Mère Marie des 7 Douleurs

Embrasser le Souffle:
donner un nouvel essor
à Sainte-Croix
L’esprit de notre institut est par-dessus tout un esprit de foi,
d’abnégation totale. C’est ce qui rend possible de nous dépenser
entièrement au service de Dieu dans l’œuvre à laquelle la
Providence de Dieu et nos Constitutions nous appellent. »
«
Mère Marie des Sept Douleurs
Fidèle à l’appel
Mère Marie des Sept Douleurs, Léocadie Romaine Gascoin, humble paysanne, est née le 1er
mars, 1818. à Montenay, Mayenne en France, fille de Michel Jean Gascoin et Rosalie Renée
Chardon. Elle a une enfance simple. En bas âge, elle sent l’appel à la vie religieuse et, par ce qui
pourrait être considéré comme une intervention privilégiée de la Divine Providence, elle devient
la première Supérieure générale de la branche féminine de la « Congrégation Sainte Croix » du
Père Moreau. Toujours consacrée aux souffrances de son Divin Époux et au service de son Église,
elle dévoue cinquante-neuf années comme disciple de Sa Mère dont elle porte le titre, « Marie des
Sept Douleurs. »
APPEL À LA PRIÈRE
ANIMATRICE
Dieu d’amour, en contemplant la vie de Mère Marie des Sept Douleurs, comme elle, nous te
donnons tout – nos mains pour faire ton œuvre, nos pieds pour suivre ton chemin, nos
yeux pour voir comme toi, notre bouche pour dire tes paroles. Par-dessus tout, nous te
donnons notre cœur afin que tu grandisses en nous qui cherchons à incarner le Christ dans
notre monde en perpétuel changement, Amen.
FIDÈLE À L’APPEL
Mère Marie est une femme fidèle. Elle reconnaît qu’elle est appelée à cette façon de vivre en
Sainte Croix pour répondre à cet appel. Sa passion pour faire la volonté de Dieu en toute chose
demeure solide même dans les situations les plus difficiles, même dans celles qui semblent
désespérées. Pour elle, la fidélité est simplement la réalité. C’est vivre les Constitutions, vivre tout
ce que Dieu et la communauté lui demandent; c’est une détermination graciée de faire ce qu’elle
avait promis par son engagement en Sainte-Croix.
Afin de soutenir cette fidélité, elle est une femme de prière. Au-delà des temps formels de
prière personnelle et communautaire, sa vie est marquée d’une ferveur qui la rend sensible à la
présence et à l’activité de Dieu. Elle nourrit sa vie de prière par l’Écriture sainte, les constitutions
de la Congrégation, les écrits du Père Moreau et l’Imitation de Jésus Christ, une œuvre que
Moreau recommande aux femmes et aux hommes Sainte-Croix. Elle encourage les sœurs à faire de
même; à l'une d’entre elles, elle écrit « Comme il est bon de prier; comme Dieu aime répondre aux
prières. » (Lettre personnelle, 1857)
Mère Marie est aussi une femme d’Église. Elle comprend la contribution importante que
Sainte Croix pourrait faire à la vie de l’Église. Bien qu’elle préférerait parfois suivre une approche
autre que celle préconisée par la Propagation de la Foi du Vatican, elle fait confiance que la
volonté de Dieu s’accomplira par ce qui arrive. Elle est convaincu que l’Esprit Saint travaille par
l’Église pour le bien de Sainte Croix, peu importe combien mystérieux semblent les moyens
utilisés.
(De l’Introduction à l’édition révisée des lettres circulaires de Mère Marie des Sept Douleurs par Joel Giallanza CSC)
FIDÉLITÉ ET LOYAUTÉ
Côté 1
Nous vivons une crise de fidélité, reconnue comme une adhérence consciente à un
appel qui est un chemin, un pèlerinage, de son commencement mystérieux jusqu’à
sa fin mystérieuse.
Côté 2:
La fidélité est la conscience de l’amour qui nous oriente vers le «Tu» de Dieu et vers
toute autre personne, de façon constante et dynamique, alors que nous
expérimentons en nous la vie du Ressuscité : « Ceux qui se laissent sauver par lui
sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. » (34)
Côté 1:
Le fait d’être disciple est grâce et exercice d’amour, exercice de charité oblative. :
«Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand
nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur :
nous sommes mondains, nous sommes des Évêques, des Prêtres, des Cardinaux, des
Papes, mais pas des disciples du Seigneur» (35)
Coté 2:
La fidélité à être disciple passe enfin, et elle y est éprouvée, par l’expérience de la
fraternité, lieu théologique dans lequel nous sommes appelées à nous soutenir dans
le oui joyeux à l’Évangile. «C’est la Parole de Dieu qui suscite la foi, la nourrit, la
régénère. C’est la Parole de Dieu qui touche les cœurs, les convertit à Dieu et à sa
logique qui est si différente de la nôtre; c’est la Parole de Dieu qui renouvelle
constamment nos communautés.» (42)(Lettre du Pape François aux hommes et femmes
consacrés, février 2014)
LECTURE: Jacques 2,26
LECTURE CONTEMPORAINE: EMPREINTES DU COEUR
LECTRICE
Tout ce que touchent nos mains – nous y laissons des empreintes : sur les murs, les
meubles, les poignées de porte, la vaisselle, les livres. En les touchant, nous y
laissons notre identité.
Ô Dieu, là où j’irai aujourd’hui, s’il te plaît aide-moi à laisser des empreintes du
cœur : des empreintes de compassion, de compréhension et d’amour; des
empreintes de bonté et d’intérêt authentique.
Que mon cœur puisse toucher un voisin isolé, une fille qui a fugué, ou une mère
inquiète, ou peut-être une amie chère.
Aujourd’hui je sortirai pour laisser des empreintes du cœur; et si quelqu’un me dit
«J’ai senti ton toucher» que cette seule sensation, Ô Seigneur, soit ton toucher
d’amour à travers moi. Prions
TOUTES:
Mon Dieu, s’il te plaît, aide-moi aujourd’hui et chaque jour afin que ma vie soit le
reflet de ton image. Que ceux et celles que je côtoie voient ton amour rayonner à
travers moi et que, de ta part, je laisse des empreintes du cœur sur eux. Merci. Merci
d’entendre et de répondre à ma prière. Amen
RÉFLEXION ET PARTAGE
1. Comme membre de Sainte-Croix, comment rends-tu visible au peuple de Dieu, la fidélité,
la ferveur et le service?
2. Qui t’a laissé une empreinte du cœur dernièrement? Quelle empreinte du cœur as-tu laissé
à quelqu’un?
3. L’ancien caractère chinois pour la persévérance est un couteau posé sur le cœur. Pour toi,
quelle en est la signification?
LITANIE DE MÈRE MARIE DES SEPT DOULEURS
Répons: Priez pour nous
Mère Marie, femme de prière,
Mère Marie, vêtue de force et de dignité,
Mère Marie, qui s’est mise dans la cœur aimant de Jésus,
Mère Marie, une mère qui souffrait pour ses filles en désarroi,
Mère Marie, dont la bouche s’exprimait en sagesse et en doux conseils,
Mère Marie, reconnue comme femme d’une charité exquise,
Mère Marie, qui n’entretenait aucun regret,
Mère Marie, compagne humble et fidèle du Père Moreau,
Mère Marie, qui exhortait ses filles à être « humbles comme la poussière »,
Mère Marie, sainte femme de Dieu et mentor de nous toutes.
RÉFLEXION ET PARTAGE
1. En quoi consiste ton admiration personnelle pour Mère Marie des Sept Douleurs?
2. Qu’est-ce que cette Décennie des Journées, «Embrasser le Souffle: donner un nouvel essor
à Sainte Croix», t’a apporté?
CHOIX D’UN CHANT APPROPRIÉ