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Communiqué de presse 21e Assemblée générale ordinaire de la BCGE BCGE: Approbation de l’augmentation du dividende de 11% Genève, le 22 avril 2015 - La Banque Cantonale de Genève a tenu ce jour sa 21e Assemblée générale en présence de 538 actionnaires, représentant 87% des droits de vote. Les actionnaires ont approuvé les comptes 2014 et voté l’augmentation du dividende de 11%, à 5% du nominal. CHF 48 millions ont été attribués à la réserve légale générale. Compte tenu des versements aux autres réserves, les fonds propres se sont accrus de CHF 73 millions pendant l’exercice. Ce renforcement significatif permet de soutenir la croissance de la banque dans un environnement de forte concurrence et d’exigences réglementaires constamment accrues. Pour 2015, la banque table sur un bénéfice comparable à celui de 2014. L’Assemblée générale a procédé à la répartition du bénéfice disponible. Outre le dividende, elle a voté, conformément à ses statuts, le versement à l’Etat de Genève de CHF 3.6 millions en remboursement des avances faites par ce dernier pour les frais de fonctionnement de la Fondation de valorisation. La BCGE a ainsi distribué une somme totale, y compris les impôts, de CHF 38 millions aux collectivités publiques pour 2014. CHF 327 millions ont été versés aux pouvoirs publics ces 10 dernières années. Un pas supplémentaire dans le renforcement des fonds propres Devant les actionnaires et les invités, Jean-Pierre Roth, président du conseil d’administration, a constaté que les bons résultats de la banque ont été obtenus en dépit d’un environnement défavorable. "Les taux d’intérêt, déjà fort bas, ont continué de baisser, la chute du prix du pétrole a affaibli la demande de crédit des transporteurs internationaux, les affaires hypothécaires ont subi une nouvelle hausse des exigences en fonds propres de la BNS et les incertitudes entourant la gestion de fortune ont freiné la croissance des actifs sous gestion", a souligné le président du conseil d’administration. Jean-Pierre Roth a indiqué "qu’un pas supplémentaire" avait été fait dans le renforcement des fonds propres, grâce à l'émission d'un emprunt perpétuel de CHF 110 millions de type AT1. Il a pour caractéristique de se transformer en capital propre si, à la suite d'une perte importante, le taux de capitalisation de la banque devait chuter. Cet instrument permet l'absorption de chocs financiers majeurs, tel un bouclier protégeant le capital-actions. Il a été placé avec succès sur le marché à un taux attrayant de 2.875 % ; à la clôture de l'exercice 2014, la couverture en fonds propres de la banque s'élevait ainsi à près de 14 %, un taux supérieur aux exigences de la Finma. Banque utile: banque d’avenir De son côté, Blaise Goetschin, président de la direction générale, présentant le rapport annuel, a indiqué que la banque construit son avenir en s’émancipant progressivement du modèle d'affaires traditionnel : "Depuis 2000, elle avance sur quatre axes : s’affranchir de la garantie cantonale et par là se responsabiliser, élargir son capital aux investisseurs privés et institutionnels, accroître son champs d’action géographique pour accompagner l’économie genevoise dans sa dynamique internationale et, enfin, actualiser sa gamme de services pour rester compétitive, en d’autres termes: véritablement utile à ses clients". L’exercice 2014 peut être apprécié sur la base de quatre indicateurs : la compétitivité de la banque sur ses marchés, la productivité opérationnelle, la profitabilité des fonds propres et la pérennité du modèle d’affaires. Compétitivité "En 2014, la banque a continué à gagner du terrain dans les crédits, la gestion de fortune et les activités de conseil", constate Blaise Goetschin. Le bilan a progressé à un rythme modéré et les résultats 2014 favorables n’ont pas été obtenus par une fuite en avant dans la croissance des crédits hypothécaires. Cette dernière, de 2%, reflète la prudence sur ce marché. Les actifs gérés et administrés ont progressé de CHF 500 millions à presque CHF 20 milliards. Un cap qui a été franchi au premier trimestre 2015. Productivité Du côté de la productivité, le cost income ratio à 57.4% a connu une évolution très favorable en 2014 et se situe dans la moyenne de banques comparables. Les volumes d’affaires traités par collaborateur ont augmenté de 2.6% en 2014. Les dépenses sont plafonnées, malgré "l’inflation réglementaire". L’accroissement de la productivité reste naturellement un des objectifs prioritaires, il doit contribuer à compenser le risque d’érosion de la marge d’intérêt. Profitabilité Le rendement opérationnel des fonds propres de 9.3% situe la banque en première position face à son benchmark, constitué d’instituts comparables en taille et également cotés en bourse. Ce taux de 9.3% est aussi, dans l’absolu, un bon rendement, plus particulièrement si l’on considère le niveau comparatif très bas du taux sans risque en franc suisse. Pérennité La qualité des revenus est l’un des facteurs clé de la pérennité de l’entreprise, à savoir sa capacité à faire face et à tirer parti de l’avenir. Dans une économie suisse à faible taux de croissance, qui plus est, avec des taux d’intérêt très bas, le chiffre d’affaires total bancaire stagne. Dans un tel environnement, il convient en priorité de protéger le niveau actuel des revenus. C’est le but que la banque poursuit en diversifiant ses sources. Elles sont basées sur de nombreux métiers, sur divers marchés boursiers, monnaies et économies en Suisse et à l’étranger, cette diversité permettant d’absorber les cycles conjoncturels. 31% du chiffre d’affaires est réalisé en dollars et en euros. Perspectives La banque entend se frayer un passage dans l’environnement concurrentiel dans lequel elle évolue. Ses leviers de succès sont ses fonds propres, qu’elle ne cesse de renforcer, le capital de confiance, auprès de ses parties prenantes en particulier ses clients, et la croissance, dont le potentiel est intact, grâce à la pluralité des métiers et à une capacité de projection internationale. Pour 2015, la banque table sur un bénéfice comparable à celui de 2014. Ce pronostic, sous les réserves d’usage, est confirmé par les indications du premier trimestre. Pour toute information complémentaire, merci de contacter: Olivier Schaerrer: + 41 (0)22 809 31 85 – [email protected] BCGE: des solutions bancaires made in Geneva Banque universelle depuis 1816, la BCGE propose aux particuliers, aux entreprises et aux institutions de Genève et de la région des prestations bancaires de grande qualité. La BCGE développe les métiers suivants: les services bancaires quotidiens, le private banking, l’asset management, les fonds de placement, la prévoyance, les financements hypothécaires et les crédits aux entreprises et collectivités publiques. Elle exploite une salle des marchés et offre des services d’ingénierie financière, de corporate finance et de global commodity finance. Le groupe BCGE comprend 22 agences à Genève et exerce certains de ses métiers à Lausanne, Zurich, Lyon, Annecy, Paris, Dubaï et Hong Kong. Il occupe 710 personnes (en équivalent plein temps, au 31 décembre 2014). La BCGE est cotée à la bourse suisse, SIX Swiss Exchange (N° de valeur 164268). 2