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BELFORT
le magazine de la ville de Belfort
www.mairie-belfort.fr
> Carnaval du 700e
Faites démons et merveilles
le 17 mars
pages 15 à 18
> Dossier
> L’Armée à Belfort
pages 8 à 14
Mars 2007
> Education
La rentrée 2007
se prépare déjà
numéro 178 / 0,76 euro
pages 6 et 7
Mars 2007 / n°178
Le satisfecit
de la chambre régio
que notre commune présente
des dépenses de fonctionnement
inférieures à la moyenne des
villes comparables et « des taux
d’épargne très supérieurs ».
Elle note également un
désendettement significatif.
Pour autant, nous n’avons
pas sacrifié notre politique
d’investissement nettement
plus ambitieuse que celle des
communes de taille comparable.
A ce titre, le rapport relève que :
« durant la période examinée
les dépenses
d’équipement
sont supérieures
de 53,5% à celle
de la strate ».
Il suffit de se
promener en ville
pour apprécier le
résultat : Belfort est de plus en
plus belle ! Beaucoup de villes
nous envient la qualité de nos
équipements sportifs, culturels
et de loisirs. Parallèlement, et
même si la Ville n’intervient
qu’à la marge, notre appareil de
formation notamment universitaire
se développe et se modernise
continuellement, de même que
notre hôpital. Nos dépenses
réelles d’investissement hors
emprunt ont, entre 1999 et 2004,
atteint, 96,2 millions d’euros.
Communauté de l’Agglomération
Belfortaine a permis à chaque
entité de réaliser d’importantes
économies d’échelle, en
supprimant les doublons. Belfort
n’est pas une ville riche, loin s’en
faut. Et je mesure les difficultés
que rencontrent beaucoup de
nos concitoyens confrontés à
la précarisation des emplois, à
la vie chère quand ce n’est pas
au chômage. Ils sont encore très
nombreux, trop, à ne pas encore
avoir retrouvé le chemin de
l’emploi dans notre département.
En effet, le potentiel fiscal de
la commune est
inférieur d’environ
23% à celui des
communes de taille
comparable. Pour
autant, la Chambre
régionale des
Comptes note que la faiblesse
des bases imposables n’a
pas amené notre collectivité à
augmenter la pression fiscale.
Elle considère même que la
Ville de Belfort mène «une
politique fiscale modérée» qui
fait qu’elle présente «des taux
d’imposition très comparables
à ceux pratiqués dans les
communes de référence ». Voilà
qui tord le cou aux critiques
malveillantes d’une opposition
en panne d’idées mais toujours
prompte à colporter de fausses
informations.
Le fruit
dʼune gestion
rigoureuse
Le 1er mars, le maire Jean-Pierre Chevènement
est allé visiter l’Ecole de la Deuxième Chance.
La structure, qui va bientôt célébrer son premier anniversaire, contribue à l’insertion de
jeunes âgés de 18 à 25 ans.
Belfort Magazine : Mairie - place d’Armes - 90 000 Belfort.
Tél. 03 84 54 24 24. Rédaction : Tél. 03 84 22 39 79.
Courrier électronique : [email protected]
Directeur de la Publication : Jean-Pierre Chevènement
Directeur de la Communication, Rédacteur en Chef : Robert
Cerles
Editeur : Mairie de Belfort - place d’Armes - 90 000 Belfort /
Rédaction : Julien Nayener, Pol Robert avec Jeanne Schuhler
/Mise en page : Jean-François Perrot, Christophe Patrix /
Photos : Régis Antoine, Claude Bailly, Robert Cerles, C. Patrix /
Dépot légal : Mars 2007 / Impression : Imp. Schraag - Valdoie.
Tirage : 29 000 ex. / Couverture : Régis Antoine
L
es affaires de la Ville de
Belfort sont bien gérées !
Ce constat résulte de la
synthèse des analyses
de la Chambre Régionale des
Comptes de Franche-Comté sur
la gestion de la commune de 1999
à 2004. Durant cette
période, sous la
houlette successive
de Jackie Drouet et
de moi-même, la
situation financière
de la Cité du Lion a
connu une embellie significative.
C’est le constat des experts venus
de Besançon pour « éplucher »
nos comptes.
C’est ainsi que la Chambre
régionale des Comptes souligne
Comment avons-nous fait
pour parvenir à ces résultats ?
Certes, le transfert au District
de l’Agglomération Belfortaine,
décidé en 1998, des grands
équipements d’agglomération
que sont les piscines, la patinoire
et les écoles de musique y est pour
quelque chose. Mais, c’est aussi
le fruit d’une gestion rigoureuse,
d’une mise en
synergie efficace
des services de la
Ville et de la CAB
et enfin de recettes
extraordinaires de
16 millions d’euros, liées à la
réalisation d’actifs immobiliers.
Une politique
fiscale
modérée
Le train de vie de la Ville de Belfort
est modéré. La mutualisation
des services entre la Ville et la
Au chapitre des observations, si
la Chambre relève le coût pour
la Ville du Centre de Congrès
Atria, celui-ci (520 000 € par
an et moins de 300 000 € à
partir de 2009) reste somme
toute très relatif au regard des
retombées, d’une part fiscales
(environ 150 000 € d’impôts et
taxes annuels supplémentaires),
d’autre part économiques,
estimées pour l’année 2004, par
exemple, à 1,6 million d’euros.
Enfin, d’autres secteurs ont
déjà fait ou feront l’objet d’une
gestion améliorée. Je pense
notamment à celle de la cuisine
centrale dont le service rendu est
d’une qualité reconnue.
page 2
L’édito du Maire
nale des comptes
S’agissant du suivi des demandes
et des versements de subventions
aux associations, il sera renforcé
comme le demande la Chambre
régionale des Comptes. Mais c’est
avant tout la qualité des femmes
et des hommes qui les dirigent
qui font la richesse de la vie
associative. Si l’on veut préserver
le bénévolat et encourager les
citoyens à s’investir dans la
marche de la cité, de leur quartier
etc…, il faut, surtout, selon moi,
éviter d’enserrer la vie associative
dans un carcan administratif,
tatillon, coûteux et souvent
disproportionné.
J’ai bien sûr demandé à mes
adjoints et aux responsables
de services de tenir compte de
remarques utiles à l’amélioration
de la situation de notre
collectivité. Pour l’essentiel, le
rapport de la Chambre régionale
des Comptes traduit les efforts
de gestion réalisés avec le souci
constant d’améliorer le service
public et l’attractivité de notre
ville. L’opposition municipale,
d’ordinaire si loquace, s’est tenue
coite sur ce sujet. Y a-t-il plus bel
hommage qui puisse être rendu à
l’action de la municipalité ?
L’attractivité d’une ville, justement,
passe par le dynamisme de son
tissu commercial. Je
suis très attaché à
l’équilibre entre le
commerce de centre
ville (équipement
de la personne) et
celui de la périphérie
(équipement de
la maison). Il faut également
préserver, voire développer
le tissu commercial dans nos
quartiers, comme nous le
faisons actuellement aux Glacis
du Château où les travaux de
rénovation du centre commercial
ont commencé. Sans oublier le
commerce non sédentaire. Mais
là encore, avec le marché des
Vosges rénové, la halle Fréry et le
marché des Résidences, Belfort
n’est pas en reste.
Depuis une vingtaine d’années,
nous veillons à préserver cet
é q u i l i b re e n c o n c e n t r a n t
sur Belfort, les commerces
d’équipement de la personne et
les grandes enseignes comme
la FNAC, les Nouvelles Galeries
(groupe Galeries Lafayette),
Monoprix…. qui lui confèrent une
âme commerçante
et lui permettent
de rester le pôle
le plus attractif de
l’Aire urbaine. Quant
au commerce
d’équipement de la maison, il
est orienté vers la périphérie : sur
la zone des Prés d’Andelnans ou
celle de Bessoncourt.
Toutes ces raisons m’ont amené
à réagir vivement à la décision de
la Commission Départementale
d ’ E q u i p e m e n t C o m m e rc i a l
(CDEC) du 20 février dernier
d’autoriser une enseigne de
confection et un magasin de
jouets sur Bessoncourt.
Ces deux implantations, chacun
le comprend, vont concurrencer
le commerce de centre ville. C’est
tout l’équilibre, ô combien fragile,
que nous avons patiemment
bâti au fil des ans qui pourrait à
l’avenir s’en trouver modifié, si
cette logique devait l’emporter,
même si cette fois encore nous
avons limité les dégâts puisque
nous sommes parvenus à éviter le
transfert à Bessoncourt également
envisagé de deux
commerces de
vêtements et
d e chaussures
des Glacis du
Château. Mais
pour combien de
temps ?
Tous
Gaillards !
Préserver le
commerce du
centre-ville
page 3
des Ancêtres et du faubourg
de France, aménagement de
la place du Forum des 4 As.
Dans la foulée, la rue Strolz sera
également réaménagée pour
créer des places de stationnement
nouvelles, ainsi qu’un second
accès piétons sur l’espace
universitaire Marc
Bloch et le faubourg
des Ancêtres.
Parallèlement,
nous réfléchissons
à la poursuite de
l’aménagement de la partie non
piétonne du faubourg de France
et de l’avenue Wilson (secteur
de la gare). La création du
parking Robespierre (600 places
gratuites) à l’arrière de la Maison
du Peuple ou celui de l’ERM
(160 places gratuites), derrière
la gendarmerie de l’avenue Jean
Moulin vont encore accroître les
capacités de stationnement déjà
importantes à proximité du centre
ville. De même, la modernisation
du réseau de transport en
commun, avec dès le mois
de septembre des fréquences
de dix minutes sur les lignes
desservant l’hyper centre, va-telle améliorer son accessibilité.
Par ailleurs, la ville est l’un des
principaux partenaires du Fonds
d’Intervention pour les Services,
l’Artisanat et le Commerce (FISAC)
grâce auquel nous menons, avec
les chambres consulaires, des
actions communes en faveur du
commerce belfortain.
Pourtant, nos commerçants
se prennent par la main. Et
la ville n’en accompagne que
plus volontiers leurs efforts.
Elle le fait d’abord à travers son
programme de réaménagement
et d’urbanisation afin de renforcer
l’attractivité du centre ville :
embellissement de la place Corbis
et des quais de la Savoureuse,
jusqu’à la place Janine Bazin
qui s’ouvre sur le Cinéma des
Quais, rénovation du faubourg
Tout cela contribue au dynamisme
du centre-ville et de son tissu
commercial. A condition toutefois
que ne s’exerce pas de l’extérieur
une concurrence par trop déloyale.
Or, la seule façon de l’éviter est
d’implanter en périphérie des
activités complémentaires à
celles du centre-ville. C’est ce
que j’ai rappelé à nos partenaires,
Chambre de Commerce et
d’Industrie, Chambre de Métiers,
avec lesquelles, par ailleurs,
nous travaillons en bonne
intelligence.
Dans ce Belfort Mag de mars, le
mois du printemps mais aussi
le dieu de la Guerre, un dossier
est consacré à la garnison de
Belfort.
Il y a, je le crois, peu d’endroits
en France où un(e) ministre de
la Défense peut dans la même
agglomération se faire présenter
deux régiments modernes et
bien équipés installés dans des
conditions plus que satisfaisantes.
Pour avoir, afin qu’il en soit ainsi,
pesé dans le bon sens quand
j’étais « aux affaires » et même
longtemps après, je ne peux que
m’en réjouir.
L’Armée française à Belfort,
c’est environ six cents familles,
plus de deux mille personnes,
et quelque 20 millions d’euros
injectés chaque année dans
l’économie locale.
C’est aussi une présence séculaire
de ceux, et désormais de celles,
qui ont voué leur existence au
service de la France et de la paix
dans le Monde.
Le 1er Régiment d’Artillerie fait
honneur à sa devise qui me
convient tout à fait : «Royal
d’abord, Premier toujours !».
Quant à notre cher régiment à l’As
de Trèfle, qui est dans le cœur de
tous les Belfortains, ce bon vieux
« 35 », je lui emprunterai son cri
de ralliement pour conclure notre
rendez-vous mensuel : «Tous
Gaillards, pas de Trainards !».
Ceux à qui s’adresse en particulier
le rappel des devises de nos deux
régiments me comprendront à
demi-mot.
Belfort Mag Mars 2007 n°178
La lettre
du ministère
de la culture
Vauban :
c’est la «faute» à Haxo
Si Belfort n’a pas été
retenu par l’UNESCO
au titre du patrimoine
« Vauban », ce n’est
pas à cause de la
construction de la future
mosquée… mais c’est
la faute aux travaux de
fortification réalisés par
le Général Haxo !
Explications du maire de
Belfort.
«J
’ai exprimé, au nom
de mes concitoyens
de Belfort, le souhait
de connaître les raisons précises
pour lesquelles la candidature
de Belfort n’a pu être inscrite sur
la liste arrêtée par les Pouvoirs
publics en vue d’une inscription
par l’UNESCO de l’œuvre de
Vauban au titre du Patrimoine
Mondial de l’Humanité.
La réponse du ministre de la
Culture et de la Communication,
qui reconnaît «la considérable
valeur historique et patrimoniale»
des fortifications de Belfort,
indique que les transformations
e ff e c t u é e s a u 1 9 è m e s i è c l e
sur l’enceinte urbaine et le
Château à l’occasion des
aménagements réalisés par le
général Haxo ont conduit la
commission interministérielle
à écarter Belfort de cette liste,
les sites retenus devant être
«restés totalement intacts». Cet
«intégrisme architectural» me
parait excessif mais, au moins,
cette réponse rétablit-elle la
vérité.
Contrairement à la violente
campagne menée depuis des
mois par une fraction de
l’opposition municipale,
la construction de
la mosquée, en dehors du
site classé, n’a pas motivé
cette décision. Ces attaques
a b o n d a m m e n t re s s a s s é e s
n’étaient donc qu’une grossière
manœuvre de diversion.
En flattant des instincts
xénophobes dangereux
ouvrant la voie à d’odieuses
provocations à l’égard des
Musulmans, cette fraction de
l’opposition municipale n’a pas
hésité à mener dans la presse
nationale (Le Figaro) et sur TF1
une campagne malhonnête
qui n’a servi ni la démocratie
à Belfort, ni l’image de Belfort
au dehors.
Il convient de préciser que
la liste des quatorze villes
sélectionnées, dont la ville de
Besançon qui a été à l’initiative
de la proposition, n’a pas encore
été retenue par l’UNESCO. Je
continuerai à me battre pour
que la valeur architecturale et
historique de notre patrimoine
fortifié soit pris en compte par
l’UNESCO, démarche dont le
maire de Besançon dans la
lettre qu’il m’a fait parvenir ne
conteste pas le bien-fondé».
Jean-Pierre Chevènement
«(…) Lors de sa réunion du 31
mars 2006, le Conseil scientifique *
(…) a arrêté une liste de quatorze
sites représentatifs de l’œuvre
de Vauban et susceptibles d’être
présentés au Comité du patrimoine
mondial.
D’après les informations qui m’ont
été communiquées, la candidature
de Belfort n’a pu être retenue
lors de l’établissement de cette
liste, le Conseil scientifique
ayant estimé que la citadelle
ne représentait pas un exemple
suffisamment authentique de
l’œuvre architecturale de Vauban.
Il m’a notamment été précisé
que le Conseil scientifique avait
estimé que les transformations
effectuées au dix-neuvième siècle
sur l’enceinte urbaine et le château
à l’occasion des aménagements de
Haxo affaiblissaient la candidature
de Belfort par rapport à ces critères.
Pour ces motifs, il n’a retenu, dans
la liste définitive, que celles de sites
restés totalement intacts.
L a p ro p o s i t i o n d u c o n s e i l
scientifique a été entérinée, sans
modification, lors de la réunion du
Comité national des biens français
du patrimoine mondial tenue le 22
novembre dernier.
Le Ministre a été informé du
déroulement de cette procédure
de sélection, mais ne s’est pas
estimé fondé à intervenir dans le
déroulement de ses délibérations.
Il m’a prié de vous exprimer ses
vifs regrets qu’elle n’ait pas permis,
compte tenu des critères retenus,
l’aboutissement de la candidature
des fortifications de Belfort, dont
il connaît la considérable valeur
historique et patrimoniale».
(*) Le Conseil scientifique a été chargé,
par le ministère de la culture et de la
communication et par le ministère de
l’écologie et du développement durable,
de sélectionner les sites retenus pour une
inscription au patrimoine mondial.
Urbanisme
Une autre vision
de l’habitat
23 logements viennent
d’être inaugurés rue
James-Long. Confort
et accessibilité aux
personnes handicapées
ou à mobilité réduite
ont guidé les travaux.
B
elfort change de visage et
le processus va en s’amplifiant. La qualité de l’habitat s’améliore. Les barres bétonnées laissent progressivement
la place à des immeubles de taille
plus modeste. L’aménagement y
est moderne, fonctionnel, en un
mot agréable.
La mutation est en marche. Nouvelle preuve, avec l’inauguration
toute récente de 23 nouveaux
logements dans un nouvel immeuble de la rue James-Long,
à deux pas de l’hôpital et de la
Maison du Peuple. «Notre volonté
est de créer du logement social
au centre-ville et de favoriser la
mixité des populations», a souligné Etienne Butzbach, président
de Territoire Habitat, qui avait en
charge le projet.
Inauguré en présence de JeanPierre Chevènement, cet immeuble de quatre étages, d’un coût
total de 2,15 millions d’euros,
incarne parfaitement la nouvelle
donne de l’habitat urbain, à dimension plus humaine. Le confort y constitue dorénavant une
priorité parmi tant d’autres.
Naguère ignorées ou, à tout le
moins, pas toujours prises en
compte, les contingences liées
à l’accessibilité des lieux font
également l’objet d’une attention
particulière. Ainsi, l’aménagement
des différents appartements, de
type T2 (40 m2) au type T5 (100
m2), a été pensé pour favoriser
l’accès aux personnes âgées
ou à mobilité réduite. Les salles
de bain des T2 et T5 au rez-dechaussée de l’immeuble ont
par exemple été équipés d’une
douche à l’italienne, tandis que
les parties communes ont été
équipées de mains courantes.
Les premiers locataires ont pu
s’installer dans leur appartement
en février, les derniers emménageront dans le courant de ce mois
de mars. A noter que près de 400
nouveaux logements (dont 250
HLM) seront habitables dans le
Territoire à l’horizon 2008. Belfort
est évidemment concerné au premier chef par ce processus.
On s’active aussi rue du Magasin
D
ans l’esprit, le projet actuellement mené rue du
Magasin se rapproche de celui
qui vient de trouver son aboutissement rue James Long (voir
article ci-dessus). Il vise en effet
à rapprocher le logement social
d’un secteur dont il était naguère
souvent banni : le quartier central
de la ville.
Suite à une préemption de la Ville
de Belfort, Territoire Habitat a
acquis deux bâtiments aux 54 et
58, rue du Magasin et lancé les
travaux pour les réhabiliter entièrement. Complètement délabrés
et jadis d’une structure assez
sommaire, ces deux immeubles
sont en train d’être complètement
refaits. Le chantier, qui témoigne
d’une vrai requalification du patrimoine bâti, est d’importance :
il débouchera au total sur la création de dix logements. Trois situés
au 54 : un T6 et deux TA ; et sept
au 58 : 2 T1, 2 T2, 1 T4 et 2 T5.
Tous devraient être disponibles
début mai.
Derrière ces deux immeubles,
Territoire Habitat a engagé la
construction d’un troisième bâtiment, sur les « cendres » d’une
ancienne maison démolie au
préalable. Idéalement placés,
face à l’ERM et juste au bord de
la Savoureuse, seize logements,
pour l’essentiel des T3 et T4,
verront ainsi le jour d’ici la fin de
l’année 2008 probablement.
Dans son ensemble, le projet
mené rue du Magasin pèse environ 2,5 millions d’euros.
Education
«Etablir
un premier contact»
Les inscriptions dans
les maternelles de
Belfort ont lieu du 12
au 31 mars. C’est un
passage obligé pour
tous les parents dont
les enfants vont
effectuer leur première
rentrée en septembre.
Françoise Martin,
directrice de l’école
Metzger, insiste sur
la nécessité d’accomplir
ces formalités
et explique qu’elles ont
bien plus qu’un intérêt
administratif.
E
n septembre prochain,
Lucas va vivre sa première rentrée. C’est à
l’école maternelle Metzger, à la
Pépinière, que le petit garçon
découvrira un univers qui lui est
jusqu’à présent inconnu. «Il a
trois ans, c’est le moment pour
lui», dit Cindy, la maman, qui
s’est d’ores et déjà renseignée
sur les formalités administratives
à accomplir.
Une rentrée ne s’improvise pas,
surtout pas en maternelle. Elle
se prépare dès ce mois de mars,
durant lequel les inscriptions sont
enregistrées (voir détails dans
l’encadré). Toutes les écoles de
Belfort sont évidemment concernées. Nous avons voulu voir
comment le dispositif se met
en place à Metzger. Françoise
Martin, la directrice, au micro.
> En bref
Ouvertures
exceptionnelles
Du 12 au 31 mars, le service Education de la Ville de Belfort mettra en
place un dispositif particulier afin de faciliter l’inscription de votre enfant
à l’école. Ainsi, il est à noter que les bureaux de la Mairie annexe seront
ouverts de manière exceptionnelle les samedis 17, 24 et 31 mars de
8h30 à 12h.
Vous pourrez également vous y rendre du lundi au vendredi de 8h30 à
17h30 sans interruption.
www.mairie-belfort.com ou 03 84 54 25 23.
> A partir de quel âge peut-on
inscrire son enfant à l’école ?
> Dès l’âge de trois ans. L’enfant
doit avoir trois ans dans l’année
pour être inscrit. Pour la rentrée
2007, l’enfant devra donc être né
en 2004. Il existe aussi certaines
classes pour les enfants de deux
ans, mais pas dans toutes les
écoles. Celles qui sont en ZEP
(Zone d’éducation prioritaire)
sont systématiquement dotées
de ces classes, dans les autres
écoles, ce n’est pas toujours le
cas.
> De quelle manière vont se
passer les inscriptions ?
> Il faut d’abord rappeler qu’avant
toute chose, les parents doivent
se rendre en mairie afin d’effectuer les premières formalités. A
partir de là, ils seront orientés
vers l’école dont leur enfant dépend. Puis, après vérification de
toutes les pièces administratives,
la directrice d’établissement validera l’inscription de l’enfant. Il
faut surtout insister auprès des
parents pour qu’ils respectent
ces dates du 12 au 31 mars.
conseils. Notamment au niveau
du confort matériel. Pour faire
une bonne rentrée, il faut que
l’enfant ne manque de rien, qu’il
se sente à l’aise. Cela va de la
restauration scolaire à l’indispensable paire de chaussons par
exemple... Lors de cette première
entrevue, j’invite aussi les parents
à revenir en mai-juin.
Durant ces deux mois, chaque
samedi, ils pourront faire connaissance avec l’instituteur(trice)
de leur enfant. Et prendre connaissance des différents aspects
de sa vie à l’école : ce qu’il va
apprendre, son rythme de vie
(siestes...)...
> Pour quelles raisons ?
> Plus on enregistre d’inscriptions
tardives, plus il est compliqué
d’organiser le fonctionnement
des classes (effectifs...), moins la
rentrée se passe dans de bonnes
conditions. Il est de l’intérêt de
tout le monde d’effectuer les
démarches nécessaires. Car
cette période des inscriptions
est importante à plus d’un titre :
elle permet aussi d’établir un
premier contact entre les familles
et l’école.
> Tout cela contribue à rassurer et à préparer l’enfant à ce
changement dans sa vie ?
> Oui. Il doit savoir ce qui l’attend.
Il doit avoir des repères. S’ils le
peuvent, il est important que les
parents expliquent à leur enfant
ce qu’est l’école. S’il est en confiance, l’enfant abordera mieux
les premières semaines de classe
qui sont très importantes pour la
suite de l’année.
Les choses doivent se mettre
en place progressivement, étant
entendu que tout est évidemment
mis en place à la rentrée pour
favoriser la meilleure adaptation
possible des enfants à leur nouvel
environnement. Ainsi, une réunion, à laquelle sont conviés les
parents, a par exemple lieu. Les
premiers temps, on essaie aussi
de rendre la séparation moins
brutale, en laissant les parents
entrer un moment dans la classe
avec leur enfant.
> En quoi consistent ces premiers échanges entre vous,
directrice, et les parents ?
> C’est l’occasion pour moi de
répondre aux éventuelles questions et de délivrer les premiers
> Un dernier conseil à l’adresse
des familles ?
> Oui. Il est important que l’enfant
vienne régulièrement à l’école. Le
faire venir un jour sur deux n’est
pas une bonne solution.
page 6
Parés
pour la rentrée 2007
L’Université de Franche-Comté ouvre ses portes
samedi 17 mars à Belfort. Futurs étudiants, cette
journée est pour vous !
> En bref
Inscriptions,
mode d’emploi
Les inscriptions des enfants
dans les écoles maternelles
publiques de Belfort ont lieu du
12 au 31 mars. Elles concernent
en premier lieu les enfants nés
en 1984 et avant ; les enfants
de deux ans, nés entre le 1er
janvier 2005 et le 31 décembre
2005 peuvent être placés sur
une liste d’attente.
Les démarches se dérouleront en deux temps :
1. Il faudra d’abord aller s’inscrire en Mairie. Pour cela, il sera
nécessaire de se présenter à la
Mairie annexe, 4, rue de l’Ancien Théâtre avec les pièces
suivantes :
> Livret de famille ou extrait
d’acte de naissance avec filiation
> Justificatif de domicile
(quittance de loyer ou facture
d’électricité ou de gaz)
A l’issue de ces formalités, un
certificat de pré-inscription
précisant l’école dont dépend
votre enfant vous sera délivré.
2. Le deuxième temps concerne l’admission à l’école
proprement dite. Pour cela, il
faudra prendre rendez-vous
avec la directrice (attention, les
directrices ont en charge une
classe et reçoivent les parents à
des moments qui sont précisés
sur le tableau d’affichage de
l’école). Lors de cette entrevue,
il sera nécessaire de vous munir
du certificat de pré-inscription
délivré par la Mairie, d’une
photocopie du livret de famille,
d’un certificat médical du médecin de famille ainsi que d’une
attestation précisant que les
vaccinations obligatoires ont
été effectuées, ou d’une justification de contre-indication.
La directrice de l’école sera
alors en mesure de prononcer
définitivement l’admission de
votre enfant dans son établissement.
page 7
L
a rentrée 2007 n’aura
lieu que dans quelques
mois, mais elle est déjà
une réalité pour l’Université de
Franche-Comté. Cette dernière,
qui a le sens de l’anticipation,
met en place sa traditionnelle
journée «portes ouvertes» dans
les facultés, IUT... le samedi 17
mars prochain à Belfort, de 9h
à 17h.
Ce rendez-vous est destiné aux
futurs étudiants (lycéens, personnes souhaitant poursuivre ou
reprendre des études universitaires), qui pourront se renseigner
sur l’organisation des études,
les formations, le contenu des
cours, visiter des amphithéâtres,
laboratoires de recherche, salles
de travaux pratiques... Il sera
possible également de rencontrer
des étudiants et des enseignants
des différentes disciplines. Une
belle occasion de recueillir témoignages et conseils pour préparer l’avenir avec le maximum
d’atouts.
Bien sûr, en complément, cette
journée «portes ouvertes» permettra de s’informer sur les
modalités de rentrée (candidatures en IUT, pré-inscriptions ou
inscriptions en UFR) ou sur la
vie étudiante (logement, bourses, santé, sport, associations
étudiantes).
Les futurs étudiants pourront se
familiariser avec les lieux qu’ils
fréquenteront lors de leur «nouvelle vie» dans quelques mois :
en dehors des salles de cours
et autres amphithéâtres, la visite
du CROUS ou de la bibliothèque
universitaire sera par exemple
possible.
Tous les détails sur le site de l’Université de Franche-Comté :
www.univ-fcomte.fr
Informations pratiques
Des informations pratiques et
périphériques à la vie étudiante
seront également fournies aux
visiteurs. Elles vont du transport
(horaires et tarifs SNCF, CTRB)
aux mutuelles étudiantes, en
passant par une meilleure connaissance du bureau d’information jeunesse (BIJ). De quoi avoir
toutes les clefs en main pour
réussir sa future rentrée.
L’ensemble du programme de
cette journée a été distribué à
tous les lycéens (Terminale et
BTS) de l’académie de Besançon
au cours de la première quinzaine
de février. A noter qu’il est également disponible sur le site de
l’Université ww.univ-fcomte.fr.
Ceux et celles qui n’ont pas de
moyen de locomotion pour se
rendre à cette journée «portes
ouvertes» pourront utiliser le
train TER. La Région et la SNCF
proposent en effet un tarif unique
à 4 € aller-retour depuis toutes
les gares de la région (renseignements dans les gares et site
internet www.ter-sncf.com).
Grâce au partenariat des collectivités territoriales, des navettes
de bus sont mises en place
gratuitement pour faciliter les
déplacements des visiteurs entre
les sites universitaires de Belfort
et Montbéliard, l’antenne universitaire de la Cité des Princes
étant également sur le pont lors
de cette journée portes ouvertes
du 17 mars.
A l’UTBM aussi
L’Université de Technologie Belfort-Montbéliard organise également une journée «portes ouvertes» le samedi 17 mars, de 10h
à 17h, sur son site de Sévenans.
Une occasion à ne pas manquer
pour les futur(e)s ingénieur(e)s.
Plus d’infos sur www.utbm.fr
Belfort Mag Mars 2007 n°178
Belfort et l’Armée : une
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Vauban, Haxo, Denfert-Rochereau… Belfort est devenue
au fil des siècles une place forte de l’Arm
l’Armée Française sous
l’impulsion souvent visionnaire de ces stratèges
strat
militaires.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’
l’évolution
technologique et bien sûr
s le contexte international
ont chang
changé la donne.
F
ace à cette nouvelle situation, la Ville de Belfort et le Conseil
général ont engagé avec l’Armée des négociations qui ont
abouti à l’échange de terrains. Cette réorganisation foncière
a modifié en profondeur le visage de la cité, tant au centreville qu’en périphérie, où des projets de différentes natures ont pu être
entrepris. Tout le tissu urbain s’en est trouvé densifié et dynamisé.
Aujourd’hui, bien que moins présente au cœur de ville, l’Armée n’en
demeure pas moins un acteur central de la vie belfortaine. Les deux
régiments de Belfort, 35e RI et 1er RA, rassemblent plus de 2 000
personnes au total.
Un poids démographique et économique considérable pour l’institution
militaire qui a évolué avec son temps. Avec la professionnalisation, la
«Grande Muette», comme on la surnomme parfois, s’est féminisée
et vit en phase avec les réalités quotidiennes.
page 8
longue histoire commune
Un accord «gagnant-gagnant»
Basé sur le protocole
de 1984, l’échange
de terrains entre l’armée
et la ville a modifié
en profondeur le
visage de Belfort. Cette
réorganisation foncière
a dynamisé tout le tissu
urbain, tandis que les
régiments belfortains
ont pu bénéficier de
meilleures conditions
de travail.
E
n vingt ans, Belfort s’est
métamorphosée. Du
centre-ville au quartier
des Glacis, en passant
par celui du Parc à Ballons pour
ne citer que ces exemples, le
visage de la Cité du Lion a évolué
en profondeur. Propriétaire de
nombreux terrains, l’Armée l’avait
façonné durant des siècles.
L’urbanisme de la ville avait en
effet été très fortement marqué
par cette présence
pr
militaire,
incarnée par Vauban et ses
illustres successeurs.
Au tournant des ann
années 80,
c’est donc une nouvelle
ère qui s’est ouverte. Non que
l’Armée, historiquement liée à
Belfort, ait disparu du paysage
local. Mais ses implantations
territoriales étaient devenues
contraignantes, ou à tout le
moins, peu avantageuses. A la
fois pour elle-même (elle avait
besoin en particulier de terrains
d’entraînement), et pour la Ville,
dont le développement était
limité.
Signé en janvier 1984, le
protocole d’échange de
terrains est venu modifier la
donne. Aboutissement de sept
ans de négociations (celles-ci
avaient été lancées par le maire
Emile Géhant en 1977), cet
accord «gagnant-gagnant»
a constitué un moment
historique pour Belfort.
L’armée, le département
et la ville étaient donc
parvenus à s’entendre,
non sans que la
population belfortaine ait
été associée au dossier.
Dans une revue
municipale de l’époque,
J e a n - P i e r re C h e v è n e m e n t
soulignait l’importance de ce
protocole, validé à une écrasante
> Repères
Un bastion dès le XVIIe siècle
S’il fallait résumer en une phrase
la vocation militaire de Belfort, ces
propos de Clémenceau seraient
sans nul doute très pertinents. Le
Maréchal parlait ainsi de la Cité
du Lion comme d’une «sentinelle
avancée de la défense du pays».
Vauban fut le premier à saisir cet
intérêt stratégique de la ville en la
dotant d’une enceinte pentagonale.
Lancé sous le règne de Louis XIV,
ce dispositif défensif se renforça
progressivement jusqu’à la fin
du XIXe siècle grâce à l’action de
grands stratèges militaires : tour
page 9
à tour, le général Haxo, le colonel
Denfert-Rochereau puis le colonel
Séré de Rivière contribuèrent à faire
de Belfort une véritable place forte,
rempart infranchissable vers la Porte
de Bourgogne.
Elle connut trois sièges, dont celui
de la guerre de 1870 durant lequel
les Prussiens ont vainement tenté
de prendre d’assaut la ville, restée
française au terme d’une résistance
héroïque. Le Lion de Belfort témoigne
d’ailleurs de cette page glorieuse de
l’Histoire.
Au fil du XIXe siècle, le poids de l’Armée
dans la cité n’avait parallèlement cessé
de se renforcer. De 2 500 hommes
environ à la fin du XVIIIe, la garnison
en représentait 10 000 juste avant
la Guerre de 1914, soit un quart
de la population de la ville. Quatre
régiments y étaient alors stationnés :
un d’artillerie, deux d’infanterie et un
de cavalerie.
Aujourd’hui, il en subsiste deux (1er
RA et 35e RI), dont vous découvrirez
l’histoire un peu plus loin, et qui
demeurent les héritiers d’une histoire
militaire absolument indissociable de
celle de la ville.
Belfort Mag Mars 2007 n°178
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majorité (39 voix pour, une contre
et quatre abstentions) par le conseil
municipal : «Cette signature revêt
une importance capitale : c’est
une chance exceptionnelle pour
Belfort de pouvoir recouvrer,
dans les dix ans qui viennent,
122 hectares de terrains en pleine
zone urbaine et centrale». En
contrepartie, l’armée a reçu 130
hectares, en grande partie situés
en périphérie de la ville : c’est ainsi
qu’une partie de la colline des
Perches peut aujourd’hui servir
de champ d’exercices.
Bientôt
le site des «Plutons»
En sept ans de négociations,
l’histoire venait en tout cas d’aller
aussi vite que durant le siècle
précédent ! Entamé dès la fin
du XIXe siècle, le processus de
cession de terrains
avait en effet déjà
permis à la Ville de
récupérer le fort des
B a r re s , H a t r y o u
encore la caserne
Bougenel.
Mais il fallait faire
davantage pour
la nouvelle équipe
municipale, arrivée
en 1977. Sa volonté
était de mettre en
place à Belfort une
politique d’urbanisme
cohérente et
ambitieuse, qui
s’inscrive dans la
durée. Grâce à elle,
plusieurs équipements
publics ont pu voir
le jour, tandis que le
tissu urbain s’est densifié et les
connexions entre les quartiers ont
pu être améliorées. Plusieurs ZAC
(Zones d’Aménagement Concerté)
ont également été créées, comme
au Parc à Ballons, où un parc
de près de 500 logements
est en cours de réalisation, là
même où étaient entreposés
les dirigeables de l’arm ée
il y a quelques décennies. La
Communauté de l’Agglomération
Le DMD, « interface » entre l’Armée et le civil
Le colonel Hubert
Marchand,
Délégué Militaire
Départemental.
Le bâtiment servait encore
d’arsenal au XVIIe siècle. Situé
en Vieille Ville, à deux pas de
la Place d’Armes, il est devenu
depuis « l’Hôtel du Gouverneur »,
comme on nommait naguère le
Délégué Militaire Départemental
(DMD). Le colonel Hubert
Marchand occupe aujourd’hui
cette fonction, le lieutenantcolonel Michel Galmiche étant
son suppléant.
Le DMD est subordonné au
Général commandant la zone
de défense Est, qui s’étend sur
18 départements, des Ardennes
au Jura. Il constitue «l’interface»
entre l’Armée et le milieu civil.
Ainsi, il travaille en étroite
relation avec le Préfet, vis-à-vis
duquel il a un rôle de conseil
dans les missions de sécurité
civile (accidents, sinistres,
catastrophes…) et de sécurité
générale (défense et protection
des structures essentielles de
l’Etat, aide au service public,
maintien de l’ordre…).
Le Délégué Militaire Départemental
est également chargé de mettre
en œuvre, sur décision du
gouvernement de la République,
la défense opérationnelle du
territoire (DOT). Elle vise à faire
face à des menaces de différents
types, tels le terrorisme et la
criminalité organisée.
La DMD a enfin pour attribution
de faciliter la coopération civilomilitaire, qui inclut la coordination
des cérémonies militaires ou
encore les relations avec les
associations liées à la Défense
(anciens combattants…).
Belfortaine pourrait à son tour
bientôt bénéficier d’une nouvelle
cession de terrains militaires.
Démantelé au début des années
90, le site dit des «Plutons», sur
les communes de Meroux et
Bourogne, devrait accueillir un
parc d’activités économiques à
proximité de la future gare TGV.
Un poids
économique et
démographique
considérable
Le 1 er Régiment d’Artillerie et
le 35 e Régiment d’Infanterie
représentent au total environ
2.100 personnes qui perçoivent
une masse salariale annuelle
globale de 20 millions d’euros.
Evidemment, une partie de cette
importante manne financière est
réinjectée dans l’économie locale
sous diverses formes (loyers,
alimentation…). On mesure donc
mieux tout le poids économique
de l’Armée à Belfort.
Un poids qui s’est
considérablement renforcé avec
la professionnalisation intervenue
en 1997. «Avant cela, un appelé
gagnait 400 Francs environ,
soit soixante euros », explique
le colonel Hubert Marchand,
Délégué Militaire Départemental,
«alors qu’un engagé perçoit
aujourd’hui en moyenne 1.200
euros». A effectifs globalement
équivalents entre les deux
périodes, la différence est très
sensible.
Autre aspect, le 1 er RA et le
35e RI font également vivre les
entreprises à l’échelle locale, voire
régionale, par exemple lorsqu’il y
a des travaux à effectuer dans les
casernes.
Les deux régiments représentent
enfin plus de 600 familles et
environ 900 enfants, dont la
plupart sont scolarisés dans les
écoles belfortaines. Le poids
de l’Armée n’est donc pas
seulement économique, il est
aussi démographique.
page 10
La puissance
de feu du 1er RA
Inspiré par Louis XIV,
loué par Napoléon
et héroïque sur de
nombreux fronts,
comme lors de la 1ère
Guerre mondiale,
le 1er RA développe
aujourd’hui le système
d’armes LRM à la base
de son action.
H
ISTOIRE : C’est Louis XIV
qui a mis pour la première
fois en place l’artillerie au
sein de l’Armée Française. Les
origines du 1 er RA remontent
donc au règne du ”Roi Soleil”,
mais il faudra en réalité attendre
la Révolution Française pour qu’il
adopte cette appellation. Il l’a
conservée jusqu’à aujourd’hui.
Son organisation, en revanche,
a évolué au fil du temps et
s’est renforcée tant en terme
d’effectifs que de matériels.
En un peu plus de trois cents
ans d’existence, le 1er RA s’est
illustré sur de nombreux champs
de bataille. Exemple parmi tant
d’autres de sa grande renommée,
Napoléon reconnaissait avoir
«pris (s)es premières leçons de
l’art militaire dans les rangs des
Officiers et Sous-Officiers du 1er
Régiment».
Durant la Première Guerre
mondiale, le 1er RA est présent
sur plusieurs fronts. En dépit
de lourdes pertes, il remplit
ses missions, ce qui lui vaut
de recevoir la fourragère aux
couleurs de la Croix de Guerre.
En 1940, le régiment est envoyé
en Belgique où il lutte jusqu’à
ses dernières forces contre
l’agresseur allemand. Reconstitué
à la fin de la guerre à partir de
Groupes du 65e RA d’Afrique,
il « déménage » à plusieurs
reprises (Mulhouse, Nevers)
avant de rejoindre Montbéliard
en 1969 non sans avoir participé
à plusieurs missions en Afrique
du Nord.
En 1997, le 74 e RA fusionne
avec le 1er Régiment d’Artillerie
pour perdre cette der nière
dénomination. Il devient en 1998,
dans le cadre de la nouvelle
organisation de l’armée de terre,
un régiment de la composante
Appuis spécialisés placé sous la
responsabilité du Commandement
de la Force d’Action Terrestre
(CFAT), stationné à Lille.
EFFECTIF : Basé au quartier
Ailleret, le 1er Régiment d’Artillerie
regroupe environ 850 personnes :
60 officiers, 282 sous-officiers,
503 militaires du rang et 37
personnels civils. Il faut ajouter à
ce contingent 170 réservistes.
ORGANISATION : Le 1er RA est
Le Lance roquettes multiple
page 11
Le radar ”Cobra” utilisé en mission au Liban
constitué de huit batteries. Les
1ère, 2e et 3e sont celles dites «de
Tir» (chacune de ces batteries
dispose de huit lanceurs LRM). La
batterie Cobra regroupe les radars
de contrebatterie qui détectent et
localisent les tirs adverses. La
batterie de Commandement et de
Soutien forme les jeunes engagés
volontaires et concentre les
différents services du régiment.
La batterie de Maintenance
assure le bon fonctionnement
des matériels du régiment , tandis
que la batterie des Opérations
m e t e n œ u v re m o y e n s d e
commandement et logistique.
Enfin, la 5 e batterie, appelée
également Unité d’Intervention
de Réserve, est constituée de
réservistes assurant des missions
simples de sécurité générale.
MISSIONS : Le 1 er RA se
caractérise avant tout par sa
puissance de neutralisation et
de destruction, dont il dispose
grâce au système d’arme LRM.
Le régiment peut être engagé
dans sa totalité contre un
ennemi conventionnel puissant
ou participer à des actions de
reconquête de souveraineté,
de maintien de la paix et à
des actions humanitaires
partout dans le monde. Il peut
également remplir des missions
de service public, comme lors
des abondantes chutes de neige
sur la région au printemps 2006
ou du déclenchement du plan
Vigipirate.
OPERATIONS : Europe, Afrique,
Proche-Orient… Le 1 er RA a
multiplié les missions ces
dernières années. En 95-96, il était
parti pour l’ex-Yougoslavie avant
de participer aux opérations de
maintien de la paix, à l’automne
2004, en Côte d’Ivoire et tout
récemment, au Liban, dans le
cadre de la FINUL renforcée.
La batterie des Opérations est
actuellement à La Réunion et
la 3e batterie se prépare à partir
en mission de courte durée en
Guadeloupe.
MATERIEL : Le 1er RA ne possède
plus l’arme nucléaire depuis le
tournant des années 90 et la fin de
la Guerre Froide. C’est pourquoi
le site Pluton de Bourogne, où
étaient stockées les munitions
nucléaires, a été démantelé.
Aujourd’hui, le 1 er RA est à la
fois un régiment de transport
avec ses 72 gros porteurs, un
régiment de transmissions avec
son système Atlas (transmission
automatique des données, poste
radio nouvelle génération) et un
régiment d’artillerie avec ses 4
radars Cobra et ses 24 lanceurs
LRM (lance-roquettes multiple).
Ces derniers ont la capacité
de tirer une roquette pouvant
neutraliser l’équivalent de deux
terrains de football à 30 km de
distance. Cette portée va être
revue nettement à la hausse à
l’avenir avec l’acquisition d’un
matériel encore plus sophistiqué :
le lance-roquettes unitaire (LRU).
Belfort Mag Mars 2007 n°178
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Le 35 RI,
e
e
entre tradition et modernité
Régiment étroitement
lié à Belfort, le 35e
RI possède une très
riche histoire étalée
sur quatre siècles
d’existence. Aujourd’hui,
il est composé de 1.350
combattants
et s’engage résolument
dans une nouvelle ère
avec l’arrivée prochaine
de matériel de très
haute technologie.
Présentation.
H
ISTOIRE : Le 35e RI a
célébré ses 400 ans
d’existence en 2004.
Créé sous le règne de
Louis XIV, en 1604 précisément, il
est l’un des plus anciens régiments
de l’Armée Française. Il s’illustre
dès l’Ancien Régime, notamment
en remportant la bataille de
Turckeim (1675) sous les ordres
du Maréchal de Turenne. Il connaît
d’autres heures de gloire au fil
des campagnes napoléoniennes
avec en particulier les victoires de
Wagram (1809) et de La Moskowa
(1812).
Profondément lié à l’histoire de
Belfort, le 35e RI sort de la Cité
du Lion avec les honneurs de
la guerre le 18 février 1871. Le
colonel Denfert-Rochereau et
ses troupes, aux côtés de la
population belfortaine, viennent
alors de triompher de l’envahisseur
prussien. C’est peu après ce
glorieux épisode que le régiment
s’installe définitivement à Belfort.
La Première Guerre mondiale
coïncide avec quatre nouvelles
victoires : Alsace-L’Ourcq (1914),
Champagne (1915), Verdun (1916)
et Reims (1918). Le 8 mars 1919,
la population belfortaine célèbre
son retour triomphal, tandis que
son «frère d’armes», le 42e RI
(L’As de Carreau), lui rend les
honneurs.
Il n’échappe pas à la débâcle de
1940, avant de renaître en 1944
et d’être engagé ensuite sur
plusieurs fronts, en Indochine,
puis au Maroc, en Tunisie et
en Algérie. Son retour en
métropole en 1964 est en
quelque sorte un « retour
aux sources » puisque le
35e RI retrouve sa garnison
traditionnelle, à Belfort.
Depuis lors, il se consacre
à de nombreuses
expérimentations
tactiques et opérations
extérieures.
EFFECTIF : Installé à
la caserne Maud’huy,
le 35 e RI regroupe
actuellement 1.350 soldats appelés
« gaillards ». Ils sont équitablement
répartis en neuf compagnies.
Trois de service qui sont la
«Compagnie de Commandement
et de Logistique», la «Compagnie
d’Eclairage et d’Appui» et la
«Compagnie d’Administration et
de Soutien». Deux compagnies
«de réserve»,
composées
d’anciens
militaires ou
de civils
volontaires,
et enfin,
q u a t r e
dites «de
combat».
page 12
Remise de fourragère
par le Colonel Dumain
La Côte d’Ivoire en 2007
Le 35e RI est présent sur tous les continents. Ses combattants se sont
par exemple rendus récemment au Kosovo (2006), en Afghanistan (2005),
au Tchad (2004), en Guyane (2004) ou encore en Nouvelle-Calédonie
(2006).
L’année 2007 sera marquée en particulier par une mission de grande
ampleur : au mois de juin prochain, trois compagnies, soit 450 hommes,
partiront pour la Côte d’Ivoire. «Il s’agira de soutenir les forces de l’ONU»,
explique le colonel Dumain, qui dirigera les troupes sur place. «Nous
serons situés dans la zone «tampon», entre le territoire contrôlé par les
rebelles au Nord du pays, et les forces gouvernementales au Sud. Nous
participerons au renseignement et au désarmement».
ORGANISATION : Le 35 e RI
appartient à la 7e brigade blindée
de Besançon. Quatre autres
régiments la composent : le 152e
Régiment d’Infanterie de Colmar,
le 1er-2e Régiment de Chasseurs de
Verdun, le 8e Régiment d’Artillerie
de Commercy et le 19e Régiment
du Génie de Besançon.
MISSIONS : Elles sont de trois
types. On peut d’abord distinguer
les actions dites de « choc »,
limitées dans le temps ; puis celles
de «contrôle», qui s’inscrivent
dans la durée ; enfin, celles de
«sûreté ou de sécurisation»
indifféremment menées en France
ou hors du territoire national.
MATERIEL : Le 35e RI possède
environ 300 véhicules, dont
69 de type AMX 10. Ce char
«emblématique» du régiment et
mis en service dans les années 60,
va être remplacé à l’horizon 2008
par de nouveaux engins ultramodernes, fleurons de l’armement
français de dernière génération :
les Véhicules Blindés de Combat
de l’Infanterie (VBCI).
Dépourvus de chenilles, les VBCI
possèdent en particulier une très
grande mobilité, atout capital
dans le schéma stratégique
des conflits modernes. Blindés,
armés d’un canon de 25 mm, ces
véhicules, qui peuvent transporter
une dizaine de combattants,
sont également équipés d’un
ordinateur de bord. Du matériel
de très haute technologie.
La vie d’une compagnie
Commandée par le capitaine Kieffer, la 4e compagnie de combat est rentrée il
y a peu d’une mission de maintien de la paix aux abords du pont de Mitrovica,
au Kosovo. Elle a duré un peu plus de quatre mois.
La vie d’une compagnie est réglée suivant des cycles de seize mois. Les
huit premiers correspondent à une montée en puissance : les quatre mois
initiaux servent ainsi à la préparation opérationnelle (entraînement), les quatre
suivants constituent «l’alerte avant la projection».
Vient alors la projection, également appelée «mission», avant les quatre
derniers mois du cycle qui correspondent à la remise en condition
(permissions, divers stages…).
La 4e compagnie est actuellement dans cette phase, son prochain départ
surviendra en octobre. Après le Kosovo, c’est l’Afghanistan qui attend cette
fois les combattants du capitaine Kieffer.
Le VBCI arrivera d’abord à Belfort
Il était le premier régiment en France
à prendre possession des chars AMX
10 flambant-neufs, en 1964. Une
quarantaine d’années plus tard, le
35e Régiment d’Infanterie se prépare
à inaugurer une fois encore avant
tous ses homologues, le nouveau
matériel ultra-sophistiqué de
l’Armée de Terre. Son nom :
le VBCI (Véhicule Blindé
de Combat d’Infanterie).
Cet engin, qui arrivera
au 35e RI en octobre
2008, est absolument
révolutionnaire. Exit
les chenilles qui
équipaient par
exemple jusqu’ici
les AMX 10, ces
chars bientôt
page 13
poussés vers la retraite après
près d’un demi-siècle de bons et
loyaux services. Le VBCI est doté
de huit roues, ce qui lui permet
d’être infiniment plus mobile que son
devancier, une qualité majeure dans
le schéma des conflits modernes.
Mobile donc, mais aussi puissant
puisque son moteur développe 550
CV… D’une rapidité de déplacement
incroyable également, car le VBCI
pourra atteindre 100 km/h en vitesse
maximale.
Ce ne sont du reste pas ses seuls
atouts puisqu’on l’annonce également
moins gourmand en carburant que
l’AMX 10, plus confortable pour
les neuf fantassins qui y prendront
place, et doté d’un blindage offrant
un niveau de protection inégalé.
Equipé d’un canon de 25 mm, d’une
mitrailleuse de 7,62 mm et d’une
caméra thermique pour faciliter les
opérations menées la nuit, le VBCI
est un concentré de technologie. Le
35e RI aura le grand honneur de lancer
sa carrière dans un peu plus d’un an
et demi. Il sera dans le même temps
doté du nouveau système Félin, qui
fera plus que jamais du fantassin un
combattant du XXIe siècle.
Belfort Mag Mars 2007 n°178
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Femme
et militaire assumée
Le sous-lieutenant Moya est l’une des 80 personnels
féminins du 35e RI. Portrait.
A
Le « CD2C »,
passerelle vers l’insertion
Installé avenue de la Miotte, dans les murs d’une ancienne caserne militaire,
il a ouvert ses portes il y a peu. Dix-septième du nom en France, le Centre
Défense Deuxième Chance (CD2C) de Belfort accueille depuis le 20 février
dernier près de trente «volontaires d’insertion», comme on appelle les jeunes
âgés de 18 à 21 ans qui en sont les pensionnaires.
Tous et toutes ont fait le choix d’intégrer cette structure dont le but est de
favoriser leur insertion dans la vie professionnelle. Le directeur du CD2C, Jean
Sauvonnet, explique d’ailleurs sans détour : «Venir au Centre, c’est avant tout
une démarche personnelle».
D’ici le début du mois d’avril, trente jeunes supplémentaires devraient venir
grossir les rangs. Mais les ambitions du CD2C, géré par l’EPIDe (établissement
public d’insertion de la défense), vont bien au-delà : la structure, placée sous
la double tutelle du Ministère de la Défense et de l’Emploi, aura une capacité
d’accueil de près de 250 places dans le courant de l’année 2008.
Nous y reviendrons dans un prochain numéro de ce magazine.
la caserne de Maud’huy,
on l’appelle MON
sous-lieutenant. Pas
question de féminiser
un grade. A l’Armée, l’article
masculin est la règle. Pourtant,
le sous-lieutenant Moya est bien
une femme, elle se prénomme
Florence et est l’incarnation
d’une nouvelle tendance : depuis
que la professionnalisation a
été décidée, voici une dizaine
d’années, la « Grande Muette »
se féminise.
Au 35e RI, on recense par exemple
80 personnels féminins sur un
total de 1.350 «gaillards». Faites
le calcul : 12 % de femmes, ce
n’est pas exactement la parité
bien sûr, mais dans un milieu
naguère presque entièrement
réservé aux hommes, c’est un
changement notable.
Ces dames occupent désormais
une place à part entière au sein
de l’Armée et sont considérées
de la même manière que leurs
homologues masculins. «Les
critères d’admission physiques
et intellectuels sont identiques
pour tout le monde», explique
le sous-lieutenant Moya. Une
seule petite différence : «Les
tests sportifs ne répondent pas
au même barème».
Pour le reste, même si on
les retrouve moins dans les
compagnies de combat que
dans les autres, les femmes
ont des objectifs à atteindre
(tirs…) et des obligations de
comportement et de service.
Comme les hommes. Le souslieutenant Moya a beau être
chargée de communication au
35e RI, elle rappelle qu’elle est
«d’abord militaire». C’est-àdire qu’elle se plie à certaines
règles strictes : interdiction de
se maquiller, restrictions quant
à la coiffure (qui ne doit cacher ni
le visage ni la nuque) et au port
de bijoux. Elle doit être capable
aussi, de faire par exemple une
marche de trente kilomètres en
portant une arme de 4,2 kg et le
sac du fantassin… qui pèse 21 kg
sur la balance !
Pas forcément à la portée de
tout le monde, mais Florence
Moya s’exécute sans sourciller.
Si elle a choisi de s’engager dans
l’Armée d’ailleurs, c’est aussi
un peu, comme elle dit, pour
acquérir une « certaine carrure
mentale et morale ». Diplômée
de 2e cycle avec sa maîtrise de
communication, âgée de moins de
28 ans, elle a décidé de franchir
le pas alors qu’a priori, rien ne
semblait la destiner à embrasser
un tel parcours.
Peut-être un jour
”MON capitaine…”
Après avoir passé avec succès les
tests nécessaires (psychologiques,
physiques, intellectuels…), elle a
suivi une formation de trois mois
au 4e bataillon de l’école de
Saint-Cyr : «On y apprend les
bases du métier de militaire :
connaissances institutionnelles,
grades, maniement d’une
arme…».
L’étape suivante l’a alors conduite
au 35 e RI de Belfort, en tant
qu’officier sous contrat. Le sien
dure cinq ans, il a débuté par
une année de contrat VADAT
(Volontaire Aspirant de l’Armée
de Terre). Une période de test
en quelque sorte, payée 800
euros par mois. « Un moment
pas toujours facile », reconnaît le
sous-lieutenant Moya.
Mais elle a tenu bon et ne regrette
rien. Bien au contraire. Son avenir,
elle le voit à l’Armée, espérant que
son observation va se vérifier :
«L’Armée est encore un des
quelques secteurs d’activité où
l’ascenseur social fonctionne…».
Peut-être en effet l’appellera-t-on
un jour ”MON capitaine”.
page 14
Commerce
Peugeot Belfort passe à l’ère «Blue box»
Depuis le début
de l’année, la marque
au Lion a donné vie
à ce nouveau concept.
Avec de nouveaux
locaux, plus spacieux,
plus modernes,
plus fonctionnels,
tout est fait pour servir
le client du mieux
possible.
U
n hall vaste. Lumineux.
Agréable. Des voitures
rutilantes, parfaitement
mises en valeur. Un accueil soigné. En pénétrant dans les nouveaux locaux de Peugeot Belfort,
la première impression est la
bonne. La marque au Lion n’a
assurément pas manqué sa cible
en décidant de s’installer sur un
seul et unique site, boulevard
Dunant.
Depuis le 8 janvier dernier, date
de l’ouverture au public, toutes
les activités de Peugeot Belfort se
concentrent en effet sur un même
lieu ultra-moderne et fonctionnel.
C’en est donc terminé des deux
structures qui coexistaient auparavant à cent mètres de distance.
La vente de voitures neuves et les
services étaient implantés rue du
Rhône, tandis que la vente des
Christophe Chaptal,
directeur de Peugeot
Belfort.
page 19
véhicules d’occasion ainsi que
la carrosserie se trouvaient déjà
boulevard Dunant, là même où
les nouveaux locaux viennent de
sortir de terre.
Cette organisation «dernier cri»
a un nom : «Blue box». Elle
consiste à regrouper, selon une
certaine architecture et sur un
même site, l’ensemble des activités. Il a fallu moins d’un an et
une enveloppe globale avoisinant
les 4 millions d’euros pour mener
à bien l’ensemble des travaux
nécessaires.
Débutés en avril 2006 et achevés
pour le début 2007, financés par
Automobiles Peugeot, ils ont permis l’utilisation d’une superficie
totale de 8 000 m2, dont 3 500
m2 couverts. Aucun espace n’a
été oublié, puisque même le toit
du bâtiment accueille 160 places
de parking !
Cet équipement s’inscrit dans la
volonté globale d’Automobiles
Peugeot de toujours mieux servir
le client grâce à un accueil sans
cesse amélioré, de même que
la présentation des produits et
des services. Apparemment, la
nouvelle formule, mise en musique par les 50 personnes qui
travaillent sur le site, a d’ores et
déjà fait mouche. «Les études
de satisfaction que nous avons
menées auprès de nos anciens,
comme de nos nouveaux clients,
sont positives», affirme Chris-
tophe Chaptal, le directeur de
Peugeot Belfort.
Preuve que l’établissement belfortain, qui entretient évidemment
toujours des liens très étroits
avec son homologue de Montbéliard, a encore su, grâce à cette
nouvelle organisation, bonifier
une situation déjà appréciable
sur le plan stratégique. Implantée
à l’entrée de la ville, tout près de
la sortie de l’autoroute A36, la
marque au Lion a tous les atouts
pour imposer sa griffe.
> Colloque
«Energie et
environnement»
La sixième édition du colloque
«Energie et environnement » se
tiendra le jeudi 29 mars prochain,
au Centre de congrès Atria. La
journée sera jalonnée de plusieurs
conférences portant notamment
sur «les enjeux écologiques,
économiques et sociologiques de
l’énergie », « les sources d’énergie
re n o u v e l a b l e s » , « l a f u s i o n
nucléaire», le « véhicule hybride»
ou la «pile à combustible». Liste
non exhaustive.
Ouvert aux universitaires,
industriels et responsables des
collectivités, ce colloque organisé
par le département Génie Electrique
et Systèmes de commande de
l’UTBM, abordera des questions
cruciales pour l’avenir de l’homme
et de la planète.
Belfort Mag Mars 2007 n°178
Solidarité
Ces livres
qui viennent à vous...
Josiane bénéficie chaque mois du service
de bibliothèque à domicile. Cette grande lectrice
y trouve le moyen d’assouvir sa passion dévorante
pour les livres.
E
> Quelques chiffres
La bibliothèque
à domicile, c’est :
> 75 000 romans dont 8 000
romans policiers,
> 2 500 romans en gros caractères,
> 1 177 livres sur lé région,
> 988 livres enregistrés sur cassette,
> 163 livres enregistrés sur CD.
n ce moment, Josiane lit
les «Nuits du Caire», un
ouvrage de Dominique
Marny. En un coup de baguette
magique, là voilà transportée au
Pays des pharaons. «La lecture
me fait voyager», dit-elle avec ses
yeux pétillants.
Josiane voyage autant qu’elle
lit. C’est-à-dire beaucoup. Les
«Nuits du Caire» ne résisteront
pas longtemps à son appétit littéraire. En peu de temps, l’ouvrage
de près de 500 pages aura été
«dévoré». Au suivant ! «Des livres,
j’en lis huit à dix par mois», avouet-elle, ajoutant avec un brin de
malice : «Quand j’empoigne un
bouquin, il n’y a plus grand chose
qui existe... J’en oublie même
parfois de manger».
Cette passion pour la lecture,
qui habite Josiane depuis sa
plus tendre enfance et qu’elle
a sans doute hérité de son père
(«Il a toujours beaucoup lu», se
souvient-elle), serait difficile à
assouvir sans le service de biblio> Si vous êtes intéressé...
Vous pouvez vous
adresser :
> au CCAS - Maison des Aînés
3, place de la Commune 90000
Belfort auprès de Mme Proust
> à la bibliothèque municipale
Forum des 4 As - BP 25 - 90001
Belfort Cedex auprès de Mme
Stevenot.
thèque à domicile mis en place
par le CCAS-Maison des Aînés
et la bibliothèque municipale de
Belfort.
Complicité
Ce service gratuit, qui existe depuis 2002, permet aux personnes
âgées ou handicapées d’obtenir
le prêt de livres sans avoir à se
déplacer. Ainsi, tous les mois,
Josiane attend impatiemment la
visite de Patricia, l’aide à domicile
qui lui apporte sa «provision»
d’ouvrages pour les semaines
à venir.
Au fil du temps, une véritable
complicité s’est installée entre
elles. «A force, je la connais très
bien», sourit Patricia. «Je sais ce
qu’elle préfère, elle me le dit, mais
finalement, je crois qu’elle aime
beaucoup de choses. Je crois
d’ailleurs que je ne l’ai jamais
vue laisser un bouquin de côté».
De la Grèce aux ouvrages de
Frison-Roche, en passant par les
biographies, Josiane a des goûts
très éclectiques.
La richesse de la bibliothèque à
domicile lui permet d’épancher
cette soif de découvertes et de
conserver une ouverture sur le
monde. La citation de Jules Renard, que le CCAS a fait sienne
pour présenter ce service, résume bien la situation : «Quand
je pense à tous les livres qu’il me
reste à lire, j’ai la certitude d’être
encore heureux».
Mode d’emploi
Pour qui ? Le service s’adresse
à tous les Belfortains qui ne
peuvent plus se rendre à la bibliothèque. Il s’agit d’un service
gratuit, auquel vous pouvez avoir
recours, même pour une période
d’immobilisation momentanée.
Les prêts,
comment ça marche ?
Le service permet d’emprunter 5
à 10 documents pour une durée
d’un à deux mois (selon votre
rythme de lecture). Ils sont préparés par une bibliothécaire puis
sont amenés à votre domicile
grâce à un service de portage
assuré par une aide-soignante
ou une aide à domicile.
A quoi a-t-on accès ? Au fonds
général de la bibliothèque (romans, romans en gros caractères,
livres lus sur cassettes ou CD,
documentaires).
Comment choisir ses livres ? En
même temps que votre formulaire
d’inscription, vous remplirez une fiche qui permettra de mieux cerner
vos goûts de lecture. La bibliothécaire s’appuiera sur ce «sondage»
pour préparer les livres qui vous
seront remis. Après lecture, vous
pourrez remplir un questionnaire
afin de donner vos impressions sur
tel ou tel ouvrage.
Vous voulez tester avant de
vous engager ? Durant un mois,
vous pourrez bénéficier du service de bibliothèque à domicile.
S’il répond à vos attentes, vous
serez inscrit à la bibliothèque
municipale (une carte de lecteur
vous sera alors attribuée).
page 20
Initiative
> En bref
Neuf équipages de
Grand angle sur
la vie associative
à La Pépinière
l’UTBM sont partis pour
le 4L Trophy, grand raid
humanitaire. Dans leurs
bagages figuraient diverses fournitures scolaires collectées auprès
des élèves de l’école de
Sévenans et destinées
aux enfants marocains.
V
ictor est en classe de CEP
à Sévenans. Pour lui comme pour ses camarades,
ce mardi 13 février n’est pas tout
à fait comme les autres. Devant
l’école, il règne une ambiance
bon enfant autour de plusieurs
voitures soigneusement alignées
et aux coffres copieusement
chargés. D’ici peu, tous ces
page 21
Des cartables
pour le Maroc
véhicules seront loin, ils auront
pris la route du Maroc avec à leur
volant des équipages de l’UTBM,
qui participe cette année encore
au grand raid humanitaire du 4L
Trophy (NDLR : il a eu lieu du 15
au 27 février dernier).
Devant les mécaniques, parfois
pétaradantes, Victor écarquille
les yeux et tient fort dans ses
petites mains une grande enveloppe. Sur celle-ci, on peut lire :
«Pour les écoliers du Maroc».
Dessins et autres lettres réalisés
par les élèves ont été glissées à
l’intérieur de cette grande missive. Là-bas, de l’autre côté de
la Méditerranée, des petits Marocains sont prêts à réceptionner
ces messages.
Mais ce n’est pas tout ! Des
cartables et autres fournitures
scolaires leur sont également
destinés. L’UTBM et l’école de
Sévenans se sont en effet associés pour réaliser une collecte
auprès des familles. Et il y a eu
un vrai élan de générosité. Reste
maintenant à en distribuer le fruit
au fil du 4L Trophy.
Un sacré périple en perspective pour les neuf équipages de
l’UTBM qui ont décidé de se
lancer dans cette grande aventure humaine et sportive. Lors de
l’édition 2006, plus de mille 4L
ont pris le départ de Paris pour
rallier Marrakech, on en attend au
moins autant cette année.
Nicolas et Olivier seront de ceuxci. Avant le grand départ, l’enthousiasme cohabitait avec une
appréhension bien légitime dans
l’esprit des deux jeunes gens.
«C’est notre première participation», explique Nicolas. «La
voiture nous a causé quelques
misères en dernière minute, mais
tout va bien. On a dans le coffre
pas mal de pièces de rechange en
cas de coup dur»... Et des kilos
de fournitures scolaires. Victor et
ses camarades de l’école de Sévenans espèrent qu’elles feront
des heureux.
L’exposition «Rêves de ville»
braque son regard sur La Pépinière
à Belfort et Saint-Ferjeux à
Besançon. Elle donne la parole aux
habitants engagés dans le milieu
associatif dans ces deux quartiers
et montre comment, à partir de
leur action, se construisent de
nombreuses formes de solidarité
de voisinage. Par leur force
créatrice, leur engagement, ils
contribuent à l’enrichissement de
la vie quotidienne et à l’élaboration
d’un sentiment d’attachement à
un quartier.
Cette exposition, inspirée du
livre «Rêves de ville : récits de
d’une vie» publié par la docteure
en Sociologie Brigitte Hainz,
sera visible à la bibliothèque
universitaire Lucien Febvre de
Belfort du 13 mars au 13 avril.
Tel : 03 84 21 93 40.
Pour écouter les
Chœurs de SaintPétersbourg
La Toison d’Art présente un concert
exceptionnel en la Cathédrale
Saint-Christophe de Belfort le
mercredi 11 avril à 20h30 avec la
venue du Chœur des Nouvelles Voix
de Saint-Pétersbourg. Composé
d’étudiants du Conservatoire
Rimsky-Korsakov et de l’Université
d’Etat des Arts et de la Culture de
Saint-Pétersbourg, le chœur vient
de vivre cinq années de concerts
durant lesquelles il s’est bâti une
flatteuse réputation tant auprès
des professionnels que du public.
24 chanteurs et solistes sont donc
prêts à enchanter à leur tour les
Belfortains.
- Informations et vente à la Maison
du Tourisme de Belfort : Tél. 03
84 55 90 90 ainsi qu’à la FNAC,
Carrefour, Géant.
- Tarifs :16 €, 12 € et 9 € (frais de
réservation en sus).
Pour soutenir les
enfants hospitalisés
La troupe Etincelles organise un
spectacle de variétés samedi 31
mars, à 20h30, à la Maison du
Peuple de Belfort. Intitulé « De
rêves en rêves... », il sera jalonné
de chansons, de chorégraphie et
de sketchs. Tous les bénéfices de
la soirée seront en effet reversés à
l’association « Semons l’Espoir »,
association franc-comtoise dont le
but est d’aider les enfants malades
à mieux vivre l’hôpital. Entrée libre.
Réservations possible au 03 81 60
20 58 ou au 03 81 53 45 79.
Belfort Mag Mars 2007 n°178
Vie municipale
L’enceinte sportive va
faire l’objet d’une réhabilitation ce printemps.
La tribune
actuelle va être
démolie et remplacée
par des constructions
modulaires, le terrain
sera agrandi
et la main courante
changée.
Interdit au ballon rond
ces derniers mois,
le stade accueillera des
matches officiels dans
la foulée.
Un coût de
200 000 euros
Une enveloppe g l o b a l e d e
200 000 euros environ sera nécessaire pour réhabiliter le stade
des Trois Chênes. 95 000 euros
seront affectés à l’achat des
constructions modulaires, 40 000
serviront à l’installation des réseaux (eau...), 40 000 également
iront à la démolition de l’ancienne
tribune, et enfin 26 000 seront
utilisés pour la nouvelle main
courante.
Le stade des Trois
refait peau neuve
L
e Stade des Trois Chênes
va bientôt reprendre le fil
de son histoire. Elle avait
été mise entre parenthèses ces
derniers mois. Pour des raisons
de sécurité, liées notamment à
l’état de vétusté des gradins et
des vestiaires, aucun match officiel ne s’est en effet encore tenu
cette saison dans cette enceinte
qui a vibré au rythme des exploits
de l’ASPB dans les années 60.
Au printemps, ce lieu emblématique du sport belfortain reprendra
donc vie après que les travaux
nécessaires à son bon fonctionnement aient été réalisés. Des
formations de l’ASM Belfort ainsi
que l’AS Belfort Sud probablement, devraient venir évoluer
dans ce stade qui, grâce à son
homologation en classe 5, pourra
accueillir des rencontres de 18
ans Nationaux et de Division
d’Honneur Régionale.
Les joueurs et les spectateurs
trouveront sur place de nombreux
changements. Le plus notable
concerne l’installation de constructions modulaires qui remplaceront les équipements situés dans
l’ancienne tribune désaffectée.
Elles seront érigées sur l’ancien
terrain de boules, à l’extrémité de
l’aire de jeu stabilisée.
Un tunnel
de sécurité prévu
Neuves, ces constructions
modulaires, d’une surface de
150 m2, comprendront un vestiaire pour les arbitres, deux autres
destinés aux joueurs de chaque
équipe, une infirmerie, ainsi que
des sanitaires publics accessibles aux personnes handicapées.
Chaque vestiaire sera pourvu de
douches et de toilettes.
Par ailleurs, un tunnel de sécurité
pourra être utilisé le cas échéant.
Cet équipement figure dans le
cahier des charges établi par la
Fédération française de football
pour la tenue d’une rencontre
entre équipes de «18 ans Natio-
naux». L’aire de jeu subira également un sérieux lifting.
Si la pelouse demeure en bon
état, car elle n’a pas cessé d’être
entretenue par les services de
la Ville ces derniers mois, le terrain sera agrandi pour être mis
aux normes. Il passera ainsi de
100x68 m à 105x68 m.
La main courante qui l’entoure
sera aussi entièrement refaite.
Rouillée, en mauvais état, elle sera
entièrement changée dans les semaines qui viennent. Il devrait faire bon y poser ses
coudes lorsque
les beaux jours
seront revenus.
Il soufflera alors
un air printanier
dans un Stade
des Trois Chênes
en pleine renaissance.
page
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22
2
4
> Interview
«Il fait partie
de l’histoire...»
Jean-Louis Wolff, adjoint
chargé des sports, explique
l’attachement de la Ville à un
stade qui a marqué l’histoire
sportive de Belfort.
Jean-Louis Wolff, adjoint chargé
des sports (à droite), aux côtés
de de Désiré Barrand, directeur
des sports.
> Pourquoi avoir décidé de réhabiliter le stade des Trois Chênes ?
> Il fait partie intégrante de l’histoire du
football à Belfort. L’ASPB y a par exemple vécu ses plus grandes heures. La
Ville ne pouvait le laisser à l’abandon.
Des équipes belfortaines en ont besoin
pour jouer leurs matches.
> Il appartient toujours à Alstom ?
> Oui. La Ville avait pensé racheter
le stade à Alstom, qui souhaite finalement le conserver dans son patrimoine. Nous sommes actuellement
en train de conclure avec l’entreprise
un bail emphytéotique de 50 ans qui va
nous permettre de réaliser les travaux
nécessaires à sa réhabilitation.
> Cette réhabilitation pourrait avoir
lieu à plus long terme ?
> Dans un premier temps, nous nous
limiterons à l’installation d’une nouvelle
main courante, à l’agrandissement
du terrain et à la mise en place des
constructions modulaires qui sont
un équipement provisoire. Celles-ci
pourraient du reste être réutilisées si
nous en avons besoin ailleurs. Mais il
paraît évident qu’à l’avenir, le stade des
Trois Chênes devra être équipé d’une
tribune permanente, dotée de tous les
équipements nécessaires.
> Souvenir...
«Du monde
jusque sur la pelouse»
Denis Klingelschmitt a joué le derby belfortain
Chênes
page 5
23
2
3
ASPB - USB devant près de 3 000 personnes
aux Trois Chênes. Souvenirs de la saison 58-59.
S’
il fallait ne retenir qu’un seul
moment dans la longue histoire du stade des Trois Chênes, ce
serait sans doute ce derby entre les
deux clubs belfortains, l’Association
Sportive des Patronages Belfortains
et l’Union Sportive Belfortaine, lors
de la saison 1958-59.
Près de 3 000 personnes étaient
alors venues assister à ce match
décisif pour la montée en championnat national, la troisième division de l’époque, le niveau juste
en-dessous du monde professionnel. «On avait même dû vendre des
talons de billet pour faire entrer
tout le monde», raconte Denis
Klingelschmitt, qui se souvient
d’une ambiance extradordinaire
autour du rectangle vert. «Je peux
vous assurer que ça avait vibré. Il
y avait du monde presque jusque
sur la pelouse !». A l’époque, on
était beaucoup moins regardant
qu’aujourd’hui sur les questions
de sécurité. La ferveur était grande,
elle a évidemment marqué Denis
Klingelschmitt qui fut le héros de
ce derby belfortain.
C’est en effet lui qui inscrivit, en
deuxième mi-temps, les deux buts
de la victoire de l’ASPB, qui était
mené 1-0 à la pause. «Grâce à
ce succès, c’est nous qui étions
montés en championnat national»,
explique celui qui jouait à l’époque
«inter-gauche», aujourd’hui milieu
offensif gauche. «Cette accession
était une première pour l’ASPB,
vraiment un grand moment. Le club
est ensuite resté une petite dizaine
d’années à ce niveau». L’ASPB
jouait alors régulièrement devant
plus de 1 000 spectateurs. L’âge
d’or des Trois Chênes.
Belfort Mag Mars 2007 n°178
S
Transports en commun
> Vie sportive
Bravo Olivier
et Isabelle !
Des travaux
pour mieux circuler demain
Une série
d’aménagements
vont être réalisés
prochainement afin
de rendre encore
plus performant le
réseau de bus.
L
e Syndicat Mixte des
Transports en Commun
(SMTC) regroupe la
Vi l l e d e B e l f o r t , l a
Communauté d’agglomération
belfortaine, le Conseil général du
Territoire de Belfort, ainsi que
la plupart des communes du
département.
Le SMTC a décidé de mettre en
place un réseau de transports
en commun moderne, dense
et performant. L’agglomération
belfortaine sera desservie par des
bus GPL « propres », rapides,
fréquents, et ce à des tarifs
avantageux.
Pour mener à bien ce projet,
des aménagements sont
nécessaires. Une première tranche
d’améliorations se dessine dans les
secteurs de la gare de Belfort, à
hauteur du Sernam et le périmètre
Rue des Capucins/Rue du Comte
de la Suze : mise aux normes PMR
(Personnes à Mobilité Réduite)
des arrêts, réorganisation des
passages de bus, sécurisation et
embellissements des espaces.
Ces perfectionnements de la voirie
se poursuivront par la suite avec
la modernisation du parvis de
la gare. Des perturbations sont
donc à prévoir dans ces secteurs,
les travaux devant commencer
prochainement.
Au terme de ces transformations,
c’est un réseau de transports en
commun encore plus performant
dont les Belfortains pourront
disposer. Il contribuera à la fluidité
du trafic et à la rénovation des
espaces publics, comme autant
d’enjeux de l’amélioration du
quotidien des Belfortains.
Une vaste campagne d’information
accompagnera ces travaux. Mais
vous pouvez d’ores et déjà prendre
connaissance du planning des
travaux en consultant le site internet
du smtc : wwww.smtc.fr ou en
téléphonant au 03 84 90 99 25.
> Vie sportive
Anna Guyot, la valeur n’attend pas...
E
lle n’a que douze ans, mais
elle est déjà pétrie de talent.
Anna Guyot l’a démontré avec
éclat ces derniers mois. Jugez
plutôt ! La jeune fille licenciée
à l’ASMB a décroché coup sur
coup le titre de championne de
Franche-Comté, celui de la Zone
Est (qui regroupe notre région
ainsi que la Lorraine, l’Alsace et
Chmpagne-Ardennes) avant de
prendre une remarquable troisième place aux championnats
de France de gymnastique rythmique à Pfastatt. En Alsace, Anna
a réussi ce qu’aucun(e) gymnaste
belfortain(e) n’était parvenu(e) à
réaliser : monter sur un podium
lors d’une compétition de niveau national.
Ce joli bilan méritait d’être souligné. Ainsi, l’élève en classe
de 5ème au collège Vauban a
été désignée sportive du mois
de décembre par l’Office Municipal des Sports de la Ville
de Belfort.
Lors de la cérémonie de remise
des prix, le maire Jean-Pierre
Chevènement a mis en exergue
«le sérieux et l’enthousiasme»
d’une jeune fille directement issue de la formation de l’ASMB
section gymnastique rythmique, et qui est sans nul doute
promise à un bel avenir.
«Au nom de mes concitoyens et
de tous vos amis et supporteurs de
Belfort, j’ai le grand plaisir de vous
adresser mes très vives et amicales
félicitations pour votre magnifique
succès (…). Sachez que dans la Cité
du Lion, votre superbe exploit ne
laisse personne de glace !». JeanPierre Chevènement a adressé un
message de félicitations à Olivier
Schoenfelder et Isabelle Delobel,
après leur titre de champion d’Europe
de danse sur glace décroché fin
janvier à Varsovie.
Le duo courait depuis longtemps
après cette consécration continentale
qui s’est enfin offerte à eux. Le
travail, la persévérance et le talent
ont enfin été récompensés. Né à
Belfort et ayant appris les bases de
son sport à la patinoire de la ville,
Olivier va maintenant, en compagnie
de sa partenaire Isabelle, relever
un nouveau défi : les Mondiaux
qui se déroulent à Tokyo du 19 au
25 mars.
Le public belfortain devrait également
bientôt pouvoir applaudir les deux
champions. Ils seront en effet à
Belfort avec plusieurs patineurs de
l’équipe de France le vendredi 6 avril
prochain dans le cadre de la tournée
des Stars de la Glace.
Bellaabouss
a l’avenir devant lui
Fadil Bellaabouss (MontbéliardBelfort Athlétisme) est devenu
champion de France en salle sur
400 m catégorie Elites, mi-février à
Aubière, en Auvergne. L’Essertois a
signé le temps de 47’’33, échouant
de peu dans sa quête des minima
(fixés à 47’’00) pour les championnats
d’Europe en salle de Birmingham.
Mais la Fédération Française
d’Athlétisme a tout de même décidé
de sélectionner Fadil pour ce rendezvous continental, qui s’est déroulé du
2 au 4 mars dernier. En Angleterre,
le sociétaire de Montbéliard-Belfort
Athlétisme a participé au relais
tricolore sur 4x400 m, relais qui a
pris la quatrième place.
page 24
Sortir à BELFORT...
Le Granit
La Poudrière
Wormachine
(rock indus/Belfort)
+ Généric + Zanji + Dj Wellene
Le 17 mars à 20h30.
Tarif : 8 €
Marie, ses «Beaux Courtois»
et les chanteurs en herbe
Galaxie
(rock/Quebec)
+ Toxic Kiss (rock fun/Strasbourg)
Le 23 mars à 20h30.
Tarifs : 8 €, 6 €
Le rock marginal des Galaxie ne fait
pas dans la dentelle. Les textes, certes un peu noirs, restent au service
d’une musique rock. A leurs cotés,
les Strasbourgeois de Toxic Kiss
sauront aussi nous impressionner
sur scène.
Une partie de la chorale du collège Léonard de Vinci sera sur les
planches du Granit les 28 et 29 mars pour accompagner l’artiste
beaucourtoise Marie Renaud.
«C
’est un travail de
longue haleine»,
explique Didier
Fidalgo, professeur de musique
au collège Léonard de Vinci. Avec
sa collègue Anisa Boubertakh,
professeur de français, ils ont
donné naissance, non pas à une
simple chorale, mais à un véritable
groupe, composé de deux ateliers :
l’un d’écriture, l’autre de musique.
Les élèves des classes de 6éme,
5éme et 4éme qui se sont inscrits à
l’atelier écriture ont tout de suite
été très motivés : ils ont souhaité
aborder des sujets auxquels ils
sont sensibles comme le respect,
la violence ou la drogue. Anisa
Boubertakh souligne : « Ce ne
sont pas forcément des bons
élèves en français qui ont choisi
de participer, mais juste ceux qui
voulaient s’exprimer». Et Didier
Fidalgo d’ajouter : «Cette opération
a été avant tout lancée dans le but
de faire prendre conscience aux
jeunes de leurs devoirs de futurs
citoyens».
Du côté de la chorale, les
chanteurs ont voulu visiter tous
les styles musicaux : du rap au
rock en passant par le reggae
et la variété. Didier Fidalgo crée
toutes les mélodies en utilisant un
logiciel et un synthétiseur. Puis les
groupes mettent en commun leurs
page 25
travaux et adaptent les textes à la
musique.
Chaque fin d’année, ce répertoire
est repris à l’occasion de la Fête de
la musique par les élèves qui vont
chanter à l’Hôtel de Ville. Avant ce
rendez-vous, ceux-ci vont vivre, au
théâtre Granit, un événement qui
restera sans doute longtemps gravé
dans leurs mémoires. L’espace
d’un morceau, ils vont en effet
partager la scène avec le groupe
«Marie et ses Beaux Courtois» les
29 et 30 mars prochain.
Un moment attendu à la fois
avec impatience et un soupçon
d’appréhension. «J’ai peur de me
tromper», confie Lilia, une jeune
élève de 6e. « Ce n’est pas facile,
il faut savoir gérer le stress »,
explique de son côté le prof de
musique. «Mais cette expérience
est formatrice pour eux».
To u t e s l e s
ficelles du
métier
P o u r
préparer ce
spectacle, les
collégiens ont
évidemment
rencontré
Marie Renaud.
«Je ne la
connaissais
pas avant,
mais j’ai tout
de suite aimé son style», assure
Pauline, une chanteuse de 5éme.
Malheureusement, tous les élèves
ne pourront pas participer au
spectacle. Aussi Didier Fidalgo
sélectionnera-t-il parmi ceux qui
ont le plus d’expérience dix à
quinze élèves sur la quarantaine de
chanteurs que compte la chorale.
Ils interprèteront aux côtés de Marie
une chanson d’amour intitulée
«Si chacune a son chacun» et
devraient également travailler sur
Battle Rockhatry
«Marie et ses Beaux Courtois»
un texte de leur répertoire avec la
chanteuse.
Cette initiative a donc aussi été
une bonne occasion pour les
collégiens de découvrir un milieu
professionnel, de dialoguer avec
l’artiste et d’apprendre les «ficelles»
du métier.
Jeanne Schuhler
Marie Renaud :
«Un moment de partage»
Marie Renaud et son groupe se
réjouissent à l’idée de chanter
sur scène avec les élèves du
collège Léonard de Vinci. L’artiste
beaucourtoise explique : «Nous
avions déjà fait il y a quelque
temps un spectacle avec les
élèves du collège Saint-Exupéry
de Beaucourt. Je suis contente
de revivre une telle expérience.
C’est beau de vivre un tel moment
de partage. Quand j’étais petite,
j’aurais bien aimé monter sur
scène aussi. Si on peut donner
cette chance à quelques-uns… et
montrer qu’il n’y a pas que la Star
Ac’ dans la vie !».
Et d’ajouter : «Bien sûr, j’aurais
aimé que nous écrivions avec
les élèves de l’atelier écriture un
morceau pour le chanter ensuite
sur scène. Malheureusement,
notre emploi du temps ne l’a
pas permis ». Marie Renaud va
quand même se rendre au collège
Léonard de Vinci pour donner de
précieux conseils à celles et ceux
qui ont la plume inspirée.
(screamo rock hardcore/Rockhatry)
+ Concours de Air Bands + Dj
le 24 mars à 20h30.
Entrée libre.
Renseignements : 03 84 22 51 28
et inscriptions : [email protected]
Il souffle un vent de défi à la Poudrière
avec le Battle Rockhatry. Le principe
est simple : les deux groupes Shinlysum et Skeletons fall (issus des
locaux de répétitions du Pôle des
musiques actuelles) s’affrontent lors
de joutes musicales, au terme desquelles le public désigne le vainqueur
de la soirée. D’autre part, le concours
de Air Bands met en compétition des
équipes (groupes) et récompense les
meilleurs mimes d’instruments.
Lucky Peterson (blues/Usa)
+ The Washing Mashine Cie (blues
rock / jura)
Le 27 mars à 20h30.
Tarif : 20 €
L’enfant prodige du blues, Lucky Peterson, arpente les scènes du monde
entier depuis son plus jeune âge. Il
fera halte à la Poudrière de Belfort
pour un concert exceptionnel. Ce
virtuose exprime son énergie dans
un style qui explose les frontières
musicales, en accompagnant Jimmy
Reed, Albert Collins, ou encore B.B.
King...
Agressor (thrash metal/France)
+ Lyzanxia (Thrash/Fr)+ Recueil Morbide (Brutal Death/Montbéliard)
Le 31 mars à 20h30.
Tarifs : 10 € en location, 14 €
sur place, réduit : 7 €.
Oreilles sensibles s’abstenir lors de
cette soirée. En tête d’affiche, on
retrouvera Agressor, les précurseurs
du thrash métal en France. Leurs
vingt ans de carrière n’ont en rien
entamé la puissance de leurs débuts.
Ça déménage !
Belfort Mag Mars 2007 n°178
Sortir à BELFORT...
La «Belge
quinzaine»
L’
événement a bien grandi.
Créée il y a quatre ans sous
l’impulsion du théâtre Granit
et de son directeur Henri Taquet,
la «Belge Quinzaine» a largement
étendu sa sphère d’influence. Elle
concerne désormais l’Aire Urbaine
et même un peu au-delà ! En tout, ce
sont pas moins de seize partenaires,
implantés à Belfort, Montbéliard, Héricourt, Bethoncourt et Beaucourt qui
se sont investis dans l’édition 2007.
Elle aura lieu du 13 au 24 mars prochain et vous permettra de découvrir un condensé exceptionnel des
meilleurs talents de la scène flamande
et wallonne.
Assez méconnu et pourtant d’une
incroyable vitalité, souvent plein d’humour, l’art belge mérite le détour.
Théâtre, cinéma, chanson, danse... il
sera visité à travers de nombreuses
facettes lors d’une «Belge Quinzaine»
encore une fois placée sous le signe
de la fête et de la convivialité avec
notamment les incontournables
dégustations de poissons fumés et
de bières tout droit venus d’outreQuiévrain.
Le programme...
«5 easy pieces»
De Joanne Leighton
Cie Velvet.
«Qu’est-ce que penser ?»
> Théâtre
«Le Diable abandonné»
De Hannah Arendt, par la Cie EXILES
Théâtre de marionnettes
Jeudi 22 à 19h30 et vendredi 23 mars
à 20h30 - Le Granit.
Une œuvre de théâtre sur la correspondance entre les philosophes
Hannah Arendt et Martin Heidegger.
Amants, l’éminent professeur et son
étudiante juive cessèrent leur relation
lors de la montée du nazisme.
© photo droits réservés
Mardi 13 à 20h30, mercredi 14 à
20h30, jeudi 15 à 19h30, vendredi 16
à 20h30 et samedi 17 mars à 20h30
- La Coopérative.
Un conte pour tous à lire et à entendre, avec des marionnettes et un
castelet imaginé et manipulé par le
plasticien Patrick Corillon, avec la
comédienne
Dominique Rooddthooft.
«Prutficellekestraat»
Par Philippe Sturbelle
Tarifs : de 6,5 à 16 €.
Mardi 13 mars à 20h30 - L’Allan,
scène nationale, Montbéliard.
«On pense à vous»
> Rencontre avec l’équipe après la
représentation du jeudi 22 mars, en
partenariat avec les Amis du Théâtre
> Conférence sur «l’Art de mettre
en scène» avec la Cie EXILES, en
partenariat avec l’université populaire
IDEE (tarif : 5 €, gratuit pour les - de
26 ans). Vendredi 23 mars à 18h30
- Le Granit / fumoir.
> Danse
> Exposition
autour des vidéos de Thierry de Mey
Jos de Gruyter / Harald Thys
Mercredi 21 mars à 19h au Centre
Chorégraphique National, Belfort/
entrée libre.
Vernissage jeudi 15 mars à 18h.
Galerie du Granit du 16 mars au
15 avril.
Ces deux artistes belges réalisent
ensemble des vidéos-performances.
«19 heures
de Contre Jour»
«Photo’s, video’s,
installations»
Deux films Documentaires belges
inédits (sous réserve).
Programmés par la Médiathèque Départementale du Territoire de Belfort
Jeudi 22 mars à 20h - Espace Gantner, Bourogne.
Vendredi 23 mars à 20h - Théâtre des
2 Sapins, Giromagny.
> Musique - Chanson
Superlux (electro rock/Belg)
> Legoparty (rock electro/Belg) Live
> DJ set
> Qwertypak (gameboy vs groove
box/Belg)
Tarifs : location : 8 €,
sur place : 12 € ; réduit : 5 €.
Vendredi 16 mars à 20h30 à La
Poudrière, en partenariat avec la
Fédération Com’et.
Sur son premier album, Superlux
relèvera le défi de marier chansons
pop et hymnes electro. Legoparty,
c’est trois filles, deux garçons et
autant de possibilités pour faire
danser le monde sur un son pop
rock electro.
> Cinéma-documentaire
«Les Frères Dardenne»
Documentaire de Jean-Pierre
Limosin, en présence du réalisateur
Mardi 14 mars à 20h.
Cinéma des Quais.
(Cycle cinéma du 14 au 23 mars
au Cinéma des Quais).
Théâtre de la Galafronie
Sharko (electro pop)
«Prutficellekestraat»
Par Philippe Sturbelle
© photo droits réservés
Tarifs : de 4 à 11 €.
Mardi 20 à 18h30 et mercredi 21 mars
à 16h30 - L’Arche.
Dans une yourte, on assiste au travail
d’une artiste qui manie des pinceaux
trempés dans l’encre... Des projections sur les murs interrogent les
jeunes spectateurs sur les œuvres
d’art moderne.
Samedi 17 mars au Catering Café
d’Héricourt.
Tarifs : réduit : 5 €, normal : 9 €.
Dans le pop rock belge, le trio
humoristique et théâtral Sharko
dépoussière le genre et rencontre
un succès grandissant.
page 26
«Carte blanche
à Thierry de Mey»
> Dégustation
Mardi 20 mars à 20h30 - Le Granit.
Un grand nom de la musique contemporaine européenne qui a composé
pour les plus illustres chorégraphes
dont Anne Teresa de Keersmaker ou
Wim Vandekeybus.
par l’A.O.B. de Philippe Perez et le
Club Malt et Houblon.
> Danse
Bières Gueuze
et poissons fumés
«Modify»
Tarif : 19 €. Samedi 17 mars à 17h30.
Le Granit / petite salle.
«J’ai un Troll dans la tête»
Par Thibault
© photo droits réservés
Mercredi 21 mars à 15h - La Maison
pour Tous de Beaucourt.
Tarif réduit : 6 € ; tarif normal : 8 €.
Un spectacle de chansons à destination des enfants et des plus grands,
entre rire et émotion.
© photo droits réservés
Legoparty
(rock electro/Belg).
Cafarnaüm
Par Thomas Hauert
Autres tarifs
Samedi 24 mars à 20h30 - Le Granit
- En partenariat avec le Centre chorégraphique national.
Sur le fil fragile d’une danse tendue
entre l’écriture et l’improvisation,
Thomas Hauert évolue sans faux
pas. Dans «Modify», le chorégraphe
développe sa gestuelle abstraite et
joueuse...
> Spectacles au Granit :
de 5,5 à 19 €.
«5 easy pieces»
> Les expositions à la Galerie du Granit, au 19-CRAC de
Montbéliard, à l’école d’Art Gérard Jacot, ainsi que les films documentaires de l’Espace Gantner
et au Théâtre des Deux Sapins
sont en entrée libre.
De Joanne Leighton - Cie Velvet
Dimanche 18 mars à 17h - Centre
Chorégraphique National.
Cette œuvre chorégraphique réunit
une série de pièces courtes, d’une
durée de 2 à 12 minutes chacune. Ce
sont des études, avec une thématique propre, autour
de la musique.
> Abonnement 4 spectacles :
Tarif réduit : 30 €.
Plein tarif : 42 €.
> Cinéma des quais :
de 5,20 à 8,40 €.
Le Granit,
Scène Nationale de Belfort
1 fbg de Montbéliard
90000 Belfort
Tél. 03 84 58 67 68
Fax : 03 84 57 01 74
www.theatregranit.com
Neuf mois pour préparer le jour J
La compagnie Cafarnaüm donne leur chance aux apprentis-comédiens.
Réunis dans un atelier théâtre, ils ont quelques mois seulement
pour mettre sur pied un vrai spectacle. Le clou d’une belle aventure collective.
L
e rendez-vous est fixé tous
les mercredis soirs au CCSRB.
Rachel attend ce moment avec impatience. Le temps d’une répétition,
elle entre dans un autre univers.
Bien éloigné des tracas de la vie
quotidienne. Une vraie «respiration»,
en quelque sorte. «Cela fait trois ans
que je fais partie de cet
atelier de la compagnie
Cafarnaüm», raconte la
jeune femme. «J’y viens
avec toujours le même
plaisir. C’est tellement bon
d’être quelqu’un d’autre
pendant un moment, de
se fondre dans la peau
d’un personnage».
Pas de doute, la magie du
théâtre agit. Sur scène,
les personnalités se libèrent. Elles se révèlent
aussi parfois. Exemple
flagrant : très réservée à son arrivée,
une dame est aujourd’hui beaucoup
plus extravertie. Au sein de l’atelier,
qui réunit quinze personnes, des
liens se créent, une convivialité s’est
installée. Les nouveaux, arrivés en
septembre dernier, ont vite trouvé
leur place parmi les plus anciens.
L’ambiance lors des répétitions ne
trompe pas, d’ailleurs...
Alors, tout ceci n’est qu’un moment
page 27
de défoulement pour chacun ? Un sas
de décompression hebdomadaire ?
Rien de plus ? Vous n’y êtes pas ! A
Cafarnaüm, on fait des choses sérieuses sans se prendre au sérieux.
De cet atelier du mercredi naîtra en
effet en juin prochain un spectacle.
Un vrai. Le 15 juin prochain, au
CCSRB, Rachel et tous les autres
seront sur scène. Face à un public.
«Toutes les conditions d’un spectacle professionnel seront réunies :
projecteurs, costumes, décors. Une
affiche sera créée pour annoncer le
spectacle», explique Manuelle Lotz,
de la compagnie Cafarnaüm. «En
contrepartie, c’est vrai, il y a quelque
part une obligation de résultat. Il faut
être à la hauteur le jour J».
Ni héros,
ni personnage subalterne
L’objectif est fixé. Un challenge qui
se prépare durant neuf mois autour
du metteur en scène Alexandre
Tournier. Neuf mois d’apprentissage,
faits de tâtonnements, de régression
et de progrès. Exercices,
improvisation, jeux ont
rythmé les premiers mois,
mais depuis décembre,
le groupe est passé à la
vitesse supérieure : les
textes du spectacle ont
été distribués aux «apprentis-comédiens».
«Chaque année, nous
choisissons un thème.
Là, nous avons retenu
celui du «Jardin public»,
explique Alexandre Tournier. «Le spectacle est une
succession de scènes entrecoupées
de brefs passages musicaux. Ce n’est
pas une pièce avec des premiers
rôles et des rôles mineurs. Notre but,
c’est que chacun puisse participer de
manière équitable».
Ni héros, ni personnage subalterne :
c’est bien à l’apothéose d’une aventure collective et très humaine que le
public de la compagnie Cafarnaüm
pourra assister le 15 juin prochain.
> Spectacle
«ANDROmicMAQUE»
D’après Jean Racine
Mise en scène : Manuelle Lotz
Tarifs ...
Du 27 au 30 mars, à 20h30, au CCSRB.
Andromaque. Une pièce de jeunesse de
Racine. Une pièce sur la jeunesse. Une
histoire d’amour. Qui finit mal. Comme
toutes les histoires d’amour en général.
Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui
aime Andromaque qui aime Hector. Ouf !
ça va saigner. C’est une tragédie.
Mais ça intéresse qui les tragédies ?
On ne veut pas faire ici une «énième nouvelle lecture» d’Andromaque, mais plutôt
recentrer le sujet sur les scènes chocs,
conserver le sens de l’histoire en éclatant
la forme, déborder du cadre en explosant
les conventions classiques.
Faire d’Andromaque un micmac théâtral
en respectant l’œuvre et la beauté de
l’écriture. Un sacré défi.
Théâtre Cafarnaüm
6, avenue des Usines - 90000 Belfort
Tél. 03 84 22 04 38
www.cafarnaum.com
Belfort Mag Mars 2007 n°178
état civil
Naissances
18/01/2007
Mathys ROUECHE
De Sébastien ROUECHE et Joëlle MATEO
FOUSSEMAGNE (90)
Cassandre ARNOUX
De Florent ARNOUX et
Valérie DURAND
ESSERT (90)
Ezlen ASMUS
De Josiane ASMUS
3, rue Louis Braille
Nahya GROFF
De Stéphane GROFF
et Lalia CROSNIER
OFFEMONT (90)
Arthur LEPAGE
De Franck LEPAGE et
Mylène COLEY
LYOFFANS (70)
Charlotte NARBEY
De Hervé NARBEY et
Stéphanie PRABONNE
MALBOUHANS (70)
Madisone NEUVILLE
De Anthony NEUVILLE
et Coralie PHEULPIN
MOFFANS-ET-VACHERESSE (70)
Léa SAULNIER
De Arnaud SAULNIER
et Elyse CLAUDE
HERICOURT (70)
Kilian SEDDIKI
De Kamel SEDDIKI et
Fatima KHELLADI
74, faubourg de
Montbéliard
Mathis VERNAY
De Boris VERNAY et
Adeline MAENNER
7, avenue de l’Espérance
Tamara ZOUAI
De Rachid ZOUAI et
Sandrine LAUBRY
15, rue du Rhône
19/01/2007
Guillaume GRANDJEAN
De Patrick GRANDJEAN et Valérie DEFRAIN
PLANCHER-BAS (70)
Quentin JAVELOT
De Thierry JAVELOT et
Sophie EGLOFF
ALLONDANS (25)
Soline LETAILLEURDALL’AGATA
De Alain LETAILLEUR
et Christel DALL’AGATA
1, rue de Turenne
Camille SCHREINER
De Jean-Luc SCHREINER et Diane DAINVILLE
TREVENANS (90)
20/01/2007
Ilann CAVIN
De Stéphane CAVIN et
Maïté SALABERRY
5, rue Jean Rostand
Mathis GANDIBLEUX
De Sébastien GANDIBLEUX et Angélique
LANGOLF
GRANDVILLARS (90)
Gaël GUENOT
De Thierry GUENOT et
Carole PRUDENT
1, rue d’Athènes
Karl METAYER
De Gaëtan METAYER
et Anne MOULIN
CHATENOIS-LESFORGES (90)
21/01/2007
Fares AYED
De Djelali AYED et
Faïza AYED
20, rue de Moscou
Zoé HOLWECK
De Frédéric HOLWECK et Laure
CASTES
9, faubourg de
Montbéliard
Inès MARQUES
De Daniel MARQUES
et Laure WIRZ
5, rue Marc Sangnier
Enzo MIGNOT
De François MIGNOT
et Sophie HENRY
MEROUX (90)
Evan REICHER
De Sabine REICHER
MEZIRE (90)
Noa RODRIGUEZ
De Fabrice RODRIGUEZ et Gabrijela
MAJDAK
DENNEY (90)
Zohra YAHIAOUI
De Dahou YAHIAOUI
et Samira SEMMAH
13, rue de Vienne
22/01/2007
Shérine AMIRECHE
De Hamza AMIRECHE
e Sabah MESLEM
9, rue de la Poissonnerie
Esteban DOMINGUEZ
De Marcos DOMINGUEZ et Céline JUBLIN
DANJOUTIN (90)
Charline PERRET
De Philippe PERRET
et Lydie FIORONE
DORANS (90)
Hana PETER
De Ghislain PETER et
Khadija NOUFLY
2, rue d’Evette
Janna PETER
De Ghislain PETER et
Khadija NOUFLY
2, rue d’Evette
23/01/2007
Mehdi ABDELLI
De Madjid ABDELLI et
Mina BOUGAMALE
MONTBELIARD (25)
Britanie HADJIH
De Brahim HADJIH et
Elodie JUILLERAT
HERICOURT (70)
Lilian MAITRE
De Cédric MAITRE et
Sandy DUHAMEL
ARBOUANS (25)
Thomas MOUILLET
De David MOUILLET
et Nathalie LAHSSEN
PLANCHER-BAS (70)
Chloé TOURTET
De Christophe TOURTET et Carole CHASSIGNET
LEPUIX (90)
24/01/2007
Léa ANDRE
De Eric ANDRE et
Marie LOPEZ
36, faubourg de Lyon
Justine LABRUDE
De Thierry LABRUDE
et Annie FILLON
FOUSSEMAGNE (90)
Cécile NICOLAS
De Bruno NICOLAS et
Bénédicte BERBERAT
51, faubourg de
Montbéliard
15/12/2006
Flavian GUSTIN
De Frédéric GUSTIN
et Marie-Aude
BIANCHI
VALDOIE (90)
Laïlé HOEGY
De Manuel HOEGY et
Neslikan CAMDAN
VALDOIE (90)
Ilias MAHI
De Yassine MAHI et
Thuy TRAN
BAVILLIERS (90)
16/12/2006
Aylanur DIKILITAS
De Rasim DIKILITAS et
Habibe KIZILDAG
8, rue Jacques
Soufflot
Ceylin KARABIYIK
De Hüseyin
KARABIYIK et Hacer
ÜLKER
VALDOIE (90)
17/12/2006
Kadir-Efe
ALTINKAYNAK
De Abbas
ALTINKAYNAK et Sati
CAMLICA
16, rue Léon Blum
Mélody JEANNEY
De Philippe
JEANNEY et Isabelle
GAGNEPAIN
SAINTE MARIE (25)
Enis KIZILDAG
De Ahmet KIZILDAG
et Ozlem AKTAS
10, rue de Prague
Othilie LAINE
De Martial LAINE et
Stéphanie CORNU
RONCHAMP (70)
18/12/2006
Iyed AZOUZ
De Akim AZOUZ et
Rachida YAAKOUB
OFFEMONT (90)
Angèle DUBAIL
De Félix DUBAIL et
Cathy DEBOULET
SEVENANS (90)
Henday MATENDI
De Henday MATENDI
et Bibiche NIMBU
19, rue René Payot
19/12/2006
Inès ALLOUI
De Sofiane ALLOUI et
Donnia AMIRI
HERICOURT (70)
19/12/2006
Loris CAMPY
De Christophe CAMPY
et Nadia JAQUEMIN
ESSERT (90)
Lou CASSARD
De Marthial CASSARD
et Emilie GREPAT
HERIMONCOURT (25)
Anna LLAMAS
De Xavier LLAMAS et
Cécile PRUDHON
14, rue Jean Rostand
Célia MAGNIN
De Cyrille MAGNIN et
Delphine CHEVALLIER
GRANDVILLARS (90)
Lola MARY
de Michaël MARY et
Julie CHAPPUIS
LURE (70)
Corentin PEUGEOT
De Martial PEUGEOT
et Barbara DE RENZIS
FESCHES-LECHATEL (25)
20/12/2006
Louane BARBAY
De Alexandre BARBAY
et Carole REGNIER
VY-LES-LURE (70)
Hana BELKENTAOUI
De Abdellatif
BELKENTAOUI et
Fatima ALLALI
35, rue de l’As de
Carreau
Mathis CHEVALIER
De Nicolas
CHEVALIER et Audrey
LEGRAND
MANDEURE (25)
Malo FAUCONNET
Philippe FAUCONNET
et Sylvie L’HERMITTE
FESCHES-LECHATEL
Hanaé GOMES
De Samuel GOMES et
Sandrine FEUILLATRE
BADEVEL (25)
24/01/2007
Théo CHAVEY
De Stéphane
CHAVEY et Christelle
GREVILLOT
SAINTE-MARIE (25)
Ayla MAHMUTOVIC
De Mustafa
MAHMUTOVIC et
Adisa KOLIC
HERICOURT (70)
25/01/2007
Baptiste ALEGRE
De Stéphane ALEGRE
et Céline MERCELAT
ETUPES (25)
Noah BARATIER
De Cédric BARATIER
et Estelle BARANYAI
FONTAINE (90)
Guillaume HAININ
De Olivier HAININ et
Isabelle ROSSELOT
BANVILLARS (90)
Antonin JOUQUEZ
De Raphaël
JOUQUEZ et Caroline
FENDELEUR
29, rue du Tramway
Matthieu JUNG
De Joël JUNG et Aude
DEMEUSY
VALDOIE (90)
Quentin LOPEZ
De Anthony LOPEZ et
Xianqun WANG
HERICOURT (70)
26/01/2007
Mohamed AMGHAR
De Ridouane
AMGHAR et Chahida
AMRHAR
2, rue Claude Perrault
Maëva CHARLOPEAU
De Laurent
CHARLOPEAU
et Adeline
BONGIOVANNI
BEAUCOURT (90)
Zineb KEBIR
De Mohamed
KEBIR et Ouassila
MENASRIA
9, rue de Zaporojie
Eva TAILLEVANDGIRAUDON
De Pascal
TAILLEVAND et Muriel
GIRAUDON
5, rue Albert Einstein
Morgan TAILLEVANDGIRAUDON
De Pascal
TAILLEVAND et Muriel
GIRAUDON
5, rue Albert Einstein
27/01/2007
Julia LAFOREST
De Denis LAFOREST
et Hélène PERNOT
SENARGENTMIGNAFANS (70)
Stacy LEHR
De Patrick LEHR et
Sonia DEMENGEL
CHAMPAGNEY (70)
28/01/2007
Rose BADERTSCHER
De Daniel
BADERTSCHER et
Sandrine FERRAND
VALDOIE (90)
Mattéo CALAME
De Olivier CALAME et
Elodie DIETRICH
OFFEMONT (90)
Emma CLERGET
De Marc CLERGET et
Anne VOUILLOT
CRAVANCHE (90)
Lise CLERGET
De Marc CLERGET et
Anne VOUILLOT
CRAVANCHE (90)
Elvin EL OUADAA
De Souad EL
OUADAA
5, rue Albert Thomas
Nohan FRACHEBOIS
De Aude-Marie
FRACHEBOIS
FONTAINE (90)
Léo GIRARDOT
De Cyril GIRARDOT et
Christine LATEUR
SAINT-GERMAIN (70)
Johan GODARD
De Christophe
GODARD et Alexandra
TARRAPEY
BAVILLIERS (90)
Cloé LAIR
De Frédéric LAIR et
Malika SAÏDI
3, rue de la
Savoureuse
Yanis MOARIB
De Angélique MOARIB
4, rue Jules HardouinMansart
Faolan THOMAS
De Thierry THOMAS et
Patricia WOLFF
LARIVIERE (90)
29/01/2007
Feyza ENEC
De Aydin ENEC et
Emine KAZIK
18, rue de Vienne
Alexandre GBEKPON
De Houefa GBEKPON
et Lucie CHOFFEY
94, avenue Jean
Jaurès
Gaëtan
KLOPFENSTEIN
De Cédric
KLOPFENSTEIN et
Céline GRABER
BORON (90)
Arthur LABBOZ
De Damien LABBOZ
et Bénédicte BATAIL
1, rue Jules Vallès
Alyce LIRUSSI
De Florent LIRUSSI et
Elisabeth CHEVALIER
BEAUCOURT (90)
Mathis SEYLLER
De Dominique
SEYLLER et Stéphanie
GAIRAUT
DAMPIERRE-LESBOIS (25)
Mélissa YALTIN
De Abdurrahman
YALTIN et Virginie
MATTER
CHALONVILLARS (70)
30/01/2007
Imène BEIDAOUI
De Hadj BEIDAOUI et
Ouarda BEIDAOUI
16, avenue des Frères
Lumière
Evan FROSSARD
De Fabien FROSSARD
et Sandra CARMINATI
24, rue de la Gentiane
Quentin GUILLERMIN
De Nicolas
GUILLERMIN et
Sandrine SAUVAGEOT
5, rue de la Gentiane
Paloma
HUMBRECHT
De Jean-Christophe
HUMBRECHT et
Séverine ECOFFEY
HERIMONCOURT (25)
Lilian TREMEGE
De Marc TREMEGE et
Laurence PELTIER
LACHAPELLE-SOUSCHAUX (90)
31/01/2007
Liam KOJFER
De Caroline KOJFER
LES FESSEY (70)
Malvina LAQUET
De Cédric LAQUET
et Séverine
CHAMPTOUSSEL
LEBETAIN (90)
Lou-Ann MARTIN
De Philippe MARTIN
et Tiffany DURAND
SELONCOURT (25)
Océane-Bénédicte
NJOUGUELA
De Simon
NJOUGUELA et
Chantal NGANGANG
SEILEU
1, rue des Trois Frères
Dugois
31/01/2007
Lina HARRAGA
De Tourik HARRAGA
et Wafa MOKHNECHE
34, rue Parant
Yacine MLIOUED
De Bousiane
MLIOUED et Sanaâ
HARAKATE
HERICOURT (70)
Léon PELTIER
De Alexandre PELTIER
et Marie WEISS
AUXELLES-HAUT (90)
01/02/2007
Anouar ARROUSSI
De Farouk ARROUSSI
et Ferouz MESLEM
ESSERT (90)
Emilie BARBEROT
De Nicolas
BARBEROT et
Nathalie MARTIN
LACHAPELLE-SOUSCHAUX (90)
Marwane BOUDRIJ
De Abdelhadi
BOUDRIJ et Fatiha
AFKIR
BAVILLIERS (90)
Gabriel PILATE
De Cyrille PILATE et
Juliette CANOSA
PLANCHER-BAS (90)
Caurali
QUARTENOUD
De David
QUARTENOUD et
Vanessa KUENY
33b, rue de la
Fraternité
Kylian THIEVENT
De Julien THIEVENT et
Fanny LASBENNES
CHALONVILLARS (90)
Saliha UCMAK
De Yilmaz UCMAK et
Hatice INCI
29, rue Pavot
02/02/2007
Amar BABIC
De Zlatan BABIC et
Ilda ISLAMOVIC
1, rue Paul Langevin
Pauline BRINGARD
De Olivier BRINGARD
et Virginie
RINGENBACH
EGUENIGUE (90)
Grégory CLERC
De Aurélien CLERC et
Marilyne TACHON
ANDELNANS (90)
Cassandra
LECOEUVRE
De Marcel
LECOEUVRE et
Delphine MARTINEZ
84, rue de la Croix du
Tilleul
Marko PERIC
De Radovan PERIC et
Suzana JOVIC
41, rue de la Paix
03/02/2007
Alexandre
PERSONENI
De Michel
PERSONENI et Laura
CAVAGNA
DASLE (25)
Abigail
RASCAGNERES
De Claude
RASCAGNERES et
Marie-Pierre LITSCHIG
2, avenue du Champs
de Mars
Romane TEMPLIER
De Régis TEMPLIER
et Emilie JACQUEMIN
22, Quai Charles Vallet
Louis TROUSSELOT
De Damien
TROUSSELOT et
Reine-Marjorie
MONNIER
VEZELOIS (90)
04/02/2006
Christopher
ASTRUCH
De David ASTRUCH et
Stéphanie MENARD
GIROMAGNY (90)
Thomas BRUNO
De Yves BRUNO et
Paula DE OLIVEIRA
DIAS
GRANDVILLARD (90)
Noé CLAIROTTE
De Martial
CLAIROTTE et Isabelle
FERMANDEZ
FROIDETERRE (70)
Mylène CLORRONDEAU
De Michel RONDEAU
et Aurore CLOR
page 28
VALENTIGNEY (25)
Julia GANGLOFF
De Arnaud
GANGLOFF et Aurélie
SIMON
RONCHAMP (70)
Ludivine GROSJEAN
De Alexandre
GROSJEAN et
Laurence PEIGNE
6, rue Gaston Defferre
Lucie HORDAS
De Philippe HORDAS
et Séverine WELTZER
VALENTIGNEY (25)
Ela SARMISAK
De Kenan SARMISAK
et Fatma ERYILMAZ
10, rue de Prague
05/02/2006
Jimmy ABELE
De Marie-Ange ABELE
11, rue de Giromagny
Talha AKHAN
De Franck AKHAN et
Melek BEYHAN
14, rue du
Luxembourg
Yanis HAKIMI
De Salah HAKIMI et
Messaouda HADDAR
36, faubourg de Lyon
Tom LETELLIER
De Cyril LETELLIER et
Séverine BOISSIER
BART (25)
Ana SARIC
De Drasko SARIC et
Daniela GLIGORIC
BOUROGNE (90)
06/02/2007
Julien CHEVIRON
De Emmanuel
CHEVIRON et Isabelle
DUFFAIT
VALDOIE (90)
Samuel EVRARDPHILLIPS et Stéphanie
EVRARD
6, avenue Jean Jaurès
Maxime LEMAIRE
De Stéphane
LEMAIRE et Caroline
HUDELOT
MORVILLARS (90)
Hugo MOUTON
De Fabrice MOUTON
et Sandrine BOTELLA
VALENTIGNEY (25)
Mathias PAQUELET
De Christophe
PAQUELET et Laëtitia
RAGUENET
9, rue Frédéric Chopin
Louis SERIOT
De Pierre SERIOT et
Nadège EUGSTER
23, boulevard du
Maréchal Joffre
Yascine SOUIDI
De Abed SOUIDI et
Halima MAROUF
7, rue de Vienne
Mehmet-Akif
TONGUC
De Hüsnü TONGUC et
Bahar MUTLU
32, rue Parant
Louise VOISARD
De Damien VOISARD
et Héloïse MAILLOT
MONTECHEROUX
(25)
Marie PICARD
De David PICARD et
Sabrina GAVOILLE
LA COTE (70)
07/02/2007
Pierre BAUCOUR
page 29
De Philippe
BAUCOUR et Hélène
TOMAS
2, rue de la
Poissonnerie
Victor DIKANT
De Christophe
DIKANT et Florence
ABAUTRET
ESSERT (90)
Nina RICHARDOT
De Jean-Paul
RICHARDOT et Gaëlle
ROCHER
CUNELIERES (90)
Léandre SOEHNLEN
De Jean-Yves
SOEHNLEN et
Stéphanie LUGBULL
CHAMPAGNEY
Romain BABE
De Isabelle BABE
RECOUVRANCE (90)
Clara KESSORI
De Géraldine
KESSORI
6, rue du Général
Chappuis
Audrey PEQUIGNOT
De Patrick
PEQUIGNOT et Sylvie
DUTREUX
COURTELEVANT (90)
08/02/2007
Léna BONHOURE
De François
BONHOURE et Valérie
BOUSQUET
3A, rue Chantereine
Jawade HELLAS
De Abderrahmane
HELLAS et Lilia
KARTANE
20, Chemin du Four à
Chaux
Brian LECOQ
De Alan LECOQ et
Virginie LEBOUC
7, rue du
Commandant Dufay
Clélia LEPELLETIER
De Jean-Eudes
LEPELLETIER et
Guillemette DESTORS
4, rue Clémenceau
Kimberley
MONIOTTE
De Sébastien
MONIOTTE et
Séverine VILLARD
7, rue de Moscou
Paul RAFFIER
De Philippe RAFFIER
et Géraldine KECK
1, rue de Valenciennes
09/02/2007
Tom JANOD
De Philippe JANOD et
Delphine HOFF
CHATENOIS-LESFORGES (90)
Lola LOMBARD
De Brice LOMBARD et
Amélie PELLETIER
FRESSE (70)
Nino OLLMANN
De Raphaël
OLLMANN et Emilie
PATTIN
GIROMAGNY (90)
Rénald PASSILLY
De David PASSILLY et
Séverine PEQUIGNOT
MAGNY (68)
Karl RAYOT
De Sybil RAYOT et
Carine VIRIOT
40, rue des Bons
Enfants
Louka VEST
De Florian VEST et
Laura VEST
BESSONCOURT (90)
Lina YAGOUB
De Hakim YAGOUB et
Faiza ABDELLAOUI
15, rue de Vienne
10/02/2007
Ange BOHL
De Nicolas BOHL et
Laure CHANDEMERLE
13, rue René Payot
Yeliz ICÖZ
De Erkan ICÖZ et
Tulay KARATAS
43, rue René Payot
11/02/2007
Kévin FATH
De Christophe FATH et
Sabrina MENDES
MORVILLARS (90)
Victoire HELIOT
De Vincent HELIOT et
Anne DE GRULLY
1, rue Jules Vallès
Maïssance
HOUADEF
De Moussa HOUADEF
et Moufida HOUADEF
7, rue de Bruxelles
Emma HULLETTEFATÔME
De Manuel
HULLETTE-FATÔME
et Natacha ZAGAR
ANDELNANS (90)
Robin MICHAUX
De Nicolas MICHAUX
et Fabienne MARTIN
38, faubourg des
Ancêtres
Ayman NAIT SIDI
MOH
De Ahmed NAIT
SIDI MOH et Naïma
BOULGHAM
8, rue Jules HardouinMansart
12/02/2007
Romain CHAGUE
De Didier CHAGUE et
Isabelle BEROLDY
PETIT-CROIX (90)
Remy CHAGUE
De Didier CHAGUE et
Isabelle BEROLDY
PETIT-CROIX (90)
Mustafa KAYIR
De Ersin KAYIR et
Fatma CELIKEL
VALDOIE (90)
Romain
VANDEWINKELE
De Franck
VANDEWINKELE et
Jennifer JEZO
DELLE (90)
13/12/2007
Thomas ALMEIDA
De Sergio GOMES
DE ALMEIDA et Marta
CARVALHO MENDES
AL
MORVILLARS (90)
Emy GILLET
De Aurélie GILLET
8 bis, rue de
Strasbourg
Tom LECOURBE
De Ludovic
LECOURBE et
Sandrine HAVEZ
CHAMPAGNEY (70)
Tessa RICHARD
De Julien RICHARD et
Sabrina HOFFERT
24, rue de Cronstadt
Nicolas SILVANT
De Nicole SILVANT
TREVENANS (90)
14/02/2007
Lahna ABDOUN
de Mouloud ABDOUN
et Sandrine CONTE
DELLE (90)
Clara TRIBLE
De Frédéric TRIBLE et
Stéphanie PAGET
DAMPIERRE-LESBOIS (25)
Camille MARINI
De Arnaud MARINI et
Armelle QUERENGHI
DAMBENOIS (25)
15/02/2007
Nadia BAHRI
De Abdellah BAHRI et
Soumia FAHMI
11, rue des Glacis
Emir TIPIRDAMAZ
De Risvan
TIPIRDAMAZ et
Diydem KAYMAZ
DELLE (90)
16/02/2007
Brendan BILLEQUEY
De Martial BILLEQUEY
et Céline LECERF
FONTAINE (90)
Marius-Saladhin
GHIOUA
De Sofiane GHIOUA et
Nathalie HOFFMANN
MORVILLARS (90)
Luka GRESSOT
De David GRESSOT et
Laetitia MALNATI
BOUROGNE
Inès LAFON
De Eric LAFON et
Sandrine CORNAGLIA
RIERVESCEMONT
(90)
Toinon MAUVAIS
De Patrick
MAUVAIS et Marina
COUQUEBERG
ESSERT (90)
Ely MOKDAD
De Ramdan MOKDAD
et Rachel PANARD
VEZELOIS (90)
Alexandra NETO
De Claudio NETO et
Maryline MICHELAT
OFFEMONT (90)
Emma RIBEIRO
De José LEMOS
RIBEIRO et Mariline
RESS
VIEUX-CHARMONT
(25)
Lila YODER
De Christophe YODER
et Christine MATHIEU
LURE (70)
17/02/2007
Nathan GROSJEAN
De Philippe
GROSJEAN et Nadine
GIRARD
MONTESSAUX (70)
Léana PEREIRA
De Mario PEREIRA
et Marie-Laure
MONNIER
ESSERT (90)
Tom PEYSSON
De Philippe PEYSSON
et Sandrine
LAMBOLEY
BOUROGNE (90)
Odile WITTMER
De Jacques-Laurent
WITTMER et Carina
HUGHES
SAINT-GERMAIN-LE-
CHATELET (90)
18/02/2007
Lenny BLOEMEN
De Frédéric BLOEMEN
et Christelle VUVAN
FROIDEFONTAINE
(90)
Enzo MULLERSECK
De Joël MULLERSECK
et Marie-France
FREYBURGER
CHAUX (90)
Jade RAHAGAHAGAMANJAKA
De Andrianarisoa
RAHAGAHAGAMANJAKA et
Coralie MOTTAS
NOFFANS-ETVACHERESSE (70)
19/02/2007
Mariya ALIET
De Aïssa ALIET et
Farida SAHRAOUI
35A, rue de la Paix
Maya HUMBEY
De Thomas HUMBEY
et Laetitia BAADE
BESSONCOURT (90)
Hadjar IBOUDE
De Ibrahim IBOUDE et
Lalia SAHAB
10 rue de Delemont
Léa MOUILLET
De Stéphane
MOUILLET et Sonia
RIGOLLE
DANJOUTIN (90)
Maxence PIERRE
De Christian PIERRE
et Marie-Laure
XUEREB
BREVILLIERS (70)
Enzo ROUILLON
De Eric ROUILLON et
Cindy FERRARO
SAINT-GERMAIN-LECHATELET (90)
Antonin
SCHELIQUET
De Pascal
SCHELIQUET et
Esther GALINSKI
DESANDANS (25)
20/02/2007
Imran-Feyza BERK
De Hamit BERK et
Meryem TASCI
OFFEMONT (90)
Adem BOUKHNAF
De Brahim
BOUKHNAF et
Nedjoua DEBBAR
2, rue Henry Dorey
Joée COLNOT
De Christophe
COLNOT et Catherine
BOEGLI
GOUX-LESDAMBELIN (25)
Manon DUBOST
De Franck DUBOST et
Magali PERREZ
MEROUX (90)
Clara LAMBOLEY
De Denis LAMBOLEY
et Magali SONET
PLANCHER-BAS (70)
Anne-Marie LE
BOUCHER D’HEROU
De Benoît LE
BOUCHER D’HEROU
et Agnès-Laure
LEREBOURSPIGEONNI
6, rue de Valdoie
21/02/2007
Manel AOUDANE
De Abdelkrim
AOUDANE et Khadija
NAKACH
55 rue René Payot
Maxandre MICHEL
De Philippe MICHEL
et Delphine GELIN
24 bis rue Roger
Salengro
Mathéo PECORARI
De Frédéric
PECORARI et
Sandrine GUITTARD
FRAIS (90)
Jules ZERWETTE
De Xavier
ZERWETTE et Fanny
CAMPONOVO
CHATENOIS-LESFORGES (90)
Mariages
03/02/2007
Paul GAUTHIER et
Julie JOURNET
10/02/2007
Béatrice JEANNE
et Marie-Thérèse
OZOUX
29, Boulevard John
Kennedy
17/02/2007
Ludovic ROUCHON et
Lydie ROBELIN
2, rue de l’Etoile
Décès
25/01/2007
Seconda
MARCHIORO veuve
DE BERNARDI
88 ans, retraitée
Delphina XICCATO
veuve CONRATH
80 ans
26/01/2007
Gérard
HUFSCHMIDT
58 ans, agent
d’entretien
28/01/2007
Danièle JURET
64 ans, retraitée
Yvette POURCHET
épouse PERRIN
81 ans, retraitée
30/01/2007
Léon BRICE
75 ans, retraité
31/01/2007
René COMPARON
80 ans, retraité
01/02/2007
Stanislas KUKLA
74 ans, retraité
Léonie BARDOT
84 ans, retraitée
Lisiane GARCIN
épouse MURET
47 ans, technicienne
Rolande SCHERRER
épouse KELLER
85 ans, retraitée
04/02/2007
Jonathan DEKKICHE
25 ans, sans
profession
05/02/2007
Fernando FERREIRA
ALVES
77 ans, retraité
Bernard
HAUTAPLAIN
36 ans, sans
profession
Marie HUG veuve
JACQUOT
70 ans, retraitée
06/02/2007
Germain FRANCK
81 ans, retraité
André VALADE
52 ans, peintre en
bâtiment
07/02/2007
Brigitte CLERC
épouse ACHARD
59 ans, sans
profession
Jean MASINI
80 ans, retraité
08/02/2007
Michel HUBERT
56 ans, relieur
09/02/2007
Pierre ROUSSEY
77 ans, retraité
10/02/2007
Georges
JACQUEMAIN
55 ans, magasinier
Joseph KAUL
67 ans, retraité
11/02/2007
Mario DEVILLONI
79 ans, retraité
13/02/2007
Daniel RACENET
61 ans, retraité
14/02/2007
Oldino MARZOLLA
79 ans, retraité
15/02/2007
Claude GUEDIN
68 ans, retraité
16/02/2007
Paulette
BARTHELEMY veuve
GENIN
71 ans, sans
profession
17/02/2007
Serge FERRERO
79 ans, retraité
Paul KIFFEL
88 ans, retraité
Jeannine
RICHARD épouse
BOUABDALLAH
62 ans, retraitée
Ginette ROUSSEL
veuve TANG NHU
72 ans, retraitée
Pierrette ROY épouse
SCHUFFENECKER
71 ans, retraitée
18/02/2007
Renée AUBREVILLE
veuve EMOND
93 ans, sans
profession
20/02/2007
Rino MARSEU
76 ans, ouvrier
Jean ROUECHE
89 ans, retraité
21/02/2007
Colette DUBAIL
épouse RONDOT
63 ans, retraitée
Michel HORNECKER
76 ans, retraité
Belfort Mag Mars 2007 n°178
Education
Les écoliers ont la main verte
Restauration scolaire mars
Quatorze établissements belfortains ont été récompensés lors du concours
départemental des écoles fleuries encore une fois très prisé.
I
ls peuvent être fiers du travail
accompli. Les élèves de l’école
élémentaire Louis Aragon ont reçu
des mains de Jean-Pierre Chevènement, lors de la remise des prix du
concours départemental des écoles
fleuries, une superbe station météo.
Cet outil pédagogique leur servira
sans doute à mesurer les nombreuses
interactions entre météo et jardinage.
Il y a tant de choses à apprendre au
contact de la nature, tantôt généreuse, tantôt en sommeil, bref, qui vit
au rythme des saisons.
Mais les élèves de Louis Aragon ont
déjà montré de belles capacités en
fleurissant cette année de fort belle
manière leur école. Ils n’ont pas été
les seuls, loin s’en faut, puisque 14
établissements belfortains ont été
récompensés pour leur investissement constant et leur savoir-faire en
la matière. 49 au total l’ont été sur
l’ensemble du Territoire de Belfort et
ont reçu des livres, outils de jardinage
et autres plantes...
Preuve que ce concours départemental des écoles fleuries, organisé
pour la 24 e fois par les délégués
départementaux de l’Education Nationale (DDEN) et l’Office central de
la coopération à l’école (OCCE), est
toujours aussi prisé.
La salle bleue Maison du Peuple
avait donc fait le plein en ce samedi
3 février pour cette remise de prix
qui s’est déroulée, non moins traditionnellement, dans une ambiance
joyeuse et chaleureuse autour de
tous les élèves, de leurs maîtres, ainsi
que des élus et nombreux parents qui
s’étaient joints à la fête.
Au terme de la cérémonie, chacun
a pu partager le goûter offert par la
Ville de Belfort et écouter les
chants et danses réalisés par
six écoles ayant montré, pour
l’occasion, qu’elles possédaient d’autres cordes à leur
arc. On peut avoir la «main
verte» et être doué pour la
scène !
Les résultats des
écoles belfortaines
> Prix d’excellence avec mention spéciale :
Elémentaires Emile Gehant,
Jules Heidet et Louis Pergaud A.
> Prix d’excellence avec mention :
Maternelles Louis Aragon,
Pierre Dreyfus-Schmidt, Emile
Gehant et Victor Hugo.
Elémentaire Louis Aragon.
> Prix d’excellence :
Maternelles 112 avenue Jean
Jaurès, Victor Schoelcher.
Elémentaires Pierre DreyfusSchmidt, Louis Pergaud B,
Victor Schoelcher.
> Prix d’honneur avec mention
spéciale :
Maternelle René Rucklin.
Lundi 12 mars
Salade de pâtes au comté
Cordon bleu de dinde
Carottes vichy
Orange
Mardi 13 mars
Salade de betteraves rouges
Paupiette de veau
Pommes de terre parisienne
Ile flottante
Jeudi 15 mars
Potage printanier
Hachis Parmentier
Salade verte
Fromage blanc aux fruits
Vendredi 16 mars
Salade de chou rouge
Paëlla garnie
Leerdamer
Litchis au sirop
Lundi 19 mars
Salade verte
Spaghettis à la bolognaise
Port-Salut
Poire
Mardi 20 mars
Salade de tomate
Longe de porc sauce madère
Haricots beurre
Eclair
Lundi 26 mars
Taboulé
Grillade de porc
Petits pois à la française
Cantafrais
Kiwi
Mardi 27 mars
Salade verte
Lasagnes
Compote pommes/
fraises
Biscuit
Jeudi 29 mars
Salade de chou fleur
Filet de perche au safran
Ebly
Emmental
Banane
Vendredi 30 mars
Salade de tomate
à la mozzarella
Cuisse de poulet sauce
forestière
Haricots verts sautés
Forêt noire
Jeudi 22 mars
Salade de carottes
Rôti de veau
Gratin de courgettes
Ananas au sirop et biscuit
> SPA
> rubrique échecs
Adoptez-le !
Les mats avec la Dame
Position 658
Position 659
Position 660
Les Blancs jouent
et gagnent
Les Blancs jouent
et gagnent
Les Blancs jouent
et gagnent
investir au départ pour permettre à la
Dame de s’exprimer. Où s’initier et
jouer aux échecs à Belfort ? Au 2,
rue Marcel Paul, tous les jours de 14h
à 19h (sauf le dimanche et le lundi) et
le vendredi soir de 21h à minuit.
Cours d’initiation (enfants, adultes)
et de perfectionnement (5 niveaux),
loisirs et compétitions.
Kiry
Je m’appelle Kiry, je suis
un mâle de type Braque
noir et blanc. Vif, énergique
et joueur, je souhaiterais
vivre en maison. J’ai encore
besoin d’un peu d’éducation,
mais je suis très sympa.
Tél : 03 84 21 07 08.
Renseignements : Tél. 03 84 21 52 80
(tous les après-midi de 14h
à 1 9 h d u m a rd i a u s a m e d i ) .
Cette rubrique est assurée par Régis
Desle, Conseiller Technique et Pédagogique du jeu d’Echecs pour le
Territoire de Belfort.
Position 658 : 1.Txe7 Cxe7 2.Dxf6 suivi du mat en g7.
Position 659 : 1.Dg6 hxg5 2.Dh5+ Fh6 3.Dxh6 mat.
Position 660 : 1.Txh7+ Rxh7 2.Dh5+ Rg8 3.Df7+ Rh7 4.Dxg7 mat.
La Dame, pièce la plus puissante
aux Echecs, se doit de participer
quelquefois au mat du Roi adverse.
La position 658 montre l’association imparable du Fou et de la
Dame sur un roque affaibli. Dans
la position 659, la Dame effectue
une manœuvre subtile pour mater.
Enfin, dans la position 660, il faudra
Vendredi 23 mars
Poireaux vinaigrette
Navarin d’agneau
Purée de pois cassés
Kiri
Orange
page 30
Tribunes libres
Groupe Belfort Démocratie
Groupe d’opposition
sous groupe «Un nouveau souffle pour Belfort»
Défense Deuxième Chance :
des emplois créés, et une nouvelle chance
pour les jeunes
L
e Centre Défense Deuxième
Chance de Belfort a ouvert ses
portes le 20 février 2007, au
quartier Charles à la Miotte (face
à la clinique). C’est le premier centre de ce
type en Franche-Comté.
Depuis juillet 2005, je travaille à la mise
en place sur Belfort de ce « Centre
Défense Deuxième Chance », destiné
à aider des jeunes garçons et filles en
échec scolaire dans la recherche d’une
formation et d’un emploi. Au début,
beaucoup doutaient de l’intérêt d’un tel
équipement à Belfort, alors que Besançon
était pressentie pour accueillir le seul
centre régional. Aujourd’hui, le plus grand
nombre a compris qu’une telle structure
était indispensable à Belfort si on ne
voulait pas laisser notre jeunesse sur le
bord de la route.
240 stagiaires en 2008
Le 2 avril, le Centre de Belfort comptera
60 jeunes stagiaires, et emploiera 25
personnes (enseignants, cadres, et
personnel administratif). Il montera en
puissance pour atteindre 100 salariés et
240 stagiaires en 2008.
Cette formation s’adresse aux jeunes
garçons et filles de 18 à 21 ans, sans
diplôme, à la recherche d’un emploi. Ils
apprennent des bases de français et de
maths, de discipline, se forment à un
métier. Nourris et logés en internat, du
lundi au vendredi, les stagiaires reçoivent
300 euros par mois et sortent avec un
diplôme et une formation qui leur permettra
de retrouver un emploi.
De nombreux avantages pour Belfort
Ce centre s’intègre dans un dispositif
national de 40 centres mis en place par le
gouvernement. Il est un vrai outil de lutte
contre le chômage des plus jeunes.
Il cumule de nombreux avantages pour
Belfort : formation de jeunes, création
d’emplois financés par l’Etat, impact
important pour la vie économique locale
(achat de fournitures pour 150.000 euros
par mois, et dépenses des stagiaires).
Ce projet est soutenu par la Ville de Belfort
et le Conseil général, suite aux entretiens
que j’ai eu dès l’été 2005 avec le maire de
Belfort et le président du Conseil général.
A l’invitation du Premier Ministre Dominique
de Villepin, et de Michèle Alliot-Marie,
ministre de la Défense, j’ai participé
en septembre 2005 à l’inauguration du
premier centre Défense Deuxième Chance
de France à Montry, en région parisienne.
Un an et demi plus tard, j’ai voulu savoir
ce qu’il était advenu des stagiaires que
j’avais rencontrés. Résultat : 90% d’entre
eux sont sortis du dispositif avec un emploi
ou une formation complémentaire.
Puisse le centre de Belfort connaître le
même succès.
Christophe GRUDLER
Et les élus du groupe Françoise
BOTTEMER, Nicole FOUBLE, MarieClaire RASPILLER, Gérard COLLON et
Jean-Claude GIROUD
sous-groupe UMP
Une affaire de Cornecul !
L
a période électorale dans
laquelle nous venons d’entrer
n’échappe malheureusement
pas à la règle. Elle est de
nouveau polluée par le parfum
d’affaires sorties tout droit du
caniveau.
A quelques mois d’échéances
importantes pour notre pays, certains
esprits n’ont d’autre argument que
celui des tribunaux pour tenter de
salir leurs adversaires. A Belfort, les
plaintes pleuvent pour des raisons
plus fantaisistes les unes que les
autres. Christophe GRUDLER use et
abuse des plaintes avec constitution
de partie civile pour faire mettre
en examen ses opposants. Nous
regrettons que cet élu apparenté
UDF soit aussi procédurier et tente
d’instrumentaliser la justice à des fins
politiciennes.
Pendant des années, ce genre de
procédé n’a servi qu’une seule cause,
celle des extrêmes.
Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de la
Défense, lors de sa venue à Belfort a
page 31
qualifié les motifs de mise en examen
de Damien MESLOT de farfelus et a
déploré l’utilisation politicienne de
cette affaire.
Aujourd’hui, il nous faut laisser ces
histoires au niveau de ceux qui
tentent de les faire mousser, c’està-dire dans les poubelles, et faire à
nos concitoyens des propositions
concrètes.
Vous pouvez compter sur les élus du
groupe UMP au conseil municipal et
sur notre député Damien MESLOT
pour travailler dans l’intérêt des
belfortains. La seule motivation
qui doit nous guider c’est le souci
des enjeux locaux. Nous avons un
devoir d’écoute et de proposition.
Vous pouvez compter sur notre
détermination pour continuer à
travailler à votre service, pour le seul
intérêt général.
Jean-Marie HERZOG
Conseiller Municipal UMP de Belfort
Une vraie politique
de gauche !
I
gnorée des média, MarieJo Buffet est aujourd’hui
la seule candidate qui
propose des réformes
s’attaquant à la racine du
mal qui taraude notre pays :
le capitalisme français.
Les experts, les candidats
libéraux ou sociaux libéraux
se relaient pour nous faire
croire que l’on ne peut rien
promettre, rien changer
puisque nous sommes
confrontés aux périls que
sont la dette publique et les
productions du tiers-monde
qui concurrencent nos usines.
Comme il leur serait agréable
de réussir à faire admettre
aux salariés, aux retraités et
à vous qui aspirez au progrès
social, que seule l’austérité, la
précarité et la mondialisation
capitaliste sont nécessaires.
Ils veulent échapper au débat
que réclament les urgences
sociales et sur l’usage qui est
fait des richesses crées.
Très succinctement, car la
place nous est comptée, voici
quatre grandes propositions
de Marie-Jo Buffet pour vivre
mieux tout de suite. Voici aussi
trois réformes indispensables
à entreprendre pour remettre
l’économie au service du
social et non de la finance.
Quatre propositions
immédiates (parmi les
15 engagements) :
1) augmenter le pouvoir
d’achat : smic à 1500 euro tout
de suite, conférence nationale
sur les salaires, augmentation
des minima sociaux.
2) Combattre le chômage et
la précarité : sécurité d’emploi
et de formation pour tous,
conversion des emplois
précaires en emplois stables,
abrogation du Contrat Nouvelle
Embauche.
3) Faire du logement un service
public. Construire 600 000
logements sociaux sur 5 ans,
limiter le coût du logement à
20% maximum du revenu des
ménages.
4) Garantir à tous un haut
niveau de protection sociale.
Remboursement à 100% des
soins et médicaments, droit à
la retraite à 60 ans après 37
ans d’annuités. Ces mesures
seraient financées par la mise
à contribution des revenus du
capital au même taux que les
salaires.
Trois réformes
indispensables
1) une réforme de la fiscalité.
I m p o s i t i o n d e s re v e n u s
fonciers. Instauration de 10
tranches dans le barème de
l’impôt pour taxer plus les
hauts revenus. Doublement
de l’impôt sur la fortune et
triplement au delà de 120
000 euros. Modulation de
l’impôt sur les sociétés : plus
pour ceux qui pratiquent
la spéculation financière
et moins pour ceux qui
réinvestissent dans l’emploi.
2) Une réforme des cotisations
sociales des entreprises.
Création d’une cotisation
sur les profits financiers.
Augmentation des taux de
cotisation. Suppression de la
CSG et de CRDS.
3) Une réforme du système
bancaire et financier. Création
d’un pôle public financier
pour une véritable mission
publique du crédit au servie
de l’emploi, de la formation
et d’une nouvelle croissance.
Bonification des prêts qui
vont à l’investissement
productif. Droits nouveaux
pour les salariés et les élus
sur le contrôle de l’utilisation
de l’argent.
Un gouvernement de gauche
qui n’aurait pas le courage
d’affronter le pouvoir de la
finance, la dictature des
actionnaires, des banques,
irait à l’échec !
Les Elus Communistes
au Conseil Municipal
Belfort Mag Mars 2007 n°178
Communauté de l’Agglomération Belfortaine - Fév. 07 / L’ATTITUDE 90 � Belfort / Photo libellule Régis Antoine
LES 31 mars & 1er avril
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de l’Agglomération Belfortaine
Opération validée par le Ministère de l’écologie et du développement durable
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DU 26 MArs *AU 5 avril
Entrée libre
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él. 03 84 90 11 52 / www.aggl
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