de même d’être abandonné, et il n'est fréquenté que par des groupes de jeunes qui
s’adonnent à la consommation de l'alcool, laissant sur place des monticules de canettes de tout genre.
Selon certains villageois de Helouane, ce site est même fréquenté par des proxénètes. Pour le récupérer de l'emprise
de ces groupes, la coordination locale des comités d'Ath Helouane (Bounouh et Bouira) a décidé d'organiser non
seulement un grand nettoyage des lieux samedi prochain, mais aussi de prendre même des mesures à même de
déloger tous ceux qui aimeraient le salir.
Ainsi, dans une déclaration signée par six associations, entre autres l'association Thelili du village Ath El Kadhi
(Bouira), l’association Tiwiza du village Thala Boughlal (Taghzout-Bouira), l’association locale du village El Kaf
Ouârquouv (Bouira), l’association Izourène (Bouira), l’association du village Chabet Brahim (Taghzout-Bouira) et
l'association sociale du village Helouane (Bounouh), il est à relever que sa récupération urge. Ces comités ont appelé
tous les habitants des villages limitrophes du site commun aux deux wilayas (Tizi-ouzou et Bouira) de participer à ce
grand volontariat.
" Nous vous invitons à venir nettoyer ensemble le site Tizi Oujaâvouv, un endroit de détente aux familles et de
villégiature aux touristes qui désireraient admirer les beaux paysages de la région et même les malades souffrant de
maladies respiratoires. En somme, un lieu paradisiaque", lit-on dans l'appel signé par les associations. "Il est
malheureux de le laisser à la merci de ceux qui consomment de l'alcool, aux drogués, aux dealers et aux agresseurs",
poursuivent les rédacteurs du document. " Il était le lieu de rencontre des katibates de l'ALN qui donnaient du fil à
retordre aux forces armées coloniales.
À chaque victoire, c'était la joie et la fête au sein des Moudjahidines. Et regardez-le maintenant, cinquante-trois ans
après notre chère indépendance, hautement arrachée grâce aux sacrifices de nos martyrs", nous dira un président de
l'une de ces associations signataires de l'appel en question. " Tous ensemble pour le récupérer et ne soyons pas
impuissants devant ces bandes qui l'écument", ajoutent à l'unisson les signataires. " Nous appelons ainsi les sages et
les notables d'Ath Helouane (Bounouh et Bouira) à être présents pour trouver ensemble des solutions définitives afin
de l'extraire aux forces du mal", telle est la conclusion de cet appel.
Ce n'est qu'une première étape car, même du côté des autorités locales, des initiatives seront prises dans un avenir
tout proche afin de l'ériger en village touristique. " Une commission du secteur du tourisme s'est déjà déplacée sur les
lieux. Pour le moment, rien n'est encore décidé. Mais, je crois que ce dossier est à l'étude", nous confiera une source
locale.
Amar Ouramdane
9 Juin 2015
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3. 202 Dossiers d'investissements en attente à tizi ouzou
Le tourisme piétine et l'agriculture à la traîne
Des obstacles de diverses natures freinent la réalisation de ces derniers qui tardent à passer à la phase
d'exploitation.
Une réunion a regroupé hier le wali de Tizi Ouzou, les responsables du Calpiref (Comité d'assistance à la
localisation et à la promotion des investissements et de la régulation du foncier), les directeurs de
l'urbanisme, de l'architecture et de la construction, de l'énergie et des mines, de la règlementation et des
affaires générales, des domaines, du commerce, de l'agence foncière, de l'industrie, de la conservation des
forêts, des présidents des chambres de l'agriculture, du commerce et de l'industrie, de l'artisanat et des
métiers, des présidents des APC concernées.
Le dossier à traiter est d'une importance capitale pour le développement de la wilaya. La rencontre a été
consacrée aux grands projets d'investissement. Ils sont au nombre de 202 mais seulement six sont en bonne
voie. Le reste a besoin d'une assistance particulière pour les voir aboutir. Le développement de la wilaya de
Tizi Ouzou en dépend.
En effet, ce sont 202 dossiers d'investissement qui sont en attente au niveau du Calpiref. Des obstacles de
diverses natures freinent la réalisation de ces derniers qui tardent à passer à la phase d'exploitation. Aussi, à
la lumière de la répartition des créneaux dans lesquels exerceront ces investisseurs en attente, il est à noter
que l'industrie se taille la part du lion. Quelque 157 dossiers en attente relèvent du domaine de l'industrie.
Certains observateurs, à la lumière de ces chiffres, n'hésitent pas à accuser l'administration de tâtonnement.
Tantôt on veut faire de la wilaya de Tizi Ouzou un pôle d'excellence en tourisme, parfois on veut lui coller
une vocation agricole mais rien n'indique à la lumière de ces statistiques, l'existence d'une vision globale.
En effet, parmi ces 202 dossiers, seulement 21 relèvent du secteur du tourisme.
Et encore, beaucoup d'investisseurs qui veulent se lancer dans ce créneau se plaignent des lenteurs
administratives. Les dossiers relatifs à l'agriculture n'existent pas dans les statistiques révélées par la
wilaya.
Par ailleurs, comme à l'accoutumée, les fameuses zones d'activités reviennent toujours comme obstacles au
développement alors qu'elles sont conçues initialement pour porter les projets. Pendant que des dizaines de
zones somnolent sans aucune activité, ce sont deux autres qui sont en projet à Aghribs et Fréha. Certaines
zones d'activités qui existent depuis 1984, comme celle de Boudjima, demeurent encore désertes.
Enfin, à l'examen, bien que les dossiers liés à l'industrie ne soient pas spécifiés avec précision par la wilaya,
il s'agit vraisemblablement d'unités de transformation pour produire du yaourt et les glaces. En attendant
leur réalisation sur le terrain, les jeunes de la wilaya, hantés par le chômage, s'éparpillent un peu partout à
travers le monde.
Kamel BOUDJADI
10/06/ 2015
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4. Investissement touristique en Algérie
115.000 lits réalisés et 50 000 emplois créés
«Les mesures incitatives mises en place par l'Etat ont donné leurs fruits» a déclaré Mohamed Sofiane
Zobir, directeur central de l'investissement touristique au sein du ministère, qui assistait hier au «Forum sur
l'investissement hôtelier et de bien-être» qui s'est déroulé à l'Ecole de Lausanne d'hôtellerie de Aïn Bénian
(Alger).
«Ces mesures, devait-il préciser à L'Expression, ont permis l'accès au foncier et aussi au financement des
projets.» Ainsi, dira-t-il, «à l'heure actuelle, ce sont 936 projets lancés à travers tout le territoire national,
qui ont été agréés par le ministère de tutelle. Et d'ajouter que «ces projets, d'un coût global de 390 milliards
de dinars, se traduisent par la réalisation de plus de 115.000 lits et créé quelques 50.000 emplois directs».
Ce même responsable a indiqué que «le bilan de la convention signée entre le ministère du Tourisme et les
banques, pour la période de 2011 à 2014, a permis «de recenser 280 projets financés par ces banques».
Ce haut fonctionnaire du ministère du Tourisme s'exprimait ainsi lors de ce forum qui a permis d'avoir un
aperçu sur l'industrie hôtelière, touristique et du bien-être en Algérie.
L'autre thème de la rencontre a traité des opportunités d'investissement à travers ses avantages et les
incitations managériales.
Diverses méthodes de rencontres de travail, comme le «Networking Express», ou encore le «World Cafés»,
ont été disséquées par les experts présents à cette rencontre à laquelle a notamment participé Xavier
Chlapwski, directeur général de l'Ecole supérieure d'hôtellerie et de restauration d'Alger et Sofiane
Ghorbel, directeur de CFB network AG de Tunis.
Pour relancer le tourisme interne, ont argué certains experts, il s'agit entre autres de mettre en évidence les
spécificités de chaque wilaya, c'est-à-dire encourager le tourisme du terroir avec tout ce qu'il recèle comme
us et coutumes, cultures, folklore, sources thermales ou tout autre aspect attrayant.
Pour ce faire, le secteur du tourisme devrait s'adapter à cette nouvelle réalité, estime-t-on. Construire des
infrastructures hôtelières et décliner des sites de destination ne constituent pas les seuls volets qui
contribueront à l'essor du secteur du tourisme en Algérie. dont les ressources touristiques sont mal ou peu
exploitées.
S'agissant du plan de formation touristique, le secteur devrait aujourd'hui avoir atteint 37.000 personnes
dans le domaine. Ils activeront dans la gérance (5%), la réception et l'orientation (10%) agents touristiques
(15%), d'employés d'hébergement (25%), et dans la restauration (45%). Ces formations rappelle-t-on sont
traditionnellement assurées par les Ecoles supérieures de l'hôtellerie d'Alger, de Tizi-Ouzou et de
Boussaâda. Ces enseignements sont soutenus par l'Ecole de Lausanne d'hôtellerie, disposant de 880 places
pédagogiques et récemment ouverte à Aïn Benian, où s'est déroulé le forum d'hier.
Abdelkrim AMARNI
10 Juin 2015
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5. Saison estivale 2015
Les concessions de 4 plages reconduites à Tizi-Ouzou
Les concessions des plages de «Feraoun Est» dans la commune d’Iflissen relevant de la daïra de Tigzirt,
«Caroubier», «Plage du centre» et «Petit paradis» dans la daïra d’Azeffoun, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, confiées à
des privés, ont été reconduites pour cette année.
«Et nous les reconduirons l’année prochaine également s’ils respectent les closes des cahiers des charges qu’ils ont
signés pour cinq années», précisera M. Rachid Ghedouchi, directeur du tourisme et de l’artisanat de la wilaya. Il
soulignera par ailleurs que les concessions des quatre autres plages de la wilaya autorisées à la baignade n’ont pas été
relancées, conformément aux instructions du ministère de l’Intérieur.
Selon M. Ghedouchi, la décision de reconduire les quatre concessions de plages a été prise après concertation avec le
représentant du wali qui réaffirma durant la réunion les engagements de M. Bouazghi à «reconduire les concessions
qui l’auraient mérité et d’en attribuer de nouvelles».
Il est utile de rappeler que la décision de laisser les walis décider du devenir des concessions de leurs plages émane
du ministre du Tourisme et de l'Aménagement du territoire, M. Amar Ghoul, qui, à partir de la wilaya de Boumerdès
et à l’occasion de l’ouverture de la saison estivale 2015, avait déclaré : «La concession des plages est laissée cette
année encore à l'appréciation des walis, en attendant la promulgation, l'année prochaine, d'autres textes de lois
concernant cette question», ajoutant que «l'accès aux plages reste gratuit».
En outre, M. Ghedouchi dira n’avoir aucun problème avec les concessionnaires de la wilaya de Tizi-Ouzou, mais que
«le problème des plages réside dans les squatteurs qui facturent des prestations aux baigneurs dans l’illégalité la plus
totale». Par ailleurs, de nouvelles réalisations, lancées en février dernier au niveau des huit plages de la wilaya
autorisées à la baignade, comprennent des cabines de déshabillage, des sanitaires, l’éclairage public, le bétonnage des
accès, l’électricité, l’eau potable, des miradors pour la Protection civile et des cribleuses de sable pour le nettoyage
des plages. Les opérations de balisage des zones de baignade (des cordons pour délimiter les parties) ont également
été lancées à l’ouverture de la saison estivale 2015.
Taous.C
10 Juin 2015
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6. Un site hautement touristique, non rentabilisé
Tala Guilef perd de son éclat
Le site de Tala Guilef est l’un des plus beaux du pays, avec des paysages magnifiques et d’indéniables potentialités,
qui, s’il étaient mieux exploités, créeraient d’importantes richesses, et pour la région et pour le pays, notamment en
ces temps où le prix du pétrole dégringole.
Se trouvant sur le flanc du Djurdjura, le site s’étale sur 31 kilomètres de largeur et touche six communes du sud de la
wilaya de Tizi-Ouzou : Bounouh, Boghni, Mechtras, Assi Youcef, Aït Bouadou et Agouni Gueghrane. Pour arriver à
Tala Guilef, il n’ya pas d’autres solutions que de rallier le chef-lieu de Boghni et prendre la route d’Aït Kouffi sur 21
kilomètres. A partir de Boghni, la route est en bon état, mais au fur et à mesure que l’on avance, elle se rétrécit et
présente par endroits un état dégradé. Le chemin est en pente raide, truffée de virages, ce qui rend la circulation très
difficile. A quelques kilomètres de Tala Guilef, la route devient chaotique, même si elle a été réhabilitée il y a
quelques mois. Les intempéries et les importantes chutes de neige de la saison qui vient de s’écouler ont eu raison de
l’asphalte.
«Le chemin a été réhabilité mais il ne tient que l’espace d’une saison. Il faut retaper après chaque saison hivernale».
Néanmoins, malgré l’état de la route, le visiteur est à chaque fois subjugué par tant de beauté. L’immensité, le calme,
l’air pur, l’eau qui coule, douce et écarlate, la richesse de la flore et de la faune et les paysages sublimes comme nulle
part ailleurs, vous feront en effet oublier les cahotements du véhicule.
Une fois sur place, et avant d’arriver aux deux hôtels du site, le visiteur appréciera toute la beauté féerique du
secteur. Les yeux sont captivés par les innombrables et merveilleux paysages. Le parc du Djurdjura où se trouve le
site de Tala Guilef, a été créé par l’administration coloniale, en 1925, a des fins touristiques. Il est fort de 16 550
hectares. En 1983, il a été classé parc national avant d’être érigé en réserve mondiale de biosphère par l’UNESC.
Les innombrables richesses du parc
Le parc national du Djurdjura renferme 1 100 espèces végétales, soit 1/3 de la flore algérienne, ce qui est d’une
importance capitale pour un pays de 2.381.000 Kms2. 59 espèces sont endémiques à l’Algérie, c'est-à-dire qu’elles
ne se trouvent que dans notre pays. 25 autres espèces sont exclusives au parc national du Djurdjura. Le pin noir et le
genévrier Sabine à titre d’exemple ne se trouve que dans le parc national du Djurdjura (PND).
Le parc renferme aussi 90 espèces de champignons et 52 espèces de lichen. Côté faune (animaux), le PND est riche
de quelques 432 espèces. 33 mammifères, 123 avifaune (oiseau), 17 espèces de reptiles, 231 espèces d’insectes, des
amphibiens, des batraciens et divers autres. Le parc abrite aussi des cavernes, des gouffres et des grottes. «La chaîne
de rapaces du parc est la plus complète d’Algérie du nord», nous apprendra le chef du secteur de Tala Guilef, M.
Mahdi Abdelaziz. En plus de ces trésors, le parc est considéré comme un réservoir d’eau naturel. «Le parc du
Djurdjura est un château d’eau naturel, sa constitution karstique fait de lui une véritable éponge.
Il alimente 13 cours d’eau permanents tels que Le Sébao, La Soummam, Koudiet Asserdoun et Béni Amrane. 6
wilayas du centre du pays sont approvisionnées en eau potable par le PND qui est un pourvoyeur d’eau», dira le chef
du secteur. En plus de toute cette richesse, le parc du Djurdjura a été le bastion de la révolution algérienne. Il
constituait le quartier général de L’ ALN et a été la zone la plus bombardée d’Algérie lors de la glorieuse révolution.
Les lions du Djurdjura se reposaient dans cette région inaccessible aux soldats de l’armée coloniale.
Toutefois, le parc, et spécialement le secteur de tala Guilef, fait face à la négligence des pouvoirs publics et à
l’incivisme de beaucoup de visiteurs. A ce rythme, le secteur ne fera pas très long feu. Il se dégrade à vue d’œil.
La zone de Tala Guilef agressée
Tala Guilef, dont on ne cesse de louer la beauté, les richesses et les potentialités, est malheureusement en souffrance.
En s’enfonçant à l’intérieur du site, on s’aperçoit que les dégâts environnementaux ne sont pas des moindres. Les
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Revue de presse de la wilaya de tizi-ouzou du 08.06.2015 au 18.06.2015
déchets de toutes sortes, les bouteilles vides, les cannettes, des détritus de toute nature et des objets hétéroclites sont
abandonnés là par certains visiteurs indélicats ou inconscients du mal qu’ils font à ce trésor unique en son genre en
Algérie.
Certaines personnes n’éprouvent aucune gêne à abandonner leurs immondices en pareil lieu paradisiaque. C’est un
paradoxe. M. Mahdi Abdelaziz nous expliquera : «Les incivilités, la sur fréquentation, le tourisme de masse, les
incendies ravageurs, le sur pâturage, l’exploitation des carrières, le captage abusif des sources… sont autant de
problème auxquels nous essayons de faire face avec des moyens dérisoires».
Signalons que l’équipe de M. Mahdi se compose de 11 éléments pour 5 400 hectares, c’est dire que le manque de
personnel est plus que palpable. Pire encore, l’équipe ne possède qu’un véhicule de liaison et un autre pour la lutte
contre les incendies. «Nous essayons de limiter les dégâts et de sensibiliser les visiteurs à longueur d’année, mais
parfois, c’est comme si vous donniez un coup d’épée dans l’eau».
Durant les week-ends, le secteur est envahi par des centaines de visiteurs. Certains ont des comportements indignes
et perturbent même d’autres visiteurs. Concernant les infrastructures d’accueil, rien à l’horizon. Ni sanitaire, ni
vestiaires, ni la moindre boutique ne sont prévus. Si vous décidez de vous rendre sur les lieux, autant partir armés et
équipés. Signalons que depuis que les 2 hôtels de Tala Guilef (El Arz et Iguider) ont été incendiés par les hordes
terroristes en 1995, lors de la décennie noire, aucune autre infrastructure n’a été construite. Même les deux hôtels ne
sont toujours pas réhabilités. Ils sont à présent occupés par l’ANP. Sous des cieux plus cléments un site tel que celui
de Tala Guilef serait bien rempli. On y aurait construit des hôtels, des piscines, des aires de jeux et toutes les
commodités nécessaires pour le rentabiliser et le protéger.
Le SOS du chefde secteur
Pour préserver Tala Guilef, M. Mahdi préconise «La réorganisation du tourisme de masse et la réouverture des deux
hôtels et pourquoi pas la construction d’autres infrastructures d’accompagnement en intégrant les arts traditionnels
de la région (le bijou, la poterie, l’art culinaire, la tapisserie, la vannerie…), pour que le touriste trouve à portée de
main tout ce dont il a besoin».
Le chef du secteur insistera aussi sur : «la limitation du pâturage, en vue de protéger le milieu naturel et favoriser la
régénération des végétaux, l’arrêt de l’exploitation des carrières d’agrégats et la remise en service des stations
hydroélectriques, ainsi qu’un nettoyage de fond de la zone, car les dépotoirs et décharges s’y sont multipliés et
défigurent le paysage».
Notre interlocuteur trouve très important : «de prévoir des débits d’eau pour la faune et la flore et la multiplication
des campagnes d’éducation et de sensibilisation contre les agressions faite à l’environnement à l’adresse des visiteurs
et dans les écoles. Pour terminer, notre interlocuteur tirera la sonnette d’alarme et lancera un SOS pour préserver le
secteur de Tala Guilef et le parc national du Djurdjura en général : «Nous avons de la chance de posséder une nature
si généreuse, nous devons tous nous mobiliser pour la préserver. Nous appelons énergiquement au renforcement de
nos moyens (matériels et humains) et exhortons les visiteurs à faire preuve de plus de civisme. Ce parc est la
propriété de tous les Algériens voire de tous les habitants de la terre, il faut à tout prix le maintenir vivant.
Une espèce qui s’éteint ne revient jamais et les générations futures ne les verront que sur image. Ce serait dommage
de les priver des trésors que recèle le parc national du Djurdjura».
Hocine T.
11/06/ 2015
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7. Tizi-Ouzou Il s’est déroulé avant-hier et hier à la Maison de la
culture Mouloud Mammeri
Un forum de la formation, de l’entreprise et de l’emploi dédié aux jeunes
C’est avant-hier que s’est ouvert, à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, le forum de la
formation, de l’entreprise et de l’emploi. Initié par la direction locale de la formation et de l’enseignement
professionnel, il fut une occasion pour les jeunes de se pencher sur l’offre de formation, tout en étant en contact avec
les entreprises et le marché du recrutement.
C’est le wali, Abdelkader Bouazghi, accompagné du P/APW, du directeur du secteur initiateur, de certains chefs de
l’exécutif et autres représentants des secteurs participants, qui a donné le coup d’envoi de la manifestation qui a
connu pour son premier jour une influence particulière, de curieux, mais aussi de personnes venues s’informer. Une
quarantaine de participants ont prix part à ce forum, dont des opérateurs des secteurs du bâtiment, de l’industrie, de
la pêche, de l’artisanat, du tourisme et des services, venus des quatre coins de la wilaya.
Ceci, en plus de la participation des différents dispositifs d’aide à l’insertion des jeunes dans le monde du travail. Le
directeur de la formation et de l’enseignement professionnels, Abdenacer Arab avait expliqué, lors d’une conférence
de presse organisée la veille du forum, que cette initiative, première du genre au niveau de la wilaya, a pour objectif
de faire en sorte qu’un «partenariat existe entre les structures de formation d’un côté et les entreprises de production
et autres agences de l’emploi de l’autre.
Un rapprochement entre le secteur économique et celui de l’emploi pour un seul est unique but qui est celui de
réussir l’insertion professionnelle des jeunes, tant dans le secteur économique ou dans une activité indépendante»,
dira-t-il, mettant en avant l’importance que revêt le contact direct entre le chercheur d’emploi et l’employeur. Par
ailleurs, certains jeunes ont déploré le peu de temps consacré au forum qui ne s’est étalé que sur deux journées, dont
un vendredi. Pourtant, le forum est l’occasion rêvée pour «tâter le terrain» avant de se lancer dans n’importe quelle
formation.
En effet, avec la présence sur place d’entreprises, l’on pouvait facilement s’informer sur les qualifications requises
pour tel ou tel travail, sur la demande du marché actuel et surtout sur la disponibilité des postes et autres modes et
moyens de recrutement. Il est à souligner que le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels est
revenu sur les prévisions de la prochaine rentrée. Ses responsables affirment que l’offre globale de la wilaya est de 9
593 places pédagogiques pour la formation diplômante, dont 5 358 postes en mode apprentissage. Pour la formation
qualifiante, le directeur souligne que le nombre de postes proposés pour la rentrée de septembre prochain est de
2015.
Tassadit Ch.
13 Juin 2015
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8. Bouzeguène La 2ème édition du festival qui lui est dédié tenue
le week-end dernier
Houra célèbre le burnous
Sous le thème « Isegh d Trugza » et en collaboration avec ASSA et le comité du village Houra, l’association
culturelle Yakoubi Ferhat a organisé, du 11 au 13 juin 2015, la deuxième édition du Festival du burnous au village
Houra, dans la commune de Bouzeguène.
L’ouverture officielle de l’événement a eu lieu, jeudi 11 juin 2015 à 10 heures, à la placette du village, et ce, en
présence du chef de daïra de Bouzeguène, des P/APC de Bouzeguène et d’Illoula, des représentants des directions du
tourisme, de la culture et de l’artisanat, un représentant de l’APW, le sénateur M. Moussa Tamadartaza, et le cadre
supérieur de l’État natif du village Hourra, M. Mohand Ouidir Saib. Le burnous occupe une place importante dans la
société berbère en général et à Houra en particulier, car sa valeur est précieuse.
Pour cela, les jeunes du village veulent jalousement le protéger. Il fut la tenue spéciale des hommes kabyles que leurs
femmes leurs tissent en choisissant la couleur, la matière et les symboles pour les décorer. Les fêtes kabyles n’ont
aucun charme sans cette primordiale tenue qui rajoute charme, courage et dignité aux hommes. «Le burnous est la
meilleure tenue qui puisse caractériser l’homme berbère libre, brave, digne et honorable. Il le protège du froid
comme de la chaleur. Grâce au burnous, on ne peut savoir qui est riche et qui est pauvre. Tous sont au même pied
d’égalité. Durant la guerre de révolution, on cachait même des armes et de la nourriture sous son burnous. Une
maison berbère qui ne l’a pas, c’est comme si elle n’a pas d’identité», dira Mohand Ouidir Saïb.
Le burnous a fait que les milliers de personnes venues de partout assister à cet évènement soient émerveillées par la
carte postale que les jeunes du village ont formé comme des lions de Djurdjura à l’accueil des invités. Ainsi, un riche
programme a été concocté pour célébrer l’événement qui a démarré, jeudi dernier, par des prises de paroles, des
récitals poétiques et visites des stands où plusieurs artisans ont exposé leurs œuvres, comme la forge d’Ihitoussène,
des objets en bois d’Aït Ouizguène, robes kabyles, plats traditionnels, bijoux et autres objets traditionnels que la
nouvelle génération découvre, pour la première fois, avec fierté et appréciation, car malgré la révolution industrielle,
le manuel ne peut jamais disparaître ni être remplacé.
À 14 heures, un repas traditionnel a été servi aux habitants et aux invités à l’école primaire du village, puis eu lieu un
défilé de mode où des jeunes filles et garçon ont émerveillé les présents avec des belles robes kabyles et de beaux
burnous. Pour la journée de vendredi, une conférence-débat sous le thème «Isegh d Trugza» a eu lieu.
Des communications sur le patrimoine matériel et immatériel, sous le thème «Sauver l’âme amazigh», ont été
également présentées par Bellak Hamid et Hellouane Hocine, alors que Toubal Ramdane a préféré intervenir avec
une présentation intitulée «la structure d’un village, formation et transformation de la maison kabyle».
Après la pause déjeuner, les milliers de personnes ont redécouvert le mariage traditionnel kabyle présenté par des
jeunes du village. «Il existe sept ateliers de confection du burnous au niveau de notre village. Nos jeunes souhaitent
apprendre ce métier pour pouvoir préserver cette tenue, qui est notre symbole identitaire.
Nous souhaitons que cet événement devient régional et pourquoi pas national, car cela aidera à la réduction du taux
de chômage, à occuper le temps libre de nos femmes au foyer et à dynamiser l’économie du pays.
Il fut un temps, nos familles nous nourrissaient grâce à la commercialisation de ce produit», dira M. Younsi
Boubekeur, membre de l’association culturelle Yakoubi Ferhat. «Avec l’aide de l’État, le rêve peut devenir réalité.
Nous encourageons tous ceux qui travaillent pour la sauvegarde de notre patrimoine. On compte 238 métiers, dont le
burnous qui est l’un de ceux qui sont en voix de disparition.
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Grâce à ce genre d’initiative, nous pouvons tous ensemble le récupérer et lui redonner sa valeur méritée. Nous
sommes là pour prendre en charge le volet formation, production et gestion de l’entreprise», dira M. Habbas
Makhlouf, président de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Tizi-Ouzou.
Et d’ajouter : «Financièrement, un fond national de l’aide à l’artisanat traditionnel, matière première et métiers à
tisser existent pour soutenir et encourager les jeunes artisans. Nous tenons à saluer les initiateurs de cette
manifestation et nous encourageons et appelons les autres villages et communes à en faire de même pour rendre à la
tenue traditionnelle sa place dans notre société».
Une vingtaine d’attestations ont été délivrées aux femmes au foyer qui font ce noble métier. «L’objectif de
l’organisation de cet événement est de sauvegarder ce qui fait de notre identité et empêcher la disparition de certains
métiers, objets et tenues traditionnels. Les nouvelles générations ont le droit de porter le burnous, la robe kabyle qui
font notre amazighité, existence, force et dignité. C’est la tenue qui fait la différence», poursuivra-t-il.
Pour clôture en beauté l’édition de cette année, jugée réussie grâce à la bonne organisation, un gala artistique a été
organisé, hier, et des attestations d’honneur ont été remises aux participants et à tous ceux qui ont contribué au bon
déroulement de la manifestation.
Fatima Ameziane
14/06/2015
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9. Bouzeguène fête le burnous
Loin des feux de la rampe, le burnous a été fêté, pour la seconde fois avant-hier au village Houra,
commune de Bouzeguène, à une cinquantaine de kilomètres à l'Est de la capitale du Djurdjura. En effet, le
village Houra a abrité, le week-end dernier, la 2e édition du Festival du burnous, placé cette année sous
le thème «Isegh d Trugza», à l'initiative du comité du village et en collaboration avec les associations Assa
et Yakoubi-Ferhat. Trois jours durant, cet habit traditionnel, qui est une symbolique, a été fêté et remis au
goût du jour dans cette région profondément attachée aux us et coutumes de la région et au patrimoine
jalousement gardé.
Houra a abrité également plusieurs stands d'exposition de produits de l'artisanat, bijou, tapis, robe kabyle,
la forge d'Ihitoussène, objets en bois d'Aït Ouizguène (Bouzeguène). Des plats traditionnels ont été
présentés ainsi qu’un défilé de mode de jeunes filles et de garçons en belles tenues traditionnelles, robes
kabyles et burnous. Au volet pédagogique, on notera une conférence-débat sous le thème «Isegh d Trugza»
et une autre communication sur le patrimoine matériel et immatériel de la Kabylie, intitulée «Sauver l'âme
amazighe», à côté d'ateliers.
Présenté comme une longue cape, le plus souvent de couleur blanche, avec un capuchon pointu, le
burnous est généralement fait en laine de mouton ou de brebis. Il est un accessoire vestimentaire réservé
aux hommes. La femme le porte le jour de son mariage au moment de sortir de la demeure familiale pour
aller rejoindre son nouveau foyer. Cet habit se perd de plus en plus tant le métier à tisser a grandement
reculé. On l'appelait aussi «cache-misère» pendant la colonisation française ou encore «aile protectrice»
pour conjurer la mauvaise fortune. Il revêt du coup de multiples significations et symboliques.
Un savoir-faire qui se perd
Elles sont de plus en plus rares les tisseuses qui confectionnent encore des burnous avec le métier à tisser
traditionnel. Les régions de Bouzeguène et Idjer sont les dernières où l'on installe encore le métier à tisser
pour confectionner cet habit qui tend à disparaître chez la nouvelle génération, qui ne le porte
qu'occasionnellement. Il ne faut pas s'étonner de rencontrer un jeune de 30 ans qui n'a jamais porté de
burnous. La confection de cet habit traditionnel est particulièrement éprouvante et se fait patiemment et
habilement par les femmes. Il suit un long processus de tissage avant de devenir cet habit immaculé dans
lequel on s'emmitoufle fièrement quand le froid tanne la peau.
Avant le travail du tissage, les femmes procèdent au triage de la laine qu'elles débarrassent d'éventuelles
brindilles et de boue en la lavant à grande eau à la rivière, pour passer à l'opération de séchage, démêlage,
cardage et enfin de filage. Le tissage peut alors commencer, il dure souvent un mois. Le jour de
l'installation du métier à tisser, un couscous est offert aux tisseuses et aux voisins en signe d'offrande.
Le respect voué au burnous et au métier à tisser est sans limite. Il faudrait chercher sa véritable portée dans
la psychologie de la société kabyle.
Selon les historiens, le burnous est un habit éminemment berbère. Ces derniers citent à l'appui de leur
argumentation l'éminent Ibn Khaldoun : «Les Amazigh ou les Berbères ont le crâne rasé, portent des
burnous et leur plat principal est le couscous.»
B. B.
14-06-2015
Le temps d’Algérie
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10. 1er Forum de la formation de l’entreprise et de l’emploi
à Tizi Ouzou
Pour une meilleure coordination
Générateurs d’emploi, l’hôtellerie et le tourisme sont des formations à ne pas négliger.
“Le Forum de la formation, de l’entreprise et de l’emploi s’inscrit dans une perspective de rapprochement
entre le monde économique et celui de la formation.”
Le 1er Forum de la formation, de l’entreprise et de l’emploi aura lieu les 11 et 12 juin 2015 à la maison de
la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, à l’initiative de la direction de la formation et de
l’enseignement professionnels (DFEP), en collaboration avec la chambre de commerce et de l’industrie
Djurdjura et en partenariat avec l’Entreprise des textiles industriels et techniques (ex-Cotitex) de Draâ Ben
Khedda. Lors d’un point de presse animé avant-hier par le directeur de la DFEP, au théâtre de la Maison de
la culture, en présence de représentants de la chambre de commerce Djurdjura et ceux du complexe exCotitex de DBK,
les intervenants sont revenus sur les objectifs de ce forum qui regroupera pas moins de quarante entreprises
locales pour “une meilleure coordination entre les secteurs de la formation et les secteurs de l’économie
nationale publics et privés pour mieux connaître les tendances de l’évolution du marché du travail”.
Selon les indications fournies par la DFEP, “le forum de la formation, de l’entreprise et de l’emploi
s’inscrit dans cette perspective de rapprochement entre le monde économique et celui de la formation, pour
aboutir à un partenariat qui permettra d’établir une connexion entre le système de formation et l’appareil
productif”. “Les années précédentes, nous avons organisé des portes ouvertes sur la formation et
l’enseignement professionnels.
Cette année, nous avons décidé de changer de stratégie et de méthode en innovant, et ce en organisant un
forum qui est un espace de débats et d’échanges auxquels vont prendre part des entreprises et des
organismes chargés de l’emploi dans la wilaya, à savoir l’Ansej, l’Agem, le Cnac”, dira Arab Abdenacer,
directeur de la DFEP. De son côté, Azzoun Kamal, chef du département formation à l’Entreprise algérienne
des textiles et techniques de Draâ Ben Khedda, soulignera l’importance de la formation au sein des
entreprises, notamment dans le domaine du textile, et le secteur connaît une nouvelle dynamique
notamment au complexe de Draâ Ben Khedda où l’entreprise enregistre de nouveaux investissements.
À souligner que l’exposition du forum se fera selon des branches d’activités, à savoir l’industrie, le
bâtiment, l’artisanat, l’hôtellerie et le tourisme, l’agriculture et la pêche et les métiers de services. Par
ailleurs, lors de ce point de presse, la direction de la formation et de l’enseignement professionnels a fait
état, concernant l’offre de formation pour l’année 2015, de 9593 places pédagogiques pour la formation
diplômante, dont 5358 postes en mode apprentissage et 2404 places pédagogiques pour la formation
qualifiante.
K. T
Liberté
14/06/2015
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11. Yakourène : Un potentiel naturel délaissé
Avec son capital forestier d'une rare beauté, Yakourène (40 km à l'est de Tizi Ouzou), constituait jadis une
région très prisée par les estivants tant nationaux qu'étrangers.
Elle doit son attirance touristique à sa forêt de chênes zen, de chênes verts et de châtaigniers dont les cimes
se fondent dans un décor de rêve, constituant une alternative pour ceux que la plage n'attire pas. La forêt de
Yakourène constituait l'une des premières destinations pour les séjours en montagne en Kabylie où l'on
pouvait prendre, au plus chaud de l'été, de l'air frais à souhait ou s'adonner à un tourisme d'acclimatation,
profiter de toutes les formes de loisirs notamment la randonnée et autres activités sportives de montagne au
milieu des chants intermittents d'oiseaux.
Pour compléter tout ce paysage idyllique de détente, un hôtel touristique construit au milieu de cette forêt,
même s'il n'était pas toujours à la portée des vacanciers nationaux, attirait quelques touristes habitués des
séjours dans cette région de Kabylie. Dénommé « station climatique de Yakourène », l'hôtel Tamgout est la
seule infrastructure touristique existant dans la localité. Ce massif forestier destiné à être un haut lieu de
tourisme, n'a cessé, depuis quelques années, de dépérir. Les graves atteintes à l'environnement et l'absence
de tout plan d'aménagement font que cet endroit autrefois très prisé par les visiteurs ne connait pas l'essor
touristique attendu. Seuls les marchands de poteries attirent des familles en fin de journée et durant les
week-ends. La «Fontaine Fraîche», avec son eau reconnue pour ses multiples vertus, constitue également la
grande attraction pour des centaines de visiteurs par jour. Avec le retour progressif de la sécurité, des
familles de divers horizons fréquentent ce secteur forestier.
Les files de voitures ont de plus en plus de mal à trouver une place à proximité du site où est improvisé un
parc sommaire à la lisière de la forêt. Les visiteurs et les simples usagers de la route en quête de produits
artisanaux en profitent pour en acquérir chez les nombreux revendeurs de poterie, installés à perte de vue,
au bord de la RN12. Depuis des années, des cris fusent pour suggérer aux autorités d'investir dans le
tourisme de montagne pour restituer à cet endroit sa véritable place de site touristique, d'autant plus qu'il
n'attend qu'un léger coup de pouce. Cela passe inévitablement par une politique réfléchie de gestion et de
sauvegarde de ce patrimoine qui gagnerait à bénéficier d'un statut de parc national protégé.
Malheureusement, ce n'est pas le cas puisqu'il subit progressivement de très graves préjudices que seules
les associations de protection de l'environnement, dont les appels n'obtiennent aucun écho, ne cessent de
dénoncer et d'appeler à mettre un terme à cette atteinte à l'écosystème. Hélas, tout est allé si vite que même
les élus qui avaient pourtant fait de la protection de l'environnement leur principal projet de campagne
électorale, ont enfoncé le clou en installant une décharge incontrôlée en pleine forêt et livrée à une anarchie
indescriptible.
Pire encore, puisque la route, entre Azazga et Yakourène, est parsemée de tas d'ordures et de gravats. Les
conséquences ont vite fait leur apparition. En effet, les colonies de singes magots qui proliféraient dans ce
secteur ont commencé à se raréfier. Le rétrécissement de leur habitat naturel, la pollution de
l'environnement ont eu vite raison de ces macaques. Quant à l'hôtel, il se suffit à recevoir quelques clubs de
football pour leurs stages d'intersaison ou des épisodiques journées médicales qui lui permettent encore de
survivre à la crise.
Kamel Kaci
El Watan
le 15 - 06 - 2015
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12. Tourisme de montagne en Kabylie
Tala Guilef, la destination oubliée
La station climatique de Tala Guilef ne se relève pas des années de terrorisme qui avaient neutralisé
toute vie touristique dans cette zone de montagne.
Aucune plaque de signalisation n’indique le chemin vers Tala Guilef. Pour atteindre cette station
climatique située sur le versant nord du Djurdjura, par Boghni (sud-ouest de Tizi Ouzou), les visiteurs
empruntent la RN 30 B. Une trentaine de kilomètres sur une route sinueuse et défoncée. Bien que le calme
soit revenu, ce haut lieu du tourisme de montagne perché à 1500 m d’altitude peine à retrouver l’animation
d’antan. Le rush de vacanciers nationaux et étrangers vers cette enclave naturelle réputée jadis pour son
climat, sa station de ski et ses infrastructures n’est qu’un lointain souvenir. Incendiés et saccagés par des
terroristes en 1995, l’hôtel El Arz, l’auberge de jeunes, le restaurant l’Altitude et les téléskis sont à
l’abandon.Deux décennies après, ce site occupé par l’armée est toujours interdit d’accès. «Zone militaire»,
«passage interdit», «Pas de camping», indiquent des panneaux plantés aux abords du campement de l’ANP.
Pas la peine d’insister auprès du soldat posté devant le check -point. Sur la route menant vers la stèle des
chouhada, des jeunes venus de Laghouat discutent à l’ombre d’un cèdre.
Plus loin, un couple et des enfants immortalisent les paysages s’étalant à perte de vue et les singes magots
sautillant sur les arbres. «J’ai connu Tala Guilef durant les années 1980. Beaucoup d’étrangers de
différentes nationalités y venaient pour des vacances. Il y avait même des remontées mécaniques pour les
amoureux des sports d’hiver. Dommage, rien n’a été entrepris pour reconstruire les lieux», confie Ameur,
un informaticien natif de Naciria installé en Allemagne. Outre les dégâts matériels infligés aux installations
touristiques lors de l’attaque terroriste, un autre coup dur est porté à l’environnement par des pollueurs. Des
détritus et des canettes de bière tapissent les abords de la route principale. «J’en ramasse de gros sacs
quotidiennement dans les bois», dit un jeune ouvrier saisonnier recruté par la Conservation des forêts. Un
état des lieux peu reluisant de cette partie du Parc national du Djurdjura tant vantée dans les prospectus.
La réhabilitation promise par les pouvoirs publics depuis 2005 tarde à se concrétiser. L’entreprise
touristique (Egt) du centre est sur le projet, nous a indiqué le directeur local du tourisme. Un avis d’appel
d’offres sera lancé en juillet prochain pour le choix de l’entreprise qui prendra en charge les travaux. Le
télésiège sera également remis en service. Début février 2015, des responsables d’une entreprise polonaise
(Elster) spécialisée dans le domaine des transports par câble qui se sont déplacés sur les lieux ont donné
leur accord pour réceptionner le projet en cinq mois, a-t-on appris auprès de Rachid Gheddouchi.
Il ajoute : «L’étude est en cours. Nous avons préparé le cahier des charges qui sera déposé à la commission
des marchés publics de la wilaya. Il est indispensable de rendre fonctionnel d’ici 2016 ce télésiège qui
boostera à coup sûr le tourisme climatique dans la région».
Reste à espérer l’achèvement des travaux de réhabilitation de l’hôtel El Arz et les téléskis dans les délais
impartis pour que Tala Guilef puisse enfin renaitre de ses cendres.
Ahcène Tahraoui
le 15.06.15
El watan
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13. La fête du burnous à bouzeguène
Symbole de l’honneur et de la bravoure
La Fête du burnous a eu lieu durant trois jours au village de Houra.
De nombreux exposants venus de plusieurs régions de la Kabylie ont déployé leurs objets artisanaux,
livres, bibelots, vêtements divers. Cependant, à tout seigneur tout honneur, le burnous a occupé largement
le devant de la scène.
Sous le thème “Dignité et bravoure”, la Fête du burnous, dans sa deuxième édition, a pris fin samedi
dernier, au village de Houra dans la commune et daïra de Bouzeguène. Organisé par l’association culturelle
“Chahid Yakoubi Ferhat”, en collaboration avec l’association Assa et le comité de village de Houra, ce
deuxième festival dont le coup de starter a été donné, jeudi dernier, en présence de nombreux invités, des
responsables et élus locaux, d’une délégation des services du tourisme et de l’artisanat de Tizi Ouzou et du
sénateur Tamadartaza, est dédié à ce patrimoine ancestral menacé de disparition. Tôt le matin, la grande
place du village jouxtant le siège de l'association, est devenu l'épicentre d'une attraction pittoresque.
Cette journée d’ouverture a été quelque peu perturbée par un “invité impromptu”, un vent très fort qui a
mis en difficulté les exposants, et leurs chapiteaux ont été bien secoués. L’après-midi a été, par contre, plus
clément. De nombreux exposants venus de plusieurs régions de la Kabylie ont déployé leurs objets
artisanaux, livres, bibelots, vêtements divers. Cependant, à tout seigneur tout honneur, le burnous a occupé
largement le devant de la scène. Les visiteurs affluaient et ne pouvaient éviter d’opérer une halte devant un
exposant qui proposait ses burnous à la vente. Mais les prix affichés étaient inabordables.
Le burnous blanc pure laine est affiché à pas moins de 40 000 DA et le burnous marron à 45 000 DA. Des
prix qui se révèlent fort dissuasifs même pour les plus charmés. L’exposition permanente s’est tenue au
niveau des trois grandes places du village. La quasi-majorité des exposants sont des habitués des festivals.
Toutefois, et à l’initiative des responsables de l’association Yakoubi Ferhat, il a été enregistré, pour la
première fois, la participation de la forge millénaire des Ihitoussène avec ses produits forgés datant du
siècle dernier. Outre les chansons et les airs musicaux diffusés par de puissantes enceintes acoustiques, une
troupe des Idheballen à la cornemuse kabyle, jouait les airs les plus célèbres, donnant lieu à des entrées en
scène de groupes de danseurs flanqués de leurs burnous blanc et des jeunes filles en robes kabyles
envahissaient la place sous des applaudissements tonitruants. Tout le monde, en tout cas, a salué les
organisateurs pour cet honneur d’abriter ce Festival du burnous, symbole de l’honneur, de la dignité et de
la bravoure.
La deuxième journée a été marquée par une conférence ayant pour thème “Le burnous et tout ce qui le
caractérise”. L’après-midi a été réservée à l’organisation d’un mariage traditionnel, le cortège a sillonné à
pied la principale ruelle du village jusqu’à l’école primaire. D’autres activités se sont greffées au festival
comme les ateliers de tissage, de photos, de sculpture sur divers objets… Le baisser de rideau de cette
deuxième édition de la Fête du burnous a eu lieu, samedi, en soirée, avec l’organisation d’un gala au profit
des villageois.
K.N.O.
Liberté
16/06/2015
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14. Il faut protéger l'îlot à Tigzirt
Victime d'agressions et de laisser-aller durant la saison estivale. Il y a urgence à protéger la presqu'île ou
l'îlot de Tigzirt.
Cette année tous les moyens ont été mis à la disposition des estivants au niveau des plages autorisées de la
ville de Tigzirt, 50 km au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Pour assurer une bonne villégiature
aux milliers de touristes qui affluent, les autorités locales, APC, daïra, police et gendarmerie ont mis le
paquet. De nombreux dispositifs sont déjà en place depuis l'ouverture de la saison le 1er juin. De leur côté,
les services concernés au niveau de la wilaya y compris la direction de la pêche qui a mis du sien, tous les
moyens sont mis en oeuvre. Sauf que.
Dans tout ce dispositif minutieux dont les résultats se voient déjà, il demeure un point qui semble échapper
à la vigilance de tout le monde. Et cela dure hélas depuis plusieurs années. L'îlot, Le joyau qui orne
l'antique Iomnium. Cette petite île située à quelques centaines de mètres du large est victime d'incivisme de
certains festivaliers. Le mal est causé à ce petit écosystème fragile. En effet, la protection de cette petite île
s'avère, selon plusieurs spécialistes, indispensable au vu des agressions qu'elle subit. Aujourd'hui, le
couvert végétal est en grande partie détérioré par l'homme. Certains témoins racontent que des personnes,
prétendant faire des barbecues sur l'île coupent les arbres pour faire du feu.
L'extension de cette pratique a dévasté le couvert végétal. Durant cet été même, certains pêcheurs se sont
reconvertis en transporteurs par barque vers l'îlot moyennant 300 DA. Les cortèges de chaloupes ne
s'arrêtent pas jusqu'a la tombée de la nuit. Beaucoup de ces estivants qui payent pour passer un moment sur
cette île paradisiaque montrent un incivisme invraisemblable. Un petit tour sur les lieux suffit pour
constater l'ampleur de la catastrophe. Jonché d'amas de bouteilles et de sachets et autres rejets, le petit coin
de paradis est une décharge à ciel ouvert.
Aussi, face à ce drame, beaucoup de personnes jalouses de sauvegarder ce lieu vierge comme il a été créé,
préconisent une réglementation de l'entrée et de séjour. Faisant partie des principaux attraits de la ville,
l'îlot, pour être protégé, ne peut être interdit aux touristes.
Au lieu de laisser les gens se pavaner à l'intérieur de l'île détruisant le couvert végétal tout en laissant les
lieux malpropres, des pistes barricadées sont préconisées pour permettre aux touristes de découvrir le lieu
mais sans déborder des sentiers fixés et autorisés.
Les mêmes personnes conseillent aux autorités locales d'étendre la sécurité jusque dans l'île pour protéger
non seulement l'espace mais aussi les paisibles familles qui font souvent face aux comportements de
personnes inciviques qui trouvent là un lieu loin des regards des services de sécurité.
Kamel BOUDJADI
L'Expression
le 18 - 06 - 2015
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