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Actualités Salon CFIA Rennes gagne 5 % de visiteurs P our sa 19e édition, le CFIA a rassemblé 1 300 exposants à Rennes et accueilli 17 046 visiteurs de la filière agroalimentaire, en mars 2015, soit 5 % de visiteurs supplémentaires par rapport à 2014. Selon l’association nationale des industries agroalimentaires (Ania), le secteur affiche un chiffre d’affaires de 160,5 milliards d’euros. Les entreprises représentent un maillage territorial conséquent qui recouvre plus de 11 852 entreprises dont 98 % de PME/TPE. Au-delà des sujets toujours d’actualité abordés lors des conférences, l’édition 2015 a privilégié un éventail de thèmes ciblés autour des nouveaux défis industriels. tils Machines-ou Usinage hors normes M TB annonce le lancement de sa filiale Usimax, une unité d’usinage hors norme de pièces techniques de grandes dimensions. Spécialisée dans la production de pièces techniques de très grandes dimensions, Usimax est le fruit d’une étroite collaboration entre MTB, exploitant et fabricant de machines de triage et de broyage, et Pistons le Dauphin, usineur de pièces détachées. Installée à Saint-Chef (Isère), Usimax dispose d’un site de 1 000 m2 équipé d’un système d’usinage totalement inédit en France. plus grosses machines de cette catégorie installées en France. Usimax dispose d’une unité d’usinage de haute précision comprenant un système de mesure de pièces intégrées. L’infrastructure du site est composée d’un pont roulant, d’un tour d’usinage numérique bi-broches et d’un large espace de stockage. Le tour d’usinage NT6600 Mori Seiki dispose de 5 axes et pèse 56 tonnes. Il est capable d’usiner avec précision des pièces de 10 tonnes pouvant mesurer jusqu’à 6 mètres de long et 1 mètre de diamètre. Ce tour fait partie des Le centre de fraisage/tournage à plusieurs axes offre une association optimale pour l’usinage de pièces techniques en acier, fonte, aluminium, laiton ou bronze. Grâce à la technologie, à l’intégration du caisson, à la conception à banc droit et au contrôle de la dilatation thermique, les performances et la précision d’usinage sont d’un haut niveau. Entièrement intégré et disposant d’un panneau de commande mobile et complet, le process permet de supprimer l’attente entre chaque procédure, de réduire le stock de produits non finis, de diminuer le temps de mise en place et de réduire les vibrations. Le Journal de la Production • N° 129 • Mai-Juin 2015 • 9 Actualités Partenariat Spartacus et le CTIF unis dans l’additif S partacus3D, spécialisée en fabrication additive, et CTIF, centre technique industriel expert en fonderie, matériaux et produits métalliques, ont signé un accord de collaboration pour construire une filière industrielle de référence en fabrication additive métallique. La fabrication additive métallique, procédé innovant de mise en forme des matériaux, consiste à réaliser des pièces mécaniques en fusionnant de la poudre métallique par faisceau laser ou par faisceau d’électrons. Proche de la fonderie dans son principe, ce procédé permet de réaliser en même temps le matériau et sa mise en forme. C’est pourquoi l’enjeu majeur est de maîtriser la métallurgie de la pièce pour la doter de propriétés conformes aux exigences du client. Lorsque les conditions adéquates de mise en œuvre de ce procédé sont réunies, les caractéristiques mécaniques obtenues sont excellentes et rivalisent avec celles atteignables par les procédés conventionnels. Partenariat Le Cetim et AFPT à nouveau partenaires L e Cetim et AFPT (advanced fibre placement technology, constructeur de systèmes de placement de bandes et de produits thermoplastiques) viennent de signer un accord de partenariat autour des procédés d’enroulement de bandes thermoplastiques. Cet accord va leur permettre de travailler sur des projets communs pour développer et optimiser des solutions industrielles au service de l’aérospatial, de l’automobile, de l’énergie et du médical. Il s’agit du deuxième accord de partenariat entre le Cetim et AFPT. En 2014, AFPT avait fourni pour le Cetim sur le site du Technocampus Composites, près de Nantes, une plateforme d’enroulement filamentaire optimisée pour la réalisation de pièces en composite thermoplastique de grandes dimensions en un temps record. Avec cet équipement, il est ainsi possible réaliser des pièces thermoplastiques de grandes dimensions avec des diamètres de 0,25 m à 2,50 m sur des longueurs pouvant aller jusqu’à 4 m. Relié à la tête du robot par fibre optique, le laser diode développe une puissance de 4kW. La table de soudage laser permet également de procéder à des assemblages de composites à matrices thermoplastiques réalisés selon des procédés différents (pultrusion thermoplastique, thermocompression, pièces injectables, etc.). Avec l’optimisation du magasin matière embarqué et la capacité de sa tête d’enroulement, l’équipement pourra, à terme, déposer 1 kg de composite thermoplastique par minute et réaliser un enroulement filamentaire de un mètre par seconde. 10 • Le Journal de la Production • N° 129 • Mai-Juin 2015 Afin de construire une filière industrielle de référence et d’apporter des réponses robustes aux attentes des industriels, Spartacus3D et CTIF ont signé un accord de collaboration qui prévoit le lancement de plusieurs projets qui seront dévoilés dans les mois à venir. Cet accord inclut en particulier la mise en commun de l’expertise et des moyens de Spartacus3D en fabrication additive métallique et de CTIF en métallurgie, conception produit et formation. Résultats Haas Automation milliardaire H aas Automation, basée à Oxnard (Californie, ÉtatsUnis), vient d'annoncer que son revenu annuel a dépassé le milliard de dollars en 2014 (930 millions d’euros), soit une hausse de plus de 11 % par rapport à 2013, sa meilleure année depuis sa création. Au cours de l'année 2014, l'entreprise a par ailleurs construit plus de 14 000 unités, en hausse de 22 % par rapport à l'exercice précédent. Ses ventes se sont maintenues à un niveau élevé tout au long de l'année 2014, atteignant plusieurs records aux troisième et quatrième trimestres. Ainsi, septembre a été le deuxième meilleur mois de vente de Haas, en partie grâce à un salon IMTS réussi. Le mois d'octobre a vu la fabrication de plus de 1 400 machines et des ventes supérieures à 100 millions de dollars. Le troisième trimestre a dès lors enregistré un revenu record, détrôné par les ventes du quatrième trimestre. Le nombre total de machines Haas écoulées durant l'année 2014 atteint 13 000 unités, (+9 %). La société a également expédié plus de 14 000 machines dans le monde entier, (+21 %), dont 53 % à destination de marchés internationaux. Actualités Partenariat Un Ecodesign Fablab à Montreuil I nstallé dans la zone d’activités Mozinor à Montreuil (Seine-Saint-Denis), l’Ecodesign Fablab accueille tous les profils. Moyennant une cotisation annuelle modeste, le lieu remet en selle jeunes en échec scolaire ou chômeurs peinant à retrouver un emploi malgré un savoir-faire indéniable : « ils reprennent confiance en s’essayant aux machines à disposition ici » note Jean-Baptiste Soublas, le fab manager. Le plus : le Fablab n’utilise que des déchets industriels, chutes en bois ou en métal, 4C- Ecomobile Une fraiseuse CNC et une découpeuse laser sont accessibles pour permettre aux uns et aux autres de donner libre cours à leurs projets. Un adolescent de 14 ans en échec scolaire a ainsi pu intégrer la prestigieuse école Boulle, après un stage en entreprise qui lui a mis le pied à l’étrier. La signature de la convention a eu lieu dans les locaux de l'Ecodesign Fablab à Montreuil. pour fabriquer ses objets. Résultat : de bonnes idées prennent forme à peu de frais, comme cette boîte de rangement de vis de récupération, découpée au laser et qui pourrait parfaitement trouver sa place dans un rayon d’une enseigne de bricolage. A l’occasion de la signature de la convention entre le réseau automobilité et véhicules en Ile-de-France (RAVI) et 4C-Ecomobile, le lieu avait ouvert ses portes et permis d’entrevoir le travail de fond mené par le Fablab. Cette convention a lancé la plateforme Prim, une plateforme d’ingénierie mutualisée destinée aux PME de l’automobile, de la mécanique ou de l’aéronautique, qui proposera un bouquet de services : simulation numérique, impression 3D ou expertise technique. Le Journal de la Production • N° 129 • Mai-Juin 2015 • 11 Actualités reprises Vie des ent CGI France se rebaptise Pyroguard France L Après le rachat d’Interver fin 2012, CGI International a modernisé son site de production et renouvelé la gamme de ses produits. Outre l’acquisition du bâtiment de Seingbouse, l’entreprise a ainsi modernisé sa ligne de production de vitrages isolants et mis en place une nouvelle ligne avant le four de trempe dédiée au façonnage/ lavage des verres. CGI France a également renforcé sa force de vente avec une personne dédiée au Sud-Est. Pour optimiser la couverture géographique du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, d’autres recrutements sont prévus avant la fin du premier semestre 2015. Cette stratégie porte ses fruits puisque sur un marché en léger recul, CGI Pyrogard France e producteur indépendant de verres pareflammes et coupe-feu destinés au bâtiment, CGI International, basé à Seingbouse (Moselle), se rebaptise Pyroguard France, du nom de sa marque emblématique. Four de trempe sur le site mosellan de Seingbouse. France a participé à de nombreux projets d’envergure comme celui du Carreau du Temple, la rénovation du Parc des Princes avec la création du Sky Bar (espace lounge situé sous le toit du Parc) ou encore Vill’up, l’extension de la Cité des sciences et de l’industrie à La Villette. Autant de réalisations qui devraient permettre à CGI International d’atteindre la hausse prévue de 20 % de son chiffre d’affaires en 2015. s Filière boi La Fédération nationale du Bois signe le pacte de responsabilité L a Fédération Nationale du Bois a signé aux côtés des organisations patronales et syndicales agricoles le pacte de responsabilité du gouvernement en matière d’emploi en agriculture. La FNB entend confirmer ainsi sa volonté de sauvegarder et développer l’emploi dans les scieries et les exploitations forestières françaises. « A un moment où nous sollicitons le soutien du gouvernement sur la question des exportations de grumes en Chine, menaçant nos emplois au sein de la filière bois, il est apparu nécessaire de montrer que nous sommes soucieux de maintenir et développer l’emploi en milieu rural », estime Philippe Siat, président de la FNB. L’accord signé reprend ainsi les arguments selon lesquels la Fédération constate le durcis- sement de la concurrence des pays émergents comme la Chine. Toutefois, il prévoit également, pour la Fédération et les autres organisations, trois engagements majeurs fixés dans le cadre de l’accord national. Ils s’engagent tout d’abord à poursuivre le développement de l’apprentissage et à favoriser l’insertion des jeunes notamment par des contrats de professionnalisation avec pour objectifs 41 300 contrats d’apprentissage par an sur la période 20152017 et 2 000 contrats de professionnalisation par an, sur cette même période, pour l’ensemble du secteur agricole. Pour le second, l’accord signé prévoit l’accessibilité des métiers de l’agriculture aux jeunes et aux demandeurs d’emploi grâce notamment à la poursuite d’un partenariat 12 • Le Journal de la Production • N° 129 • Mai-Juin 2015 avec Pôle Emploi, qui avait été conclu dans le cadre d’un autre accord national datant du 29 février 2012. Enfin, le Pacte de Responsabilité prévoit des engagements visant le développement et l’amélioration de l’emploi en milieu rural avec des dispositions telles qu’une bourse à l’emploi, la valorisation des métiers de l’agriculture, des formations au permis de conduire, des prêts de véhicules ou une aide à l’accès au logement. Par ailleurs, la FNB a créé la marque « bois français », qui garantit aux consommateurs que le bois d’un produit, ou contenu dans un produit, est d’origine française, et que sa transformation et son assemblage ont été réalisés sur le sol national. Actualités Conjoncture Les industries mécaniques en léger rebond L es industries mécaniques enregistrent un chiffre d’affaires 2014 de 114,8 milliards d’euros, en progression par rapport à 2013 (+ 1,7 %). Leurs prises de commandes se sont améliorées au 4e trimestre à l’exception de quelques rares secteurs, tant en France, qu’à l’international. L’activité atteint quasiment le niveau de 2008, année la plus haute en termes de chiffres d’affaires. Le marché intérieur a enregistré une progression de 2 % sur l’année, supérieure à la progression du PIB (+ 0,4 %). Les évolutions sont toutefois différenciées selon les secteurs clients : les filières aéronautique, automobile et ferroviaire ont été dynamiques. A contrario, le machinisme agricole, la construction métallique et les machines d’usage spécifique liées au secteur de la construction ont connu une baisse d’activité. Les taux d’utilisation des capacités de production sont restés en-deçà de leur niveau de longue période (autour de 80 %) consé- quence directe de la faiblesse des investissements. La mécanique française se situe au 6e rang mondial derrière la Chine, les États-Unis, le Japon, l’Allemagne et l’Italie. Les effectifs ont diminué en 2014 de 1,4 % et passent de 617 000 à 608 000 salariés (environ 21 % de l’emploi industriel). Ce recul s’explique par le manque de visibilité des entreprises mécaniciennes sur leurs carnets de commandes en France comme à l’international. En cas de besoin, elles ont privilégié l’intérim et les contrats CDD. Conjoncture Les plasturgistes en rupture de stocks L a Fédération de la Plasturgie et des Composites s’inquiète une nouvelle fois de la hausse du prix des matières premières. Selon le syndicat patronal, « le baril de pétrole voit son cours stabilisé autour de 50 € après un plongeon fin 2014 » tandis que « le prix des matières plastiques augmente et certains plasturgistes sont en situation d’arrêt de production pour cause de rupture d’approvisionnement. » « Les plasturgistes sont d’autant plus alarmés que la situation leur semble aussi imprévisible qu’incompréhensible. Ils sont actuellement dans l’incapacité d’anticiper. Les fournisseurs de matières ont réellement bénéficié de la nette baisse du coût du baril depuis l’été 2014, mais ils ne l’ont répercutée que partiellement sur leurs prix. Aujourd’hui, alors que le prix du pétrole est resté bas, ils augmentent le prix des matières. Certaines ont déjà retrouvé un niveau de prix comparable à celui de septembre 2014, lorsque le prix du baril avait encore peu baissé. » Dans le même temps, des ruptures d’approvisionnement apparaissent : « Alors que la demande globale est stable, voire morose, certains transformateurs de matières se retrouvent confrontés à des situations de reports de livraison, voire de ruptures d’approvisionnement » explique Jean Martin, délégué général de la Fédération de la Plasturgie et des Composites. Un problème récurrent dans ce secteur, où les transformateurs subissent depuis plusieurs années les fluctuations de cours de matières premières. isition Fusion/acqu Sopra Steria lorgne Cimpa, filiale d’Airbus L eader européen de la transformation numérique, Sopra Steria a annoncé le projet d’acquisition de Cimpa, filiale d’Airbus spécialisée dans les activités de PLM (product lifecycle management). Cette acquisition permettrait à Sopra Steria de conforter ses positions auprès des grands industriels de l’aéronautique, des transports et de l’énergie en capitalisant sur les compétences métiers liées à la conception et la fabrication d’un produit ou d’un équipement ainsi qu’à la gestion des données tout au long du cycle de vie. Le groupe a pour ambition d’accompagner ses grands clients dans leur montée en valeur en assurant une continuité numérique de l’ingénierie industrielle aux systèmes d’information. En 2014, Cimpa réalisait un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 M€ et employait 950 personnes en Europe. Sopra Steria offrirait à l’entité de nou- 14 • Le Journal de la Production • N° 129 • Mai-Juin 2015 velles perspectives de développement tout en assurant la diversification de ses marchés jusqu’alors presque exclusivement liés à sa maison mère. Dans l’hypothèse d’une finalisation du projet d’acquisition, soumise aux conditions préalables usuelles, les activités de Cimpa pourraient entrer au périmètre de consolidation de Sopra Steria au cours du 2e semestre 2015. Le prix d’acquisition n’est pas rendu public. Actualités Recyclage Les composites thermoplastiques se recyclent aussi L e Cetim-Cermat vient de déposer, conjointement avec le Cetim, un brevet pour un procédé thermo-mécanique baptisé Thermosaïc, qui permet d’obtenir des matériaux de seconde vie présentant des performances mécaniques élevées par conservation de leur valeur intrinsèque (pas de séparation de la fibre et de la matrice). Ils sont en outre de nouveau recyclables en utilisant le même procédé, selon le principe du recyclage en boucle fermée ou d’économie circulaire. Les propriétés des composites à matrice thermo- plastique (cadences de production plus élevées, absence de solvants) associées aux contraintes environnementales et économiques, suscitent un intérêt croissant chez les industriels, mais le manque de solutions de recyclage constitue un frein à leur essor. L’ambition du Cetim-Cermat est de contribuer à faire émerger une filière de recyclage et de répondre à la directive VHU (Véhicules Hors d‘Usage), qui fixe pour 2015 un objectif de 95 % de réutilisation et de valorisation des VHU contre 85 % depuis 2006. Procédés Nominations Une pièce composite en 5 minutes L e Cetim a développé, avec Global RTM, une ligne pilote de nappage des composites. Présentée le 10 mars 2015 sur le salon JEC, à Paris, le procédé associe plusieurs « briques » technologiques : pultrusion, découpe et soudage par ultrasons, thermoformage et surmoulage éventuel. Cette ligne haute cadence associe fibres et polymères thermoplastiques et affiche un temps de cycle inférieur à 5 minutes, entre l’arrivée de la matière première (les fibres de verre ou de carbone tissées) et la pièce finie. La ligne comprend plus précisément un module textile pour l’enroulement et le tissage des fibres, un module d’injection et un module de nappage. Outre deux instituts technologiques (IRT Jules Verne et l’IRT MP2), le Cemcat et le Pôle de plasturgie de l’Est, le projet a rassemblé des industriels du domaine comme Faurecia ou Solvay. L’investissement a été de 20 millions d’euros sur 2013-2015. Pensée pour l’automobile, cette ligne pilote doit bien sûr trouver des applications dans tous les secteurs, en particulier l’aéronautique, en quête de cycles courts pour optimiser ses procédés. Elle est installée au Technocampus de Nantes. isition Fusion/acqu Loiretech rachète une filiale d’Allio L oiretech, basé à Mauves-sur-Loire et spécialisé dans les outillages pour la mise en œuvre des matériaux composites, vient d’annoncer la future acquisition de la filiale du groupe Allio basée à Malville (Loire-Atlantique), fabricant d’outillages métalliques. Ce rachat va permettre au groupe d’élargir son champ de compétences et de disposer d’une taille critique suffisante pour renforcer ses actions dans le domaine de la R&D et de l’export. Pour la réalisation de l’opération, Marc Moret, initialement seul actionnaire de la société holding Loiretech a ouvert le capital à ACE Management, gestionnaire des fonds Aerofund ainsi qu’au fond régional des Pays de Loire IDEE, tout en conservant la majorité des parts. 16 • Le Journal de la Production • N° 129 • Mai-Juin 2015 Luc Remont élu à la tête du Gimélec L uc Remont, président de Schneider Electric France, a été élu le 13 mars 2015 à la présidence du Gimélec. Il succède à Frédéric Abbal. Agé de 45 ans, Luc Remont a débuté sa carrière comme ingénieur à la délégation générale de l’armement (DGA) de 1993 à 1996. De 1996 à 2007, il occupe plusieurs fonctions au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Il intègre la banque Merrill Lynch en 2007 et dirige la banque de financement et d’investissement Bank of America Merrill Lynch en France de 2009 à début 2014. Il rejoint Schneider Electric en 2014. Nommé président du groupe, il assure son positionnement stratégique global en France et le développement opérationnel de ses différentes activités.