2. La volonté au service de ma liberté

Transcription

2. La volonté au service de ma liberté
La volonté au service de ma liberté
2
« La science enfle ; c'est la charité qui édifie.
Si quelqu'un s'imagine connaître quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faut
connaître ; 3 mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui. » (1Co 8,1-3)
« Comme Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule considérable, le fils
de Timée Bartimée , un mendiant aveugle, était assis au bord du chemin. 47 Quand il apprit
que c'était Jésus le Nazarénien, il se mit à crier : " Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! " 48
Et beaucoup le rabrouaient pour lui imposer silence, mais lui criait de plus belle : " Fils de
David, aie pitié de moi ! " 49 Jésus s'arrêta et dit : " Appelez-le. " On appelle l'aveugle en lui
disant : " Aie confiance ! Lève-toi, il t'appelle. " 50 Et lui, rejetant son manteau, bondit et vint
à Jésus. 51 Alors Jésus lui adressa la parole : " Que veux-tu que je fasse pour toi ? " L'aveugle
lui répondit : " Rabbouni, que je recouvre la vue ! " 52 Jésus lui dit : " Va, ta foi t'a sauvé. " Et
aussitôt il recouvra la vue et il cheminait à sa suite. (Mc 10,46-52)
« Ce qui est à ma portée, c'est d'avoir envie de faire le bien, mais non pas de
l'accomplir. 19 Je ne réalise pas le bien que je voudrais, mais je fais le mal que je ne voudrais
pas. 20 Si je fais ce que je ne voudrais pas, alors ce n'est plus moi qui accomplis tout cela,
c'est le péché, lui qui habite en moi. 21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc en
moi cette loi : ce qui est à ma portée, c'est le mal. 22 Au plus profond de moi-même, je
prends plaisir à la loi de Dieu. 23 Mais, dans tout mon corps, je découvre une autre loi, qui
combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans
mon corps. 24 Quel homme malheureux je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui appartient
à la mort ? 25 Et pourtant, il faut rendre grâce à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi,
moi, je suis à la fois, par ma raison, serviteur de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle,
serviteur de la loi du péché. » (Rm 7,18-25)
« L’intelligence est faculté du sens ; la volonté, faculté de la fin. L’intelligence dégage
des harmoniques, la cohérence, la cohésion, la concordance, la vérité ; la volonté est adhésion,
consentement, mouvement vers la perfection, vers la fin. L’intelligence reconnaît le vrai ; la
volonté se porte vers le bien. Dans l’intelligence, l’esprit se trouve convoqué ; par la volonté,
il répond à ce que la raison lui présente comme vrai. Ce que la raison reconnaît comme vrai,
la volonté peut y adhérer comme à son bien ».
A. Chapelle, Anthropologie (Bruxelles 1998) 200.
***
1. Pourquoi l’échec de ma volonté se dévoile-t-il à mesure que mon intelligence
s’éveille ?
2. « Se connaître pauvre pécheur » est la condition nécessaire d’une décision
libre ». Pourquoi ?
3. La « connaissance » sans « l’amour » est un fléau pire que l’ignorance.
Pourquoi ?
EVEN. Période I.2. L’esprit de l’homme