Appâts à homard à partir de résidus industriels : optimisation des
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Appâts à homard à partir de résidus industriels : optimisation des
Phase 2 – Appâts à homard à partir de résidus industriels : optimisation des appâts et tests en mer Équipe de réalisation : • • • • • GIRARD, Marie-Claude LAPLANTE, Jean-François LAURENT, Jérôme MICHAUD, Henryette VERMETTE, Jean-François CONTEXTE et TRAVAUX ANTÉRIEURS HYPOTHÈSE DE DÉPART et RISQUE La pêche au homard nécessite de grandes quantités de poissons (maquereau, hareng et plie) en tant qu’appâts. Est-il possible de formuler un appât alternatif qui répond aux critères de faibles coûts et de bons rendements à partir de coproduits marins disponibles à l’échelle locale? Problématiques : • Diminution de l’abondance de certaines espèces de poissons. • Augmentation des coûts d’exploitation pour les pêcheurs. AVANCÉE TECHNOLOGIQUE, RETOMBÉES et IMPACT ENVIRONNEMENTAL En 2012, aucun appât alternatif performant n’existe sur le marché. Les pêcheurs utilisent des appâts d’origine naturelle à 100 %. La non toxicité, la non persistance dans l’environnement marin et l’adéquation avec les méthodes de travail des pêcheurs sont également incontournables. Ce projet permet de réduire l’empreinte écologique de tout un secteur d’activité : • En générant une activité économique à partir de matières résiduelles disponibles localement. • En diminuant la pression de pêche sur certaines espèces de poissons. • En augmentant la disponibilité des poissons pour la consommation humaine. • En empêchant l’enfouissement de centaines de tonnes par années de matières résiduelles organiques à fort potentiel de génération de gaz à effet de serre. Il y a donc un besoin sur le marché pour des appâts alternatifs pour la pêche au homard : éthiques, durables, efficaces et peu coûteux. En 2010, Merinov et le CTTÉI avaient élaboré environ 20 concepts innovants d’appâts à partir de résidus industriels. Les résultats en laboratoire étant prometteurs, la phase 2, en cours en 2012, vise à optimiser les meilleures recettes, à les tester en condition réelle de pêche commerciale et à suggérer les bases d’un transfert technologique à l’industrie, en Gaspésie et aux Iles-de-la-Madeleine. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE La propriété intellectuelle appartient conjointement à Merinov et au CTTÉI. RÉSULTATS MÉTHODOLOGIE 1. Merinov : revue des différents coproduits marins disponibles sur le marché local. 2. CTTÉI : amélioration des recettes établies en 2010, dosage des protéines diffusées et mesure de la solidité des appâts. 3. Merinov : sélection des 4 recettes optimales et production des appâts avec les étudiants du Cégep de la Gaspésie-les-Îles ainsi que les essais en mer en condition de pêche commerciale aux Îles-de-la-Madeleine. 4. CTTÉI : analyse du patron des acides aminés diffusés par les appâts et corrélation avec l’efficacité de capture ainsi que recommandations d’équipements industriels pour transfert technologique. 5. Merinov/CTTÉI : transfert des résultats et recommandations au secteur de la pêche en Gaspésie et aux Iles-de-la-Madeleine. Les tests en mer montrent une grande variabilité des résultats de capture selon différents facteurs : • température de l’eau (4 – 15°C); • site de pêche; et • périodes de la saison de pêche. Trois matrices de diffusion utilisées : • diffuseurs de plastique; • sacs à grandes mailles; et • liant minéral recyclé. 7 agents attractifs testés : • résidus de maquereau, de turbot, de crevettes, de moules bleues, résidus de crabe des neiges, crabe vert, appât commercial Ace of Baits. Certains des appâts ont montré un taux de capture similaire aux appâts naturels pour une période donnée. Les résultats montrent qu’il reste une optimisation à faire, afin notamment de stabiliser l’efficacité sur toute la saison de pêche. Plusieurs des agents attractifs offrent une diffusion de protéines comparable ou supérieure aux appâts traditionnels. Le liant recyclé et les diffuseurs permettent de prolonger la période de diffusion des appâts pour couvrir la totalité de la période de pêche. Figure 1. Diffusion des protéines (mg/g) selon différents agents attractifs. Le coût d’achat des appâts alternatifs vs leur efficacité relative sera le facteur déterminant pour le succès du projet. Certaines recettes d’appâts se rapprochent d’une possibilité de commercialisation alors que d’autres ont été écartés. Figure 2. Prises par unité d’effort (individus/casier) selon l’appât utilisé et la période de la saison de pêche. RETOMBÉES SUR LA FORMATION Les étudiants du Cégep de la Gaspésie-les-îles ont contribué grandement à la conception des appâts alternatifs et aux prises de décision dans le projet. Les étudiants du Cégep de Sorel-Tracy ont étudié les impacts environnementaux des appâts dans leur cours et ont apporté des recommandations. Également, 3 enseignants ont participé aux travaux et 2 étudiants ont été engagés pour travailler en laboratoire. COMPÉTITIVITÉ INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE Dans l’éventualité où un appât alternatif performant serait développé, le marché des appâts serait facilement pénétrable puisqu’il s’agit d’une problématique sectorielle étendue de Terre-Neuve jusqu’au Maine. Plusieurs groupes de recherche travaillent actuellement sur cette problématique. Prochaines étapes pour la suite : • Dosage des acides aminés et corrélation avec les résultats de pêche. • Identification de pistes d’optimisation des recettes pour diminuer le coût et augmenter l’efficacité. • Transfert aux pêcheurs, réflexions sur cette nouvelle activité industrielle. PARTENAIRES L’association des pêcheurs propriétaires des Îles-de-la-Madeleine (APPIM). FINANCEMENT Programme d’aide à la recherche et au transfert, volet technologique (MESRST), Association des pêcheurs propriétaires des Îles-de-la-Madeleine, Merinov et CTTEI. 20 en rése ans au CTTEI et Merinov-Appâts à homard-Affiche 36x24-06 791.indd 1 12-10-31 12:36 PM