Appel d`intentions - Société d`histoire de Sainte-Marguerite
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Appel d`intentions - Société d`histoire de Sainte-Marguerite
APPEL D’INTENTIONS POUR L’ACHAT ET LA RÉALISATION D’UN PROJET DE REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL DE SAINTE-MARGUERITE-DU-LAC-MASSON 14 NOVEMBRE 2012 Société d’Histoire de Saint-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel S H S M E 2 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL TABLE DES MATIÈRES 1- SOMMAIRE EXÉCUTIF 5 2- L’ÉQUIPE PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPE 6 3-PROJET PLAN D’ENSEMBLE 16 PLAN DU NIVEAU 0 17 PLAN DU NIVEAU 1 18 PLAN DU NIVEAU 2 19 PLAN DU NIVEAU 3 20 LE CONCEPT D’ÉCONOMIE SOCIALE 21 DEVELOPPEMENT DURABLE 22 DÉVELOPPEMENT DURABLE : STRATÉGIE D’INTERVENTION 23 CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA MOTONEIGE 24 CENTRE D’ARCHIVES 25 ESPACE CONGRÈS 26 TOURISME D’AFFAIRE 26 TOURISME CULTUREL 27 MOTEL D’ARTISTES 28 CENTRE D’ART 28 L’ATELIER IDÉAL SELON SACHA BARRETTE, ARTISTE-PEINTRE, DESSINATEUR, SCULPTEUR CAFÉ ET LOCATION D’ÉQUIPEMENT SPORTIF 30 CENTRE D’ENTRAÎNEMENT 31 LE CENTRE CULTUREL : VALEUR PATRIMONIALE 32 PATRIMOINE MODERNE 32 VALEUR PATRIMONIALE 32 BÂTIMENT PATRIMONIAL : STRATÉGIE DE RESTAURATION 33 4- LA RÉALISATION ORGANIGRAMME 35 ESTIMATION DES COÛTS DU PROJET 36 STRUCTURE DE FINANCEMENT 37 LES FACTEURS DE RÉUSSITE 39 LE PROJET SOCIAL ET COLLECTIF :UNE FORCE EN ACTION 39 L’AIDE TECHNIQUE 39 L’ACCÈS AU FINANCEMENT DE PRÊTS ET DE CAPITAUX EST ASSURÉ 40 L’AIDE GOUVERNEMENTALE 41 FINANCEMENT TRADITIONNEL 41 APPUIS AU PROJET 42 MME MATTE, MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN DE SAINT-JÉRÔME 43 MME MÉLANIE GOSSELIN, CONSEIL DE LA CULTURE DES LAURENTIDES 44 MME DIANNE MALTAIS, CAISSE D’ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS 45 MME LISE TREMBLAY THAYCHI, FARANDOLE DES ARTS VISUELS 46 MME ANNE COURTENS, PETITE FILLE DE ANTOINE COURTENS 47 SACHA BARRETTE, ARTISTE-PEINTRE, DESSINATEUR, SCULPTEUR 48 LES CLÉS DE LA RÉUSSITE DU MODÈLE D’AFFAIRES PROPOSÉ 49 L’ANCRAGE LOCAL 49 LA COMMUNICATION 49 QUELQUES EXEMPLES INSPIRANTS AUTOUR DU PATRIMOINE RELIGIEUX 50 Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 29 3 1 - SOMMAIRE 4 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 1 - SOMMAIRE SOMMAIRE EXÉCUTIF Projet : Acquisition, restauration et redéveloppement du Centre culturel de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson dans une perspective d’économie sociale et de développement durable, axé sur le patrimoine, les arts, la culture, les sports et loisirs ainsi que sur le tourisme d’affaires et le tourisme culturel afin de maintenir et de bonifier les acquis des citoyens tout en contribuant de façon significative au rayonnement et au développement économique de la municipalité. Promoteur : La Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson forme juridique : Organisme sans but lucratif- Organisme de bienfaisance enregistré Secteur de l’entreprise : Patrimoine, Arts et Culture Produits et services: • Ateliers et résidences d’artistes • Espace-Congrès en partenariat avec l’Hôtel Estérel • Organisation d’événements • Centre d’archives et d’interprétation du Patrimoine • Circuits d’interprétations • Centre d’interprétation et halte motoneige • Programmation autonome et complémentaire en Sports, Loisirs, Culture • Bibliothèque • Gymnase • Salle d’entraînement • Salle de boxe • Camp de jour • Salles d’activités communautaires • Café-restaurant-Services de proximité • Salle de spectacle et de réception • Tennis • Plage • Patinoire extérieure hockey Clientèles cibles : • Population locale • Population de la MRC des Pays-d’en-Haut • Artistes professionnels de tous horizons • Touristes -Villégiateurs • Gens d’affaires pour Colloques et Congrès • Clientèle internationale PRÉVISIONS FINANCIÈRES- VOIR SECTION 4 VALEUR MARCHANDE DU SITE AU 31 DÉCEMBRE 2015 : 10 000 000 $ RETOMBÉES ÉCONOMIQUES DU PROJET: • Création de 20 emplois directs • Création de 10 emplois indirects • Développement de nouveaux marchés en matière de tourisme culturel et de tourisme d’affaires • Bonification des services aux citoyens sans augmentation des taxes • Impact sur l’achalandage tourististique pour la région • Contribution à la mise en oeuvre du plan de développement stratégique 2012-2022 de la Municipalité Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 5 2 - L'ÉQUIPE PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPE MISSION DU GROUPE PROMOTEUR Fondée en 1992, la Société d’Histoire de Sainte- Marguerite-du-lac-Masson et d’Estérel vise à promouvoir la protection et la diffusion du patrimoine historique, archivistique, photographique et architectural de ces deux villes. Elle s’est récemment dotée d’une mission d’économie sociale en lien avec la présentation et la réalisation du présent projet. CONSEIL D’ADMINISTRATION • M. Lorne Townshend, Président • M. Pierre Landreville, Secrétaire-Trésorier • Dr. Robert Lavigne, administrateur • Mme Monique Nadeau, administratrice • Mme Michèle Dubuc, administratrice • Mme Raymonde Pelletier, administratrice • M. Alain Messier, administrateur 6 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 2 - L'ÉQUIPE Lorne Townshend, Chargé de projet Résidant de Sainte-Marguerite Station, Lorne Townshend est diplômé du Collège Loyola de Montréal. Préoccupé et dévoué à la vie communautaire, il a présidé le conseil d’administration de la Chapelle St-Bernard de 2005 à 2011. Depuis 2012, il préside le conseil d’administration de la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-lac-Masson – Estérel. Il a 48 ans de services professionnels, dont 36 en génie conseil -- procédés chimique et métallurgique. Au cours de sa carrière de chimiste et spécialiste en procédés,il a occupé plusieurs postes de direction dans différentes sphères. En tant que chargé de projet il a conçu et réalisé plusieurs projets dans le monde, totalisant plus de 400 millions de dollars actuels. Au niveau Municipal, il a collaboré, entre autres, à la modernisation de l’usine de traitement de eaux potables aux usines d’Arvida et de Jonquière et a travaillé à la conception de l’usine d’épuration des eaux usées de Fredericton au Nouveau Brunswick. Au niveau Industriel, il a acquis une expérience significative dans les secteurs des Pâtes et Papiers et Mines et de la Métallurgie. Dans le domaine des Pâtes et Papiers, il a oeuvré à la conception et mise en opération de sept différents projets comprenant la conception de systèmes de blanchiment, de neutralisation des effluents et de laveurs de pâte et évaporateurs. Dans le domaine des Mines et Métallurgie, il a travaillé à l’étude de faisabilité de mines de diatomite, perlite, bentonite et argiles activées et à l’étude de faisabilité de la concentration à sec de wolframite dans le désert du Sahara. Liste des projets Domaine Municipal • Usines de filtration d’eau potable (rénovation et modernisation) • Usines d’épuration (conception et mise en opération) Domaine des Pâtes et Papier • Usines d’épuration (de la conception à la mise en opération) • Laveurs de pâtes (de la conception à la mise en opération) • Usines de caustification (de la conception à la mise en opération) • Pipeline eaux usées traitées Domaine Chimique et Pharmaceutique • Conception du procédé (construction et mise en opération) • Domaine Métallurgique • Élaboration du procédé (conception de l’usine, construction et mise en opération) • Conception de systèmes de rejets miniers Valeurs des projets • Diverses études techniques entre 100K$ et 800K$ • Le plus gros projet : Usine de traitement des eaux usées et modification du concentrateur QIT, Fer et Titane Sorel Tracey Qc. 1986-1990 - 60M$ • Le plus récent projet : Concentrateur de minerais d’or Kodieran au Mali - valeur 30M$ • Valeur en dollar 2012 estimée de 1976-2012 - environ 500M$ Activités Bénévole • 1970 Co-fondateur de la société de protection de l’environnement du lac Lucerne. • 1980-1988 Président de l’association des propriétaires du Domaine Deauville • 2005-2011 Président de la fabrique de la chapelle St. Bernard • 2007-2012 Vice président de la Société d’histoire de Ste-Marguerite-du-lac Masson- Esterel • Septembre 2012 Président de la Société d’histoire de Ste-Marguerite -du-lac Masson-Esterel Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 7 2 - L'ÉQUIPE Jean Damecour, Architecte Jean Damecour dirige l’agence Jean Damecour Architecte établie à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, un village des Laurentides riche d’un patrimoine moderne. Depuis les années 1990, il est intervenu à maintes reprises dans le dossier de la sauvegarde du Domaine de l’Estérel établi à la fin des années 1930, d’abord en dirigeant la réfection des façades du Manoir de la Pointe-Bleue, devenu un centre de soins prolongés. La qualité du projet à été souligné dans la revue Continuité. Ensuite en menant des actions visant à la protection et au recyclage de ces installations qui lui ont valu une certification d’honneur décernée par le Conseil des monuments et des sites du Québec en 2006. Depuis 20 ans il travaille à la sauvegarde et à la réhabilitation du Centre Culturel. Son agence a récemment complété la restauration et la réhabilitation de la Caisse Desjardin de Saint-Henri, à Montréal. Son bureau est implanté dans la Laurentides depuis 25 ans, dont 19 ans à Sainte-Marguerite où il s’est établi en 1993. Il a participé aux travaux de la Fondation du Patrimoine Religieux lors de l’évaluation des lieux de culte dans la région des Laurentides et de Lanaudière. Il a été président de la Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel et siège au Comité Culturel des Pays-d’en-Haut en tant que représentant du Patrimoine. Il a participé à l’élaboration de la politique culturelle de la MRC des Pays-d’en-Haut. En plus d’être architecte, Jean Damecour est producteur forestier et est impliqué en sylviculture depuis son enfance. Il a acquis une bonne connaissance de l’industrie forestière et de la construction avec le bois. Travailleur d’équipe, Jean Damecour s’est constitué, avec les années une clientèle fidèle dans différents milieux ainsi qu’un réseau de collaborateurs pour ses projets. Son expérience en promotion/construction, en gérance de construction et en surintendance de chantier ont élargi sa compétence dans la mise en œuvre des projets et la résolution de problèmes.Il privilégie la collaboration interdisciplinaire. Ainsi, plusieurs projets ont reçu le concours d’architectes du paysage. De cette intervention précoce des disciplines il résulte une harmonie entre le bâtiment et le site ainsi que des économies. Réputation de la firme Charles Garnier, préfet de la MRC des Pays-d’en-Haut « Je tiens à souligner la grande satisfaction de la MRC des Pays-d’en-Haut envers le travail que vous avez accompli au sein de notre organisme au cours des dernières années. Votre professionnalisme ainsi que votre disponibilité sont grandement appréciés et ont permis à plusieurs reprises de concrétiser bon nombre de projets sur notre territoire.» André Genest, maire de la municipalité de Wentworth-Nord, et directeur général de la MRC des Pays-d’en-Haut « Merci pour ton efficacité, pour ton professionnalisme, pour ta générosité ! » Jacques Fortin, président du conseil d’administration du CHSLD de Sainte-Adèle. «Vantant les mérites de l’architecte Jean Damecour, qui a piloté le dossier «comme un as», M. Fortin estime que cette nouvelle construction sera un ajout majeur dans le paysage architectural de Sainte-Adèle. C’était un terrible trou à boucher et M. Damecour a réussi un véritable tour de force». Journal Accès, 8 décembre 2006, «Le projet du CLSC se concrétise», Nathalie Deraspe. Jean-Luc Grégoire, vice-recteur administration, Université Bishop’s, « Les architectes ont réussi à planifier ces projets en respectant le style des bâtisses avoisinantes sur le Campus. La plupart de ces travaux ont été exécutés pendant les sessions régulières d’enseignement et ont pu se réaliser en respectant les attentes de toutes les parties impliquées. Je n’ai aucune hésitation à recommander cette firme qui nous a si bien servi. » 8 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 2 - L'ÉQUIPE Principales réalisations • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 2010 : Construction d’un CHSLD, CLSC et Centre de jour à Sainte-Adèle. Consortium avec Birtz Bastien Beaudoin Laforest. 2001 : Centre de formation professionnel, Sainte-Agathe-des-Monts. Consortium avec Birtz Bastien Beaudoin Laforest. En cours : Centre du Patrimoine Vivant des Laurentides. En cours : Construction d’un nouveau bâtiment derrière le presbytère de Saint-Côme. 2010 : Centre correctionnel La Macaza. Correction des toitures D1 et D2. 2009 : École Arc-en-Ciel, Huberdeau. Réfection de l’enveloppe. 2009 : Centre administratif, Commission scolaire des Laurentides. Réfection du revêtement de maçonnerie. 2009 : Hôtel de Ville de la Municipalité d’Entrelacs. Réfection de la toiture. 2010 : Salle polyvalente de Piedmont. Construction d’une salle polyvalente adjacente à la gare de Piedmont. 2010 : Caisse Desjardins du Parc Sir Georges-Étienne-Cartier de Montréal. Agrandissement d’un bâtiment d’architecture moderne des années 60. 2010: Bibliothèque de Wentworth-Nord. Aménagement de la bibliothèque dans la chapelle Notre-Dame-des-Neiges. 2007 : Les Habitations la Capucine. Construction d’un immeuble de 20 logements communautaires. 2005 : Caisse Desjardins du Parc Sir Georges-Étienne-Cartier de Montréal. Avant projet. Réfection d l’enveloppe. 1996 : Caisse d’économie des Lituaniens de Montréal. Agrandissement de la caisse et réaménagement de l’acceuil. 1995 : Aménagement de la bande riveraine du Lac Masson. Étude d’impact d’une plage publique au Village et étude de réutilisation de la décharge du lac. 1995-2008 : Kenworth Montréal. Différents projets d’agrandissements et de réaménagement des départements. 1994 : Kenworth du Canada, Sainte-Thérèse. Agrandissement de l’édifice. 1990 : Université Bishop Lennoxville. Damecour Blouin Architectes. Nouveau foyer au théâtre Centennial et Centre de diffusion en arts plastiques. 1990-2008 : Manoir de la Pointe-Bleue. Différents projets dont la réfection de l’enveloppe phases I et II. 1990 : Université Bishop, Lennoxville. Damecour Blouin Architectes. Construction du Molson Fine Arts Building. 1989 : Université Bishop Lennoxville. Damecour Blouin Architectes. Construction d’un théâtre à géométrie variable. 1986 : Usine de Tricot Boutique, Montréal. Bobrow Fieldman Architectes. Usine de 80 000 pieds carrés construite à la fin des années 80. Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 9 2 - L'ÉQUIPE Robert Lavigne, Économie sociale Résident de l’agglomération de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel depuis 1958, Robert Lavigne a gradué en 1954 et pratiqué la médecine de famille pendant plus de cinquante ans à Ville Saint-Laurent, à l’ouest de Montréal. Cofondateur de la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel en 1992 avec Pierre-Paul Lecault et Monique Nadeau, il en fut le premier président jusqu’en 2004 et occupe depuis le poste d’administrateur. Professionnellement mis en contact avec des membres de l’équipe Empain au Canada, dont Roger Vanden Hende, la sauvegarde du patrimoine historique et immobilier du domaine de l’Estérel a toujours été pour lui un objectif prioritaire. En 1987, il a fondé les Demeures Sainte-Croix, un organisme à but non lucratif (OSBL) réalisé en collaboration avec la Société d’habitation du Québec (SHQ). Il s’agit de trois résidences en « économie sociale » fournissant cent trente et un (131) logements à prix abordable pour les aînés de Saint-Laurent. Cette réalisation a reçu, en 2007, le prix du Mérite de l’assemblée nationale du Québec. Il en est le président depuis sa fondation. Michèle Dubuc, Archiviste Résidente de la ville de Sainte-Adèle, Michèle Dubuc est administratrice et responsable de la garde et de la conservation des archives de la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel depuis le début des années 2000. Très engagée socialement, elle est de plus très impliquée dans le monde des Arts et de la Culture. Elle a occupé le poste de Gestionnaire de documents et d’archives pour la Société d’histoire et du patrimoine de la ville de Val-David, la Fondation de l’hôpital Justine à Montréal, la Fondation Jules et Paul-Émile Léger à Outremont. Elle a créé, entre autres, des fonds d’archives déposés aux archives de la ville d’Outremont et aux Archives nationales du Québec à Chicoutimi. Riche de son expérience des trente dernières années à titre de graphiste et recherchiste, elle a rédigé et publié « 150 ans d’histoire, Paroisse de Sainte-Adèle 1852-2002 » et « Sainte-Adèle à travers le temps 1842-2005 » lors des fêtes entourant le 150 anniversaire de la ville de Sainte-Adèle, puis 20 chroniques historiques « Les vraies belles histoires….de Sainte-Adèle » et a élaboré le circuit guidé « Sur les traces du baron Empain ». 10 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 2 - L'ÉQUIPE Sacha Barette, Responsable du “Motel d’Artistes” Sacha est né au Saguenay Lac St-Jean en 1965. Il vit et travaille à Montréal. En 1982, il entre en Design Graphique à l’Université du Québec à Montréal et devient concepteur visuel pour des agences de publicité. Parallèlement, il enseigne la peinture et le dessin. Son besoin de peindre prend le dessus et il décide de se consacrer entièrement à sa passion. Ses voyages à travers le Canada, les États-Unis et l’Amérique Latine lui sont d’une grande inspiration et ont pour effet de transformer sa palette de couleurs pour y inclure une gamme d’ocres, de marrons, d’oranges brulés et de bleus perçants. Il applique ses couleurs à l’état pur donnant ainsi aux objets, figures et paysages leur forme, relief et texture unique. Sa grande curiosité l’amène non seulement à découvrir de nouveaux territoires, mais aussi à explorer une variété de thèmes. Quelque soit le sujet de l’oeuvre, Sacha l’exécute avec le même enthousiasme. Aujourd’hui on retrouve son travail dans plusieurs galeries d’art au Canada et aux États-Unis. Ses oeuvres font aussi partie de plusieurs collections privées et publiques. Expositions solo: • 2011 Keystone Gallery, Calgary, Canada • 2008 Harrison Galleries, Vancouver, Canada • The Village Gallery, Mississauga, Canada (duo avec Alexandre Zerbé) • 2007 State of the Art Gallery, Toronto, Canada • 2004-96 Galerie Époque, Aylmer, Québec, Canada • 2004-01 Pavillon des Arts de Ste-Adèle, Québec, Canada Expositions de groupe: • 2012 Galerie Iris, Baie-St-Paul, Québec, Canada • 2011 Galerie Iris, Baie-St-Paul, Québec, Canada • 2010 Gallery on the Grand, Kitchener, Ontario, , Canada • State of the Art Gallery, Toronto, Canada (trio avec Julie St-Amand et Alexandre Zerbé) • 2009 Keystone Gallery, Calgary, Alberta, Canada • Gallery on the Grand, Kitchener, Ontario, Canada • 2007 Musée des maîtres et artisans du Québec, Montréal, Canada • 2002-00 State of the Art Gallery, Toronto, Canada • Art and Soul Gallery, Indianapolis, États-Unis • 2001-99 Art Expo New York, New York, États-Unis (liste écourtée) Réalisations: • 2000 Directeur artistique de douze murales publiques en collaboration avec Art-Mur pour le projet Tout ce qui nous différencie nous rassemble. • 1997 Participation à une série sur la culture du Chili en association avec “La Fondation Victor Jara” à Santiago, Chili. • 1996 Illustrations pour le livre “L’Histoire de Nelson,” écrit par Joane Lalancette, édition d’art La Sauvagine. • 1994 Enseigne les arts plastiques avec sa femme dans une école privée située dans l’état de Oaxaca au Mexique. • Réalise une fresque dans une coupole pour M. Santibanez. • 1992 Création de cinq tableaux représentant des scènes des plateaux de tournage du film “Vandetta” pour le cinéaste Guido Lombardi. • Donne des cours privés de peinture dans la région de l’Outaouais. • 1988 Association avec le bédéiste Prouche afin de compléter la bande dessinée portant sur l’histoire d’Alphonse Desjardins. • 1985 Assistant professeur lors du cours de dessin en design graphique à l’UQAM pour le professeur Maurice Macot. • Réalise une bande dessinée pour le Forum de la bande dessinée par ordinateur à Ghand, Belgique. Collections: • Collection privée de Mario Lemieux • Bombardier • Banque BNP Paribas • Sears, Dorval • Entrepreneurs electriciens Pierre Brossard, Brossard (liste écourtée) Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 11 2 - L'ÉQUIPE Sophie Goyette, Économie sociale et subventions Résidente de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, Sophie Goyette est diplômée en Études françaises ainsi qu’en journalisme, avec spécialisation en affaires sociales.Sophie Goyette, s’intéresse et se consacre principalement au développement durable et à la démocratisation des communications sous toutes ses formes, afin de redonner la parole à ceux qui trop souvent sont sans voix. Sophie Goyette a notamment oeuvré comme journaliste reporter d’images et formatrice, tant en France qu’en Afrique de l’Ouest (Sénégal), en plus d’avoir enseigné le journalisme en milieu scolaire dans le cadre d’un programme de prévention de la violence s’adressant à des adolescents à risques âgés de 12 à 16 ans. Elle a en outre produit et réalisé à ce jour une dizaine de documentaires, sans compter une centaine de re-portages télévisuels dont certains ont été primés sur la scène internationale francophone. Parallèlement, Sophie Goyette, en tant qu’entrepreneure ou collaboratrice, a contribué à divers projets d’affaires ou communautaires, tant au Québec qu’à l’étranger, dans le secteur des arts médiatiques, de la culture et des technologies de l’information. Elle possède 15 ans d’expérience en rédaction de demandes de subventions et possède une excellente maîtrise des divers programmes de financement tant privés que publics. Depuis 2004, elle consacre principalement sa carrière à l’économie sociale ainsi qu’à ses projets d’affaires. Membre fondateur et idéatrice du Centre de réadaptation psycho-social-Le Déclick. En raison de sa vaste expérience et de sa vision en matière d’entrepreneuriat collectif, elle est, en outre, employée par la Société d’Histoire depuis juillet 2012. Prix et distinctions: • Prix d’économie sociale pour Montréal-Centre- Projet Numériquement Vôtre Concours Québécois en entrepreneuriat -2010 • Prix coup de coeur pour Montréal-Centre -Projet Silence On Tourne ! Concours Québécois en entrepreneuriat -2009 • Prix Roger Camar pour le film Serial Schizo Festival international Ciné-Vidéo-Psy de Lorquin (France) -2008 • Prix Médias- Le Déclick Société canadienne de la schizophrénie-2007 • Prix spécial du jury pour le film Rumba Cérébrale Festival international Ciné-Vidéo-Psy de Lorquin (France) -2006 • Prix OFQJ pour le reportage Le Mans, je me souviens Office franco-québécois pour la jeunesse-2002 12 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 2 - L'ÉQUIPE André Émond, Économie sociale et subventions André Émond est résident de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et est copropriétaire de la Villa moderne, faisant partie du patrimoine du Domaine de l’Estérel, qui fut dessinée par Antoine Courtens et plus tard habitée par Georges Simenon, d’où son intérêt pour l’histoire, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine. Diplômé en informatique, mais entrepreneur social dans l’âme, il a fondé et dirigé pendant 25 ans une compagnie florissante dans le secteur de l’habitation spécialisée pour une clientèle vivant avec un problème de santé mentale et nécessitant des services intensifs de réadaptation dans leur milieu d’hébergement. Investisseur immobilier et philanthrope, André Émond est très actif et engagé depuis 2004 dans la cause de l’insertion en emploi des personnes vulnérables. Il est d’ailleurs le cofondateur du Centre de réadaptation psycho-social, le Déclick, un important OBNL de Montréal dans le secteur du développement de l’employabilité par les technologies de l’information et y exerce encore aujourd’hui des activités bénévoles en y dirigeant deux projets d’économie sociale d’envergure, qui ont été primés et reconnus. Chaque jour plus de 53 personnes bénéficient de ce Centre. En raison de sa vaste expérience et de sa vision en matière d’entrepreneuriat collectif, il est employé par la Société d’Histoire depuis juillet 2012. Réalisations pertinentes- Gestion et Économie sociale • Direction d’une entreprise dans le secteur de l’habitation spécialisée au chiffre d’affaire de 1 M$ durant 25 ans • Direction et Gestion d’un parc immobilier de 10 immeubles comptant 45 bénéficiaires et 20 employés • Fondation du Déclick-OBNL d’insertion • Mise sur et direction de 2 projets d’économie sociale récipiendaires respectivement des prix « Coup de coeur (2009) et prix de l’économie sociale (2010) pour Montréal-Centre, Concours québécois en entrepreneuriat Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 13 2 - L'ÉQUIPE Paul Carrier, ing., B.Sc.A. M.S.C.E. Ingénieur diplômé de l’École Polytechnique de Montréal (1964), il détient une maîtrise en génie civil (structure) de l’Université de Purdue, Indiana (É.U.). Au terme de ses études, il est professeur au département de génie civil (section structure) à l’École Polytechnique de Montréal. Il a été en 1967 parmi les pionniers de l’utilisation de l’informatique appliquée au génie civil par le développement de logiciels de calculs scientifiques reliés au génie civil et en particulier à la structure. Fondateur des firmes de génie-conseil Paul Carrier Associés et Calculatec Inc., il a depuis 1972 participé activement à la réalisation de plus de 3000 projets de toute envergure tant au Canada qu’à l’étranger. Ses activités se sont essentiellement orientées vers la conception, les études et l’analyse des charpentes et fondations de bâtiments et de ponts ainsi que vers la réalisation d’expertises reliées au domaine du bâtiment et particulièrement des bâtiments patrimoniaux de Montréal. Carrière professionnelle • 1964 Ingénieur, département de la voirie, Lalonde, Girouard, Letendre, Ingénieurs conseils • 1965 Professeur, section structure, département de génie civil, École Polytechnique de Montréal • 1966 Professeur, section structure, département de génie civil, École Polytechnique de Montréal • Chargé du cours de résistance des matériaux, Institut de Technologie Laval • 1967-1972 Professeur, section structure, département de génie civil, École Polytechnique de Montréal • Chargé de cours de structure, École normale de l’Enseignement Technique • Consultant en informatique dans les domaines suivants : • analyse de structures : ponts, bâtiments, etc.; • évaluation municipale; • travaux municipaux. • Participation à un groupe (BCDF) de recherche sur l’habitation • 1972 Ouverture du bureau Paul Carrier/Associés, Ingénieurs conseils et de la firme Calculatec, consultant en informatique appliquée. • Consultant en structure dans les domaines suivants : • études économiques de bâtiments; • analyse de structures complexes; • étude de bâtiments multi-étagés et de ponts ; • expertises reliées aux fondations et à la charpente de bâtiments existants. 14 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 2 - L'ÉQUIPE Albert Piette & Associés Inc La firme Albert Piette & Associés Inc. est bien connue dans la Province de Québec, et plus particulièrement dans la région de Lanaudière pour avoir assumé la réalisation technique des parties électromécaniques reliées à de nombreux projets institutionnels, industriels et commerciaux. Oeuvrant depuis 39 ans, son expertise dans ces domaines est remarquable, notamment en milieu institutionnel, industriel et commercial. Albert Piette & Associés Inc. a dû assumer les responsabilités inhérentes à tous les aspects, notamment: ré-ingénierie de chaufferies et salles mécaniques, analyse d’économie d’énergie, conception mécanique et électrique, administration, coordination avec les propriétaires, architectes, ingénieurs, entrepreneurs et surveillants des travaux, etc., dans le cadre de projets variant entre 25 000 $ à plus de 40 millions de dollars. La firme bénéficie de l’expérience et de la compétence de plusieurs techniciens spécialisés en mécanique-électricité, dont certains depuis plus de 30 ans. VERSION COMPLÈTE VOIR ANNEXE A - CURRICULUM VITAE Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 15 3 - LE PROJET PLAN D’ENSEMBLE PLANTATION D’ARBRE À L’ARRIÈRE DE LA PLAGE ET AMÉNAGEMENT DU L’ESPACE ENTRE LA PLAGE ET LE BÂTIMENT RUE PIETONNE ET AMENAGEMENT STATIONNEMENT EN CRIBLURE DE PIERRE, AMÉNAGEMENT AU POURTOUR ET PLANTATION D’ARBRES 16 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 3 - LE PROJET PLAN DU NIVEAU 0 PROLONGEMENT DE L’ESCALIER AU NIVEAU 0 Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 17 3 - LE PROJET PLAN DU NIVEAU 1 CAFÉ ET LOCATION D’ÉQUIPEMENT SPORTIF HALL DE LA SALLE DE CONGRÈS NOUVELLES TOILETTES NOUVEL ASCENSEUR MULTI NIVEAUX LOCAL DU CAMP DE JOUR SERVICES CONGRÈS CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA MOTONEIGE BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE ET CENTRE D’ARCHIVES ET D’INTERPRÉTATION NOUVEL ASCENSEUR 18 ESPACE MULTIFONCTION CONGRÈS, SPORTS ET LOISIRS, ÉVENEMENTS ET ORGANISMES MOTEL D’ARTISTES REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 3 - LE PROJET PLAN DU NIVEAU 2 CENTRE D’ENTRAINEMENT BUREAU DE L’OBNL SALLE MULTIMÉDIA (CONGRÈS, ORGANISMES) SALLE D’ACTIVITÉES POUR ORGANISMES AVEC ENTREPÔTS SÉPARÉS NOUVEL ASCENSEUR MULTI NIVEAUX SERVICES CONGRÈS CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA MOTONEIGE MOTEL D’ARTISTES BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE ET CENTRE D’ARCHIVES ET D’INTERPRÉTATION NOUVEL ASCENSEUR Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 19 3 - LE PROJET PLAN DU NIVEAU 3 SALLE DE RÉCEPTION (CONGRÈS, SPECTACLES, ÉVENEMENTS PRIVÉS) TERRASSE DE LA SALLE DE RÉCEPTION 20 NOUVEL ASCENSEUR MULTI NIVEAUX REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 3 - LE PROJET LE CONCEPT D’ÉCONOMIE SOCIALE Le concept d’économie sociale1 combine deux termes qui sont parfois mis en opposition : « économie » renvoie à la production concrète de biens ou de services ayant l’entreprise comme forme d’organisation et contribuant à une augmentation nette de la richesse collective. « sociale » réfère à la rentabilité sociale, et non purement économique de ces activités. Cette rentabilité s’évalue par la contribution au développement démocratique, par le soutien d’une citoyenneté active, par la promotion de valeurs et d’initiatives de prise en charge individuelle et collective. La rentabilité sociale contribue donc à l’amélioration de la qualité de vie et du bien-être de la population, notamment par l’offre d’un plus grand nombre de services. Tout comme pour le secteur public et le secteur privé traditionnel, cette rentabilité sociale peut aussi être évaluée en fonction du nombre d’emplois crées. Pris dans son ensemble, le domaine de l’économie sociale regroupe l’ensemble des activités et organismes, issus de l’entrepreneuriat collectif, qui s’ordonnent autour des principes et règles de fonctionnement suivants : l’entreprise de l’économie sociale a pour finalité de servir ses membres ou la collectivité plutôt que de simplement engendrer des profits et viser le rendement financier; elle a une autonomie de gestion par rapport à l’État; elle intègre dans ses statuts et ses façons de faire un processus de décision démocratique impliquant usagères et usagers, travailleuses et travailleurs; elle défend la primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition de ses surplus et revenus; elle fonde ses activités sur les principes de la participation, de la prise en charge et de la responsabilité individuelle et collective. En chiffres: Plus de 7000 entreprises collectives (coopérative et OBNL) Plus de 125 000 emplois Plus de 17 milliards de dollars de chiffre d’affaires Plus de 8% du PIB Les secteurs d’activités: Agroalimentaire, Arts et culture, Commerce de détailEnvironnement, Finance solidaire, Immobilier collectif, Infrastructures collectives, Loisirs et tourisme, Manufacturier, Médias et communication, Petite enfance, Recherche, Représentation et concertation, Ressources naturelles, Santé, Services aux entreprises, Services aux personnes, TIC ,Transport La contribution de l’économie sociale au développement des territoires2 Les entreprises d’économie sociale du secteur culturel, dont le nombre est estimé à près de 1 000 à travers le Québec, permettent aux citoyens, artistes ou non, de participer au déploiement d’une culture teintée d’une couleur locale. L’expression citoyenne y est souvent mise en valeur. Elles constituent des lieux où les citoyens peuvent se rencontrer, se découvrir, se forger une identité et ouvrir leurs horizons. Dans cette perspective et en accord avec l’adoption d’un Agenda 21 de la culture,il esst clair que la culture constitue un pilier du développement durable, au même titre que l’économie, l’environnement et le social. Les entreprises d’économie sociale en loisir et tourisme permettent aussi de vitaliser les territoires en offrant une multitude de services à la population qui rendent les milieux de vie attractifs. Il s’agit du secteur de l’économie sociale où on retrouve le plus grand nombre de projets en développement, un indice de plus de la volonté des populations d’avoir accès à une offre de services diversifiés et de l’importance du tourisme en tant que moteur de développement. 1- Définition proposée par le Chantier de l’économie sociale qui a fait consensus au Sommet sur l’économie et l’emploi en octobre 1996(extrait du rapport « Osons la solidarité ») 2 - Source: « Pour un Changement de logique économique, rencontres stratégiques, Chantiers de l’économie sociale », Mai 2012. Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 21 3 - LE PROJET DEVELOPPEMENT DURABLE Définition1 Au Québec, le développement durable s’entend « d’ un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. » Objectifs Le développement durable est issu de cette idée que tout ne peut pas continuer comme avant, qu’il faut remédier aux insuffisances d’un modèle de développement axé sur la seule croissance économique en reconsidérant nos façons de faire compte tenu de nouvelles priorités. Il faut donc : • Maintenir l’intégrité de l’environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les écosystèmes qui entretiennent la vie; • Assurer l’équité sociale pour permettre le plein épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes, l’essor des communautés et le respect de la diversité; • Viser l’efficience économique pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable. Une démarche de développement durable englobe une réalité beaucoup plus vaste que la seule préoccupation environnementale. Elle embrasse les dimensions sociale et économique. La qualité de l’environnement, l’équité sociale et le dynamisme économique sont, de fait, indissociables dans une telle démarche; ce sont les trois points d’ancrage essentiels pour passer à l’action. Le développement durable et la protection du patrimoine Le patrimoine culturel est constitué de biens, de lieux, de paysages, de traditions et de savoir et reflète l’identité d’une société. Il transmet les valeurs de celle-ci de génération en génération et sa conservation favorise le caractère durable du développement. Il est important de bien l’identifier et d’assurer sa protection et sa mise en valeur en tenant compte des composantes de rareté et de fragilité qui le caractérisent. La démarche de développement durable, qui se préoccupe de la protection du patrimoine, vise aussi à : • combattre la pauvreté et l’exclusion sociale; • favoriser la participation citoyenne; • valoriser l’économie sociale; • favoriser l’investissement dans la relève, la formation continue et la qualité des emplois; • renforcer la vitalité et le dynamisme du milieu; • améliorer la qualité de vie de ses concitoyens; • permettre à la société de s’enrichir au contact de cultures diversifiées; • maintenir l’intégrité de l’environnement, réduire les gaz à effet de serre et valoriser l’énergie verte dans le cadre du redéveloppement du Centre culturel. 1 Source: chapitre D-8.1.1,Loi sur le développement durable, Québec, avril 2006. 22 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 3 - LE PROJET DÉVELOPPEMENT DURABLE : STRATÉGIE D’INTERVENTION ACTIONS (liste partielle) • Récuperation d’un bâtiment patrimonial • Récupération du réseau de chauffage à l’eau chaude • Restauration du mur rideau qui sera transformé en paroi vitrée pour le préchauffage de l’air • Optimisation du chauffage par un nouveau système de contrôle • Remplacement des chaudières en incorporant des énergies alternatives (géothermie et biomasse) • Isolation de l’enveloppe au-delà des normes prévues par la Loi sur l’économie de l’énergie • Étanchéisation de l’enveloppe et construction d’un nouveau mur avec une cavité pressurisée • Préchauffage de l’air avec des collecteurs posés sur le toit • Plantation d’arbres pour créer de l’ombre sur le stationnement et l’arrière plage • Conservation d’une seule voie d’accès • Végétalisation complète de l’espace entre le bâtiment et la plage • Stationnement en criblures de pierres pour contrer la chaleur et permettre l’absorbtion de la pluie Système de préchauffage de l’air neuf à haute efficacité installé sur une toiture Photo : Enerconcept Technologies Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 23 3 - LE PROJET CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA MOTONEIGE Le Centre, qui sera développé en partenariat avec le Club Blizzard, aura pour mission de faire connaître l’œuvre de Bob Petit -- le pionnier des sentiers de motoneige au Québec. Passionné de motoneige Bob Petit a conservé, tout au long de sa vie une grande quantité de documents, photos et objets se rapportant à la motoneige et aux quatre-quatre. Bob Petit est une légende vivante dans le monde des motoneiges puisqu’il a réalisé les premiers sentiers de motoneige banalisés au Québec. Celui-ci et son grand ami Denis Drouin sont des légendes dans le monde de la motoneige. L’objectif de ce Centre est de devenir une destination pour les amateurs de randonnée hivernale. L’histoire de ce sport sera expliquée avec des artéfacts représentatifs et exceptionnels ayant appartenus à M. Bob Petit. Des vidéos et enregistrements de son travail et des ses exploits seront une attraction très appréciée par les amateurs et les visiteurs. Germain Beauséjour, un restaurateur de motoneiges et grand ami de Bob Petit, prêtera des motoneiges antiques et classiques. Grace à eux, des possibilités d’événements d’envergure pourraient y voir le jour, apportant ainsi une visibilité à la Ville. L’emplacement de ce centre d’interprétation dans le centre culturel est idéal puisqu’il est situé à proximité de deux sentiers très fréquentés de la Trans-Québec, soit le sentier 33, qui part de Salaberry de Valleyfield et se rend non loin du Lac Mitchinamécus, et le sentier 43, qui part de l’Estérel et se rend à l’est de Joliette, en passant par Saint Côme sur une distance de 135.05 km. Bob petit et Dnis Drouin Photo : Archives Bob petit 24 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 3 - LE PROJET CENTRE D’ARCHIVES En vingt ans la Société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel s’est constitué une des plus importantes collections d’archives des Laurentides. La qualité et la rareté de cette collection sont reconnues. Les archives ont déjà servi à la réalisation de films et d’expositions en Europe. La découverte récente des plans de l’architecte Courtens est un apport important. La diffusion des documents inédits apportera une visibilité exceptionnelle à la Ville. Le Centre aura pour mission d’acquérir, de recevoir et d’accumuler des documents confiés ou cédés par des personnes physiques et morales des municipalités de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, de L’Estérel ainsi que les localités voisines telles que Sainte-Adèle et Entrelacs. L’histoire des personnes, des familles et des institutions sera favorisée ainsi que l’histoire architecturale de plusieurs bâtiments érigés sur le même territoire. L’objectif premier est d’offrir à la communauté un lieu sûr pour les archives privées témoignant, de manière significative, des activités de personnes physiques et morales ayant marqué l’histoire de la municipalité, de la région et de la nation. De plus, le Centre répondra aux attentes et aux besoins des chercheurs, membres du personnel de la Socité et,surtout, aux membres de la communauté. L’accès et la diffusion des archives, sources primaires uniques, nourrit la recherche historique. Le centre d’archives fera la promotion et la diffusion des archives de la Société en respectant les cédants et les législations en vigueur. Le Centre disposera d’une section réservée au traitement des archives privées, ce qui permettra à la Société d’histoire de respecter l’ensemble des procédures normalisées pour toutes les opérations d’analyse, de tri, de classement et de description des archives. Actuellement, la Société d’histoire détient 14 fonds d’archives. Sous peu, elle fera l’acquisition de trois à quatre nouveaux fonds. Des normes de manipulations, de rangements, des conditions de conservation, de reproduction et de restauration seront alors mises en application. La Société étudie la possibilité de créer un dépôt sécurisé d’archives publiques pour chacune des municipalités et organismes publics de la région, comprenant un service de livraison. VOIR ANNEXE C - DOSSIER DE PRESSE Perspective du hall du centre culturel par Antoine Courtens Infirmières devant le couvent Image : Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel Photo : Édouard Comellas Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 25 3 - LE PROJET ESPACE CONGRÈS L’idée d’un Centre de congrès a été mise de l’avant par l’Hôtel Estérel, qui a besoin d’une grande salle â cette fin. François Dallaire a souligné l’importante contribution que procure une salle de congrès dans une petite municipalité comme la nôtre. La taille de la grande salle du Centre culturel (Niveau 1) est comparable aux deux seules grandes salles des Laurentides, soit celles de Mont-Tremblant et Saint-Sauveur. La salle de réception (Blue Room) , la salle multimédia (cinéma), les centres d’interprétation et le café sont autant d’atouts qui contribueront au succès de l’espace congrès. Quelques cubicules seront dédiés à la réception et au réchauffement des repas qui seront préparés à l’Hôtel Estérel. La salle voutée profitera de puits de lumière. Des trappes de son seront ajoutées pour contrôler l’acoustique. TOURISME D’AFFAIRE Définition Le tourisme d’affaires et de congrès correspond à l’ensemble des voyages et des déplacements professionnels, individuels ou de groupe, dont le but est de partager de l’information et de stimuler des échanges par des rencontres professionnelles sans rechercher uniquement le profit immédiat. Plus souvent qu’autrement, le tourisme d’affaires est combiné à celui d’agrément, deux formes de tourisme complémentaires qui génèrent de fortes retombées économiques. Type d’événements Congrès, conventions, conférences, foires, expositions, salons, voyages de motivation et de récompense et lancements de produits sont autant de manifestations qui composent le tourisme d’affaires. Cette forme de tourisme s’avère d’une importance capitale en termes de retombées économiques, comme en témoignent les chiffres de l’Association des bureaux de congrès du Québec qui a comptabilisé des dépenses de 100 M$ dans le secteur du tourisme d’affaires et de congrès en 2010. Les fêtes et les festivals contribuent aussi à alimenter le tourisme d’affaires, grâce à leur volet commercial qui s’ajoute aux contenus de divertissement, culturel et artistique. Expositions, salons et réunions complètent en effert souvent la programmation principale de ces événements afin de permettre aux acteurs de l’industrie de se rencontrer et d’échanger, générant ainsi un profit immédiat. Autres exemples, les lancements de livre ou d’album et les nombreux événements qui se déroulent en même temps dans le cadre de festivals. 26 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 3 - LE PROJET TOURISME CULTUREL Définition Les définitions de tourisme culturel et patrimonial abondent; certaines sont très larges, d’autres très spécifiques. La définition retenue par l’Initiative fédérale-provinciale-territoriale sur le rapport culture/patrimoine et tourisme tient compte des cinq catégories principales : • • • • • arts de la scène, métiers d’art et arts visuels, festivals, musées et centres culturels, lieux historiques et centres d’interprétation. Profil de la clientèle Les voyageurs qui s’adonnent au tourisme culturel et patrimonial sont généralement plus âgés (39 ans et plus) ou plus jeunes (30 ans et moins), instruits, occupent un emploi et gagnent un revenu relativement élevé. En Europe, les voyageurs qui s’adonnent au tourisme culturel sont généralement âgés de 39 à 59 ans et sont principalement des femmes (55 % en 2002, 52,7 % en 2004), mais on observe des exceptions à cette règle dans certains segments de marché, par exemple le tourisme patrimonial. Les voyageurs plus jeunes (20 à 29 ans) forment le groupe d’âge le plus considérable parmi les touristes adeptes de culture (près de 40 % de la clientèle). Les voyageurs qui s’adonnent au tourisme culturel et patrimonial participent à beaucoup plus d’activités que les autres voyageurs et apprécient également les activités autres que culturelles et patrimoniales, par exemple les activités de plein air. Ces voyageurs préfèrent les établissements de petite taille qui offrent un service plus personnalisé. Croissance Le taux de croissance de l’industrie du tourisme culturel et patrimonial semble s’établir entre 13 % et 15 %, ce qui est de beaucoup supérieur au taux de croissance de l’industrie touristique dans son ensemble. Dans la majorité des segments de marché, les dépenses progressent légèrement plus rapidement que le nombre de visiteurs. Leur taux de rendement est donc plus élevé. On observe une croissance du tourisme culturel non seulement dans les villes, mais également dans les régions rurales et éloignées.Les habitants de la région forment une part considérable des visiteurs des attractions de tourisme culturel et patrimonial; ils sont suivis des touristes internes et des touristes internationaux. Le marché intérieur revêt une grande importance pour la majorité des attractions de tourisme culturel. De même, les habitants de la région forment la majorité des visiteurs des attractions culturelles; ils sont suivis des touristes internes et des touristes nternationaux. Il existe une forte corrélation entre la participation à des activités culturelles pendant les voyages et la participation à des activités culturelles dans la vie de tous les jours, particulièrement en ce qui concerne les galeries d’art, l’opéra, le théâtre et les spectacles de ballet. Cette corrélation permet de penser que les passe-temps et les intérêts des voyageurs sont de bons indicateurs des activités qu’ils voudront réaliser en voyage. Certaines activités culturelles et de plein air se recoupent; il est donc possible d’élaborer des promotions alliant diverses activités culturelles et de plein air. Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 27 3 - LE PROJET MOTEL D’ARTISTES CENTRE D’ART Le Musée d’art contemporain des Laurentides s’associe au projet pour définir ce que sera le Centre d’art. Madame Andrée Matte, conservatrice connaît bien l’idée que Jean-Paul avait pour sa fondation à Sainte-Marguerite-du-Lac Masson. Elle connaît aussi la famille du peintre. La définition d’un centre d’arts est une étape qui prend, sans doute, quelques années. Toutefois, durant l’intérim, les ateliers d’artistes seront offerts en location sous le concept du Motel d’artiste. Quelques artistes nous ont fait part de leur intention de louer un atelier pour leur travail. Sacha Barrette, artiste professionnel reconnu, s’occupera de la promotion des ateliers et de la sélection des artistes. Le Centre d’art est un complément à la Farandole des arts visuels de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. VOIR APPUIS ET PARTENAIRES FINANCIERS - SECTION 4 Perspective des ateliers Image : Jean Damecour Architecte 28 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 3 - LE PROJET L’ATELIER IDÉAL SELON SACHA BARRETTE, ARTISTE-PEINTRE, DESSINATEUR, SCULPTEUR Cet artiste œuvre dans les arts visuels depuis plus de vingt ans et a à son actif plusieurs expositions au Canada en Amérique Latine et en Europe. Il travaille également depuis plusieurs années sur un concept de lieu de travail pour artistes en vue de créer « L’atelier idéal » dans le meilleur environnement possible. Il a pris connaissance du projet « Artist Motel » qui regroupe, entre autres, plusieurs ateliers en un seul endroit, le centre communautaire. Selon lui, le projet rejoint parfaitement les critères qu’il voulait appliquer à son « atelier idéal », dont voici quelques composantes : • Il s’agit d’un bon espace neutre et dépouillé, sans couleur, avec une première source de lumière naturelle (lumière du Nord de préférence) venant du haut, en projection oblique, combinée d’un éclairage artificiel neutre et diffus (néon blanc). L’endroit possède une hauteur adéquate pour y accueillir une mezzanine de sorte que l’artiste maximise l’espace nécessaire pour y accrocher une série complète de tableaux, ou pour lui donner un point de vue de recul et d’éloignement visuel. • L’endroit ne doit être, ni trop petit ni trop grand pour conserver l’état d’intimité avec l’œuvre et doit inclure au possible, une vue sur l’extérieur pour décloisonner le travail intérieur. • l’atelier doit disposer des commodités élémentaires telles que; un lavabo industriel et une toilette. Le concept « Artist Motel » remplit les critères idéaux d’un espace de travail et d’un lieu de création artistique adéquat pour recevoir nos créateurs d’ici et d’ailleurs afin de développer notre secteur culturel déjà florissant et nous doter d’un instrument de rayonnement international. VOIR APPUIS ET PARTENAIRES FINANCIERS - SECTION 4 Façade d’un atelier montrant la vitrine Photo et maquette: Jean Damecour Architecte Intérieur d’un atelier montrant la mezzanine et les ouvertures au nord en hauteur Photo et maquette: Jean Damecour Architecte Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 29 3 - LE PROJET CAFÉ ET LOCATION D’ÉQUIPEMENT SPORTIF Le café se prolongera sous l’éperon l’été, jusqu’à l’édicule qui servira de desserte. Le local adjacent proposera la location d’équipement de sports : Kayac, patins etc… Une ouverture entre les deux espaces permettra à une seule personne de servir la clientèle 30 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 3 - LE PROJET CENTRE D’ENTRAÎNEMENT Le centre d’entraîment physique connait un grand succès. Nous proposons de le relocaliser à l’emplacement actuel des bureaux municipaux. Les sanitaires adjacents seront réaménagés avec des douches. Centre d’entrainement au niveau 2 Image : Jean Damecour Architecte Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 31 3 - LE PROJET LE CENTRE CULTUREL : VALEUR PATRIMONIALE PATRIMOINE MODERNE Le patrimoine architectural moderne est un héritage bâti. Au Québec, son apparition remonte à une trentaine d’années. Vers la fin des années 80, les premières conférences sur le sujet étaient organisées et un organisme international non gouvernemental voué à la documentation et à la conservation de l’architecture du mouvement moderne, Docomomo International, était fondé. Le patrimoine récent est par ailleurs au centre des préoccupations du Comité scientifique du XXe siècle formé en 2006 au sein du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), la principale association professionnelle en matière de conservation. Il a de plus motivé la mise sur pied en 2011 d’un programme international de recherche à long terme au sein du Getty Conservation Institute, soit la Conserving Modern Architecture Initiative. De nombreux pays et régions du monde ont protégé les éléments les plus remarquables de leur patrimoine moderne. Au Québec, une dizaine d’édifices sont reconnus immeuble patrimonial (anciennement monument historique) sous le thème de la modernité. Par ailleurs, de nombreux chantiers de restauration et de réhabilitation ont été menés sur la scène internationale et quelques uns au Québec. Cela a permis d’accumuler une solide expérience en matière de conservation d’un patrimoine particulièrement fragile sur le plan esthétique, voire technique. Des édifices modernes restaurés contribuent à la réputation internationale de plusieurs villes, dont Rotterdam aux Pays-Bas, Brno en République tchèque, ainsi que Bexhill-on-Sea en Angleterre, où un bâtiment semblable au centre commercial du domaine de l’Estérel a été réhabilité. VALEUR PATRIMONIALE Le Community center du domaine de l’Estérel est un élément important du patrimoine moderne du Québec dont la signification dépasse les frontières de la province. Aujourd’hui, il est l’élément le mieux conservé du vaste domaine de villégiature que le riche industriel belge, le baron Louis Empain, a aménagé à la fin des années 1930 sur les bords des lacs Masson, Dupuis et Nord, afin d’y accueillir une riche clientèle. Il est dessiné par un architecte belge, Antoine Courtens, en collaboration avec son confrère du Québec, Louis Nicolas. En Belgique, plusieurs des réalisations d’Antoine Courtens, un des principaux représentants de l’Art déco, ont été classées monuments historiques et figurent dans les parcours architecturaux offerts à la population. Comme le soulignent les auteurs du catalogue publié à l’occasion de l’exposition organisée par les Archives de l’architecture moderne à Bruxelles sur Courtens, parmi ses réalisations à l’étranger la plus spectaculaire est le domaine résidentiel et sportif de l’Estérel dans les Laurentides. Le centre commercial est un bâtiment historique important vu son programme, son architecture et les événements dont il a été le théâtre. Ce bâtiment multifonctionnel qui comprenait des boutiques au rez-de-chaussée, une salle de cinéma au premier étage et un restaurant-salle de spectacle panoramique au dernier étage, était conçu pour une clientèle motorisée. À l’exemple de la villa Savoye de Le Corbusier, sa configuration en forme d’éperon invite à en faire le tour pour déposer les visiteurs devant l’entrée principale. Une station-service le complétait côté lac. Cette adaptation à l’automobile a fait de cet ensemble commercial l’un des premiers centre commercial en Amérique du Nord. Dans les Laurentides, Antoine Courtens, l’élève du maître de l’Art nouveau Victor Horta, s’est montré plus audacieux que dans son pays natal. Le modernisme dépouillé de tout ornement appliqué du centre commercial est plus radical que ces réalisations art déco outre-Atlantique, plus décoratives. Cette facture, de même que la mise en oeuvre structurelle du béton armé en font une des toutes premières manifestations architecturales de la modernité au Québec. Les coupures de presse conservées au Centre d’histoire témoignent du succès instantané qu’a connu le Domaine de l’Estérel au cours de ses trois années d’exploitation. Des journaux tels que The Star, The Gazette, Herald et La Presse rapportaient de manière régulière la vie mondaine de la société distinguée qui y séjournait. De petites notices y étaient publiées avec le nom des derniers visiteurs au centre de villégiature et des résidents des villas et des log cabins. Les articles parus témoignent d’une exploitation du domaine soutenue par un programme d’activités culturelles et sportives très organisé. Ainsi le musicien de jazz Benny Goodman se produisit lors de l’inauguration du centre commercial. VOIR ANNEXE C- DOSSIER DE PRESSE 32 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 3 - LE PROJET BÂTIMENT PATRIMONIAL : STRATÉGIE DE RESTAURATION L’approche pour la restauration et la transformation du bâtiment repose sur quatre points. 1. Une restauration exemplaire selon l’Étude patrimoniale et les principes élaboré dans le document NORMES ET DIRECTIVES POUR LA CONSERVATION DES LIEUX PATRIMONIAUX AU CANADA préparé par LIEUX PATRIMONIAUX DU CANADA. 2. La mise à profit des qualités du bâtiment, dont son ossature en béton et son réseau de distribution du chauffage à l‘eau chaude, ce qui en fera un projet économique et écologique. 3. L’utilisation des techniques de pointe dans la restauration du bâtiment. 4. La polyvalence des espaces, notamment dans la partie qui sera reconstruite. Cette partie, incendiée dans les années quarante, sera reconstruite avec une structure légère, en acier, selon un plan ouvert pouvant être divisé et redivisé, autant sur le plan horizontal que vertical, selon les besoins. En somme, cette approche permettra de réaliser un projet de restauration dont les coûts seront bien en-deçà des coûts d’un bâtiment neuf. Coupe dans la salle multifonction et dans les ateliers Dessin : Jean Damecour Architecte Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 33 3 - LE PROJET Étant donné l’avancement important de la préparation, des plans et la connaissance du bâtiment acquise depuis 20 ans, l’équipe de professionnels est prête à compléter la préparation des plans et devis. Voici un échéancier sommaire : • • • • • ÉTUDES PRÉALABLES • Étude patrimoniale • Caractérisation de la contamination fongible et amiante • Analyse de conformité au Code de construction du Québec • Programmation PLANS ET DEVIS APPEL D’OFFRES DÉSAMIANTAGE – si nécessaire TRAVAUX DE RESTAURATION ET DE CONSTRUCTION Décontamination de la caisse Desjardins du Cartier de Saint-Henri, à Montréal Photo : Jean Damecour Architecte Restauration de l’enveloppe du Manoir de la Pointe Bleu Photo : Jean Damecour Architecte 34 2 mois 3 mois 1 mois 2 mois 12 mois Caisse Desjardins du Cartier de Saint-Henri, à Montréal, projet d’agrandissement et de restauration terminé. Photo : Ulysse Lemeryse B. REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 4 - LA RÉALISATION ORGANIGRAMME Asseemblée Générrale des Mem mbres Con nseil d'Admin nistration Directio on Générale et e Administrration - Directeur Général G du Ceentre Culturell (1 poste) -Adjjoint administtratif (1 postee) -Préposéé à l'accueil du d Centre (1 poste) p -Agent de communications (1 poste ) Résidences R d d'Artistes C Chargé de projet (1 poste) Sportss et Loisirrs Techniccien en loissirs (1 postte) Sauveteurs ostes) (2 po Animateu ur d'activitéés (1 poste)) Entretien E Général Chef de l'entretien (1 poste) Entretien ménager (2 postes) Entretien extérieur (1 poste) Tourrisme d'Afffaires Chaargé espaacecong grès (1 po oste) Tourismee Culturell Archivistee (1 poste) Technicien en e tourisme et culture (1 poste) Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 35 4 - LA RÉALISATION ESTIMATION DES COÛTS DU PROJET DÉMOLITION ET CURETAGE RÉPARATION ET RESTAURATION STRUCTURE ENVELOPPE PORTES ET FENÊTRES EXTÉRIEURES FINITION INTÉRIEURE ACCESSOIRES ET METAUX OUVRÉS ÉLECTRICITÉ MÉCANIQUE TRANSPORT VERTICAL AMÉNAGEMENT DU SITE SOUS-TOTAL DES TRAVAUX CONTINGENCES FRAIS GÉNÉRAUX ET PROFITS COÛT TOTAL DES TRAVAUX tps (fédéral) tvq (provinciale) COÛT TOTAL DU PROJET INCLUANT LES TAXES 36 15.0% 10.0% 5.0% 9.5% 114 000.00 144 730.00 362 285.00 800 184.00 387 595.00 198 150.00 21 000.00 496 350.00 517 885.00 175 000.00 218 000.00 3 435 179.00 515 276.85 395 045.59 4 345 501.44 217 275.07 433 463.77 4 996 240.27 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 4 - LA RÉALISATION STRUCTURE DE FINANCEMENT Coût et financement du projet d'Acquisition et de Restauration du Centre Culturel COÛT Liquidités-Fonds-de roulement Inventaire de départ Frais payés d'avance de démarrage Dépôts (Bell, Hydro-Québec) Sous-total FINANCEMENT 500 000 $ 8 000 $ 1 000 $ 509 000 $ Immobilisations Terrain Travaux Restauration Aménagement paysager Aménagement Parc Réfection Tennis Améliorations Plage Mobilier et déco intérieure Ordinateurs Équipements sportifs Équipement Centre Congrès Frais notariés Droits de mutation Autres imprévus 2 252 700 $ 636 000 $ 5 000 000 $ 135 000 $ 40 000 $ 200 000 $ 7 600 $ 300 000 $ 30 000 $ 100 000 $ 150 000 $ 8 000 $ 41 700 $ 50 000 $ Sous-total 8 951 000 $ Dons et apport Promoteurs Fondations-Mécénat Sous-total Financement à court terme Marge de crédit RISQ-Prédémarra Financement à long terme Fiducie économie sociale Marge de crédit hypothécaire Subventions DEC 2 programmes MAMROT Ministère Culture Tourisme Québec Efficacité Énergétique Patrimoine Canadien Ministère Loisirs et Sports 750 000 $ 250 000 $ 1 000 000 $ 50 000 $ 1 500 000 $ 1 730 000 $ 810 000 $ 350 000 $ 2 500 000 $ 700 000 $ 170 000 $ 450 000 $ 200 000 $ 8 460 000 $ Sous-total: Coût total du projet 9 460 000 $ Financement total Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 9 460 000 $ 37 4 - LA RÉALISATION PRÉVISIONS FINANCIÈRES Il est à noter que le montage financiier détaillé sera disponible sur demande et est piloté en partenariat avec la Caisse d’économie solidaire Desjardins. Revenus1 Année 1 Surplus reporté Revenus auto-générés2 Subventions Remboursement taxes (50%)4 Solde Emprunt capital patient Emprunt supplémentaire 102 883 $ 832 992 $ 0$ 1 341 600$5 année 2 129 943 $ 221 690 $ 1 813 918 $ 240 238 $ année 3 404 839 $ 320 000 $ 3 1 237 093 $ 348 468 $ 3 310 000 $6 Dépenses Dépenses totales: 2 147 532 5 312 750 $ 1 920 110 $ 7 Surplus (déficit) Liquidités nettes 129 943$ $ 129 943$ $ 404 839 $ 404 839 $ 390 290 $ 390 290 $ 1 Les prévisions financières sur 3 ans incluent de décaissement du coût des travaux pour l’an 1 et 2 2 Les revenus incluent les revenus locatifs de la Ville pour ses besoins en matière de loisirs (1000m²) sur une base anuelle d’environ 100$/m² 3 Le ratio de 50% de revenus auto-générés selon les standards de l’économie sociale devraient être atteints à la fin de l’encan, le centre culturel redéveloppé n’ouvrant ses protes qu’en javier 2015 4 remboursement TPS et TVQ de 50% soit un avantage fiscal consentis aux organismes de bienfaisance enregistrés à l’ARC 5 Représente le solde de notre emprun en capital patient suite à l’Aquisition du bâtiment 6 Représente le “bridge financing” sur certaines subventions amorties sur plusieurs années 7 Les dépenses totales comprennent, outre les travaux, tous les frais d’exploitation ainsi que les frais d’intérêts sur emprun et le remboursement en capital 38 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 4 - LA RÉALISATION LES FACTEURS DE RÉUSSITE LE PROJET SOCIAL ET COLLECTIF :UNE FORCE EN ACTION Les entreprises d’économie sociale ont-elles la capacité de mener à bien une transformation dans une perspective de réussite et de pérennité des projets ? Voilà une question qui est fréquemment posée. Les projets collectifs disposent des outils nécessaires pour assurer leur succès. Tout en mettant en action des finalités sociales et économiques, ils possèdenT des atouts favorisant grandement l’atteinte de leurs objectifs. En effet, les projets collectifs s’appuient sur la base d’ungroupe de citoyen(ne)s impliqué(e)s. Jouant un rôle actif par son implication directe et par le biais de cesnombreux contacts, ce groupe constitué d’individus détient une forte capacité de mobiliser d’autres acteurs des milieux locaux,voire de s’allier certains réseaux nationaux. Cette mise en commun élargie des idées et des ressources permet d’élaborer et de développer une proposition forte conciliant la réponse à un besoin et les impératifs de viabilité économique. Si le projet répond à un besoin, il trouvera des partenaires;que ce soit, en amont, un marché pour la réalisation de ses activités ou, en aval, de l’aide pour surmonter d’éventuelles difficultés. De façon surprenante mais Démontrée, le facteur social devient le moteur du développement économique du projet. En résumé, l’entreprise collective, comme véhicule légal autant que comme véhicule de concertation et d’engagement, favorise des projets « ancrés » sur les besoins de la collectivité, ce qui améliore sa viabilité. Cette situation a été documentée par deux études de la Direction des coopératives ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE). LES ENTREPRISES COLLECTIVES MOBILISENT L’AIDE TECHNIQUE ET GOUVERNEMENTALE L’AIDE TECHNIQUE Les entreprises d’économie sociale détiennent une fortecapacité à mobiliser toute forme d’aide pour concrétiser les projets. Toutefois, l’aide « technique » est la premièreclé de leur réussite. Alors que le groupe débute sa démarche, les ressources d’expertise en amont sont essentielles. L’aide technique se caractérise par de l’accompagnement-conseil, du référencement, du transfert d’expertise, tous prodigués dans le cadre d’une relation dynamique et partenariale avec le groupe. Cette aide lui permet de concrétiser ses idées et de défi nir unestratégie viable pour mener à bien ses projets. Services d’aide technique disponibles au Québec Centres locaux de développement du Québec (CLD) : • Services-conseils gratuits accompagnant des stratégies d’entrepreneuriat dans toutes les régions du Québec : plan d’affaires, études de marché,pro-forma, etc; • Conseillers spécialisés en économie sociale. Réseau d’investissement social du Québec • Financements pouvant aller jusqu’à 100 000 $ pour soutenir la mise en forme des projets au stage de l’idéation; • Peut couvrir les coûts des ressources humaines engagées dans le développement des projets. Caisse d’économie solidaire Desjardins • Accompagnement-conseil et réseautage; • Référencement vers des ressources techniques, financières ou sectorielles et vers des experts; • Expertise spécialisée en montages financiers concertés avec un réseau de partenaires en économie sociale, dont les partenaires gouvernementaux qui off rent des subventions. Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 39 4 - LA RÉALISATION L’ACCÈS AU FINANCEMENT DE PRÊTS ET DE CAPITAUX EST ASSURÉ Les OBNL, les coopératives et les fi ducies ont accès aux outils financiers bancaires et aux capitaux traditionnels au même titre que l’entreprise privée et les autres formes d’entreprises. Le financement par le biais de prêts à terme ou de capitalisation complète leurs besoins restés non couverts par les subventions ou par les levées de fonds. Cette off re peut aussi leur servir à fi nancer certaines activités économiques courantes, telle une marge de crédit, permettant ainsi d’accroître la viabilité des projetsdes entreprises. Les outils financiers off erts à ces dernières se veulentnombreux et diversifiés. De plus, puisqu’en économie sociale, les financiers ne travaillent pas isolément, ou « en silo », une intervention financière en complète souvent pertinemment une autre dans une stratégie de complémentarité des outils mis à disposition des entreprises pour rencontrer leurs besoins. Principaux acteurs du financement de l’économie sociale au Québec Crédit communautaire • microcrédit, de quelques milliers jusqu’à 50 000 $; • moyenne de 15 000 $ à 20 000 $. Réseau d’investissement social du Québec (RISQ) • capital risque de 20 000 $ à 50 000 $; • dispose aussi d’enveloppes de subventions remboursables pour le prédémarrage. Fonds de développement local (CLD) • capital de développement, de 5 000 $ à 125 000 $, selon le potentiel de chaque fonds; • dispose aussi d’un Fonds de développement de l’économie sociale (FDEES); subventions jusqu’à 50 000 $. Filaction • capital risque de 50 000 $ à 500 000 $; • dispose aussi du Fonds de fi nancement coopératif : capital risque de 100 000 $ à 250 000 $; • dispose aussi de fonds selon le secteur d’activités. Caisse d’économie solidaire Desjardins • prêts à termes et marges de crédit, de quelques milliers à plusieurs millions de $. Investissement Québec • garanties de prêt, prêts directs et capitalisation, de quelques dizaines de milliers à quelques millions de $. Fiducie du Chantier de l’économie sociale • capital patient sans remboursement durant quinze années, de 50 000 $ à 1 500 000 $. Fondaction CSN • capital risque de 250 000 à quelques millions de $. Capital régional et coopératif Desjardins • prêts de 200 000 à quelques millions de $. Ces diff érents partenaires se connaissent entre eux et reconnaissent leur complémentarité. Ils accueillent ou réfèrent les entreprises qu’ils accompagnent selon les besoins et l’état d’avancement du projet de ces dernières. 40 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 4 - LA RÉALISATION L’AIDE GOUVERNEMENTALE Programmes de subventions pour les infrastructures Un projet de transfert requiert souvent la mise aux normes ou la transformation des bâtiments. Plusieurs programmes subventionnés par les diff érents paliers gouvernementaux sont destinés au financement de ces projets. Certains programmes ne sont disponibles que pour les OBNL alors qu’ils ne sont pas off erts auxcoopératives ou inversement. Ces programmes ne sont toutefois pas off erts à l’entreprise privée. Gouvernement provincial • Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine (MCCCF) : programmes destinés aux interventions sur les bâtiments patrimoniaux. Financement aux OBNL pouvant couvrir jusqu’à 90 % des coûts d’un projet. • Ministère des Aff aires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) : programmes destinés aux interventions sur les bâtiments patrimoniaux ou non. L’axe d’intervention est plus économique et centré sur les priorités régionales. • Des apports de subventions provenant de ces deux ministères se retrouvent parfois jumelés dans le même projet. • D’autres sources de fi nancement pour les projets d’habitation pour les OBNL ou les coopératives sont disponibles. Gouvernement municipal • Les infrastructures patrimoniales constituent un enjeu important pour les villes, ce qui motive leurs interventions. • Le municipal intervient typiquement par le biais d’aide technique et d’enveloppes dédiées à la gestion des infrastructures municipales. • Il agit en accordant des subventions et parfois par le biais de cautionnements sur des prêts. Gouvernement fédéral • Le fédéral intervient plus rarement mais il le fait par développement économique du Canada et les programmes d’infrastructures. Programmes de subventions pour le fonctionnement Outre les aides gouvernementales liées à la transformation de l’immeuble, les entreprises collectives comptent aussi sur l’atout de subventions récurrentes pour assurer le soutien de leurs activités courantes liées à la prestation de services. Là encore,plus la fi nalité des services off erts est validée et nécessaire pour la collectivité, plus les aides fi nancières seront importantes. FINANCEMENT TRADITIONNEL Les OBNL, les coopératives et les fi ducies ont accès aux outils fi nanciers bancaires et aux capitaux traditionnels au même titre que l’entreprise privée et les autres formes d’entreprises.Le financement par le biais de prêts à terme ou decapitalisation complète leurs besoins restés non couverts par les subventions ou par les levées de fonds. Cette off re peut aussi leur servir à fi nancer certaines activités économiques courantes, telle une marge de crédit, permettant ainsi d’accroître la viabilité des projets des entreprises. Les outils fi nanciers off erts à ces dernières se veulent nombreux et diversifiés. De plus, puisqu’en économie sociale, les financiers ne travaillent pas isolément, ou« en silo », une intervention fi nancière en complète souvent pertinemment une autre dans une stratégie de complémentarité des outils mis à disposition des entreprises pour rencontrer leurs besoins. Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 41 4 - LA RÉALISATION APPUIS AU PROJET Puisqu’un projet de cette ampleur requiert un appui politique, afin d’assurer sa viabilité, nous en avons discuté avec certaines personnes au cours des dernières années. Claude Cousineau, député de Bertrand, nous a indiqué lors de la Farandole de Arts Visuels, qu’il porterait notre projet au bureau de la première ministre. Sylvain Gaudreault a eu l’occasion, il y a deux ans de visiter le Domaine de l’Estérel avec l’architecte Jean Damecour. Son bureau considère le projet comme étant très important. Par ailleurs, une diplomate qui se rend a Bruxelles , va présenter notre projet a la Fondation Boghossian installée dans la Villa Empain. Il s’agit de la suite d’une démarche entreprise l’année dernière. 42 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 4 - LA RÉALISATION MME MATTE, MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN DE SAINT-JÉRÔME Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 43 4 - LA RÉALISATION MME MÉLANIE GOSSELIN, CONSEIL DE LA CULTURE DES LAURENTIDES 44 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 4 - LA RÉALISATION MME DIANNE MALTAIS, CAISSE D’ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS To: [email protected] Subject: PROJET D'ACQUISITION : SOCIÉTÉ D'HISTOIRE DE SAINTE-MARGUERITE-DU-LAC MASSON-PROJET ACQUISITION From: [email protected] Date: Tue, 13 Nov 2012 16:33:51 -0500 Bonjour Madame Goyette, La présente fait suite à nos échanges. Je vous confirme qu'il nous fera plaisir de vous conseiller dans votre projet et, après analyse plus poussée, nous pourrions envisager le financement pour le projet précité demandé par la Société d'Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. À ce moment-ci nous ne pouvons toutefois pas en faire la confirmation, vous le comprendrez. Les outils financiers pour assurer le financement et la pérennité des projets sont nombreux en économie sociale tant au niveau du capital que du crédit bancaire standard et ce tant pour les OBNL que les coopératives. Il nous fera plaisir de vous introduire à ces partenaires complémentaires. Ces derniers sont énumérés en page 9 du document que je joins à la présente. Souvent l'intervention de l'un complémente celle de l'autre dans une stratégie concertée et c'est ce que nous pourrions envisager dans le cas de votre projet, en complémentarité et évidemment après l'apport à privilégier des aides gouvernementales et de votre milieu. J'espère que le tout est bien conforme. Nous nous reparlerons sous peu pour prendre rendez-vous. Votre projet présente beaucoup d'intérêt. Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes meilleurs sentiments. Dianne Maltais Conseillère principale développement stratégique Centre de services Québec 155, boul. Charest Est, bureau 500 Québec (Québec) G1K 3G6 Téléphone : 418-647-9677, poste 146 Sans frais : 1-866-247-9677, poste 146 Télécopieur : 418-647-2051 [email protected] www.caissesolidaire.coop Avis sur la confidentialité et avertissement relatif à la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (L.R.Q., cA-21). L'information transmise par ce courriel est de nature privilégiée et confidentielle. Elle est destinée à l'usage exclusif du destinataire ci-dessus. Si vous n'êtes pas le destinataire visé, vous êtes par la présente avisé qu'il est strictement interdit d'utiliser cette information, de la copier, de la distribuer ou de la diffuser. Si cette communication vous a été transmise par erreur, veuillez la détruire et nous en aviser immédiatement par courriel. Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 45 4 - LA RÉALISATION MME LISE TREMBLAY THAYCHI, FARANDOLE DES ARTS VISUELS FARANDOLE DES ARTS VISUELS DE SAINTE-MARGUERITE-DU-LAC-MASSON le 15 octobre 2012 A l’attention de La société d’histoire de Sainte-Marguerite-du-lac-Masson Bonjour monsieur Jean Damecour Il nous fait plaisirs , La Farandole des arts visuels de Sainte-Marguerite-du-lac-Masson, d’appuyer pleinement votre projet ARTIST MOTEL . Projet qui permettra, prioritairement la sauvegarde de la bâtisse de l’hôtel de ville, ensuite d’offrir aux artistes un lieu tel que atelier/vitrines pour leurs créations, et aussi pour que les organismes puissent partager des espaces adéquats pour poursuivre leurs événements. En espérant que votre projet prenne vie sous peu. Lise Tremblay Thaychi Présidente de la Farandole des arts visuels de Sainte-Marguerite-du-lac-Masson 450.228.3343 46 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 4 - LA RÉALISATION MME ANNE COURTENS, PETITE FILLE DE ANTOINE COURTENS Ce samedi, 6 octobre 2012, à Montréal Très chers vous tous, C’est au nom de toute ma famille et en tant que fille de l’architecte Antoine Courtens, que je me permets de vous écrire ces quelques mots au sujet du beau projet de réhabilitation du Centre culturel de Ste-Marguerite-du-Lac-Masson. Oui, c’est un projet qui nous tient tout particulièrement à cœur. Cette œuvre maîtresse nous semble donner au lieu un cachet artistique de tout premier ordre, de plus, en l’améliorant vous donnerez à ce bâtiment d’exception des années 1930 un rafraichissement artistique de toute grande qualité, et qui offrira au lieu un nouveau souffle de grande valeur. Papa qui en est l’architecte et moi-même qui vécut les aléas de construction, vous en seraient très très reconnaissants. J’ai eu plaisir d’apprendre l’accord du projet. Je vous prie de croire en l’expression de ma plus grande reconnaissance. Anne Courtens Mme Anne Courtens avec la maquette du centre culturel à son état d’origine Photo : Ulysse Lemerise B. Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 47 4 - LA RÉALISATION SACHA BARRETTE, ARTISTE-PEINTRE, DESSINATEUR, SCULPTEUR Sainte̢Marguerite, le 5 novembre 2012 Monsieur Lorne Townshend, président Société d’histoire Sainte̢Marguerite̢Estérel Monsieur Jean Damecour, architecte Messieurs, Je suis un artiste contemporain Canadien reconnu dans le milieu des Arts visuels à l’échelle internationale depuis deux décennies. Je me suis établi après de nombreux voyages et expos en Amérique Latine et en Europe dans les Laurentides afin d’élaborer mon œuvre et de m’inspirer du magnifique cadre naturel qu’offre cette région. J’ai constaté après plusieurs recherches qu’il n’y avait peu où pas vraiment de lieux créatifs; locaux, salles d’expos où ateliers disponibles pour promouvoir et rendre accessible la culture en Arts visuels pourtant foisonnante en artistes de tout acabit dans notre région et particulièrement à Sainte̢ Marguerite qui a eu le privilège d’avoir en son sein le plus grand artiste canadien, Jean Paul Riopelle. Ayant pris connaissance de l’importance et de l’impact considérable du projet « Motel d’ Artistes » conçu à l’intérieur du magnifique projet de sauvegarde du pavillon/ centre communautaire de l’Estérel, qui servirait de lieu de travail, de diffusion et de plaque tournante pour nos créateurs d’ici via l’Art international j’ai décidé d’y apporter mon appui. Je confirme donc mon support et mon entière participation et utiliserai sans hésiter ce type de projet̢ bâtiment̢ateliers, qui m’apparait comme le concept de ‘’ atelier idéal’’, pour en faire un haut lieu créatif à la mesure de mes inspirations et projets futurs. Veuillez agréer, messieurs, l’expression de mes sentiments distingués. Sacha Barrette 48 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 4 - LA RÉALISATION LES CLÉS DE LA RÉUSSITE DU MODÈLE D’AFFAIRES PROPOSÉ Dans une société qui interroge son passé pour structurer son avenir, qui se soucie d’environnement et de développement durable et qui travaille fort à revoir son échelle de valeurs, le respect du patrimoine culturel peut jouer un rôle important à plusieurs égards. Dans le contexte économique et social actuel, les groupes communautaires et les entreprises d’économie sociale constituent plus que jamais le véritable moteur d’une économie solidaire bénéfique pour le milieu auquel ils appartiennent. Garder ce patrimoine culturel vivant et à l’abri des spéculations immobilières et autres projets de développements contestés, nous semble également un devoir de mémoire et par-dessus tout de conservation des acquis pour les citoyens. L’ANCRAGE LOCAL En dehors des grands centres urbains, il faut compter sur un facteur social majeur : les édifices et terrains à redévelopper occupent des espaces physiques et émotionnels importants pour la population locale. Les circonstances ont beau être différentes d’un endroit à l’autre, il y a tout de même plusieurs similitudes. Il n’y a pas deux clans, ceux qui partent et ceux qui aspirent à réutiliser le bâtiment. Les intervenants travaillent plutôt tous ensemble, à partir de ce qu’ils ont en commun, et non de ce qui les différencie. Les décisions se prennent à la suite de consensus sur la vocation du bâtiment à transférer. LA COMMUNICATION Il faut accorder beaucoup d’importance aux communications portant • sur la compréhension des attentes du cédant du bâtiment; • sur la valeur symbolique des lieux pour chacun des intervenants; • sur les potentiels utilitaires du bâtiment (et des terrains); • sur les besoins sociaux et urbanistiques de la collectivité. Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 49 4 - LA RÉALISATION QUELQUES EXEMPLES INSPIRANTS AUTOUR DU PATRIMOINE RELIGIEUX Il n’est pas rare que des bâtiments ayant appartenu à des communautés religieuses deviennent la propriété d’OBNL. Les communautés religieuses sont de fait confrontées au besoin d’assurer le bien-être de leurs membres, dans un contexte de vieillissement, et se voient contraintes de se départir de couvents ou de monastères devenus trop grands ou trop lourds financièrement. Ces projets ne se concentrent pas uniquement dans le domaine de l’habitation; le plus fréquent est celui des arts et de la culture ainsi que celui du service communautaire. Il est toutefois à noter que le modèle est également applicable à d’autres sphères d’activités telles que les sports et loisirs et le tourisme. Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré La Congrégation des Soeurs de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours a fait construire cette école en 1906, sur un site occupé depuis le 17e siècle par deux couvents successifs; le bâtiment actuel a servi d’école jusqu’en 1962, avant d’héberger divers groupes communautaires.Créé en 1984 à l’instigation de la MRC, le Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré est un organisme à but non lucratif, reconnu et soutenu par le ministère de la Culture et des Communications. Il a d’abord logé dans le moulindu Petit-Pré à Château-Richer. En 2000, le CICB acquiert le vieux couvent decette paroisse, et quadruple ainsi sa superficie d’accueil et d’exposition. Sources : • http://www.histoire-cotedebeaupre.org/historique.php Le Centre d’art de Richmond Les Amis de la musique ont donné une nouvelle vie à l’ancien couventMont St Patrice (1884) de la Congrégation NotreDame, maintenant connu sous le nom de Centre d’Art de Richmond. On y off re une grande variété d’activités culturelles, dont une salle de spectacle, une école de musique et une galerie d’art. Source : http://www.centredartderichmond.ca/ 50 REDÉVELOPPEMENT DU CENTRE CULTUREL 4 - LA RÉALISATION École de cirque de Québec L’École de cirque de Québec a été fondée en 1995 et enregistrée la même année à titre d’organisme de bienfaisance. Sa mission est de promouvoir les arts du cirque et de stimuler l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes. Elle est installée depuis janvier 2003 l’ancienne église de la paroisse catholique Saint-Esprit de Limoilou. L’enveloppe extérieure du bâtiment n’a pas été touchée, mais les intérieurs ont reçu un traitement architectural et décoratif absolument époustoufl ant,au point de gagner plusieurs prix. Les concepteurs des travaux de recyclage se sont assurés de ne rien faire qui serait irréversible, afi n de conserver à ce magnifi que bâtiment la possibilité un jour de recevoir encore une autre vocation. Source : Martin Dubois, p. 18-19 Source de la photo : http://www.ecoledecirque.com/lecole-en-image/nggallery/lecole-en-images/ecole-de-cirque/ Le Centre De Services Communautaires Du Monastère Le Centre de services communautaires du Monastère constitue un équipement collectif exceptionnel pour le Plateau MontRoyal. Grâce à une entente intervenue entre les Pères du Très-Saint-Sacrement et la Corporation du Monastère, l’édifice, situé au 4450 rue Saint-Hubert, a été transformé en un véritable carrefour de services à la population et est devenu un catalyseur pour le développement social et communautaire. Ce concept s’appuyait sur des objectifs généraux visant à améliorer substantiellement la qualité de l’environnement dans ce secteur, de façon à accroître l’attrait exercé par le quartier et à contribuer à freiner l’étalement urbain. L’avenue proposée tenait compte des dimensions historiques, socioéconomiques, patrimoniales et culturelles du Plateau Mont-Royal par un aménagement apte à améliorer de façon significative la sécurité et la qualité de vie dans ce secteur et plus largement dans l’ensemble du quartier. L’un des éléments majeurs du nouveau projet d’aménagement du secteur résidait dans la conversion du Monastère des Pères du Très-Saint-Sacrement en centre de services à la communauté. Impact économique et rayonnement du Centre Les dix organismes communautaires qui occupent actuellement le Monastère du Très-Saint-Sacrement génèrent une activité économique substantielle. Présentement, les organismes emploient plus de 65 personnes à temps plein, sans compter le nombre de personnes qui y cheminent en emploi, certains par le biais de formations professionnelles spécifiques, d’autres par des programmes en employabilité et en pré-employabilité. On estime à près de 800 le nombre de personnes qui s’adressent directement ou indirectement aux organismes logeant au Centre sur une base quotidienne. De plus, la situation même du bâtiment, au cœur d’une zone où la majorité des résidants du Plateau circule chaque jour a un impact sur l’achalandage. La concentration de plusieurs organismes en un seul lieu a elle aussi un effet sur l’achalandage, la clientèle peut facilement transiter d’un service à l’autre. La visibilité et l’accessibilité accrues dont bénéficient les locataires du Centre profitent à l’ensemble des organismes communautaires locaux, non seulement parce que le Centre se veut un lieu de référence et d’orientation, mais aussi parce qu’il vient symboliser la force, la diversité et le dynamisme de ce secteur d’activités. Les travaux, entrepris en tenant compte de son caractère historique, ont consisté à la mise aux normes de l’édifice en tant que bâtiment public et à l’adaptation des locaux aux besoins des organismes. Les coûts de réalisation du Centre de services communautaires du Monastère s’élèvent à près de 2 millions $. Source: www.cscmonastere.org/ Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et d’Estérel 51