N°4 mai 07

Transcription

N°4 mai 07
Une nouvelle partie commence
Sommaire
Compte-rendu :
CAPN du 16 avril............................................................. p 2
Détachement : une gestion vigilante s’impose ...............................p 3
Questions en débat(1) :
SIA et FSU ...................................................................... p 4
Du nouveau au BO !........................................................p 5
Culture :
Sarko, Ségo et Rostro ..................................................... p 7
Écrivez :
Questions de l’entre-deux ............................................... p 8
Page des stagiaires :
La démocratie battue en brèche...................................... p 10
Bulletin d’adhésion ...................................................... p 12
(1) libres propos pour alimenter la réflexion du syndicat
qui doit intégrer l’échelle B dans son déroulement
normal pour ouvrir sur une hors classe à l’échelle C,
et sur les éléments fonctionnels de nos rémunérations car on sait bien qu’à notre niveau de responsabilité, l’indemnité que nous percevons devrait être
égale à 50% de notre traitement indiciaire moyen, ce
qui porterait l’ICA à 1500€ par mois.
Et nous reviendrons sur nos conditions de travail
(voiture de fonction, logistique, équipes pédagogiques…) car on ne peut longtemps encore fonctionner
comme des contremaîtres auxquels on accorde parcimonieusement des moyens qui feraient sourire les
responsables des administrations de l’éducation de la
plupart des grands pays développés.
Le SIA se veut ambitieux, car il défend le grade d’Inspecteur d’Académie et toutes les fonctions qui lui
sont associées. Et pour ce combat-là c’est aussi une
nouvelle partie qui commence et que nous entendons
bien gagner contre nos propres démons qui nous
rongent et nous divisent. La pitoyable comédie qui a
émaillé le débat intersyndical demandé par nos collègues stagiaires en est la dernière et la triste illustration dont le compte rendu publié dans ce numéro
éclairera tous nos lecteurs.
Le SIA a répondu présent à la demande d’un débat
ouvert avec les autres organisations syndicales que
tous les responsables auraient dû avoir à cœur d’accepter et qui s’est conclu par l’exigence de redonner
vie à l’Intersyndicale.
Alors mes chers collègues, nous allons tout faire pour
recréer l’intersyndicale qui, au-delà des clivages
sains et salutaires en démocratie, constitue cette
structure de dialogue et de synthèse qui a permis,
dans le respect des identités de chaque organisation,
des avancées importantes pour notre corps : accès à
l’échelle B, reclassement des stagiaires dés leur entrée en fonction, diminution de l’ancienneté requise
pour l’accès à la hors-classe, versement de l’ICA à
taux plein dés la première année de stage.
Nous en appelons pour cela au soutien de chacune
et de chacun d’entre vous par delà son choix syndical.
Enfin pour que les lauréats du concours, qui viennent
d’accéder à notre corps, aient en main les « règles du
jeu » pour la nouvelle partie qui commence pour eux,
nous leur avons adressé un livret d’accueil qui cette
année s’est fortement enrichi pour répondre à leurs
nombreuses questions et se tenir au plus près de
leurs préoccupations.
Les nouvelles adhésions qui nous parviennent, témoignent que notre message est compris et notre
action appréciée.
Engagés, exigeants, ouverts et prêts pour cette nouvelle partie, voilà ce que nous sommes au SIA et voilà l’esprit que nous voulons faire partager par tous les
collègues inspecteurs d’académie, dans le respect
des convictions de chacun.
Robert Prosperini
SIA
La nouvelle partie qui commence est tout d’abord
dictée par l’actualité politique, majeure aujourd’hui,
que nous avons au SIA voulu et su préparer avec
notre questionnaire aux candidats sur lequel nous
appuierons nos actions pour obtenir des avancées
indispensables pour le corps des IA.
Ainsi prendrons-nous, dés la nomination du nouveau
ministre de l’éducation nationale, tous les contacts
nécessaires pour le rencontrer et préciser clairement
nos ambitions qui sont partagées par l’ensemble des
collègues. Il y va de l’avenir du corps qui a su résister, au long des années, aux difficultés rencontrées :
tentative larvée de création du corps unique ; volonté
de cantonner notre action au territoire académique ;
rémunération et gestion de la hors classe au mérite
sans critères explicites et fiables ; tentative de division du corps entre IA à compétence administrative
et IA à compétence pédagogique.
La présence du SIA, parce que notre organisation
voit loin et qu’elle a un véritable projet pour le corps,
a permis de maintenir notre autorité au sein du système éducatif.
Mais tenir des positions ne suffit pas car il est une
réalité incontournable : qui n’avance pas recule !
Et nous entendons bien profiter de l’ouverture qui
marque l’installation de tout nouveau gouvernement
pour réitérer les demandes fondamentales pour l’avenir du corps des IA et de l’ensemble des fonctions
que nous assumons.
Ainsi, saurons-nous rappeler au Ministre que notre
situation d’experts reconnus par les enseignants et
l’ensemble de la communauté éducative fait de nous
des hauts fonctionnaires écoutés qui doivent impérativement participer non seulement à la gestion du
système éducatif mais aussi à la conception de sa
politique dans tous les domaines où les orientations
pédagogiques sont en jeu.
Nous lui demanderons de s’engager sans réserve
pour le classement du corps des IA au plus haut niveau de la fonction publique lorsqu’arrivera - à brève
échéance sans doute - la refonte de son statut.
Nous lui poserons les questions sur notre carrière,
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Détachement : une gestion vigilante s’impose
La CAPN avait pour objet principal la première session du mouvement 2007 et complémentairement le
bilan du concours, les demandes de détachement et
d’intégration dans le corps et l’analyse de la situation d’un collègue en poste dans un territoire d’outre mer. La séance est présidée par Mme Matringe
entourée de l’ensemble des cadres de la DE.
Le SIA a demandé que des modifications soient apportées au procès verbal de la CAPN du 14 décembre (tableau d’avancement de la hors classe) pour
que soit parfaitement précisée la position de ses
commissaires partiaires.
À l’ouverture de la séance, Mme Matringe nous a fait
part de données statistiques sur le mouvement et sur
le concours.
CONCOURS 2007
110 postes étaient ouverts au concours,104 ont été
pourvus. Les membres de la CAPN ont noté avec
satisfaction que 16 inspecteurs ont été recrutés cette
année en anglais.
SIA
MOUVEMENT 2007
144 collègues ont cette année sollicité une mutation
dont : 9 titulaires n’ayant pas effectué trois ans dans
leur poste, 25 stagiaires en 2ème année et 28 stagiaires en 1ère année.
46 demandes concernaient des rapprochements de
conjoints.
La directrice a précisé les règles de priorité qu’elle
souhaite utiliser cette année : donner, dans chacune
des disciplines, d’abord satisfaction aux titulaires en
les classant par ancienneté dans le grade puis aux
stagiaires 2ème année puis aux stagiaires 1ère année
ayant des motifs familiaux. Le mouvement se terminera en juin (deuxième CAPN) et traitera alors les
affectations des lauréats au concours. Quant aux
détachés, ils seront affectés en août.
Les deux élus du SIA insistent sur la situation spécifique de l’année 2007 : la directrice ayant décidé de ne
plus interdire aux lauréats les nominations dans leur
académie d’origine, il serait injuste et inéquitable de
retenir des stagiaires 2ème ou 1ère années dans une
affectation éloignée de leur académie d’origine ou de
leur vœu, d’autant plus que la nomination d’un nouveau promu sur le poste qu’ils convoitent pourrait les
priver de tout chance de l’obtenir.
2
On constate que conformément aux demandes du
SIA, les titulaires, y compris ceux qui n’avaient pas
trois ans d’ancienneté, les stagiaires 2ème année ont
obtenu satisfaction dès lors que le poste souhaité
était vacant. Par contre, pour les stagiaires 1ère année, n’ont été traités que les cas faisant valoir des
motifs familiaux.
Le SIA a donc insisté pour que toutes les demandes
de mutations possibles, notamment celles des collègues de 1ère année, soient réétudiées favorablement
n°4 - avril/mai 2007
au cours de la CAPN de juin avant l’affectation des
lauréats. La directrice en a admis le principe, ce qui
explique la mention « en attente » portée devant certains noms de la liste publiée dans le numéro précédent de la revue IA (n°3 d’avril 2007).
Tous les cas non traités parmi les mutations possibles seront donc étudiés en juin. Le SIA défendra les
dossiers pour lesquels il a des informations utiles.
DÉTACHEMENT
Une demande de détachement sur un poste de conseiller de recteur a été étudiée. Elle émanait d’un personnel
de l’enseignement supérieur d’un autre ministère et répondait aux critères statutaires. Elle n’entrait en concurrence avec aucune autre demande de collègue IA-IPR.
Elle a donc fait l’objet d’un vote favorable du SIA, qui
souhaitant que des possibilités de mobilité réelle
(mobilité fonctionnelle sur des postes de responsabilité)
y compris dans d’autres ministères soient offertes aux
IA, accepte naturellement la réciprocité.
INTÉGRATION
Une demande statutaire d’intégration d’un collègue
détaché dans le corps depuis trois ans et faisant l’objet d’un avis favorable du recteur et de l’inspection
générale est approuvée.
OUTRE MER
Le maintien sur son poste du collègue d’outre mer
pour lequel le SIA est intervenu, n’est plus remis en
cause. La directrice adressera un courrier à l’intéressé le rappelant à ses obligations.
Nicole Aubin-Marchal
Robert Prosperini
Postes vacants en Guyane
La DE vient de faire savoir qu’à la rentrée prochaine 4
postes seront vacants ou susceptibles de l’être. Les
discipline concernées sont :
- Éducation physique et sportive ;
- Histoire - géographie ;
- Portugais ;
- Sciences - techniques industrielles.
Les candidats concernés devront retourner leur fiche de
vœux d’affectation correspondant à leur situation, revêtue de l’avis du recteur ou du supérieur hiérarchique
direct pour ceux qui n’exercent pas en académie, à la
Direction de l’encadrement - sous direction des personnels d’encadrement - bureau des IA-IPR et des IEN - DE
B2-2 - 142 rue du Bac, 75007 Paris, pour le 4 juin 2007
impérativement.
Pensez à transmettre une copie de votre dossier de
demande au SIA.
Le SIA saisi par la Directrice de l’encadrement sur le
projet de note relatif au détachement dans le corps
des IA a demandé que des modifications soient apportées au texte de base (cf. courrier ci-dessous).
Celles-ci sont importantes car il s’agit d’éviter toute
transformation du détachement en un mode de recrutement.
Dans la fonction publique, les possibilités de détachement sont limitées à 5% du nombre de fonctionnaires
titulaires en exercice dans le corps pour une année
donnée. Cette précaution permet de réserver à ce
mode d’accès sa véritable fonction qui est d’accueillir
des membres d’autres corps disposant des compétences nécessaires. Elle élargit ainsi les formes de
mobilité en ouvrant d’autres possibilités que la mobilité géographique ou fonctionnelle au sein d’un même
corps. C’est cette mobilité là que le SIA défend.
Robert PROSPERINI
Secrétaire général
Mais dans le cadre du corps des IA, le détachement
a été dénaturé quelque peu puisqu’il a servi à combler l’insuffisance de recrutement par concours
(moins de lauréats que de postes à pourvoir).
Nos propositions de modifications du projet de note
n’ont d’autre but que de rétablir le véritable sens du
détachement. C’est une sage vigilance d’un syndicat
responsable.
En effet, un détachement pour trois ans avec intégration à l’issue de cette période pourrait devenir un
mode de recrutement plus attractif et ainsi réduire le
nombre de postes offerts au concours.
Il nous a donc semblé pertinent de proposer à la DE
de se garder la possibilité de réétudier chaque année
la reconduction des détachements.
Le secrétariat général
Paris, le 7 mai 2007
À Monsieur le ministre de l’Education Nationale
A l’attention de Mme La directrice de l’Encadrement,
Ghislaine MATRINGE
Madame la Directrice,
En réponse à votre demande d'avis sur le projet de note de service relatif aux détachements
sur des emplois d'IA IPR, j'ai l'honneur de soumettre les propositions suivantes à votre bienveillante attention :
1) s'agissant cette année de détachements prononcés pour une période de trois ans à l'issue de
laquelle les personnels concernés seront intégrés dans le corps des IA-IPR, il faut éviter de laisser supposer que cette procédure constitue une forme de recrutement dans le corps. C'est
pourquoi il convient, selon nous, dans le premier paragraphe de ne pas insister sur le fait que
ces postes sont laissés vacants à l'issue des opérations de mutation mais utiliser une formule
plus neutre indiquant seulement que « conformément au statut du corps des IA IPR, des détachements sur des postes d'IA IPR pourront être prononcés à la rentrée scolaire 2006-2007 sur
des postes vacants » ;
2) s'agissant de détachements pour trois ans, seule situation, à nos yeux, parfaitement
conforme au statut général de la Fonction Publique, ne pourrait-on pas cependant prendre la
précaution de prononcer les détachements, pour une année, renouvelables deux fois ?
Cette disposition permettrait un suivi adapté à une situation qui doit rester exceptionnelle pour
éviter d'engendrer un phénomène de contournement du mode normal d'accès au corps ;
3) il conviendrait enfin de préciser dans l'alinéa consacré à l'avancement des opérations que
cela concerne également les personnels de direction qui sont compris dans les corps dont les
membres peuvent être détachés dans le corps des IA IPR en modifiant comme suit le texte
« afin d'éviter les difficultés engendrées par les départs de personnels enseignants ou de direction, je souhaite procéder aux nominations au 1er septembre 2007 ».
Je vous remercie de votre attention et en m'excusant de la date tardive de ma réponse due aux
délais de consultation des membres du bureau très pris par leurs tâches professionnelles très
lourdes en cette période, je vous assure, Madame la directrice de ma haute et respectueuse
considération.
Robert PROSPERINI
SIA
CAPN du 16 avril 2007
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SIA et FSU : une association en débat
SIA
Le SIA est issu de la fusion de deux syndicats appartenant à la FEN, il s’est constitué hors de cette fédération au moment où une scission s’est produite du
fait des manœuvres d’appareil de ceux qui ne voulaient pas perdre leur majorité. Le SIA pensait pouvoir jouer un rôle dans le rapprochement de la FEN et
de la FSU (nouvellement créée) en s’appuyant sur
les valeurs de la démocratie et du pluralisme chères
au syndicalisme de progrès et de responsabilité que
nous défendons.
Depuis près de quinze ans, de l’eau est passée sous
les ponts, la FEN n’existe plus, elle s’est fondue dans
l’UNSA dont elle constitue une des composantes
(UNSA-Education) et dont les valeurs sont plus éloignées des nôtres. Par exemple, le SNIEN-UNSA,
syndicat des inspecteurs de cette fédération, est une
organisation qui regroupe des IA et des IEN et dont le
mot d’ordre reste le corps unique.
Le temps est donc venu pour le SIA de repenser son
positionnement à la lumière de ce qui nous unit avec
la FSU et avec laquelle dans les faits nous avons
toujours poursuivi un dialogue confiant et constructif
et qui nous a, sans contrepartie, offert une logistique.
QUELS AVANTAGES ?
Le rapprochement aurait l’avantage de nous offrir
bien sûr une logistique plus solide mais aussi des
contacts avec la fonction publique. Ceci est très important dans une période où le positionnement du
corps des IA est en jeu dans les projets de refonte de
la grille de la fonction publique. Notre position au sein
de la FSU, amènerait davantage les syndicats enseignants à reconnaître l’autorité pédagogique des inspecteurs d’académie dont le souci premier est la défense de la qualité de l’école publique et de l’excellence. De surcroît, un rapprochement aurait l’avantage, non négligeable, de battre en brèche l’idée du
corps unique car le SIA associé à la FSU permettra
une partition clairement établie des champs de syndicalisation des IEN et des IA entre le SNPI et le SIA.
Le SIA pourrait également participer à l’ensemble des
instances consultatives du Ministère de l’Education nationale et du Ministère de la Fonction publique chaque
fois qu’il y a un enjeu qui concerne notre corps et où, à
ce jour, il n’y a aucune représentation des IA. Et enfin
nous pourrions être associés aux discussions avec le
Ministère du budget lorsque des implications budgétaires concernant nos revendications sont en cause.
Ainsi il y a de très solides raisons de se rapprocher
de la FSU mais y a-t-il des inconvénients ?
A ce jour nous n’en voyons pas car la FSU jouit d’une
excellente réputation, d’une audience importante qui
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n°4 - avril/mai 2007
se renforce. Elle fédère les trois quarts des membres
du système éducatif et surtout elle laisse à chacun de
ses syndicats une autonomie extrêmement large. En
conséquence, notre capacité à décider en toute indépendance de nos orientations ne sera pas remise en
cause.
SELON QUELLES MODALITÉS ?
Les modalités du rapprochement ont été formalisées
par courrier aux secrétaires généraux du SNPI (Erick
Intervention de Marc Rubaud au nom du SIA
à l’occasion du congrès du SNPI-FSU
« Nos deux organisations, amies, se présentent unies
lors des élections professionnelles. C’est à la fois bien et
perfectible et je sais que vous vous posez, comme nous,
la question de la voie d’une clarification de notre position.
aucun inconvénient à ce qu'ils choisissent d'y rester
ou de rejoindre le SIA à leur convenance.
Sur ces bases, qui permettront de rendre définitifs les
liens que le SIA a depuis longtemps établi tant avec
la FSU qu'avec le SNPI, nous pourrons envisager
d'approfondir notre réflexion et notre action communes au bénéfice de nos mandants, de nos organisations et de la Fédération qui regroupera désormais en
son sein la totalité des cadres syndiqués d'inspection
du Ministère de l'Education Nationale. »
Vous avez maintenant en main tous les éléments
pour réfléchir à ce rapprochement et participer à sa
décision. N’hésitez-pas à nous faire part de vos questions, vos remarques, vos analyses afin d’étayer la
réflexion collective pour que la décision lors de notre
prochaine assemblée générale (en fonction des journées ministérielles) soit mûrement et collectivement
réfléchie et qu’elle soit l’occasion d’un nouveau départ de notre SIA.
Robert Prosperini
D’un mot, je la rappelle : lors de l’éviction du SNES, du
SNEP, du SNESup puis du SNETAA de la FEN (qui a
été l’amorce d’une véritable opération de sabordage de
cette fédération), le SNIPR-IA a fait le choix de se créer
en dehors la FEN sans adhérer à la toute jeune FSU
pour faciliter les rapports avec les syndicats de l’une et
de l’autre fédération, en attendant la réunification.
Force est de constater aujourd’hui que cette réunification a peu de chances de se produire et que, pour l’essentiel, nos interlocuteurs sont à la FSU.
Le congrès national de la FSU de janvier à Marseille
avait prévu de débattre de modifications de statuts qui
auraient facilité notre entrée par exemple au sein d'un
pôle "encadrement supérieur" mais cela n'a pas pu être
fait.
L'option de l'association, qui avait été évoquée entre
votre secrétaire général Érick PONTAIS, Robert PROSPERINI et le secrétaire général de la FSU Gérard ASCHIERI, aurait le mérite de nous rapprocher en laissant
un peu de délai pour notre adhésion pleine et entière qui
pourrait avoir lieu après la période d'association.
Il serait sans doute nécessaire, dans cette hypothèse,
que les champs de syndicalisation soient revus suivant
le principe simple : au SNPI les IEN, au SIA les IA. Au
sein de la FSU, pour les instances fédérales on pourrait
faire cause commune pour éviter la dispersion de la
représentation, par contre il serait important que nous
disposions d'un siège au CTPM et au CSE chaque fois
que des points de l'ordre du jour concerneraient les IA.
Si ces questions sont réglées, notre secrétaire général
Robert PROSPERINI pense qu’il pourrait poser la question de notre association avec la FSU à la prochaine AG
du SIA (octobre 2007 vraisemblablement) pour application à la rentrée 2008. »
Cette fois, ça y est !
La petite réforme orthographique de 1990 passe
officiellement dans l'enseignement.
En effet, dans sa dernière édition, où figurent les Programmes de l'École primaire, cycle des approfondissements, pour la partie qui concerne l'enseignement
de l'orthographe, le B. O. déclare très précisément :
« on s'inscrira dans le cadre de l'orthographe rectifiée. Les rectifications définies par l'Académie française ont été publiées au Journal officiel de la République française le 6-12-1990, éditions des Documents administratifs. Elles se situent tout à fait dans
la continuité du travail entrepris par l'Académie française depuis le XVIIe siècle, dans les huit éditions
précédentes de son Dictionnaire. »(1)
Cette mesure marque un tournant. En effet, jusqu'ici,
la réforme proposée en 1990 n'a pas connu la diffusion qu'elle méritait. Certes, elle est appliquée dans
certaines revues et dans quelques livres, elle est
complètement prise en compte par les logiciels des
correcteurs informatiques Antidote, Prolexis, Outlook
et Open Office, par le Dictionnaire Hachette 2006 et
le Nouveau Littré 2006 et, en partie, par le Petit Larousse et le Petit Robert. Mais elle peine à se faire
connaitre du fait qu'elle n'a jamais été relayée par
une directive du Ministère de l'Éducation et que les
enseignants n'en sont pas informés ou hésitent à la
mettre en pratique dans les classes.
Désormais aucun maitre ne peut plus invoquer l'ignorance, aucun maitre ne doit négliger l'information, aucun
maitre ne peut passer outre à la consigne. Son seul problème est de savoir comment gérer la situation.
Effectivement comment procéder ? Par la simplicité. La
réforme institue une graphie simplifiée parallèle à la graphie traditionnelle : par exemple, bruler (sans accent) à
côté de brûler. Elle signale que « ni l'une ni l'autre ne
peut être tenue pour fautive »(2). Dans ces conditions,
pour ne pas troubler les élèves, il convient d'éviter d'enseigner en même temps les deux graphies. Le bon sens
veut que l'on commence par la plus simple (bruler) et,
plus tard, par exemple lorsque, dans un texte non réformé, les élèves s'étonnent de découvrir la graphie brûler
(avec accent), on leur explique qu'il ne s'agit pas d'une
« faute » ni d'une coquille mais d'un usage ancien.
Les enseignants qui ne sont pas encore au fait des
Rectifications de 1990 pourront peut-être se plaindre du
travail supplémentaire qu'ils devront accomplir pour les
assimiler. Qu'ils se rassurent ! Ces Rectifications restent
B.O. n°5 du 12-04-07, Hors-série, p. 119.
Mention rappelée en tête de chacun des fascicules publiant la
9e édition du Dictionnaire de l’Académie en cours. Dernier fascicule : n° 3 du 21 mars 2007, de « patté » à « périodiquement ».
SIA
La question du rapprochement du SIA de la FSU
se pose depuis quelques années et la CA réunie
le 17 mars a décidé de la mettre en débat au sein
du SIA.
Pontais) et de la FSU (Gérard Aschieri). Ce courrier
faisait suite à la déclaration de Marc Rubaud au nom
du SIA lors du congrès du SNPI à Toulouse le 15
mars 2007 (cf. encadré).
En voici le contenu qui précise donc les modalités de
rapprochement :
« Le processus prévu a reçu l'assentiment de la CA
Nationale du SIA qui a décidé d'informer les membres du syndicat afin qu'une décision soit prise à l'occasion de l'assemblée générale qui devrait se tenir
en octobre 2007. Sous réserve d'un vote positif de
l'Assemblée Générale, le SIA sollicitera d'être associé à la FSU comme le prévoient les statuts de la fédération.
A l'issue de la période d'association, l'adhésion du
SIA à la FSU sera proposée à nos adhérents en précisant que les deux syndicats, SIA et SNPI, resteront
deux entités distinctes au sein de la Fédération avec
des champs de syndicalisation réservés, pour l'un
aux IA et pour l'autre aux IEN.
Dans ce contexte, une union des deux syndicats
constituerait un mode d'organisation fonctionnel car il
favoriserait les synergies tout en conservant la spécificité de chacun. Concernant la syndicalisation des IA
actuellement adhérents du SNPI, nous ne voyons
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Qu'il soit permis d'ajouter que ce petit travail leur donnera l'occasion de réfléchir à l'histoire de la langue
française et, en particulier, de leur rappeler que l'orthographe est une invention assez tardive. En effet,
elle est née avec la création de l'Académie française
en 1634. Jusque là, il n'existait pas de graphie standardisée du français. En fait, il a fallu attendre la première édition du Dictionnaire de l'Académie en 1694
pour qu'elle tende à prendre forme mais c'est seulement à la fin du XVIIIe siècle qu'elle a commencé à
être effectivement reconnue par tous.
D'autre part, on oublie trop souvent que l'orthographe
qui nous a été enseignée n'est pas née telle quelle
dans la première édition du Dictionnaire de l'Académie. En fait, cette institution n'a jamais cessé de procéder à des réformes (neuf au total) à la fois pour
améliorer les choix de la 1ère édition et pour accorder
l’orthographe du français à son époque. Citons en
particulier celles qui se sont concrétisées dans les
éditions de 1740 et de 1835.
C'est ainsi que travaille l'Académie : par train de réformes modérées étalées dans le temps. C'est dans
cet esprit qu'elle a réalisé la réforme de 1990. Avec
pour unique objet d'améliorer cette grande invention
qu'est l'écriture.
Les enseignants, n'en doutons pas, auront à cœur de
participer à cette action salutaire.
Michel Masson
Professeur émérite à l'Université de Paris-3
Président de l'AIROE
(Association pour l'information et la recherche
sur les orthographes et les systèmes d'écriture)
L'essentiel des Rectifications entérinées
par l'Académie française
• L'accent circonflexe n'est plus obligatoire sur i et u,
sauf pour distinguer des homonymes. Ex. : abime, bruler.
• Dans les séquences graphiques geu, gue, gui, le u
porte le tréma s'il est prononcé ; ex. gageüre, ambigüité.
• Le participe passé est invariable dans le cas de laisser
suivi d'un infinitif (ex. elle s'est laissé mourir).
• Les verbes en -eler -eter se conjuguent sur le modèle
de peler et acheter.
• Les mots composés font l'objet d'ajustements dans
l'usage du trait d'union et dans la formation du pluriel.
• Pour l'accentuation et le pluriel, les mots empruntés
suivent les règles des mots français ; ex. vadémécum,
des matchs.
Liste des mots rectifiés les plus fréquents
• abime
• accroitre
• aout
• apparaitre (et autres verbes en -aitre)
• pluriel après-midis (et pluriels réguliers de ce type)
• assoir
• boite
• bruler
• céder/cèdera (et autres verbes de ce type)
• chaine
• cout, couter
• croute, encrouter
• diner
• entrainer
• évènement
• flute
• frais/fraiche
• gout (gouter, dégouter…)
• ile
• maitre (maitresse, maitriser…)
• mure
• sure
• surement
• trainer
• traitre (traitrise…).
NB. Les homophones (dû, fût, mûr, sûr) ne sont pas
touchés.
Note de la rédaction : l’auteur a rédigé son article en
orthographe rectifiée.
ET POUR EN SAVOIR PLUS
SIA
« Connaitre et maitriser la nouvelle orthographe - guide pratique et exercices » de Chantal Contant
& Romain Muller, publié en 2005 chez De Champlain S. F. Inc.
Le site de l’AIROE : airoe.org
Le courriel de l’auteur : [email protected]
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Sarko, Ségo et Rostro
Il ne s’agit pas de politique, ou bien peu au sens
actuel du terme à moins que ce ne soit très fortement au sens premier du terme : l’art de vivre en
ville.
A la parution de ces lignes, l’un ou l’autre des
premiers cités sera président ou présidente.
Je n’ai pas, en ce deux mai, à jouer les Cassandre
mais à revenir sur cet art de vivre en ville qui est,
de façon éminente, la musique.
nuhin, même courage avec de si fragiles instruments : on sait que le violoncelle de Rostro occupait
deux sièges sur Concorde pour ne pas voyager en
soute et je crois comprendre le paradoxe, installer ce
fabuleux instrument dans les décombres si la cause
l’exige, le protéger dans la ouate entre temps.
Rostropovitch n’était pas qu’interprète, il était aussi
mécène dans ses commandes aux jeunes compositeurs, dans ses encouragements aux jeunes confrères. Il n’était pas que violoncelliste mais aussi chef
d’orchestre combinant ainsi les deux extrêmes de
l’interprétation : le soliste dans sa fragilité singulière,
le chef, maître d’œuvre de l’architecture musicale.
Il n’était pas que musicien mais homme pleinement,
amoureux pleinement, amateur de vins, savoureusement, amateur de farces, drôlement, et, par dessus
tout, épris de liberté viscéralement.
La peinture et la sculpture peuvent se passer à peu
près totalement de la ville, la littérature moins déjà,
tout au moins encore aujourd’hui puisque le livre est
encore imprimé.
La musique est sans doute le plus social et le plus
urbain des arts puisqu’il faut fabriquer les instruments, les réunir en orchestre. Certes, de Schubert à
Messian, le musicien peut composer à la campagne
à la recherche du silence qui est le premier constituant de la musique. Certes, avec les machines moCe dernier, ou premier aspect est-il lié au violondernes à écouter, on peut emmener Ravel au cœur
celle ?
du désert, mais on joue la musique dans des cadres
Rappelons-nous Pablo Casals fuyant toute une vie
urbains et les festivals des bourgades les plus recuFranco et, là aussi, la résonnance de Bach pour les
lées n’échappent pas à la règle.
plus beaux hymnes à la liberté.
La musique, même si chaque auditeur s’isole dans son
fauteuil, exige participation collective et ferveur du puQu’écouter par Rostropovitch ? Tout, ad libitum bien
blic. L’interprète a besoin de cette ferveur
sûr. Il n’y a pas, à ma connaissance, un
pour jouer et mieux encore d’amour. Il faut
seul disque qui démérite. Ce sera donc
« Si un peuple a
se rappeler Mozart « dis moi ce que tu
en fonction de vos goûts et principaleles seuls gouverm’aimes et je jouerais pour toi ». En retour
ment de vos attentes du moment. De
nants qu’il méla musique donne à l’auditeur force et
façon plus ou moins explicite et avouée
rite, quand mériconviction, conviction qui va jusqu’à l’enla musique est une réponse. Avez-vous
terons-nous de
gagement : le va pensiero de Verdi et le
besoin d’héroïsme ? Rostro dans Beechant des partisans ont été chantés sous
n’en avoir pas ? » thoven, de douceur en un moment diffiles balles au nom de la liberté.
cile ? Rostro dans Schubert, Schubert
Je ne sais pas grand chose des goûts musicaux de
dont Comte Sponville dit joliment que sa musique
Monsieur Sarkozy ou de Madame Royal. Je ne sais
n’ajoute pas de malheur au malheur.
pas d’avantage quels sont leurs projets réels, s’ils en
Avez-vous besoin de retrouver la paix si fuyante en
ont, en matière d’encouragement à la musique. A
ce monde ? Rostro dans Bach.
l’exception de Monsieur Giscard d’Estaing qui jouait
plutôt bien de l’accordéon, nos présidents de la cinSarko, Sego et Rostro
quième république m’ont donné l’impression de surdiQu’aurait valu Rostropovitch en président ?
té générale. Soyons miséricordieux pour ceux qui
Aucun goût du pouvoir en lui mais une forte résisnous ont valu ce monument déjà en ruine qu’on aptance à tous les pouvoirs et peut-être aurait-il fait sien
pelle l’Opéra-Bastille.
le propos de Paul Jean Toulet :
Je remarque une défiance chronique des pouvoirs à
« Si un peuple a les seuls gouvernants qu’il mérite,
l’égard de la musique : de Napoléon à Hitler ou Staquand mériterons-nous de n’en avoir pas ? »
line l’idée qu’elle pourrait ne pas se limiter aux marches militaires inquiète les adeptes de la marche au
Une discographie exhaustive de M. Rostropovitch
pas cadencé qui redoutent son caractère subversif.
demanderait une double page. La majorité des disSi vous voulez des musiques insurrectionnelles,
ques est publiée chez EMI. Toutefois, un remarquaécoutez les Noces de Figaro, Fidelio, le Sacre du
ble enregistrement de la sonate Arpeggione de Schuprintemps, les symphonies de Chostakovitch ou la
bert, avec Benjamin Britten au piano est publié chez
sarabande de Bach par Rostropovitch devant le mur
DECCA.
écroulé de Berlin.
En DVD chez EMI figure l’intégrale des suites pour
Richter en a voulu à Rostro de ce geste qu’il trouvait
violoncelle seul de Bach (attention au prix 26€ couostentatoire. C’était oublier un peu vite l’engagement
verture colorée, 34€ couverture blanche pour exacconstant du violoncelliste contre toutes les formes de
tement le même contenu).
totalitarisme. Même engagement chez son ami MeJean-Marie Lochet
SIA
fort modestes et l'on peut en prendre connaissance
en cinq à six minutes. Pour s'en convaincre, il suffit
de consulter l’encadré ci-dessous qui contient l'essentiel de ce qu'il faut savoir.
n°4 - avril/mai 2007 7
« Que signifie exactement l’expression "en attente" ?
Est-ce que lors de la session de juin le mouvement
sera fait en même temps que celui des lauréats au
concours ? Si oui, en tant qu'IPR déjà stagiaire sommes-nous prioritaires ou non sur les nouveaux admis ? »
L'expression « en attente » signifie que ta situation
sera revue durant la CAPN complémentaire du mouvement en juin prochain, fixée à ce jour au 22 juin. Ta
situation est liée à la nomination d’un collègue pressenti pour un poste particulier (dans un territoire d'outre mer). Ta mutation pourrait alors être prononcée
sur un de tes vœux si le poste se libérait. La CAPN
sera saisie également des propositions de premières
affectations des lauréats du concours qui ne sont
réalisées qu'après les mouvements des titulaires et
des stagiaires puisque dans notre corps c'est essentiellement l'ancienneté comme IA qui détermine le
rang de priorité.
SIA
« À ma grande surprise, mon nom n'apparaît pas "en
attente" dans votre revue syndicale, comme c'est le
cas pour d'autres collègues de ma discipline. Dans la
mesure où j'ai demandé ma mutation pour deux académies où des collègues sont "en attente", comment
se fait-il que par des effets de départs possibles, je
ne puisse prétendre intégrer une de ces deux académies. Qu'en est-il exactement sur mes possibilités
d'intégrer ces académies, à quelles conditions et à
quelles échéances ? Mes demandes de mutations
sont elles toujours valables pour la rentrée 2007, au
cas où un poste se libèrerait ? »
La mention en attente n’a pas été portée devant ton
nom, car la probabilité qu’un des deux postes que tu
demandes se libère est très faible et de surcroît, ils
ne pourraient se libérer qu’après la deuxième session
du mouvement. Ceci étant, tes vœux restent saisis
au niveau de la DE et le SIA demandera que si un
des deux postes que tu demandes se libérait, on te le
propose y compris après la deuxième session du
mouvement.
8
« Je viens d'être reçu au concours. Je vais donc quitter mon académie et même après avoir lu le livret
d’accueil, il me reste quelques questions. Je viens de
divorcer, le mois dernier, et je vis avec ma compagne
n°4 - avril/mai 2007
actuelle en union libre. Elle est enseignante et souhaiterait me suivre lors de ma mutation. Un PACS
est-il indispensable ou la déclaration d'une union libre
suffit-elle ? Si elle peut me suivre, va-t-elle perdre
son poste ? Notre vie commune date de peu et elle
souhaite conserver une possibilité de retour auprès
des siens au cas où. Je crois que sa position est recevable, mais l'est-elle pour l'administration de l'EN ?
Et dans ce cas, quelles sont les procédures à lancer
et les personnes à contacter ? »
Toutes mes félicitations personnelles pour ton succès dont le SIA va s'efforcer de faciliter la concrétisation.
Concernant ta situation familiale nous allons suivre
ton dossier pour favoriser dans toute la mesure du
possible ton affectation sur une académie, parmi tes
vœux, où les possibilités de mutation de ta conjointe
seront plus ouvertes. Puis, ton affectation acquise,
nous allons intervenir auprès de la DGRH au Ministère pour obtenir que ta compagne soit mutée dans la
même académie que toi, c'est chose faisable. Il faudra ensuite obtenir le "gel" de son poste actuel pour
une année (à l'issue de laquelle il faudra pour elle
réellement opter). C'est possible compte tenu de la
date forcément tardive de sa mutation, qui ne pourra
se faire avant la CAPN d'affectation prévue le 22 juin
prochain.
Enfin, il n'est pas nécessaire de se pacser, un certificat de concubinage devrait suffire pour certifier la
réalité de vos liens familiaux.
Concernant les personnes à contacter, il faut adresser
dés maintenant une lettre circonstanciée à la directrice
de l'encadrement, la joindre à ta fiche de vœux et dire à
ta compagne d'adresser également une lettre au ministère directement à l'attention du chef du bureau qui gère
les mutations dans sa discipline avec double par la voie
hiérarchique.
Il faut communiquer au SIA l'ensemble de ces éléments
afin que nous puissions intervenir très vite.
Dans l'attente de ton dossier et en espérant te compter bientôt parmi les membres du SIA, reçois cher
collègue, l'assurance de mes sentiments cordiaux.
« Je viens de lire votre article sur le reclassement de
la promo 2005. En fait, il s'agit de la promo 2004 qui
a été titularisée en juin 2006 et dont je fais partie.
Nous n'avons en effet pas eu la prime en entier de
septembre 2004 à février 2005, le changement de
réglementation ayant eu lieu en février 2005. »
La question que tu soulèves concerne en fait l'ICA et
non le reclassement des lauréats dans le corps des
IA. Il est vrai que les stagiaires de première année
percevaient jusqu'en février 2005 une ICA amputée
d'un tiers. Cette anomalie a été enfin corrigée par
une modification de l'arrêté en février 2005 après de
nombreuses interventions du SIA.
Tu as donc, comme l'ensemble des collègues de ta
« Dans ma discipline où sommes en très petit nombre, quand lorsqu’un de nous veut bouger, l’implantation du poste bouge avec lui. Ainsi les postes ont été
plus ou moins implantés là où les candidats résidaient. Le poste que j'occupe, était, lui, un vrai poste
vacant, libéré par la « montée » d’un IPR à l'IGEN.
Où trouver ?
Montant de la prime pour bivalence
Arrêté du 12 février 2007, publié au J.O. du 13 février
2007 et au B.O. n° 8 du 22 février 2007
Une prime de 1200 euros annuels sera versée aux professeurs qui enseigneront au moins 3 heures par semaine dans une seconde discipline
Règlement général u brevet de technicien supérieur
Décret n°2007-540 du 1 avril 2007 modifiant le décret n°
95-885 du 9 mai 1995
Pôles de ressources pour l’éducation artistique et
culturelle
Circulaire n° 2007-090 du 12-4-2007
BO n°16 du 19 avril 2007
Chartes de développement des pratiques artistiques
et culturelles
C. n° 2007-086 du 10-4-2007
BO n°16 du 19 avril 2007
Les présidents de concours pour la session 2008
BO n°17 du 26 avril 2007
Service de veille scientifique et technologique
(INRP)
Lettre d'information n°26, avril 2007
Transformation du travail enseignant : finalités, compétences et identités professionnelles
http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/avril2007.htm
LOLF et établissement d'enseignement secondaire
Actes du colloque "LOLF et EPLE" qui s'est tenu au
Sénat le 22 mars 2007.
http://www.ac-guadeloupe.fr/documents/DOSSIER_
COLLOQUE_LOLF_etab_secondaire_240407.pdf
Or il n'y a aucun IPR en résidence dans toute la région Sud-ouest, alors que nous en avons plusieurs
en Ile de France. Il y avait celui que j'ai occupé, mais
qui a disparu lorsque j'ai été mutée. Peut-être auraisje dû faire valoir des raisons personnelles et familiales à l’appui de ma demande alors que je n’ai fait
valoir qu’un désir de mobilité ? »
Je te confirme le soutien du SIA à ta demande de
"mutation" qui relève plus précisément d'une forme
d'ajustement administratif dans ton option disciplinaire, dans la mesure où tu as nécessairement plusieurs académies en responsabilité. Ainsi, sous réserve de l'accord de l'IGEN, ta demande de modification d’implantation administrative de ton poste paraît
tout à fait recevable.
« Originaire de la Réunion, où il n’y a pas de poste
vacant, je souhaiterais que ma situation d’éloignement soit prise en compte afin que je puisse être
nommé dans une académie dans la quelle mon
conjoint pourrait se réinsérer professionnellement. Ce
motif est-il recevable par la DE pour que ma situation
soit traitée avec une attention particulière ?».
Dans le soutien qu’il apporte aux collègues, le SIA
fait valoir l’intérêt du service que permet une stabilisation dans une académie. C’est précisément le motif
essentiel de ta demande puisque tu acceptes un éloignement important qui t’est imposé par l’absence de
poste et que tu souhaites compenser par une implantation durable liée à l’insertion professionnelle de ton
conjoint. Nous ferons donc valoir cet argument
comme un élément important, sous réserve qu’il ne
s’oppose pas à une situation familiale plus difficile
d’un autre collègue.
« Je viens d’obtenir satisfaction grâce au SIA. Si j’adhérais à un syndicat, ce serait au SIA. Mais n’est-ce
pas faire preuve d’opportunisme que d’adhérer au
moment où j’ai eu besoin d’un soutien syndical ? »
Tes scrupules sont tout à ton honneur, mais il n’est
pas inconvenant d’adhérer à un syndicat au moment
où on s’adresse à lui pour obtenir un soutien. L’essentiel est d’être fidèle car l’action syndicale pour
qu’elle soit efficace nécessite l’adhésion du plus
grand nombre. La tienne dés cette année nous ferait
d'autant plus chaud au cœur que nous avons conduit
de nombreuses actions auprès des candidats à
l'élection présidentielle et des diverses directions du
ministère pour poser les jalons d'avancées futures et
que cela a grevé quelque peu le budget du syndicat.
Te compter parmi nous n'aurait donc que des avantages et nous en serions très touchés.
Il est clair que les bons résultats se préparent par
de bons dossiers. Et que cette période d’entredeux assez longue permet un travail syndical en
amont propice à une étude attentive des dossiers
par l’administration que le SIA favorise grâce aux
excellentes relations qu’il entretient avec les services. N’hésitez donc pas à nous saisir !
La rédaction
SIA
Si la CAPN du 16 avril a, pour une majorité de collègues, apporté des réponses précises, il n’en
reste pas moins de nombreuses situations qui se
règleront le 22 juin. Cette CAPN traitera aussi les
affectations des lauréats au concours. Cet « entre
-deux » administratif et politique génère beaucoup d’inquiétudes pour certains, et nombreuses
sont les questions auxquelles le SIA s’est attaché
à répondre. En voici un petit échantillon.
promotion, bénéficié de cette correction, trop tardive
certes mais appréciable, d'une disposition discriminatoire non justifiée à l'égard des IA stagiaires depuis la
décision de les affecter sur un poste en pleine responsabilité dés leur succès au concours. Certes cette mesure d'équité demandée depuis plusieurs années aurait
dû intervenir plus tôt mais les accords passés avec le
ministère après l'action syndicale commune de la rentrée 2004 - 2005 n'ayant été actés qu'en décembre
2004, on ne pouvait pas obtenir d'application plus précoce. La situation est différente pour le reclassement car
l'accord acté également en décembre 2004 n'a été suivi
d'un décret d'application qu'en février 2006, ce qui justifie la demande de certains collègues de la promotion
2005 gravement lésés du fait de la lenteur inacceptable
de l'administration. C’est tout le problème de la bonne
utilisation des entre-deux politiques.
n°4 - avril/mai 2007 9
Invité par les stagiaires de 1ère année qui avaient souhaité un débat entre les deux principaux syndicats du
corps des IA, le SIA avait répondu favorablement et
proposé les thèmes suivants à la discussion :
1) Histoire du corps des inspecteurs :
- de l’amicalisme au syndicalisme ;
- le rôle et la place des inspecteurs d’académie depuis la création de l’école de la république et l’évolution de la diversification de leurs fonctions ;
2) Le positionnement syndical sur :
- la carrière et les missions du corps des inspecteurs
d’académie ;
fonctionnement (humains et matériels) ;
- la situation fonctionnelle et matérielle des IA stagiaires ;
- la prise en charge et le suivi des situations sur l’ensemble de la carrière ;
- la mobilité dans un corps de notre niveau ;
- la défense individuelle dans les cas de situation personnelle difficile.
3) Réflexion prospective sur l’avenir du corps :
- corps d’inspection territorial ou corps académique
national ?
- positionnement dans la grille de la fonction publique
et débouchés de carrière.
Las, quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre
deux jours avant le débat que le SNIA-IPR pour sa
part le refusait en des termes d’ailleurs extrêmement
forts à l’encontre du SIA et de son secrétaire général
dans une lettre transmise par le président de cette
organisation aux stagiaires. Cette façon de refuser la
saine confrontation des idées qui est un des principes
même de la démocratie chaque fois qu’il y a un choix
à faire est extrêmement choquante.
Elle l’est plus encore dans la situation de refus de
réponse à une demande légitime des nouveaux collègues. Elle l’est enfin, quand on considère les arguments avancés, qui relèvent de la mise en cause personnelle du secrétaire général du SIA. Pour faire
bonne mesure et pour tenter de donner une apparence de fondement à ce qui n’est rien d’autre qu’une
fuite devant les exigences de la démocratie, cette
lettre dévoile et dénature le sens des votes émis en
CAPN alors que les commissaires paritaires sont
soumis au devoir de discrétion absolue.
SIA
Pour imposer à leur manière un débat qui était refusé
par l’un des deux syndicats, les stagiaires ont exigé
de les rencontrer successivement et sur les mêmes
thèmes afin d’éclairer leur jugement. Les questions et
les réponses apportées par le SIA l’ont été dans la
sérénité et la clarté.
Les IA stagiaires souhaitaient connaître les différences entre les deux organisations syndicales mais
aussi les convergences :
- l’une représente l’ensemble du corps des IA dont
10 n°4 - avril/mai 2007
toutes les fonctions sont égales en dignité dans une
solidarité sans faille qui permet d’avancer tous ensemble, l’autre ne représente qu’une fraction du
corps – les IA-IPR – la plus importante certes mais
elle se prive ainsi d’une synergie indispensable pour
obtenir des avancées significatives ;
- l’histoire des deux organisations est différente. Le
SIA est d’origine syndicale, l’autre d’origine associative. L’une a des ambitions élevées pour le corps
qu’elle veut placer au plus haut niveau de la fonction
publique pour rendre à l’expertise pédagogique toutes ses lettres de noblesse, l’autre se satisfait de dé-
Courriel du président du SNIA-IPR
aux IA-IPR stagiaires 1ère année
« Chers collègues
Nous sommes sensibles à votre intérêt pour le
syndicalisme et nous vous en remercions. Nous
serons présents le 9 mai à l'ESEN pour vous rencontrer et répondre à vos interrogations.
Cependant et conformément à la politique qui est
la notre depuis des années nous ne souhaitons
pas débattre avec Robert Prosperini (et son organisation) qui nous convoque régulièrement à cet
exercice. Nous vous demandons donc de prévoir
deux moments d'échange. Nous faisons part à
Monsieur le Directeur de l'ESEN de la nécessité
de prévoir deux salles ou deux horaires différents.
Un courrier sera adressé de même à l'ensemble
de la promotion.
Même si cette confrontation avait un quelconque
intérêt, ce qui reste à démontrer, l'état pour le
moins tendu de nos relations avec le SIA comme
l'expérience passée ne le permettent pas. Mais
lors de votre rencontre avec ce syndicat vous
pourrez toujours l'interroger sur les votes du délégué SIA avec l'administration en capn alors que
les autres syndicats (SNIA-IPR, SNIA, SNIA-CR)
votent contre des mesures qui sont contraires aux
intérêts du corps que le SIA prétend être le seul à
défendre ! Il va de soi que nous échangerons volontiers avec tous les autres représentants syndicaux (le SNIA est par exemple tout aussi représentatif que le SIA en nombre de voix, le SIENUNSA, le SNPI-FSU, le SGEN-CFDT et le SNIACR sont oubliés).
Dans l'attente de pouvoir échanger avec la promotion des stagiaires 2006 (syndiquée en grande majorité au SNIA-IPR) nous vous prions Chers Collègues de recevoir nos salutations cordiales et syndicalistes.
Pour le Bureau national
Michel Maginot
Président du SNIA-IPR »
Robert PROSPERINI
Secrétaire général
Paris, le 7 mai 2007
À ses collègues IA-IPR stagiaires,
Mes chers collègues,
Vous avez souhaité une réunion débat entre les deux principales organisations syndicales représentatives des IA le
mercredi 9 mai 2007 à l’ESEN. Le SIA a très volontiers répondu à votre demande qui doit vous permettre de mieux
comprendre leurs orientations et les valeurs auxquelles elles se réfèrent afin de vous faire en toute objectivité une
opinion sur chacune d’entre elles.
Pour des raisons que nous ne comprenons pas bien car
nous n’avons, nous, aucun différend personnel avec son
président, le SNIA-IPR refuse le débat. Il le fait, dans une
lettre qui vous a été adressée, en des termes qui ne sont
pas, selon nous, ceux qui devraient régir les relations syndicales au sein de notre corps de hauts responsables du
système éducatif.
Le SIA dont l’objectif est de représenter dans la sérénité
tous les Inspecteurs d’Académie pour défendre et promouvoir le corps et chacun de ses membres, pense qu’un débat d’idée entre nous, sans faux semblant, est très utile et
revigorant. C’est pourquoi nous respecterons l’engagement
que nous avons pris de rencontrer tous les membres de
votre promotion ce mercredi 9 mai à 18 heures.
J’espère vivement que la chaise du SNIA-IPR ne restera
pas vide et que votre nombre dans la salle prévue pour le
débat sera tel que nos collègues du SNIA-IPR se sentiront
moralement obligés de participer à ce débat que vous avez
souhaité et qui est nécessaire pour qu’au plan syndical
comme dans tous les actes de la vie démocratique, les collègues concernés puissent choisir en toute clarté l’engagement qu’ils entendent prendre.
- l’une est pour la mobilité qui doit permettre à tous
les collègues de montrer leur excellence sur des postes de haute responsabilité dans d’autres ministères,
institutions internationales ou collectivités locales (qui
n’a rien à voir avec la pseudo mobilité géographique
imposée par le précèdent directeur), l’autre est plus
réservée considérant que le métier d’IA-IPR suffit au
bonheur de chacun pour toute une carrière.
Les stagiaires ont bien compris l’idée de l’intersyndicale qui permet entre des organisations divisées de
retrouver le chemin de l’unité chaque fois que l’intérêt
du corps l’exige.
C’est pourquoi ils envisagent de s’adresser au SIA et
au SNIA-IPR pour exiger d’eux la renaissance de
l’intersyndicale pour faire avancer tous les dossiers
faisant l’objet d’un accord commun.
Car nos collègues ont bien compris qu’au delà du
choix qu’ils feront de rejoindre l’une ou l’autre des
deux organisations, l’intérêt du corps exige d’une part
le respect de l’orientation et de l’identité de chacune
d’elles qui n’ont pas à rougir de leur origine ou de leur
particularisme mais d’autre part à imposer l’unité
dans la clarté et sans faux-fuyant chaque fois que
des enjeux majeurs se font jour.
C’est dans l’unité qu’ont été obtenues les avancées
majeures qu’ont constitué l’accès à l’échelle B des IA,
(donc l’accès au niveau de hauts fonctionnaires), le
versement de l’ICA dans sa totalité dès la première
année de stage, le reclassement des collègues dans
le corps des IA-IPR dés leur succès au concours, la
diminution de l’ancienneté requise pour accéder à la
hors classe.
C’est dans l’unité que seront gagnées les batailles :
- de l’ouverture de l’échelle C pour les IA ;
- de l’augmentation substantielle et non modulée de
l’ICA,
- de l’obtention de la voiture de fonction ;
- de l’attribution de moyens logistiques et humains à
la hauteur des responsabilités exercées par les IA ;
- et surtout, parce que tout en découle, du placement
des IA au plus haut niveau de la grille de la fonction
publique lorsque celle-ci sera refondue en cinq niveaux au sein desquels tout autre positionnement
que le plus élevé serait catastrophique pour les IA.
Le SIA, pour sa part, attend avec un grand intérêt les
demandes formulées par les collègues stagiaires qui,
frustrés d’un débat ouvert et loyal veulent faire entendre leur voix pour une action commune sans fauxfuyant et sans arrière pensées.
Robert Prosperini
Avec toutes mes amitiés professionnelles,
Robert PROSPERINI
SIA
La démocratie battue en brèche
fendre des acquis et de demander des améliorations
de détail ;
- l’une a une exigence élevée dans la défense individuelle de tous les collègues, l’autre choisit ceux
qu’elle défend et parfois même contrevient aux règles
déontologiques lorsqu’elle publie dans sa presse des
mises en cause non fondées ;
- l’une souhaite le débat qu’elle considère comme
consubstantiel de la démocratie et de l’approfondissement de la réflexion pour satisfaire les collègues,
l’autre le refuse, craignant sans doute, en mettant
carte sur table, de perdre sa place majoritaire ;
- l’une recherche toutes les convergences pour travailler ensemble sur tout ce qui nous unit dans le cadre d’une structure dont elle a été à l’origine l’intersyndicale, qui laisse à chacun et chacune des organisations son identité, l’autre en minimise l’intérêt craignant là aussi de perdre la première place si elle est
obligée pour certaines des actions conduites d’en
partager la responsabilité et les résultats ;
n°4 - avril/mai 2007 11
somme versée
Coût réel
après réduction
d’impôt *
15 €
5€
45€
15€
Stagiaires 2ème année, retraités ou première adhésion en tant que titulaire (sans distinction d’indice)
60 €
20 €
Jusqu’au
4° échelon inclus
100 €
33 €
5° et 6° échelon
120 €
40 €
Au-delà
145 €
48 €
Montant des cotisations
Cotisation d’accueil des lauréats au concours
Stagiaires 1ère année déjà cotisant comme lauréat
Actifs
*66 % de la cotisation syndicale sont déductibles du revenu imposable de l’année du règlement sur présentation d’un reçu adressé en temps opportun par le trésorier. Cette disposition minore considérablement le coût réel à la charge des collègues (voir tableau ci-dessus), ce qui devrait inciter de très nombreux IA à adhérer au
SIA.
Vous recevrez une attestation de paiement de votre cotisation pour 2007. En cas de non réception ou si vous
relevez une erreur dans la somme, n'hésitez pas à contacter le trésorier du SIA :
Michel Pinçon, 60 rue Monlogis, 16000 Angoulême, 06 73 27 26 71
BULLETIN D’ADHÉSION
SIA, 3 rue de Metz 75010 PARIS
Téléphone : 01 42 46 05 09 Télécopie : 01 42 46 63 30
Messagerie électronique : [email protected]
Nom :
Spécialité :
Académie :
Prénom :
Échelon :
Adresse : ……………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Adresse électronique : ……………………………………………………………………………
Adhère au SIA pour l’année 2007.
SIA
A compléter et à envoyer à Marc RUBAUD, trésorier-adjoint du SIA 48 rue Croix de Bataillé 46100 FIGEAC
accompagné d’un chèque à l’ordre du SIA.
NB : pour un paiement différé ou fractionné, indiquez à part les dates auxquelles vous souhaitez voir votre chèque présenté à l’encaissement.
I.A
Imprimeur : CRDP d’Auvergne
15, rue d’Amboise – 63037 Clermont Ferrand Cedex1
N° CPPAP : 0511S07886
12 n°4 - avril/mai 2007
Directeur de Publication : Robert PROSPERINI
Rédactrice en chef : Michèle VINEL
Périodicité : 8 numéros par an
Abonnement 12 euros – LE NUMERO : 2.30 euros

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