Organisations - La Haye - Cité internationale de paix et de justice
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Organisations - La Haye - Cité internationale de paix et de justice
PRÉVENIR ET TRANCHER LES LITIGES 1 Œuvrer à un monde plus pacifique et plus juste. Voilà à quoi s’emploient quelque 160 organisations internationales à La Haye. La Cour internationale de Justice, la Cour pénale internationale, le Tribunal pénal international pour l’exYougoslavie et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) sont autant d’organisations qui règlent les conflits, non par les armes, mais grâce à des décisions bien réfléchies ayant force de droit, et qui poursuivent les criminels de guerre puis les jugent. La connaissance, la réflexion et l’expérience en matière de paix et de justice sont rassemblées à La Haye, véritable laboratoire de projets dans ce domaine. Les cours internationales Le règlement pacifique et, si possible, la prévention des conflits constitue une des missions des organisations internationales de La Haye. La Cour internationale de Justice, la plus haute instance judiciaire des Nations unies, cherche des solutions pacifiques aux différends entre États. La Cour permanente d’arbitrage statue sur des affaires entre États, organisations internationales ou parties privées. Conformes aux normes du droit international, les décisions de juges indépendants permettent ainsi de régler les conflits dans la salle d’audience et souvent de les prévenir. La Cour permanente d’arbitrage et la Cour internationale de Justice jouissent d’un #peacejustice grand prestige dans le monde entier. Les tribunaux de guerre Les Pays-Bas promeuvent la poursuite des criminels de guerre et des individus accusés de crimes contre l’humanité. Si leur propre pays ne peut ou ne veut pas engager de procédure, les cours et tribunaux internationaux, comme la Cour pénale internationale (CPI), ont la mission de s’en charger. Depuis sa création en 2002, la CPI instruit des affaires concernant des individus accusés de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, puis les poursuit et les juge. Il existe également plusieurs tribunaux spéciaux, comme le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), organe des Nations unies créé à titre provisoire en 1993 pour juger les crimes perpétrés lors des conflits en exYougoslavie. La CPI et le TPIY siègent tous deux à La Haye. Les affaires traitées par ces tribunaux rencontrent un grand écho dans les médias internationaux. Des centaines de journalistes viennent à La Haye pour couvrir le procès de dirigeants accusés de crimes de guerre, comme l’ancien chef de milice congolais Thomas Lubanga (accusé de massacres et de l’enrôlement d’enfants soldats), l’ancien président libérien Charles Taylor (accusé de crimes contres l’humanité et de crimes de guerre) et l’ancien chef politique serbe Radovan Karadžić (accusé de crimes de guerre et de génocide). Lubanga et Taylor ont été déclarés coupables. Le procès contre Karadžić n’est pas encore terminé. L’OIAC pour un monde sans armes chimiques Le 11 octobre 2013, le comité du Prix Nobel a annoncé que le prix Nobel de la Paix serait décerné à l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), établie à La Haye depuis 1992. Le POUR CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR. La Haye est la cité internationale de la paix et de la justice. Des dizaines de milliers d’individus y travaillent au quotidien pour un monde plus pacifique, plus juste et plus sûr. Ils s’affairent dans quelque 160 organisations, des centaines d’entreprises et des centres de connaissances ; mais aussi au cœur du Palais de la Paix, depuis plus de 100 ans le symbole de la justice internationale. C’est à La Haye que les conflits sont évités et sont réglés de manière pacifique. Ville-hôte des conférences internationales et lieu de rencontre pour le dialogue et le débat. Pour tout le monde. Aujourd’hui et à l’avenir. #peacejustice comité a cité le rôle qu’a joué l’OIAC dans la réduction du nombre d’armes chimiques dans le monde. Grâce au travail mené par l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques, 65 Etats ont commencé en 1997 à démanteler leur arsenal chimique. Les inspecteurs de l’OIAC participent à l’élimination de ces armes de destruction massive et contrôlent si les engagements sont respectés, par exemple en Syrie. Les centres d’expertise 2 La défense de la paix et de la justice ne peut se faire sans un important capital connaissances. De leur côté, les centres d’études spécialisés souhaitent être proches du lieu où les activités sont déployées. Accueillant l’institut Asser, la Coalition académique de La Haye, le Hague Institute for Global Justice ainsi que de nombreuses autres organisations, La Haye est un centre d’expertise en matière de paix et de justice qui attire, par voie de conséquence, un nombre croissant d’organisations internationales et d’instituts de recherches. Tous ces organismes partagent leurs savoirs, leurs réflexions et leurs expériences en matière de paix et de justice tant entre eux qu’avec d’autres pays et d’autres institutions. Hommes politiques, diplomates, fonctionnaires et scientifiques viennent à La Haye pour échanger. Lors des conférences sur la paix qui y sont organisées, les dirigeants politiques examinent ensemble les solutions possibles aux conflits et les engagements qu’ils prennent sont consignés dans des traités internationaux. La Conférence de La Haye de droit international privé (HccH) élabore des conventions portant sur des thèmes tels que la reconnaissance de documents, l’adoption ou l’enlèvement d’enfants et répondant ainsi aux besoins du citoyen du monde moderne. Au-delà des différences de droit, elle vise à garantir la sécurité juridique des individus comme des entreprises. L’antenne de l’université de Leyde, Campus Den Haag, l’Académie de droit international et l’Institut d’études sociales qui dispensent des cours dans le domaine de la diplomatie et du droit international public et privé attirent à La Haye juristes et étudiants de tous horizons. Organisations non gouvernementales Se profilant comme un centre d’expertise en matière de paix et de justice, La Haye a vu s’accroître ces dernières années le nombre d’organisations non gouvernementales (ONG) souhaitant s’établir dans ses murs. Elle en héberge actuellement 135, dont la Croix-Rouge, Amnesty International, UNICEF et la Coalition pour la Cour pénale internationale (CCPI). Les ONG déploient des activités dans des domaines variés allant de la coopération au développement à la paix en passant par la législation internationale et la sécurité mondiale. Ceci est une publication de la Municipalité de la Haye et du Ministère des Affaires étrangères, mars 2015. Pour des informations complémentaires sur La Haye, la cité internationale de la paix et de la justice, consultez le site Web www.lahayepaixjustice.fr. Vous pouvez utiliser les textes et les images de ce site en franchise de droits pour raconter votre propre histoire sur la paix et la justice. www.lahayepaixjustice.fr www.thehaguepeacejustice.com www.denhaagvrederecht.nl