Bibliographie du 2ème Forum des Actions Collectives

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Bibliographie du 2ème Forum des Actions Collectives
A l’occasion du 2ème Forum des Actions collectives
Le vendredi 7 février 2014
A l’Amphithéâtre Robert Badinter
Immeuble Gironde
Conseil général de la Gironde - 83, cours du Maréchal Juin
33000 BORDEAUX
nous vous proposons une Bibliographie sélective.
Les documents cités (articles de revue et ouvrages) sont empruntables
au Centre Multimédia de Documentation Médico-Sociale.
Cette publication pourra être consultée en ligne sur le site
du Conseil général de la Gironde : http://www.gironde.fr
En vous en souhaitant une bonne lecture !
Direction Générale Adjointe chargée de la Solidarité
Direction des Actions Territorialisées et du Développement Social
Direction des Affaires Générales et des Moyens de la Solidarité
Centre Multimédia de Documentation Médico-Sociale
Immeuble Solidarité – 6ème étage Nord – porte 651
1, Esplanade Charles de Gaulle – CS 71223 – 33074 BORDEAUX CEDEX
Tel : 05.56.99.68.49
Courriel : [email protected]
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" Aujourd'hui constituer de nouvelles formes de collectif originales et
déterminées est essentiel et indispensable"
Robert CASTEL
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2ème FORUM DES ACTIONS COLLECTIVES
Vendredi 7 février 2014
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I
QUELQUES DEFINITIONS
A / Extrait de la note de la Direction des Actions Territorialisées et du
Développement Social DGAS-DATDS sur les actions collectives,
de mai 2009
a) Les actions à caractère collectif........................................................ p 6
b) Les actions de développement social local……................................. p 6
c) La démarche participative...................................................................... p 6
B / Méthodologie de l’intervention sociale d’intérêt collectif-ISIC………… p 7
C / L’action collective selon Hannah Arendt…………………………………………………… p 7
II
DEVELOPPEMENT DU POUVOIR D’AGIR (DPA) – EMPOWERMENT
PROMOTION DE LA PLACE DE L’USAGER / DEMARCHES
PARTICIPATIVES
A / Développement du pouvoir d’agir (DPA) – Empowerment……………………. p 9 -11
B / Promotion de la place de l’usager – Démarches participatives…………… p 12-18
III
LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES : COMMENT PENSER
COLLECTIF ?
PARTENARIAT – RESEAU DANS LE TRAVAIL SOCIAL
A / Pratiques professionnelles : comment penser collectif ?...................... p 20-26
B / Partenariat-Réseau dans le travail social………………………………………………. P 26-28
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IV
QU’EST-CE QUI EMPECHE L’ACTION COLLECTIVE ?
FREINS / NON RECOURS………………………………………………………………………… p 30-31
V
FORMATION / METHODOLOGIE DE L’ACTION COLLECTIVE
EVOLUTION DES POSTURES PROFESSIONNELLES…………………… p 33-36
VI
EXPERIENCES D’ACTIONS COLLECTIVES EN FRANCE…………… p 38-48
VII
TRAVAIL SOCIAL COMMUNAUTAIRE DANS LE MONDE /
ACTIONS COLLECTIVES AILLEURS…………………………………………………… p 50-55
ANNEXES :
Sites Internet …………………………………………………………………………………………………… p 58-60
Films……………………………………………………………………………………………………………………… p 62-64
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I
QUELQUES DEFINITIONS
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A / Extrait de la note de la Direction des Actions Territorialisées et du
Développement Social (DATDS) sur les actions collectives de mai 2009 :
a) Les actions à caractère collectif
Le dictionnaire critique de l’Action sociale précise que l’intervention sociale avec les
groupes a pour but « d’aider chaque membre mis en relation dans un groupe constitué à cet effet
à se développer, à réaliser ses possibilités, à faire l’expérience de différents rôles et de
responsabilités correspondantes ».
L’accompagnement par le groupe implique :
-
la constitution d’un groupe autour d’une préoccupation ou d’un but commun
l’existence d’un groupe constitué de membres permanents se réunissant à intervalles
réguliers sur une durée donnée.
Les formes ponctuelles d’intervention collective :
D’autres formes collectives d’intervention peuvent être conduites ; il s’agit de groupes constitués
de façon ponctuelle avec un objectif plutôt tourné vers la transmission d’informations, la
proposition d’appuis ponctuels nécessaire à la consolidation ou de la réactivation d’un parcours.
b) Les actions de développement social local
Les actions dans le champ du développement social local intègrent quant à elles des
éléments complémentaires. Elles dépassent le champ de l’accompagnement, mode d’intervention
dans lequel le duo public/travailleurs sociaux est premier. Pour parler d’actions de développement
social local, deux notions clés doivent être présentes : celle du territoire et celle du partenariat.
Trois catégories d’acteurs y sont systématiquement impliquées :
-
les décideurs/élus
les habitants/usagers/personnes bénéficiant d’un service
les acteurs locaux (bénévoles, travailleurs sociaux, partenaires associatifs)
c) La démarche participative
Quel que soit le type d’actions engagées, la question de la démarche participative se pose
aujourd’hui de façon première. Plus précisément, il s’agit d’identifier et d’intégrer le plus en
amont possible, quels seront les modes de participation des habitants/usagers/bénéficiaires/
personnes impliquées dans l’action.
Nous distinguons en général différents niveaux de « participation » :
-
l’information et la sensibilisation : elles sont considérées comme le premier niveau de
participation, qui consiste à mettre à disposition des habitants et de tous les acteurs,
des informations liées au domaine ou à la problématique concernée. Ce premier niveau
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implique une capacité à adapter les modes de communication pour rendre intelligibles
les informations transmises. En revanche, ce niveau de participation est un système
descendant dans lequel aucun retour n’est attendu.
-
la consultation : elle consiste à demander un avis par diverses méthodes. Elle implique
une dynamique dans les allers et retours de l’information. Néanmoins, il n’est pas
obligatoire de tenir compte de l’avis transmis par les parties consultées.
-
la participation ou coproduction ou construction conjointe : il s’agit de solliciter les
parties prenantes à construire collectivement l’élaboration d’un projet à partir d’une
analyse partagée. Le recueil et la prise en compte des apports de toutes les parties
concernées sont présents dans toutes les étapes du projet.
Ces différents niveaux d’intervention sont à déterminer et à articuler selon l’étape, les
objectifs à atteindre et la nature des actions proposées.
B / Méthodologie de l’intervention sociale d’intérêt collectif-ISIC,
novembre 2008
Démarche – Processus : ce document présente, sous la forme de tableau, des modélisations des
différents processus d’intervention sociale d’intérêt collectif.
Document en ligne :
http://storage.canalblog.com/42/65/520661/35804322.pdf
C / L’action collective pensée selon Hannah Arendt, de Michelle DUVAL,
École de travail social - Université du Québec à Montréal : 2ème congrès
international des formateurs en travail social et des professionnels
francophones de l’intervention sociale, à Namur – Belgique, juillet 2007
L’enseignement de l’action collective occupe au Québec une place spécifique dans les programmes
de formation en travail social. A l’Ecole de travail social de l’UQAM, la pratique de l’action
collective, appelée également organisation communautaire ou intervention auprès des
communautés, continue à faire l’objet d’une concentration particulière, à côté d’interventions
(auprès des individus,
de petits groupes ou de familles) qui constituent la première
concentration, de loin, la plus populaire auprès des étudiants. Penser l’action collective, c’est ce
que permettent de faire les concepts développés par Hannah Arendt, un apport inestimable à la
formation des futurs intervenants sociaux.
Document en ligne : http://www.aifris.org/IMG/pdf/Duval_Michelle.pdf
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II
DEVELOPPEMENT DU POUVOIR D’AGIR (DPA) – EMPOWERMENT
PROMOTION DE LA PLACE DE L’USAGER DEMARCHES PARTICIPATIVES
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A / Développement du pouvoir d’agir (DPA) – Empowerment
Pour une démocratie accessible
Mélanie MERMOZ. Actualités sociales hebdomadaires, n° 2823, 06/09/2013, p. 20-23.
En 2012, le Val-de-Marne a initié une consultation citoyenne de personnes handicapées mentales
et psychiques, intitulée "Mes idées aussi". Cette initiative a débouché sur 78 actions qui vont
continuer sur internet. La journée de restitution des ateliers citoyens à Créteil le 7 juin 2013 a
permis la concertation avec les usagers. L'émotion était au rendez-vous pour cette assemblée
peu habituée aux handicapés mentaux.
Pouvoir d'agir des habitants et Accorderie
Coordination Régionale des Régies de Quartier (Union Rhône-Alpes Habitat des Jeunes, Union
Rhône-Alpes des Centres Sociaux, Secours Catholique, SOLAD-Die, La Monnaie Autrement –
Chambéry, EOS), Rencontre du 03/06/2013 à Die, Drôme.
Intervention de Yann Le Bossé, présent à Die, pour échanger et réfléchir sur la question du
développement du pouvoir d’agir des habitants, à travers l’outil Accorderie, lors de la rencontre,
organisée par la Coordination associative régionale Rhône-Alpes pour le développement des
accorderies, le 3 juin 2013.
Document en ligne :
http://rhonealpes.centres-sociaux.fr/files/2013/09/Pouvoir-dagir-des-habitants-et-accorderie-Yann-Le-Boss%C3%A9-3-juin2013-Die-26.pdf
Empowerisons-nous !
Maëlle DURAND. Actualités sociales hebdomadaires, n° 2812, 31/05/2013, p. 28-29.
Installée à San Francisco, Maëlle Durand, Consultante en évaluation de politiques sociales, dresse
un état des principaux traits de l'action sociale aux Etats-Unis. Si les modèles et les histoires
sont très différents entre nos deux pays, certaines caractéristiques américaines pourraient
ouvrir des perspectives pour le système social français. La participation financière, matérielle ou
humaine, constitue un moyen pour assurer un engagement social au cœur de sa communauté.
Développer le pouvoir d’agir dans les CPAS Wallons
Bernard DUTRIEUX. CPASPLUS, n° 5, 01/05/2013, p. 8-11.
" Développement du Pouvoir d’Agir " est la traduction proposée par Yann le Bossé du terme
" Empowerment ". La racine anglaise fait référence au pouvoir. Mais il faut bien considérer qu’elle
relève en plus d’une notion de processus, c'est-à-dire qu’elle marque une évolution d’un état
d’impuissance vers une situation où la personne est en mesure de dépasser un obstacle, une
difficulté.
Document en ligne :
http://www.andadpa.fr/wp-content/uploads/2013/07/Article-BD-CPAS+-mai-2013.pdf
"Une autre forme de travail social impliquant le collectif est possible"
Marie-Hélène BACQUE. Actualités sociales hebdomadaires, n° 2796, 08/02/2013, p. 28-29.
"L'empowerment" est un processus d'acquisition de pouvoir, aux niveaux à la fois individuel et
collectif, dans une visée de transformation de la société. Une idée qui a inspiré, entre autres, le
travail social communautaire. Rencontre avec la Sociologue Marie-Hélène BACQUE qui fait le
tour de cette notion complexe dans un ouvrage cosigné avec l'Economiste américaine Carole
Biewener, intitulé : "L'empowerment, une pratique émancipatrice", Editions La Découverte, 2013.
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L'empowerment, une pratique émancipatrice
Marie-Hélène BACQUE, Carole BIEWENER. Découverte (Editions La), 01/01/2013, 175 p –
cl. 360 n° 40654-40655-40713-40714.
Ce livre très pédagogique synthétise la foisonnante littérature anglophone sur la notion
d'empowerment, retrace sa genèse, l'histoire de ses multiples variantes, conservatrices ou
progressistes, et celle des pratiques sociales qu'elles ont nourries.
Vous avez dit intérêt collectif ? Vers un développement social durable : l’apport du
développement du pouvoir d’agir (DPA) dans l’intervention sociale d’intérêt collectif
Brigitte PORTAL, Martine BUENO-CAZEJUST. Association Internationale pour la Formation, la
Recherche et l'Intervention Sociale (AIFRIS), fiche de communication n° 189, Analyse
d’expériences, Genève 2011.
En quelques années, force est de constater que l’ISIC se développe sur les terrains
professionnels sous l’impulsion des réformes et de la nécessité pour les futurs travailleurs
sociaux de pratiquer et d’acquérir cette compétence. Aujourd’hui, que ce soit du côté des
apprenants, des centres de formation ou des sites qualifiants, l’expérimentation et la mise en
place d’actions avec des groupes d’usagers ou d’habitants viennent questionner ce qui a été
préconisé il y a plus de 20 ans. Pour preuve, le dernier rapport du CSTS paru cette année sur
cette question. Nous proposons d’approfondir la réflexion sur ce mode d’intervention à partir de
la notion d’intérêt collectif qui en est sa finalité et dans le sens où elle interroge le développement social durable comme recherche d’effets sociaux dans la durée. En 20 ans, les travaux de
Yann Le Bossé concernant l’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir individuel et
collectif se sont imposés dans le champ social.
Document en ligne :
http://aifris.eu/03upload/uplolo/cv189_428.pdf
La preuve est faite : l’empowerment et la participation, ça marche !
La Santé de l'homme, n° 406, 01/04/2010, p. 4-6.
Un rapport sur l'empowerment, publié par l'OMS en 2006, démontre l'utilité prouvée de cette
démarche dans les actions de santé publique. Associer la population à la conception et à la mise en
œuvre d'actions de promotion de la santé accroît son efficacité, souligne l'OMS. Cela permet
aussi de s'attaquer aux inégalités puisque l'empowerment bénéficie principalement aux personnes
les plus éloignées du pouvoir et de la prévention. Pour ce faire, il est urgent de former les
professionnels et les décideurs à cette démarche.
Document en ligne :
http://www.inpes.sante.fr/slh/pdf/sante-homme-406.pdf
L’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des
collectivités : regards croisés sur la recherche, la pratique de l’intervention sociale et la
formation
La Vie de Recherche au CRIEVAT, volume 3, n° 5, 01/10/2009
Synthèse de l’entretien réalisé par Michaël Dussault, Doctorant en sciences de l’orientation à
L’Université de Laval, avec Yann Le Bossé, Professeur titulaire au Département des fondements
pratiques en éducation de l’Université de Laval.
Document en ligne :
http://www.crievat.fse.ulaval.ca/fichiers/site_crievat/documents/Entretiens/Le_Bosse_Y._VRC_3_5_oct_2009.pdf
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Développer notre pouvoir d'agir : individuel, professionnel, institutionnel
Actes des journées nationales d'étude en service social à Montpellier du 6 au 8 novembre 2008.
Revue Française de service social, n° 234, 01/09/2009, p 1-144.
Les travailleurs sociaux sont en première ligne et doivent suivre les évolutions sociétales et en
assumer les conséquences. Ils font preuve d'inventivité pour répondre aux exigences du terrain.
Au regard de ces changements, ils ont besoin de mutualiser, d'analyser et de partager leurs
pratiques pour faire face à la standardisation de leurs tâches et à un risque d'isolement.
Dans quelle mesure, selon les bases factuelles disponibles, l’autonomisation améliore-t-elle
la santé ?
Traduction française par l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS)
Bretagne 2009, rapport original OMS 2006.
Au cours des trois dernières décennies, les professionnels de santé, les agences non
gouvernementales, les agences d’aide multilatérale et bilatérale, les fondations et les agences
gouvernementales se sont tournés de plus en plus vers l’empowerment et la participation
communautaire considérés comme des stratégies cruciales pour lutter contre la pauvreté et
l’exclusion sociale, et pour réduire les inégalités de santé. Dans le monde associatif,
l’empowerment et les autres approches ascendantes sont devenus le principal paradigme du
développement communautaire, en opposition avec les stratégies descendantes des années 1960
et 1970.
Document en ligne : http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0006/76479/E92919.pdf
Cadre de référence pour l’appropriation du pouvoir d’agir personnel et collectif
Jean-Pierre DESLAURIERS en collaboration avec le Comité sur l’appropriation du pouvoir d’agir,
Centre d’étude et de recherche en intervention sociale (CERIS), Université du Québec en
Outaouais. Série Pratiques sociales n° 15, 01/04/2007.
Ce document est le résultat de la collaboration avec des intervenants-es du Centre diocésain, du
Centre de santé et des services sociaux de Gatineau, le Regroupement des organismes
d’hébergement et soutien communautaire de l’Outaouais et le CLSC (Centre local de services
communautaires) des Pays d’En-Haut.
Document en ligne : http://www4.uqo.ca/observer/OrganisationCommunautaire/Insertion/Pouvoir.pdf
"De "l’habilitation" au "pouvoir d’agir" : vers une appréhension plus circonscrite de la notion
d’empowerment"
Yann Le Bossé. Nouvelles pratiques sociales, vol. 16 n° 2, 2003, p. 30-51.
L’objectif de cet article consiste à clarifier les bases conceptuelles et la notion d’empowerment
pour ensuite examiner la pertinence des traductions actuellement en usage. Cette analyse
conduit à proposer une nouvelle lecture susceptible de mieux refléter la réalité à laquelle nous
associons l’idée d’empowerment dans le champ des pratiques sociales.
Document en ligne : http://www.erudit.org/revue/nps/2003/v16/n2/009841ar.pdf
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B / Promotion de la place de l’usager / Démarches participatives
"Ça ne se fera plus sans nous"
Citoyenneté et pouvoir d’agir dans les quartiers populaires. Rapport de Marie-Hélène BACQUE et
Mohamed MECHMACHE, 01/07/2013, 97 p.
Les propositions de ce rapport ne se réduisent pas à une boîte à outils pour plus de participation
des habitants. Beaucoup de dispositifs existent et ont déjà été expérimentés : jurys citoyens,
budgets participatifs, ateliers d’urbanisme, diagnostics en marchant, coproduction de projets de
services publics, universités citoyennes. Ils sont bien sûr à faire connaître, à travailler, à
améliorer. Il existe de ce point de vue un déficit réel de partage et de cumul d’expériences.
Néanmoins, ces outils ne peuvent prendre sens que si la matrice de la politique de la ville est
profondément transformée vers une politique d’égalité des territoires co-construite et
codécidée avec les citoyens, dans une démarche d’empowerment à la française, c’est à dire une
démarche qui s’appuierait sur le pouvoir d’agir des citoyens, sur leur capacité d’interpellation et
de création et permettrait de renouveler et de transformer les services publics et les
institutions.
Document en ligne : http://reseauculture21.fr/wp-content/uploads/2014/01/BacqueMechmache_PlusSansNous.pdf
Centres sociaux : du loisir au pouvoir d'agir des habitants
Caroline SEDRATI-DINET. Actualités sociales hebdomadaires, n° 2815, 21/06/2013,
p. 24-27.
Souvent invoquée par les pouvoirs publics, la participation des habitants est au cœur de l'action
des centres sociaux, pourtant elle n'est pas souvent appliquée. Le VIIIe congrès de la Fédération
des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), du 21 au 23 juin 2013 à Lyon, a analysé la
démarche de ces établissements polyvalents qui, en s'appuyant sur les ressources des personnes,
cherche à favoriser leur émancipation. "Quand les gens se prennent en main, leur action a
beaucoup plus d'impact que l'action descendante qui tient rarement compte de ce qu'ils vivent
vraiment".
Faire participer les habitants ? Citoyenneté et pouvoir d'agir dans les quartiers populaires
Marion CARREL. ENS Editions, 01/05/2013, 270 p - cl. 360 n° 41170.
Cet ouvrage montre que l'apathie des habitants des quartiers d'habitat social n'est qu'apparente
ou plutôt qu'elle se développe dans des contextes d'interaction particuliers. Sous certaines
conditions, au contraire, de nouvelles formes de contre-pouvoir, engendrées par l'activité
délibérative des "artisans de la participation", émergent dans les milieux populaires.
Usagers et professionnels en question ?
Marie-Véronique LABASQUE, Patrick MENCHI. Forum, n° 138, 01/03/2013.
La loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale a introduit dans le code de
l'action sociale et des familles une section "le droit des usagers du secteur social et médicosocial". Après dix ans de mise en œuvre de cette loi, qu'en est-il dans les institutions sociales et
médico-sociales ? Présentation dans ce numéro des articles de chercheurs et professionnels qui
témoignent pleinement de l'intérêt de cette question d'un "nouveau rapport" usagersprofessionnels.
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Pour faire société, on est capable de tout
Patrick VIVERET. Couleur livres, 01/01/2013, 95 p - cl. 301 n°41241.
"Si on est tout seul, on a l'impression qu'il n'y a rien à faire, que c'est comme ça. Quand on se
réunit, on se fâche et on réagit". Présentation du projet de Capacitation citoyenne, qui regroupe
une centaine de collectifs en France et en Belgique. Engagés dans leurs quartiers, ils œuvrent
pour un changement social profond et luttent contre les inégalités éducatives, la solitude, la
xénophobie, l'exclusion, etc.
Reconnaître le "pouvoir d'agir" des citoyens
Agnès THOUVENOT. La Gazette des communes, des départements, des régions, n° 2151,
26/11/2012, p. 30-32.
De nouveaux concepts anglo-saxons apparaissent dans le domaine de la démocratie participative.
Les actions sont fédérées par des communautés d'intérêt. L'objectif est que les citoyens soient
eux-mêmes acteurs du changement aux côtés des collectivités locales.
Participation des usagers. Petit à petit, l'oiseau fait son nid
Journal de l'action sociale, n° 171, 01/11/2012, p. 47-51.
L'un des objectifs principaux de la loi du 2 Janvier 2002 rénovant l’action sociale et médicosociale, était de donner aux usagers toute leur place dans les établissements sociaux et médicosociaux, en améliorant leur représentation et de manière plus générale en tenant davantage
compte de leurs attentes. L'évidence commence à faire son chemin, mais il faut aller plus loin,
plaident les membres du journal des réseaux souvent engagés dans des démarches novatrices.
Pouvoirs publics et professionnels doivent faire confiance au sens des responsabilités et aux
capacités de décision des usagers.
Participation des personnes bénéficiaires du revenu de solidarité active au dispositif
Guide des Recommandations
Ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale, 01/03/2012, 65 p - cl. 362.5 n° 3968439685.
Ce guide, réalisé sous l'égide de la Direction générale de la Cohésion Sociale, s'adresse aux
Conseils Généraux et à leurs partenaires chargés de mettre en place la participation des usagers
aux politiques publiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion. Il constitue un réel atout pour
innover et ajuster les réponses aux besoins des usagers. Favoriser cette participation, c'est une
formidable occasion de valoriser les personnes bénéficiaires et de changer le regard que
l'institution porte sur elles. C'est aussi permettre aux Elus et aux professionnels engagés à faire
évoluer leurs pratiques et leur positionnement vis-à-vis des personnes bénéficiaires du Revenu de
Solidarité Active.
Document en ligne : http://www.cnle.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_partic_RSA_Adiness_mai_2012.pdf
Rapport d’étude sur la participation des usagers et bonnes pratiques dans les structures de
la lutte contre les exclusions de la Région Bourgogne
FNARS de Bourgogne, 01/02/2012, 135 p.
La question de la place ou des droits des usagers n’est ni une mode, ni une tendance passagère
dans notre société. C’est à contrario une donne irréversible qui restructure en profondeur nos
modes de pensée et de fonctionnement. La participation et l’expression restent en effet les
outils de la lutte contre l’exclusion. Elles sont le levier qui favorise l’insertion, l’apprentissage de
la citoyenneté et le droit à prendre la parole. Il n’est donc plus permis d’élaborer des projets ou
de mettre en œuvre des politiques sans l’implication des personnes à qui ces initiatives sont
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destinées. En conséquence, la participation induit de prendre également en considération les
revendications des usagers en matière de qualité et de service.
Document en ligne :
http://www.fnars.org/images/stories/2_les_actions/participation_des_usagers/ressources_documentaires/participations_en_Bou
rgogne.pdf
La voix des usagers est-elle entendue ?
Laetitia DARMON. Travail social actualités, n° 27, 01/11/2011, p. 17-24.
La participation des usagers devient une exigence forte dans la société. Qu'en est-il dans le
champ social et médico-social ? S’ils sont davantage associés à la vie de leur établissement,
l'implication des bénéficiaires dans la définition des politiques sociales est encore embryonnaire.
"Recommandations pour améliorer la participation des personnes en situation de pauvreté et
d’exclusion à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques
Rapport du groupe de travail du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et
l’exclusion sociale (CNLE), 17/10/2011.
Le rapport analyse les enjeux de cette participation, dresse l’état des lieux des pratiques
expérimentées tant par le secteur associatif que par les administrations et les collectivités
territoriales, et présente les préconisations du groupe de travail.
Document en ligne :
http://www.cnle.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_edite_version_numerique.pdf
Quand la promotion de la santé parle de participation. La participation comme méthode
efficace et valeur démocratique en santé publique
Une contribution de l’Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé de Bretagne
(IREPS), 01/06/2011.
Ce document est issu de la réflexion d’un groupe de travail constitué de professionnels de
l’IREPS Bretagne. D’importants décalages existent entre le principe de participation en
promotion de la santé, les cadres théoriques de sa mise en œuvre et les conditions de leur
application. En tant que professionnels de la promotion de la santé, nous les diagnostiquons et
accompagnons des professionnels de terrain pour les aider à faire vivre la participation des
populations avec lesquelles ils travaillent, et mobiliser le politique afin qu’il fournisse les
conditions de cette participation.
Document en ligne :
http://pmb.santenpdc.org/opac_css/doc_num.php?explnum_id=12087
Comprendre la participation des usagers - dans les organisations sociales et médico-sociales
Roland JANVIER, Yves-Alain MATHO. Dunod éditeur, 04/05/2011, 261 p - cl. 361 n° 3878538786.
La question de la participation des usagers est une question éminemment politique qui interroge
les fondamentaux de l'action sociale. Cet ouvrage propose un état des lieux complet à partir
d'une certaine lecture des fondements historiques et des dernières décennies pour comprendre
les enjeux d'aujourd'hui. Offrant une analyse pour apprécier les textes de référence, il situe
l'évolution de la législation dans un contexte sociopolitique en mouvement.
Participations, un état des savoirs
Jean-Michel FOURNIAU, Loïc BLONDIAUX. De Boeck & Larcier Sa, 01/01/2011, 345 p cl. 301 n° 40599.
L’inflation du thème de la participation n’est pas sans revêtir des aspects paradoxaux ou
ambivalents. Les dispositifs concrets de la "démocratie participative" expérimentés ces
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dernières années visent des publics variés et sont portés par des acteurs multiples ; ils
s’inscrivent aussi bien dans les logiques managériales et gestionnaires que dans des dynamiques
de transformation sociale radicales. La recherche, par les associations, les entreprises ou les
pouvoirs publics, d’une participation des habitants, usagers, citoyens ou clients peut être motivée
par la volonté de réhabiliter l’action collective ou au contraire de privilégier l’individu, voire de
court-circuiter les forces collectives en présence. Etude plurielle de la démocratie participative,
et de la participation politique et sociale au sens large.
La participation des exclus : Pourquoi ? Comment ?
Séminaire d’AIP2-France (Association internationale pour la participation publique), Synthèse
des débats, Paris, 11/10/2010.
AIP2-France a fait le choix de consacrer ses premiers travaux à la question de la participation
des exclus. Ce séminaire a été l’occasion d’auditionner trois expériences qui avaient placé la
participation des exclus au centre de leur action. Ces auditions et les débats qui ont suivi ont
permis d’enrichir les réflexions du groupe de travail. L’ensemble de ces discussions a conduit à
considérer que la question de la participation des exclus, aussi pertinente qu’elle fût, ne
permettait pas de rendre compte de toute la complexité des problèmes à résoudre. C’est
pourquoi AIP2-France a décidé de s’exprimer non plus en partant des exclus mais en étudiant les
processus eux-mêmes. Cela tend à inverser la question et à lui donner une tournure plus
universelle et plus pertinente : comment rendre les processus de participation ouverts à tous ?
Document
en
ligne :
http://aip2france.files.wordpress.com/2010/12/aip2-synthc3a8se-du-sc3a9minaire-sur-laparticipation-des-exclus-11-oct-20101.pdf
Projets culturels et participation citoyenne. Le rôle de la médiation et de l'animation en
question
Françoise LIOT. Harmattan (Editions L’), 01/10/2010, 221 p - cl. 360 n° 40572
Cet ouvrage collectif se propose d'examiner les notions de démocratisation, de démocratie ou de
diversité culturelles sur lesquelles se sont fondés et se (re)fondent aujourd'hui les idéaux de
l'action culturelle. Il rend compte aussi d'un certain nombre de pratiques qui ont pour point
commun d'engager la participation des habitants, des populations ou des personnes et ainsi
d'interroger la notion même de public de la culture. Au final, cette transformation du champ
culturel conduit à réenvisager la place des professionnels dans ces projets, notamment celle des
animateurs et des médiateurs.
Participation, expression, représentation des usagers hébergés dans les centres
d’hébergement et autres structures spécifiques de la grande précarité en Midi-Pyrénées
Rapport d’étude de la Direction régionale de la Cohésion Sociale Midi‐Pyrénées, 01/10/2010.
Les personnes "exclues" sont définies de façon essentiellement négatives et stigmatisantes,
comme individus "sans" (sans domicile, sans ressource, en perte d’aptitude à faire face, …). C’est
dans ce rapport que leur statut de citoyenneté se trouve remis en cause. La logique de la
"participation", comme celle de "l’empowerment" consiste à considérer que confiner les usagers
en tant qu’objet d’une "prise en charge", comme "bénéficiaire" d’une prestation de service, place
l’usager dans une situation statutaire passive. Il s’agit de le requalifier en tant qu’usager actif,
comme "habitant", participant autant que faire se peut à la définition des choix et des besoins de
l’action. "C’est le terme de "citoyen", qui inclut".
Document en ligne : http://www.orsmip.org/tlc/documents/rapportparticipationusagers191010.pdf
2ème Forum des actions collectives
Centre Multimédia de Documentation Médico-Sociale – DGAS – DAGMS – vendredi 7 février 2014
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L'université populaire Quart Monde, la construction du savoir émancipatoire : des
universités populaires à la construction du savoir émancipatoire 1ere partie
Geneviève DEFRAIGNE TARDIEU. Université Paris VIII, 03/10/2009, 228 p - cl. 370 n° 41270.
La persistance de l'exclusion, de la pauvreté, et le maintien de la pensée des plus pauvres en
dehors de l'histoire des hommes sont un vrai gâchis humain. L'accès au savoir est considéré dans
la pratique de l'Université populaire Quart Monde comme un outil d'émancipation, voire
d'éradication de la pauvreté. C'est un moyen de faire échec à l'exclusion qui est cause et
conséquence du non accès au savoir. L'Université populaire est une des actions du Mouvement
international ATD Quart Monde, fondée par Wresinski en 1972, qui a fonctionné sans
interruption depuis et s'est développée en réseau. Elle est étudiée en tant que moyen
d'émancipation, et repose fondamentalement sur la reconnaissance du fait que les personnes
vivant dans la grande pauvreté sont porteuses d'une expérience de vie qui peut être mise au jour
et à partir de laquelle peuvent s'élaborer des savoirs.
Document en ligne :
http://www.atd-quartmonde.fr/IMG/pdf/These_savoir_emancipatoire_partie1.pdf
L'université populaire Quart Monde, la construction du savoir émancipatoire : La
construction du savoir émancipatoire à l'Université populaire Quart Monde 2eme partie
Geneviève DEFRAIGNE TARDIEU. Université Paris VIII, 03/10/2009, 264 p - cl. 370 n° 41271
"Au cours de cette recherche nous nous sommes interrogés sur la pratique émancipatoire et
avons opéré un changement de posture, en passant de celle de praticienne à celle de chercheure
impliquée. Notre recherche de terrain est fondée sur nos cinq années de pratique de l'animation
de l'Université, et avons une expérience commune avec les membres investis dans la RechercheAction-Existentielle. L'hypothèse de rechercher est : la mise en œuvre de nouveaux rapports
sociaux comprenant une relation éthique, un engagement réciproque et collectif, permettant de
créer les conditions de production du savoir émancipatoire. Cette relation inclut la
reconnaissance, la réciprocité et l'engagement au changement. Inversement, la production de
savoir émancipatoire produit de nouveaux rapports sociaux."
Document en ligne : http://www.atdquartomundo.org/IMG/pdf/These_savoir_emancipatoire_partie2.pdf
Universités populaires de parents. Des parents acteurs, chercheurs, citoyens
Emmanuelle MURCIER, Michelle CLAUSIER. Chronique Sociale, 26/08/2010, 192 p – cl. 360
n° 41498.
Au sein des Universités Populaires de Parents, des parents, avec le soutien d'universitaires,
mènent des recherches sur la parentalité, qui portent sur le décrochage scolaire, la transmission
des valeurs, la cohérence éducative... Ces travaux sont ensuite le support pour initier des débats
avec les acteurs locaux et générer des propositions et des projets locaux autour de l'éducation.
L'ouvrage invite à questionner nos approches sur l'accompagnement des parents, l'éducation
populaire, la démarche participative et sur l'action sociale. Il propose ainsi de nouveaux regards
pour repenser les actions autour de la parentalité.
Penser la participation en économie sociale et en action sociale
Brigitte BOUQUET, Jean-François DRAPERI, Marcel JAEGER. Dunod Editeur, 01/01/2009, 272
p - cl. 360 n° 33763
La participation renvoie à un modèle de société qui prend ses distances avec la division du travail
et la société salariale. Elle redéfinit les principes présidant l'action publique. Pour l'action
sociale, l'assistance étant jugée trop passive et l'Etat Providence provoquant l'assistanat, une
législation instaurant la participation entend lui substituer un modèle d'appartenance plus
individuel. La participation ne cache-t-elle pas un nouveau projet normatif pour une économie
libérale dominante ?
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"L’usager au centre du travail social". De l'énoncé des droits de la personne à l'exercice de
la citoyenneté. Conditions d'émergence de pratiques professionnelles novatrices
Rapport du Conseil supérieur du travail social. Ecole nationale de la Santé publique ENSP
(éditions), 01/01/2007, 165 p - cl. 360 n° 25887.
Le travail social pose en postulat que l'usager est au centre de son action et se veut au service
de la personne. La loi du 2 Janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, réaffirme le
respect du droit des personnes dans l'action sociale. Ce rapport examine l'effectivité de la mise
en actes de ces principes. Le droit à vivre sa sexualité est également abordé. Elaboré au sein du
groupe de travail "l'usager au centre du travail social - représentation et participation des
usagers" sous la direction de son Président Jacques Ladsous.
La situation sociale dans les banlieues en Gironde
Régis CORTESERO. Etude du Conseil général de la Gironde et du LAPSAC, 01/01/2006, 172 p cl. 360 n° 33666
Enquête conduite de juillet 2006 à avril 2007 dans deux sites de l'agglomération bordelaise
relativement comparables sur le plan des variables socio-économiques suite aux émeutes de
novembre 2005. Une phase exploratoire a permis de construire un système d'hypothèse et les
outils d'observation (questionnaire et guide) utilisés dans la seconde phase. Le rapport aux
institutions et le sentiment d'injustice ressortent dans l'interprétation que les habitants
donnent des conduites émeutières.
Document en ligne :
http://www.gironde.fr/upload/docs/application/pdf/2008-10/rapport_lapsac.pdf
Pour une culture de la participation
Pierre MAHEY. Association pour la démocratie et l'éducation locale et sociale, 01/01/2005,
126 p – cl. 360 n° 38165.
L'Auteur souhaite préciser son positionnement sur les chantiers de la participation citoyenne et
surtout apporter des éléments d'aide à la décision dans la conduite et l'organisation de toute une
batterie d'instruments plus ou moins performants qui tentent de donner la parole aux
personnes : conseils de quartier, comités d'habitants, conseils économiques et sociaux, forums
citoyens, conseils des jeunes, d'enfants, des étrangers, des handicapés... Il s'agit de proposer
aux personnes une façon de dessiner ensemble le projet de société fondé sur l'avis de chacun et
la réalité de chaque territoire, dans une conscience globale du monde.
Acteurs dans la ville, acteur dans sa vie. Favoriser la participation
Christiane BOPP-LIMOGE. Chronique sociale, 01/01/2004, 342 p – cl. 360 n° 38349.
Propositions illustrées par des projets réalisés dans la région mulhousienne, visant à mobiliser le
dynamisme du parent, de l'habitant, de l'Elu, du professionnel, pour le rendre acteur ou lui
permettre de développer sa participation, pour lui même, voire dans son groupe social. Une
première partie donne une structure et des pistes de réflexion pour l'élaboration d'un projet ;
une deuxième partie présente des dispositifs institutionnels prévus pour soutenir des projets
"personne actrice" ; dans une troisième partie, des expériences et des fiches techniques
permettent de développer encore davantage la réflexion du lecteur à partir des réalités du
terrain. S'adresse aux professionnels du travail social, de la relation d'aide, aux Elus, associatifs
et politiques, et à toute personne militant pour une cohésion sociale moins conflictuelle.
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Promouvoir la place de l'usager : d'une vision mécaniste des professions du social vers un
accompagnement moderniste et politique du citoyen
Marie-Agnès ROUX. Cahiers de l'actif, n° 318-319, 01/11/2002, p. 137-148.
La mission du travail social a pour finalité principale l’expression, la participation et l’insertion de
l’usager dans le tissu social. Nous nous proposons de retracer à grands traits les caractéristiques
du travail social français, l'évolution historique des droits sociaux, afin de contextualiser le
travail social et le service rendu à l'usager. Puis accent sur le poids des représentations
concernant l'usager et sur la fabrication moderne et stigmatisante de la classe des assistés
sociaux et autre exclus.
Partager les savoirs. Construire le lien
Claire HEBER SUFFRIN. Chronique sociale, 01/01/2001, 352 p - cl. 360 n° 39299 - cl. 301
n° 17775
Claire Heber Suffrin a coordonné la réalisation de cet ouvrage collectif où des acteurs de
réseaux d'échanges réciproques de savoirs, des enseignants, des travailleurs sociaux, des
chercheurs, des hommes politiques expriment leurs réflexions et leurs expériences. En sa qualité
de responsable de formation et de recherche dans le MRERS (Mouvement des Réseaux
d'Echanges Réciproques de Savoirs) l’Auteur met à disposition cet outil de réflexion et d'action
pour créer et dynamiser les échanges sur la possibilité de fonder le lien social sur la réciprocité,
la dignité, l'attention à autrui, la reconnaissance mutuelle, de créer des réseaux ouverts,
hétérogènes, égalitaires.
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III
LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES : COMMENT PENSER
COLLECTIF ? PARTENARIAT – RESEAU DANS LE TRAVAIL SOCIAL
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A / Pratiques professionnelles : comment penser collectif ?
Le pari des compétences. Une maison de soutien à la parentalité
Audrey GUILLER. Actualités sociales hebdomadaires, n° 2833, 15/11/2013, p. 18-21.
Créée en 2009 à Brest, La Maison des parents est un lieu d'accueil et d'écoute où les parents
peuvent venir librement, avec ou sans leurs enfants. L'équipe composée d'une Coordinatrice, une
Technicienne de l'Intervention Sociale et Familiale (TISF), une Educatrice de Jeunes Enfants
(EJE), une Educatrice spécialisée, une Psychologue bénévole et une Intervenante d'ATD Quart
Monde, les aide à évaluer leurs difficultés et à y apporter des solutions en se fondant sur leurs
propres compétences.
Visible & invisible : le travail social mis à l'épreuve de son utilité et de son efficacité
Journées nationales d'étude de l’ANAS des 22 et 23 novembre 2012. Revue française de service
social n° 249, 01/06/2013, 144 p.
Le travail social se situe à l'intersection entre l'individu et le collectif, entre le privé et le public.
La part visible de notre travail ne constitue que la partie émergée de l'iceberg : expertise
sociale, action pour la dépendance et les personnes accompagnées, coordination, formation,
analyse et création de réponses nouvelles à de nouvelles problématiques. Pourtant, le travail
social est mis à l'épreuve de son efficacité et suscite le doute. Contraints de nous mettre à nu,
sous la menace d'une amputation de nos parties invisibles, certains professionnels parviennent
cependant à rendre l'invisible visible : invitation des Elus au bilan d'une action collective,
réalisation de films avec les bénéficiaires du RSA, ouverture d'une épicerie sociale, ateliers
d'écriture...
Recherches-actions collaboratives : une autre construction des savoirs
Caroline SEDRATI-DINET. Actualités sociales hebdomadaires, n° 2812, 31/05/2013,
p. 22-24
Les recherches qui associent les acteurs à la réflexion se développent, notamment dans le champ
de l'action sociale, sous des appellations diverses que l'on peut regrouper sous le terme de
"recherches-actions collaboratives". Du 27 au 29 mai 2013, l'Institut régional supérieur du
travail éducatif et social de Bourgogne a organisé le premier colloque international sur le sujet.
Les centres sociaux, entre participation et cohésion sociale
Régis CORTESERO. Centre Emilie Durkheim, Université Bordeaux Segalen, Dossier d’étude en
partenariat avec la Caisse nationale des allocations familiales, n° 160, 01/02/2013, 211 p.
Les centres sociaux sont des intervenants d’origine et d’essence associative dont l’action est
guidée par un projet. Le projet se définit comme un projet de soutien au lien social, où l’action
vise à renforcer les relations entre les personnes afin que celles-ci s’épanouissent et
construisent leur vie. De façon marginale, certains centres sociaux se réfèrent au cadre
traditionnel de l’intégration, tandis que d’autres développent une posture politique, avec un projet
articulé à la question de la participation, et visant la capacitation, l’accroissement du pouvoir
d’agir des populations avec lesquelles ils travaillent. La participation est au cœur de l’ambition et
de l’identité des centres sociaux.
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La place de l'action collective dans le travail social de rue
Toussaint PHILIPPON, Edwin DE BOEVE. Harmattan (éditions l'), 01/01/2013, 152 p - cl. 360
n° 41323.
Il existe une réelle tendance chez les observateurs de l'action sociale, ou les Gouvernements, à
limiter le travail de rue à sa dimension d'aide individuelle, couplée dans le meilleur des cas à une
action politique d'interpellation. Or, dans beaucoup de pays, l'action collective, sous différentes
formes, joue un rôle considérable dans le travail de rue. Le Réseau international des travailleurs
sociaux de rue a étudié cette dimension de l'action et vous présente son travail.
Document en ligne :
http://www.travailderue.org/wp-content/uploads/2013/04/Fran%C3%A7ais.pdf
Inventer le travail social de ce XXIème siècle. Élaboration permanente et collective des
pratiques
Sabine FOURCADE. Vie sociale, n° 3, 01/10/2012, p. 63-71.
Le travail social s'est développé ces 30 dernières années dans un système de valeur en forte
évolution face à l'affaiblissement des solidarités de proximité ou le développement de nouvelles
précarités. Le droit à l'information, la participation des usagers, la territorialisation des
politiques publiques, mais aussi la logique de contractualisation, d'accompagnement à l'autonomie
et la multiplicité des difficultés, ont induit d'autres formes d'intervention sociale. "La question
sociale posée au travail social est aujourd'hui celle de sa fonction dans le contrat social, dans
l'ambition de faire société".
"L’action collective, au croisement du social et du politique"
Troisièmes journées nationales de la recherche sociale des 15 et 16/03/2012.
Chaire de travail social et d'intervention sociale, Cnam, Ecole Management et société,
Département Droit, Travail, Santé, Intervention sociale, INJEP, Institut national de la jeunesse
et de l’éducation populaire, LISE, Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique, Unité
mixte de recherche 3320 Cnam/CNRS.
Synthèse des tables rondes 1 et 2 :
- La redécouverte du collectif dans l’intervention sociale : enjeux démocratiques et
professionnels.
- Prospective, l’avenir de l’intervention collective, ici et ailleurs.
Les actes de ces journées sont en cours de préparation pour une publication chez l’Harmattan
courant 2014.
Document en ligne : Compte-rendu DATDS, Lucienne Chibrac
Actions collectives, comment le travail social se lance dans l'aventure
Joachim REYNARD. Journal de l'action sociale, n° 158, 01/07/2011, p. 17-21.
A l'heure où le lien social se délite, où la demande sociale se fait de plus en plus forte et où,
paradoxalement, les moyens des institutions sont de plus en plus contraints, nombreux sont les
professionnels du secteur qui, poussés par la nécessité de travailler autrement, remettent les
fondamentaux du travail collectif à l'ordre du jour. Une exigence dont les Conseils généraux
semblent avoir mesuré toute l'importance, comme en Gironde et en Isère, où les professionnels
et politiques se sont réunis fin mai 2011 pour réinterroger leurs pratiques. Deux initiatives
indépendantes qui prouvent que le mouvement est en marche.
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L’intelligence sociale en danger. Chemins de résistance et propositions
Michel CHAUVIERE. Découverte (éditions La), 01/01/2011, 272 p - cl. 360 n° 39579-39582.
L'Auteur poursuit sa réflexion entamée dans l'ouvrage "Trop de gestion tue le social" en
montrant que notre héritage juridique, institutionnel, cognitif et professionnel, loin d'être la
cause d'inutiles dépenses publiques et d'un assistanat chronique, constitue une ressource
incontournable pour apporter une réponse solidaire et globale à la question sociale qui nous
interpelle.
Logique de l'action collective
Olson MANCUR. Université de Bruxelles, 01/01/2011, 214 p - cl. 301 n° 41306.
Une partie de la littérature sociologique admet que les groupes comme les personnes sont dotés
de volonté, de conscience et cherchent à promouvoir leurs intérêts, entrent en conflit, ont des
stratégies bien définies. Selon Olson Mancur, il serait trop facile de supposer que la logique de
l'action collective soit réductible à la logique de l'action individuelle. La proposition impertinente
qu'il cherche à promouvoir est qu'un groupe inorganisé de personnes ayant un intérêt commun,
conscientes de cet intérêt et ayant des moyens de le réaliser, ne fera dans des conditions
générales, rien pour le promouvoir. La communauté d'intérêt ne suffit pas à provoquer l'action
commune, permettant d’impulser l'intérêt de tous.
Vers de nouvelles pratiques participatives ?
Mejed HAMZAOUI, Aline BINGEN. Politiques sociales, n° 3/4, 01/10/2010, 115 p.
A l'ère de la politique sociale active, de l'individualisation des rapports sociaux et de
l'essoufflement de "l'idéal participatif", que signifient réellement les notions de participation
citoyenne, d'empowerment, d'implication, de culpabilité dans les pratiques d'intervention
sociale ? Comment se sont-elles construites et organisées au fil du temps ? Vont-elles renouveler
le cadre référentiel du travail social pour traiter les problèmes sociaux ? Sont-elles
équivalentes, complémentaires ou concurrentes ?
Adhésion des usagers : derrière la belle intention...
Claire JOUFFRAY. Actualités sociales hebdomadaires, n° 2675, 24/09/2010, p. 24-25.
La recherche de l'adhésion des usagers constitue un impératif pour les travailleurs sociaux. Mais
elle n'est pas dénuée d'ambiguïtés ni d'effets pervers, analyse Claire Jouffray, Formatrice et
Consultante, Présidente de l'Association nationale pour le développement de l'approche
"Développement du pouvoir d'agir". "Chercher à <faire adhérer une personne>, ce n'est pas coconstruire avec elle ; c'est considérer que c'est sa propre expertise qui est importante".
Familles : comment sortir de l'isolement social ?
Spécial 4eme Assises nationales de la protection de l'enfance, atelier 3. Bulletin de la protection
de l'enfance, n° 29-30, 22/07/2010, p. 50-54.
L'isolement est devenu le mal du siècle. Comment le travail social peut-il aller au devant des
familles ? Privilégier les actions collectives ? S'affranchir de dispositifs complexes devenus
illisibles ? Les intervenants de cet atelier ont démontré que si les difficultés sont réelles, elles
sont aussi le terreau fertile de l'innovation sociale.
2ème Forum des actions collectives
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Service social : le refus de l'enlisement bureaucratique
Garance CHESNE, Joachim REYNARD. Journal de l'action sociale, n° 146, 01/04/2010, p. 17-21.
Le service social des collectivités territoriales s'enferre dans des tâches de plus en plus
administratives au détriment des missions d'accompagnement individuel et d'actions collectives.
Selon des études, les travailleurs sociaux ne consacrent que 40% de leur temps à
l'accompagnement social, alors que la volonté des départements est de faire du développement
social une priorité, le service social ayant un rôle d'animation de réseau et d'expertise sociale.
Exemple de certains départements.
L’action collective, un levier du travail social
Gazette santé social, n° 62, 01/04/2010, p. 48-49.
"Lorsque des personnes travaillent ensemble à la résolution de leurs problèmes, une dynamique se
crée qui permet de débloquer des situations, là où l'accompagnement individuel, fondé sur une
logique d'assistance, montre parfois ses limites". "Le collectif permet de sortir d'une logique
consumériste et, parfois, d'éviter le recours à des prestations lourdes et coûteuses".
Témoignage.
Le travail social d'intérêt collectif en panne
Jacques TREMINTIN. Lien social, n° 953, 10/12/2009, p. 18-19.
Le travail d'intérêt collectif, appelé communautaire dans les pays anglo-saxons, fait partie de ces
méthodologies qui ont du mal à se développer. Le Conseil supérieur du travail social a rendu, en
septembre 2009, un rapport très riche sur cette approche, où il définit tant les raisons de son
blocage que les conditions de sa promotion.
"Les actions collectives au service de l’intervention sociale et médico-sociale"
Le département de Seine-et-Marne a organisé le 6 octobre 2009, en lien avec 4 autres
départements franciliens, une journée professionnelle ayant abordé les thèmes suivants :
- Questionner le collectif et le communautaire : pour que chacun s’y retrouve
Intervention de Carole DANE, Assistante sociale et Docteur de l’Institut d’études politiques de
Paris.
Franco-américaine et Travailleur social ayant une formation de base aux Etats-Unis, Carole Dane
a travaillé en France, aux Etats-Unis, au Sénégal et a participé à des projets européens. Pour
elle, le travail social, sous toutes ses formes, a toujours été une grande aventure, et les actions
collectives ont considérablement enrichi son cheminement personnel et professionnel. Compterendu de son intervention.
Document en ligne :
http://www.reso77.asso.fr/filemanager/files/Infos%20par%20structures/Conseil%20General/091006_questionner_le_collectif_et
_le_communautaire_pour_que_chacun_s_y_retrouve_carole_dane_cg77.pdf
- Actions collectives et travail social
Intervention du 6 octobre 2009 de Jean-Marc BERTHET, Sociologue-consultant, Chercheur
associé à l’Université de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines.
" Dans notre culture politique traditionnelle, la place du collectif n’est pas forcément valorisée
en soi. Elle renvoie en effet à la possibilité de la construction d’un contre-pouvoir porté par la
société civile. La notion d’action collective ou de développement social local, se situe dans son
rapport aux politiques publiques entre les logiques descendantes de l’Etat vers le local et des
2ème Forum des actions collectives
Centre Multimédia de Documentation Médico-Sociale – DGAS – DAGMS – vendredi 7 février 2014
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logiques remontantes, pouvoir collectif local qui tente de faire remonter ses demandes et
besoins".
Document en ligne :
http://www.reso77.asso.fr/filemanager/files/Infos%20par%20structures/Conseil%20General/091006_actions_collectives_et_trav
ail_social_jean-marc_berthet.pdf
La prévention spécialisée à l’heure de la diversité culturelle : état des lieux,
questionnements, initiatives, projets innovants en matière de développement social
communautaire
Rapport présenté par la Commission "diversité culturelle" du Conseil technique de la Prévention
spécialisée (CTPS), 01/09/2009.
Dans son avant-propos au "Guide international sur la méthodologie du travail de rue dans le
monde", le Secrétaire d’Etat Belge à la lutte contre la pauvreté rappelle que le travailleur de rue
a pour objectif de (re)donner aux personnes en difficulté le pouvoir d’agir sur leur propre vie,
pour qu’elles puissent tendre vers un mieux être. Nul doute donc que, pour permettre aux
familles et aux jeunes "issus de l’immigration" de prendre leur destin en main, la Prévention
spécialisée, et au-delà le travail social en général, ne peuvent plus faire l’impasse sur les
"questions culturelles".
Document en ligne :
http://www.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2__2009___prevention_specialisee.pdf
Guide international sur la méthodologie du travail de rue dans le monde.
Document en ligne :
http://www.villecaraibe.com/wp-content/uploads/2011/07/EC-Rue-M%C3%A9thodo1.pdf
Action collective et exclusion sociale
Didier CHABANET, Patrick CINGOLANI, Fréderic ROYALL, Stéphanie DECHEZELLES, Antoine
ROGER, Gregory SALLE. Raison présente, n° 170, 01/04/2009. Nouvelles éditions rationalistes,
141 p - cl. 360 n° 41016
S'il n'est jamais facile de se mobiliser collectivement, encore moins de voir ses revendications
aboutir, la tâche est particulièrement ardue pour des personnes dont la reconnaissance sociale ou
politique est loin d'être acquise, voire empêchée. A l'heure où les phénomènes de pauvreté et de
marginalisation se développent, il est particulièrement intéressant de se soucier de la façon dont
les "sans", les "invisibles", tout ceux qui ont tant de mal à prendre la parole, ou que l'on refuse
d'écouter, tentent malgré tout d'exister. Nous interrogeons les processus par lesquels les
individus démunis et/ou stigmatisés cherchent à se faire entendre.
Osons le collectif : changer de regard, changer de positionnement
Micheline ROMAGNAN, Thérèse FERNANDEZ, Maryse LAROUSSE. Revue française de service
social, n° 232, 01/02/2009, p. 2-116.
Des Assistants de service social sont investis dans une fonction d'aide aux personnes et aux
groupes, d'intervention collective ou de développement social local. Méthodes permettant
d'éclairer l'intervention. Au-delà des difficultés institutionnelles et sociétales, les
professionnels mettent en œuvre un savoir et un savoir-faire qui fonctionne. Quelle formation
pour de telles pratiques, dont certaines ont été présentées en Gironde le 25/03/2008 à la
journée ANAS "Osons le collectif" ?
2ème Forum des actions collectives
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Processus de création de nouvelles pratiques dans le champ du travail social. L’analyse d’une
perspective participative
Anita GULCZYNSKA, Mariusz GRANOSIK, Ewa MARYNOWICZ-HETKA. Pensée plurielle, n° 19,
24/12/2008, 22-30 p.
Dans le projet proposé ici, il s’agit de l’analyse du processus de l’évolution des pratiques sociopédagogiques. Ce processus est appréhendé en tant que création d’une institution symbolique, et
au sens axiologique en tant que négociation des moyens d’agir et des normes partagées par une
communauté. Notre thèse est que le problème de l’isolement social de voisinage est une situation
difficile à laquelle les professions sociales doivent trouver des solutions adaptées. Les
représentants des professions sociales doivent adopter une attitude créative qui se traduit par
une approche alternative (innovante) au problème qu’ils rencontrent dans leur pratique. Dans
cette perspective, nous remarquons une position tendant à transformer la réalité plutôt qu’à la
reconstruire.
Document en ligne : http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=PP_019_0023
Pourquoi se mobilise-t-on ? Les théories de l'action collective
Daniel CEFAI. Découverte (Editions La), 21/06/2007, 727 p - cl. 301 n° 41287.
Propose une cartographie de l'état des savoirs sur l'action collective, à partir de tout ce qui a
été écrit sur le sujet depuis plus d'un siècle, sur les deux rives de l'Atlantique. L'histoire
commence avec les travaux sur les foules et le public de Tarde et Le Bon, à la fin du XIXème
siècle. L'Auteur exhume la tradition du comportement collectif née à Chicago dans les années
1920 et montre le virage accompli par Touraine et Melucci au moment de l'émergence des
nouveaux mouvements sociaux - étudiant, féministe, écologique... - dans les années 1960 et 1970.
Il passe en revue les théories de l'action rationnelle, les modèles du processus politique et les
analyses des réseaux et des organisations, qui prédominent aujourd'hui. Propose de nouvelles
perspectives, inspirées de la sociologie culturelle nord-américaine et de la microsociologie de
Goffman.
Construire une pensée collective pour l'action
Bertrand SCHWARTZ, Gérard SARAZIN. Revue du groupe de recherche pour l'éducation et la
prospective (Pour), n° 189, 01/03/2006, p. 56-212.
A contre-courant des solutions d'urgence de l'action publique, ce dossier, par la diffusion de la
pensée de Bertrand Schwartz, met en avant une démarche exigeante qui demande une posture
éthique, une relation ouverte aux autres, une conscience de la globalité de chaque situation. Ces
initiatives de référence s'appuient toujours sur les pratiques de terrain, qui s'inscrivent dans le
courant de la promotion sociale, de l'éducation permanente et d'une construction européenne,
voire internationale.
Pédagogie de l'autonomie : savoirs nécessaires à la pratique éducative
Paulo FREIRE. Eres (éditions), 01/01/2006, 189 p - cl. 301 n° 22113.
Cet ouvrage est le dernier de Paulo Freire avant sa disparition. Il s'inscrit dans la philosophie
éducative et politique, orientée par une vision optimiste de l'être humain, qu'il a développée à
travers sa pratique d'éducateur et ses nombreux écrits. La lutte contre l'illettrisme notamment
trouve ici des cadres d'analyse forts pertinents.
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L’implication et la participation
Marc FOURDRIGNIER. 1ère rencontre régionale à Reims, entre personnes en situation de
précarité et acteurs sociaux, 29/11/2005.
Intervention de Marc Fourdrignier en clôture de la journée de travail, qui développe quelques
éléments de réflexions sur l’implication et la participation des usagers. "Tout d’abord il s’agira de
passer des droits des usagers à la place des personnes, puis de nous centrer sur les questions
liées à la participation pour conclure sur les conditions pour "être et travailler ensemble".
Document en ligne : http://marc-fourdrignier.fr/wp-content/uploads/URIOPSS.doc
Lutter ensemble. Les théories de l'action collective
Olivier FILLIEULE. Harmattan (éditions l'), 01/01/2004, 220 p - cl. 301 n° 41131.
Selon quelle logique des individus décident de s'unir pour la défense d'un projet commun ? Les
théoriciens de la mobilisation ne sont pas d'accord sur la réponse à cette question. Pour certains,
l'action collective est le fait d'acteurs irrationnels, pour d'autres, au contraire, l'acteur calcule
et évalue les coûts et les bénéfices de son action. D'autres estiment que l'individu met avant
tout en jeu son identité personnelle lorsqu'il rejoint un mouvement. Ce livre présenté comme une
revue critique des théories de la mobilisation, cherche à évaluer la portée explicative de chacune
de ces réponses.
B / Partenariat / Réseau dans le travail social
Les actions collectives et les approches communautaires
Christophe FOUREL. Guillaume MALOCHET, chapitre 4 du Rapport du Centre d’analyse
stratégique, Les politiques de cohésion sociale. Acteurs et instruments, n° 55, 01/02//2013,
55 p.
Le travail social communautaire se développe aujourd’hui en France à travers de multiples
initiatives que ce chapitre, sans être exhaustif, a voulu illustrer. Ces nouvelles démarches
s’inscrivent dans un mouvement plus général, présent dans de nombreux pays, qui renvoie l’idée
que les usagers doivent participer à leur devenir, tirer parti du pouvoir qu’ils ont d’infléchir le
cours de leur existence et les conditions sociales dans lesquelles ils vivent. Cette approche
repose sur le postulat que les usagers, à condition qu’ils soient formés et accompagnés
localement, peuvent transformer les structures et les systèmes de domination dans lesquels ils
sont enserrés. Faire en sorte que les usagers deviennent des citoyens capables d’agir
collectivement pour leur propre bien-être, telle est l’ambition du travail social communautaire. Si,
dans le contexte français, la reconnaissance de la légitimité d’action de collectifs formés en
fonction de liens "communautaires" pose encore problème, nul doute que c’est là une des voies de
transformation de notre modèle démocratique dans les années à venir.
Document en ligne :
http://www.strategie.gouv.fr/system/files/5a253690d01_0.pdf
Emergence de la question du partenariat dans le champ du travail social
Mejed HAMZAOUI. Président de l’Institut des Sciences du Travail, Université Libre de
Bruxelles. Travail-Emploi-Formation, n°9, 01/01/2010.
"Les modes d’intervention de la politique sociale active s’appuient sur un cadre de collaboration
qualifié de partenariat, entre les différents acteurs institutionnels et périphériques aux plans
vertical et horizontal. Ce cadre serait pensé dans une perspective d’approche globale et
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transversale de l’intervention sociale auprès du public ciblé, renforçant et multipliant les
dispositifs et les mécanismes de concertation, de consultation, de négociation et de maillage".
Document en ligne : http://www.ulb.ac.be/socio/tef/revues/Revue2010.Hamza.pdf
Du travail social au travail ensemble
Fabrice DUHME-SONZOGNI. ASH (Editions), 01/01/2010, 206 p – cl. 360 n° 38090 – 38330.
Dans une perspective transversale, association réflexion et dimension pratique, le point est fait
sur la notion de partenariat en travail social. Unir ses compétences avec les autres n'est pas
chose aisée, comment s'y retrouver ? Comment se réapproprier ce qui n'est qu'un discours pour
construire des pratiques de coopération ?
Du partenariat au travail en réseau : un changement de regard en travail social
Evelyne SIMONDI. Lien Social, n° 923, 02/04/2009, p. 1-9.
Si les travailleurs sociaux sont "écartelés" entre leurs valeurs éthiques et le peu de moyens mis
à leur disposition, il leur reste d’être des artisans du lien social. Plus que des experts et des
ingénieurs, ils demeurent les professionnels de la relation humaine et à ce titre "font œuvre" de
leurs "activités communicationnelles". Ainsi, le partenariat constitue un des fondements de
cette pratique sociale depuis ses origines. Mais que signifie l’introduction massive du travail en
réseau dans la sphère de l’intervention sociale ? Quels en sont les liens entre partenariat et
réseau dans une perspective de développement, mais aussi de changement au profit des
personnes concernées par les dispositions de l’action sociale.
Document en ligne : http://storage.canalblog.com/90/87/91709/19817370.pdf
Partenariat et politiques sociales
Julien DAMON. Revue de droit sanitaire et social, n° 1, 01/01/2009, p. 149-162.
Les pratiques de partenariat accompagnent des mutations profondes des politiques publiques. Le
partenariat vient peu à peu remplacer le paritarisme comme clé de voûte de la gestion de la
protection sociale.
Le travail social en réseau : de l’injonction gestionnaire vers une pratique intermédiatrice
Fabrice DHUME. ISCRA (Institut Social et Coopératif de Recherche Appliquée), 01/04/2005.
Cet article questionne les usages et les pratiques de la notion de « travail social en réseau ». Il
resitue cette notion dans le mouvement de requalification gestionnaire des politiques publiques
dans le sens d’une obligation d’inter-institutionnalité (partenariat, réseau, coopération, etc.). Y
est interrogée la logique de séparation institutionnelle et professionnelle qui est au cœur de la
conception de l’inter-institutionnalité : le réseau articule des "points" en les maintenant à
distance et en organisant l’espace social de la séparation. Des logiques identitaires rigides, mais
surtout des logiques gestionnaires de rentabilité et d’organisation coordonnée expliquent cette
action sociale réductrice, qui rend impossible le projet du travail social : prendre en compte la
globalité de la personne humaine et des phénomènes sociaux. Dans ce paysage segmenté et
hiérarchisé, la notion d’intermédiation sociale conduit à remettre en perspective des pratiques du
réseau créatrices de commun plutôt que productrices de séparation. L’approche en termes
d’intermédiation met en effet en lumière des processus de traduction qui peuvent informer la
réalité globale dans le sens d’une production de commun. Ceci à partir du moment où elles font
l’objet de formes collectives de régulation horizontale dans une tendance démocratique. Il s’agit
donc d’interroger les conditions d’une professionnalité de l’intermédiation sociale pour requalifier
de
l’intérieur
le
sens
du
travail
social
et
des
politiques
publiques.
Document en ligne : http://www.iscra.org/fichier.php?id=95
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Lorsque gérer l'action sociale devient affaire d'action collective. Une contribution à
l'analyse des partenariats dans l'action sociale territorialisée. Le cas de la lutte contre
l'exclusion.
Gilles FRIGOLI. Revue française des affaires sociales, n° 4, 01/04/ 2004, p. 85-103.
L'action publique locale constitue un développement important du partenariat comme principe
d'action. L'essor des politiques publiques, y compris les politiques sociales, pour accroître
l'autonomie des acteurs locaux et valoriser leur capacité à concevoir des solutions collectives,
est analysé. La lutte contre l'exclusion appliquée au champ de l'action sociale territoriale illustre
souvent ces politiques, car les enjeux de l'exclusion sont organisés autour d'un nombre élevé de
dispositifs de coordination qui se sont succédés.
Document en ligne : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/07/90/12/PDF/RFAS_partenariat.pdf
Qu’est-ce que le partenariat ? Contribution à la construction d’un espace de sens
Fabrice DHUME. Institut Social et Coopératif de Recherche Appliquée de Montpellier (ISCRA),
01/03/2002.
Ce texte propose une (rapide) déconstruction et reconstruction de la notion de "partenariat",
pour permettre de rompre avec un espace de langage galvaudé et idéologisé, et construire à la
place un espace de sens pour et dans l'action.
Document en ligne : partenariatcemea
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IV QU’EST-CE QUI EMPECHE L’ACTION COLLECTIVE ?
FREINS / NON-RECOURS
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Participation des personnes précaires : un processus à relancer
Michel PAQUET. Actualités sociales hebdomadaires, n° 2750, 09/03/2012, p. 28-30.
"La France fait figure de mauvais élève pour la participation des personnes en situation de
pauvreté ou d'exclusion à la définition des politiques publiques. Frilosité des Elus, manque de
mobilisation des travailleurs sociaux, sentiment d'inutilité de la part des habitants ou des
usagers : les freins sont nombreux. L'échec des politiques de lutte contre la pauvreté pourrait
relancer la machine". "Toute l'histoire de la politique de la ville montre qu'une forme
d'institutionnalisation de la participation a abouti à tuer les initiatives".
L’action sociale aujourd’hui : quels freins à l’Empowerment collectif ?
Marion LUCAS-HIRTZ. Mémoire, Certification professionnelle de niveau II, Diplôme de
Responsable d’Etudes et de Projet Social, Université de Rennes 2, 01/09/2011, 105 p.
"L’organisation médico-sociale peut être un obstacle à la réalisation de l’intervention sociale
collective. Malgré la décentralisation, les professionnels du travail social, notamment les
Assistants sociaux dans les services départementaux, sont souvent positionnés comme des
simples exécutants ou prescripteurs au lieu d’être associés au diagnostic et à l’inventaire des
solidarités collectives sur des territoires. Ces organisations de travail, sous l’angle du
gestionnaire, laissent peu de place à des espaces de créativité justement nécessaires à
l’émergence de pratiques sociales collectives".
Document en ligne : http://www.ccb-formation.fr/memoires/MemoiresDHEPS/Couverture4MarionLucasHirtz.pdf
http://www.ccb-formation.fr/memoires/MemoiresDHEPS/MarionLucasHirtz.pdf
La participation citoyenne dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale questionnée
par le non-recours à l’offre publique
Philippe WARIN, Directeur de recherche au CNRS, Laboratoire PACTE/Observatoire des Nonrecours aux Droits et Services (ODENORE), Université de Grenoble, Revue Télescope, vol. 17,
2011, n° 1, p. 116-134.
La participation citoyenne dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ne va pas de soi.
L’analyse du phénomène de « non-recours à l’offre publique » indique des ruptures avec le social
institué. Dans ces conditions, la participation tant attendue semble incertaine, à moins de
comprendre les raisons profondes du phénomène et de penser à partir de là une politique de la
demande qui tient compte principalement des utilités individuelles. Ainsi, une approche postwelfariste du social est-elle en mesure de faire de la participation individuelle une pragmatique
de l’action publique orientée vers les plus précaires.
Document en ligne : http://www.telescope.enap.ca/Telescope/docs/Index/Vol_17_no1/Telv17n1_warin.pdf
La république antiparticipative. Les obstacles à la participation des citoyens à la démocratie
locale
Jean TOURNON. Harmattan (éditions l'), 01/01/2009, 176 p – cl. 320 n° 41261
"La démocratie participative est une excellente démarche tant qu'elle n'est pas un cache-misère,
voire une diversion, par rapport au fait que l'ensemble du système français de démocratie locale
dysfonctionne et se trouve ainsi être le premier responsable de la désaffection des citoyens.
Rendre la République elle-même enfin participative, telle nous a semblé et nous semble toujours
être la priorité, avant d'encourager des milliers de collectivités territoriales à échafauder,
chacune dans son coin, des dispositifs participatifs, tous plus ingénieux les uns que les autres,
mais tous ensemble incapables de corriger le caractère massivement dissuasif du système
politique et administratif territorial".
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Travail social et implication des usagers. Le non-recours par désintérêt : la possibilité d’un
"vivre hors droits"
Issu du colloque du 22/01/2009 du Girfas (Groupe des instituts régionaux de formation des
acteurs sociaux de Bretagne).
La question de "l’implication" des usagers dans le travail social renvoie à une pluralité des modes
de faire. Il s’agit notamment de :
-
l’accès aux droits, d’où l’intervention de Philippe Warin (Sociologue, Politiste,
Chercheur en science politique) sur les institutions et les usages et sur le "nonrecours volontaire, à savoir l’écart entre les bénéficiaires éligibles à un dispositif et
les bénéficiaires réels de ce dispositif."
-
la question des prises en charge en établissement, d’où l’intervention de Yoann Priou
autour de trois rhétoriques : le projet de l’usager ; les projets de l’établissement ; les
politiques sociales.
-
L’empowerment ou le "développement du pouvoir d’agir", présenté par Bernard
Vallerie.
Document en ligne :
http://wpc0432.amenworld.com/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1240486192324&LANGUE=0.
Le syndrome de confort dans le travail social. De l’acteur au système : malaise et difficulté
de l’action collective
José PINILLA. Pensée plurielle, n° 19, 01/03/2008, p. 105-112
"Au fil de mes vingt-cinq ans de vie professionnelle dans le travail social, à la fois dans le milieu
associatif et le secteur public, j'ai observé certaines dérives dans les pratiques et les
comportements de quelques professionnels. Une manière de s'installer dans une certaine forme
de routine peu compatible avec la souplesse relationnelle et cognitive nécessaire dans cette
profession de l'humain. Une de mes étudiantes écrivait dans son mémoire : « A force de remplir
les papiers on "fonctionne" et on a tendance à oublier le côté humain du travail social. » Sur base
d'une approche empirique, j'ai été amené à déterminer trois formes spécifiques de syndrome : le
glandeur, le technocrate, et le couillon. Sans oublier de situer l'acteur dans le système auquel il
participe."
Document en ligne : http://www.uvcw.be/no_index/cpas/insertion/Jose-Pinilla.pdf
L’acteur et le système. Les contraintes de l'action collective
Michel CROZIER, Ehrard FRIEDBERG. Seuil (éditions du), 01/01/1977, 437 p – cl. 301 n° 944
La liberté des acteurs est un fait ; l'existence de systèmes organisés et cohérents en est un
second. Michel Crozier analyse comment ces deux réalités s'articulent. Elargissant à l'ensemble
des systèmes d'action concrets la démarche appliquée à des organisations, il démontre le
caractère opportuniste des stratégies humaines et la part irréductible de liberté qui existe dans
toute relation de pouvoir.
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V
FORMATION / METHODOLOGIE DE L’ACTION COLLECTIVE
EVOLUTION DES POSTURES PROFESSIONNELLES
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Intervention sociale d'intérêt collectif : une question de légitimité et d'espace de
mobilisation à s'approprier ?
Jacqueline GREBERT. Revue française de service social, n° 249, 01/06/2013, p. 86-89.
Que manque-t-il pour que l'ISIC (intervention sociale d'intérêt collectif) fonctionne enfin ? De
nombreux laboratoires ISIC ont vu le jour dans différents centres de formation d'Assistants
sociaux, afin de former, mutualiser, construire ensemble et rassurer. Il semble indispensable de
(re)trouver une confiance et une légitimité dans cette pratique, ce qui aujourd'hui manque le
plus. Cette méthodologie n'est pas plus magique qu'une autre, mais si elle n'apporte pas
systématiquement une solution à chaque problème social rencontré, elle reste cependant très
complémentaire des interventions individuelles.
Actions collectives et marginalité sociales
Journée d’étude de l’Institut Supérieur Social de Mulhouse (ISSM), du 16/05/2013.
Cette rencontre a pour objet : "la place des personnes en situation de marge dans la cité". Dans
une société où l’utilité sociale, voire le sens même de l’existence, se définit en fonction de sa
capacité à occuper une place dans la sphère économique, qu’en est-il de la condition des personnes
les plus éloignées de l’emploi ? Si la participation à la vie sociale et citoyenne est un droit,
comment permettre aux publics marginalisés de l’exprimer ? Il appartient aux travailleurs
sociaux de créer les conditions permettant un retour à la vie citoyenne, en levant des freins et
en ouvrant des possibles. L’action collective nous semble constituer un support essentiel, qu’il
conviendra de discuter dans le cadre de cette journée.
Actes de la journée en cours, à paraître sur le site de l’ISSM : http://issm.asso.fr/
L’intervention sociale d'intérêt collectif : réflexions sur une dynamique de formation et de
pratique
Pascal HENRI. Marcelle ORSONI, Gabrielle TANGUY. Revue française de service social,
n° 248, 1/03/2013, p. 4-119.
Le travail social collectif est une méthodologie d'intervention sociale. La dénomination
"Intervention sociale d'intérêt collectif" (ISIC) est une spécificité bien française qui n'existe ni
en Europe, ni dans les pays d'Amérique. Sous ce terme sont regroupées plusieurs formes
d'intervention dont la connaissance a été rendue obligatoire avec la réforme du Diplôme d'Etat
d'Assistant de Service Social (DEASS) en 2004. Ce dossier ouvre le débat pour une réflexion
sur l'ISIC, sur la formation tant des étudiants que des professionnels et surtout, sur la place
des personnes, usagers acteurs et citoyens. La richesse des contributions montre l'intérêt que
lui portent les acteurs concernés.
Le pari de la participation. Promouvoir la culture participative comme vecteur de
transformation
Rapport du Comité régional du travail social (CRTS) de Bretagne, 01/01/2013.
La participation peut être perçue comme une méthode alternative de co-construction et de
réinvention de l’action sociale. Dans un contexte de montée en puissance de la logique
descendante d’appels d’offre, et dans l’idée de proposer de nouvelles réponses aux
problématiques sociales et des méthodes de travail innovantes, le CRTS de Bretagne réfléchit
aux moyens de développer une participation efficiente au service d’une intervention sociale coconstruite par l’ensemble des personnes concernées.
Document en ligne :
http://www.crts-bretagne.fr/doc/Rapport%20Participation%20CRTS%20de%20Bretagne.pdf
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La formation d’adaptation, source de créativité pour des pratiques d’interventions sociales
innovantes
Proposition de communication Biennale de l’Union nationale des Associations de Formation et de
Recherche en Intervention Sociale (UNAFORIS), 01/07/2012.
"Notre communication abordera successivement l’histoire de la formation d’adaptation, (la
formation d’adaptation s’adresse aux Assistants sociaux diplômés à l’étranger qui souhaitent
exercer en France, (arrêté du 31/03/2009) illustrée par des témoignages et des vignettes
cliniques de professionnels diplômés et en formation. Après avoir restitué le cadre
méthodologique du travail social de groupe et du travail social communautaire, nous aborderons
brièvement nos propres expériences. En mettant en miroir tant la formation d’adaptation que nos
expériences antérieures dans le champ de la santé communautaire, nous tenterons de montrer
qu’il est possible d’innover et de proposer du travail social d’intérêt collectif malgré les
résistances institutionnelles et/ou professionnelles".
Document en ligne :
http://aifris.eu/03upload/uplolo/cv2527_1581.pdf
Les actions collectives co-produites : une force pour recréer du lien avec les personnes en
situation de grande exclusion
Marie-Agnès VIAL. Mémoire sous la direction de Nicolas AMADIO, Diplôme d’Etat d’Ingénierie
sociale, Université de Strasbourg, année 2011/2012.
Selon Jean-Louis Sanchez, Délégué général de l’Observatoire National de l’Action Sociale
Décentralisée, assister des publics déterminés à étendre des droits sociaux, ne permet plus de
répondre à cette précarité relationnelle (absence de vie sociale / rôle social) qui augmente le
risque d’exclusion à tous les âges de la vie. Bien au-delà de l’action sociale, c’est l’ensemble des
acteurs locaux et des politiques de proximité qu’il faut mobiliser autour de l’objectif de
renforcement du lien social, par la prise d’initiatives des usagers eux-mêmes sur leur propre lieu
de vie. Cette évolution devrait impliquer tout particulièrement le travail social avec cette
dimension de la participation et du partenariat afin de trouver des réponses adaptées à des
problèmes collectifs. De nombreuses initiatives d’interventions d’intérêts collectifs basées sur
la participation de l’usager ont vu le jour depuis la décentralisation.
Document en ligne : http://cediasbibli.org/opac/doc_num.php?explnum_id=1844
"Nous pouvons améliorer notre quotidien et celui des usagers"
Karine HEIB, Aude LELOUP. Actualités sociales hebdomadaires n° 2728, 14/10/2011,
p. 25-26.
Assistantes sociales, Karine Heib et Aude Leloup souhaitent transmettre un peu d'optimisme, en
se fondant sur leur propre expérience. "Il est largement temps de réagir et de se former avec
les moyens à notre disposition (partenaires, collègues) pour faire évoluer notre profession".
Les nouveaux collectifs citoyens. Pratiques et perspectives
Ivan MALTCHEFF. Yves MICHEL (éditions), 01/01/2011, 172 p - cl. 301.1 n° 40748.
Basé sur les pratiques et observations de l'Auteur sur l'accompagnement de nombreuses
personnes et groupes, ce livre traite notamment de la gestion de projet, des écueils du travail en
groupe, de l'animation de groupe, et bien sûr de l'interaction entre transformation personnelle
et transformation du collectif. Il souligne l'interférence des différentes méthodes entre
nouvelles valeurs et nouveaux paradigmes (créatifs culturels, coopérations, écovillages...)
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"Que reste-t-il du vivre ensemble ?"
Laurent OTT. Actualités sociales hebdomadaires, n° 2678, 15/10/2010, p. 30.
La perte de la faculté de penser en termes de "collectif" affecte l'éducation populaire tout
autant que le travail social, déplore Laurent Ott, Educateur, Formateur chargé de recherches à
l'Ecole de formation psycho-pédagogique (Paris) et Président de l'association Intermèdes
Robinson à Longjumeau (Essonne). Il réagit à un article publié le 24/09/2010 dans les Actualités
sociales hebdomadaires sur les liens entre les deux secteurs. "Aujourd'hui, l'individualisation des
prises en charge est devenue une prison commune".
Etre "Développeur" de territoire. Mobiliser les acteurs
Marc VANDEWYNCKELE, Joseph LICATA. Chronique sociale, 01/10/2010, 112 p - cl. 360
n° 38346.
Fruit d'un travail pluridisciplinaire collectif, cet ouvrage propose dans une première partie, une
philosophie d'action, une méthode d'intervention : la recherche action participative. La seconde
partie, sous forme de glossaire, est une proposition pour aider les différents acteurs à gagner en
maîtrise de leurs outils de réflexion, de communication, d'action.
Construire des actions collectives - Développer les solidarités
Bernard DUMAS. Chronique sociale, 01/06/2010, 226 p - cl. 360 n° 38113.
Les situations de marginalité sociale s'accentuent. Le modèle de développement dominant exclut
chaque jour davantage. Des ruptures se manifestent de manière violente, d'autres sont latentes
et menacent d'exploser. Parallèlement, des initiatives de solidarité se cherchent et se
multiplient. Cet ouvrage procure aux professionnels du social et associations, les outils d'analyse,
les méthodologies et les démarches pédagogiques pour donner sens et force aux actions
collectives. Il fournit les repères pour élaborer une démarche de développement social local et
offre les possibilités de (re)dynamiser l'action quotidienne sur le terrain.
Développer et réussir l'intervention sociale d'intérêt collectif
Conseil Supérieur du Travail Social. Presses de l'Ecole des Hautes études en Santé publique,
01/01/2010, 331 p - cl. 360 n° 38050.
Sous la Présidence de Monsieur Didier DUBASQUE, un groupe de travail "Intervention Sociale
d'Intérêt Collectif" (ISIC) a été chargé, par la Secrétaire d'Etat à la Solidarité, Madame
Letard, de produire un document de référence où sont analysés les enjeux et les moyens mis en
œuvre pour cette pratique professionnelle. Ce rapport, outil de travail pour les intervenants
sociaux, contribue à la réflexion, à l'analyse et à l'accompagnement dans l'action. Illustré de
multiples exemples, des propositions concrètes construites à partir du quotidien des
professionnels, l'ensemble des acteurs est invité à investir dans ce mode d'intervention qui reste
un enjeu majeur pour le travail social et pour l'action sociale territorialisée.
Oser de nouveaux réflexes professionnels. Entre subir et agir
Cathy BOUSQUET. Chronique sociale, 19/02/2009, 240 p, cl. 360 n° 32550.
Partant du champ social et médico-social pour élargir l'examen à des situations professionnelles
relevant du service public ou associatif, l'ouvrage fournit des réflexions théoriques et pratiques,
des témoignages et des outils d'auto-évaluation pour conduire le changement face à la complexité
des environnements actuels. Propose de concilier capital individuel et démarches collectives.
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L’intervention sociale d'intérêt collectif : de la personne au territoire
Christina ROBERTIS (DE), Marcelle ORSONI, Micheline ROMAGNAN, Henri PASCAL. Presses
de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, 01/01/2008, 300 p, cl. 361 n° 30755 – 30757,
cl. 360 n° 30756.
Après un rappel historique de l'intervention sociale d'intérêt collectif (ISIC) et de ses
fondements, ses enjeux éthiques et ses stratégies sont présentés. Une méthodologie fournissant
des éléments théoriques et techniques pour développer l'intervention sociale d'intérêt collectif
est proposée aux professionnels. Des expériences sont ensuite analysées, faisant ressortir une
typologie des actions.
Animer un projet participatif
François HANNOYER. Association pour la Démocratie et l’Education Locale et Sociale (ADELS),
01/01/2005, 139 p - cl. 361 n° 38303.
Guide d'accompagnement dans l'animation des projets menés par des collectivités locales,
associations ou groupes de citoyens sur le territoire local. Trois chapitres sont développés : le
premier propose une réflexion sur le sens que revêt aujourd'hui la question de l'animation des
projets participatifs ; le second invite à suivre les différents temps de la vie d'un groupe porteur
de projet ; dans le troisième, les situations d'animation et les attitudes de l'animateur sont
proposées comme éléments de méthode. Seize fiches-expérience pour donner envie d'ouvrir
l'animation de projet à la dynamique de changement social sur un territoire.
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VI
EXPERIENCES D’ACTIONS COLLECTIVES EN FRANCE
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Une dynamique de réseau pour aider les agriculteurs en situation fragile
Sillon Dauphinois, Isère, 13/11/2013, site d’Apriles.
Afin d’offrir des réponses adaptées à des exploitants agricoles en difficulté économique et
sociale, la Mutualité Sociale Agricole (MSA) des Alpes du Nord et la Chambre d’Agriculture de
l’Isère mettent leurs compétences à la disposition des agriculteurs qui s’en saisissent en
complément de leurs propres ressources et de celles qu’ils tiennent de leur environnement
familial, amical et professionnel. Concrètement, les professionnels des deux organismes ont suivi
une formation qui leur a permis d’adopter une posture de co-construction avec la personne
accompagnée, en se fondant sur son réseau personnel et sur un réseau de partenaires du monde
économique et social.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1534&Itemid=
"Empowerment : l’expérience Agir Café – ses enseignements"
Corinne LEHL, Dominique GAUDRON. CRDSU (Centre de ressources et d'échanges pour le
développement social et urbain), 27/06/2013, Rhône-Alpes, site du CRDSU.
Dans la lettre de mission remise à Marie-Hélène Bacqué et Mohamed Mechmache en janvier 2013
dernier, le Ministre délégué chargé de la Ville, François Lamy, leur demande de faire des
propositions pour “développer le pouvoir d'agir des habitants des quartiers en expérimentant de
nouvelles formes d'organisation collective”. Cette notion de “pouvoir d'agir ” n'est pas sans
rappeler celle d'empowerment, souvent traduite par “capacitation citoyenne”. Bien que le terme
soit apparu il y a maintenant une dizaine d'années dans le paysage de la politique de la ville, force
est de constater l'engouement récent pour ces démarches venues d'outre-Atlantique et la forte
médiatisation du concept. La transférabilité de ce mode d'action locale est-elle possible dans les
quartiers défavorisés français ? Quelles sont les conditions de mise en place d'une démarche de
capacitation citoyenne ? Quel accompagnement, quelle formation des habitants ? Quel rôle des
pouvoirs publics dans ce type de démarche ? Un exemple avec "Agir Café".
Document en ligne :
http://www.crdsu.org/f2770__Empowerment_L_experience_Agir_Cafe_ses_enseignements_.pdf
L’Outil en Main, entre valorisation des savoir-faire et transmission intergénérationnelle
Association l’Outil en Main, Angers, Maine-et-Loire, 25/06/2013, site d’Apriles.
Afin de revaloriser les métiers manuels et de transmettre les savoir-faire d’une génération à
l’autre de façon ludique, les associations de l’Outil en Main organisent régulièrement des ateliers
manuels durant lesquels des professionnels à la retraite initient des enfants aux métiers de
l’artisanat et du patrimoine. Dans la structure d’Angers, c’est tous les mercredis qu’ils se
réunissent pour transmettre leurs connaissances et échanger avec les jeunes. Des ateliers qui
valorisent l’individu, jeune ou senior, à travers la mise en lumière de ses compétences.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2Details&catid=3&sobi2Id=1527&Itemid=95
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Travail social, un collectif d'Educateurs joue l'autonomie
Marjolaine DIHL. Travail social actualités, n° 43, 01/06/2013, p. 29-31.
Créé en Juin 2005 sous forme d'association, le Groupement d'Educateurs pour l'Insertion des
Jeunes (GEPIJ) œuvre pour l'insertion des personnes en rupture avec le droit commun et prône
un mode de gouvernance horizontal, fondé sur le collectif. Bousculer les modèles dominants de
prise de décision, sortir des schémas classiques de hiérarchie : ce sont les principes érigés au
sein de l'équipe, qui valent autant dans le suivi auprès des jeunes que dans le fonctionnement
quotidien de l'association.
La bibliothèque, au cœur du quartier
ATD Quart Monde Picardie, Beauvais, Oise, 29/04/2013, site d’Apriles.
Afin de permettre aux enfants d'accéder aux livres plus facilement et de prévenir l'échec
scolaire, la bibliothèque de rue, outil d'ATD Quart Monde pour lutter contre les exclusions,
s'installe tous les dimanches, de 15h à 17h dans un quartier de Beauvais, au pied des immeubles
d'habitation. Une action envers les enfants qui permet par ailleurs de se rapprocher des familles
et de créer une dynamique sur le quartier.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=5&sobi2Id=1521&Itemid=
Aider l'autre à prendre son avenir en main
Journal de l'action sociale, n° 176, 15/04/2013, p. 45-51.
Donner toute leur place aux habitants : les centres sociaux ont cet objectif : "notre mouvement
est né de la mise en lien d’initiatives locales conçues par les habitants de quartier, désireux de
prendre en main leur avenir ". Certains réseaux cherchent à favoriser la participation des
usagers, d'autres vont un peu plus loin et se reconnaissent pleinement dans la notion de "pouvoir
d'agir", que les Anglo-Saxons appellent "empowerment". Dans les deux cas, il y a la conviction que
le public détient une partie de la solution à ses problèmes et qu'il serait dommage, voire vain, de
vouloir se passer de son "expertise".
Renaissance d'un quartier : mission impossible
Sébastien POULET-GOFFARD. Journal de l'action sociale, n° 176, 01/04/2013, p. 30-31.
Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, un quartier renaît quand toutes les institutions
décident de travailler ensemble, en y mettant plus de conviction que de moyens. Exemple à la
Grenette, à Saint-Pierre d’Oléron (17), où le cercle vertueux du développement social semble
s'être installé.
A Sevran, travailler en réseau pour valoriser les ressources locales
Conseil général de Seine-Saint-Denis, 27/02/2013, site d’Apriles.
Afin d'apporter des réponses aux multiples défis sociaux et susciter une dynamique locale
positive à Sevran, la Circonscription de Service social du Conseil général de Seine-Saint-Denis
travaille à favoriser une approche collective de la prévention et de l'action menée dans les
quartiers. Depuis l'expérimentation d'un projet social de territoire au début des années 2000, la
Ville et le Conseil général portent des actions de formation et de réflexion communes qui
mobilisent l'ensemble des acteurs, institutionnels et associatifs.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2Details&catid=27&sobi2Id=1504&Itemid=95
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Avec l'association Ecole et Famille, de la thérapie en réseau pour les élèves en difficulté
Association Ecole et Famille, Saint-Ouen-l’Aumône, Val-d’Oise, 27/02/2013, site d’Apriles.
Afin de mieux accompagner les élèves en difficulté, l'association École et Famille (E&F) de SaintOuen-l'Aumône propose à tous les intervenants intra et extra scolaires, de travailler ensemble à
l'identification des ressources de l'enfant. Dans un espace tiers, hors de toutes autres
institutions, l'association reçoit le jeune, sa famille, et tous les professionnels de son entourage
lors de rencontres poursuivant plusieurs objectifs : aider l'enfant à investir sa scolarité, offrir
un lieu aux familles afin de soutenir leur rôle parental, créer un espace dans lequel la confrontation est possible entre les responsables éducatifs, et impulser du partenariat ainsi que du travail
en réseau entre les différentes institutions. L'école devient ainsi une porte d'entrée pertinente
pour l'accompagnement des familles.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=5&sobi2Id=1510&Itemid=
GARD Trois actions collectives d’insertion pour retrouver le chemin de l’emploi
Conseil général du Gard, 10/01/2013, site d’ObjectifGard.
Qu’il s’agisse d’actions collectives ou d’actions spécifiques ou encore de chantiers d’insertion, les
aides existantes ont été conçues pour répondre aux besoins de chaque bénéficiaire du RSA. Elles
sont donc multiples et concernent un grand nombre d’activités qui ont toutes pour objectif de
recréer du lien social et/ou d’organiser la réinsertion professionnelle de la personne exclue de la
vie active. Ces actions sont menées au sein d’activités de groupe et permettent de retrouver des
conditions de travail, de valoriser les possibilités de chacun, de surmonter les difficultés sociales
diverses et d’envisager une formation ou un emploi à moyen terme.
Document en ligne :
https://www.objectifgard.com/2013/01/10/gard-trois-actions-collectives-dinsertion-pour-retrouver-le-chemin-de-lemploi/
Action collective de Développement Social
Conseil général de Seine-Maritime, 2012/2013.
Le Schéma Départemental d’Insertion du Conseil général de Seine-Maritime 2008/2013 affirme
que "même si l’emploi n’est pas une perspective envisageable à court terme, il convient de
permettre à l’individu de pouvoir exercer une activité". Le précédent cahier des charges, élaboré
en 2009, concernait les actions collectives de développement social et/ou socioprofessionnel.
Pour la période 2012/2013, ce cahier des charges fait l’objet d’un recentrage autour d’actions
collectives de nature exclusivement sociales, au bénéfice d’un public relevant d’un
accompagnement social ou médico-social.
Document en ligne :
http://www.seinemaritime.net/irise/IMG/pdf/CDC_ACDS_2012-2013.pdf
Les actions collectives du Fonds d’aide aux jeunes (FAJ)
Conseil général de Maine-et-Loire, bilan 2012.
Les actions collectives du FAJ ont pour objectif de favoriser une démarche d’insertion sociale et
professionnelle, et donc de responsabiliser les jeunes, de les aider à acquérir une autonomie
sociale. 19 opérateurs ont mis en place 23 actions autour de la mobilité, l’insertion professionnelle et sociale, le logement et la santé/souffrance psychique.
Document en ligne :
http://insertion.cg49.fr/fileadmin/insertion/politique_departementale_insertion/FAJ/CG49_bilan_FAJ.pdf
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Au "Magasin pour rien", on s’enrichit autrement
"Magasin pour rien", Mulhouse, Haut-Rhin, 31/10/2012, site d’Apriles.
Pour donner une seconde vie à des objets destinés à être jetés, permettre à des personnes dans
le besoin d'en profiter et favoriser la rencontre entre des habitants de tous horizons, le
"Magasin pour rien" de Mulhouse récupère vaisselle, livres, jouets, ou tout autre objet en bon
état, et les donne gratuitement à toutes les personnes qui le désirent. Son objectif : créer au
sein du magasin une atmosphère conviviale, où est donné un coup de pouce aux plus démunis sans
les stigmatiser, où se crée du lien par petite touche, où se défendent de façon enthousiaste les
principes d'une économie plus sobre.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1498&Itemid=
Coup d’Pouce 92 : des relais familiaux pour les parents en difficulté et leurs enfants
Coup d'Pouce 92 Apprentis d'Auteuil, Hauts-de-Seine, 27/07/2012, site d’Apriles.
Les relais familiaux de Coup d'Pouce dans les Hauts-de-Seine accueillent de façon temporaire
des enfants, seuls ou en fratrie, hors de toute mesure administrative ou judiciaire, lorsque les
parents sont confrontés à des difficultés importantes (maladie, hospitalisation, problème familial
ou de logement). En offrant une formule d'accueil souple, où les parents, demandeurs, gardent
l'initiative du début à la fin, et ont la possibilité de participer à la vie de leur enfant dans les
relais, l'association soutient les familles et les aide à traverser une période difficile.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=5&sobi2Id=1493&Itemid
Une démarche participative centrée sur la santé des personnes âgées : le collectif viennois
"bien-être seniors"
CRDSU (Centre de ressources et d'échanges pour le développement social et urbain) de RhôneAlpes, 17/07/2012.
Des moments conviviaux et informels, organisés régulièrement au pied des immeubles, ont été
l’occasion de parler du quotidien et d’aborder notamment des questions de santé. L’écoute
attentive des besoins des habitants et la bonne articulation des professionnels ont abouti à la
création d’ateliers sur la mémoire destinés aux personnes âgées: “Activons nos neurones”.
Document en ligne :
http://www.crdsu.org/f2345_Une_demarche_participative_centree_sur_la_sante_des_personnes_agees_le_collectif_viennois_
Bien_etre_seniors_.pdf
A Tarbes, les gens de la rue font l’unanimité
Association Zon'art, Midi-Pyrénées, 12/07/2012, site d’Apriles.
Pour favoriser l'expression et la citoyenneté des plus démunis, et inviter à un changement mutuel
des regards, l'association Zon'art donne la parole aux personnes en situation d'exclusion par la
création de projets et d'espaces favorisant le lien social. Répondant à une démarche
participative, de nombreuses manifestations ou animations sont organisées, rassemblant les
personnes en situation d'exclusion, les associations, les institutions et les habitants.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1388&Itemid=
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A Mondeville, un collectif de familles pour des vacances à la neige partagées
Centre Socio-culturel, Caf de Basse-Normandie, 11/07/2012, site d’Apriles.
Pour permettre aux plus démunis de partir en vacances, favoriser leur intégration sociale au sein
du quartier et les inscrire dans une dynamique d'action et de responsabilisation, le centre socioculturel Caf de Mondeville a accompagné la création d'un collectif de 17 familles qui a travaillé
durant deux ans à l'organisation d'un séjour de ski dans les Alpes.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1399&Itemid=
L'art au service de la solidarité en vallée de Maurienne
Association Solid'Art, Rhône-Alpes, 11/07/2012, site d’Apriles.
Pour fédérer les habitants de la vallée de la Maurienne autour d'un projet artistique et solidaire,
l'association Solid'Art a initié une création collective de grande envergure en aluminium
dénommée "l'Aura". S'appuyant sur des chantiers d'insertion et de bénévolat, la réalisation de
l'œuvre monumentale en pièces d'aluminium porte l'ambition de valoriser le patrimoine et les
habitants du territoire. Dans une même logique de développement local et de promotion des liens
sociaux et culturels, l'association a développé d'autres activités, comme la réintroduction des
cultures de la vigne et du safran dans la vallée.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1440&Itemid=
"Dixième famille" : des familles bénévoles unissent leurs forces pour soutenir une famille en
difficulté dans la durée
Association Dixième Famille, Paris, 02/07/2012, site d’Apriles.
"L'union fait la force". Pour démultiplier les effets du soutien bénévole auprès de personnes en
grande difficulté, l'association Dixième Famille facilite, grâce à Internet, la mise en relation de
neuf familles "tutrices" qui vont unir leurs forces pour aider une dixième famille. Grâce à l'outil
informatique et au regroupement de bénévoles autour d'un même objectif, ce fonctionnement
novateur en réseau vise à assurer un soutien efficace et dans la durée, tout en garantissant aux
familles participantes une grande liberté dans le niveau d'implication. Une méthodologie qui fait
ses preuves et va pousser l'association à expérimenter un nouveau projet destiné aux jeunes en
difficulté engagés dans un processus d'insertion.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2Details&catid=5&sobi2Id=1458&Itemid=95
Sigma : des liens entre générations pour rompre l'isolement
Association SIGMA (Solidarité Inter Génération pour le Maintien de l'Autonomie), Nord-Pas-deCalais, 20/06/2012, site d’Apriles.
Depuis 6 ans, l'association SIGMA relève un double défi : rompre la solitude des plus âgés et
redonner à des jeunes, souvent dénigrés dans la société, une image valorisante d'eux-mêmes.
Pendant une année scolaire, un binôme de lycéens ou de collégiens rend visite chaque semaine à
une personne âgée isolée en établissement ou à domicile. L'occasion pour chacun d'un
enrichissement réciproque et de renouer, dans la durée, des liens forts entre générations.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=5&sobi2Id=1466&Itemid=
2ème Forum des actions collectives
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Contrat social de la ville de Saint-Flour : de l’action sociale au développement durable
Saint-Flour, Auvergne, 08/06/2012, site d’Apriles.
En 2008, la municipalité de Saint-Flour décide d'impulser un projet de territoire sur la commune,
structuré autour du lien social et de la solidarité. A cette fin, elle organise une large démarche
de concertation avec l'ensemble des acteurs de l'action sociale qui aboutit à la définition d'un
contrat social sur trois ans, autour de cinq priorités. Une quinzaine d'actions opérationnelles sont
alors arrêtées, plusieurs s'inscrivant dans une logique de développement durable, c'est-à-dire
"économiquement viable, socialement équitable et écologique". Conduit à l'échelle de la commune,
ce contrat social, dont la démarche fortement participative est celle du développement durable,
devrait irriguer l'axe solidarité de l'agenda 21, actuellement en cours de définition au sein de la
communauté de communes du Pays de Saint-flour.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1481&Itemid=
Energies et jardins du cœur : du bois pour réchauffer les solidarités
Association Energies et jardins du cœur, Lorraine, 31/05/2012, site d’Apriles.
Pour faire face à la précarité énergétique et alimentaire des publics en difficulté économique,
l'association Vosgienne Energies et jardins du cœur et ses usagers récoltent du bois de
chauffage chez des particuliers. Les membres de l'association récupèrent ensuite gratuitement
une partie du fruit de leur labeur pour pouvoir se chauffer en hiver. L'association met par
ailleurs à leur disposition des jardins individuels destinés à la culture de fruits et légumes. Son
action est basée sur la participation des usagers.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1485&Itemid=
Dans le Var, la créativité et la mobilité pour redonner le goût d’apprendre
Dispositif d'accueil et d'accompagnement personnalisé (DAAP) Equinoxe, Association Moissons
Nouvelles, Provence-Alpes-Côte d'Azur, 31/05/2012, site d’Apriles.
Afin de remobiliser des jeunes rencontrant de grandes difficultés sociales, familiales et
scolaires, l'Equinoxe mise sur la valorisation des compétences dans un contexte de découverte et
d'expérimentation pré-professionnelle, artistique, musicale, intergénérationnelle, interculturelle.
Avec des possibilités de stages, d'ateliers, d'échanges européens, les jeunes accueillis se voient
offrir l'opportunité de mener à bien un projet, de démontrer ainsi leur motivation et leurs
capacités, de reprendre confiance en eux et espoir en l'avenir. Si un projet personnalisé est
construit autour de chaque jeune, c'est bien un appui sur l'éducation non-formelle, à travers
divers supports, qui constitue le point commun des différents parcours.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=5&sobi2Id=1486&Itemid=
2ème Forum des actions collectives
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L’atelier économe de Pessac
Mairie de Pessac (plateforme de services), 09/05/2012, site d’Apriles.
Afin d'aider les habitants en difficulté financière à alléger leurs factures d'eau et d'énergies,
tout en encourageant le changement des pratiques et la participation active et volontaire des
familles, la mairie de Pessac, via sa plateforme de services, propose à 50 foyers un «atelier
économe». Identifiés et orientés par les référents sociaux, les participants à l'atelier, résidant
de 13 quartiers pour la plupart classés zone urbaine sensible, suivent durant un an des séances de
sensibilisation aux gestes économes, organisées par les partenaires publics et privés. Ils sont par
ailleurs personnellement suivis par les fournisseurs d'eau, d'électricité et de gaz afin de mesurer
l'impact des nouveaux éco-gestes sur le montant des factures d'énergie.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1483&Itemid=
Travail social dans le Bas-Rhin : un développement social "presque parfait"
Sébastien POULET-GOFFARD. Journal de l'action sociale, n° 166, 01/04/2012, p. 24-25.
Dans le Bas-Rhin, le Conseil général a chargé ses sept unités territoriales de construire des
projets locaux adaptés aux besoins de chaque territoire. 343 professionnels ont été mobilisés
ainsi que 250 partenaires. Les travailleurs sociaux sont les premiers observateurs des besoins.
Le programme d'actions est décliné en orientations prioritaires : précarité, logement, santé,
insertion, parentalité.
Développement social : dans les Vosges, les petits ruisseaux font de grandes rivières
Joachim REYNARD. Journal de l'action sociale, n° 165, 01/03/2012, p. 23-25.
Au cœur du département des Vosges fleurissent des actions solidaires et citoyennes : des
projets simples portés par des habitants de milieux populaires et des usagers de services
sociaux, accompagnés par des professionnels du Conseil Général. Ici, le travail social joue son
rôle : il anime le territoire, ainsi l'utopie fait grandir les quartiers.
Bourbourg, un estaminet pour favoriser les échanges et les projets des seniors
Centre Social de Bourbourg, Nord, 20/02/2012, site d’Apriles.
Afin d'accompagner les jeunes retraités dans leur nouvelle vie, le centre social de Bourbourg,
soutenu par la ville et la Carsat Nord-Picardie, a créé en 2007 un estaminet. Lieu convivial et
conforme à l'identité flamande, il est identifié par les habitants seniors de la ville et des
communes rurales alentour. Les aînés s'y rencontrent, discutent, partagent et s'informent.
L'endroit devient vite le centre névralgique du centre social et le point de départ de nombreuses
actions à la dynamique intergénérationnelle, citoyenne et collective.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=5&sobi2Id=1475&Itemid=
La culture, comme levier contre l'exclusion
Florence PAGNEUX. Actualités sociales hebdomadaires, n° 2740, 06/01/2012, p. 32-35.
La découverte artistique et la pratique culturelle peuvent aider les plus démunis à reprendre
confiance. Pourtant les actions de médiation culturelle entre usagers, acteurs sociaux et artistes
souffrent encore beaucoup d'un manque de reconnaissance. Il est important de souligner que
l'accès à la culture est un objectif national.
2ème Forum des actions collectives
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Mathieu BOSTYN : "Il est possible d’allier rentabilité financière et rentabilité sociale"
Société le Champ Commun, Augan, Bretagne, 2012, site d’Apriles.
En Bretagne, dans le petit village d’Augan, Mathieu Bostyn, 33 ans, fonde avec deux camarades le
"Champ Commun" : une société originale qui regroupe une épicerie et un bistrot concert, au
service de la régénération du lien. Explications.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_content&task=view&id=391&pop=1&page=0&Itemid=93
Actions collectives s’adressant à des groupes bénéficiaires des minima sociaux et à des
publics de plus de 45 ans
Association Amitié partage, Roubaix, 2012, site d’Amitié partage.
Des actions collectives ont été développées dans les domaines suivants :
- DEFI (Dispositif Emploi pour Femmes en insertion)
- DPI (Définition de Parcours d’Insertion)
- Parcours Femmes
- Plateforme + de 45 ans
- NUTRICOLIS Éducation à la santé
Document en ligne :
http://www.amitiepartage.fr/-Actions-collectives-
Lobaly, des jeunes mobilisent tout un quartier pour une coopération France-Afrique
Association départementale de sauvegarde de l'enfance et de l'adulte de l'Aisne (Adsea 02),
30/12/2011, site d’Apriles.
Pour créer du lien social, prévenir les conflits et mieux intégrer les différentes populations
immigrées d'un quartier Zus (Zone urbaine sensible), une équipe de prévention spécialisée
mobilise les représentants de la principale communauté présente dans la cité (les Peuls du
Sénégal) et en particulier ses jeunes dans un projet de coopération avec le pays d'origine.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1385&Itemid=
Un jardin pour cultiver les liens
Centre Communal d'Action Sociale de la Ville de Bourg-Lès-Valence, 09/11/2011, site d’Apriles.
Pour favoriser le lien social et les échanges entre tous les âges et tous les milieux sociaux, la ville
de Bourg-lès-Valence (via son CCAS) met les parcelles d'un jardin à disposition d'une vingtaine de
familles. Grâce à l'implication de chacune d'entre elles, à la présence de professionnels, et au
portage politique, ce jardin partagé ouvert à tous devient progressivement un lieu convivial, vivier
de nouvelles rencontres, d'innovations sociales et pédagogiques, favorisant l'intégration de tous
à la vie de la cité, et l'entraide entre les habitants.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1449&Itemid=
2ème Forum des actions collectives
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Citoyenneté active, le soleil se lève à l'est
Aude COSTA. Journal de l'action sociale, n° 158, 01/07/2011, p. 28-30.
"Ralentir, village en chantier". C'est d'Alsace que viennent les premiers signes encourageants
d'une véritable reconstruction du vivre-ensemble, engagée par les édiles locaux. Le 29 mai 2011,
les habitants de Berrwiller, Richwiller, Morschwiller-Le-Bas et Zillisheim, 4 villages situés dans le
Haut-Rhin, étaient tous ensemble pour embellir leur cadre de vie et leur vie sociale à travers de
nombreux chantiers proposés. Une mini-révolution est en marche...
Les actions collectives en Protection Maternelle et Infantile (PMI)
Chantal GEAY, Caroline ROJAT, Elsa GUISES. Cahiers de la Puéricultrice, n° 245, 01/03/2011,
p. 10-23.
Les activités collectives au sein des PMI sont un moyen d'éducation et d'accès à la santé, tout en
créant du lien social. Elles favorisent l'échange des savoirs entre parents et professionnels.
Expérimentations : espace de rencontre parent-enfants ; atelier de massage pour l'éveil
sensoriel des bébés ; haltes-jeux pour prendre le temps de se séparer ; musique et comptines
sans frontières ; "Parents en jeu", une initiative originale au service des familles.
Peut-il exister un travail social communautaire en France ?
Jean-Claude SOMMAIRE. Territoires, n° 515, 01/02/2011, p. 40-42.
Promouvoir les liens entre travail social et développement communautaire pour mieux vivre
ensemble demain, égaux et différents au sein d'une société multiculturelle : tel est l'objectif
d'une démarche collective de chercheurs et professionnels depuis cinq ans. Cette démarche
collective s'inscrit dans un travail social communautaire, taboue en France depuis le milieu des
années 1980.
Document de synthèse sur la journée de travail concernant l'autonomisation des MDSI de
Blaye, Cadillac, Bordeaux St Augustin, Saint-Loubès dans le cadre des parcours de
découvertes culturelles
Conseil général de la gironde, 08/12/2009, 28 p – cl. 360 n° 40653.
Depuis deux ans, huit Maisons Départementales de Solidarité et d'Insertion du Conseil Général
de la Gironde effectuent des Parcours de Découvertes Culturelles avec un accompagnement
intensif sur l'accès à la culture. A ce stade, les MDSI se retrouvent en phase préparatoire
d'autonomie. C'est dans ce contexte que s'inscrit cette journée d'accompagnement vers
l'autonomie. Regroupant tous les partenaires sociaux et culturels, des pistes de développement
et d'intervention sont proposées, elles se veulent pragmatiques, pédagogiques et déclencheuses
d'une réflexion collective.
Développement social local : social et culture : tous en scène
Emmanuel MAISTRE. Journal de l'action sociale, n° 137, 01/05/2009, p. 23.
La Direction des actions territorialisées et du développement social (DATDS) et la Direction de
la culture et de la citoyenneté (DCC) du Conseil général Gironde ont mis en place les "Parcours de
découvertes culturelles" (PDC), véritables leviers d'insertion. En 2008, 5 familles de la MDSI de
Cenon voient des spectacles, participent à des ateliers d'expression artistique. En 2009, de
nouvelles MDSI bénéficient des PDC. Les témoignages de bénéficiaires et de professionnels
"heureux" se multiplient.
2ème Forum des actions collectives
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Le croisement des savoirs et des pratiques. Quand des personnes en situation de pauvreté,
des universitaires et professionnels pensent et se forment ensemble
Groupe de recherche Quart Monde Université. Atelier (Editions de L'), 01/01/2009, 703 p –
cl. 362.5 n° 33657.
C'est le récit d'un pari impossible, celui de faire travailler ensemble des universitaires de
plusieurs disciplines, des personnes vivant en grande pauvreté, des professionnels formateurs au
sein de leurs institutions. Il est nécessaire de croiser les savoirs et les pratiques qui
généralement s'opposent ou s'ignorent. Ils ont accepté les remises en question, les
confrontations pour relever le défi de penser et former ensemble.
Forum des actions collectives
Conseil général du Val-de-Marne, 01/07/2008, 8 p.
Coup de projecteur sur neuf actions collectives parmi plus de 80 présentées lors du Forum du
5 février 2008, organisé par le Conseil Général du Val de Marne en partenariat avec la
Fédération des centres sociaux. Innovation, originalité, partenariats et participation sont les
axes forts de la politique sociale menée par ce département.
Du rêve à l’action collective
Réseau Capacitation Citoyenne, Nord-Pas-de-Calais et Région Wallonne, 2005, site de
capacitation-citoyenne.
Des initiatives de personnes sans-abri ou démunies - Toutes les idées pour s’autonomiser Connecter ces initiatives - Des usagers donnent leur avis - Une démarche qui se construit et se
comprend progressivement - Jusqu’où et comment s’engager ? - Le ou les Budgets Participatifs ?
- Se sentir à la même hauteur que tout le monde.
Document en ligne :
http://www.capacitation-citoyenne.org/livrets/sienne/Charleroi.pdf
Travail avec les habitants : pour une capitalisation des savoir-faire
Typhaine ALLAINMAT. Conseil consultatif de quartier de la ville de Brest, 31/08/2004, site de
Participation-Brest.
Un premier travail de capitalisation d’expérience a été réalisé en 2000, à Brest, par le Cabinet
Aurès : poser la méthode d’une démarche de capitalisation des savoir-faire en matière d’initiative
des habitants. Pourquoi une démarche de capitalisation ? La citoyenneté est un des quatre enjeux
prioritaires du contrat de ville. Elle est affichée comme un objectif fort des différents
signataires du contrat : en particulier de la Ville de Brest, de la CAF, de l’Office HLM, de l’Etat
local... :
- Objectif à prendre en compte en interne dans les démarches engagées par chacun
- Objectif à prendre en compte de façon partagée à travers le contrat.
La déclinaison concrète de cet objectif a plutôt valorisé les associations et souligné l’importance
du soutien à leurs projets et la formation des bénévoles. L’évaluation du contrat de ville fait
état d’avancées réelles mais aussi des limites des impacts de cette priorité sur l’implication
des habitants à travers la vie associative.
Document en ligne : http://www.participation-brest.net/article220.html
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L’accompagnement à l'autoproduction comme outil de développement solidaire en Aquitaine
Muriel DEROUARD, Daniel CEREZUELLE, Programme Autoproduction et Développement Social
(PADES), 2002, site d’Associations.gouv
Cette étude exploratoire a pour objet les actions d’accompagnement à l’autoproduction de publics
en difficulté sociale. A partir du cas Aquitain, nous nous proposons de faire un premier inventaire
de la diversité de ces actions et de les décrire.
Document en ligne : http://www.associations.gouv.fr/IMG/rtf/r06.rtf
Une bagagerie pour les SDF dans le quartier des Halles à Paris
Association Mains Libres, association loi 1901, Paris, 30/11/2001, site d’Apriles.
La bagagerie Mains libres permet aux SDF du quartier des Halles (Paris 1er) d'être déchargés de
leurs paquets pendant la journée, afin de vaquer à leurs occupations, démarches, soins et
faciliter ainsi leurs projets d'insertion. Cogéré par des SDF et des ADF (avec domicile fixe), cet
espace de rencontre bénéficie d'un solide ancrage local, en lien avec les associations spécialisées
et le centre social du quartier, et associe activement ses usagers.
Document en ligne :
http://www.apriles.net/index2.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2DetailsPrint&catid=4&sobi2Id=1381&Itemid=
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48
VII
TRAVAIL SOCIAL COMMUNAUTAIRE DANS LE MONDE /
ACTIONS COLLECTIVES AILLEURS
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Les politiques de cohésion sociale. Acteurs et instruments
Christophe FOUREL, Guillaume MALOCHET. Etude du Centre d’analyse stratégique, 01/02/2013,
395 p – cl. 361 n° 40834-40832, cl. 360 n° 41256.
Entre Septembre 2010 et Avril 2012, le Centre d'Analyse Stratégique (CAS) et la Direction
Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) ont organisé une série de quatorze séminaires publics sur
les instruments et les acteurs des politiques de cohésion sociale. Ce rapport livre le fruit des
réflexions produites à partir d'une triple ambition : la première est d'éclairer la décision
publique par les apports de la recherche la plus récente ; la deuxième consiste à mettre en
lumière des exemples de bonnes pratiques locales ; la troisième a porté sur la dimension
internationale des travaux. Regarder ailleurs, c'est constater que les problèmes s'y posent
souvent de façon similaire mais c'est aussi s'apercevoir que les réponses institutionnelles
diffèrent sensiblement. En mettant en évidence des configurations diverses, ce rapport
constitue un outil de travail pour l'ensemble des professionnels qui agissent en faveur de la
cohésion sociale.
Document en ligne :
http://www.strategie.gouv.fr/system/files/24_cohesion_sociale_13022013_1.pdf
DPA "Développer Promouvoir Agir : une sensibilisation à l'empowerment"
"Kit Léonardo" : les actes, le carnet de voyage et le film, DADTS-DCTE-SDC-DFI, Conseil
général de la Gironde, LEONARDO DA VINCI, 01/12/2012, cl. 360 n° 40749.
Cette "réflexion action" sur l'évolution des pratiques et sur la démarche participative dans le
travail social s'est concrétisée au sein du Conseil général de la Gironde, par une sensibilisation au
Développement du Pouvoir d'Agir (DPA), avec l'option prise d'aller en Suède dans une structure
qui pratique l'empowerment. Avec l'appui du programme européen Léonardo, 54 agents du Conseil
général de la Gironde, ont suivi une semaine de formation dans l'entreprise sociale "BASTA", en
2012.
Les pratiques de développement des communautés et de développement social local
David LETELLIER, Denis BOURQUE. Actes du séminaire France-Québec, 01/09/2012, 74 p.
Survol des réalités institutionnelles québécoises et françaises et des dynamiques du
Développement social Local/Développement des communautés dans les deux pays (politiques,
programmes et pratiques).
Document en ligne :
http://www4.uqo.ca/crcoc/Fichiers/cahiers/1204%20Actes%20Seminaire-France-Quebec-12-14092011-OrfordQc%5B1%5D.pdf
Action collective et travail social. Fragments d'histoire
Vie sociale, n° 2, 01/06/2012, 169 p.
Après un rappel historique relatant des actions collectives, retraçant le temps des élans à
caractère philanthropique et volontaire au début du siècle, ce dossier se centre sur le
développement des approches collectives actuelles dans divers pays et en France. Même si les
formes diffèrent selon les époques, le fil conducteur de l'intervention pour des groupes de
population et les habitants inscrits dans des territoires, est resté fortement présent. Le travail
social actuel peut-il s'inspirer de la force des réseaux, si manifeste à travers tous les exemples
cités, ou est-il de plus en plus enfermé dans une contrainte d'action personnalisée par les textes
législatifs de la politique sociale ?
2ème Forum des actions collectives
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Les mobilisations sociales à l'heure du précariat
Didier CHABANET, Pascale DUFOUR, Fréderic ROYALL. Presses de l’Ecole des Hautes Etudes en
Santé Publique, 01/01/2012, 285 p – cl. 362.5 n° 39985-39986-39987.
Comment des groupes à faibles ressources (chômeurs, RMIstes, travailleurs pauvres, squatteurs,
sans domicile fixe, employés du prêt à porter...) peuvent-ils agir collectivement en dépit de leur
exclusion sociale et politique ? Résultats d'une analyse sur des situations françaises,
québécoises, haïtiennes et mexicaines.
Quand recherche-action participative et pratiques "AVEC" se conjuguent : enjeux de
définition et d’équilibre des savoirs
Lucie GELINEAU, Emilie DUFOUR, Micheline BELISLE. Recherches qualitatives, Hors série
n° 13, p. 35-54, 2012.
Lucie Gélineau, Chercheuse Anthropologue à l’Université Laval (Québec), Emilie Dufour de Mère
et monde et Micheline Bélisle, Doctorante, analysent la recherche-action participative. Elles
s’interrogent sur la manière de préserver le délicat équilibre des savoirs lorsqu’une attention
particulière est accordée au "AVEC", c’est-à-dire au croisement des expertises pratiques,
théoriques et le vécu des personnes en situation de pauvreté. Les Auteures étudient la démarche
de croisement des savoirs et se posent des questions épistémologiques, en se référant au livre
"Le croisement des savoirs et des pratiques".
Document en ligne : http://www.atd-quartmonde.fr/IMG/pdf/RQ_HS_13_Gelineau_et_al-2.pdf
Briser les barrières – générer les changements. Construire la participation des personnes en
situation de pauvreté
Etude de cas du Réseau Européen de lutte contre la pauvreté (EAPN), Bruxelles, 01/01/2012,
108 p.
Une nouvelle démocratie pour une Europe sociale cohésive.
EAPN Autriche : informez-donnez de la visibilité - N’entretenez pas la honte !
EAPN République Tchèque : 1ère rencontre nationale Tchèque des personnes en situation de
pauvreté et d’exclusion sociale.
EAPN France : politiques publiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion : de la consultation
vers la concertation ?
EAPN Irlande : soutenir la participation au Forum national pour l’inclusion sociale.
EAPN Pologne : tâter le terrain de la participation : petits pas en Pologne.
EAPN Portugal : commission consultative nationale des personnes en situation de pauvreté.
EAPN Espagne : actions locales et régionales favorisant la participation des personnes en
situation de pauvreté et d’exclusion sociale.
Document en ligne : http://www.atd.org.pl/IMG/pdf/2012-participation-book-fr.pdf
Faut-il réhabiliter le travail social communautaire ?
Caroline SEDRATI-DINET. Actualités sociales hebdomadaires n° 2704, 08/04/2011, p. 32-35.
La démarche communautaire en travail social ne va pas de soi en France, où la référence aux
"communautés" reste problématique. Un mouvement s'est néanmoins constitué pour revaloriser
cette pratique. En janvier 2011, un colloque a fait le point sur cette notion.
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"Tiers"/"Intermédiaire". La recherche participative sur les pratiques en travail social
Jean FOUCART, Hervé DROUARD. Revue pensée plurielle, n° 28, De Boeck, 01/01/2011, 136 p –
cl. 360 n° 40962.
Les textes composant cette publication sont une version remaniée par les Auteurs de quelques
unes des communications présentées lors du séminaire du Centre européen de ressources pour la
recherche en travail social (CERTS), de décembre 2010 à Charleroi. Nous avons repris les
discussions en nous centrant particulièrement sur les questions liées au "tiers-intermédiaire" et
son rôle dans différentes configurations de liens entre la recherche et les pratiques dans le
champ du travail social.
Séminaire la participation des exclus : pourquoi ? Comment ?
Association internationale pour la participation publique (AIP2France), Paris, 11/10/2010.
Recommandations aux praticiens, 4 p et compte-rendu du séminaire, 19 p.
AIP2France a fait le choix de consacrer ses premiers travaux à la question de la participation
des exclus. Un groupe de travail interne a préparé un séminaire qui s’est déroulé le
11 octobre 2010 à l’Hôtel de Ville de Paris. Ce séminaire a été l’occasion d’auditionner trois
expériences qui avaient placé la participation des exclus au centre de leur action. Ces auditions
et les débats qui les ont suivis ont permis d’enrichir les réflexions du groupe de travail
d’AIP2France. L’ensemble de ces discussions a conduit à considérer que la question de la
participation des exclus, aussi pertinente qu’elle fût, ne permettait pas de rendre compte de
toute la complexité des problèmes à résoudre.
Document en ligne :
http://aip2france.files.wordpress.com/2011/09/aip2-recommandations-participation-de-tous-vf.pdf
Compte-rendu séminaire en ligne :
http://aip2france.files.wordpress.com/2010/12/aip2-synthc3a8se-du-sc3a9minaire-sur-la-participation-des-exclus-11-oct20101.pdf
Les transformations de l’intervention sociale collective et communautaire
Sous la direction de Mejed HAMZAOUI, Aline BINGEN. Université Libre de Bruxelles,
01/09/2010, 140 p.
"Si l’approche collective et communautaire n’est pas une préoccupation nouvelle dans la
construction des méthodologies et des outils de l’intervention sociale, ce qui est nouveau, c’est
une redéfinition du mode de traitement collectif des problèmes sociaux à partir du constat de la
dégradation des conditions sociales, de l’ébranlement de la protection sociale et de
l’affaiblissement du lien social. C’est dans cette redéfinition que vont se formuler les nouvelles
approches collectives et communautaires sur la base d’un cadre référentiel spécifique : celui de
l’inclusion sociale/travail ensemble, celui de la territorialisation et celui de l’implication des
usagers comme contrepartie à l’octroi des droits sociaux et politiques (emploi, santé, culture et
participation locale). Construits de moins en moins autour de modèles alternatifs et de contrepouvoirs mais autour de modèles d’activation, ces référentiels deviennent des catégories de
l’action publique pour développer des dispositifs sociaux locaux. Ces derniers seront moins ciblés
sur le traitement collectif des problèmes sociaux que sur des caractéristiques personnelles et
des capacités d’agir des publics cibles."
Document en ligne :
http://www.ulb.ac.be/socio/tef/revues/TEF%209_2010_1.pdf
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Action collective ou action de groupe. Se préparer à son introduction en droit Français et
en droit Belge
Angélique LEGENDRE. Larcier éditions, 01/01/2010, 123 p – cl. 301 n° 41315.
Fruit d'une collaboration entre le Centre René Demogue et la K.U. Leuven, cet ouvrage fait suite
au colloque du 2 octobre 2009 de l'Université de Lille 2 "l'action collective : anticiper son
introduction pour optimiser son potentiel ?". Ces travaux portent sur un sujet d'actualité
particulièrement important, dans la mesure où la mise en place d'une action collective est de
nouveau discutée tant au plan Européen que Français et Belge.
"Participation des personnes sans domicile: Partager le pouvoir et travailler ensemble"
Magazine de la Fédération Européenne d’Associations Nationales Travaillant avec les Sans-abris
(FEANTSA), automne 2009, 28 p.
La participation est le thème annuel de la FEANTSA pour 2009. Il s’agit de mieux comprendre le
rôle de la participation pour résoudre le sans-abrisme et l'exclusion liée au logement. Une
conférence européenne, a eu lieu à Copenhague, le 23 octobre 2009. A cette occasion, plus de
300 participants, prestataires de services ainsi que des usagers et d'autres experts, se sont
rassemblés pour échanger de leurs bonnes pratiques. Le concept de la participation désigne
l'inclusion complète des personnes concernées par les processus décisionnels. Au niveau de
l'exclusion liée au logement, la participation fait référence à l'implication efficace des personnes
sans domicile dans les services et dans les processus décisionnels qui affectent ces services.
Document en ligne :
http://feantsa.horus.be/files/freshstart/Communications/Homeless%20in%20Europe%20FR/PDF_2009/Homeless%20in%20Eur
ope_Autumn_FR.pdf
L’action collective face à l'imbrication des rapports sociaux. Classe, ethnicité, genre
Lionel ARNAUD. Harmattan (Editions L'), 01/06/2009, 202 p – cl. 301 n° 41324.
L’analyse des mobilisations sociales d'aujourd'hui tient compte des multiples rapports
inégalitaires entre majoritaires et minoritaires et de l'imbrication de ces rapports de
domination. Quelles sont les contradictions nées de cette imbrication et comment sont-elles
gérées par les individus et les groupes sociaux en lutte pour la transformation de l'ordre
matériel et symbolique ?
Etat stratège, participation citoyenne
Louis COTE, Benoit LEVESQUE, Guy MORNEAU. Presse de l'université du Québec, 01/01/2009,
278 p – cl. 301 n° 41258.
Le paysage politique qui s'impose aujourd'hui est plus complexe que celui qui prévalait auparavant.
Pour les sociétés comparables au Québec, le défi consiste à répondre de façon durable aux
exigences conflictuelles de la compétitivité et de la solidarité sociale. En raison de leur fragilité
et de leur insécurité identitaire, les "petits pays" sont contraints à l'expérimentation et à
l'innovation tout en étant "de formidables révélateurs de processus sociaux". Fruit d'un colloque
organisé par l'Observatoire de l'administration publique de l'Ecole nationale d'administration
publique qui a réuni de nombreux chercheurs et acteurs socio-économiques, politiques et
administratifs, cet ouvrage propose une réflexion sur la transformation du modèle québécois de
gouvernance.
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La capacité d’action collective des populations marginalisées dans le cadre des stratégies de
lutte pour la reconnaissance
Louis ILIONOR. Université de Montréal. Thèse présentée à la Faculté des Arts et Sciences en
vue de l’obtention du Doctorat en Sociologie, 2009, 520 p.
Cette thèse analyse la capacité d’action collective des populations marginalisées, situées
respectivement dans un bidonville appelé Cité de l’Eternel à Port au Prince (Haïti) et dans les
campements à la Sierra Santa Catarina, Iztapalapa (Mexico).
Document en ligne :
https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/6936/Louis_Ilionor_2009_These.pdf;jsessionid=BD340CA6AB429
28CBB90F82A927F4449?sequence=4
Participation citoyenne et développement des communautés au Québec : enjeux, défis et
conditions d’actualisation
Clément MERCIER, Denis BOURQUE, Lise ST-GERMAIN. Rapport réalisé dans le suivi du Séminaire sur la participation citoyenne et le développement des communautés, 04/04/2008, 74 p.
La participation citoyenne est souvent utilisée par une multitude d’acteurs (communautaires et
publics) pour soutenir le développement des communautés (selon des perspectives de
développement social, de développement local, d’amélioration de la qualité de vie, de
renouvellement des institutions démocratiques, etc.). C’est ainsi qu’au Québec, dans la continuité
d’une tradition issue des pratiques d’action communautaire des années 1960, une quantité
diversifiée d’initiatives en développement social et développement des communautés ont fait le
pari de la participation citoyenne. Des expériences novatrices se déploient dans toutes les
régions, qui réunissent des membres de leur communauté locale pour agir et apporter des
solutions à des problèmes communs.
Document en ligne :
http://www4.uqo.ca/observer/DevLocal/Gouvernance/participation.pdf
L’intervention par les pairs : un enjeu multiple de reconnaissance
Céline BELLOT, Jacinthe RIVARD. Ecole de Service Social Université de Montréal, Deuxième
Congrès international de NAMUR, Belgique du 3 au 7 juillet 2007, 34 p.
Ce développement s’appuie sur un postulat originel selon lequel les pairs pourraient jouer un rôle
spécifique en prévention des difficultés que rencontrent les jeunes ou d’autres populations
vulnérables ou dans une dynamique de promotion de changement dans les comportements, les
valeurs ou les attitudes. Comment l’intervention par les pairs peut-elle être considérée comme
une forme innovante d’intervention sociale qui permet de construire un pont entre le rôle de
bénéficiaire et celui de l’intervenant ?
Document en ligne :
http://www.aifris.org/IMG/pdf/Bellot_Rivard.pdf
L’organisation communautaire. Fondements, approches et champs de pratique
Denis BOURQUE. Presses de l'université du Québec, 01/01/2007, 534 p – cl. 360 n° 38108.
Ouvrage de base en organisation communautaire dont le contenu gravite autour de quatre
grandes approches : l'approche sociocommunautaire, l'action sociale, le développement local et
l'approche socio-institutionnelle. Les Auteurs abordent tout autant l'organisation communautaire
comme pratique de mouvements sociaux que comme profession inscrite au fil du temps dans le
développement des réseaux public et associatif de santé et de services sociaux.
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Empowerment : cadre conceptuel et outil d'évaluation de l'intervention sociale et
communautaire
William A. NINACS. "La Clé", la coopérative de consultation en développement, Québec, thèse de
doctorat en service Social, 06/11/2003, 28 p.
Intervenir auprès des personnes et des communautés appauvries pose plusieurs défis. Il est
possible, par exemple, de comprendre la pauvreté et l'exclusion sociale comme étant deux
dimensions entrelacées d’un même processus de perte d’autonomie. Il s’ensuit que l’intervention
en lien avec l’appauvrissement doit tenter de renverser ce déclin (en agissant, bien sûr,
simultanément sur les plans économique et social et en tenant compte du contexte démographique, géographique et de l’emploi). Or, puisque la particularité de l’approche axée sur
l’empowerment est de soutenir les efforts des individus et des communautés dans la
recomposition de leur capacité d’agir de façon autonome, l’intervention sociale aurait avantage à
s’inscrire dans ce sillon.
Document en ligne :
http://envision.ca/pdf/w2w/Papers/NinacsPaper.pdf
Types et processus d’empowerment dans les initiatives de développement économique
communautaire au Québec
William A. NINACS, École de service social Faculté des sciences sociales université de Laval
Québec, 01/01/2002, 333 p.
Cette thèse étudie des initiatives québécoises de développement économique communautaire
(DÉC) sous l’angle de l’empowerment. Cette recherche exploratoire soutient l’action
communautaire en lien avec la pauvreté. Une approche herméneutique et une méthodologie de
recherche qualitative ont été adoptées. La méthode d’analyse de contenu a servi au traitement
du matériel secondaire, les données provenant d’entrevues réalisées antérieurement par
l’étudiant-chercheur. L’analyse des données a révélé l’existence d’au moins trois types
d’empowerment — individuel, organisationnel, communautaire — qui ne semblent produits que
partiellement dans ces initiatives. Celle-ci a également mis au jour divers aspects de
l’empowerment organisationnel, incluant le rôle des organisations intermédiaires de DÉC, ainsi
qu’un type d’entrepreneuriat propre aux entreprises à caractère social, l’entrepreneuriat social.
Enfin, les résultats suggèrent que, si on néglige, d’une part, le développement de la conscience
critique et de la conscience de la citoyenneté et, d’autre part, celui de l’aptitude à prendre des
risques, la portée de l’action communautaire s’inspirant du DÉC sera limitée sur le plan de
l’empowerment.
Document en ligne :
http://www.lacle.coop/docs/Ninacs_these.pdf
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ANNEXES
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QUELQUES SITES INTERNET
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ADELS : http://www.adels.org/
Association pour la Démocratie et l’Education Sociale et Locale
Égalité politique, justice sociale et auto-organisation, Manifeste pour réinventer la démocratie.
AEIDL : http://www.aeidl.eu/
Association Européenne pour l’Information sur le Développement Local
Le projet de l'AEIDL vise une Europe citoyenne, prenant en compte les aspects sociaux,
économiques, culturels et environnementaux de chaque territoire, dans un processus de
développement durable, basé sur l’égalité des chances et le partenariat. A travers sa palette de
compétences et de services techniques, l’AEIDL entend favoriser l’émergence d’une Europe
fondée sur l’essor solidaire de ses territoires et la valorisation de ses ressources humaines.
AITEC : http://aitec.reseau-ipam.org/spip.php?article237
Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs
Un réseau de professionnels, de chercheurs et de citoyens engagés dans le mouvement social.
Une expertise citoyenne et des propositions alternatives sur l'urbain, les services publics et le
financement du développement.
ANDASS: http://communautes.idealconnaissances.com/andass/public
Association Nationale des Directeurs d’Action Sociale et de Santé des Conseils généraux
A pour objectif de faire connaître les dimensions techniques et professionnelles de l’action
sociale, médico-sociale des départements et de contribuer aux réflexions sur l’évolution des
politiques sociales. Elle facilite les échanges d’expériences en organisant des rencontres locales
et nationales. Elle contribue, par la diffusion d’informations et de documentations, à la réalisation
d’études relatives à l’action sociale des départements.
APRILES: http://www.apriles.net/
Agence des Pratiques et Initiatives locales
Fondée en 2006 à l’initiative de l’Observatoire national de l’action sociale décentralisée, avec le
soutien de plusieurs organismes, cette Agence a pour vocation la promotion du développement
social local à travers la capitalisation et la mutualisation des expériences locales.
ARPENTEURS : http://www.arpenteurs.fr/
"Arpenteurs se positionne comme animateur de la participation avec pour objectifs d’améliorer
l’égalité sociale, politique et écologique. La ville avec son espace public est notre territoire de
projet. Notre ambition est de permettre à chacun d'y tenir son rôle, de pouvoir agir sur son
devenir, d'être acteur de son évolution. Dans une société où l'entre soi et les logiques
économiques sont dominants, nous avons la conviction que la rencontre de l'autre, le débat public,
la délibération collective sont capables de créer la cohésion sociale, de faire société."
ATD QUART MONDE : http://www.atd-quartmonde.org/Penser-et-batir-ensemble-une.html
ATD Quart Monde (Agir Tous pour la Dignité) est une organisation non gouvernementale de
défense des droits de l’homme dont le but est d’éradiquer la misère et l’exclusion en développant
des partenariats entre les personnes vivant dans l’extrême pauvreté et d’autres personnes et
institutions. L’Université populaire Quart Monde est l’une de ses actions fondatrices.
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CAPACITATION-CITOYENNE : http://www.capacitation-citoyenne.org
Réseau composé de groupes Belges, Français, Sénégalais et Brésiliens, rassemblant des collectifs
de tous horizons : espace de formation ou associations, économie solidaire ou espaces de
concertation initiés par l’action publique, et d’autres formes d’actions collectives, visant à agir
sur les conditions de vie. Regroupe un panel d’expériences et offre des outils d’échanges à des
initiatives citoyennes ayant des moyens modestes.
CEDIAS : http://www.cedias.org/menu-cedias/cedias
Centre d'études, de documentation, d'information et d'actions sociales
Le CEDIAS-Musée social est une fondation dont la mission est la réflexion sur les actions
sociales et les grands problèmes sociaux en favorisant les études, les échanges, l'information et
la documentation. C'est un lieu de rencontre en lien avec de nombreux organismes publics et
privés.
CHAIRE DE TRAVAIL SOCIAL ET INTERVENTION SOCIALE DU CNAM (Conservatoire
National des Arts et Métiers) : http://intervention-sociale.cnam.fr/
Le CNAM, dont la triple mission est la formation, la recherche et la diffusion de la culture
scientifique et technique, a la réputation d’être très proche des milieux professionnels et offre
les moyens de se former à tout moment de la carrière. Il a ainsi accepté de créer, en 1999, une
chaire de travail social, avec comme objectifs principaux la formation et la qualification
supérieures des cadres de l’enseignement, de la recherche du travail social ; l’articulation d’une
offre de formation d’un niveau supérieur avec les pratiques professionnelles ; la formation à la
recherche ; la constitution, en partenariat avec d’autres institutions, d’un pôle liant recherche et
professionnalisation.
CNCD-RESEAU INTERNATIONAL DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DE RUE : renforcement
méthodologique, lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale : http://www.cncd.be/Reseauinternational-des,3732
En tant que coordination, le CNCD (Centre national de coopération au développement) interpelle
les instances politiques nationales et internationales sur leurs responsabilités en matière de
coopération au développement et de solidarité internationale. Par cette action politique, il vise à
la fois le renforcement de la prise de conscience des causes réelles du mal développement et la
promotion de mesures qui favorisent des rapports entre les peuples, basés sur la justice et le
respect des droits fondamentaux individuels et collectifs.
FNARS: http://www.fnars.org/participation-des-personnes-accueillies/participation-et-europe
Fédération Nationale des Associations d'Accueil et de Réinsertion Sociale
Regroupe 870 associations de solidarité et organismes qui vont vers et accueillent les plus
démunis. Réseau généraliste de lutte contre les exclusions, la FNARS promeut le travail social,
ouvre des espaces d'échanges entre tous les acteurs du secteur social, et défend la participation
des personnes en situation d’exclusion à la réflexion sur les politiques publiques qui les
concernent.
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GESPISIC : http://gespisic.canalblog.com/archives/experiences/index.html
Blog, groupe d’Echanges sur les Pratiques de l’Intervention Sociale d’Intérêt Collectif
I.N.D.S.: http://www.inds.fr/
Institut National du Développement Social
Pôle ressource qui accompagne les collectivités publiques et les associations dans la mise en
œuvre d'expériences fondées sur un projet de Développement social local.
IRISE : http://www.seinemaritime.net/irise/-Actions-Collectives-.html
Espace du site du département de Seine-Maritime
Présente des fiches actions relatives à l’insertion sociale, l’insertion par la santé, l’insertion
logement, l’insertion professionnelle.
LE JAS : http://www.lejas.com/
Journal de l’action sociale
Magazine de référence des dirigeants et professionnels du secteur social. A côté des supports
techniques et juridiques, il est reconnu comme le seul magazine d'expertise des politiques
sociales et de réflexion sur le sens de l'action sociale.
MISSION PARTICIPATION : http://www.missionparticipation.fr/base-documentaire/
"Faire pour les gens sans eux c’est le faire contre eux". Sites où sont proposées des actualités et
des expériences relatives à la participation des habitants.
ODAS : http://odas.net/
Observatoire national de l’action sociale décentralisée
Organisme indépendant qui a pour objet d’apporter son concours aux différents acteurs publics
pour une meilleure connaissance des publics en difficulté et des moyens mobilisés, et notamment
d’analyser les dispositifs et les pratiques mis en œuvre pour répondre aux besoins sociaux.
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QUELQUES FILMS
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Rockerill, le passage du feu
Film documentaire d’Yves MORA, 2011, 53 mn.
Il y a 5 ans, un des plus vieux bâtiments industriels de Charleroi - les Forges de la Providence est sauvé de la démolition, racheté par deux citoyens : Thierry Camu et Mika Hell. Avec un cercle
d’amis et d’artistes, ils en font un lieu de création alternative qui devient un symbole de
renaissance et de réhabilitation d’image pour toute une région.
Tous au Larzac
Film de Christian ROUAUD, France, 2011, 1h58, avec Léon MAILLE, Pierre BURGUIERE,
Marizette TARLIER, José BOVE...
Tout commence en 1971, lorsque le Gouvernement, par la voix de son Ministre de la Défense
Michel Debré, décide l'extension du camp militaire du Larzac. La colère se répand comme une
traînée de poudre et les paysans se mobilisent. Jamais ils ne cèderont leurs terres ! Marizette,
Christiane, Pierre, Léon, José... Deviennent les acteurs de cette incroyable lutte, celle des
paysans du Larzac contre l'État, affrontement des faibles contre le fort.
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Les Familles de la résidence HLM Léo Saignât prennent leur avenir en main !
Action collective participative. Vidéo, Axiales n° 55, 01/10/2013, p. 2-3
http://www.calameo.com/read/000755949346371fd5e80?authid=jBuz3RXumW16
"Inventer des réponses, expérimenter ensemble"
MDSI d’Audenge : social, art et culture. Vidéo, Axiales n° 52 01/12/2012, p. 4-5
http://fr.calameo.com/read/0007559496d41d6298b4a
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Pégase : un groupe qui vole de ses propres ailes
MDSI Bordeaux-Centre : Axiales n° 52 01/12/2012, p. 6
http://fr.calameo.com/read/0007559496d41d6298b4a
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