Compte-rendu Commission Pistes et Environnement 20/06/2016
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Compte-rendu Commission Pistes et Environnement 20/06/2016
CHAMBRE PROFESSIONNELLE DOMAINES SKIABLES DES OPERATEURS DE REMONTEES MECANIQUES ET Compte-rendu de la Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 de 13h30 à 17h30 à DSF PJ : 1 annexe 1 2 NOM STATION MASSIF PRÉSENTS Alex MAULIN Maulin Montagne Participations SAVOIE X Pierrick AMIZET Les Rousses JURA Benjamin BLANC Président ADSP SAVOIE Dominique BRAU-MOURET Pralognan SAVOIE Jorge CARDOSO Flaine HAUTE-SAVOIE Bob CHESNEY Megève HAUTE-SAVOIE Jacques COMPARAT Aillon-le-Jeune SAVOIE Pascal CROZ Grands Montets HAUTE-SAVOIE X François DEBROUX Méribel Alpina SAVOIE X Jean-Philippe DUMONT Chalmazel MASSIF CENTRAL X Jean-Yves DUPERTHUY Les Contamines HAUTE-SAVOIE X Pierre ESCOUTE1 Gourette PYRÉNÉES Thomas FAUCHEUR Avoriaz HAUTE-SAVOIE Patrice GAUT Superbagnères PYRENEES Frédéric GEROMIN Chamrousse ISERE-DROME Frédéric HUART Les Carroz HAUTE-SAVOIE Maxime LAURENT Bussang VOSGES Denis LOUCHE Croix de Bauzon MASSIF CENTRAL Marc MONACI Col de Rousset ISERE-DRÔME X Cédric PERRETIER Serre Chevalier ALPES DU SUD X Dominique PETIT Val Cenis SAVOIE X Guillaume RIGUET Compagnie des Alpes HOLDING Christophe ROULLEAU2 La Plagne SAVOIE Alexandre SIMIAND Régie des Stations du Queyras ALPES DU SUD Manel VIDAL Soldeu El Tarter Pté d’ANDORRE Laurent REYNAUD DSF Serge RIVEILL DSF Nouveau membre de la commission Représenté par Luc NICOLINO X X X X X X DE Ordre du jour ① Bilan saison 2015-2016 ② Information sur le risque d’avalanche : révision de la norme AFNOR sur les drapeaux d’avalanche ③ PIDA : → réflexions en cours sur l’utilisation du NONEL → produit ODIN ④ Aides régionales aux investissements neige de culture ⑤ Matelas pour dispositif de protection ⑥ Organisation formations PS1, PS2 et PS3 ⑦ Avertissement de la Croix-Rouge concernant l’utilisation de son emblème ⑧ Reconnaissance visuelle des pisteurs-secouristes ⑨ Environnement : sujets d’actualité ⑩ Questions diverses : Système National d’Observation de la Sécurité en Montagne : harmonisation des fiches de données secours Etude accidents graves Projet film prévention des accidents par collision avec un câble de treuil Activités pistes de descente VTT Points d’ancrage treuil – Requête Inspection du travail Recommandations relatives aux premiers secours Acte II loi Montagne ____________________ Les documents de travail et les informations en relation avec l’ordre du jour de la commission ont été enregistrés sur l’Extranet du site DSF. Accès aux documents de travail et d’information (limité aux seuls membres de la commission) : ① Connectez-vous à l’Extranet du site DSF en cliquant sur le lien : http://www.domaines-skiables.fr/fr/accounts/login/?next=/fr/extranet/ Si nécessaire demander vos identifiants à [email protected] ②Cliquez sur le lien ou copiez cette adresse dans votre navigateur Internet : http://www.domaines-skiables.fr/fr/extranet/documents/167/ Page 2/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 ① Bilan saison 2015-2016 Station Méribel Accidentologie 0,8 secours pour 10000 passages RM Investissements 2016 NdC 1,1 M€ extension optimisation Serre Chevalier → secours en baisse de 8 % → passages RM en baisse de 10 % → 0,92 secours pour 10000 passages RM → nombre de collisions sans évolution → secours en baisse de 25 % → fréquentation en hausse → secours en baisse de 15 % pour l’ensemble Cie du Mont-Blanc → secours en baisse de 4 % → 0,89 secours pour 10000 passages RM → nombre de collisions en baisse → accidents espace freestyle en baisse de 8 % → 6 accidents pour 1000 journées-skieur → 1 décès au Pas de La Casa piste KL → 0,65 secours pour 10000 passages RM → fréquentation en hausse de 2,5 % → 3 décès cause traumatique → secours en hausse de 3 % → CA en hausse de 4 % → 0,91 secours pour 10000 passages RM → Augmentation significative du nombre de collisions contre obstacle → secours en baisse de 2,5 % → Nombre collisions en hausse en mars 1,1 M€ Demande subvention Les Grands Montets Contamines Montjoie Soldeu El Tarter La Plagne Val Cenis Les Sybelles St-Jean d’Arve Le Corbier Observation Pas de nouvelle information concernant l’enquête suite à l’accident mortel de décembre 2015 Demande d’infos récurrente sur l’identité des tiers et les données fiche secours en cas de collision. Ces infos sont généralement communiquées par les stations 750 k€ 300 k€ optimisation Le secours est gratuit en Principauté d’Andorre 700 k€ optimisation (alimentation ressource en eau) 800 k€ extension optimisation 4,5 M€ extension optimisation Au niveau du groupe Très bonne fréquentation en fin de saison Station Val Drôme Accidentologie → peu de neige Investissements 2016 NdC 80 k€ Val d’Arly → nombre de collisions sans évolution Investissements prévus en 2017 et 2018 Chamazel → peu de neige (50 secours) Avoriaz → secours en baisse de 7 % → nombre de passages en baisse → 0,77 secours pour 10000 passages RM → Baisse du nombre de collisions → accidents espace freestyle en baisse de 8 % 1,8 M€ extension optimisation Les Carroz → secours en hausse de 3 % → CA sans évolution → 0,95 secours pour 10000 passages RM 850 k€ 950 k€ ont été investis en 2015 dans la NdC avec une subvention de 350 k€ Observation Aménagement piste de luge sur rail Sites exploités en hiver : Font d’Urle, Val Drôme, Luz Croix Haute Exploitation à Noël, vacances de février et des week-end en mars Le service des Pistes de la station est resté spectateur d’une opération de secours à proximité du domaine skiable sur laquelle il aurait logique qu’il intervienne. Le SDIS 74 sera vigilant dans le futur pour mieux utiliser les moyens de secours disponibles. Bonne fréquentation en mars Page 4/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 ② Information sur le risque d’avalanche : révision de la norme AFNOR sur les drapeaux d’avalanche A l’issue de la phase de test de nouveaux outils d’information sur le risque d’avalanche calqués sur ceux utilisés en Europe, une réunion organisée le 7 juin dernier a permis de dresser le bilan complet de l’opération et d’envisager les futures actions à conduire. Le compte-rendu complet de cette réunion qui inclut tous les résultats du test a été diffusé aux membres de la commission (disponible sur l’Extranet DSF « Espaces de travail commissions »). Extrait du relevé de décisions : - revoir en lien avec CEN Météo France la rédaction des messages associés à chacun des 5 niveaux de risque. Seules des informations factuelles doivent être indiquées ; - lister les briques élémentaires de toute communication sur le risque d’avalanche quel que soit le média ou le support utilisé : panneau ou affichage numérique, site Internet, application smartphone, … ; - en complément des items déjà présents sur le projet de panneau 2015-2016, intégrer une incitation à consulter le bulletin nivo-météo et les professionnels ; - en cas de communication dans une langue étrangère, l’intégralité des textes doit être traduite ; - étudier un régime de cohabitation, valable à partir de la saison 2016-2017 et pour une durée à définir, du dispositif drapeaux avalanche avec les nouveaux outils d’information sur le risque d’avalanche. La rédaction d’une norme AFNOR expérimentale est évoquée ; - proposer en lien avec CEN Météo France une version noir et blanc des pictogrammes pour garantir leur bonne lisibilité quel que soit le mode d’impression choisi ; - prendre en considération les modalités de communication de l’information sur les risques d’avalanche hors domaines skiables. L’affichage d’une échelle à 5 ou 4 niveaux n’est pas tranché. Des stations qui ont participé à la phase de test des nouveaux outils ne souhaitant pas revenir en arrière, DSF va s’employer activement à donner un cadre normatif à ce dispositif d’information sur le risque d’avalanche avant la prochaine saison d’hiver. Un domaine skiable n’étant pas systématiquement fermé par risque 5, les membres de la commission optent pour l’affichage d’une échelle à 5 niveaux. Toute évolution du système d’information sur le risque d’avalanche devra s’accompagner d’une mise à jour de l’arrêté municipal relatif à la sécurité. Enfin, des réserves sont émises sur le choix d’utiliser des drapeaux dans le futur. Note : sur les panneaux utilisés pour les tests, un gyrophare se met à fonctionner à partir du risque 3. Répartition par origine des victimes décédées dans une avalanche en hors-piste en France (moyenne) Source ANENA La part « étranger » est voisine de 50 % en 2015-2016 ③ PIDA → Réflexions en cours sur l’utilisation du NONEL Un grave accident s’est produit vendredi 1er avril 2016 en opération PIDA : le responsable d’un service des pistes, qualifié artificier à jour de recyclage, a été grièvement blessé par les effets pyrotechniques dus à l’explosion d’une charge encartouchée. Les faits se sont produits avec une charge explosive type émulsion de 2,3 kg et d’un détonateur nonélectrique (NONEL). Les causes exactes de l’accident ne sont pas encore déterminées. L’aide, également qualifiée artificier, n’a pas été blessée. Depuis 2010, le NONEL est présent dans les scénarios d’accidents, d’incidents et de plusieurs situations de presqu’accident. La profession, les fournisseurs et l’ANENA (organisme de formation et de recyclage des artificiers) se mobilisent afin de renforcer la sécurité des intervenants PIDA et d’étudier de nouvelles solutions destinées à prévenir les accidents liés à l’utilisation des détonateurs non-électriques. Une première réunion transversale, à laquelle participaient différentes stations confrontées aux pièges tendus par le NONEL a été organisée le 28 avril dernier. Le compte-rendu et ses annexes ont été diffusés aux membres de la commission (disponible sur l’Extranet DSF « Espaces de travail commissions »). Les actions de prévention proposées (plan d’actions prévention) sont de 2 types : - les barrières humaines : procédures et formation - les barrières techniques : évolution du matériel Les barrières humaines présentent l’avantage de pouvoir être mises en œuvre dès la prochaine saison d’hiver. Les barrières techniques, qui nécessitent une phase d’étude et développement, sont plus difficiles à mettre en place à court terme, mais offrent une meilleure garantie pour obtenir le résultat escompté à savoir la sécurité des intervenants du PIDA. Face à un risque, le principe est de chercher à éliminer ou à limiter celui-ci. L’employeur est exposé à la reconnaissance de la faute inexcusable. Il doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés. Il est noté que la temporisation entre « mise à feu du système d’amorçage » et « explosion » (principe mèche lente) a souvent rendu service. Le respect des procédures n’est pas toujours garanti, mais a priori la jeune génération serait plus encline à suivre les consignes. Lors du PIDA et particulièrement durant la phase de préparation d’un tir, l’artificier doit impérativement éviter d’exécuter plusieurs tâches à la fois (ne pas répondre à un appel téléphonique par exemple). La garde du starter confiée à l’aide-artificier durant l’acheminement des produits explosifs, la phase amorçage et jusqu’au lancer ou placement de la charge dans la pente (point de tir) paraît être une barrière humaine satisfaisante. Page 6/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 Une 2ème réunion à laquelle participeront plusieurs membres de la commission est programmée le 30 juin 2016 afin de poursuivre la construction et la mise en œuvre du plan d’actions prévention sur l’utilisation du NONEL. → Produit ODIN Beaucoup d’attentes de la profession concernant ce produit (article pyrotechnique), mais le fournisseur a gardé le silence durant la saison d’hiver 2015-2016. Les retours des quelques stations qui ont pu utiliser ODIN (stock 2014-2015) sont positifs. ODIN est arrivé à point nommé pour l’une d’entre elles en remplacement de charges SECUBEX. Une réunion bilan s’est tenue le 24 mars 2016 à Châtel avec des perspectives d’évolution. L’aventure continue sous réserve d’obtenir du fabricant / fournisseur des réponses adaptées à notre secteur d’activité. La société Etienne Lacroix affiche un intérêt pour le produit sans stratégie concrète dans l’immédiat. De nouveaux contacts seront pris durant l’été. ④ Aides régionales aux investissements neige de culture Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et PACA ont annoncé le déblocage d’aides aux investissements dans les réseaux de production de neige. Un plan « neige-stations » a été lancé le 3 mai dernier à Lans en Vercors par le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, avec l’affectation d’une première enveloppe de 10 millions d’€ destinés à dynamiser les investissements neige de culture. Le dispositif de financement serait d’ailleurs actionné dès cette année 2016 en Auvergne-Rhône-Alpes. Afin de faciliter l’instruction des demandes de financement auprès des régions, DSF a réalisé ce printemps une enquête en ligne pour recenser l’ensemble des projets d’aménagements réseaux neige de culture et construction de retenues d’altitude. En région Auvergne-Rhône-Alpes afin de solliciter une subvention pour la réalisation d’un projet, les entreprises doivent adresser à la Région une lettre d’intention. ⑤ Matelas pour dispositif de protection Des échanges entre le Laboratoire de biomécanique appliquée de Marseille et DSF sont en cours pour conduire des travaux de recherche sur les matelas de protection utilisés sur les pistes de ski selon le programme suivant : Conduire des travaux de recherche sur la performance des matelas en considérant les conditions d’utilisation sur les pistes de ski Caractériser les effets du vieillissement Actualiser les méthodes d’essais pour qualifier la conformité d’un matelas Rédiger un cahier des charges pour la fabrication d’un matelas Produire un protocole de tests matelas interne entreprise Définir des critères de pose Réviser la norme AFNOR à l’appui des résultats des travaux de recherche Construire un module de formation professionnelle Page 7/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 Les travaux pourraient être réalisés dans le cadre d’une convention avec le laboratoire sur une période de 3 ans avec les financements de l’ANR (dossier à constituer) et de la profession (10 k€ par an). En amont de la signature de la convention, des tests de performance de matelas ont été effectués le 12 avril dernier à Superdévoluy par le laboratoire de biomécanique appliquée de Marseille. Des matelas d’année de fabrication et de conception différentes ont ainsi été soumis à un protocole d’essais organisés outdoor, en altitude, dans des conditions réelles d’utilisation (température et pression d’air). En cas de révision de la norme sur la fabrication des matelas, les membres de la commission souhaitent que le choix de la couleur de l’enveloppe ne soit plus limité à orange et rouge. Des phénomènes de condensation à l’intérieur de certains matelas ont été constatés. ⑥ Organisation formations PS1, PS2 et PS3 → Pisteur-secouriste 1er degré Le plan d’actions suivant est proposé pour l'organisation des formations PS1 sous agréments ADSP et DSF en 2016-2017, sachant que l’une des clefs de voûte du dispositif formation PS1 est le mode de financement qui accompagne le parcours des candidats. Un nombre très restreint de candidats est pris en charge par leur entreprise d'emploi ou assume à titre personnel les coûts du stage. La grande majorité bénéficie d'un financement région qui couvre 100 % des coûts pédagogiques facturés par le GRETA – idem pour le CRET et l’IPM (entre 1500 et 1800 €/personne). Le 10 mai dernier, Laurent Battier et Serge Riveill ont rencontré Yannick Perret AGEFOS pour étudier les différents modèles économiques possibles pour atteindre nos objectifs concernant l’organisation des formations PS1, notamment le passage à 5 semaines. Pour mémoire, la 5ème semaine doit intégrer l’enseignement de la relation client, l’apprentissage des techniques de balisage, signalisation, la pose des dispositifs de protection, etc. Il ressort de cet échange : Les financements accordés par la région ARA sur la base d'une organisation GRETA avec agrément ADSP-DSF courent encore sur les 2 saisons à venir 2016-2017 et 2017-2018. Remettre en cause cet acquis pourrait avoir plusieurs conséquences, notamment : de voir le GRETA et l’ANPSP faire alliance de créer des incompréhensions au niveau des acteurs : Pôle Emploi, OPCA, … Pôle emploi est un acteur incontournable pour le maintien des droits des stagiaires, mais aussi dans la décision de mise en place d’une solution de formation innovante avec des financements AGEFOS. De plus, le financement de la région ARA est accordé au GRETA sur un appel d’offres 2015-2017 non transférable à un autre centre de formation sans toute la procédure d’appel d’offres lourde et fastidieuse associée. Page 8/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 AGEFOS propose qu’un centre de formation, par exemple DSFF, construise une formation sur mesure en utilisant, à titre expérimental pour 12 personnes (déjà titulaires du test de qualification technique), la « POEC » [Préparation Opérationnelle à l'Emploi Collective] destinée à accompagner des demandeurs d’emplois inscrits à Pôle emploi. Selon Yannick Perret, l’heure de formation pourrait être valorisée à 12 ou 13 € HT, bien au-dessus du dispositif financement région actuel appelé à disparaître dans la politique de Laurent Wauquiez. En valeur absolue, la POEC fonctionne pour un volume de 400 heures max de formation avec une utilisation des FPSPP [Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels]. Ainsi des heures de formation supplémentaires, avec l’enseignement de l’anglais par exemple, pourraient compléter le projet « 5 semaines », ce dernier étant calibré pour 175 h de formation. Si les résultats de l’expérimentation sont concluants, une montée en puissance du dispositif est envisageable dans le futur avec des volumes de candidats plus importants. L’idée de sauvegarder le GRETA et d’organiser un stage expérimental innovant a été présentée et acceptée par l’ADSP. La candidature de DSFF pour assurer cette expérimentation est suggérée, mais l’ADSP ne s’est pas encore prononcée sur ce point. L’identification de 12 candidats motivés pour rejoindre la formation expérimentale ne devrait pas poser de problème sous le double effet de séduction : financement du parcours de formation et acquisition des compétences en adéquation avec les attentes de la profession. Le réseau GR.ETA Montagne a été informé de la reconduite de la convention formation PS1 en 20162017 et de la prochaine sélection d’un centre de formation par l’AGEFOS dans le cadre de la mise en œuvre de la POEC. Le cahier des charges de l’organisation de la formation PS1 en 2016-2017 proposé par ADSP-DSF au réseau GRETA Montagne figure dans les documents de travail de la commission. → Pisteur-secouriste 2ème degré Le contenu de la formation évolue pour développer les compétences : « chef d’équipe », « prise de décision » et « déplacement en terrain difficile ». La commission souhaite que les enseignements de la formation PS2 soient axés sur des travaux pratiques en liaison avec les exigences de l’exercice du métier sur le terrain. → Pisteur-secouriste 3ème degré Le contenu de la formation a évolué en 2015-2016 avec le renforcement de l’enseignement des techniques de management et de gestion de crise. Un tutorat consistant à préparer les candidats à l’épreuve écrite de l’examen final a été mis en place. Nouveautés : - intervention de François Debroux sur la Gestion de crise - intervention d’Alain Duclos sur la Nivologie – Aide à la décision Ces évolutions sont appréciées. La commission suggère de poursuivre cette démarche d’améliorations en proposant une formation et des outils aux tuteurs pour les aider dans leur mission. Page 9/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 ⑦ Avertissement de la Croix-Rouge concernant l’utilisation de son emblème Par lettre recommandée datée du 4 avril 2016, La Croix Rouge française dénonce l’usage abusif de son emblème « la croix rouge » au sein de notre profession, avec un rappel des sanctions pénales applicables. On peut effectivement retrouver ce signe sur la tenue des personnels (écussons), des panneaux d’information (postes secours), des dispositifs de signalisation, etc. La protection de l’emblème de la croix rouge est prévue par la Convention de Genève du 12 août 1949. DSF incite ses adhérents, membres actifs et membres correspondants, à renoncer dès à présent, à l’utilisation de cet emblème. Une réponse à la Croix-Rouge a été préparée par les organismes ADSP-DSF (cf. ci-dessous). A la demande de la préfecture 73 qui est intervenue de son côté auprès de la Croix Rouge, l’envoi de la réponse est mis en attente. Monsieur Laurent BESSÈDE Délégué national aux affaires juridiques Croix Rouge française 98 rue Didot 75694 PARIS CEDEX 14 Objet : Réponse à votre lettre - Abus d’emblème Courrier non envoyé à la date du 20/6/2016 Monsieur le Délégué, Vous nous avez adressé par lettre recommandée datée du 4 avril dernier un avertissement sur l’utilisation illicite de l’emblème de votre Association qui pourrait prêter à confusion sur la nature et le périmètre de son champ d’intervention. Domaines Skiables de France (DSF), qui fédère l’ensemble des entreprises de remontées mécaniques et de domaines skiables, juge utile de vous répondre conjointement avec l’Association Nationale des Directeurs de Service de Pistes (ADSP) dont les membres sont tout aussi concernés par le sujet. L’ADSP rassemble des personnes physiques en charge de la sécurité et des secours sur les domaines skiables. Les entreprises que nous représentons assurent, sous la responsabilité des maires des stations de sports d’hiver, la sécurité et les secours depuis les années 70. Ces missions sont accomplies par des personnels qualifiés, dotés de matériels adaptés à la spécificité du milieu. Le signe représentant une croix colorée en rouge identifie au sein de l’organisation de notre profession qui affiche plus de quarante années d’expérience dans le domaine des secours sur les domaines skiables, différentes composantes des services de sécurité. Au cours du temps, certaines entreprises ont pris l’option d’utiliser d’autres couleurs, notamment le jaune et le blanc, pour visualiser la croix. En aucun cas il n’est fait référence à la dénomination « Croix-Rouge ». Pour votre information, nous avons récemment engagé une réflexion pour définir un signe distinctif national qui doit permettre d’identifier le personnel chargé de la distribution des premiers secours sur les domaines skiables. L’utilisation du visuel représentant une croix rouge a été écartée. L’incitation forte de nos adhérents, membres actifs et membres correspondants, ce dernier collège incluant nos fournisseurs, à renoncer à l'usage du visuel d’une croix colorée en rouge est envisageable à court terme, avant la saison d’hiver 2016-2017. En revanche nous ne sommes pas en mesure de garantir la disparition immédiate de ce signe en raison de l’inertie d’une telle opération qui va nécessiter a priori un délai minimum de trois années. Page 10/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 Cette campagne de mise en garde a déjà débuté avec la diffusion du texte ci-dessous inclus dans un fascicule distribué lors de nos visites des sections DSF en juin 2016, sachant que les massifs français sont découpés 8 sections : Savoie, Haute-Savoie, Isère-Drôme, Alpes du Sud, Pyrénées, Vosges, Massif Central et Jura. « La Croix Rouge française dénonce l’usage abusif de son emblème « la croix rouge » au sein de notre profession, avec rappel des sanctions pénales applicables. On peut effectivement retrouver ce signe sur la tenue des personnels (écussons), des panneaux d’information (postes secours), des dispositifs de signalisation, etc. La protection de l'emblème de la croix rouge est prévue par la Convention de Genève du 12 août 1949. DSF incite ses adhérents, membres actifs et membres correspondants, à renoncer dès à présent, à l’utilisation de cet emblème. » Nous souhaitons par la présente vous manifester notre meilleure volonté pour apporter une solution au problème soulevé qui ne cache aucune intention de notre part de porter préjudice à la Croix-Rouge française. Les éléments que vous portez à notre connaissance étaient inconnus de notre secteur d’activité jusqu’à ce jour. Une norme AFNOR fait d’ailleurs mention d’une croix rouge dans un exemple de pictogramme à utiliser sur des panneaux de balisage. En témoignage de la confiance que nous nous accordons mutuellement, votre association intervient chaque année pour dispenser la formation continue de moniteurs de secourisme en activité sur les domaines skiables. Nous vous remercions de votre compréhension et ne manquerons pas de vous communiquer lors d’un prochain envoi nos actions destinées à régulariser la situation. Veuillez agréer, Monsieur le Délégué, l’expression de nos meilleures salutations. Le Président de l’ADSP, Benjamin BLANC Le Président de DSF – SNTF, Pierre LESTAS ⑧ Reconnaissance visuelle des pisteurs-secouristes Le 26 mai dernier DSF a adressé un courrier à l’ADSP lui reprochant d’avoir fait cavalier seul pour définir une proposition de logo permettant à la clientèle d’identifier les pisteurs secouristes. Dans la foulée un échange sur le sujet a eu lieu entre les 3 organismes ANPSP / ADSP / DSF. Les orientations et propositions suivantes ont été retenues : Le signe distinctif serait composé des éléments suivants : - une croix jaune visible en 3 points de la veste : en haut des manches côté gauche et côté droit et sur le devant au niveau de la poitrine côté gauche - la lettre « I » initiale d’ « Information » rouge ou blanche en surimpression de la croix - un liseré ou galon « bleu / blanc / rouge » (positionnement libre) Une agence de communication mandatée par DSF doit accompagner la réalisation du projet avec une charte graphique et un cahier de prescriptions. La commission émet des réserves sur la présence du liséré « bleu / blanc / rouge », reflet corporatiste du métier. Elle n’estime pas utile d’ajouter une mention type « Service des Pistes », « Sécurité des pistes » ou autre. Page 11/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 ⑨ Environnement : sujets d’actualité Le compte rendu du GT Environnement du 11 avril 2016 est joint en annexe au présent document. IRSTEA s’est positionné pour conduire une étude sur la perméabilité des domaines skiables en demandant des financements publics. DSF est intervenu pour s’opposer à ce projet en obtenant gain de cause. IRSTEA ne renoncerait toutefois pas à son projet même en l’absence d’aide financière. A suivre. Le projet d’ordonnance portant réforme des UTN a été abandonné après un fort lobbying mais cette réforme sera de nouveau proposée au sein de l’acte II de la loi Montagne. Les organismes DSF et l’ANMSM sont opposés à ce report. ⑩ Questions diverses : → Système National d’Observation de la Sécurité en Montagne : harmonisation des fiches de données secours Selon la commission la réception de rapports d’activité du SNOSM incitera la profession à alimenter la base de données accidentologie en ligne et à harmoniser les fiches secours. → Etude accidents graves TRENAU [Trauma Système du Réseau Nord Alpin des Urgences] est un observatoire de l’accidentologie traitant des données collectées auprès de Services d’urgence basés dans les Alpes du Nord. Quelques chiffres globaux concernant les accidents graves liés aux pratiques « ski » et « snowboard », issus du réseau TRENAU, figurent dans les documents de travail de la commission. Le Docteur Michel RANDRIANASOLO Praticien Hospitalier du SAU - SAMU 74 à ANNNECY réalise un travail de thèse sur les accidents graves affectés aux domaines skiables Nord alpins. → Projet film prévention des accidents par collision avec un câble de treuil Le montage d’un clip de prévention destiné aux pratiquants du ski de randonnée sur les pistes de ski en dehors des horaires d’ouverture est en cours. Le danger majeur identifié est celui de la présence des câbles de treuil utilisés par les engins de damage pour préparer le manteau neigeux. Ce projet est conduit en lien avec FFCAM. La société Blue Max Média de Briançon est recommandée par Cédric Perretier pour réaliser le montage. → Activités pistes de descente VTT Les retombées économiques restent faibles. La fréquentation globale des pistes de descente VTT stagne alors que l’offre et les sites se multiplient. La clientèle cible a par ailleurs un pouvoir d’achat limité. Page 12/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 → Points d’ancrage treuil – Requête Inspection du travail La commission est consultée pour répondre à une Inspectrice du travail qui demande l’intervention d’un bureau d’étude pour contrôler la résistance des points d’ancrage câbles de treuil installés sur un domaine skiable des Alpes de Hautes-Provence. Contenu du courrier : Madame Audrey FAURE Inspectrice du travail DIRECCTE PACA Centre administratif Romieu Rue Pasteur 04000 DIGNES Les BAINS Courrier envoyé le 29/6/2016 Objet : Points d’ancrage utilisés par les engins de damage équipés de treuil Madame l’Inspectrice, La Régie de Pra Loup Ubaye 04 qui exploite le domaine skiable de Pra Loup, adhérente de notre chambre syndicale, nous a informés de vos récents échanges, dans le cadre de la sécurité du travail, sur les points d’ancrage utilisés par les engins de damage équipés de treuil. A ce titre, vous estimez que l’intervention d’un bureau d’étude est nécessaire pour contrôler la résistance des points d’ancrage pour câble de treuil, sachant que cette exigence n’est prévue, ni par un texte réglementaire, ni par les notices constructeurs. Cette situation ne traduit pas un « vide » technique et juridique, dans la mesure où un ancrage pour câble de treuil ne constitue pas un équipement de sécurité pour le conducteur de l’engin de damage amarré. Elle ne signifie pas non plus l’absence d’un savoir-faire pour concevoir et dimensionner ces ancrages et la réalisation de contrôles périodiques des aménagements réalisés en interne par l’entreprise. La technique de travail au treuil s’est développée pour optimiser le rendement et l’efficacité des engins de damage, préserver la durée dans le temps du matériau neige face aux aléas météorologiques et restituer une meilleure qualité de l’état de surface du manteau neigeux. Il s’agit d’un outil d’aide au travail et non d’un système de traction de l’engin. En cas d’une éventuelle rupture d’un point d’ancrage, la stabilité de l’engin amarré ne serait pas mise en péril, ce dernier ne risquant pas d’aller à la dérive. L’incident n° 1 constaté par les conducteurs d’engins de damage est la rupture en un point de sa longueur du câble déroulé. Les constructeurs ont répondu au problème en renforçant la résistance des pare-brises. Cet incident est dommageable sur les trois plans : financier (coût de réparation), organisation du travail et commercial (non respect du plan de damage). En conclusion l’intervention d’un bureau d’étude pour vérifier la résistance des points d’ancrage pour câble de treuil n’est pas jugé utile par la profession et les constructeurs. Cette disposition serait sans effet sur l’amélioration de la sécurité du travail des conducteurs d’engins de damage. Nous vous remercions de votre attention et restons à votre disposition sur le sujet. Veuillez agréer, Madame l’Inspectrice, l’expression de nos meilleures salutations Le Président de la commission Pistes & Environnement DSF Alexandre Maulin Page 13/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 → Recommandations relatives aux premiers secours Pour renouveler son agrément de formation « premiers secours », l’ADSP a transmis au Ministère de l’Intérieur pour validation les référentiels de compétences relatifs aux unités d’enseignement PSE1 & PSE2. Les techniques développées dans les deux référentiels n’intègrent pas de spécificité domaines skiables. Au fil du temps, ces référentiels ont vocation à être complétés de l’ensemble des pratiques des divers acteurs, dès lors qu’elles sont justifiées et fondées à améliorer la qualité de la prise en charge des victimes dans les différents contextes d’intervention. Ces compléments doivent suivre la procédure de validation fixée par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises. → Acte II loi Montagne La commission Pistes & Environnement est sollicitée pour apporter sa contribution à la rédaction de l’Acte II de la loi Montagne : dispositions existantes à modifier, nouvelles dispositions à prévoir. ___________________ Le chargé de mission, Serge Riveill Page 14/14 Domaines Skiables de France - Commission Pistes & Environnement Lundi 20 juin 2016 CHAMBRE PROFESSIONNELLE DOMAINES SKIABLES DES OPERATEURS DE REMONTEES MECANIQUES ET DE Compte-rendu du GT Environnement Lundi 11 avril 2016 de 14h00 à 16h30 à Francin Présents : Alexandre Maulin – Thomas Faucheur – François Debroux – Christian Vibert – Éric Gouazé Claire Smaniotto – Laurent Reynaud – Robert Tardieu Rappel de l’ordre du jour - Etat d’avancement des sujets abordés lors de la réunion précédente Organisation d’une journée terrain avec les DREAL Ordonnance UTN Guide tétras lyre Prochain plan d’actions régional tétras lyre Versement taxe d’apprentissage au lycée d’Oyonnax Loi biodiversité – préjudice écologique + action de groupe Points divers Le compte-rendu de la réunion du 30 novembre 2016 est approuvé. Guide Tétras Lyre Les observations de Domaines Skiables de France sur le contenu du projet de guide « Tétras Lyre » ont toutes été retenues lors de la réunion consacrée à la relecture finale du document. La réunion à laquelle participait la DREAL était organisée par la Fédération de Chasse de Haute-Savoie le 18 janvier 2016. Lien d’accès au projet de guide : http://fcs.domaines-skiables.fr/ La version finale modifiée du guide est en attente. Le groupe de travail ne juge pas opportun d’effectuer une relance pour obtenir cette dernière version. Le financement d’un nouveau plan d’actions pour la protection du Tétras Lyre d’une durée de 5 ans de 2017 à 2021 est à l’étude. Domaines Skiables de France - GT Environnement Lundi 11 avril 2016 Page 1/4 DSF doit inciter des entreprises à verser leur taxe d’apprentissage au lycée d’Oyonnax pour financer la fabrication de dispositifs de visualisation des câbles de remontées mécaniques. Le bilan des versements 2015 et 2016 dans le cadre de cette opération sera présenté. Études d’impact Une révision de la procédure d’enquête publique (loi du 20/12/2004), prévue dans le cadre des études d’impact examen au cas par cas, a allégé les conditions d’organisation de la consultation. Extrait du bulletin d’information législatif et réglementaire – 4ème trimestre 2014 : ______________ Pour les demandes de permis de construire ou permis d’aménager (au titre du code de l’urbanisme) soumises à un examen au cas par cas (au titre du code de l’environnement). Si l’examen au cas par cas conduit l’autorité environnementale à demander la réalisation d’une étude d’impact, le projet ne sera plus soumis à la réalisation d’une enquête publique, régie par les articles L123-1 à 19. Il sera néanmoins soumis à une forme « allégée » de consultation du public, suivant les modalités prévues aux II et III de l’article L120-1-1 : « Participation du public à l'élaboration des projets d'aménagement ou d'équipement ayant une incidence importante sur l'environnement ou l'aménagement du territoire ». NB : les projets soumis automatiquement à une étude d’impact (sans passer par l’examen au cas par cas) demeurent soumis à l’enquête publique telle que nous la connaissons. ______________ Un projet d’ordonnance concernant la transposition française de la directive européenne modifiée sur l’évaluation de l'incidence de certains projets sur l'environnement inclut les orientations suivantes : Plus de refus tacite : décision expresse de refuser un projet Préserva on des délais d’instruc on courts : 35 jours pour l’examen au cas par cas Adaptation des exigences administratives des projets soumis à enquête publique Prise en compte de la notion de vulnérabilité du projet au changement climatique Intervention exigée d’experts compétents pour préparer une étude d’impact Suppression des superpositions de procédures liées à un même plan, programme, projet d’aménagement. Une seule étude d’impact globale doit couvrir l’ensemble des travaux. L’absence d’autorisation administrative pour les projets « neige de culture » semble avoir été identifiée dans le projet d’ordonnance. Le cadre administratif favorable aux exploitants dont bénéficient les projets d’aménagement « neige de culture » va-t-il disparaître ? Domaines Skiables de France - GT Environnement Lundi 11 avril 2016 Page 2/4 UTN Le projet de suppression de la procédure UTN est écarté dans l’immédiat (refus unanime du projet d’ordonnance rectificative des procédures UTN). Le SCOT, outil plus complexe et moins souple que la procédure UTN, a pour vocation de devenir le seul outil pour présenter et valider les grands projets d’aménagement et de développement d’un territoire. Le débat n’est toutefois pas clos, car la question de la suppression des procédures UTN est étudiée dans le cadre de l’Acte 2 de la loi Montagne en cours de préparation. Pour rappel, dès qu’un SCOT existe sur un territoire, les projets d’UTN ne relèvent plus de l’autorisation préfectorale UTN, mais doivent impérativement être prévus dans le SCOT, faute de quoi ils ne peuvent plus être conduits. Journée terrain avec les DREAL Cette journée a pour objectif de favoriser les échanges de notre profession avec les services instructeurs et les autorités environnementales chargés des dossiers d’autorisation des travaux d’aménagement des domaines skiables. Participants identifiés : Maîtres d’ouvrage. Représentants des DREAL compétentes sur les territoires de montagne. DTT Savoie. Sous-préfet d’Albertville. Maîtres d’œuvre. Faire appel à Philippe Raviol pour contacter les différents services de la DREAL Lieu : La Plagne Dates envisageables : 27 – 28 – 29 juin ou 1er juillet (consultation Doodle). Programme : A construire par DSF en ouvrant le débat sur la surenchère des mesures compensatoires, la révision des seuils de déclenchement des études d’impact, … Le tracé d’une nouvelle piste et la réhabilitation d’une piste existante à Pralognan pourraient servir d’exemple. Domaines Skiables de France - GT Environnement Lundi 11 avril 2016 Page 3/4 Projet de loi biodiversité Le Projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale le 24 mars 2015, sera soumis en 2ème lecture au Sénat le 12 mai 2016. Point de vigilance : inscription du préjudice écologique dans le code civil. Le projet de loi prévoit la réparation d'un préjudice "résultant d'une atteinte non négligeable aux éléments et aux fonctions des écosystèmes ainsi qu'aux bénéfices collectifs tirés par l'homme de l'environnement". La prescription qui désigne la durée au delà de laquelle une action en justice n'est plus recevable serait de 30 ans dans ce cas. Le dispositif « d’action de groupe » qui aurait donné la possibilité aux victimes de se regrouper pour faire valoir leurs droits en justice a été rejeté. Projet de loi compensation agricole Des Informations doivent être collectées sur ce projet. Projets d’aménagement « neige de culture » - Aides à l’investissement Les nouveaux Présidents de Région en place en PACA et ARA (Auvergne-Rhône-Alpes) ont annoncé des enveloppes financières pour aider l’investissement en montagne, notamment en faveur de la neige de culture. L’obtention des autorisations d’aménager et de prélever / stocker la ressource en eau sont deux obstacles majeurs à franchir. Prochaine réunion du GT environnement Lundi 20 juin 2016 à DSF de 9h à 11h30. Domaines Skiables de France - GT Environnement Lundi 11 avril 2016 Page 4/4