Éditeur : Hachette
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Éditeur : Hachette Collection : Le Livre de Poche Jeunesse Genre : Historique Nombre de pages : 224 Niveau conseillé : Collège Difficulté : 3 LES BRIGANDS DE LA SAINT-MICHEL Jean-Marc Soyez Illustration de couverture d’Antoine Ronzon RÉSUMÉ Ch. 1 : Au début de l’automne 1213, dans les bois à l’extérieur de l’enceinte de Paris, Aubin et Jacquinot, apprentis charpentiers, accompagnent leur maître qui rapporte sur un fardier une gigantesque poutre destinée au chantier de la cathédrale. Ch. 2 : Le convoi entre dans la ville où le grand prévôt des marchands assiste à son périlleux déchargement. Pendant ce temps, des inconnus, aux ordres d’un mystérieux capitaine, s’emploient à passer inaperçus. Ch. 3 : Aubin vend à son grand-père Ogier les champignons qu’il a cueillis. Ce dernier s’empresse de les revendre à son fils Thomas l’aubergiste, père d’Aubin. Ch. 4 et 5 : Si le garçon entretient de tendres sentiments à l’égard d’Agnès, la fille du boulanger, il déteste Choupart, le jeune sculpteur. Il glisse une vipère morte dans sa boîte à outils. Effrayé, Choupart fait une chute et se casse une jambe. Aubin est puni. Il doit faire tourner le treuil qui soulève les lourdes charges. Ch. 6 et 7 : En pleine nuit, il surprend un homme mystérieux qui visite les hauteurs du chantier. Il le suit jusqu’à l’auberge de son père où l’inconnu rejoint cinq autres faux pèlerins qui conspirent. Aubin prévient son père et le sergent du guet. Avant de s’endormir, il relate sa journée à Agnès. Ch. 8 : Les brigands, dont Pouce-Mort est le chef, assistent à la messe du matin alors que dans le même temps d’autres sèment la panique dans un village au nord de la capitale. Ch. 9 : En hissant une poutre double, Aubin et Jacquinot manquent de peu de tomber du haut de l’édifice en construction. Ch. 10 : Le sergent du guet se fait expliquer par Aubin, sur les lieux mêmes, ce qu’il a vu la nuit passée. Ch. 11 : Les brigands campent au nord de Paris. Commandés par Zébédée Crève-Panse, ils s’apprêtent à entrer dans la ville pendant la nuit de la Saint-Michel, une fête au cours de laquelle l’or circule. Ch. 12 et 13 : Aubin et le sergent Simon se rendent au palais de justice pour témoigner. Ils y sont entendus par l’assemblée secrète des Capuchons (dont fait partie le père d’Aubin), une société qui s’est donné comme mission de protéger la cité. Aubin leur conseille de piéger les conspirateurs. Ch. 14 : Agnès et Gilles, le frère aîné d’Aubin, sont mis au courant par ce dernier de l’attaque imminente des brigands. Ch. 15 et 16 : La souricière n’a pas le temps de fonctionner car Gilles attaque les comploteurs. Les canailles sont vaincues et arrêtées mais de nombreux blessés (dont Gilles) devront être soignés dans l’auberge par Maître Graebel. Ch. 17 : Aubin assiste à la confession de Pouce-Mort devant le juge. Avant de mourir, il dévoile le plan ourdi. Ch. 18 : Comme l’enceinte présente deux brèches, Aubin a l’idée de faire occuper la plus grande par les carriers et les maçons, obligeant les envahisseurs à emprunter la plus étroite. Le prévôt retient son idée. Ch. 19, 20 et 21 : Les bourgeois se préparent au combat. Aubin est chargé de monter dans la flèche de la cathédrale pour lancer aux brigands les signaux convenus. Rassurés, ils partent à l’assaut de la cité. Ch. 22 et 23 : Comme chacun occupe son poste, le piège se referme sur les envahisseurs. Ch. 24 et 25 : On compte les morts et les invalides. Après avoir enterré Gilles, décédé des suites de sa blessure, Aubin sait qu’il n’est plus un enfant, qu’il succèdera à son père et qu’il épousera Agnès. PISTES D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE I. Découverte du livre : Premières acquisitions / Premières questions La couverture : D’où provient la lumière (de la pleine lune) ? Combien de chevaux compte-t-on (cinq) ? Quel monument domine la ville (Notre-Dame de Paris) ? À quoi voit-on que les cavaliers sont agressifs (Ils ont sorti leurs poignards) ? L’observation de la quatrième de couverture permet de répondre aux questions suivantes : A quelle date et à quelle époque se situe le récit (en 1213, au Moyen Âge) ? Quand la construction de Notre-Dame de Paris a-t-elle débuté (à partir de 1163) ? L’auteur est présenté p. 219 et sur le premier rabat. Le présent livre a paru en 1984 (Voir p. 6). Quel âge avait alors son auteur (57 ans) ? II. Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes En cours de lecture : Les lecteurs noteront les nombreux métiers, disparus ou non, évoqués tout au long du texte. A titre d’exemple : Au ch. 1 : le maître d’œuvre, le bouvier, les charpentiers, verriers et latoniers (p. 12). Au ch. 14, les changeurs (p. 139), les maraîchers, les menuisiers (p. 140), les aubergistes, les boulangers (p. 141), les prévôts (p. 143), les clercs, les sergents du guet (p. 144). On recherchera au fil des pages les références aux monnaies en circulation au Moyen Âge (pp. 10 et 45, le denier ; p. 29, le liard ; p. 35, le sou ; p. 93, la livre ; p. 142, le noir). Quel autre nom portent les Capuchons (p. 128 : les Pacifici) ? À quelle page découvre-t-on la justification de la vengeance exercée au ch. 4 par Aubin sur le sculpteur (P. 157, on apprend comment Choupart a fait travailler pendant trois mois l’apprenti sans le payer.) ? Où se trouve décrite la scène illustrée sur la couverture (p. 191) ? Sur combien de temps se déroule le récit (Voir les pp. 7 et 209 : du 27 au 29 septembre, soit trois journées et deux nuits) ? Échanges / Argumentation et Débats : Pp. 15 et 16, que penser des remarques du charretier qui estime que la condition de serf est enviable et de celles de Blaisois Fin-Trait qui, lui, ne se plaint pas de sa liberté ? La vie quotidienne à Paris semble-t-elle plus agréable au XIII ème siècle qu’à notre époque ? On exposera avantages et inconvénients, arguments et contre-arguments. La classe discutera du sort réservé aux prisonniers et aux condamnés au Moyen Âge (Voir pp. 163164). Activités en liaison avec la lecture : Le roman fait allusion à plusieurs monuments et lieux qui existent encore de nos jours. On les repèrera sur un plan du Paris du XIIIème siècle. III. Dire / Quelques suggestions La séquence entre Ogier et Aubin (pp. 34 à 36) se prête à l’interprétation scénique. On fera ressortir les ruses du grand-père et les facéties du petit-fils. La lecture à voix haute du ch. 9 permettra de montrer l’angoisse du maître charpentier et de découvrir que, sous ses dehors bourrus, il aime ses apprentis. IV. Écrire / Quelques propositions Maître Graebel emploie certains remèdes pour soigner les malades (p. 158, décoctions, saignée). On établira des ordonnances fictives et fantaisistes de potions préparées à partir d’éléments de la nature (plantes, animaux, pierres). On pourra par exemple consulter des précis de phytothérapie. À la p. 210, le prévôt part faire son rapport au roi. On imaginera qu’il écrit une note qui montre au souverain le courage et l’ingéniosité d’Aubin. On s’efforcera de reprendre des tournures et des expressions médiévales tout en respectant la façon de s’exprimer quand on s’adresse à un roi.