lille (73-69) fos
Transcription
lille (73-69) fos
LILLE (73-69) FOS Écrit par rdulas Vendredi, 24 Avril 2009 16:35 - Mis à jour Mercredi, 13 Mai 2009 11:08 Au risque de doucher l'enthousiasme virginal des néophytes, les prophètes aiment clamer que les montagnes accouchent souvent de souris. Tétanisés par l'enjeu, les protagonistes sont censés minorer leur talent. N'en déplaise aux anxieux, la dernière confrontation entre cadors de la division -un certain LMBC/JSA- avait su séduire les puristes; beaucoup moins les chauvins eu égard au résultat rejoignant ainsi les épris de justice martyrisés par un arbitrage loin d'être exempt de reproches. L'eau a depuis coulé sous les ponts, les protégés du docteur Tomavo construisant au fil des semaines une magnifique saga, alliant une volonté d'airain à une somme de talents complémentaires. De longue date, ce 18 avril est souligné à l'encre rouge. Chausse-trappes désamorcées, tournants bien négociés, c'est en patrons que les nordistes reçoivent sous le haut patronage de saint Parfait (est-ce un signe?) des provençaux revanchards. Défaite de quatre points à Parsemain, la bande à Giutta lambina en chemin, lâchant un lest précieux en des combats douteux. Alors jour de gloire ou reddition en rase campagne? . Le basket ne tolérant pas les demi mesures, aux alentours de vingt deux heures, le vaincu 1/2 LILLE (73-69) FOS Écrit par rdulas Vendredi, 24 Avril 2009 16:35 - Mis à jour Mercredi, 13 Mai 2009 11:08 perdra bien davantage qu'une unité au classement. Dans les travées, les impatients scrutent le parquet à la recherche d'indices. En civil, TACCOEN couve ses camarades du regard. Nicolas, coeur pincé, sait déjà qu'il ne pourra imposer sa dissuasive musculature dans la raquette. L'anglais, enfin sélectionnable, fait ses gammes, le maillot blanc floqué d'un inédit numéro seize. Dans le camp des chevaliers noirs, CISSE est bien présent. La rumeur gonflait les jours précédents: le virtuose havrais, en délicatesse avec des adducteurs récalcitrants, jouait l'arlésienne. Un simple regard balaie la joie malsaine: le diable est bien là. Les secondes s'égrainent, les rangées se remplissent. Avenue Kennedy, les retardataires font encore le pied de grue. Les commentateurs révisent la liste des combattants, cherchant de l'aide auprès de l'adjoint méditerranéen afin de ne pas écorcher le patronyme de l'exotique finlandais HAANPAA. Alain, le speaker, jette à la foule l'identité des belligérants. A l'énoncé d'Akim, la houle emporte les noms suivants. Simulacre de coup d'envoi par l'ami Mariot, le tableau se bloque sur 10.00. Le MVP fosséen reste sur le banc, DURANT aussi. L'astre orange voit sa courbe brisée par le géant breton. Tels des puncheurs, les hôtes saoûlent de coups des visiteurs n'en pouvant mais. A 11/0, le technicien lance dans la fournaise l'atout-maître. Le récital du "sept" sombre permet de rééquilibrer les débats. BARAKAOU décalé au poste deux donne enfin sa pleine mesure. DRAUGHAN profite des caviars de maître Babou. Chacun fait parler le meilleur de lui-même: PAYTON intenable feu-follet, NKEMBE l'homme qui ne lâche jamais une proie, STANFORD fusée humaine au décollage vertical prodigieux. A la baguette, "captain" MALET exploite le moindre interstice, et dieu sait s'ils furent rares. La défense adverse pressait si haut que le simple fait de remonter le ballon exigeait une concentration maximum. Chaque panier valait son pesant d'or. C'est donc dans la peinture que GOUEZ, DEFOE grapillaient les miettes offrant quatre longueurs d'avance à la pause. Le joker britannique apportait sa pierre à l'édifice. Un quart-temps de plus et tout était à refaire: 54 partout. Le destin hésita: trois coups de poignards en contre-attaque (sacré TOTO N'KOTE!), un manque de lucidité l'instant suivant. Sans qu'on le sache déjà, le crépuscule venait de tomber sur le match. La résistance s'effrite, SY ou BROCHERAY retardent l'échéance en multipliant les fautes. Conséquence inéluctable, les cadres se succèdent sur la ligne des lancers-francs. Adam ouvre le bal, les siens reprennent les choses en main. DIA vendange sous la pression goguenarde du public laissant à Anthony le soin de conclure. Indubitablement, la haie d'honneur offerte à nos valeureux challengers sera le point d'orgue de cette soirée magique. 2/2