Appel d`intentions - Société d`histoire de Sainte-Marguerite

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Appel d`intentions - Société d`histoire de Sainte-Marguerite
APPEL D’INTENTIONS POUR L’ACHAT ET LA
RÉALISATION D’UN PROJET DE REDÉVELOPPEMENT DU
CENTRE CULTUREL DE SAINTE-MARGUERITE-DU-LAC-MASSON
14 NOVEMBRE 2012
Société d’Histoire de Saint-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
TABLE DES MATIÈRES
1- SOMMAIRE EXÉCUTIF 5
2- L’ÉQUIPE
PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPE
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3-PROJET
PLAN D’ENSEMBLE 16
PLAN DU NIVEAU 0 17
PLAN DU NIVEAU 1 18
PLAN DU NIVEAU 2 19
PLAN DU NIVEAU 3 20
LE CONCEPT D’ÉCONOMIE SOCIALE 21
DEVELOPPEMENT DURABLE
22
DÉVELOPPEMENT DURABLE : STRATÉGIE D’INTERVENTION
23
CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA MOTONEIGE
24
CENTRE D’ARCHIVES
25
ESPACE CONGRÈS 26
TOURISME D’AFFAIRE
26
TOURISME CULTUREL
27
MOTEL D’ARTISTES
28
CENTRE D’ART
28
L’ATELIER IDÉAL SELON SACHA BARRETTE, ARTISTE-PEINTRE, DESSINATEUR, SCULPTEUR
CAFÉ ET LOCATION D’ÉQUIPEMENT SPORTIF 30
CENTRE D’ENTRAÎNEMENT
31
LE CENTRE CULTUREL : VALEUR PATRIMONIALE
32
PATRIMOINE MODERNE
32
VALEUR PATRIMONIALE
32
BÂTIMENT PATRIMONIAL : STRATÉGIE DE RESTAURATION 33
4- LA RÉALISATION
ORGANIGRAMME 35
ESTIMATION DES COÛTS DU PROJET 36
STRUCTURE DE FINANCEMENT 37
LES FACTEURS DE RÉUSSITE
39
LE PROJET SOCIAL ET COLLECTIF :UNE FORCE EN ACTION
39
L’AIDE TECHNIQUE 39
L’ACCÈS AU FINANCEMENT DE PRÊTS ET DE CAPITAUX EST ASSURÉ 40
L’AIDE GOUVERNEMENTALE
41
FINANCEMENT TRADITIONNEL
41
APPUIS AU PROJET 42
MME MATTE, MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN DE SAINT-JÉRÔME
43
MME MÉLANIE GOSSELIN, CONSEIL DE LA CULTURE DES LAURENTIDES
44
MME DIANNE MALTAIS, CAISSE D’ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS
45
MME LISE TREMBLAY THAYCHI, FARANDOLE DES ARTS VISUELS
46
MME ANNE COURTENS, PETITE FILLE DE ANTOINE COURTENS 47
SACHA BARRETTE, ARTISTE-PEINTRE, DESSINATEUR, SCULPTEUR
48
LES CLÉS DE LA RÉUSSITE DU MODÈLE D’AFFAIRES PROPOSÉ
49
L’ANCRAGE LOCAL 49
LA COMMUNICATION
49
QUELQUES EXEMPLES INSPIRANTS AUTOUR DU PATRIMOINE RELIGIEUX
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Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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1 - SOMMAIRE
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
1 - SOMMAIRE
SOMMAIRE EXÉCUTIF
Projet :
Acquisition, restauration et redéveloppement du Centre culturel de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson dans une perspective
d’économie sociale et de développement durable, axé sur le patrimoine, les arts, la culture, les sports et loisirs ainsi que sur le
tourisme d’affaires et le tourisme culturel afin de maintenir et de bonifier les acquis des citoyens tout en contribuant de façon
significative au rayonnement et au développement économique de la municipalité.
Promoteur :
La Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson
forme juridique :
Organisme sans but lucratif- Organisme de bienfaisance enregistré
Secteur de l’entreprise :
Patrimoine, Arts et Culture
Produits et services:
• Ateliers et résidences d’artistes
• Espace-Congrès en partenariat avec l’Hôtel Estérel
• Organisation d’événements
• Centre d’archives et d’interprétation du Patrimoine
• Circuits d’interprétations
• Centre d’interprétation et halte motoneige
• Programmation autonome et complémentaire en Sports, Loisirs, Culture
• Bibliothèque
• Gymnase
• Salle d’entraînement
• Salle de boxe
• Camp de jour
• Salles d’activités communautaires
• Café-restaurant-Services de proximité
• Salle de spectacle et de réception
• Tennis
• Plage
• Patinoire extérieure hockey
Clientèles cibles :
• Population locale
• Population de la MRC des Pays-d’en-Haut
• Artistes professionnels de tous horizons
• Touristes -Villégiateurs
• Gens d’affaires pour Colloques et Congrès
• Clientèle internationale
PRÉVISIONS FINANCIÈRES- VOIR SECTION 4
VALEUR MARCHANDE DU SITE AU 31 DÉCEMBRE 2015 : 10 000 000 $
RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DU PROJET:
• Création de 20 emplois directs
• Création de 10 emplois indirects
• Développement de nouveaux marchés en matière de tourisme culturel et de tourisme d’affaires
• Bonification des services aux citoyens sans augmentation des taxes
• Impact sur l’achalandage tourististique pour la région
• Contribution à la mise en oeuvre du plan de développement stratégique 2012-2022 de la Municipalité
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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2 - L'ÉQUIPE
PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPE
MISSION DU GROUPE PROMOTEUR
Fondée en 1992, la Société d’Histoire de Sainte- Marguerite-du-lac-Masson et d’Estérel vise à promouvoir la protection et
la diffusion du patrimoine historique, archivistique, photographique et architectural de ces deux villes. Elle s’est récemment
dotée d’une mission d’économie sociale en lien avec la présentation et la réalisation du présent projet.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
• M. Lorne Townshend, Président
• M. Pierre Landreville, Secrétaire-Trésorier
• Dr. Robert Lavigne, administrateur
• Mme Monique Nadeau, administratrice
• Mme Michèle Dubuc, administratrice
• Mme Raymonde Pelletier, administratrice
• M. Alain Messier, administrateur
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
2 - L'ÉQUIPE
Lorne Townshend, Chargé de projet
Résidant de Sainte-Marguerite Station, Lorne Townshend est diplômé du Collège Loyola de Montréal. Préoccupé et dévoué
à la vie communautaire, il a présidé le conseil d’administration de la Chapelle St-Bernard de 2005 à 2011. Depuis 2012, il
préside le conseil d’administration de la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-lac-Masson – Estérel. Il a 48 ans de services
professionnels, dont 36 en génie conseil -- procédés chimique et métallurgique.
Au cours de sa carrière de chimiste et spécialiste en procédés,il a occupé plusieurs postes de direction dans différentes
sphères. En tant que chargé de projet il a conçu et réalisé plusieurs projets dans le monde, totalisant plus de 400 millions de
dollars actuels.
Au niveau Municipal, il a collaboré, entre autres, à la modernisation de l’usine de traitement de eaux potables aux usines
d’Arvida et de Jonquière et a travaillé à la conception de l’usine d’épuration des eaux usées de Fredericton au Nouveau
Brunswick. Au niveau Industriel, il a acquis une expérience significative dans les secteurs des Pâtes et Papiers et Mines et de
la Métallurgie. Dans le domaine des Pâtes et Papiers, il a oeuvré à la conception et mise en opération de sept différents projets
comprenant la conception de systèmes de blanchiment, de neutralisation des effluents et de laveurs de pâte et évaporateurs.
Dans le domaine des Mines et Métallurgie, il a travaillé à l’étude de faisabilité de mines de diatomite, perlite, bentonite et
argiles activées et à l’étude de faisabilité de la concentration à sec de wolframite dans le désert du Sahara.
Liste des projets
Domaine Municipal
• Usines de filtration d’eau potable (rénovation et modernisation)
• Usines d’épuration (conception et mise en opération)
Domaine des Pâtes et Papier
• Usines d’épuration (de la conception à la mise en opération)
• Laveurs de pâtes (de la conception à la mise en opération)
• Usines de caustification (de la conception à la mise en opération)
• Pipeline eaux usées traitées
Domaine Chimique et Pharmaceutique
• Conception du procédé (construction et mise en opération)
• Domaine Métallurgique
• Élaboration du procédé (conception de l’usine, construction et mise en opération)
• Conception de systèmes de rejets miniers
Valeurs des projets
• Diverses études techniques entre 100K$ et 800K$
• Le plus gros projet : Usine de traitement des eaux usées et modification du concentrateur QIT, Fer et Titane Sorel
Tracey Qc. 1986-1990 - 60M$
• Le plus récent projet : Concentrateur de minerais d’or Kodieran au Mali - valeur 30M$
• Valeur en dollar 2012 estimée de 1976-2012 - environ 500M$
Activités Bénévole
• 1970 Co-fondateur de la société de protection de l’environnement du lac Lucerne.
• 1980-1988 Président de l’association des propriétaires du Domaine Deauville
• 2005-2011 Président de la fabrique de la chapelle St. Bernard
• 2007-2012 Vice président de la Société d’histoire de Ste-Marguerite-du-lac Masson- Esterel
• Septembre 2012 Président de la Société d’histoire de Ste-Marguerite -du-lac Masson-Esterel
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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2 - L'ÉQUIPE
Jean Damecour, Architecte
Jean Damecour dirige l’agence Jean Damecour Architecte établie à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, un village des Laurentides riche d’un patrimoine moderne.
Depuis les années 1990, il est intervenu à maintes reprises dans le dossier de la sauvegarde du Domaine de l’Estérel établi à
la fin des années 1930, d’abord en dirigeant la réfection des façades du Manoir de la Pointe-Bleue, devenu un centre de soins
prolongés. La qualité du projet à été souligné dans la revue Continuité. Ensuite en menant des actions visant à la protection
et au recyclage de ces installations qui lui ont valu une certification d’honneur décernée par le Conseil des monuments et des
sites du Québec en 2006.
Depuis 20 ans il travaille à la sauvegarde et à la réhabilitation du Centre Culturel. Son agence a récemment complété la restauration et la réhabilitation de la Caisse Desjardin de Saint-Henri, à Montréal. Son bureau est implanté dans la Laurentides
depuis 25 ans, dont 19 ans à Sainte-Marguerite où il s’est établi en 1993.
Il a participé aux travaux de la Fondation du Patrimoine Religieux lors de l’évaluation des lieux de culte dans la région des
Laurentides et de Lanaudière.
Il a été président de la Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel et siège au Comité Culturel des
Pays-d’en-Haut en tant que représentant du Patrimoine.
Il a participé à l’élaboration de la politique culturelle de la MRC des Pays-d’en-Haut. En plus d’être architecte, Jean Damecour est producteur forestier et est impliqué en sylviculture depuis son enfance. Il a acquis une bonne connaissance de
l’industrie forestière et de la construction avec le bois.
Travailleur d’équipe, Jean Damecour s’est constitué, avec les années une clientèle fidèle dans différents milieux ainsi qu’un
réseau de collaborateurs pour ses projets. Son expérience en promotion/construction, en gérance de construction et en surintendance de chantier ont élargi sa compétence dans la mise en œuvre des projets et la résolution de problèmes.Il privilégie
la collaboration interdisciplinaire. Ainsi, plusieurs projets ont reçu le concours d’architectes du paysage. De cette intervention précoce des disciplines il résulte une harmonie entre le bâtiment et le site ainsi que des économies.
Réputation de la firme
Charles Garnier, préfet de la MRC des Pays-d’en-Haut
« Je tiens à souligner la grande satisfaction de la MRC des Pays-d’en-Haut envers le travail que vous avez accompli au sein
de notre organisme au cours des dernières années. Votre professionnalisme ainsi que votre disponibilité sont grandement appréciés et ont permis à plusieurs reprises de concrétiser bon nombre de projets sur notre territoire.»
André Genest, maire de la municipalité de Wentworth-Nord, et directeur général de la MRC des Pays-d’en-Haut
« Merci pour ton efficacité, pour ton professionnalisme, pour ta générosité ! »
Jacques Fortin, président du conseil d’administration du CHSLD de Sainte-Adèle. «Vantant les mérites de l’architecte Jean
Damecour, qui a piloté le dossier «comme un as», M. Fortin estime que cette nouvelle construction sera un ajout majeur
dans le paysage architectural de Sainte-Adèle. C’était un terrible trou à boucher et M. Damecour a réussi un véritable tour de
force». Journal Accès, 8 décembre 2006, «Le projet du CLSC se concrétise», Nathalie Deraspe.
Jean-Luc Grégoire, vice-recteur administration, Université Bishop’s,
« Les architectes ont réussi à planifier ces projets en respectant le style des bâtisses avoisinantes sur le Campus. La plupart de
ces travaux ont été exécutés pendant les sessions régulières d’enseignement et ont pu se réaliser en respectant les attentes de
toutes les parties impliquées. Je n’ai aucune hésitation à recommander cette firme qui nous a si bien servi. »
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
2 - L'ÉQUIPE
Principales réalisations
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2010 : Construction d’un CHSLD, CLSC et Centre de jour à Sainte-Adèle. Consortium avec Birtz Bastien Beaudoin Laforest.
2001 : Centre de formation professionnel, Sainte-Agathe-des-Monts. Consortium avec Birtz Bastien Beaudoin Laforest.
En cours : Centre du Patrimoine Vivant des Laurentides.
En cours : Construction d’un nouveau bâtiment derrière le presbytère de Saint-Côme.
2010 : Centre correctionnel La Macaza.
Correction des toitures D1 et D2.
2009 : École Arc-en-Ciel, Huberdeau. Réfection de l’enveloppe.
2009 : Centre administratif, Commission scolaire des Laurentides. Réfection du revêtement de maçonnerie.
2009 : Hôtel de Ville de la Municipalité d’Entrelacs. Réfection de la toiture.
2010 : Salle polyvalente de Piedmont. Construction d’une salle polyvalente adjacente à la gare de Piedmont.
2010 : Caisse Desjardins du Parc Sir Georges-Étienne-Cartier de Montréal. Agrandissement d’un bâtiment d’architecture
moderne des années 60.
2010: Bibliothèque de Wentworth-Nord. Aménagement de la bibliothèque dans la chapelle Notre-Dame-des-Neiges.
2007 : Les Habitations la Capucine. Construction d’un immeuble de 20 logements communautaires.
2005 : Caisse Desjardins du Parc Sir Georges-Étienne-Cartier de Montréal. Avant projet. Réfection d l’enveloppe.
1996 : Caisse d’économie des Lituaniens de Montréal. Agrandissement de la caisse et réaménagement de l’acceuil.
1995 : Aménagement de la bande riveraine du Lac Masson. Étude d’impact d’une plage publique au Village et étude de
réutilisation de la décharge du lac.
1995-2008 : Kenworth Montréal. Différents projets d’agrandissements et de réaménagement des départements.
1994 : Kenworth du Canada, Sainte-Thérèse. Agrandissement de l’édifice.
1990 : Université Bishop Lennoxville. Damecour Blouin Architectes. Nouveau foyer au théâtre Centennial et Centre de
diffusion en arts plastiques.
1990-2008 : Manoir de la Pointe-Bleue. Différents projets dont la réfection de l’enveloppe phases I et II.
1990 : Université Bishop, Lennoxville. Damecour Blouin Architectes. Construction du Molson Fine Arts Building.
1989 : Université Bishop Lennoxville. Damecour Blouin Architectes. Construction d’un théâtre à géométrie variable.
1986 : Usine de Tricot Boutique, Montréal. Bobrow Fieldman Architectes. Usine de 80 000 pieds carrés construite à la fin
des années 80.
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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2 - L'ÉQUIPE
Robert Lavigne, Économie sociale
Résident de l’agglomération de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel depuis 1958, Robert Lavigne a gradué en 1954 et
pratiqué la médecine de famille pendant plus de cinquante ans à Ville Saint-Laurent, à l’ouest de Montréal.
Cofondateur de la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel en 1992 avec Pierre-Paul Lecault et Monique Nadeau, il en fut le premier président jusqu’en 2004 et occupe depuis le poste d’administrateur.
Professionnellement mis en contact avec des membres de l’équipe Empain au Canada, dont Roger Vanden Hende, la sauvegarde du patrimoine historique et immobilier du domaine de l’Estérel a toujours été pour lui un objectif prioritaire.
En 1987, il a fondé les Demeures Sainte-Croix, un organisme à but non lucratif (OSBL) réalisé en collaboration avec la Société d’habitation du Québec (SHQ). Il s’agit de trois résidences en « économie sociale » fournissant cent trente et un (131)
logements à prix abordable pour les aînés de Saint-Laurent. Cette réalisation a reçu, en 2007, le prix du Mérite de l’assemblée
nationale du Québec. Il en est le président depuis sa fondation.
Michèle Dubuc, Archiviste
Résidente de la ville de Sainte-Adèle, Michèle Dubuc est administratrice et responsable de la garde et de la conservation des
archives de la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel depuis le début des années 2000. Très engagée socialement, elle est de plus très impliquée dans le monde des Arts et de la Culture.
Elle a occupé le poste de Gestionnaire de documents et d’archives pour la Société d’histoire et du patrimoine de la ville de
Val-David, la Fondation de l’hôpital Justine à Montréal, la Fondation Jules et Paul-Émile Léger à Outremont. Elle a créé,
entre autres, des fonds d’archives déposés aux archives de la ville d’Outremont et aux Archives nationales du Québec à Chicoutimi.
Riche de son expérience des trente dernières années à titre de graphiste et recherchiste, elle a rédigé et publié « 150 ans
d’histoire, Paroisse de Sainte-Adèle 1852-2002 » et « Sainte-Adèle à travers le temps 1842-2005 » lors des fêtes entourant le
150 anniversaire de la ville de Sainte-Adèle, puis 20 chroniques historiques « Les vraies belles histoires….de Sainte-Adèle »
et a élaboré le circuit guidé « Sur les traces du baron Empain ».
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
2 - L'ÉQUIPE
Sacha Barette, Responsable du “Motel d’Artistes”
Sacha est né au Saguenay Lac St-Jean en 1965. Il vit et travaille à Montréal. En 1982, il entre en Design Graphique à
l’Université du Québec à Montréal et devient concepteur visuel pour des agences de publicité. Parallèlement, il enseigne la
peinture et le dessin. Son besoin de peindre prend le dessus et il décide de se consacrer entièrement à sa passion. Ses voyages
à travers le Canada, les États-Unis et l’Amérique Latine lui sont d’une grande inspiration et ont pour effet de transformer sa
palette de couleurs pour y inclure une gamme d’ocres, de marrons, d’oranges brulés et de bleus perçants. Il applique ses
couleurs à l’état pur donnant ainsi aux objets, figures et paysages leur forme, relief et texture unique.
Sa grande curiosité l’amène non seulement à découvrir de nouveaux territoires, mais aussi à explorer une variété de thèmes.
Quelque soit le sujet de l’oeuvre, Sacha l’exécute avec le même enthousiasme. Aujourd’hui on retrouve son travail dans plusieurs galeries d’art au Canada et aux États-Unis. Ses oeuvres font aussi partie de plusieurs collections privées et publiques.
Expositions solo:
• 2011 Keystone Gallery, Calgary, Canada
• 2008 Harrison Galleries, Vancouver, Canada
• The Village Gallery, Mississauga, Canada (duo avec Alexandre Zerbé)
• 2007 State of the Art Gallery, Toronto, Canada
• 2004-96 Galerie Époque, Aylmer, Québec, Canada
• 2004-01 Pavillon des Arts de Ste-Adèle, Québec, Canada
Expositions de groupe:
• 2012 Galerie Iris, Baie-St-Paul, Québec, Canada
• 2011 Galerie Iris, Baie-St-Paul, Québec, Canada
• 2010 Gallery on the Grand, Kitchener, Ontario, , Canada
• State of the Art Gallery, Toronto, Canada (trio avec Julie St-Amand et Alexandre Zerbé)
• 2009 Keystone Gallery, Calgary, Alberta, Canada
• Gallery on the Grand, Kitchener, Ontario, Canada
• 2007 Musée des maîtres et artisans du Québec, Montréal, Canada
• 2002-00 State of the Art Gallery, Toronto, Canada
• Art and Soul Gallery, Indianapolis, États-Unis
• 2001-99 Art Expo New York, New York, États-Unis
(liste écourtée)
Réalisations:
• 2000 Directeur artistique de douze murales publiques en collaboration avec Art-Mur pour le projet Tout ce qui nous
différencie nous rassemble.
• 1997 Participation à une série sur la culture du Chili en association avec “La Fondation Victor Jara” à Santiago, Chili.
• 1996 Illustrations pour le livre “L’Histoire de Nelson,” écrit par Joane Lalancette, édition d’art La Sauvagine.
• 1994 Enseigne les arts plastiques avec sa femme dans une école privée située dans l’état de Oaxaca au Mexique.
• Réalise une fresque dans une coupole pour M. Santibanez.
• 1992 Création de cinq tableaux représentant des scènes des plateaux de tournage du film “Vandetta” pour le cinéaste
Guido Lombardi.
• Donne des cours privés de peinture dans la région de l’Outaouais.
• 1988 Association avec le bédéiste Prouche afin de compléter la bande dessinée portant sur l’histoire d’Alphonse Desjardins.
• 1985 Assistant professeur lors du cours de dessin en design graphique à l’UQAM pour le professeur Maurice Macot.
• Réalise une bande dessinée pour le Forum de la bande dessinée par ordinateur à Ghand, Belgique.
Collections:
• Collection privée de Mario Lemieux
• Bombardier
• Banque BNP Paribas
• Sears, Dorval
• Entrepreneurs electriciens Pierre Brossard, Brossard
(liste écourtée)
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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2 - L'ÉQUIPE
Sophie Goyette, Économie sociale et subventions
Résidente de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, Sophie Goyette est diplômée en Études françaises ainsi qu’en journalisme,
avec spécialisation en affaires sociales.Sophie Goyette, s’intéresse et se consacre principalement au développement durable et
à la démocratisation des communications sous toutes ses formes, afin de redonner la parole à ceux qui trop souvent sont sans
voix.
Sophie Goyette a notamment oeuvré comme journaliste reporter d’images et formatrice, tant en France qu’en Afrique de
l’Ouest (Sénégal), en plus d’avoir enseigné le journalisme en milieu scolaire dans le cadre d’un programme de prévention de
la violence s’adressant à des adolescents à risques âgés de 12 à 16 ans.
Elle a en outre produit et réalisé à ce jour une dizaine de documentaires, sans compter une centaine de re-portages télévisuels
dont certains ont été primés sur la scène internationale francophone.
Parallèlement, Sophie Goyette, en tant qu’entrepreneure ou collaboratrice, a contribué à divers projets d’affaires ou communautaires, tant au Québec qu’à l’étranger, dans le secteur des arts médiatiques, de la culture et des technologies de
l’information. Elle possède 15 ans d’expérience en rédaction de demandes de subventions et possède une excellente maîtrise
des divers programmes de financement tant privés que publics.
Depuis 2004, elle consacre principalement sa carrière à l’économie sociale ainsi qu’à ses projets d’affaires. Membre fondateur
et idéatrice du Centre de réadaptation psycho-social-Le Déclick. En raison de sa vaste expérience et de sa vision en matière
d’entrepreneuriat collectif, elle est, en outre, employée par la Société d’Histoire depuis juillet 2012.
Prix et distinctions:
• Prix d’économie sociale pour Montréal-Centre- Projet Numériquement Vôtre
Concours Québécois en entrepreneuriat -2010
• Prix coup de coeur pour Montréal-Centre -Projet Silence On Tourne !
Concours Québécois en entrepreneuriat -2009
• Prix Roger Camar pour le film Serial Schizo
Festival international Ciné-Vidéo-Psy de Lorquin (France) -2008
• Prix Médias- Le Déclick
Société canadienne de la schizophrénie-2007
• Prix spécial du jury pour le film Rumba Cérébrale
Festival international Ciné-Vidéo-Psy de Lorquin (France) -2006
• Prix OFQJ pour le reportage Le Mans, je me souviens
Office franco-québécois pour la jeunesse-2002
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
2 - L'ÉQUIPE
André Émond, Économie sociale et subventions
André Émond est résident de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et est copropriétaire de la Villa moderne, faisant partie du
patrimoine du Domaine de l’Estérel, qui fut dessinée par Antoine Courtens et plus tard habitée par Georges Simenon, d’où son
intérêt pour l’histoire, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine.
Diplômé en informatique, mais entrepreneur social dans l’âme, il a fondé et dirigé pendant 25 ans une compagnie florissante
dans le secteur de l’habitation spécialisée pour une clientèle vivant avec un problème de santé mentale et nécessitant des
services intensifs de réadaptation dans leur milieu d’hébergement. Investisseur immobilier et philanthrope, André Émond est
très actif et engagé depuis 2004 dans la cause de l’insertion en emploi des personnes vulnérables. Il est d’ailleurs le cofondateur du Centre de réadaptation psycho-social, le Déclick, un important OBNL de Montréal dans le secteur du développement
de l’employabilité par les technologies de l’information et y exerce encore aujourd’hui des activités bénévoles en y dirigeant
deux projets d’économie sociale d’envergure, qui ont été primés et reconnus. Chaque jour plus de 53 personnes bénéficient de
ce Centre.
En raison de sa vaste expérience et de sa vision en matière d’entrepreneuriat collectif, il est employé par la Société d’Histoire
depuis juillet 2012.
Réalisations pertinentes- Gestion et Économie sociale
• Direction d’une entreprise dans le secteur de l’habitation spécialisée au chiffre d’affaire de 1 M$ durant 25 ans
• Direction et Gestion d’un parc immobilier de 10 immeubles comptant 45 bénéficiaires et 20 employés
• Fondation du Déclick-OBNL d’insertion
• Mise sur et direction de 2 projets d’économie sociale récipiendaires respectivement des prix « Coup de coeur (2009)
et prix de l’économie sociale (2010) pour Montréal-Centre, Concours québécois en entrepreneuriat
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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2 - L'ÉQUIPE
Paul Carrier, ing., B.Sc.A. M.S.C.E.
Ingénieur diplômé de l’École Polytechnique de Montréal (1964), il détient une maîtrise en génie civil (structure) de
l’Université de Purdue, Indiana (É.U.). Au terme de ses études, il est professeur au département de génie civil (section
structure) à l’École Polytechnique de Montréal. Il a été en 1967 parmi les pionniers de l’utilisation de l’informatique appliquée
au génie civil par le développement de logiciels de calculs scientifiques reliés au génie civil et en particulier à la structure.
Fondateur des firmes de génie-conseil Paul Carrier Associés et Calculatec Inc., il a depuis 1972 participé activement à la réalisation de plus de 3000 projets de toute envergure tant au Canada qu’à l’étranger. Ses activités se sont essentiellement orientées
vers la conception, les études et l’analyse des charpentes et fondations de bâtiments et de ponts ainsi que vers la réalisation
d’expertises reliées au domaine du bâtiment et particulièrement des bâtiments patrimoniaux de Montréal.
Carrière professionnelle
• 1964 Ingénieur, département de la voirie, Lalonde, Girouard, Letendre, Ingénieurs conseils
• 1965 Professeur, section structure, département de génie civil, École Polytechnique de Montréal
• 1966 Professeur, section structure, département de génie civil, École Polytechnique de Montréal
• Chargé du cours de résistance des matériaux, Institut de Technologie Laval
• 1967-1972 Professeur, section structure, département de génie civil, École Polytechnique de Montréal
• Chargé de cours de structure, École normale de l’Enseignement Technique
• Consultant en informatique dans les domaines suivants :
• analyse de structures : ponts, bâtiments, etc.;
• évaluation municipale;
• travaux municipaux.
• Participation à un groupe (BCDF) de recherche sur l’habitation
• 1972 Ouverture du bureau Paul Carrier/Associés, Ingénieurs conseils et de la firme Calculatec, consultant en informatique appliquée.
• Consultant en structure dans les domaines suivants :
• études économiques de bâtiments;
• analyse de structures complexes;
• étude de bâtiments multi-étagés et de ponts ;
• expertises reliées aux fondations et à la charpente de bâtiments existants.
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
2 - L'ÉQUIPE
Albert Piette & Associés Inc
La firme Albert Piette & Associés Inc. est bien connue dans la Province de Québec, et plus particulièrement dans la région de
Lanaudière pour avoir assumé la réalisation technique des parties électromécaniques reliées à de nombreux projets institutionnels, industriels et commerciaux.
Oeuvrant depuis 39 ans, son expertise dans ces domaines est remarquable, notamment en milieu institutionnel, industriel et
commercial. Albert Piette & Associés Inc. a dû assumer les responsabilités inhérentes à tous les aspects, notamment: ré-ingénierie de chaufferies et salles mécaniques, analyse d’économie d’énergie, conception mécanique et électrique, administration,
coordination avec les propriétaires, architectes, ingénieurs, entrepreneurs et surveillants des travaux, etc., dans le cadre de projets variant entre 25 000 $ à plus de 40 millions de dollars. La firme bénéficie de l’expérience et de la compétence de plusieurs
techniciens spécialisés en mécanique-électricité, dont certains depuis plus de 30 ans.
VERSION COMPLÈTE VOIR ANNEXE A - CURRICULUM VITAE
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
15
3 - LE PROJET
PLAN D’ENSEMBLE
PLANTATION D’ARBRE À L’ARRIÈRE DE LA
PLAGE ET AMÉNAGEMENT DU L’ESPACE ENTRE LA PLAGE ET LE BÂTIMENT
RUE PIETONNE ET
AMENAGEMENT
STATIONNEMENT EN CRIBLURE DE
PIERRE, AMÉNAGEMENT AU POURTOUR
ET PLANTATION D’ARBRES
16
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
3 - LE PROJET
PLAN DU NIVEAU 0
PROLONGEMENT DE
L’ESCALIER AU NIVEAU 0
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
17
3 - LE PROJET
PLAN DU NIVEAU 1
CAFÉ ET LOCATION
D’ÉQUIPEMENT SPORTIF
HALL DE LA SALLE DE
CONGRÈS
NOUVELLES TOILETTES
NOUVEL ASCENSEUR
MULTI NIVEAUX
LOCAL DU CAMP DE JOUR
SERVICES CONGRÈS
CENTRE
D’INTERPRÉTATION DE LA
MOTONEIGE
BIBLIOTHÈQUE
MUNICIPALE ET CENTRE D’ARCHIVES ET
D’INTERPRÉTATION
NOUVEL ASCENSEUR
18
ESPACE MULTIFONCTION
CONGRÈS, SPORTS ET
LOISIRS, ÉVENEMENTS ET
ORGANISMES
MOTEL D’ARTISTES
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
3 - LE PROJET
PLAN DU NIVEAU 2
CENTRE
D’ENTRAINEMENT
BUREAU DE L’OBNL
SALLE MULTIMÉDIA
(CONGRÈS, ORGANISMES)
SALLE D’ACTIVITÉES
POUR ORGANISMES AVEC
ENTREPÔTS SÉPARÉS
NOUVEL ASCENSEUR
MULTI NIVEAUX
SERVICES CONGRÈS
CENTRE
D’INTERPRÉTATION DE LA
MOTONEIGE
MOTEL D’ARTISTES
BIBLIOTHÈQUE
MUNICIPALE ET CENTRE D’ARCHIVES ET
D’INTERPRÉTATION
NOUVEL ASCENSEUR
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
19
3 - LE PROJET
PLAN DU NIVEAU 3
SALLE DE RÉCEPTION
(CONGRÈS, SPECTACLES,
ÉVENEMENTS PRIVÉS)
TERRASSE DE LA SALLE DE
RÉCEPTION
20
NOUVEL ASCENSEUR
MULTI NIVEAUX
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
3 - LE PROJET
LE CONCEPT D’ÉCONOMIE SOCIALE
Le concept d’économie sociale1 combine deux termes qui sont parfois mis en opposition :
« économie » renvoie à la production concrète de biens ou de services ayant l’entreprise comme forme d’organisation et contribuant à une augmentation nette de la richesse collective.
« sociale » réfère à la rentabilité sociale, et non purement économique de ces activités. Cette rentabilité s’évalue par la contribution au développement démocratique, par le soutien d’une citoyenneté active, par la promotion de valeurs et d’initiatives
de prise en charge individuelle et collective. La rentabilité sociale contribue donc à l’amélioration de la qualité de vie et du
bien-être de la population, notamment par l’offre d’un plus grand nombre de services. Tout comme pour le secteur public et le
secteur privé traditionnel, cette rentabilité sociale peut aussi être évaluée en fonction du nombre d’emplois crées.
Pris dans son ensemble, le domaine de l’économie sociale regroupe l’ensemble des activités et organismes, issus de
l’entrepreneuriat collectif, qui s’ordonnent autour des principes et règles de fonctionnement suivants : l’entreprise de
l’économie sociale a pour finalité de servir ses membres ou la collectivité plutôt que de simplement engendrer des profits et
viser le rendement financier; elle a une autonomie de gestion par rapport à l’État; elle intègre dans ses statuts et ses façons
de faire un processus de décision démocratique impliquant usagères et usagers, travailleuses et travailleurs; elle défend la
primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition de ses surplus et revenus; elle fonde ses activités sur les
principes de la participation, de la prise en charge et de la responsabilité individuelle et collective.
En chiffres:
Plus de 7000 entreprises collectives (coopérative et OBNL)
Plus de 125 000 emplois
Plus de 17 milliards de dollars de chiffre d’affaires
Plus de 8% du PIB
Les secteurs d’activités:
Agroalimentaire, Arts et culture, Commerce de détailEnvironnement, Finance solidaire, Immobilier collectif, Infrastructures collectives, Loisirs et tourisme, Manufacturier, Médias et communication, Petite enfance, Recherche, Représentation
et concertation, Ressources naturelles, Santé, Services aux entreprises, Services aux personnes, TIC ,Transport
La contribution de l’économie sociale au développement des territoires2
Les entreprises d’économie sociale du secteur culturel, dont le nombre est estimé à près de 1 000 à travers le Québec, permettent aux citoyens, artistes ou non, de participer au déploiement d’une culture teintée d’une couleur locale. L’expression
citoyenne y est souvent mise en valeur. Elles constituent des lieux où les citoyens peuvent se rencontrer, se découvrir, se forger
une identité et ouvrir leurs horizons. Dans cette perspective et en accord avec l’adoption d’un Agenda 21 de la culture,il esst
clair que la culture constitue un pilier du développement durable, au même titre que l’économie, l’environnement et le social.
Les entreprises d’économie sociale en loisir et tourisme permettent aussi de vitaliser les territoires en offrant une multitude de
services à la population qui rendent les milieux de vie attractifs. Il s’agit du secteur de l’économie sociale où on retrouve le
plus grand nombre de projets en développement, un indice de plus de la volonté des populations d’avoir accès à une offre de
services diversifiés et de l’importance du tourisme en tant que moteur de développement.
1- Définition proposée par le Chantier de l’économie sociale qui a fait consensus au Sommet sur l’économie et l’emploi en octobre 1996(extrait du rapport « Osons la solidarité »)
2 - Source: « Pour un Changement de logique économique, rencontres stratégiques, Chantiers de l’économie sociale », Mai 2012.
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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3 - LE PROJET
DEVELOPPEMENT DURABLE
Définition1
Au Québec, le développement durable s’entend « d’ un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre
la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui
prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. »
Objectifs
Le développement durable est issu de cette idée que tout ne peut pas continuer comme avant, qu’il faut remédier aux insuffisances d’un modèle de développement axé sur la seule croissance économique en reconsidérant nos façons de faire compte
tenu de nouvelles priorités. Il faut donc :
•
Maintenir l’intégrité de l’environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les
écosystèmes qui entretiennent la vie;
•
Assurer l’équité sociale pour permettre le plein épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes, l’essor des
communautés et le respect de la diversité;
•
Viser l’efficience économique pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable.
Une démarche de développement durable englobe une réalité beaucoup plus vaste que la seule préoccupation environnementale. Elle embrasse les dimensions sociale et économique. La qualité de l’environnement, l’équité sociale et le dynamisme
économique sont, de fait, indissociables dans une telle démarche; ce sont les trois points d’ancrage essentiels pour passer à
l’action.
Le développement durable et la protection du patrimoine
Le patrimoine culturel est constitué de biens, de lieux, de paysages, de traditions et de savoir et reflète l’identité d’une société.
Il transmet les valeurs de celle-ci de génération en génération et sa conservation favorise le caractère durable du développement. Il est important de bien l’identifier et d’assurer sa protection et sa mise en valeur en tenant compte des composantes de
rareté et de fragilité qui le caractérisent.
La démarche de développement durable, qui se préoccupe de la protection du patrimoine, vise aussi à :
• combattre la pauvreté et l’exclusion sociale;
• favoriser la participation citoyenne;
• valoriser l’économie sociale;
• favoriser l’investissement dans la relève, la formation continue et la qualité des emplois;
• renforcer la vitalité et le dynamisme du milieu;
• améliorer la qualité de vie de ses concitoyens;
• permettre à la société de s’enrichir au contact de cultures diversifiées;
• maintenir l’intégrité de l’environnement, réduire les gaz à effet de serre et valoriser l’énergie verte dans le cadre du redéveloppement du Centre culturel.
1 Source: chapitre D-8.1.1,Loi sur le développement durable, Québec, avril 2006.
22
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
3 - LE PROJET
DÉVELOPPEMENT DURABLE : STRATÉGIE D’INTERVENTION
ACTIONS (liste partielle)
• Récuperation d’un bâtiment patrimonial
• Récupération du réseau de chauffage à l’eau chaude
• Restauration du mur rideau qui sera transformé en paroi vitrée pour le préchauffage de l’air
• Optimisation du chauffage par un nouveau système de contrôle
• Remplacement des chaudières en incorporant des énergies alternatives (géothermie et biomasse)
• Isolation de l’enveloppe au-delà des normes prévues par la Loi sur l’économie de l’énergie
• Étanchéisation de l’enveloppe et construction d’un nouveau mur avec une cavité pressurisée
• Préchauffage de l’air avec des collecteurs posés sur le toit
• Plantation d’arbres pour créer de l’ombre sur le stationnement et l’arrière plage
• Conservation d’une seule voie d’accès
• Végétalisation complète de l’espace entre le bâtiment et la plage
• Stationnement en criblures de pierres pour contrer la chaleur et permettre l’absorbtion de la pluie
Système de préchauffage de l’air neuf à haute efficacité installé sur une toiture
Photo : Enerconcept Technologies
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
23
3 - LE PROJET
CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA MOTONEIGE
Le Centre, qui sera développé en partenariat avec le Club Blizzard, aura pour mission de faire connaître l’œuvre de Bob Petit
-- le pionnier des sentiers de motoneige au Québec.
Passionné de motoneige Bob Petit a conservé, tout au long de sa vie une grande quantité de documents, photos et objets se
rapportant à la motoneige et aux quatre-quatre. Bob Petit est une légende vivante dans le monde des motoneiges puisqu’il a
réalisé les premiers sentiers de motoneige banalisés au Québec. Celui-ci et son grand ami Denis Drouin sont des légendes dans
le monde de la motoneige.
L’objectif de ce Centre est de devenir une destination pour les amateurs de randonnée hivernale. L’histoire de ce sport sera
expliquée avec des artéfacts représentatifs et exceptionnels ayant appartenus à M. Bob Petit. Des vidéos et enregistrements de
son travail et des ses exploits seront une attraction très appréciée par les amateurs et les visiteurs.
Germain Beauséjour, un restaurateur de motoneiges et grand ami de Bob Petit, prêtera des motoneiges antiques et classiques.
Grace à eux, des possibilités d’événements d’envergure pourraient y voir le jour, apportant ainsi une visibilité à la Ville.
L’emplacement de ce centre d’interprétation dans le centre culturel est idéal puisqu’il est situé à proximité de deux sentiers
très fréquentés de la Trans-Québec, soit le sentier 33, qui part de Salaberry de Valleyfield et se rend non loin du Lac Mitchinamécus, et le sentier 43, qui part de l’Estérel et se rend à l’est de Joliette, en passant par Saint Côme sur une distance de 135.05
km.
Bob petit et Dnis Drouin
Photo : Archives Bob petit
24
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
3 - LE PROJET
CENTRE D’ARCHIVES
En vingt ans la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel s’est constitué une des plus importantes collections d’archives des Laurentides. La qualité et la rareté de cette collection sont reconnues. Les archives ont déjà servi à la
réalisation de films et d’expositions en Europe. La découverte récente des plans de l’architecte Courtens est un apport important. La diffusion des documents inédits apportera une visibilité exceptionnelle à la Ville.
Le Centre aura pour mission d’acquérir, de recevoir et d’accumuler des documents confiés ou cédés par des personnes physiques et morales des municipalités de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, de L’Estérel ainsi que les localités voisines telles
que Sainte-Adèle et Entrelacs. L’histoire des personnes, des familles et des institutions sera favorisée ainsi que l’histoire architecturale de plusieurs bâtiments érigés sur le même territoire.
L’objectif premier est d’offrir à la communauté un lieu sûr pour les archives privées témoignant, de manière significative, des
activités de personnes physiques et morales ayant marqué l’histoire de la municipalité, de la région et de la nation.
De plus, le Centre répondra aux attentes et aux besoins des chercheurs, membres du personnel de la Socité et,surtout, aux
membres de la communauté. L’accès et la diffusion des archives, sources primaires uniques, nourrit la recherche historique.
Le centre d’archives fera la promotion et la diffusion des archives de la Société en respectant les cédants et les législations en
vigueur.
Le Centre disposera d’une section réservée au traitement des archives privées, ce qui permettra à la Société d’histoire de respecter l’ensemble des procédures normalisées pour toutes les opérations d’analyse, de tri, de classement et de description des
archives.
Actuellement, la Société d’histoire détient 14 fonds d’archives. Sous peu, elle fera l’acquisition de trois à quatre nouveaux
fonds. Des normes de manipulations, de rangements, des conditions de conservation, de reproduction et de restauration seront
alors mises en application. La Société étudie la possibilité de créer un dépôt sécurisé d’archives publiques pour chacune des
municipalités et organismes publics de la région, comprenant un service de livraison.
VOIR ANNEXE C - DOSSIER DE PRESSE
Perspective du hall du centre culturel par Antoine Courtens
Infirmières devant le couvent
Image : Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel Photo : Édouard Comellas
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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3 - LE PROJET
ESPACE CONGRÈS
L’idée d’un Centre de congrès a été mise de l’avant par l’Hôtel Estérel, qui a besoin d’une grande salle â cette fin. François
Dallaire a souligné l’importante contribution que procure une salle de congrès dans une petite municipalité comme la nôtre.
La taille de la grande salle du Centre culturel (Niveau 1) est comparable aux deux seules grandes salles des Laurentides, soit
celles de Mont-Tremblant et Saint-Sauveur.
La salle de réception (Blue Room) , la salle multimédia (cinéma), les centres d’interprétation et le café sont autant d’atouts qui
contribueront au succès de l’espace congrès.
Quelques cubicules seront dédiés à la réception et au réchauffement des repas qui seront préparés à l’Hôtel Estérel.
La salle voutée profitera de puits de lumière. Des trappes de son seront ajoutées pour contrôler l’acoustique.
TOURISME D’AFFAIRE
Définition
Le tourisme d’affaires et de congrès correspond à l’ensemble des voyages et des déplacements professionnels, individuels ou
de groupe, dont le but est de partager de l’information et de stimuler des échanges par des rencontres professionnelles sans
rechercher uniquement le profit immédiat. Plus souvent qu’autrement, le tourisme d’affaires est combiné à celui d’agrément,
deux formes de tourisme complémentaires qui génèrent de fortes retombées économiques.
Type d’événements
Congrès, conventions, conférences, foires, expositions, salons, voyages de motivation et de récompense et lancements de
produits sont autant de manifestations qui composent le tourisme d’affaires. Cette forme de tourisme s’avère d’une importance
capitale en termes de retombées économiques, comme en témoignent les chiffres de l’Association des bureaux de congrès du
Québec qui a comptabilisé des dépenses de 100 M$ dans le secteur du tourisme d’affaires et de congrès en 2010.
Les fêtes et les festivals contribuent aussi à alimenter le tourisme d’affaires, grâce à leur volet commercial qui s’ajoute aux
contenus de divertissement, culturel et artistique. Expositions, salons et réunions complètent en effert souvent la programmation principale de ces événements afin de permettre aux acteurs de l’industrie de se rencontrer et d’échanger, générant ainsi un
profit immédiat. Autres exemples, les lancements de livre ou d’album et les nombreux événements qui se déroulent en même
temps dans le cadre de festivals.
26
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
3 - LE PROJET
TOURISME CULTUREL
Définition
Les définitions de tourisme culturel et patrimonial abondent; certaines sont très larges, d’autres très spécifiques. La définition retenue par l’Initiative fédérale-provinciale-territoriale sur le rapport culture/patrimoine et tourisme tient compte des cinq
catégories principales :
•
•
•
•
•
arts de la scène,
métiers d’art et arts visuels,
festivals,
musées et centres culturels,
lieux historiques et centres d’interprétation.
Profil de la clientèle
Les voyageurs qui s’adonnent au tourisme culturel et patrimonial sont généralement plus âgés (39 ans et plus) ou plus jeunes
(30 ans et moins), instruits, occupent un emploi et gagnent un revenu relativement élevé. En Europe, les voyageurs qui
s’adonnent au tourisme culturel sont généralement âgés de 39 à 59 ans et sont principalement des femmes (55 % en 2002, 52,7
% en 2004), mais on observe des exceptions à cette règle dans certains segments de marché, par exemple le tourisme patrimonial. Les voyageurs plus jeunes (20 à 29 ans) forment le groupe d’âge le plus considérable parmi les touristes adeptes de
culture (près de 40 % de la clientèle). Les voyageurs qui s’adonnent au tourisme culturel et patrimonial participent à beaucoup plus d’activités que les autres voyageurs et apprécient également les activités autres que culturelles et patrimoniales, par
exemple les activités de plein air. Ces voyageurs préfèrent les établissements de petite taille qui offrent un service plus personnalisé.
Croissance
Le taux de croissance de l’industrie du tourisme culturel et patrimonial semble s’établir entre 13 % et 15 %,
ce qui est de beaucoup supérieur au taux de croissance de l’industrie touristique dans son ensemble. Dans la majorité des segments de marché, les dépenses progressent légèrement plus rapidement que le nombre de visiteurs. Leur taux de rendement est
donc plus élevé.
On observe une croissance du tourisme culturel non seulement dans les villes, mais également dans les régions rurales et
éloignées.Les habitants de la région forment une part considérable des visiteurs des attractions de tourisme culturel et patrimonial; ils sont suivis des touristes internes et des touristes internationaux. Le marché intérieur revêt une grande importance
pour la majorité des attractions de tourisme culturel. De même, les habitants de la région forment la majorité des visiteurs des
attractions culturelles; ils sont suivis des touristes internes et des touristes nternationaux.
Il existe une forte corrélation entre la participation à des activités culturelles pendant les voyages et la participation à des
activités culturelles dans la vie de tous les jours, particulièrement en ce qui concerne les galeries d’art, l’opéra, le théâtre et les
spectacles de ballet. Cette corrélation permet de penser que les passe-temps et les intérêts des voyageurs sont de bons indicateurs des activités qu’ils voudront réaliser en voyage. Certaines activités culturelles et de plein air se recoupent; il est donc
possible d’élaborer des promotions alliant diverses activités culturelles et de plein air.
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
27
3 - LE PROJET
MOTEL D’ARTISTES
CENTRE D’ART
Le Musée d’art contemporain des Laurentides s’associe au projet pour définir ce que sera le Centre d’art.
Madame Andrée Matte, conservatrice connaît bien l’idée que Jean-Paul avait pour sa fondation à Sainte-Marguerite-du-Lac
Masson. Elle connaît aussi la famille du peintre.
La définition d’un centre d’arts est une étape qui prend, sans doute, quelques années. Toutefois, durant l’intérim, les ateliers
d’artistes seront offerts en location sous le concept du Motel d’artiste. Quelques artistes nous ont fait part de leur intention de
louer un atelier pour leur travail.
Sacha Barrette, artiste professionnel reconnu, s’occupera de la promotion des ateliers et de la sélection des artistes.
Le Centre d’art est un complément à la Farandole des arts visuels de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.
VOIR APPUIS ET PARTENAIRES FINANCIERS - SECTION 4
Perspective des ateliers
Image : Jean Damecour Architecte
28
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
3 - LE PROJET
L’ATELIER IDÉAL SELON SACHA BARRETTE, ARTISTE-PEINTRE, DESSINATEUR, SCULPTEUR
Cet artiste œuvre dans les arts visuels depuis plus de vingt ans et a à son actif plusieurs expositions au Canada en Amérique
Latine et en Europe. Il travaille également depuis plusieurs années sur un concept de lieu de travail pour artistes en vue de
créer « L’atelier idéal » dans le meilleur environnement possible.
Il a pris connaissance du projet « Artist Motel » qui regroupe, entre autres, plusieurs ateliers en un seul endroit, le centre communautaire.
Selon lui, le projet rejoint parfaitement les critères qu’il voulait appliquer à son « atelier idéal », dont voici quelques composantes :
•
Il s’agit d’un bon espace neutre et dépouillé, sans couleur, avec une première source de lumière naturelle (lumière du
Nord de préférence) venant du haut, en projection oblique, combinée d’un éclairage artificiel neutre et diffus (néon blanc).
L’endroit possède une hauteur adéquate pour y accueillir une mezzanine de sorte que l’artiste maximise l’espace nécessaire pour y accrocher une série complète de tableaux, ou pour lui donner un point de vue de recul et d’éloignement visuel.
•
L’endroit ne doit être, ni trop petit ni trop grand pour conserver l’état d’intimité avec l’œuvre et doit inclure au possible,
une vue sur l’extérieur pour décloisonner le travail intérieur.
•
l’atelier doit disposer des commodités élémentaires telles que; un lavabo industriel et une toilette.
Le concept « Artist Motel » remplit les critères idéaux d’un espace de travail et d’un lieu de création artistique adéquat pour
recevoir nos créateurs d’ici et d’ailleurs afin de développer notre secteur culturel déjà florissant et nous doter d’un instrument
de rayonnement international.
VOIR APPUIS ET PARTENAIRES FINANCIERS - SECTION 4
Façade d’un atelier montrant la vitrine
Photo et maquette: Jean Damecour Architecte
Intérieur d’un atelier montrant la mezzanine et les ouvertures au nord en hauteur
Photo et maquette: Jean Damecour Architecte
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
29
3 - LE PROJET
CAFÉ ET LOCATION D’ÉQUIPEMENT SPORTIF
Le café se prolongera sous l’éperon l’été, jusqu’à l’édicule qui servira de desserte.
Le local adjacent proposera la location d’équipement de sports : Kayac, patins etc…
Une ouverture entre les deux espaces permettra à une seule personne de servir la clientèle
30
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
3 - LE PROJET
CENTRE D’ENTRAÎNEMENT
Le centre d’entraîment physique connait un grand succès.
Nous proposons de le relocaliser à l’emplacement actuel des bureaux municipaux.
Les sanitaires adjacents seront réaménagés avec des douches.
Centre d’entrainement au niveau 2
Image : Jean Damecour Architecte
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
31
3 - LE PROJET
LE CENTRE CULTUREL : VALEUR PATRIMONIALE
PATRIMOINE MODERNE
Le patrimoine architectural moderne est un héritage bâti. Au Québec, son apparition remonte à une trentaine d’années. Vers la
fin des années 80, les premières conférences sur le sujet étaient organisées et un organisme international non gouvernemental
voué à la documentation et à la conservation de l’architecture du mouvement moderne, Docomomo International, était fondé.
Le patrimoine récent est par ailleurs au centre des préoccupations du Comité scientifique du XXe siècle formé en 2006 au
sein du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), la principale association professionnelle en matière de
conservation. Il a de plus motivé la mise sur pied en 2011 d’un programme international de recherche à long terme au sein du
Getty Conservation Institute, soit la Conserving Modern Architecture Initiative.
De nombreux pays et régions du monde ont protégé les éléments les plus remarquables de leur patrimoine moderne. Au
Québec, une dizaine d’édifices sont reconnus immeuble patrimonial (anciennement monument historique) sous le thème de
la modernité. Par ailleurs, de nombreux chantiers de restauration et de réhabilitation ont été menés sur la scène internationale
et quelques uns au Québec. Cela a permis d’accumuler une solide expérience en matière de conservation d’un patrimoine
particulièrement fragile sur le plan esthétique, voire technique. Des édifices modernes restaurés contribuent à la réputation
internationale de plusieurs villes, dont Rotterdam aux Pays-Bas, Brno en République tchèque, ainsi que Bexhill-on-Sea en
Angleterre, où un bâtiment semblable au centre commercial du domaine de l’Estérel a été réhabilité.
VALEUR PATRIMONIALE
Le Community center du domaine de l’Estérel est un élément important du patrimoine moderne du Québec dont la signification dépasse les frontières de la province. Aujourd’hui, il est l’élément le mieux conservé du vaste domaine de villégiature que
le riche industriel belge, le baron Louis Empain, a aménagé à la fin des années 1930 sur les bords des lacs Masson, Dupuis et
Nord, afin d’y accueillir une riche clientèle. Il est dessiné par un architecte belge, Antoine Courtens, en collaboration avec son
confrère du Québec, Louis Nicolas. En Belgique, plusieurs des réalisations d’Antoine Courtens, un des principaux représentants de l’Art déco, ont été classées monuments historiques et figurent dans les parcours architecturaux offerts à la population.
Comme le soulignent les auteurs du catalogue publié à l’occasion de l’exposition organisée par les Archives de l’architecture
moderne à Bruxelles sur Courtens, parmi ses réalisations à l’étranger la plus spectaculaire est le domaine résidentiel et sportif
de l’Estérel dans les Laurentides.
Le centre commercial est un bâtiment historique important vu son programme, son architecture et les événements dont il a
été le théâtre. Ce bâtiment multifonctionnel qui comprenait des boutiques au rez-de-chaussée, une salle de cinéma au premier
étage et un restaurant-salle de spectacle panoramique au dernier étage, était conçu pour une clientèle motorisée. À l’exemple
de la villa Savoye de Le Corbusier, sa configuration en forme d’éperon invite à en faire le tour pour déposer les visiteurs
devant l’entrée principale. Une station-service le complétait côté lac. Cette adaptation à l’automobile a fait de cet ensemble
commercial l’un des premiers centre commercial en Amérique du Nord.
Dans les Laurentides, Antoine Courtens, l’élève du maître de l’Art nouveau Victor Horta, s’est montré plus audacieux que
dans son pays natal. Le modernisme dépouillé de tout ornement appliqué du centre commercial est plus radical que ces réalisations art déco outre-Atlantique, plus décoratives. Cette facture, de même que la mise en oeuvre structurelle du béton armé en
font une des toutes premières manifestations architecturales de la modernité au Québec.
Les coupures de presse conservées au Centre d’histoire témoignent du succès instantané qu’a connu le Domaine de l’Estérel
au cours de ses trois années d’exploitation. Des journaux tels que The Star, The Gazette, Herald et La Presse rapportaient de
manière régulière la vie mondaine de la société distinguée qui y séjournait. De petites notices y étaient publiées avec le nom
des derniers visiteurs au centre de villégiature et des résidents des villas et des log cabins. Les articles parus témoignent d’une
exploitation du domaine soutenue par un programme d’activités culturelles et sportives très organisé. Ainsi le musicien de
jazz Benny Goodman se produisit lors de l’inauguration du centre commercial.
VOIR ANNEXE C- DOSSIER DE PRESSE
32
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
3 - LE PROJET
BÂTIMENT PATRIMONIAL : STRATÉGIE DE RESTAURATION
L’approche pour la restauration et la transformation du bâtiment repose sur quatre points.
1. Une restauration exemplaire selon l’Étude patrimoniale et les principes élaboré dans le document NORMES ET DIRECTIVES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA préparé par LIEUX PATRIMONIAUX DU CANADA.
2. La mise à profit des qualités du bâtiment, dont son ossature en béton et son réseau de distribution du chauffage à l‘eau
chaude, ce qui en fera un projet économique et écologique.
3. L’utilisation des techniques de pointe dans la restauration du bâtiment.
4. La polyvalence des espaces, notamment dans la partie qui sera reconstruite. Cette partie, incendiée dans les années quarante, sera reconstruite avec une structure légère, en acier, selon un plan ouvert pouvant être divisé et redivisé, autant sur le
plan horizontal que vertical, selon les besoins.
En somme, cette approche permettra de réaliser un projet de restauration dont les coûts seront bien en-deçà des coûts d’un
bâtiment neuf.
Coupe dans la salle multifonction et dans les ateliers
Dessin : Jean Damecour Architecte
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
33
3 - LE PROJET
Étant donné l’avancement important de la préparation, des plans et la connaissance du bâtiment acquise depuis 20 ans,
l’équipe de professionnels est prête à compléter la préparation des plans et devis. Voici un échéancier sommaire :
•
•
•
•
•
ÉTUDES PRÉALABLES
• Étude patrimoniale
• Caractérisation de la contamination fongible et amiante
• Analyse de conformité au Code de construction du Québec
• Programmation
PLANS ET DEVIS
APPEL D’OFFRES
DÉSAMIANTAGE – si nécessaire
TRAVAUX DE RESTAURATION ET DE CONSTRUCTION
Décontamination de la caisse Desjardins du Cartier de Saint-Henri, à Montréal
Photo : Jean Damecour Architecte
Restauration de l’enveloppe du Manoir de la Pointe Bleu
Photo : Jean Damecour Architecte
34
2 mois
3 mois
1 mois
2 mois
12 mois
Caisse Desjardins du Cartier de Saint-Henri, à Montréal, projet d’agrandissement et de
restauration terminé. Photo : Ulysse Lemeryse B.
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
4 - LA RÉALISATION
ORGANIGRAMME
Asseemblée
Générrale des
Mem
mbres
Con
nseil
d'Admin
nistration
Directio
on Générale et
e Administrration
- Directeur Général
G
du Ceentre Culturell (1 poste)
-Adjjoint administtratif (1 postee)
-Préposéé à l'accueil du
d Centre (1 poste)
p
-Agent de communications (1 poste )
Résidences
R
d
d'Artistes
C
Chargé
de
projet
(1 poste)
Sportss et
Loisirrs
Techniccien
en loissirs
(1 postte)
Sauveteurs
ostes)
(2 po
Animateu
ur
d'activitéés
(1 poste))
Entretien
E
Général
Chef de
l'entretien
(1 poste)
Entretien
ménager
(2 postes)
Entretien
extérieur
(1 poste)
Tourrisme
d'Afffaires
Chaargé
espaacecong
grès
(1 po
oste)
Tourismee
Culturell
Archivistee
(1 poste)
Technicien en
e
tourisme et
culture
(1 poste)
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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4 - LA RÉALISATION
ESTIMATION DES COÛTS DU PROJET
DÉMOLITION ET CURETAGE
RÉPARATION ET RESTAURATION
STRUCTURE
ENVELOPPE
PORTES ET FENÊTRES EXTÉRIEURES
FINITION INTÉRIEURE
ACCESSOIRES ET METAUX OUVRÉS
ÉLECTRICITÉ
MÉCANIQUE
TRANSPORT VERTICAL
AMÉNAGEMENT DU SITE
SOUS-TOTAL DES TRAVAUX
CONTINGENCES
FRAIS GÉNÉRAUX ET PROFITS
COÛT TOTAL DES TRAVAUX
tps (fédéral)
tvq (provinciale)
COÛT TOTAL DU PROJET INCLUANT LES TAXES
36
15.0%
10.0%
5.0%
9.5%
114 000.00
144 730.00
362 285.00
800 184.00
387 595.00
198 150.00
21 000.00
496 350.00
517 885.00
175 000.00
218 000.00
3 435 179.00
515 276.85
395 045.59
4 345 501.44
217 275.07
433 463.77
4 996 240.27
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
4 - LA RÉALISATION
STRUCTURE DE FINANCEMENT
Coût et financement du projet d'Acquisition et de Restauration du Centre Culturel
COÛT
Liquidités-Fonds-de roulement
Inventaire de départ
Frais payés d'avance de démarrage
Dépôts (Bell, Hydro-Québec)
Sous-total
FINANCEMENT
500 000 $
8 000 $
1 000 $
509 000 $
Immobilisations
Terrain
Travaux Restauration
Aménagement paysager
Aménagement Parc
Réfection Tennis
Améliorations Plage
Mobilier et déco intérieure
Ordinateurs
Équipements sportifs
Équipement Centre Congrès
Frais notariés
Droits de mutation
Autres imprévus
2 252 700 $
636 000 $
5 000 000 $
135 000 $
40 000 $
200 000 $
7 600 $
300 000 $
30 000 $
100 000 $
150 000 $
8 000 $
41 700 $
50 000 $
Sous-total
8 951 000 $
Dons et apport Promoteurs
Fondations-Mécénat
Sous-total
Financement à court terme
Marge de crédit RISQ-Prédémarra
Financement à long terme
Fiducie économie sociale
Marge de crédit hypothécaire
Subventions
DEC 2 programmes
MAMROT
Ministère Culture
Tourisme Québec
Efficacité Énergétique
Patrimoine Canadien
Ministère Loisirs et Sports
750 000 $
250 000 $
1 000 000 $
50 000 $
1 500 000 $
1 730 000 $
810 000 $
350 000 $
2 500 000 $
700 000 $
170 000 $
450 000 $
200 000 $
8 460 000 $
Sous-total:
Coût total du projet
9 460 000 $
Financement total
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
9 460 000 $
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4 - LA RÉALISATION
PRÉVISIONS FINANCIÈRES
Il est à noter que le montage financiier détaillé sera disponible sur demande et est piloté en partenariat avec la Caisse
d’économie solidaire Desjardins.
Revenus1
Année 1
Surplus reporté
Revenus auto-générés2
Subventions
Remboursement taxes (50%)4
Solde Emprunt capital patient
Emprunt supplémentaire
102 883 $
832 992 $
0$
1 341 600$5
année 2
129 943 $
221 690 $
1 813 918 $
240 238 $
année 3
404 839 $
320 000 $ 3
1 237 093 $
348 468 $
3 310 000 $6
Dépenses
Dépenses totales:
2 147 532
5 312 750 $
1 920 110 $ 7
Surplus (déficit)
Liquidités nettes
129 943$ $
129 943$ $
404 839 $
404 839 $
390 290 $
390 290 $
1
Les prévisions financières sur 3 ans incluent de décaissement du coût des travaux pour l’an 1 et 2
2
Les revenus incluent les revenus locatifs de la Ville pour ses besoins en matière de loisirs (1000m²) sur une base anuelle d’environ 100$/m²
3
Le ratio de 50% de revenus auto-générés selon les standards de l’économie sociale devraient être atteints à la fin de
l’encan, le centre culturel redéveloppé n’ouvrant ses protes qu’en javier 2015
4
remboursement TPS et TVQ de 50% soit un avantage fiscal consentis aux organismes de bienfaisance enregistrés à
l’ARC
5
Représente le solde de notre emprun en capital patient suite à l’Aquisition du bâtiment
6
Représente le “bridge financing” sur certaines subventions amorties sur plusieurs années
7
Les dépenses totales comprennent, outre les travaux, tous les frais d’exploitation ainsi que les frais d’intérêts sur emprun et le remboursement en capital
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
4 - LA RÉALISATION
LES FACTEURS DE RÉUSSITE
LE PROJET SOCIAL ET COLLECTIF :UNE FORCE EN ACTION
Les entreprises d’économie sociale ont-elles la capacité de mener à bien une transformation dans une perspective de réussite et
de pérennité des projets ? Voilà une question qui est fréquemment posée.
Les projets collectifs disposent des outils nécessaires pour assurer leur succès. Tout en mettant en action des finalités sociales
et économiques, ils possèdenT des atouts favorisant grandement l’atteinte de leurs objectifs.
En effet, les projets collectifs s’appuient sur la base d’ungroupe de citoyen(ne)s impliqué(e)s. Jouant un rôle actif par son implication directe et par le biais de cesnombreux contacts, ce groupe constitué d’individus détient une forte capacité de mobiliser d’autres acteurs des milieux locaux,voire de s’allier certains réseaux nationaux. Cette mise en commun élargie des idées et
des ressources permet d’élaborer et de développer une proposition forte conciliant la réponse à un besoin et les impératifs de
viabilité économique.
Si le projet répond à un besoin, il trouvera des partenaires;que ce soit, en amont, un marché pour la réalisation de ses activités
ou, en aval, de l’aide pour surmonter d’éventuelles difficultés. De façon surprenante mais Démontrée, le facteur social devient
le moteur du développement économique du projet.
En résumé, l’entreprise collective, comme véhicule légal autant que comme véhicule de concertation et d’engagement, favorise des projets « ancrés » sur les besoins de la collectivité, ce qui améliore sa viabilité. Cette situation a été documentée par
deux études de la Direction des coopératives ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation
(MDEIE). LES ENTREPRISES COLLECTIVES MOBILISENT L’AIDE TECHNIQUE ET GOUVERNEMENTALE
L’AIDE TECHNIQUE
Les entreprises d’économie sociale détiennent une fortecapacité à mobiliser toute forme d’aide pour concrétiser les projets.
Toutefois, l’aide « technique » est la premièreclé de leur réussite. Alors que le groupe débute sa démarche, les ressources
d’expertise en amont sont essentielles. L’aide technique se caractérise par de l’accompagnement-conseil, du référencement,
du transfert d’expertise, tous prodigués dans le cadre d’une relation dynamique et partenariale avec le groupe. Cette aide lui
permet de concrétiser ses idées et de défi nir unestratégie viable pour mener à bien ses projets.
Services d’aide technique disponibles au Québec
Centres locaux de développement du Québec (CLD) :
• Services-conseils gratuits accompagnant des stratégies d’entrepreneuriat dans toutes les régions
du Québec : plan d’affaires, études de marché,pro-forma, etc;
• Conseillers spécialisés en économie sociale.
Réseau d’investissement social du Québec
• Financements pouvant aller jusqu’à 100 000 $ pour soutenir la mise en forme des projets au stage de l’idéation;
• Peut couvrir les coûts des ressources humaines engagées dans le développement des projets.
Caisse d’économie solidaire Desjardins
• Accompagnement-conseil et réseautage;
• Référencement vers des ressources techniques, financières ou sectorielles et vers des experts;
• Expertise spécialisée en montages financiers concertés avec un réseau de partenaires en économie sociale, dont les partenaires gouvernementaux qui off rent des subventions.
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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4 - LA RÉALISATION
L’ACCÈS AU FINANCEMENT DE PRÊTS ET DE CAPITAUX EST ASSURÉ
Les OBNL, les coopératives et les fi ducies ont accès aux outils financiers bancaires et aux capitaux traditionnels
au même titre que l’entreprise privée et les autres formes d’entreprises. Le financement par le biais de prêts à terme ou de
capitalisation complète leurs besoins restés non couverts par les subventions ou par les levées de fonds.
Cette off re peut aussi leur servir à fi nancer certaines activités économiques courantes, telle une marge de
crédit, permettant ainsi d’accroître la viabilité des projetsdes entreprises.
Les outils financiers off erts à ces dernières se veulentnombreux et diversifiés. De plus, puisqu’en économie sociale, les financiers ne travaillent pas isolément, ou « en silo », une intervention financière en complète souvent pertinemment une autre dans
une stratégie de complémentarité des outils mis à disposition des entreprises pour rencontrer leurs besoins.
Principaux acteurs du financement de l’économie sociale au Québec
Crédit communautaire
• microcrédit, de quelques milliers jusqu’à 50 000 $;
• moyenne de 15 000 $ à 20 000 $.
Réseau d’investissement social du Québec (RISQ)
• capital risque de 20 000 $ à 50 000 $;
• dispose aussi d’enveloppes de subventions remboursables pour le prédémarrage.
Fonds de développement local (CLD)
• capital de développement, de 5 000 $ à 125 000 $, selon le potentiel de chaque fonds;
• dispose aussi d’un Fonds de développement de l’économie sociale (FDEES); subventions jusqu’à 50 000 $.
Filaction
• capital risque de 50 000 $ à 500 000 $;
• dispose aussi du Fonds de fi nancement coopératif :
capital risque de 100 000 $ à 250 000 $;
• dispose aussi de fonds selon le secteur d’activités.
Caisse d’économie solidaire Desjardins
• prêts à termes et marges de crédit, de quelques milliers à plusieurs millions de $.
Investissement Québec
• garanties de prêt, prêts directs et capitalisation, de quelques dizaines de milliers à quelques millions de $.
Fiducie du Chantier de l’économie sociale
• capital patient sans remboursement durant quinze années, de 50 000 $ à 1 500 000 $.
Fondaction CSN
• capital risque de 250 000 à quelques millions de $.
Capital régional et coopératif Desjardins
• prêts de 200 000 à quelques millions de $.
Ces diff érents partenaires se connaissent entre eux et reconnaissent leur complémentarité. Ils accueillent ou réfèrent les
entreprises qu’ils accompagnent selon les besoins et l’état d’avancement du projet de ces dernières.
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
4 - LA RÉALISATION
L’AIDE GOUVERNEMENTALE
Programmes de subventions pour les infrastructures
Un projet de transfert requiert souvent la mise aux normes ou la transformation des bâtiments. Plusieurs programmes subventionnés par les diff érents paliers gouvernementaux sont destinés au financement de ces projets. Certains programmes ne sont
disponibles que pour les OBNL alors qu’ils ne sont pas off erts auxcoopératives ou inversement. Ces programmes ne sont
toutefois pas off erts à l’entreprise privée.
Gouvernement provincial
• Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF) : programmes destinés
aux interventions sur les bâtiments patrimoniaux.
Financement aux OBNL pouvant couvrir jusqu’à 90 % des coûts d’un projet.
• Ministère des Aff aires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) :
programmes destinés aux interventions sur les bâtiments patrimoniaux ou non. L’axe d’intervention est plus économique
et centré sur les priorités régionales.
• Des apports de subventions provenant de ces deux ministères se retrouvent parfois jumelés dans le même projet.
• D’autres sources de fi nancement pour les projets d’habitation pour les OBNL ou les coopératives sont
disponibles.
Gouvernement municipal
• Les infrastructures patrimoniales constituent un enjeu important pour les villes, ce qui motive leurs
interventions.
• Le municipal intervient typiquement par le biais d’aide technique et d’enveloppes dédiées à la gestion des infrastructures
municipales.
• Il agit en accordant des subventions et parfois par le biais de cautionnements sur des prêts.
Gouvernement fédéral
• Le fédéral intervient plus rarement mais il le fait par développement économique du Canada et les programmes
d’infrastructures.
Programmes de subventions pour le fonctionnement
Outre les aides gouvernementales liées à la transformation de l’immeuble, les entreprises collectives comptent aussi sur l’atout
de subventions récurrentes pour assurer le soutien de leurs activités courantes liées à la prestation de services. Là encore,plus
la fi nalité des services off erts est validée et nécessaire pour la collectivité, plus les aides fi nancières seront importantes.
FINANCEMENT TRADITIONNEL
Les OBNL, les coopératives et les fi ducies ont accès aux outils fi nanciers bancaires et aux capitaux traditionnels au même
titre que l’entreprise privée et les autres formes d’entreprises.Le financement par le biais de prêts à terme ou decapitalisation
complète leurs besoins restés non couverts par les subventions ou par les levées de fonds.
Cette off re peut aussi leur servir à fi nancer certaines activités économiques courantes, telle une marge de crédit, permettant
ainsi d’accroître la viabilité des projets des entreprises. Les outils fi nanciers off erts à ces dernières se veulent nombreux et
diversifiés. De plus, puisqu’en économie sociale, les financiers ne travaillent pas isolément, ou« en silo », une intervention fi
nancière en complète souvent pertinemment une autre dans une stratégie de complémentarité des outils mis à disposition des
entreprises pour rencontrer leurs besoins.
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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4 - LA RÉALISATION
APPUIS AU PROJET
Puisqu’un projet de cette ampleur requiert un appui politique, afin d’assurer sa viabilité, nous en avons discuté avec certaines
personnes au cours des dernières années.
Claude Cousineau, député de Bertrand, nous a indiqué lors de la Farandole de Arts Visuels, qu’il porterait notre projet au bureau de la première ministre.
Sylvain Gaudreault a eu l’occasion, il y a deux ans de visiter le Domaine de l’Estérel avec l’architecte Jean Damecour. Son
bureau considère le projet comme étant très important.
Par ailleurs, une diplomate qui se rend a Bruxelles , va présenter notre projet a la Fondation Boghossian installée dans la Villa
Empain.
Il s’agit de la suite d’une démarche entreprise l’année dernière.
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
4 - LA RÉALISATION
MME MATTE, MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN DE SAINT-JÉRÔME
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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4 - LA RÉALISATION
MME MÉLANIE GOSSELIN, CONSEIL DE LA CULTURE DES LAURENTIDES
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
4 - LA RÉALISATION
MME DIANNE MALTAIS, CAISSE D’ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS
To: [email protected]
Subject: PROJET D'ACQUISITION : SOCIÉTÉ D'HISTOIRE DE SAINTE-MARGUERITE-DU-LAC MASSON-PROJET
ACQUISITION
From: [email protected]
Date: Tue, 13 Nov 2012 16:33:51 -0500
Bonjour Madame Goyette,
La présente fait suite à nos échanges. Je vous confirme qu'il nous fera plaisir de vous conseiller dans votre projet et,
après analyse plus poussée, nous pourrions envisager le financement pour le projet précité demandé par la Société
d'Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. À ce moment-ci nous ne pouvons toutefois pas en faire la confirmation,
vous le comprendrez.
Les outils financiers pour assurer le financement et la pérennité des projets sont nombreux en économie sociale tant au
niveau du capital que du crédit bancaire standard et ce tant pour les OBNL que les coopératives. Il nous fera plaisir de
vous introduire à ces partenaires complémentaires. Ces derniers sont énumérés en page 9 du document que je joins à
la présente. Souvent l'intervention de l'un complémente celle de l'autre dans une stratégie concertée et c'est ce que
nous pourrions envisager dans le cas de votre projet, en complémentarité et évidemment après l'apport à privilégier des
aides gouvernementales et de votre milieu.
J'espère que le tout est bien conforme. Nous nous reparlerons sous peu pour prendre rendez-vous. Votre projet
présente beaucoup d'intérêt.
Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes meilleurs sentiments.
Dianne Maltais
Conseillère principale développement stratégique
Centre de services Québec
155, boul. Charest Est, bureau 500
Québec (Québec) G1K 3G6
Téléphone : 418-647-9677, poste 146
Sans frais : 1-866-247-9677, poste 146
Télécopieur : 418-647-2051
[email protected]
www.caissesolidaire.coop
Avis sur la confidentialité et avertissement relatif à la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements
personnels (L.R.Q., cA-21). L'information transmise par ce courriel est de nature privilégiée et confidentielle. Elle est destinée à l'usage exclusif du destinataire
ci-dessus. Si vous n'êtes pas le destinataire visé, vous êtes par la présente avisé qu'il est strictement interdit d'utiliser cette information, de la copier, de la
distribuer ou de la diffuser. Si cette communication vous a été transmise par erreur, veuillez la détruire et nous en aviser immédiatement par courriel.
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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4 - LA RÉALISATION
MME LISE TREMBLAY THAYCHI, FARANDOLE DES ARTS VISUELS
FARANDOLE DES ARTS VISUELS DE
SAINTE-MARGUERITE-DU-LAC-MASSON
le 15 octobre 2012
A l’attention de
La société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-lac-Masson
Bonjour monsieur Jean Damecour
Il nous fait plaisirs , La Farandole des arts visuels de Sainte-Marguerite-du-lac-Masson,
d’appuyer pleinement votre projet ARTIST MOTEL .
Projet qui permettra, prioritairement la sauvegarde de la bâtisse de l’hôtel de ville,
ensuite d’offrir aux artistes un lieu tel que atelier/vitrines pour leurs créations,
et aussi pour que les organismes puissent partager des espaces adéquats pour
poursuivre leurs événements.
En espérant que votre projet prenne vie sous peu.
Lise Tremblay Thaychi
Présidente de la Farandole des arts visuels de Sainte-Marguerite-du-lac-Masson
450.228.3343
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
4 - LA RÉALISATION
MME ANNE COURTENS, PETITE FILLE DE ANTOINE COURTENS
Ce samedi, 6 octobre 2012, à Montréal
Très chers vous tous,
C’est au nom de toute ma famille et en tant que fille
de l’architecte Antoine Courtens, que je me permets de vous écrire ces quelques mots au sujet du
beau projet de réhabilitation du Centre culturel de
Ste-Marguerite-du-Lac-Masson.
Oui, c’est un projet qui nous tient tout particulièrement à cœur. Cette œuvre maîtresse nous semble
donner au lieu un cachet artistique de tout premier
ordre, de plus, en l’améliorant vous donnerez à ce
bâtiment d’exception des années 1930 un rafraichissement artistique de toute grande qualité, et qui
offrira au lieu un nouveau souffle de grande valeur.
Papa qui en est l’architecte et moi-même qui vécut
les aléas de construction, vous en seraient très très
reconnaissants.
J’ai eu plaisir d’apprendre l’accord du projet. Je vous
prie de croire en l’expression de ma plus grande
reconnaissance.
Anne Courtens
Mme Anne Courtens avec la maquette du centre culturel à son état d’origine
Photo : Ulysse Lemerise B.
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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4 - LA RÉALISATION
SACHA BARRETTE, ARTISTE-PEINTRE, DESSINATEUR, SCULPTEUR
Sainte̢Marguerite, le 5 novembre 2012
Monsieur Lorne Townshend, président
Société d’histoire Sainte̢Marguerite̢Estérel
Monsieur Jean Damecour, architecte
Messieurs,
Je suis un artiste contemporain Canadien reconnu dans le milieu des Arts visuels à l’échelle
internationale depuis deux décennies. Je me suis établi après de nombreux voyages et expos en
Amérique Latine et en Europe dans les Laurentides afin d’élaborer mon œuvre et de m’inspirer du
magnifique cadre naturel qu’offre cette région.
J’ai constaté après plusieurs recherches qu’il n’y avait peu où pas vraiment de lieux créatifs; locaux,
salles d’expos où ateliers disponibles pour promouvoir et rendre accessible la culture en Arts visuels
pourtant foisonnante en artistes de tout acabit dans notre région et particulièrement à Sainte̢
Marguerite qui a eu le privilège d’avoir en son sein le plus grand artiste canadien, Jean Paul Riopelle.
Ayant pris connaissance de l’importance et de l’impact considérable du projet « Motel d’ Artistes »
conçu à l’intérieur du magnifique projet de sauvegarde du pavillon/ centre communautaire de l’Estérel,
qui servirait de lieu de travail, de diffusion et de plaque tournante pour nos créateurs d’ici via l’Art
international j’ai décidé d’y apporter mon appui.
Je confirme donc mon support et mon entière participation et utiliserai sans hésiter ce type de projet̢
bâtiment̢ateliers, qui m’apparait comme le concept de ‘’ atelier idéal’’, pour en faire un haut lieu créatif
à la mesure de mes inspirations et projets futurs.
Veuillez agréer, messieurs, l’expression de mes sentiments distingués.
Sacha Barrette
48
REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
4 - LA RÉALISATION
LES CLÉS DE LA RÉUSSITE DU MODÈLE D’AFFAIRES PROPOSÉ
Dans une société qui interroge son passé pour structurer son avenir, qui se soucie d’environnement et de développement
durable et qui travaille fort à revoir son échelle de valeurs, le respect du patrimoine culturel peut jouer un rôle important à
plusieurs égards.
Dans le contexte économique et social actuel, les groupes communautaires et les entreprises d’économie sociale constituent
plus que jamais le véritable moteur d’une économie solidaire bénéfique pour le milieu auquel ils appartiennent. Garder ce patrimoine culturel vivant et à l’abri des spéculations immobilières et autres projets de développements contestés, nous semble
également un devoir de mémoire et par-dessus tout de conservation des acquis pour les citoyens.
L’ANCRAGE LOCAL
En dehors des grands centres urbains, il faut compter sur un facteur social majeur : les édifices et terrains à redévelopper occupent des espaces physiques et émotionnels importants pour la population locale. Les circonstances ont beau être différentes
d’un endroit à l’autre, il y a tout de même plusieurs similitudes. Il n’y a pas deux clans, ceux qui partent et ceux qui aspirent
à réutiliser le bâtiment. Les intervenants travaillent plutôt tous ensemble, à partir de ce qu’ils ont en commun, et non de ce qui
les différencie. Les décisions se prennent à la suite de consensus sur la vocation du bâtiment à transférer.
LA COMMUNICATION
Il faut accorder beaucoup d’importance aux communications portant
• sur la compréhension des attentes du cédant du bâtiment;
• sur la valeur symbolique des lieux pour chacun des intervenants;
• sur les potentiels utilitaires du bâtiment (et des terrains);
• sur les besoins sociaux et urbanistiques de la collectivité.
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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4 - LA RÉALISATION
QUELQUES EXEMPLES INSPIRANTS AUTOUR DU PATRIMOINE RELIGIEUX
Il n’est pas rare que des bâtiments ayant appartenu à des communautés religieuses deviennent la propriété d’OBNL. Les communautés religieuses sont de fait confrontées au besoin d’assurer le bien-être de leurs membres, dans un contexte de vieillissement, et se voient contraintes de se départir de couvents ou de monastères devenus trop grands ou trop lourds financièrement.
Ces projets ne se concentrent pas uniquement dans le domaine de l’habitation; le plus fréquent est celui des arts et de la
culture ainsi que celui du service communautaire. Il est toutefois à noter que le modèle est également applicable à d’autres
sphères d’activités telles que les sports et loisirs et le tourisme.
Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré
La Congrégation des Soeurs de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours a fait construire cette école en 1906, sur un site occupé
depuis le 17e siècle par deux couvents successifs; le bâtiment actuel a servi d’école jusqu’en 1962,
avant d’héberger divers groupes communautaires.Créé en 1984 à l’instigation de la MRC, le Centre d’interprétation de la
Côte-de-Beaupré est un organisme à but non lucratif, reconnu et soutenu par le ministère de la Culture et des Communications. Il a d’abord logé dans le moulindu Petit-Pré à Château-Richer. En 2000, le CICB acquiert le vieux couvent decette
paroisse, et quadruple ainsi sa superficie d’accueil et d’exposition.
Sources : • http://www.histoire-cotedebeaupre.org/historique.php
Le Centre d’art de Richmond
Les Amis de la musique ont donné une nouvelle vie à l’ancien couventMont St Patrice (1884) de la Congrégation NotreDame, maintenant connu sous le nom de Centre d’Art de Richmond. On y off re une grande variété d’activités culturelles,
dont une salle de spectacle, une école de musique et une galerie d’art.
Source : http://www.centredartderichmond.ca/
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REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL
4 - LA RÉALISATION
École de cirque de Québec
L’École de cirque de Québec a été fondée en 1995 et enregistrée la même année à titre d’organisme de bienfaisance. Sa mission est de promouvoir les arts du cirque et de stimuler l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes. Elle est installée
depuis janvier 2003 l’ancienne église de la paroisse catholique Saint-Esprit de Limoilou. L’enveloppe extérieure du bâtiment
n’a pas été touchée, mais les intérieurs ont reçu un traitement architectural et décoratif absolument époustoufl ant,au point de
gagner plusieurs prix. Les concepteurs des travaux de recyclage se sont assurés de ne rien faire qui serait irréversible, afi n de
conserver à ce magnifi que bâtiment la possibilité un jour de recevoir encore une autre vocation.
Source : Martin Dubois, p. 18-19
Source de la photo : http://www.ecoledecirque.com/lecole-en-image/nggallery/lecole-en-images/ecole-de-cirque/
Le Centre De Services Communautaires Du Monastère
Le Centre de services communautaires du Monastère constitue un équipement collectif exceptionnel pour le Plateau MontRoyal. Grâce à une entente intervenue entre les Pères du Très-Saint-Sacrement et la Corporation du Monastère, l’édifice, situé
au 4450 rue Saint-Hubert, a été transformé en un véritable carrefour de services à la population et est devenu un catalyseur
pour le développement social et communautaire.
Ce concept s’appuyait sur des objectifs généraux visant à améliorer substantiellement la qualité de l’environnement dans ce
secteur, de façon à accroître l’attrait exercé par le quartier et à contribuer à freiner l’étalement urbain. L’avenue proposée tenait
compte des dimensions historiques, socioéconomiques, patrimoniales et culturelles du Plateau Mont-Royal par un aménagement apte à améliorer de façon significative la sécurité et la qualité de vie dans ce secteur et plus largement dans l’ensemble
du quartier. L’un des éléments majeurs du nouveau projet d’aménagement du secteur résidait dans la conversion du Monastère
des Pères du Très-Saint-Sacrement en centre de services à la communauté.
Impact économique et rayonnement du Centre
Les dix organismes communautaires qui occupent actuellement le Monastère du Très-Saint-Sacrement génèrent une activité
économique substantielle. Présentement, les organismes emploient plus de 65 personnes à temps plein, sans compter le
nombre de personnes qui y cheminent en emploi, certains par le biais de formations professionnelles spécifiques, d’autres par
des programmes en employabilité et en pré-employabilité. On estime à près de 800 le nombre de personnes qui s’adressent
directement ou indirectement aux organismes logeant au Centre sur une base quotidienne.
De plus, la situation même du bâtiment, au cœur d’une zone où la majorité des résidants du Plateau circule chaque jour a un
impact sur l’achalandage. La concentration de plusieurs organismes en un seul lieu a elle aussi un effet sur l’achalandage, la
clientèle peut facilement transiter d’un service à l’autre. La visibilité et l’accessibilité accrues dont bénéficient les locataires du
Centre profitent à l’ensemble des organismes communautaires locaux, non seulement parce que le Centre se veut un lieu de référence et d’orientation, mais aussi parce qu’il vient symboliser la force, la diversité et le dynamisme de ce secteur d’activités.
Les travaux, entrepris en tenant compte de son caractère historique, ont consisté à la mise aux normes de l’édifice en tant que
bâtiment public et à l’adaptation des locaux aux besoins des organismes. Les coûts de réalisation du Centre de services communautaires du Monastère s’élèvent à près de 2 millions $.
Source: www.cscmonastere.org/
Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel
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