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BELFORT le magazine de la ville de Belfort www.mairie-belfort.fr > Carnaval du 700e Faites démons et merveilles le 17 mars pages 15 à 18 > Dossier > L’Armée à Belfort pages 8 à 14 Mars 2007 > Education La rentrée 2007 se prépare déjà numéro 178 / 0,76 euro pages 6 et 7 Mars 2007 / n°178 Le satisfecit de la chambre régio que notre commune présente des dépenses de fonctionnement inférieures à la moyenne des villes comparables et « des taux d’épargne très supérieurs ». Elle note également un désendettement significatif. Pour autant, nous n’avons pas sacrifié notre politique d’investissement nettement plus ambitieuse que celle des communes de taille comparable. A ce titre, le rapport relève que : « durant la période examinée les dépenses d’équipement sont supérieures de 53,5% à celle de la strate ». Il suffit de se promener en ville pour apprécier le résultat : Belfort est de plus en plus belle ! Beaucoup de villes nous envient la qualité de nos équipements sportifs, culturels et de loisirs. Parallèlement, et même si la Ville n’intervient qu’à la marge, notre appareil de formation notamment universitaire se développe et se modernise continuellement, de même que notre hôpital. Nos dépenses réelles d’investissement hors emprunt ont, entre 1999 et 2004, atteint, 96,2 millions d’euros. Communauté de l’Agglomération Belfortaine a permis à chaque entité de réaliser d’importantes économies d’échelle, en supprimant les doublons. Belfort n’est pas une ville riche, loin s’en faut. Et je mesure les difficultés que rencontrent beaucoup de nos concitoyens confrontés à la précarisation des emplois, à la vie chère quand ce n’est pas au chômage. Ils sont encore très nombreux, trop, à ne pas encore avoir retrouvé le chemin de l’emploi dans notre département. En effet, le potentiel fiscal de la commune est inférieur d’environ 23% à celui des communes de taille comparable. Pour autant, la Chambre régionale des Comptes note que la faiblesse des bases imposables n’a pas amené notre collectivité à augmenter la pression fiscale. Elle considère même que la Ville de Belfort mène «une politique fiscale modérée» qui fait qu’elle présente «des taux d’imposition très comparables à ceux pratiqués dans les communes de référence ». Voilà qui tord le cou aux critiques malveillantes d’une opposition en panne d’idées mais toujours prompte à colporter de fausses informations. Le fruit dʼune gestion rigoureuse Le 1er mars, le maire Jean-Pierre Chevènement est allé visiter l’Ecole de la Deuxième Chance. La structure, qui va bientôt célébrer son premier anniversaire, contribue à l’insertion de jeunes âgés de 18 à 25 ans. Belfort Magazine : Mairie - place d’Armes - 90 000 Belfort. Tél. 03 84 54 24 24. Rédaction : Tél. 03 84 22 39 79. Courrier électronique : [email protected] Directeur de la Publication : Jean-Pierre Chevènement Directeur de la Communication, Rédacteur en Chef : Robert Cerles Editeur : Mairie de Belfort - place d’Armes - 90 000 Belfort / Rédaction : Julien Nayener, Pol Robert avec Jeanne Schuhler /Mise en page : Jean-François Perrot, Christophe Patrix / Photos : Régis Antoine, Claude Bailly, Robert Cerles, C. Patrix / Dépot légal : Mars 2007 / Impression : Imp. Schraag - Valdoie. Tirage : 29 000 ex. / Couverture : Régis Antoine L es affaires de la Ville de Belfort sont bien gérées ! Ce constat résulte de la synthèse des analyses de la Chambre Régionale des Comptes de Franche-Comté sur la gestion de la commune de 1999 à 2004. Durant cette période, sous la houlette successive de Jackie Drouet et de moi-même, la situation financière de la Cité du Lion a connu une embellie significative. C’est le constat des experts venus de Besançon pour « éplucher » nos comptes. C’est ainsi que la Chambre régionale des Comptes souligne Comment avons-nous fait pour parvenir à ces résultats ? Certes, le transfert au District de l’Agglomération Belfortaine, décidé en 1998, des grands équipements d’agglomération que sont les piscines, la patinoire et les écoles de musique y est pour quelque chose. Mais, c’est aussi le fruit d’une gestion rigoureuse, d’une mise en synergie efficace des services de la Ville et de la CAB et enfin de recettes extraordinaires de 16 millions d’euros, liées à la réalisation d’actifs immobiliers. Une politique fiscale modérée Le train de vie de la Ville de Belfort est modéré. La mutualisation des services entre la Ville et la Au chapitre des observations, si la Chambre relève le coût pour la Ville du Centre de Congrès Atria, celui-ci (520 000 € par an et moins de 300 000 € à partir de 2009) reste somme toute très relatif au regard des retombées, d’une part fiscales (environ 150 000 € d’impôts et taxes annuels supplémentaires), d’autre part économiques, estimées pour l’année 2004, par exemple, à 1,6 million d’euros. Enfin, d’autres secteurs ont déjà fait ou feront l’objet d’une gestion améliorée. Je pense notamment à celle de la cuisine centrale dont le service rendu est d’une qualité reconnue. page 2 L’édito du Maire nale des comptes S’agissant du suivi des demandes et des versements de subventions aux associations, il sera renforcé comme le demande la Chambre régionale des Comptes. Mais c’est avant tout la qualité des femmes et des hommes qui les dirigent qui font la richesse de la vie associative. Si l’on veut préserver le bénévolat et encourager les citoyens à s’investir dans la marche de la cité, de leur quartier etc…, il faut, surtout, selon moi, éviter d’enserrer la vie associative dans un carcan administratif, tatillon, coûteux et souvent disproportionné. J’ai bien sûr demandé à mes adjoints et aux responsables de services de tenir compte de remarques utiles à l’amélioration de la situation de notre collectivité. Pour l’essentiel, le rapport de la Chambre régionale des Comptes traduit les efforts de gestion réalisés avec le souci constant d’améliorer le service public et l’attractivité de notre ville. L’opposition municipale, d’ordinaire si loquace, s’est tenue coite sur ce sujet. Y a-t-il plus bel hommage qui puisse être rendu à l’action de la municipalité ? L’attractivité d’une ville, justement, passe par le dynamisme de son tissu commercial. Je suis très attaché à l’équilibre entre le commerce de centre ville (équipement de la personne) et celui de la périphérie (équipement de la maison). Il faut également préserver, voire développer le tissu commercial dans nos quartiers, comme nous le faisons actuellement aux Glacis du Château où les travaux de rénovation du centre commercial ont commencé. Sans oublier le commerce non sédentaire. Mais là encore, avec le marché des Vosges rénové, la halle Fréry et le marché des Résidences, Belfort n’est pas en reste. Depuis une vingtaine d’années, nous veillons à préserver cet é q u i l i b re e n c o n c e n t r a n t sur Belfort, les commerces d’équipement de la personne et les grandes enseignes comme la FNAC, les Nouvelles Galeries (groupe Galeries Lafayette), Monoprix…. qui lui confèrent une âme commerçante et lui permettent de rester le pôle le plus attractif de l’Aire urbaine. Quant au commerce d’équipement de la maison, il est orienté vers la périphérie : sur la zone des Prés d’Andelnans ou celle de Bessoncourt. Toutes ces raisons m’ont amené à réagir vivement à la décision de la Commission Départementale d ’ E q u i p e m e n t C o m m e rc i a l (CDEC) du 20 février dernier d’autoriser une enseigne de confection et un magasin de jouets sur Bessoncourt. Ces deux implantations, chacun le comprend, vont concurrencer le commerce de centre ville. C’est tout l’équilibre, ô combien fragile, que nous avons patiemment bâti au fil des ans qui pourrait à l’avenir s’en trouver modifié, si cette logique devait l’emporter, même si cette fois encore nous avons limité les dégâts puisque nous sommes parvenus à éviter le transfert à Bessoncourt également envisagé de deux commerces de vêtements et d e chaussures des Glacis du Château. Mais pour combien de temps ? Tous Gaillards ! Préserver le commerce du centre-ville page 3 des Ancêtres et du faubourg de France, aménagement de la place du Forum des 4 As. Dans la foulée, la rue Strolz sera également réaménagée pour créer des places de stationnement nouvelles, ainsi qu’un second accès piétons sur l’espace universitaire Marc Bloch et le faubourg des Ancêtres. Parallèlement, nous réfléchissons à la poursuite de l’aménagement de la partie non piétonne du faubourg de France et de l’avenue Wilson (secteur de la gare). La création du parking Robespierre (600 places gratuites) à l’arrière de la Maison du Peuple ou celui de l’ERM (160 places gratuites), derrière la gendarmerie de l’avenue Jean Moulin vont encore accroître les capacités de stationnement déjà importantes à proximité du centre ville. De même, la modernisation du réseau de transport en commun, avec dès le mois de septembre des fréquences de dix minutes sur les lignes desservant l’hyper centre, va-telle améliorer son accessibilité. Par ailleurs, la ville est l’un des principaux partenaires du Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce (FISAC) grâce auquel nous menons, avec les chambres consulaires, des actions communes en faveur du commerce belfortain. Pourtant, nos commerçants se prennent par la main. Et la ville n’en accompagne que plus volontiers leurs efforts. Elle le fait d’abord à travers son programme de réaménagement et d’urbanisation afin de renforcer l’attractivité du centre ville : embellissement de la place Corbis et des quais de la Savoureuse, jusqu’à la place Janine Bazin qui s’ouvre sur le Cinéma des Quais, rénovation du faubourg Tout cela contribue au dynamisme du centre-ville et de son tissu commercial. A condition toutefois que ne s’exerce pas de l’extérieur une concurrence par trop déloyale. Or, la seule façon de l’éviter est d’implanter en périphérie des activités complémentaires à celles du centre-ville. C’est ce que j’ai rappelé à nos partenaires, Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre de Métiers, avec lesquelles, par ailleurs, nous travaillons en bonne intelligence. Dans ce Belfort Mag de mars, le mois du printemps mais aussi le dieu de la Guerre, un dossier est consacré à la garnison de Belfort. Il y a, je le crois, peu d’endroits en France où un(e) ministre de la Défense peut dans la même agglomération se faire présenter deux régiments modernes et bien équipés installés dans des conditions plus que satisfaisantes. Pour avoir, afin qu’il en soit ainsi, pesé dans le bon sens quand j’étais « aux affaires » et même longtemps après, je ne peux que m’en réjouir. L’Armée française à Belfort, c’est environ six cents familles, plus de deux mille personnes, et quelque 20 millions d’euros injectés chaque année dans l’économie locale. C’est aussi une présence séculaire de ceux, et désormais de celles, qui ont voué leur existence au service de la France et de la paix dans le Monde. Le 1er Régiment d’Artillerie fait honneur à sa devise qui me convient tout à fait : «Royal d’abord, Premier toujours !». Quant à notre cher régiment à l’As de Trèfle, qui est dans le cœur de tous les Belfortains, ce bon vieux « 35 », je lui emprunterai son cri de ralliement pour conclure notre rendez-vous mensuel : «Tous Gaillards, pas de Trainards !». Ceux à qui s’adresse en particulier le rappel des devises de nos deux régiments me comprendront à demi-mot. Belfort Mag Mars 2007 n°178 La lettre du ministère de la culture Vauban : c’est la «faute» à Haxo Si Belfort n’a pas été retenu par l’UNESCO au titre du patrimoine « Vauban », ce n’est pas à cause de la construction de la future mosquée… mais c’est la faute aux travaux de fortification réalisés par le Général Haxo ! Explications du maire de Belfort. «J ’ai exprimé, au nom de mes concitoyens de Belfort, le souhait de connaître les raisons précises pour lesquelles la candidature de Belfort n’a pu être inscrite sur la liste arrêtée par les Pouvoirs publics en vue d’une inscription par l’UNESCO de l’œuvre de Vauban au titre du Patrimoine Mondial de l’Humanité. La réponse du ministre de la Culture et de la Communication, qui reconnaît «la considérable valeur historique et patrimoniale» des fortifications de Belfort, indique que les transformations e ff e c t u é e s a u 1 9 è m e s i è c l e sur l’enceinte urbaine et le Château à l’occasion des aménagements réalisés par le général Haxo ont conduit la commission interministérielle à écarter Belfort de cette liste, les sites retenus devant être «restés totalement intacts». Cet «intégrisme architectural» me parait excessif mais, au moins, cette réponse rétablit-elle la vérité. Contrairement à la violente campagne menée depuis des mois par une fraction de l’opposition municipale, la construction de la mosquée, en dehors du site classé, n’a pas motivé cette décision. Ces attaques a b o n d a m m e n t re s s a s s é e s n’étaient donc qu’une grossière manœuvre de diversion. En flattant des instincts xénophobes dangereux ouvrant la voie à d’odieuses provocations à l’égard des Musulmans, cette fraction de l’opposition municipale n’a pas hésité à mener dans la presse nationale (Le Figaro) et sur TF1 une campagne malhonnête qui n’a servi ni la démocratie à Belfort, ni l’image de Belfort au dehors. Il convient de préciser que la liste des quatorze villes sélectionnées, dont la ville de Besançon qui a été à l’initiative de la proposition, n’a pas encore été retenue par l’UNESCO. Je continuerai à me battre pour que la valeur architecturale et historique de notre patrimoine fortifié soit pris en compte par l’UNESCO, démarche dont le maire de Besançon dans la lettre qu’il m’a fait parvenir ne conteste pas le bien-fondé». Jean-Pierre Chevènement «(…) Lors de sa réunion du 31 mars 2006, le Conseil scientifique * (…) a arrêté une liste de quatorze sites représentatifs de l’œuvre de Vauban et susceptibles d’être présentés au Comité du patrimoine mondial. D’après les informations qui m’ont été communiquées, la candidature de Belfort n’a pu être retenue lors de l’établissement de cette liste, le Conseil scientifique ayant estimé que la citadelle ne représentait pas un exemple suffisamment authentique de l’œuvre architecturale de Vauban. Il m’a notamment été précisé que le Conseil scientifique avait estimé que les transformations effectuées au dix-neuvième siècle sur l’enceinte urbaine et le château à l’occasion des aménagements de Haxo affaiblissaient la candidature de Belfort par rapport à ces critères. Pour ces motifs, il n’a retenu, dans la liste définitive, que celles de sites restés totalement intacts. L a p ro p o s i t i o n d u c o n s e i l scientifique a été entérinée, sans modification, lors de la réunion du Comité national des biens français du patrimoine mondial tenue le 22 novembre dernier. Le Ministre a été informé du déroulement de cette procédure de sélection, mais ne s’est pas estimé fondé à intervenir dans le déroulement de ses délibérations. Il m’a prié de vous exprimer ses vifs regrets qu’elle n’ait pas permis, compte tenu des critères retenus, l’aboutissement de la candidature des fortifications de Belfort, dont il connaît la considérable valeur historique et patrimoniale». (*) Le Conseil scientifique a été chargé, par le ministère de la culture et de la communication et par le ministère de l’écologie et du développement durable, de sélectionner les sites retenus pour une inscription au patrimoine mondial. Urbanisme Une autre vision de l’habitat 23 logements viennent d’être inaugurés rue James-Long. Confort et accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite ont guidé les travaux. B elfort change de visage et le processus va en s’amplifiant. La qualité de l’habitat s’améliore. Les barres bétonnées laissent progressivement la place à des immeubles de taille plus modeste. L’aménagement y est moderne, fonctionnel, en un mot agréable. La mutation est en marche. Nouvelle preuve, avec l’inauguration toute récente de 23 nouveaux logements dans un nouvel immeuble de la rue James-Long, à deux pas de l’hôpital et de la Maison du Peuple. «Notre volonté est de créer du logement social au centre-ville et de favoriser la mixité des populations», a souligné Etienne Butzbach, président de Territoire Habitat, qui avait en charge le projet. Inauguré en présence de JeanPierre Chevènement, cet immeuble de quatre étages, d’un coût total de 2,15 millions d’euros, incarne parfaitement la nouvelle donne de l’habitat urbain, à dimension plus humaine. Le confort y constitue dorénavant une priorité parmi tant d’autres. Naguère ignorées ou, à tout le moins, pas toujours prises en compte, les contingences liées à l’accessibilité des lieux font également l’objet d’une attention particulière. Ainsi, l’aménagement des différents appartements, de type T2 (40 m2) au type T5 (100 m2), a été pensé pour favoriser l’accès aux personnes âgées ou à mobilité réduite. Les salles de bain des T2 et T5 au rez-dechaussée de l’immeuble ont par exemple été équipés d’une douche à l’italienne, tandis que les parties communes ont été équipées de mains courantes. Les premiers locataires ont pu s’installer dans leur appartement en février, les derniers emménageront dans le courant de ce mois de mars. A noter que près de 400 nouveaux logements (dont 250 HLM) seront habitables dans le Territoire à l’horizon 2008. Belfort est évidemment concerné au premier chef par ce processus. On s’active aussi rue du Magasin D ans l’esprit, le projet actuellement mené rue du Magasin se rapproche de celui qui vient de trouver son aboutissement rue James Long (voir article ci-dessus). Il vise en effet à rapprocher le logement social d’un secteur dont il était naguère souvent banni : le quartier central de la ville. Suite à une préemption de la Ville de Belfort, Territoire Habitat a acquis deux bâtiments aux 54 et 58, rue du Magasin et lancé les travaux pour les réhabiliter entièrement. Complètement délabrés et jadis d’une structure assez sommaire, ces deux immeubles sont en train d’être complètement refaits. Le chantier, qui témoigne d’une vrai requalification du patrimoine bâti, est d’importance : il débouchera au total sur la création de dix logements. Trois situés au 54 : un T6 et deux TA ; et sept au 58 : 2 T1, 2 T2, 1 T4 et 2 T5. Tous devraient être disponibles début mai. Derrière ces deux immeubles, Territoire Habitat a engagé la construction d’un troisième bâtiment, sur les « cendres » d’une ancienne maison démolie au préalable. Idéalement placés, face à l’ERM et juste au bord de la Savoureuse, seize logements, pour l’essentiel des T3 et T4, verront ainsi le jour d’ici la fin de l’année 2008 probablement. Dans son ensemble, le projet mené rue du Magasin pèse environ 2,5 millions d’euros. Education «Etablir un premier contact» Les inscriptions dans les maternelles de Belfort ont lieu du 12 au 31 mars. C’est un passage obligé pour tous les parents dont les enfants vont effectuer leur première rentrée en septembre. Françoise Martin, directrice de l’école Metzger, insiste sur la nécessité d’accomplir ces formalités et explique qu’elles ont bien plus qu’un intérêt administratif. E n septembre prochain, Lucas va vivre sa première rentrée. C’est à l’école maternelle Metzger, à la Pépinière, que le petit garçon découvrira un univers qui lui est jusqu’à présent inconnu. «Il a trois ans, c’est le moment pour lui», dit Cindy, la maman, qui s’est d’ores et déjà renseignée sur les formalités administratives à accomplir. Une rentrée ne s’improvise pas, surtout pas en maternelle. Elle se prépare dès ce mois de mars, durant lequel les inscriptions sont enregistrées (voir détails dans l’encadré). Toutes les écoles de Belfort sont évidemment concernées. Nous avons voulu voir comment le dispositif se met en place à Metzger. Françoise Martin, la directrice, au micro. > En bref Ouvertures exceptionnelles Du 12 au 31 mars, le service Education de la Ville de Belfort mettra en place un dispositif particulier afin de faciliter l’inscription de votre enfant à l’école. Ainsi, il est à noter que les bureaux de la Mairie annexe seront ouverts de manière exceptionnelle les samedis 17, 24 et 31 mars de 8h30 à 12h. Vous pourrez également vous y rendre du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30 sans interruption. www.mairie-belfort.com ou 03 84 54 25 23. > A partir de quel âge peut-on inscrire son enfant à l’école ? > Dès l’âge de trois ans. L’enfant doit avoir trois ans dans l’année pour être inscrit. Pour la rentrée 2007, l’enfant devra donc être né en 2004. Il existe aussi certaines classes pour les enfants de deux ans, mais pas dans toutes les écoles. Celles qui sont en ZEP (Zone d’éducation prioritaire) sont systématiquement dotées de ces classes, dans les autres écoles, ce n’est pas toujours le cas. > De quelle manière vont se passer les inscriptions ? > Il faut d’abord rappeler qu’avant toute chose, les parents doivent se rendre en mairie afin d’effectuer les premières formalités. A partir de là, ils seront orientés vers l’école dont leur enfant dépend. Puis, après vérification de toutes les pièces administratives, la directrice d’établissement validera l’inscription de l’enfant. Il faut surtout insister auprès des parents pour qu’ils respectent ces dates du 12 au 31 mars. conseils. Notamment au niveau du confort matériel. Pour faire une bonne rentrée, il faut que l’enfant ne manque de rien, qu’il se sente à l’aise. Cela va de la restauration scolaire à l’indispensable paire de chaussons par exemple... Lors de cette première entrevue, j’invite aussi les parents à revenir en mai-juin. Durant ces deux mois, chaque samedi, ils pourront faire connaissance avec l’instituteur(trice) de leur enfant. Et prendre connaissance des différents aspects de sa vie à l’école : ce qu’il va apprendre, son rythme de vie (siestes...)... > Pour quelles raisons ? > Plus on enregistre d’inscriptions tardives, plus il est compliqué d’organiser le fonctionnement des classes (effectifs...), moins la rentrée se passe dans de bonnes conditions. Il est de l’intérêt de tout le monde d’effectuer les démarches nécessaires. Car cette période des inscriptions est importante à plus d’un titre : elle permet aussi d’établir un premier contact entre les familles et l’école. > Tout cela contribue à rassurer et à préparer l’enfant à ce changement dans sa vie ? > Oui. Il doit savoir ce qui l’attend. Il doit avoir des repères. S’ils le peuvent, il est important que les parents expliquent à leur enfant ce qu’est l’école. S’il est en confiance, l’enfant abordera mieux les premières semaines de classe qui sont très importantes pour la suite de l’année. Les choses doivent se mettre en place progressivement, étant entendu que tout est évidemment mis en place à la rentrée pour favoriser la meilleure adaptation possible des enfants à leur nouvel environnement. Ainsi, une réunion, à laquelle sont conviés les parents, a par exemple lieu. Les premiers temps, on essaie aussi de rendre la séparation moins brutale, en laissant les parents entrer un moment dans la classe avec leur enfant. > En quoi consistent ces premiers échanges entre vous, directrice, et les parents ? > C’est l’occasion pour moi de répondre aux éventuelles questions et de délivrer les premiers > Un dernier conseil à l’adresse des familles ? > Oui. Il est important que l’enfant vienne régulièrement à l’école. Le faire venir un jour sur deux n’est pas une bonne solution. page 6 Parés pour la rentrée 2007 L’Université de Franche-Comté ouvre ses portes samedi 17 mars à Belfort. Futurs étudiants, cette journée est pour vous ! > En bref Inscriptions, mode d’emploi Les inscriptions des enfants dans les écoles maternelles publiques de Belfort ont lieu du 12 au 31 mars. Elles concernent en premier lieu les enfants nés en 1984 et avant ; les enfants de deux ans, nés entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2005 peuvent être placés sur une liste d’attente. Les démarches se dérouleront en deux temps : 1. Il faudra d’abord aller s’inscrire en Mairie. Pour cela, il sera nécessaire de se présenter à la Mairie annexe, 4, rue de l’Ancien Théâtre avec les pièces suivantes : > Livret de famille ou extrait d’acte de naissance avec filiation > Justificatif de domicile (quittance de loyer ou facture d’électricité ou de gaz) A l’issue de ces formalités, un certificat de pré-inscription précisant l’école dont dépend votre enfant vous sera délivré. 2. Le deuxième temps concerne l’admission à l’école proprement dite. Pour cela, il faudra prendre rendez-vous avec la directrice (attention, les directrices ont en charge une classe et reçoivent les parents à des moments qui sont précisés sur le tableau d’affichage de l’école). Lors de cette entrevue, il sera nécessaire de vous munir du certificat de pré-inscription délivré par la Mairie, d’une photocopie du livret de famille, d’un certificat médical du médecin de famille ainsi que d’une attestation précisant que les vaccinations obligatoires ont été effectuées, ou d’une justification de contre-indication. La directrice de l’école sera alors en mesure de prononcer définitivement l’admission de votre enfant dans son établissement. page 7 L a rentrée 2007 n’aura lieu que dans quelques mois, mais elle est déjà une réalité pour l’Université de Franche-Comté. Cette dernière, qui a le sens de l’anticipation, met en place sa traditionnelle journée «portes ouvertes» dans les facultés, IUT... le samedi 17 mars prochain à Belfort, de 9h à 17h. Ce rendez-vous est destiné aux futurs étudiants (lycéens, personnes souhaitant poursuivre ou reprendre des études universitaires), qui pourront se renseigner sur l’organisation des études, les formations, le contenu des cours, visiter des amphithéâtres, laboratoires de recherche, salles de travaux pratiques... Il sera possible également de rencontrer des étudiants et des enseignants des différentes disciplines. Une belle occasion de recueillir témoignages et conseils pour préparer l’avenir avec le maximum d’atouts. Bien sûr, en complément, cette journée «portes ouvertes» permettra de s’informer sur les modalités de rentrée (candidatures en IUT, pré-inscriptions ou inscriptions en UFR) ou sur la vie étudiante (logement, bourses, santé, sport, associations étudiantes). Les futurs étudiants pourront se familiariser avec les lieux qu’ils fréquenteront lors de leur «nouvelle vie» dans quelques mois : en dehors des salles de cours et autres amphithéâtres, la visite du CROUS ou de la bibliothèque universitaire sera par exemple possible. Tous les détails sur le site de l’Université de Franche-Comté : www.univ-fcomte.fr Informations pratiques Des informations pratiques et périphériques à la vie étudiante seront également fournies aux visiteurs. Elles vont du transport (horaires et tarifs SNCF, CTRB) aux mutuelles étudiantes, en passant par une meilleure connaissance du bureau d’information jeunesse (BIJ). De quoi avoir toutes les clefs en main pour réussir sa future rentrée. L’ensemble du programme de cette journée a été distribué à tous les lycéens (Terminale et BTS) de l’académie de Besançon au cours de la première quinzaine de février. A noter qu’il est également disponible sur le site de l’Université ww.univ-fcomte.fr. Ceux et celles qui n’ont pas de moyen de locomotion pour se rendre à cette journée «portes ouvertes» pourront utiliser le train TER. La Région et la SNCF proposent en effet un tarif unique à 4 € aller-retour depuis toutes les gares de la région (renseignements dans les gares et site internet www.ter-sncf.com). Grâce au partenariat des collectivités territoriales, des navettes de bus sont mises en place gratuitement pour faciliter les déplacements des visiteurs entre les sites universitaires de Belfort et Montbéliard, l’antenne universitaire de la Cité des Princes étant également sur le pont lors de cette journée portes ouvertes du 17 mars. A l’UTBM aussi L’Université de Technologie Belfort-Montbéliard organise également une journée «portes ouvertes» le samedi 17 mars, de 10h à 17h, sur son site de Sévenans. Une occasion à ne pas manquer pour les futur(e)s ingénieur(e)s. Plus d’infos sur www.utbm.fr Belfort Mag Mars 2007 n°178 Belfort et l’Armée : une r e i s s o d mÉe r a Vauban, Haxo, Denfert-Rochereau… Belfort est devenue au fil des siècles une place forte de l’Arm l’Armée Française sous l’impulsion souvent visionnaire de ces stratèges strat militaires. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’ l’évolution technologique et bien sûr s le contexte international ont chang changé la donne. F ace à cette nouvelle situation, la Ville de Belfort et le Conseil général ont engagé avec l’Armée des négociations qui ont abouti à l’échange de terrains. Cette réorganisation foncière a modifié en profondeur le visage de la cité, tant au centreville qu’en périphérie, où des projets de différentes natures ont pu être entrepris. Tout le tissu urbain s’en est trouvé densifié et dynamisé. Aujourd’hui, bien que moins présente au cœur de ville, l’Armée n’en demeure pas moins un acteur central de la vie belfortaine. Les deux régiments de Belfort, 35e RI et 1er RA, rassemblent plus de 2 000 personnes au total. Un poids démographique et économique considérable pour l’institution militaire qui a évolué avec son temps. Avec la professionnalisation, la «Grande Muette», comme on la surnomme parfois, s’est féminisée et vit en phase avec les réalités quotidiennes. page 8 longue histoire commune Un accord «gagnant-gagnant» Basé sur le protocole de 1984, l’échange de terrains entre l’armée et la ville a modifié en profondeur le visage de Belfort. Cette réorganisation foncière a dynamisé tout le tissu urbain, tandis que les régiments belfortains ont pu bénéficier de meilleures conditions de travail. E n vingt ans, Belfort s’est métamorphosée. Du centre-ville au quartier des Glacis, en passant par celui du Parc à Ballons pour ne citer que ces exemples, le visage de la Cité du Lion a évolué en profondeur. Propriétaire de nombreux terrains, l’Armée l’avait façonné durant des siècles. L’urbanisme de la ville avait en effet été très fortement marqué par cette présence pr militaire, incarnée par Vauban et ses illustres successeurs. Au tournant des ann années 80, c’est donc une nouvelle ère qui s’est ouverte. Non que l’Armée, historiquement liée à Belfort, ait disparu du paysage local. Mais ses implantations territoriales étaient devenues contraignantes, ou à tout le moins, peu avantageuses. A la fois pour elle-même (elle avait besoin en particulier de terrains d’entraînement), et pour la Ville, dont le développement était limité. Signé en janvier 1984, le protocole d’échange de terrains est venu modifier la donne. Aboutissement de sept ans de négociations (celles-ci avaient été lancées par le maire Emile Géhant en 1977), cet accord «gagnant-gagnant» a constitué un moment historique pour Belfort. L’armée, le département et la ville étaient donc parvenus à s’entendre, non sans que la population belfortaine ait été associée au dossier. Dans une revue municipale de l’époque, J e a n - P i e r re C h e v è n e m e n t soulignait l’importance de ce protocole, validé à une écrasante > Repères Un bastion dès le XVIIe siècle S’il fallait résumer en une phrase la vocation militaire de Belfort, ces propos de Clémenceau seraient sans nul doute très pertinents. Le Maréchal parlait ainsi de la Cité du Lion comme d’une «sentinelle avancée de la défense du pays». Vauban fut le premier à saisir cet intérêt stratégique de la ville en la dotant d’une enceinte pentagonale. Lancé sous le règne de Louis XIV, ce dispositif défensif se renforça progressivement jusqu’à la fin du XIXe siècle grâce à l’action de grands stratèges militaires : tour page 9 à tour, le général Haxo, le colonel Denfert-Rochereau puis le colonel Séré de Rivière contribuèrent à faire de Belfort une véritable place forte, rempart infranchissable vers la Porte de Bourgogne. Elle connut trois sièges, dont celui de la guerre de 1870 durant lequel les Prussiens ont vainement tenté de prendre d’assaut la ville, restée française au terme d’une résistance héroïque. Le Lion de Belfort témoigne d’ailleurs de cette page glorieuse de l’Histoire. Au fil du XIXe siècle, le poids de l’Armée dans la cité n’avait parallèlement cessé de se renforcer. De 2 500 hommes environ à la fin du XVIIIe, la garnison en représentait 10 000 juste avant la Guerre de 1914, soit un quart de la population de la ville. Quatre régiments y étaient alors stationnés : un d’artillerie, deux d’infanterie et un de cavalerie. Aujourd’hui, il en subsiste deux (1er RA et 35e RI), dont vous découvrirez l’histoire un peu plus loin, et qui demeurent les héritiers d’une histoire militaire absolument indissociable de celle de la ville. Belfort Mag Mars 2007 n°178 r e i s s o d mÉe ar majorité (39 voix pour, une contre et quatre abstentions) par le conseil municipal : «Cette signature revêt une importance capitale : c’est une chance exceptionnelle pour Belfort de pouvoir recouvrer, dans les dix ans qui viennent, 122 hectares de terrains en pleine zone urbaine et centrale». En contrepartie, l’armée a reçu 130 hectares, en grande partie situés en périphérie de la ville : c’est ainsi qu’une partie de la colline des Perches peut aujourd’hui servir de champ d’exercices. Bientôt le site des «Plutons» En sept ans de négociations, l’histoire venait en tout cas d’aller aussi vite que durant le siècle précédent ! Entamé dès la fin du XIXe siècle, le processus de cession de terrains avait en effet déjà permis à la Ville de récupérer le fort des B a r re s , H a t r y o u encore la caserne Bougenel. Mais il fallait faire davantage pour la nouvelle équipe municipale, arrivée en 1977. Sa volonté était de mettre en place à Belfort une politique d’urbanisme cohérente et ambitieuse, qui s’inscrive dans la durée. Grâce à elle, plusieurs équipements publics ont pu voir le jour, tandis que le tissu urbain s’est densifié et les connexions entre les quartiers ont pu être améliorées. Plusieurs ZAC (Zones d’Aménagement Concerté) ont également été créées, comme au Parc à Ballons, où un parc de près de 500 logements est en cours de réalisation, là même où étaient entreposés les dirigeables de l’arm ée il y a quelques décennies. La Communauté de l’Agglomération Le DMD, « interface » entre l’Armée et le civil Le colonel Hubert Marchand, Délégué Militaire Départemental. Le bâtiment servait encore d’arsenal au XVIIe siècle. Situé en Vieille Ville, à deux pas de la Place d’Armes, il est devenu depuis « l’Hôtel du Gouverneur », comme on nommait naguère le Délégué Militaire Départemental (DMD). Le colonel Hubert Marchand occupe aujourd’hui cette fonction, le lieutenantcolonel Michel Galmiche étant son suppléant. Le DMD est subordonné au Général commandant la zone de défense Est, qui s’étend sur 18 départements, des Ardennes au Jura. Il constitue «l’interface» entre l’Armée et le milieu civil. Ainsi, il travaille en étroite relation avec le Préfet, vis-à-vis duquel il a un rôle de conseil dans les missions de sécurité civile (accidents, sinistres, catastrophes…) et de sécurité générale (défense et protection des structures essentielles de l’Etat, aide au service public, maintien de l’ordre…). Le Délégué Militaire Départemental est également chargé de mettre en œuvre, sur décision du gouvernement de la République, la défense opérationnelle du territoire (DOT). Elle vise à faire face à des menaces de différents types, tels le terrorisme et la criminalité organisée. La DMD a enfin pour attribution de faciliter la coopération civilomilitaire, qui inclut la coordination des cérémonies militaires ou encore les relations avec les associations liées à la Défense (anciens combattants…). Belfortaine pourrait à son tour bientôt bénéficier d’une nouvelle cession de terrains militaires. Démantelé au début des années 90, le site dit des «Plutons», sur les communes de Meroux et Bourogne, devrait accueillir un parc d’activités économiques à proximité de la future gare TGV. Un poids économique et démographique considérable Le 1 er Régiment d’Artillerie et le 35 e Régiment d’Infanterie représentent au total environ 2.100 personnes qui perçoivent une masse salariale annuelle globale de 20 millions d’euros. Evidemment, une partie de cette importante manne financière est réinjectée dans l’économie locale sous diverses formes (loyers, alimentation…). On mesure donc mieux tout le poids économique de l’Armée à Belfort. Un poids qui s’est considérablement renforcé avec la professionnalisation intervenue en 1997. «Avant cela, un appelé gagnait 400 Francs environ, soit soixante euros », explique le colonel Hubert Marchand, Délégué Militaire Départemental, «alors qu’un engagé perçoit aujourd’hui en moyenne 1.200 euros». A effectifs globalement équivalents entre les deux périodes, la différence est très sensible. Autre aspect, le 1 er RA et le 35e RI font également vivre les entreprises à l’échelle locale, voire régionale, par exemple lorsqu’il y a des travaux à effectuer dans les casernes. Les deux régiments représentent enfin plus de 600 familles et environ 900 enfants, dont la plupart sont scolarisés dans les écoles belfortaines. Le poids de l’Armée n’est donc pas seulement économique, il est aussi démographique. page 10 La puissance de feu du 1er RA Inspiré par Louis XIV, loué par Napoléon et héroïque sur de nombreux fronts, comme lors de la 1ère Guerre mondiale, le 1er RA développe aujourd’hui le système d’armes LRM à la base de son action. H ISTOIRE : C’est Louis XIV qui a mis pour la première fois en place l’artillerie au sein de l’Armée Française. Les origines du 1 er RA remontent donc au règne du ”Roi Soleil”, mais il faudra en réalité attendre la Révolution Française pour qu’il adopte cette appellation. Il l’a conservée jusqu’à aujourd’hui. Son organisation, en revanche, a évolué au fil du temps et s’est renforcée tant en terme d’effectifs que de matériels. En un peu plus de trois cents ans d’existence, le 1er RA s’est illustré sur de nombreux champs de bataille. Exemple parmi tant d’autres de sa grande renommée, Napoléon reconnaissait avoir «pris (s)es premières leçons de l’art militaire dans les rangs des Officiers et Sous-Officiers du 1er Régiment». Durant la Première Guerre mondiale, le 1er RA est présent sur plusieurs fronts. En dépit de lourdes pertes, il remplit ses missions, ce qui lui vaut de recevoir la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre. En 1940, le régiment est envoyé en Belgique où il lutte jusqu’à ses dernières forces contre l’agresseur allemand. Reconstitué à la fin de la guerre à partir de Groupes du 65e RA d’Afrique, il « déménage » à plusieurs reprises (Mulhouse, Nevers) avant de rejoindre Montbéliard en 1969 non sans avoir participé à plusieurs missions en Afrique du Nord. En 1997, le 74 e RA fusionne avec le 1er Régiment d’Artillerie pour perdre cette der nière dénomination. Il devient en 1998, dans le cadre de la nouvelle organisation de l’armée de terre, un régiment de la composante Appuis spécialisés placé sous la responsabilité du Commandement de la Force d’Action Terrestre (CFAT), stationné à Lille. EFFECTIF : Basé au quartier Ailleret, le 1er Régiment d’Artillerie regroupe environ 850 personnes : 60 officiers, 282 sous-officiers, 503 militaires du rang et 37 personnels civils. Il faut ajouter à ce contingent 170 réservistes. ORGANISATION : Le 1er RA est Le Lance roquettes multiple page 11 Le radar ”Cobra” utilisé en mission au Liban constitué de huit batteries. Les 1ère, 2e et 3e sont celles dites «de Tir» (chacune de ces batteries dispose de huit lanceurs LRM). La batterie Cobra regroupe les radars de contrebatterie qui détectent et localisent les tirs adverses. La batterie de Commandement et de Soutien forme les jeunes engagés volontaires et concentre les différents services du régiment. La batterie de Maintenance assure le bon fonctionnement des matériels du régiment , tandis que la batterie des Opérations m e t e n œ u v re m o y e n s d e commandement et logistique. Enfin, la 5 e batterie, appelée également Unité d’Intervention de Réserve, est constituée de réservistes assurant des missions simples de sécurité générale. MISSIONS : Le 1 er RA se caractérise avant tout par sa puissance de neutralisation et de destruction, dont il dispose grâce au système d’arme LRM. Le régiment peut être engagé dans sa totalité contre un ennemi conventionnel puissant ou participer à des actions de reconquête de souveraineté, de maintien de la paix et à des actions humanitaires partout dans le monde. Il peut également remplir des missions de service public, comme lors des abondantes chutes de neige sur la région au printemps 2006 ou du déclenchement du plan Vigipirate. OPERATIONS : Europe, Afrique, Proche-Orient… Le 1 er RA a multiplié les missions ces dernières années. En 95-96, il était parti pour l’ex-Yougoslavie avant de participer aux opérations de maintien de la paix, à l’automne 2004, en Côte d’Ivoire et tout récemment, au Liban, dans le cadre de la FINUL renforcée. La batterie des Opérations est actuellement à La Réunion et la 3e batterie se prépare à partir en mission de courte durée en Guadeloupe. MATERIEL : Le 1er RA ne possède plus l’arme nucléaire depuis le tournant des années 90 et la fin de la Guerre Froide. C’est pourquoi le site Pluton de Bourogne, où étaient stockées les munitions nucléaires, a été démantelé. Aujourd’hui, le 1 er RA est à la fois un régiment de transport avec ses 72 gros porteurs, un régiment de transmissions avec son système Atlas (transmission automatique des données, poste radio nouvelle génération) et un régiment d’artillerie avec ses 4 radars Cobra et ses 24 lanceurs LRM (lance-roquettes multiple). Ces derniers ont la capacité de tirer une roquette pouvant neutraliser l’équivalent de deux terrains de football à 30 km de distance. Cette portée va être revue nettement à la hausse à l’avenir avec l’acquisition d’un matériel encore plus sophistiqué : le lance-roquettes unitaire (LRU). Belfort Mag Mars 2007 n°178 r e i s s o d mÉe ar Le 35 RI, e e entre tradition et modernité Régiment étroitement lié à Belfort, le 35e RI possède une très riche histoire étalée sur quatre siècles d’existence. Aujourd’hui, il est composé de 1.350 combattants et s’engage résolument dans une nouvelle ère avec l’arrivée prochaine de matériel de très haute technologie. Présentation. H ISTOIRE : Le 35e RI a célébré ses 400 ans d’existence en 2004. Créé sous le règne de Louis XIV, en 1604 précisément, il est l’un des plus anciens régiments de l’Armée Française. Il s’illustre dès l’Ancien Régime, notamment en remportant la bataille de Turckeim (1675) sous les ordres du Maréchal de Turenne. Il connaît d’autres heures de gloire au fil des campagnes napoléoniennes avec en particulier les victoires de Wagram (1809) et de La Moskowa (1812). Profondément lié à l’histoire de Belfort, le 35e RI sort de la Cité du Lion avec les honneurs de la guerre le 18 février 1871. Le colonel Denfert-Rochereau et ses troupes, aux côtés de la population belfortaine, viennent alors de triompher de l’envahisseur prussien. C’est peu après ce glorieux épisode que le régiment s’installe définitivement à Belfort. La Première Guerre mondiale coïncide avec quatre nouvelles victoires : Alsace-L’Ourcq (1914), Champagne (1915), Verdun (1916) et Reims (1918). Le 8 mars 1919, la population belfortaine célèbre son retour triomphal, tandis que son «frère d’armes», le 42e RI (L’As de Carreau), lui rend les honneurs. Il n’échappe pas à la débâcle de 1940, avant de renaître en 1944 et d’être engagé ensuite sur plusieurs fronts, en Indochine, puis au Maroc, en Tunisie et en Algérie. Son retour en métropole en 1964 est en quelque sorte un « retour aux sources » puisque le 35e RI retrouve sa garnison traditionnelle, à Belfort. Depuis lors, il se consacre à de nombreuses expérimentations tactiques et opérations extérieures. EFFECTIF : Installé à la caserne Maud’huy, le 35 e RI regroupe actuellement 1.350 soldats appelés « gaillards ». Ils sont équitablement répartis en neuf compagnies. Trois de service qui sont la «Compagnie de Commandement et de Logistique», la «Compagnie d’Eclairage et d’Appui» et la «Compagnie d’Administration et de Soutien». Deux compagnies «de réserve», composées d’anciens militaires ou de civils volontaires, et enfin, q u a t r e dites «de combat». page 12 Remise de fourragère par le Colonel Dumain La Côte d’Ivoire en 2007 Le 35e RI est présent sur tous les continents. Ses combattants se sont par exemple rendus récemment au Kosovo (2006), en Afghanistan (2005), au Tchad (2004), en Guyane (2004) ou encore en Nouvelle-Calédonie (2006). L’année 2007 sera marquée en particulier par une mission de grande ampleur : au mois de juin prochain, trois compagnies, soit 450 hommes, partiront pour la Côte d’Ivoire. «Il s’agira de soutenir les forces de l’ONU», explique le colonel Dumain, qui dirigera les troupes sur place. «Nous serons situés dans la zone «tampon», entre le territoire contrôlé par les rebelles au Nord du pays, et les forces gouvernementales au Sud. Nous participerons au renseignement et au désarmement». ORGANISATION : Le 35 e RI appartient à la 7e brigade blindée de Besançon. Quatre autres régiments la composent : le 152e Régiment d’Infanterie de Colmar, le 1er-2e Régiment de Chasseurs de Verdun, le 8e Régiment d’Artillerie de Commercy et le 19e Régiment du Génie de Besançon. MISSIONS : Elles sont de trois types. On peut d’abord distinguer les actions dites de « choc », limitées dans le temps ; puis celles de «contrôle», qui s’inscrivent dans la durée ; enfin, celles de «sûreté ou de sécurisation» indifféremment menées en France ou hors du territoire national. MATERIEL : Le 35e RI possède environ 300 véhicules, dont 69 de type AMX 10. Ce char «emblématique» du régiment et mis en service dans les années 60, va être remplacé à l’horizon 2008 par de nouveaux engins ultramodernes, fleurons de l’armement français de dernière génération : les Véhicules Blindés de Combat de l’Infanterie (VBCI). Dépourvus de chenilles, les VBCI possèdent en particulier une très grande mobilité, atout capital dans le schéma stratégique des conflits modernes. Blindés, armés d’un canon de 25 mm, ces véhicules, qui peuvent transporter une dizaine de combattants, sont également équipés d’un ordinateur de bord. Du matériel de très haute technologie. La vie d’une compagnie Commandée par le capitaine Kieffer, la 4e compagnie de combat est rentrée il y a peu d’une mission de maintien de la paix aux abords du pont de Mitrovica, au Kosovo. Elle a duré un peu plus de quatre mois. La vie d’une compagnie est réglée suivant des cycles de seize mois. Les huit premiers correspondent à une montée en puissance : les quatre mois initiaux servent ainsi à la préparation opérationnelle (entraînement), les quatre suivants constituent «l’alerte avant la projection». Vient alors la projection, également appelée «mission», avant les quatre derniers mois du cycle qui correspondent à la remise en condition (permissions, divers stages…). La 4e compagnie est actuellement dans cette phase, son prochain départ surviendra en octobre. Après le Kosovo, c’est l’Afghanistan qui attend cette fois les combattants du capitaine Kieffer. Le VBCI arrivera d’abord à Belfort Il était le premier régiment en France à prendre possession des chars AMX 10 flambant-neufs, en 1964. Une quarantaine d’années plus tard, le 35e Régiment d’Infanterie se prépare à inaugurer une fois encore avant tous ses homologues, le nouveau matériel ultra-sophistiqué de l’Armée de Terre. Son nom : le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie). Cet engin, qui arrivera au 35e RI en octobre 2008, est absolument révolutionnaire. Exit les chenilles qui équipaient par exemple jusqu’ici les AMX 10, ces chars bientôt page 13 poussés vers la retraite après près d’un demi-siècle de bons et loyaux services. Le VBCI est doté de huit roues, ce qui lui permet d’être infiniment plus mobile que son devancier, une qualité majeure dans le schéma des conflits modernes. Mobile donc, mais aussi puissant puisque son moteur développe 550 CV… D’une rapidité de déplacement incroyable également, car le VBCI pourra atteindre 100 km/h en vitesse maximale. Ce ne sont du reste pas ses seuls atouts puisqu’on l’annonce également moins gourmand en carburant que l’AMX 10, plus confortable pour les neuf fantassins qui y prendront place, et doté d’un blindage offrant un niveau de protection inégalé. Equipé d’un canon de 25 mm, d’une mitrailleuse de 7,62 mm et d’une caméra thermique pour faciliter les opérations menées la nuit, le VBCI est un concentré de technologie. Le 35e RI aura le grand honneur de lancer sa carrière dans un peu plus d’un an et demi. Il sera dans le même temps doté du nouveau système Félin, qui fera plus que jamais du fantassin un combattant du XXIe siècle. Belfort Mag Mars 2007 n°178 r e i s s o d mÉe ar Femme et militaire assumée Le sous-lieutenant Moya est l’une des 80 personnels féminins du 35e RI. Portrait. A Le « CD2C », passerelle vers l’insertion Installé avenue de la Miotte, dans les murs d’une ancienne caserne militaire, il a ouvert ses portes il y a peu. Dix-septième du nom en France, le Centre Défense Deuxième Chance (CD2C) de Belfort accueille depuis le 20 février dernier près de trente «volontaires d’insertion», comme on appelle les jeunes âgés de 18 à 21 ans qui en sont les pensionnaires. Tous et toutes ont fait le choix d’intégrer cette structure dont le but est de favoriser leur insertion dans la vie professionnelle. Le directeur du CD2C, Jean Sauvonnet, explique d’ailleurs sans détour : «Venir au Centre, c’est avant tout une démarche personnelle». D’ici le début du mois d’avril, trente jeunes supplémentaires devraient venir grossir les rangs. Mais les ambitions du CD2C, géré par l’EPIDe (établissement public d’insertion de la défense), vont bien au-delà : la structure, placée sous la double tutelle du Ministère de la Défense et de l’Emploi, aura une capacité d’accueil de près de 250 places dans le courant de l’année 2008. Nous y reviendrons dans un prochain numéro de ce magazine. la caserne de Maud’huy, on l’appelle MON sous-lieutenant. Pas question de féminiser un grade. A l’Armée, l’article masculin est la règle. Pourtant, le sous-lieutenant Moya est bien une femme, elle se prénomme Florence et est l’incarnation d’une nouvelle tendance : depuis que la professionnalisation a été décidée, voici une dizaine d’années, la « Grande Muette » se féminise. Au 35e RI, on recense par exemple 80 personnels féminins sur un total de 1.350 «gaillards». Faites le calcul : 12 % de femmes, ce n’est pas exactement la parité bien sûr, mais dans un milieu naguère presque entièrement réservé aux hommes, c’est un changement notable. Ces dames occupent désormais une place à part entière au sein de l’Armée et sont considérées de la même manière que leurs homologues masculins. «Les critères d’admission physiques et intellectuels sont identiques pour tout le monde», explique le sous-lieutenant Moya. Une seule petite différence : «Les tests sportifs ne répondent pas au même barème». Pour le reste, même si on les retrouve moins dans les compagnies de combat que dans les autres, les femmes ont des objectifs à atteindre (tirs…) et des obligations de comportement et de service. Comme les hommes. Le souslieutenant Moya a beau être chargée de communication au 35e RI, elle rappelle qu’elle est «d’abord militaire». C’est-àdire qu’elle se plie à certaines règles strictes : interdiction de se maquiller, restrictions quant à la coiffure (qui ne doit cacher ni le visage ni la nuque) et au port de bijoux. Elle doit être capable aussi, de faire par exemple une marche de trente kilomètres en portant une arme de 4,2 kg et le sac du fantassin… qui pèse 21 kg sur la balance ! Pas forcément à la portée de tout le monde, mais Florence Moya s’exécute sans sourciller. Si elle a choisi de s’engager dans l’Armée d’ailleurs, c’est aussi un peu, comme elle dit, pour acquérir une « certaine carrure mentale et morale ». Diplômée de 2e cycle avec sa maîtrise de communication, âgée de moins de 28 ans, elle a décidé de franchir le pas alors qu’a priori, rien ne semblait la destiner à embrasser un tel parcours. Peut-être un jour ”MON capitaine…” Après avoir passé avec succès les tests nécessaires (psychologiques, physiques, intellectuels…), elle a suivi une formation de trois mois au 4e bataillon de l’école de Saint-Cyr : «On y apprend les bases du métier de militaire : connaissances institutionnelles, grades, maniement d’une arme…». L’étape suivante l’a alors conduite au 35 e RI de Belfort, en tant qu’officier sous contrat. Le sien dure cinq ans, il a débuté par une année de contrat VADAT (Volontaire Aspirant de l’Armée de Terre). Une période de test en quelque sorte, payée 800 euros par mois. « Un moment pas toujours facile », reconnaît le sous-lieutenant Moya. Mais elle a tenu bon et ne regrette rien. Bien au contraire. Son avenir, elle le voit à l’Armée, espérant que son observation va se vérifier : «L’Armée est encore un des quelques secteurs d’activité où l’ascenseur social fonctionne…». Peut-être en effet l’appellera-t-on un jour ”MON capitaine”. page 14 Commerce Peugeot Belfort passe à l’ère «Blue box» Depuis le début de l’année, la marque au Lion a donné vie à ce nouveau concept. Avec de nouveaux locaux, plus spacieux, plus modernes, plus fonctionnels, tout est fait pour servir le client du mieux possible. U n hall vaste. Lumineux. Agréable. Des voitures rutilantes, parfaitement mises en valeur. Un accueil soigné. En pénétrant dans les nouveaux locaux de Peugeot Belfort, la première impression est la bonne. La marque au Lion n’a assurément pas manqué sa cible en décidant de s’installer sur un seul et unique site, boulevard Dunant. Depuis le 8 janvier dernier, date de l’ouverture au public, toutes les activités de Peugeot Belfort se concentrent en effet sur un même lieu ultra-moderne et fonctionnel. C’en est donc terminé des deux structures qui coexistaient auparavant à cent mètres de distance. La vente de voitures neuves et les services étaient implantés rue du Rhône, tandis que la vente des Christophe Chaptal, directeur de Peugeot Belfort. page 19 véhicules d’occasion ainsi que la carrosserie se trouvaient déjà boulevard Dunant, là même où les nouveaux locaux viennent de sortir de terre. Cette organisation «dernier cri» a un nom : «Blue box». Elle consiste à regrouper, selon une certaine architecture et sur un même site, l’ensemble des activités. Il a fallu moins d’un an et une enveloppe globale avoisinant les 4 millions d’euros pour mener à bien l’ensemble des travaux nécessaires. Débutés en avril 2006 et achevés pour le début 2007, financés par Automobiles Peugeot, ils ont permis l’utilisation d’une superficie totale de 8 000 m2, dont 3 500 m2 couverts. Aucun espace n’a été oublié, puisque même le toit du bâtiment accueille 160 places de parking ! Cet équipement s’inscrit dans la volonté globale d’Automobiles Peugeot de toujours mieux servir le client grâce à un accueil sans cesse amélioré, de même que la présentation des produits et des services. Apparemment, la nouvelle formule, mise en musique par les 50 personnes qui travaillent sur le site, a d’ores et déjà fait mouche. «Les études de satisfaction que nous avons menées auprès de nos anciens, comme de nos nouveaux clients, sont positives», affirme Chris- tophe Chaptal, le directeur de Peugeot Belfort. Preuve que l’établissement belfortain, qui entretient évidemment toujours des liens très étroits avec son homologue de Montbéliard, a encore su, grâce à cette nouvelle organisation, bonifier une situation déjà appréciable sur le plan stratégique. Implantée à l’entrée de la ville, tout près de la sortie de l’autoroute A36, la marque au Lion a tous les atouts pour imposer sa griffe. > Colloque «Energie et environnement» La sixième édition du colloque «Energie et environnement » se tiendra le jeudi 29 mars prochain, au Centre de congrès Atria. La journée sera jalonnée de plusieurs conférences portant notamment sur «les enjeux écologiques, économiques et sociologiques de l’énergie », « les sources d’énergie re n o u v e l a b l e s » , « l a f u s i o n nucléaire», le « véhicule hybride» ou la «pile à combustible». Liste non exhaustive. Ouvert aux universitaires, industriels et responsables des collectivités, ce colloque organisé par le département Génie Electrique et Systèmes de commande de l’UTBM, abordera des questions cruciales pour l’avenir de l’homme et de la planète. Belfort Mag Mars 2007 n°178 Solidarité Ces livres qui viennent à vous... Josiane bénéficie chaque mois du service de bibliothèque à domicile. Cette grande lectrice y trouve le moyen d’assouvir sa passion dévorante pour les livres. E > Quelques chiffres La bibliothèque à domicile, c’est : > 75 000 romans dont 8 000 romans policiers, > 2 500 romans en gros caractères, > 1 177 livres sur lé région, > 988 livres enregistrés sur cassette, > 163 livres enregistrés sur CD. n ce moment, Josiane lit les «Nuits du Caire», un ouvrage de Dominique Marny. En un coup de baguette magique, là voilà transportée au Pays des pharaons. «La lecture me fait voyager», dit-elle avec ses yeux pétillants. Josiane voyage autant qu’elle lit. C’est-à-dire beaucoup. Les «Nuits du Caire» ne résisteront pas longtemps à son appétit littéraire. En peu de temps, l’ouvrage de près de 500 pages aura été «dévoré». Au suivant ! «Des livres, j’en lis huit à dix par mois», avouet-elle, ajoutant avec un brin de malice : «Quand j’empoigne un bouquin, il n’y a plus grand chose qui existe... J’en oublie même parfois de manger». Cette passion pour la lecture, qui habite Josiane depuis sa plus tendre enfance et qu’elle a sans doute hérité de son père («Il a toujours beaucoup lu», se souvient-elle), serait difficile à assouvir sans le service de biblio> Si vous êtes intéressé... Vous pouvez vous adresser : > au CCAS - Maison des Aînés 3, place de la Commune 90000 Belfort auprès de Mme Proust > à la bibliothèque municipale Forum des 4 As - BP 25 - 90001 Belfort Cedex auprès de Mme Stevenot. thèque à domicile mis en place par le CCAS-Maison des Aînés et la bibliothèque municipale de Belfort. Complicité Ce service gratuit, qui existe depuis 2002, permet aux personnes âgées ou handicapées d’obtenir le prêt de livres sans avoir à se déplacer. Ainsi, tous les mois, Josiane attend impatiemment la visite de Patricia, l’aide à domicile qui lui apporte sa «provision» d’ouvrages pour les semaines à venir. Au fil du temps, une véritable complicité s’est installée entre elles. «A force, je la connais très bien», sourit Patricia. «Je sais ce qu’elle préfère, elle me le dit, mais finalement, je crois qu’elle aime beaucoup de choses. Je crois d’ailleurs que je ne l’ai jamais vue laisser un bouquin de côté». De la Grèce aux ouvrages de Frison-Roche, en passant par les biographies, Josiane a des goûts très éclectiques. La richesse de la bibliothèque à domicile lui permet d’épancher cette soif de découvertes et de conserver une ouverture sur le monde. La citation de Jules Renard, que le CCAS a fait sienne pour présenter ce service, résume bien la situation : «Quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux». Mode d’emploi Pour qui ? Le service s’adresse à tous les Belfortains qui ne peuvent plus se rendre à la bibliothèque. Il s’agit d’un service gratuit, auquel vous pouvez avoir recours, même pour une période d’immobilisation momentanée. Les prêts, comment ça marche ? Le service permet d’emprunter 5 à 10 documents pour une durée d’un à deux mois (selon votre rythme de lecture). Ils sont préparés par une bibliothécaire puis sont amenés à votre domicile grâce à un service de portage assuré par une aide-soignante ou une aide à domicile. A quoi a-t-on accès ? Au fonds général de la bibliothèque (romans, romans en gros caractères, livres lus sur cassettes ou CD, documentaires). Comment choisir ses livres ? En même temps que votre formulaire d’inscription, vous remplirez une fiche qui permettra de mieux cerner vos goûts de lecture. La bibliothécaire s’appuiera sur ce «sondage» pour préparer les livres qui vous seront remis. Après lecture, vous pourrez remplir un questionnaire afin de donner vos impressions sur tel ou tel ouvrage. Vous voulez tester avant de vous engager ? Durant un mois, vous pourrez bénéficier du service de bibliothèque à domicile. S’il répond à vos attentes, vous serez inscrit à la bibliothèque municipale (une carte de lecteur vous sera alors attribuée). page 20 Initiative > En bref Neuf équipages de Grand angle sur la vie associative à La Pépinière l’UTBM sont partis pour le 4L Trophy, grand raid humanitaire. Dans leurs bagages figuraient diverses fournitures scolaires collectées auprès des élèves de l’école de Sévenans et destinées aux enfants marocains. V ictor est en classe de CEP à Sévenans. Pour lui comme pour ses camarades, ce mardi 13 février n’est pas tout à fait comme les autres. Devant l’école, il règne une ambiance bon enfant autour de plusieurs voitures soigneusement alignées et aux coffres copieusement chargés. D’ici peu, tous ces page 21 Des cartables pour le Maroc véhicules seront loin, ils auront pris la route du Maroc avec à leur volant des équipages de l’UTBM, qui participe cette année encore au grand raid humanitaire du 4L Trophy (NDLR : il a eu lieu du 15 au 27 février dernier). Devant les mécaniques, parfois pétaradantes, Victor écarquille les yeux et tient fort dans ses petites mains une grande enveloppe. Sur celle-ci, on peut lire : «Pour les écoliers du Maroc». Dessins et autres lettres réalisés par les élèves ont été glissées à l’intérieur de cette grande missive. Là-bas, de l’autre côté de la Méditerranée, des petits Marocains sont prêts à réceptionner ces messages. Mais ce n’est pas tout ! Des cartables et autres fournitures scolaires leur sont également destinés. L’UTBM et l’école de Sévenans se sont en effet associés pour réaliser une collecte auprès des familles. Et il y a eu un vrai élan de générosité. Reste maintenant à en distribuer le fruit au fil du 4L Trophy. Un sacré périple en perspective pour les neuf équipages de l’UTBM qui ont décidé de se lancer dans cette grande aventure humaine et sportive. Lors de l’édition 2006, plus de mille 4L ont pris le départ de Paris pour rallier Marrakech, on en attend au moins autant cette année. Nicolas et Olivier seront de ceuxci. Avant le grand départ, l’enthousiasme cohabitait avec une appréhension bien légitime dans l’esprit des deux jeunes gens. «C’est notre première participation», explique Nicolas. «La voiture nous a causé quelques misères en dernière minute, mais tout va bien. On a dans le coffre pas mal de pièces de rechange en cas de coup dur»... Et des kilos de fournitures scolaires. Victor et ses camarades de l’école de Sévenans espèrent qu’elles feront des heureux. L’exposition «Rêves de ville» braque son regard sur La Pépinière à Belfort et Saint-Ferjeux à Besançon. Elle donne la parole aux habitants engagés dans le milieu associatif dans ces deux quartiers et montre comment, à partir de leur action, se construisent de nombreuses formes de solidarité de voisinage. Par leur force créatrice, leur engagement, ils contribuent à l’enrichissement de la vie quotidienne et à l’élaboration d’un sentiment d’attachement à un quartier. Cette exposition, inspirée du livre «Rêves de ville : récits de d’une vie» publié par la docteure en Sociologie Brigitte Hainz, sera visible à la bibliothèque universitaire Lucien Febvre de Belfort du 13 mars au 13 avril. Tel : 03 84 21 93 40. Pour écouter les Chœurs de SaintPétersbourg La Toison d’Art présente un concert exceptionnel en la Cathédrale Saint-Christophe de Belfort le mercredi 11 avril à 20h30 avec la venue du Chœur des Nouvelles Voix de Saint-Pétersbourg. Composé d’étudiants du Conservatoire Rimsky-Korsakov et de l’Université d’Etat des Arts et de la Culture de Saint-Pétersbourg, le chœur vient de vivre cinq années de concerts durant lesquelles il s’est bâti une flatteuse réputation tant auprès des professionnels que du public. 24 chanteurs et solistes sont donc prêts à enchanter à leur tour les Belfortains. - Informations et vente à la Maison du Tourisme de Belfort : Tél. 03 84 55 90 90 ainsi qu’à la FNAC, Carrefour, Géant. - Tarifs :16 €, 12 € et 9 € (frais de réservation en sus). Pour soutenir les enfants hospitalisés La troupe Etincelles organise un spectacle de variétés samedi 31 mars, à 20h30, à la Maison du Peuple de Belfort. Intitulé « De rêves en rêves... », il sera jalonné de chansons, de chorégraphie et de sketchs. Tous les bénéfices de la soirée seront en effet reversés à l’association « Semons l’Espoir », association franc-comtoise dont le but est d’aider les enfants malades à mieux vivre l’hôpital. Entrée libre. Réservations possible au 03 81 60 20 58 ou au 03 81 53 45 79. Belfort Mag Mars 2007 n°178 Vie municipale L’enceinte sportive va faire l’objet d’une réhabilitation ce printemps. La tribune actuelle va être démolie et remplacée par des constructions modulaires, le terrain sera agrandi et la main courante changée. Interdit au ballon rond ces derniers mois, le stade accueillera des matches officiels dans la foulée. Un coût de 200 000 euros Une enveloppe g l o b a l e d e 200 000 euros environ sera nécessaire pour réhabiliter le stade des Trois Chênes. 95 000 euros seront affectés à l’achat des constructions modulaires, 40 000 serviront à l’installation des réseaux (eau...), 40 000 également iront à la démolition de l’ancienne tribune, et enfin 26 000 seront utilisés pour la nouvelle main courante. Le stade des Trois refait peau neuve L e Stade des Trois Chênes va bientôt reprendre le fil de son histoire. Elle avait été mise entre parenthèses ces derniers mois. Pour des raisons de sécurité, liées notamment à l’état de vétusté des gradins et des vestiaires, aucun match officiel ne s’est en effet encore tenu cette saison dans cette enceinte qui a vibré au rythme des exploits de l’ASPB dans les années 60. Au printemps, ce lieu emblématique du sport belfortain reprendra donc vie après que les travaux nécessaires à son bon fonctionnement aient été réalisés. Des formations de l’ASM Belfort ainsi que l’AS Belfort Sud probablement, devraient venir évoluer dans ce stade qui, grâce à son homologation en classe 5, pourra accueillir des rencontres de 18 ans Nationaux et de Division d’Honneur Régionale. Les joueurs et les spectateurs trouveront sur place de nombreux changements. Le plus notable concerne l’installation de constructions modulaires qui remplaceront les équipements situés dans l’ancienne tribune désaffectée. Elles seront érigées sur l’ancien terrain de boules, à l’extrémité de l’aire de jeu stabilisée. Un tunnel de sécurité prévu Neuves, ces constructions modulaires, d’une surface de 150 m2, comprendront un vestiaire pour les arbitres, deux autres destinés aux joueurs de chaque équipe, une infirmerie, ainsi que des sanitaires publics accessibles aux personnes handicapées. Chaque vestiaire sera pourvu de douches et de toilettes. Par ailleurs, un tunnel de sécurité pourra être utilisé le cas échéant. Cet équipement figure dans le cahier des charges établi par la Fédération française de football pour la tenue d’une rencontre entre équipes de «18 ans Natio- naux». L’aire de jeu subira également un sérieux lifting. Si la pelouse demeure en bon état, car elle n’a pas cessé d’être entretenue par les services de la Ville ces derniers mois, le terrain sera agrandi pour être mis aux normes. Il passera ainsi de 100x68 m à 105x68 m. La main courante qui l’entoure sera aussi entièrement refaite. Rouillée, en mauvais état, elle sera entièrement changée dans les semaines qui viennent. Il devrait faire bon y poser ses coudes lorsque les beaux jours seront revenus. Il soufflera alors un air printanier dans un Stade des Trois Chênes en pleine renaissance. page page2 22 2 4 > Interview «Il fait partie de l’histoire...» Jean-Louis Wolff, adjoint chargé des sports, explique l’attachement de la Ville à un stade qui a marqué l’histoire sportive de Belfort. Jean-Louis Wolff, adjoint chargé des sports (à droite), aux côtés de de Désiré Barrand, directeur des sports. > Pourquoi avoir décidé de réhabiliter le stade des Trois Chênes ? > Il fait partie intégrante de l’histoire du football à Belfort. L’ASPB y a par exemple vécu ses plus grandes heures. La Ville ne pouvait le laisser à l’abandon. Des équipes belfortaines en ont besoin pour jouer leurs matches. > Il appartient toujours à Alstom ? > Oui. La Ville avait pensé racheter le stade à Alstom, qui souhaite finalement le conserver dans son patrimoine. Nous sommes actuellement en train de conclure avec l’entreprise un bail emphytéotique de 50 ans qui va nous permettre de réaliser les travaux nécessaires à sa réhabilitation. > Cette réhabilitation pourrait avoir lieu à plus long terme ? > Dans un premier temps, nous nous limiterons à l’installation d’une nouvelle main courante, à l’agrandissement du terrain et à la mise en place des constructions modulaires qui sont un équipement provisoire. Celles-ci pourraient du reste être réutilisées si nous en avons besoin ailleurs. Mais il paraît évident qu’à l’avenir, le stade des Trois Chênes devra être équipé d’une tribune permanente, dotée de tous les équipements nécessaires. > Souvenir... «Du monde jusque sur la pelouse» Denis Klingelschmitt a joué le derby belfortain Chênes page 5 23 2 3 ASPB - USB devant près de 3 000 personnes aux Trois Chênes. Souvenirs de la saison 58-59. S’ il fallait ne retenir qu’un seul moment dans la longue histoire du stade des Trois Chênes, ce serait sans doute ce derby entre les deux clubs belfortains, l’Association Sportive des Patronages Belfortains et l’Union Sportive Belfortaine, lors de la saison 1958-59. Près de 3 000 personnes étaient alors venues assister à ce match décisif pour la montée en championnat national, la troisième division de l’époque, le niveau juste en-dessous du monde professionnel. «On avait même dû vendre des talons de billet pour faire entrer tout le monde», raconte Denis Klingelschmitt, qui se souvient d’une ambiance extradordinaire autour du rectangle vert. «Je peux vous assurer que ça avait vibré. Il y avait du monde presque jusque sur la pelouse !». A l’époque, on était beaucoup moins regardant qu’aujourd’hui sur les questions de sécurité. La ferveur était grande, elle a évidemment marqué Denis Klingelschmitt qui fut le héros de ce derby belfortain. C’est en effet lui qui inscrivit, en deuxième mi-temps, les deux buts de la victoire de l’ASPB, qui était mené 1-0 à la pause. «Grâce à ce succès, c’est nous qui étions montés en championnat national», explique celui qui jouait à l’époque «inter-gauche», aujourd’hui milieu offensif gauche. «Cette accession était une première pour l’ASPB, vraiment un grand moment. Le club est ensuite resté une petite dizaine d’années à ce niveau». L’ASPB jouait alors régulièrement devant plus de 1 000 spectateurs. L’âge d’or des Trois Chênes. Belfort Mag Mars 2007 n°178 S Transports en commun > Vie sportive Bravo Olivier et Isabelle ! Des travaux pour mieux circuler demain Une série d’aménagements vont être réalisés prochainement afin de rendre encore plus performant le réseau de bus. L e Syndicat Mixte des Transports en Commun (SMTC) regroupe la Vi l l e d e B e l f o r t , l a Communauté d’agglomération belfortaine, le Conseil général du Territoire de Belfort, ainsi que la plupart des communes du département. Le SMTC a décidé de mettre en place un réseau de transports en commun moderne, dense et performant. L’agglomération belfortaine sera desservie par des bus GPL « propres », rapides, fréquents, et ce à des tarifs avantageux. Pour mener à bien ce projet, des aménagements sont nécessaires. Une première tranche d’améliorations se dessine dans les secteurs de la gare de Belfort, à hauteur du Sernam et le périmètre Rue des Capucins/Rue du Comte de la Suze : mise aux normes PMR (Personnes à Mobilité Réduite) des arrêts, réorganisation des passages de bus, sécurisation et embellissements des espaces. Ces perfectionnements de la voirie se poursuivront par la suite avec la modernisation du parvis de la gare. Des perturbations sont donc à prévoir dans ces secteurs, les travaux devant commencer prochainement. Au terme de ces transformations, c’est un réseau de transports en commun encore plus performant dont les Belfortains pourront disposer. Il contribuera à la fluidité du trafic et à la rénovation des espaces publics, comme autant d’enjeux de l’amélioration du quotidien des Belfortains. Une vaste campagne d’information accompagnera ces travaux. Mais vous pouvez d’ores et déjà prendre connaissance du planning des travaux en consultant le site internet du smtc : wwww.smtc.fr ou en téléphonant au 03 84 90 99 25. > Vie sportive Anna Guyot, la valeur n’attend pas... E lle n’a que douze ans, mais elle est déjà pétrie de talent. Anna Guyot l’a démontré avec éclat ces derniers mois. Jugez plutôt ! La jeune fille licenciée à l’ASMB a décroché coup sur coup le titre de championne de Franche-Comté, celui de la Zone Est (qui regroupe notre région ainsi que la Lorraine, l’Alsace et Chmpagne-Ardennes) avant de prendre une remarquable troisième place aux championnats de France de gymnastique rythmique à Pfastatt. En Alsace, Anna a réussi ce qu’aucun(e) gymnaste belfortain(e) n’était parvenu(e) à réaliser : monter sur un podium lors d’une compétition de niveau national. Ce joli bilan méritait d’être souligné. Ainsi, l’élève en classe de 5ème au collège Vauban a été désignée sportive du mois de décembre par l’Office Municipal des Sports de la Ville de Belfort. Lors de la cérémonie de remise des prix, le maire Jean-Pierre Chevènement a mis en exergue «le sérieux et l’enthousiasme» d’une jeune fille directement issue de la formation de l’ASMB section gymnastique rythmique, et qui est sans nul doute promise à un bel avenir. «Au nom de mes concitoyens et de tous vos amis et supporteurs de Belfort, j’ai le grand plaisir de vous adresser mes très vives et amicales félicitations pour votre magnifique succès (…). Sachez que dans la Cité du Lion, votre superbe exploit ne laisse personne de glace !». JeanPierre Chevènement a adressé un message de félicitations à Olivier Schoenfelder et Isabelle Delobel, après leur titre de champion d’Europe de danse sur glace décroché fin janvier à Varsovie. Le duo courait depuis longtemps après cette consécration continentale qui s’est enfin offerte à eux. Le travail, la persévérance et le talent ont enfin été récompensés. Né à Belfort et ayant appris les bases de son sport à la patinoire de la ville, Olivier va maintenant, en compagnie de sa partenaire Isabelle, relever un nouveau défi : les Mondiaux qui se déroulent à Tokyo du 19 au 25 mars. Le public belfortain devrait également bientôt pouvoir applaudir les deux champions. Ils seront en effet à Belfort avec plusieurs patineurs de l’équipe de France le vendredi 6 avril prochain dans le cadre de la tournée des Stars de la Glace. Bellaabouss a l’avenir devant lui Fadil Bellaabouss (MontbéliardBelfort Athlétisme) est devenu champion de France en salle sur 400 m catégorie Elites, mi-février à Aubière, en Auvergne. L’Essertois a signé le temps de 47’’33, échouant de peu dans sa quête des minima (fixés à 47’’00) pour les championnats d’Europe en salle de Birmingham. Mais la Fédération Française d’Athlétisme a tout de même décidé de sélectionner Fadil pour ce rendezvous continental, qui s’est déroulé du 2 au 4 mars dernier. En Angleterre, le sociétaire de Montbéliard-Belfort Athlétisme a participé au relais tricolore sur 4x400 m, relais qui a pris la quatrième place. page 24 Sortir à BELFORT... Le Granit La Poudrière Wormachine (rock indus/Belfort) + Généric + Zanji + Dj Wellene Le 17 mars à 20h30. Tarif : 8 € Marie, ses «Beaux Courtois» et les chanteurs en herbe Galaxie (rock/Quebec) + Toxic Kiss (rock fun/Strasbourg) Le 23 mars à 20h30. Tarifs : 8 €, 6 € Le rock marginal des Galaxie ne fait pas dans la dentelle. Les textes, certes un peu noirs, restent au service d’une musique rock. A leurs cotés, les Strasbourgeois de Toxic Kiss sauront aussi nous impressionner sur scène. Une partie de la chorale du collège Léonard de Vinci sera sur les planches du Granit les 28 et 29 mars pour accompagner l’artiste beaucourtoise Marie Renaud. «C ’est un travail de longue haleine», explique Didier Fidalgo, professeur de musique au collège Léonard de Vinci. Avec sa collègue Anisa Boubertakh, professeur de français, ils ont donné naissance, non pas à une simple chorale, mais à un véritable groupe, composé de deux ateliers : l’un d’écriture, l’autre de musique. Les élèves des classes de 6éme, 5éme et 4éme qui se sont inscrits à l’atelier écriture ont tout de suite été très motivés : ils ont souhaité aborder des sujets auxquels ils sont sensibles comme le respect, la violence ou la drogue. Anisa Boubertakh souligne : « Ce ne sont pas forcément des bons élèves en français qui ont choisi de participer, mais juste ceux qui voulaient s’exprimer». Et Didier Fidalgo d’ajouter : «Cette opération a été avant tout lancée dans le but de faire prendre conscience aux jeunes de leurs devoirs de futurs citoyens». Du côté de la chorale, les chanteurs ont voulu visiter tous les styles musicaux : du rap au rock en passant par le reggae et la variété. Didier Fidalgo crée toutes les mélodies en utilisant un logiciel et un synthétiseur. Puis les groupes mettent en commun leurs page 25 travaux et adaptent les textes à la musique. Chaque fin d’année, ce répertoire est repris à l’occasion de la Fête de la musique par les élèves qui vont chanter à l’Hôtel de Ville. Avant ce rendez-vous, ceux-ci vont vivre, au théâtre Granit, un événement qui restera sans doute longtemps gravé dans leurs mémoires. L’espace d’un morceau, ils vont en effet partager la scène avec le groupe «Marie et ses Beaux Courtois» les 29 et 30 mars prochain. Un moment attendu à la fois avec impatience et un soupçon d’appréhension. «J’ai peur de me tromper», confie Lilia, une jeune élève de 6e. « Ce n’est pas facile, il faut savoir gérer le stress », explique de son côté le prof de musique. «Mais cette expérience est formatrice pour eux». To u t e s l e s ficelles du métier P o u r préparer ce spectacle, les collégiens ont évidemment rencontré Marie Renaud. «Je ne la connaissais pas avant, mais j’ai tout de suite aimé son style», assure Pauline, une chanteuse de 5éme. Malheureusement, tous les élèves ne pourront pas participer au spectacle. Aussi Didier Fidalgo sélectionnera-t-il parmi ceux qui ont le plus d’expérience dix à quinze élèves sur la quarantaine de chanteurs que compte la chorale. Ils interprèteront aux côtés de Marie une chanson d’amour intitulée «Si chacune a son chacun» et devraient également travailler sur Battle Rockhatry «Marie et ses Beaux Courtois» un texte de leur répertoire avec la chanteuse. Cette initiative a donc aussi été une bonne occasion pour les collégiens de découvrir un milieu professionnel, de dialoguer avec l’artiste et d’apprendre les «ficelles» du métier. Jeanne Schuhler Marie Renaud : «Un moment de partage» Marie Renaud et son groupe se réjouissent à l’idée de chanter sur scène avec les élèves du collège Léonard de Vinci. L’artiste beaucourtoise explique : «Nous avions déjà fait il y a quelque temps un spectacle avec les élèves du collège Saint-Exupéry de Beaucourt. Je suis contente de revivre une telle expérience. C’est beau de vivre un tel moment de partage. Quand j’étais petite, j’aurais bien aimé monter sur scène aussi. Si on peut donner cette chance à quelques-uns… et montrer qu’il n’y a pas que la Star Ac’ dans la vie !». Et d’ajouter : «Bien sûr, j’aurais aimé que nous écrivions avec les élèves de l’atelier écriture un morceau pour le chanter ensuite sur scène. Malheureusement, notre emploi du temps ne l’a pas permis ». Marie Renaud va quand même se rendre au collège Léonard de Vinci pour donner de précieux conseils à celles et ceux qui ont la plume inspirée. (screamo rock hardcore/Rockhatry) + Concours de Air Bands + Dj le 24 mars à 20h30. Entrée libre. Renseignements : 03 84 22 51 28 et inscriptions : [email protected] Il souffle un vent de défi à la Poudrière avec le Battle Rockhatry. Le principe est simple : les deux groupes Shinlysum et Skeletons fall (issus des locaux de répétitions du Pôle des musiques actuelles) s’affrontent lors de joutes musicales, au terme desquelles le public désigne le vainqueur de la soirée. D’autre part, le concours de Air Bands met en compétition des équipes (groupes) et récompense les meilleurs mimes d’instruments. Lucky Peterson (blues/Usa) + The Washing Mashine Cie (blues rock / jura) Le 27 mars à 20h30. Tarif : 20 € L’enfant prodige du blues, Lucky Peterson, arpente les scènes du monde entier depuis son plus jeune âge. Il fera halte à la Poudrière de Belfort pour un concert exceptionnel. Ce virtuose exprime son énergie dans un style qui explose les frontières musicales, en accompagnant Jimmy Reed, Albert Collins, ou encore B.B. King... Agressor (thrash metal/France) + Lyzanxia (Thrash/Fr)+ Recueil Morbide (Brutal Death/Montbéliard) Le 31 mars à 20h30. Tarifs : 10 € en location, 14 € sur place, réduit : 7 €. Oreilles sensibles s’abstenir lors de cette soirée. En tête d’affiche, on retrouvera Agressor, les précurseurs du thrash métal en France. Leurs vingt ans de carrière n’ont en rien entamé la puissance de leurs débuts. Ça déménage ! Belfort Mag Mars 2007 n°178 Sortir à BELFORT... La «Belge quinzaine» L’ événement a bien grandi. Créée il y a quatre ans sous l’impulsion du théâtre Granit et de son directeur Henri Taquet, la «Belge Quinzaine» a largement étendu sa sphère d’influence. Elle concerne désormais l’Aire Urbaine et même un peu au-delà ! En tout, ce sont pas moins de seize partenaires, implantés à Belfort, Montbéliard, Héricourt, Bethoncourt et Beaucourt qui se sont investis dans l’édition 2007. Elle aura lieu du 13 au 24 mars prochain et vous permettra de découvrir un condensé exceptionnel des meilleurs talents de la scène flamande et wallonne. Assez méconnu et pourtant d’une incroyable vitalité, souvent plein d’humour, l’art belge mérite le détour. Théâtre, cinéma, chanson, danse... il sera visité à travers de nombreuses facettes lors d’une «Belge Quinzaine» encore une fois placée sous le signe de la fête et de la convivialité avec notamment les incontournables dégustations de poissons fumés et de bières tout droit venus d’outreQuiévrain. Le programme... «5 easy pieces» De Joanne Leighton Cie Velvet. «Qu’est-ce que penser ?» > Théâtre «Le Diable abandonné» De Hannah Arendt, par la Cie EXILES Théâtre de marionnettes Jeudi 22 à 19h30 et vendredi 23 mars à 20h30 - Le Granit. Une œuvre de théâtre sur la correspondance entre les philosophes Hannah Arendt et Martin Heidegger. Amants, l’éminent professeur et son étudiante juive cessèrent leur relation lors de la montée du nazisme. © photo droits réservés Mardi 13 à 20h30, mercredi 14 à 20h30, jeudi 15 à 19h30, vendredi 16 à 20h30 et samedi 17 mars à 20h30 - La Coopérative. Un conte pour tous à lire et à entendre, avec des marionnettes et un castelet imaginé et manipulé par le plasticien Patrick Corillon, avec la comédienne Dominique Rooddthooft. «Prutficellekestraat» Par Philippe Sturbelle Tarifs : de 6,5 à 16 €. Mardi 13 mars à 20h30 - L’Allan, scène nationale, Montbéliard. «On pense à vous» > Rencontre avec l’équipe après la représentation du jeudi 22 mars, en partenariat avec les Amis du Théâtre > Conférence sur «l’Art de mettre en scène» avec la Cie EXILES, en partenariat avec l’université populaire IDEE (tarif : 5 €, gratuit pour les - de 26 ans). Vendredi 23 mars à 18h30 - Le Granit / fumoir. > Danse > Exposition autour des vidéos de Thierry de Mey Jos de Gruyter / Harald Thys Mercredi 21 mars à 19h au Centre Chorégraphique National, Belfort/ entrée libre. Vernissage jeudi 15 mars à 18h. Galerie du Granit du 16 mars au 15 avril. Ces deux artistes belges réalisent ensemble des vidéos-performances. «19 heures de Contre Jour» «Photo’s, video’s, installations» Deux films Documentaires belges inédits (sous réserve). Programmés par la Médiathèque Départementale du Territoire de Belfort Jeudi 22 mars à 20h - Espace Gantner, Bourogne. Vendredi 23 mars à 20h - Théâtre des 2 Sapins, Giromagny. > Musique - Chanson Superlux (electro rock/Belg) > Legoparty (rock electro/Belg) Live > DJ set > Qwertypak (gameboy vs groove box/Belg) Tarifs : location : 8 €, sur place : 12 € ; réduit : 5 €. Vendredi 16 mars à 20h30 à La Poudrière, en partenariat avec la Fédération Com’et. Sur son premier album, Superlux relèvera le défi de marier chansons pop et hymnes electro. Legoparty, c’est trois filles, deux garçons et autant de possibilités pour faire danser le monde sur un son pop rock electro. > Cinéma-documentaire «Les Frères Dardenne» Documentaire de Jean-Pierre Limosin, en présence du réalisateur Mardi 14 mars à 20h. Cinéma des Quais. (Cycle cinéma du 14 au 23 mars au Cinéma des Quais). Théâtre de la Galafronie Sharko (electro pop) «Prutficellekestraat» Par Philippe Sturbelle © photo droits réservés Tarifs : de 4 à 11 €. Mardi 20 à 18h30 et mercredi 21 mars à 16h30 - L’Arche. Dans une yourte, on assiste au travail d’une artiste qui manie des pinceaux trempés dans l’encre... Des projections sur les murs interrogent les jeunes spectateurs sur les œuvres d’art moderne. Samedi 17 mars au Catering Café d’Héricourt. Tarifs : réduit : 5 €, normal : 9 €. Dans le pop rock belge, le trio humoristique et théâtral Sharko dépoussière le genre et rencontre un succès grandissant. page 26 «Carte blanche à Thierry de Mey» > Dégustation Mardi 20 mars à 20h30 - Le Granit. Un grand nom de la musique contemporaine européenne qui a composé pour les plus illustres chorégraphes dont Anne Teresa de Keersmaker ou Wim Vandekeybus. par l’A.O.B. de Philippe Perez et le Club Malt et Houblon. > Danse Bières Gueuze et poissons fumés «Modify» Tarif : 19 €. Samedi 17 mars à 17h30. Le Granit / petite salle. «J’ai un Troll dans la tête» Par Thibault © photo droits réservés Mercredi 21 mars à 15h - La Maison pour Tous de Beaucourt. Tarif réduit : 6 € ; tarif normal : 8 €. Un spectacle de chansons à destination des enfants et des plus grands, entre rire et émotion. © photo droits réservés Legoparty (rock electro/Belg). Cafarnaüm Par Thomas Hauert Autres tarifs Samedi 24 mars à 20h30 - Le Granit - En partenariat avec le Centre chorégraphique national. Sur le fil fragile d’une danse tendue entre l’écriture et l’improvisation, Thomas Hauert évolue sans faux pas. Dans «Modify», le chorégraphe développe sa gestuelle abstraite et joueuse... > Spectacles au Granit : de 5,5 à 19 €. «5 easy pieces» > Les expositions à la Galerie du Granit, au 19-CRAC de Montbéliard, à l’école d’Art Gérard Jacot, ainsi que les films documentaires de l’Espace Gantner et au Théâtre des Deux Sapins sont en entrée libre. De Joanne Leighton - Cie Velvet Dimanche 18 mars à 17h - Centre Chorégraphique National. Cette œuvre chorégraphique réunit une série de pièces courtes, d’une durée de 2 à 12 minutes chacune. Ce sont des études, avec une thématique propre, autour de la musique. > Abonnement 4 spectacles : Tarif réduit : 30 €. Plein tarif : 42 €. > Cinéma des quais : de 5,20 à 8,40 €. Le Granit, Scène Nationale de Belfort 1 fbg de Montbéliard 90000 Belfort Tél. 03 84 58 67 68 Fax : 03 84 57 01 74 www.theatregranit.com Neuf mois pour préparer le jour J La compagnie Cafarnaüm donne leur chance aux apprentis-comédiens. Réunis dans un atelier théâtre, ils ont quelques mois seulement pour mettre sur pied un vrai spectacle. Le clou d’une belle aventure collective. L e rendez-vous est fixé tous les mercredis soirs au CCSRB. Rachel attend ce moment avec impatience. Le temps d’une répétition, elle entre dans un autre univers. Bien éloigné des tracas de la vie quotidienne. Une vraie «respiration», en quelque sorte. «Cela fait trois ans que je fais partie de cet atelier de la compagnie Cafarnaüm», raconte la jeune femme. «J’y viens avec toujours le même plaisir. C’est tellement bon d’être quelqu’un d’autre pendant un moment, de se fondre dans la peau d’un personnage». Pas de doute, la magie du théâtre agit. Sur scène, les personnalités se libèrent. Elles se révèlent aussi parfois. Exemple flagrant : très réservée à son arrivée, une dame est aujourd’hui beaucoup plus extravertie. Au sein de l’atelier, qui réunit quinze personnes, des liens se créent, une convivialité s’est installée. Les nouveaux, arrivés en septembre dernier, ont vite trouvé leur place parmi les plus anciens. L’ambiance lors des répétitions ne trompe pas, d’ailleurs... Alors, tout ceci n’est qu’un moment page 27 de défoulement pour chacun ? Un sas de décompression hebdomadaire ? Rien de plus ? Vous n’y êtes pas ! A Cafarnaüm, on fait des choses sérieuses sans se prendre au sérieux. De cet atelier du mercredi naîtra en effet en juin prochain un spectacle. Un vrai. Le 15 juin prochain, au CCSRB, Rachel et tous les autres seront sur scène. Face à un public. «Toutes les conditions d’un spectacle professionnel seront réunies : projecteurs, costumes, décors. Une affiche sera créée pour annoncer le spectacle», explique Manuelle Lotz, de la compagnie Cafarnaüm. «En contrepartie, c’est vrai, il y a quelque part une obligation de résultat. Il faut être à la hauteur le jour J». Ni héros, ni personnage subalterne L’objectif est fixé. Un challenge qui se prépare durant neuf mois autour du metteur en scène Alexandre Tournier. Neuf mois d’apprentissage, faits de tâtonnements, de régression et de progrès. Exercices, improvisation, jeux ont rythmé les premiers mois, mais depuis décembre, le groupe est passé à la vitesse supérieure : les textes du spectacle ont été distribués aux «apprentis-comédiens». «Chaque année, nous choisissons un thème. Là, nous avons retenu celui du «Jardin public», explique Alexandre Tournier. «Le spectacle est une succession de scènes entrecoupées de brefs passages musicaux. Ce n’est pas une pièce avec des premiers rôles et des rôles mineurs. Notre but, c’est que chacun puisse participer de manière équitable». Ni héros, ni personnage subalterne : c’est bien à l’apothéose d’une aventure collective et très humaine que le public de la compagnie Cafarnaüm pourra assister le 15 juin prochain. > Spectacle «ANDROmicMAQUE» D’après Jean Racine Mise en scène : Manuelle Lotz Tarifs ... Du 27 au 30 mars, à 20h30, au CCSRB. Andromaque. Une pièce de jeunesse de Racine. Une pièce sur la jeunesse. Une histoire d’amour. Qui finit mal. Comme toutes les histoires d’amour en général. Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector. Ouf ! ça va saigner. C’est une tragédie. Mais ça intéresse qui les tragédies ? On ne veut pas faire ici une «énième nouvelle lecture» d’Andromaque, mais plutôt recentrer le sujet sur les scènes chocs, conserver le sens de l’histoire en éclatant la forme, déborder du cadre en explosant les conventions classiques. Faire d’Andromaque un micmac théâtral en respectant l’œuvre et la beauté de l’écriture. Un sacré défi. Théâtre Cafarnaüm 6, avenue des Usines - 90000 Belfort Tél. 03 84 22 04 38 www.cafarnaum.com Belfort Mag Mars 2007 n°178 état civil Naissances 18/01/2007 Mathys ROUECHE De Sébastien ROUECHE et Joëlle MATEO FOUSSEMAGNE (90) Cassandre ARNOUX De Florent ARNOUX et Valérie DURAND ESSERT (90) Ezlen ASMUS De Josiane ASMUS 3, rue Louis Braille Nahya GROFF De Stéphane GROFF et Lalia CROSNIER OFFEMONT (90) Arthur LEPAGE De Franck LEPAGE et Mylène COLEY LYOFFANS (70) Charlotte NARBEY De Hervé NARBEY et Stéphanie PRABONNE MALBOUHANS (70) Madisone NEUVILLE De Anthony NEUVILLE et Coralie PHEULPIN MOFFANS-ET-VACHERESSE (70) Léa SAULNIER De Arnaud SAULNIER et Elyse CLAUDE HERICOURT (70) Kilian SEDDIKI De Kamel SEDDIKI et Fatima KHELLADI 74, faubourg de Montbéliard Mathis VERNAY De Boris VERNAY et Adeline MAENNER 7, avenue de l’Espérance Tamara ZOUAI De Rachid ZOUAI et Sandrine LAUBRY 15, rue du Rhône 19/01/2007 Guillaume GRANDJEAN De Patrick GRANDJEAN et Valérie DEFRAIN PLANCHER-BAS (70) Quentin JAVELOT De Thierry JAVELOT et Sophie EGLOFF ALLONDANS (25) Soline LETAILLEURDALL’AGATA De Alain LETAILLEUR et Christel DALL’AGATA 1, rue de Turenne Camille SCHREINER De Jean-Luc SCHREINER et Diane DAINVILLE TREVENANS (90) 20/01/2007 Ilann CAVIN De Stéphane CAVIN et Maïté SALABERRY 5, rue Jean Rostand Mathis GANDIBLEUX De Sébastien GANDIBLEUX et Angélique LANGOLF GRANDVILLARS (90) Gaël GUENOT De Thierry GUENOT et Carole PRUDENT 1, rue d’Athènes Karl METAYER De Gaëtan METAYER et Anne MOULIN CHATENOIS-LESFORGES (90) 21/01/2007 Fares AYED De Djelali AYED et Faïza AYED 20, rue de Moscou Zoé HOLWECK De Frédéric HOLWECK et Laure CASTES 9, faubourg de Montbéliard Inès MARQUES De Daniel MARQUES et Laure WIRZ 5, rue Marc Sangnier Enzo MIGNOT De François MIGNOT et Sophie HENRY MEROUX (90) Evan REICHER De Sabine REICHER MEZIRE (90) Noa RODRIGUEZ De Fabrice RODRIGUEZ et Gabrijela MAJDAK DENNEY (90) Zohra YAHIAOUI De Dahou YAHIAOUI et Samira SEMMAH 13, rue de Vienne 22/01/2007 Shérine AMIRECHE De Hamza AMIRECHE e Sabah MESLEM 9, rue de la Poissonnerie Esteban DOMINGUEZ De Marcos DOMINGUEZ et Céline JUBLIN DANJOUTIN (90) Charline PERRET De Philippe PERRET et Lydie FIORONE DORANS (90) Hana PETER De Ghislain PETER et Khadija NOUFLY 2, rue d’Evette Janna PETER De Ghislain PETER et Khadija NOUFLY 2, rue d’Evette 23/01/2007 Mehdi ABDELLI De Madjid ABDELLI et Mina BOUGAMALE MONTBELIARD (25) Britanie HADJIH De Brahim HADJIH et Elodie JUILLERAT HERICOURT (70) Lilian MAITRE De Cédric MAITRE et Sandy DUHAMEL ARBOUANS (25) Thomas MOUILLET De David MOUILLET et Nathalie LAHSSEN PLANCHER-BAS (70) Chloé TOURTET De Christophe TOURTET et Carole CHASSIGNET LEPUIX (90) 24/01/2007 Léa ANDRE De Eric ANDRE et Marie LOPEZ 36, faubourg de Lyon Justine LABRUDE De Thierry LABRUDE et Annie FILLON FOUSSEMAGNE (90) Cécile NICOLAS De Bruno NICOLAS et Bénédicte BERBERAT 51, faubourg de Montbéliard 15/12/2006 Flavian GUSTIN De Frédéric GUSTIN et Marie-Aude BIANCHI VALDOIE (90) Laïlé HOEGY De Manuel HOEGY et Neslikan CAMDAN VALDOIE (90) Ilias MAHI De Yassine MAHI et Thuy TRAN BAVILLIERS (90) 16/12/2006 Aylanur DIKILITAS De Rasim DIKILITAS et Habibe KIZILDAG 8, rue Jacques Soufflot Ceylin KARABIYIK De Hüseyin KARABIYIK et Hacer ÜLKER VALDOIE (90) 17/12/2006 Kadir-Efe ALTINKAYNAK De Abbas ALTINKAYNAK et Sati CAMLICA 16, rue Léon Blum Mélody JEANNEY De Philippe JEANNEY et Isabelle GAGNEPAIN SAINTE MARIE (25) Enis KIZILDAG De Ahmet KIZILDAG et Ozlem AKTAS 10, rue de Prague Othilie LAINE De Martial LAINE et Stéphanie CORNU RONCHAMP (70) 18/12/2006 Iyed AZOUZ De Akim AZOUZ et Rachida YAAKOUB OFFEMONT (90) Angèle DUBAIL De Félix DUBAIL et Cathy DEBOULET SEVENANS (90) Henday MATENDI De Henday MATENDI et Bibiche NIMBU 19, rue René Payot 19/12/2006 Inès ALLOUI De Sofiane ALLOUI et Donnia AMIRI HERICOURT (70) 19/12/2006 Loris CAMPY De Christophe CAMPY et Nadia JAQUEMIN ESSERT (90) Lou CASSARD De Marthial CASSARD et Emilie GREPAT HERIMONCOURT (25) Anna LLAMAS De Xavier LLAMAS et Cécile PRUDHON 14, rue Jean Rostand Célia MAGNIN De Cyrille MAGNIN et Delphine CHEVALLIER GRANDVILLARS (90) Lola MARY de Michaël MARY et Julie CHAPPUIS LURE (70) Corentin PEUGEOT De Martial PEUGEOT et Barbara DE RENZIS FESCHES-LECHATEL (25) 20/12/2006 Louane BARBAY De Alexandre BARBAY et Carole REGNIER VY-LES-LURE (70) Hana BELKENTAOUI De Abdellatif BELKENTAOUI et Fatima ALLALI 35, rue de l’As de Carreau Mathis CHEVALIER De Nicolas CHEVALIER et Audrey LEGRAND MANDEURE (25) Malo FAUCONNET Philippe FAUCONNET et Sylvie L’HERMITTE FESCHES-LECHATEL Hanaé GOMES De Samuel GOMES et Sandrine FEUILLATRE BADEVEL (25) 24/01/2007 Théo CHAVEY De Stéphane CHAVEY et Christelle GREVILLOT SAINTE-MARIE (25) Ayla MAHMUTOVIC De Mustafa MAHMUTOVIC et Adisa KOLIC HERICOURT (70) 25/01/2007 Baptiste ALEGRE De Stéphane ALEGRE et Céline MERCELAT ETUPES (25) Noah BARATIER De Cédric BARATIER et Estelle BARANYAI FONTAINE (90) Guillaume HAININ De Olivier HAININ et Isabelle ROSSELOT BANVILLARS (90) Antonin JOUQUEZ De Raphaël JOUQUEZ et Caroline FENDELEUR 29, rue du Tramway Matthieu JUNG De Joël JUNG et Aude DEMEUSY VALDOIE (90) Quentin LOPEZ De Anthony LOPEZ et Xianqun WANG HERICOURT (70) 26/01/2007 Mohamed AMGHAR De Ridouane AMGHAR et Chahida AMRHAR 2, rue Claude Perrault Maëva CHARLOPEAU De Laurent CHARLOPEAU et Adeline BONGIOVANNI BEAUCOURT (90) Zineb KEBIR De Mohamed KEBIR et Ouassila MENASRIA 9, rue de Zaporojie Eva TAILLEVANDGIRAUDON De Pascal TAILLEVAND et Muriel GIRAUDON 5, rue Albert Einstein Morgan TAILLEVANDGIRAUDON De Pascal TAILLEVAND et Muriel GIRAUDON 5, rue Albert Einstein 27/01/2007 Julia LAFOREST De Denis LAFOREST et Hélène PERNOT SENARGENTMIGNAFANS (70) Stacy LEHR De Patrick LEHR et Sonia DEMENGEL CHAMPAGNEY (70) 28/01/2007 Rose BADERTSCHER De Daniel BADERTSCHER et Sandrine FERRAND VALDOIE (90) Mattéo CALAME De Olivier CALAME et Elodie DIETRICH OFFEMONT (90) Emma CLERGET De Marc CLERGET et Anne VOUILLOT CRAVANCHE (90) Lise CLERGET De Marc CLERGET et Anne VOUILLOT CRAVANCHE (90) Elvin EL OUADAA De Souad EL OUADAA 5, rue Albert Thomas Nohan FRACHEBOIS De Aude-Marie FRACHEBOIS FONTAINE (90) Léo GIRARDOT De Cyril GIRARDOT et Christine LATEUR SAINT-GERMAIN (70) Johan GODARD De Christophe GODARD et Alexandra TARRAPEY BAVILLIERS (90) Cloé LAIR De Frédéric LAIR et Malika SAÏDI 3, rue de la Savoureuse Yanis MOARIB De Angélique MOARIB 4, rue Jules HardouinMansart Faolan THOMAS De Thierry THOMAS et Patricia WOLFF LARIVIERE (90) 29/01/2007 Feyza ENEC De Aydin ENEC et Emine KAZIK 18, rue de Vienne Alexandre GBEKPON De Houefa GBEKPON et Lucie CHOFFEY 94, avenue Jean Jaurès Gaëtan KLOPFENSTEIN De Cédric KLOPFENSTEIN et Céline GRABER BORON (90) Arthur LABBOZ De Damien LABBOZ et Bénédicte BATAIL 1, rue Jules Vallès Alyce LIRUSSI De Florent LIRUSSI et Elisabeth CHEVALIER BEAUCOURT (90) Mathis SEYLLER De Dominique SEYLLER et Stéphanie GAIRAUT DAMPIERRE-LESBOIS (25) Mélissa YALTIN De Abdurrahman YALTIN et Virginie MATTER CHALONVILLARS (70) 30/01/2007 Imène BEIDAOUI De Hadj BEIDAOUI et Ouarda BEIDAOUI 16, avenue des Frères Lumière Evan FROSSARD De Fabien FROSSARD et Sandra CARMINATI 24, rue de la Gentiane Quentin GUILLERMIN De Nicolas GUILLERMIN et Sandrine SAUVAGEOT 5, rue de la Gentiane Paloma HUMBRECHT De Jean-Christophe HUMBRECHT et Séverine ECOFFEY HERIMONCOURT (25) Lilian TREMEGE De Marc TREMEGE et Laurence PELTIER LACHAPELLE-SOUSCHAUX (90) 31/01/2007 Liam KOJFER De Caroline KOJFER LES FESSEY (70) Malvina LAQUET De Cédric LAQUET et Séverine CHAMPTOUSSEL LEBETAIN (90) Lou-Ann MARTIN De Philippe MARTIN et Tiffany DURAND SELONCOURT (25) Océane-Bénédicte NJOUGUELA De Simon NJOUGUELA et Chantal NGANGANG SEILEU 1, rue des Trois Frères Dugois 31/01/2007 Lina HARRAGA De Tourik HARRAGA et Wafa MOKHNECHE 34, rue Parant Yacine MLIOUED De Bousiane MLIOUED et Sanaâ HARAKATE HERICOURT (70) Léon PELTIER De Alexandre PELTIER et Marie WEISS AUXELLES-HAUT (90) 01/02/2007 Anouar ARROUSSI De Farouk ARROUSSI et Ferouz MESLEM ESSERT (90) Emilie BARBEROT De Nicolas BARBEROT et Nathalie MARTIN LACHAPELLE-SOUSCHAUX (90) Marwane BOUDRIJ De Abdelhadi BOUDRIJ et Fatiha AFKIR BAVILLIERS (90) Gabriel PILATE De Cyrille PILATE et Juliette CANOSA PLANCHER-BAS (90) Caurali QUARTENOUD De David QUARTENOUD et Vanessa KUENY 33b, rue de la Fraternité Kylian THIEVENT De Julien THIEVENT et Fanny LASBENNES CHALONVILLARS (90) Saliha UCMAK De Yilmaz UCMAK et Hatice INCI 29, rue Pavot 02/02/2007 Amar BABIC De Zlatan BABIC et Ilda ISLAMOVIC 1, rue Paul Langevin Pauline BRINGARD De Olivier BRINGARD et Virginie RINGENBACH EGUENIGUE (90) Grégory CLERC De Aurélien CLERC et Marilyne TACHON ANDELNANS (90) Cassandra LECOEUVRE De Marcel LECOEUVRE et Delphine MARTINEZ 84, rue de la Croix du Tilleul Marko PERIC De Radovan PERIC et Suzana JOVIC 41, rue de la Paix 03/02/2007 Alexandre PERSONENI De Michel PERSONENI et Laura CAVAGNA DASLE (25) Abigail RASCAGNERES De Claude RASCAGNERES et Marie-Pierre LITSCHIG 2, avenue du Champs de Mars Romane TEMPLIER De Régis TEMPLIER et Emilie JACQUEMIN 22, Quai Charles Vallet Louis TROUSSELOT De Damien TROUSSELOT et Reine-Marjorie MONNIER VEZELOIS (90) 04/02/2006 Christopher ASTRUCH De David ASTRUCH et Stéphanie MENARD GIROMAGNY (90) Thomas BRUNO De Yves BRUNO et Paula DE OLIVEIRA DIAS GRANDVILLARD (90) Noé CLAIROTTE De Martial CLAIROTTE et Isabelle FERMANDEZ FROIDETERRE (70) Mylène CLORRONDEAU De Michel RONDEAU et Aurore CLOR page 28 VALENTIGNEY (25) Julia GANGLOFF De Arnaud GANGLOFF et Aurélie SIMON RONCHAMP (70) Ludivine GROSJEAN De Alexandre GROSJEAN et Laurence PEIGNE 6, rue Gaston Defferre Lucie HORDAS De Philippe HORDAS et Séverine WELTZER VALENTIGNEY (25) Ela SARMISAK De Kenan SARMISAK et Fatma ERYILMAZ 10, rue de Prague 05/02/2006 Jimmy ABELE De Marie-Ange ABELE 11, rue de Giromagny Talha AKHAN De Franck AKHAN et Melek BEYHAN 14, rue du Luxembourg Yanis HAKIMI De Salah HAKIMI et Messaouda HADDAR 36, faubourg de Lyon Tom LETELLIER De Cyril LETELLIER et Séverine BOISSIER BART (25) Ana SARIC De Drasko SARIC et Daniela GLIGORIC BOUROGNE (90) 06/02/2007 Julien CHEVIRON De Emmanuel CHEVIRON et Isabelle DUFFAIT VALDOIE (90) Samuel EVRARDPHILLIPS et Stéphanie EVRARD 6, avenue Jean Jaurès Maxime LEMAIRE De Stéphane LEMAIRE et Caroline HUDELOT MORVILLARS (90) Hugo MOUTON De Fabrice MOUTON et Sandrine BOTELLA VALENTIGNEY (25) Mathias PAQUELET De Christophe PAQUELET et Laëtitia RAGUENET 9, rue Frédéric Chopin Louis SERIOT De Pierre SERIOT et Nadège EUGSTER 23, boulevard du Maréchal Joffre Yascine SOUIDI De Abed SOUIDI et Halima MAROUF 7, rue de Vienne Mehmet-Akif TONGUC De Hüsnü TONGUC et Bahar MUTLU 32, rue Parant Louise VOISARD De Damien VOISARD et Héloïse MAILLOT MONTECHEROUX (25) Marie PICARD De David PICARD et Sabrina GAVOILLE LA COTE (70) 07/02/2007 Pierre BAUCOUR page 29 De Philippe BAUCOUR et Hélène TOMAS 2, rue de la Poissonnerie Victor DIKANT De Christophe DIKANT et Florence ABAUTRET ESSERT (90) Nina RICHARDOT De Jean-Paul RICHARDOT et Gaëlle ROCHER CUNELIERES (90) Léandre SOEHNLEN De Jean-Yves SOEHNLEN et Stéphanie LUGBULL CHAMPAGNEY Romain BABE De Isabelle BABE RECOUVRANCE (90) Clara KESSORI De Géraldine KESSORI 6, rue du Général Chappuis Audrey PEQUIGNOT De Patrick PEQUIGNOT et Sylvie DUTREUX COURTELEVANT (90) 08/02/2007 Léna BONHOURE De François BONHOURE et Valérie BOUSQUET 3A, rue Chantereine Jawade HELLAS De Abderrahmane HELLAS et Lilia KARTANE 20, Chemin du Four à Chaux Brian LECOQ De Alan LECOQ et Virginie LEBOUC 7, rue du Commandant Dufay Clélia LEPELLETIER De Jean-Eudes LEPELLETIER et Guillemette DESTORS 4, rue Clémenceau Kimberley MONIOTTE De Sébastien MONIOTTE et Séverine VILLARD 7, rue de Moscou Paul RAFFIER De Philippe RAFFIER et Géraldine KECK 1, rue de Valenciennes 09/02/2007 Tom JANOD De Philippe JANOD et Delphine HOFF CHATENOIS-LESFORGES (90) Lola LOMBARD De Brice LOMBARD et Amélie PELLETIER FRESSE (70) Nino OLLMANN De Raphaël OLLMANN et Emilie PATTIN GIROMAGNY (90) Rénald PASSILLY De David PASSILLY et Séverine PEQUIGNOT MAGNY (68) Karl RAYOT De Sybil RAYOT et Carine VIRIOT 40, rue des Bons Enfants Louka VEST De Florian VEST et Laura VEST BESSONCOURT (90) Lina YAGOUB De Hakim YAGOUB et Faiza ABDELLAOUI 15, rue de Vienne 10/02/2007 Ange BOHL De Nicolas BOHL et Laure CHANDEMERLE 13, rue René Payot Yeliz ICÖZ De Erkan ICÖZ et Tulay KARATAS 43, rue René Payot 11/02/2007 Kévin FATH De Christophe FATH et Sabrina MENDES MORVILLARS (90) Victoire HELIOT De Vincent HELIOT et Anne DE GRULLY 1, rue Jules Vallès Maïssance HOUADEF De Moussa HOUADEF et Moufida HOUADEF 7, rue de Bruxelles Emma HULLETTEFATÔME De Manuel HULLETTE-FATÔME et Natacha ZAGAR ANDELNANS (90) Robin MICHAUX De Nicolas MICHAUX et Fabienne MARTIN 38, faubourg des Ancêtres Ayman NAIT SIDI MOH De Ahmed NAIT SIDI MOH et Naïma BOULGHAM 8, rue Jules HardouinMansart 12/02/2007 Romain CHAGUE De Didier CHAGUE et Isabelle BEROLDY PETIT-CROIX (90) Remy CHAGUE De Didier CHAGUE et Isabelle BEROLDY PETIT-CROIX (90) Mustafa KAYIR De Ersin KAYIR et Fatma CELIKEL VALDOIE (90) Romain VANDEWINKELE De Franck VANDEWINKELE et Jennifer JEZO DELLE (90) 13/12/2007 Thomas ALMEIDA De Sergio GOMES DE ALMEIDA et Marta CARVALHO MENDES AL MORVILLARS (90) Emy GILLET De Aurélie GILLET 8 bis, rue de Strasbourg Tom LECOURBE De Ludovic LECOURBE et Sandrine HAVEZ CHAMPAGNEY (70) Tessa RICHARD De Julien RICHARD et Sabrina HOFFERT 24, rue de Cronstadt Nicolas SILVANT De Nicole SILVANT TREVENANS (90) 14/02/2007 Lahna ABDOUN de Mouloud ABDOUN et Sandrine CONTE DELLE (90) Clara TRIBLE De Frédéric TRIBLE et Stéphanie PAGET DAMPIERRE-LESBOIS (25) Camille MARINI De Arnaud MARINI et Armelle QUERENGHI DAMBENOIS (25) 15/02/2007 Nadia BAHRI De Abdellah BAHRI et Soumia FAHMI 11, rue des Glacis Emir TIPIRDAMAZ De Risvan TIPIRDAMAZ et Diydem KAYMAZ DELLE (90) 16/02/2007 Brendan BILLEQUEY De Martial BILLEQUEY et Céline LECERF FONTAINE (90) Marius-Saladhin GHIOUA De Sofiane GHIOUA et Nathalie HOFFMANN MORVILLARS (90) Luka GRESSOT De David GRESSOT et Laetitia MALNATI BOUROGNE Inès LAFON De Eric LAFON et Sandrine CORNAGLIA RIERVESCEMONT (90) Toinon MAUVAIS De Patrick MAUVAIS et Marina COUQUEBERG ESSERT (90) Ely MOKDAD De Ramdan MOKDAD et Rachel PANARD VEZELOIS (90) Alexandra NETO De Claudio NETO et Maryline MICHELAT OFFEMONT (90) Emma RIBEIRO De José LEMOS RIBEIRO et Mariline RESS VIEUX-CHARMONT (25) Lila YODER De Christophe YODER et Christine MATHIEU LURE (70) 17/02/2007 Nathan GROSJEAN De Philippe GROSJEAN et Nadine GIRARD MONTESSAUX (70) Léana PEREIRA De Mario PEREIRA et Marie-Laure MONNIER ESSERT (90) Tom PEYSSON De Philippe PEYSSON et Sandrine LAMBOLEY BOUROGNE (90) Odile WITTMER De Jacques-Laurent WITTMER et Carina HUGHES SAINT-GERMAIN-LE- CHATELET (90) 18/02/2007 Lenny BLOEMEN De Frédéric BLOEMEN et Christelle VUVAN FROIDEFONTAINE (90) Enzo MULLERSECK De Joël MULLERSECK et Marie-France FREYBURGER CHAUX (90) Jade RAHAGAHAGAMANJAKA De Andrianarisoa RAHAGAHAGAMANJAKA et Coralie MOTTAS NOFFANS-ETVACHERESSE (70) 19/02/2007 Mariya ALIET De Aïssa ALIET et Farida SAHRAOUI 35A, rue de la Paix Maya HUMBEY De Thomas HUMBEY et Laetitia BAADE BESSONCOURT (90) Hadjar IBOUDE De Ibrahim IBOUDE et Lalia SAHAB 10 rue de Delemont Léa MOUILLET De Stéphane MOUILLET et Sonia RIGOLLE DANJOUTIN (90) Maxence PIERRE De Christian PIERRE et Marie-Laure XUEREB BREVILLIERS (70) Enzo ROUILLON De Eric ROUILLON et Cindy FERRARO SAINT-GERMAIN-LECHATELET (90) Antonin SCHELIQUET De Pascal SCHELIQUET et Esther GALINSKI DESANDANS (25) 20/02/2007 Imran-Feyza BERK De Hamit BERK et Meryem TASCI OFFEMONT (90) Adem BOUKHNAF De Brahim BOUKHNAF et Nedjoua DEBBAR 2, rue Henry Dorey Joée COLNOT De Christophe COLNOT et Catherine BOEGLI GOUX-LESDAMBELIN (25) Manon DUBOST De Franck DUBOST et Magali PERREZ MEROUX (90) Clara LAMBOLEY De Denis LAMBOLEY et Magali SONET PLANCHER-BAS (70) Anne-Marie LE BOUCHER D’HEROU De Benoît LE BOUCHER D’HEROU et Agnès-Laure LEREBOURSPIGEONNI 6, rue de Valdoie 21/02/2007 Manel AOUDANE De Abdelkrim AOUDANE et Khadija NAKACH 55 rue René Payot Maxandre MICHEL De Philippe MICHEL et Delphine GELIN 24 bis rue Roger Salengro Mathéo PECORARI De Frédéric PECORARI et Sandrine GUITTARD FRAIS (90) Jules ZERWETTE De Xavier ZERWETTE et Fanny CAMPONOVO CHATENOIS-LESFORGES (90) Mariages 03/02/2007 Paul GAUTHIER et Julie JOURNET 10/02/2007 Béatrice JEANNE et Marie-Thérèse OZOUX 29, Boulevard John Kennedy 17/02/2007 Ludovic ROUCHON et Lydie ROBELIN 2, rue de l’Etoile Décès 25/01/2007 Seconda MARCHIORO veuve DE BERNARDI 88 ans, retraitée Delphina XICCATO veuve CONRATH 80 ans 26/01/2007 Gérard HUFSCHMIDT 58 ans, agent d’entretien 28/01/2007 Danièle JURET 64 ans, retraitée Yvette POURCHET épouse PERRIN 81 ans, retraitée 30/01/2007 Léon BRICE 75 ans, retraité 31/01/2007 René COMPARON 80 ans, retraité 01/02/2007 Stanislas KUKLA 74 ans, retraité Léonie BARDOT 84 ans, retraitée Lisiane GARCIN épouse MURET 47 ans, technicienne Rolande SCHERRER épouse KELLER 85 ans, retraitée 04/02/2007 Jonathan DEKKICHE 25 ans, sans profession 05/02/2007 Fernando FERREIRA ALVES 77 ans, retraité Bernard HAUTAPLAIN 36 ans, sans profession Marie HUG veuve JACQUOT 70 ans, retraitée 06/02/2007 Germain FRANCK 81 ans, retraité André VALADE 52 ans, peintre en bâtiment 07/02/2007 Brigitte CLERC épouse ACHARD 59 ans, sans profession Jean MASINI 80 ans, retraité 08/02/2007 Michel HUBERT 56 ans, relieur 09/02/2007 Pierre ROUSSEY 77 ans, retraité 10/02/2007 Georges JACQUEMAIN 55 ans, magasinier Joseph KAUL 67 ans, retraité 11/02/2007 Mario DEVILLONI 79 ans, retraité 13/02/2007 Daniel RACENET 61 ans, retraité 14/02/2007 Oldino MARZOLLA 79 ans, retraité 15/02/2007 Claude GUEDIN 68 ans, retraité 16/02/2007 Paulette BARTHELEMY veuve GENIN 71 ans, sans profession 17/02/2007 Serge FERRERO 79 ans, retraité Paul KIFFEL 88 ans, retraité Jeannine RICHARD épouse BOUABDALLAH 62 ans, retraitée Ginette ROUSSEL veuve TANG NHU 72 ans, retraitée Pierrette ROY épouse SCHUFFENECKER 71 ans, retraitée 18/02/2007 Renée AUBREVILLE veuve EMOND 93 ans, sans profession 20/02/2007 Rino MARSEU 76 ans, ouvrier Jean ROUECHE 89 ans, retraité 21/02/2007 Colette DUBAIL épouse RONDOT 63 ans, retraitée Michel HORNECKER 76 ans, retraité Belfort Mag Mars 2007 n°178 Education Les écoliers ont la main verte Restauration scolaire mars Quatorze établissements belfortains ont été récompensés lors du concours départemental des écoles fleuries encore une fois très prisé. I ls peuvent être fiers du travail accompli. Les élèves de l’école élémentaire Louis Aragon ont reçu des mains de Jean-Pierre Chevènement, lors de la remise des prix du concours départemental des écoles fleuries, une superbe station météo. Cet outil pédagogique leur servira sans doute à mesurer les nombreuses interactions entre météo et jardinage. Il y a tant de choses à apprendre au contact de la nature, tantôt généreuse, tantôt en sommeil, bref, qui vit au rythme des saisons. Mais les élèves de Louis Aragon ont déjà montré de belles capacités en fleurissant cette année de fort belle manière leur école. Ils n’ont pas été les seuls, loin s’en faut, puisque 14 établissements belfortains ont été récompensés pour leur investissement constant et leur savoir-faire en la matière. 49 au total l’ont été sur l’ensemble du Territoire de Belfort et ont reçu des livres, outils de jardinage et autres plantes... Preuve que ce concours départemental des écoles fleuries, organisé pour la 24 e fois par les délégués départementaux de l’Education Nationale (DDEN) et l’Office central de la coopération à l’école (OCCE), est toujours aussi prisé. La salle bleue Maison du Peuple avait donc fait le plein en ce samedi 3 février pour cette remise de prix qui s’est déroulée, non moins traditionnellement, dans une ambiance joyeuse et chaleureuse autour de tous les élèves, de leurs maîtres, ainsi que des élus et nombreux parents qui s’étaient joints à la fête. Au terme de la cérémonie, chacun a pu partager le goûter offert par la Ville de Belfort et écouter les chants et danses réalisés par six écoles ayant montré, pour l’occasion, qu’elles possédaient d’autres cordes à leur arc. On peut avoir la «main verte» et être doué pour la scène ! Les résultats des écoles belfortaines > Prix d’excellence avec mention spéciale : Elémentaires Emile Gehant, Jules Heidet et Louis Pergaud A. > Prix d’excellence avec mention : Maternelles Louis Aragon, Pierre Dreyfus-Schmidt, Emile Gehant et Victor Hugo. Elémentaire Louis Aragon. > Prix d’excellence : Maternelles 112 avenue Jean Jaurès, Victor Schoelcher. Elémentaires Pierre DreyfusSchmidt, Louis Pergaud B, Victor Schoelcher. > Prix d’honneur avec mention spéciale : Maternelle René Rucklin. Lundi 12 mars Salade de pâtes au comté Cordon bleu de dinde Carottes vichy Orange Mardi 13 mars Salade de betteraves rouges Paupiette de veau Pommes de terre parisienne Ile flottante Jeudi 15 mars Potage printanier Hachis Parmentier Salade verte Fromage blanc aux fruits Vendredi 16 mars Salade de chou rouge Paëlla garnie Leerdamer Litchis au sirop Lundi 19 mars Salade verte Spaghettis à la bolognaise Port-Salut Poire Mardi 20 mars Salade de tomate Longe de porc sauce madère Haricots beurre Eclair Lundi 26 mars Taboulé Grillade de porc Petits pois à la française Cantafrais Kiwi Mardi 27 mars Salade verte Lasagnes Compote pommes/ fraises Biscuit Jeudi 29 mars Salade de chou fleur Filet de perche au safran Ebly Emmental Banane Vendredi 30 mars Salade de tomate à la mozzarella Cuisse de poulet sauce forestière Haricots verts sautés Forêt noire Jeudi 22 mars Salade de carottes Rôti de veau Gratin de courgettes Ananas au sirop et biscuit > SPA > rubrique échecs Adoptez-le ! Les mats avec la Dame Position 658 Position 659 Position 660 Les Blancs jouent et gagnent Les Blancs jouent et gagnent Les Blancs jouent et gagnent investir au départ pour permettre à la Dame de s’exprimer. Où s’initier et jouer aux échecs à Belfort ? Au 2, rue Marcel Paul, tous les jours de 14h à 19h (sauf le dimanche et le lundi) et le vendredi soir de 21h à minuit. Cours d’initiation (enfants, adultes) et de perfectionnement (5 niveaux), loisirs et compétitions. Kiry Je m’appelle Kiry, je suis un mâle de type Braque noir et blanc. Vif, énergique et joueur, je souhaiterais vivre en maison. J’ai encore besoin d’un peu d’éducation, mais je suis très sympa. Tél : 03 84 21 07 08. Renseignements : Tél. 03 84 21 52 80 (tous les après-midi de 14h à 1 9 h d u m a rd i a u s a m e d i ) . Cette rubrique est assurée par Régis Desle, Conseiller Technique et Pédagogique du jeu d’Echecs pour le Territoire de Belfort. Position 658 : 1.Txe7 Cxe7 2.Dxf6 suivi du mat en g7. Position 659 : 1.Dg6 hxg5 2.Dh5+ Fh6 3.Dxh6 mat. Position 660 : 1.Txh7+ Rxh7 2.Dh5+ Rg8 3.Df7+ Rh7 4.Dxg7 mat. La Dame, pièce la plus puissante aux Echecs, se doit de participer quelquefois au mat du Roi adverse. La position 658 montre l’association imparable du Fou et de la Dame sur un roque affaibli. Dans la position 659, la Dame effectue une manœuvre subtile pour mater. Enfin, dans la position 660, il faudra Vendredi 23 mars Poireaux vinaigrette Navarin d’agneau Purée de pois cassés Kiri Orange page 30 Tribunes libres Groupe Belfort Démocratie Groupe d’opposition sous groupe «Un nouveau souffle pour Belfort» Défense Deuxième Chance : des emplois créés, et une nouvelle chance pour les jeunes L e Centre Défense Deuxième Chance de Belfort a ouvert ses portes le 20 février 2007, au quartier Charles à la Miotte (face à la clinique). C’est le premier centre de ce type en Franche-Comté. Depuis juillet 2005, je travaille à la mise en place sur Belfort de ce « Centre Défense Deuxième Chance », destiné à aider des jeunes garçons et filles en échec scolaire dans la recherche d’une formation et d’un emploi. Au début, beaucoup doutaient de l’intérêt d’un tel équipement à Belfort, alors que Besançon était pressentie pour accueillir le seul centre régional. Aujourd’hui, le plus grand nombre a compris qu’une telle structure était indispensable à Belfort si on ne voulait pas laisser notre jeunesse sur le bord de la route. 240 stagiaires en 2008 Le 2 avril, le Centre de Belfort comptera 60 jeunes stagiaires, et emploiera 25 personnes (enseignants, cadres, et personnel administratif). Il montera en puissance pour atteindre 100 salariés et 240 stagiaires en 2008. Cette formation s’adresse aux jeunes garçons et filles de 18 à 21 ans, sans diplôme, à la recherche d’un emploi. Ils apprennent des bases de français et de maths, de discipline, se forment à un métier. Nourris et logés en internat, du lundi au vendredi, les stagiaires reçoivent 300 euros par mois et sortent avec un diplôme et une formation qui leur permettra de retrouver un emploi. De nombreux avantages pour Belfort Ce centre s’intègre dans un dispositif national de 40 centres mis en place par le gouvernement. Il est un vrai outil de lutte contre le chômage des plus jeunes. Il cumule de nombreux avantages pour Belfort : formation de jeunes, création d’emplois financés par l’Etat, impact important pour la vie économique locale (achat de fournitures pour 150.000 euros par mois, et dépenses des stagiaires). Ce projet est soutenu par la Ville de Belfort et le Conseil général, suite aux entretiens que j’ai eu dès l’été 2005 avec le maire de Belfort et le président du Conseil général. A l’invitation du Premier Ministre Dominique de Villepin, et de Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, j’ai participé en septembre 2005 à l’inauguration du premier centre Défense Deuxième Chance de France à Montry, en région parisienne. Un an et demi plus tard, j’ai voulu savoir ce qu’il était advenu des stagiaires que j’avais rencontrés. Résultat : 90% d’entre eux sont sortis du dispositif avec un emploi ou une formation complémentaire. Puisse le centre de Belfort connaître le même succès. Christophe GRUDLER Et les élus du groupe Françoise BOTTEMER, Nicole FOUBLE, MarieClaire RASPILLER, Gérard COLLON et Jean-Claude GIROUD sous-groupe UMP Une affaire de Cornecul ! L a période électorale dans laquelle nous venons d’entrer n’échappe malheureusement pas à la règle. Elle est de nouveau polluée par le parfum d’affaires sorties tout droit du caniveau. A quelques mois d’échéances importantes pour notre pays, certains esprits n’ont d’autre argument que celui des tribunaux pour tenter de salir leurs adversaires. A Belfort, les plaintes pleuvent pour des raisons plus fantaisistes les unes que les autres. Christophe GRUDLER use et abuse des plaintes avec constitution de partie civile pour faire mettre en examen ses opposants. Nous regrettons que cet élu apparenté UDF soit aussi procédurier et tente d’instrumentaliser la justice à des fins politiciennes. Pendant des années, ce genre de procédé n’a servi qu’une seule cause, celle des extrêmes. Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de la Défense, lors de sa venue à Belfort a page 31 qualifié les motifs de mise en examen de Damien MESLOT de farfelus et a déploré l’utilisation politicienne de cette affaire. Aujourd’hui, il nous faut laisser ces histoires au niveau de ceux qui tentent de les faire mousser, c’està-dire dans les poubelles, et faire à nos concitoyens des propositions concrètes. Vous pouvez compter sur les élus du groupe UMP au conseil municipal et sur notre député Damien MESLOT pour travailler dans l’intérêt des belfortains. La seule motivation qui doit nous guider c’est le souci des enjeux locaux. Nous avons un devoir d’écoute et de proposition. Vous pouvez compter sur notre détermination pour continuer à travailler à votre service, pour le seul intérêt général. Jean-Marie HERZOG Conseiller Municipal UMP de Belfort Une vraie politique de gauche ! I gnorée des média, MarieJo Buffet est aujourd’hui la seule candidate qui propose des réformes s’attaquant à la racine du mal qui taraude notre pays : le capitalisme français. Les experts, les candidats libéraux ou sociaux libéraux se relaient pour nous faire croire que l’on ne peut rien promettre, rien changer puisque nous sommes confrontés aux périls que sont la dette publique et les productions du tiers-monde qui concurrencent nos usines. Comme il leur serait agréable de réussir à faire admettre aux salariés, aux retraités et à vous qui aspirez au progrès social, que seule l’austérité, la précarité et la mondialisation capitaliste sont nécessaires. Ils veulent échapper au débat que réclament les urgences sociales et sur l’usage qui est fait des richesses crées. Très succinctement, car la place nous est comptée, voici quatre grandes propositions de Marie-Jo Buffet pour vivre mieux tout de suite. Voici aussi trois réformes indispensables à entreprendre pour remettre l’économie au service du social et non de la finance. Quatre propositions immédiates (parmi les 15 engagements) : 1) augmenter le pouvoir d’achat : smic à 1500 euro tout de suite, conférence nationale sur les salaires, augmentation des minima sociaux. 2) Combattre le chômage et la précarité : sécurité d’emploi et de formation pour tous, conversion des emplois précaires en emplois stables, abrogation du Contrat Nouvelle Embauche. 3) Faire du logement un service public. Construire 600 000 logements sociaux sur 5 ans, limiter le coût du logement à 20% maximum du revenu des ménages. 4) Garantir à tous un haut niveau de protection sociale. Remboursement à 100% des soins et médicaments, droit à la retraite à 60 ans après 37 ans d’annuités. Ces mesures seraient financées par la mise à contribution des revenus du capital au même taux que les salaires. Trois réformes indispensables 1) une réforme de la fiscalité. I m p o s i t i o n d e s re v e n u s fonciers. Instauration de 10 tranches dans le barème de l’impôt pour taxer plus les hauts revenus. Doublement de l’impôt sur la fortune et triplement au delà de 120 000 euros. Modulation de l’impôt sur les sociétés : plus pour ceux qui pratiquent la spéculation financière et moins pour ceux qui réinvestissent dans l’emploi. 2) Une réforme des cotisations sociales des entreprises. Création d’une cotisation sur les profits financiers. Augmentation des taux de cotisation. Suppression de la CSG et de CRDS. 3) Une réforme du système bancaire et financier. Création d’un pôle public financier pour une véritable mission publique du crédit au servie de l’emploi, de la formation et d’une nouvelle croissance. Bonification des prêts qui vont à l’investissement productif. Droits nouveaux pour les salariés et les élus sur le contrôle de l’utilisation de l’argent. Un gouvernement de gauche qui n’aurait pas le courage d’affronter le pouvoir de la finance, la dictature des actionnaires, des banques, irait à l’échec ! Les Elus Communistes au Conseil Municipal Belfort Mag Mars 2007 n°178 Communauté de l’Agglomération Belfortaine - Fév. 07 / L’ATTITUDE 90 � Belfort / Photo libellule Régis Antoine LES 31 mars & 1er avril Découvrez 5 sites dans la Communauté de l’Agglomération Belfortaine Opération validée par le Ministère de l’écologie et du développement durable Rense i DU 26 MArs *AU 5 avril Entrée libre gneme r ort.f nts : T f l e b o él. 03 84 90 11 52 / www.aggl 07 ce rt o ntre DE F l e b congrès atria l e 30 * fermé s mar