aérien

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Semaine 42 – du 17 au 23 octobre 2011
N° 196
SOMMAIRE
AÉRIEN................................................................................................................................................ 3
fr.allafrica.com – Burkina Faso: Servair - Offrir des repas de qualité aux compagnies
aériennes.................................................................................................................................................... 3
fr.allafrica.com – Camair-Co lance son press club ....................................................................... 4
air-journal.fr – China Eastern Airlines renonce au Dreamliner ..................................................... 5
air-journal.fr – Libyan Airlines redécolle de Tripoli ........................................................................... 5
panapress.com – Mauritania Airlines International inaugure ses vols sur Dakar dimanche
prochain ..................................................................................................................................................... 6
air-journal.fr – Nouvel accord aérien entre la Belgique et le Sénégal ..................................... 6
fr.allafrica.com – Accord de navigation aérienne - Huit vols hebdomadaires entre
Dakar et Bruxelle ...................................................................................................................................... 7
air-journal.fr – Chine: Comac vend 45 C919.................................................................................... 8
tourmag.com – Amadeus audite la technologie mobile des voyages aériens d’ici 2015 8
air-journal.fr – Une nouvelle compagnie dans le ciel ivoirien ..................................................... 9
tourmag.com – "Clean Sky" : 9 acteurs de l'aérien en faveur du développement
durable ....................................................................................................................................................... 9
fr.allafrica.com – Senegal Airlines lance son premier vol Dakar - Cap-Skiring, en
novembre ................................................................................................................................................ 10
tourmag.com – Star Alliance : à près de 15 ans d'existence, le gigantisme est-il gage de
réussite ? ................................................................................................................................................... 10
air-journal.fr – Kenya Airways loue deux Boeing 777-300ER ....................................................... 11
fr.allafrica.com – Angola: Un nouvel aéroport de Luanda dans 26 mois ............................. 12
fr.allafrica.com – Angola: Le Nouvel aéroport, plaque tournante dans la région............. 12
fr.allafrica.com – Burkina Faso: L'Aéroport de Ouagadougou en phase avec les normes
internationales ........................................................................................................................................ 12
FERROVIAIRE .......................................................................................................................................14
fr.allafrica.com – Sénégal: Transrail envisage "un chantier social" de renouvellement du
personnel.................................................................................................................................................. 14
fr.allafrica.com – Sénégal: Transrail - Des difficultés persistantes malgré les éclaircies..... 14
MARITIME ...........................................................................................................................................17
fr.allafrica.com – Le groupe Bolloré va investir 70 milliards de francs CFA dans la
logistique du port d'Owendo ............................................................................................................. 17
fr.allafrica.com – Transport maritime - La Tunisie, plaque tournante en méditerranée .... 17
fr.allafrica.com – Tunisie: Stratégie nationale de développement du secteur maritime et
portuaire pour la période 2011-2016 - Tirer profit de l'emplacement stratégique du pays
et moderniser la flotte nationale ....................................................................................................... 19
fr.allafrica.com – Modernisation du Port autonome de Dakar - Les parlementaires
expriment leur satisfaction .................................................................................................................. 21
wk-transport-logistique.fr – Les chargeurs réticents à payer pour le transport maritime
durable ..................................................................................................................................................... 22
SECTORIEL ..........................................................................................................................................24
tourmag.com – Port, rail, aéroport : l'UE veut mettre en place un réseau de transport
unifié .......................................................................................................................................................... 24
fr.allafrica.com – Afrique de l'Ouest: 20eme fidak 2011 - La problématique du transport
dans l'espace Uemoa à revisiter ....................................................................................................... 24
URBAIN ..............................................................................................................................................26
wk-transport-logistique.fr – Le service Autolib' se déploie dans Paris avec les Bluecars de
Bolloré........................................................................................................................................................ 26
fr.allafrica.com – Algérie: Tramway - 20.000 passagers utilisent chaque jour le tramway
d'Alger ....................................................................................................................................................... 26
AÉRIEN
fr.allafrica.com – Burkina Faso: Servair - Offrir des
repas de qualité aux compagnies aériennes
Servair, est une entreprise française spécialisée dans la restauration aérienne. Elle s'est installée au
Burkina Faso dans le but de satisfaire aux besoins des compagnies aériennes qui souhaitent offrir des
repas de qualité à leurs clients.
En vue de répondre aux exigences des normes internationales en matière d'hygiène et de sécurité
alimentaire, l'unité du centre Servair, logée au sein de l'Aéroport international de Ouagadougou a été
rénovée et agrandie. Ce nouveau centre Servair réhabilité a été inauguré officiellement le jeudi 13
octobre 2011.
Créer en 1971, le groupe Servair, spécialisé dans la restauration aérienne, a été introduit en Afrique en
1989 et a été implanté au Burkina Faso en 2000. Pour répondre aux attentes des compagnies aériennes
en termes de qualité et de sécurité alimentaire par rapport aux normes internationales, le centre Servair
Burkina a été rénové et agrandi. A l'occasion de l'inauguration officielle de ce joyau réhabilité, plusieurs
personnalités ont pris part à la cérémonie, le 13 octobre dernier.
Sont de celles-là, Patrick Alexandre, président directeur général du groupe Servair, l'ambassadeur de
France et le ministre des Transports, des postes et de l'économie numérique, parrain de la cérémonie,
Gilbert Noel Ouédraogo.
Stéphane Boddaert, directeur général du Servair Burkina a fait savoir que ce centre leur permettra
d'apporter leur professionnalisme à toutes les compagnies, sans exception, se posant à Ouagadougou.
En plus de la restauration aérienne, le centre Servair ambitionne d'offrir son savoir-faire en termes de
restauration collective, de cocktail, de plateaux repas affaires, à tous ceux qui souhaitent une
nourriture de qualité et la certitude de la sécurité alimentaire.
A ce jour, Servair Burkina a une capacité de 1500 plateaux repas par jour. Patrick Alexandre, président
directeur général du groupe Servair a souligné que le renouvellement de cet outil industriel présente un
double avantage.
D'une part, pour l'économie burkinabè car les premiers responsables du groupe Servair entendent
valoriser les produits locaux notamment les produits frais en proposant aux clients des mets locaux. Sans
oublier la capitalisation du savoir-faire et de l'expérience avec la formation professionnelle dédiée à
tous les personnels.
D'autre part, les compagnies aériennes trouveront à l'escale de Ouagadougou des produits de qualité
et des chefs cuisiniers qui répondront à leurs attentes de bonne cuisine.
Pour lui, il était plus qu'urgent et nécessaire de moderniser le centre de Ouagadougou pour qu'il soit à
la hauteur des attentes des compagnies aériennes et à la hauteur du rayonnement de l'aéroport de
Ouagadougou tel que l'entend l'Etat burkinabè.
"Aujourd'hui nous avons un centre ultra moderne doté de technologies les plus pointues qui est en
mesure de répondre aux attentes de toutes les compagnies aériennes en matière de qualité et de
respect d'identité culturelle et culinaire en respectant la signature de chaque compagnie", a
mentionné Patrick Alexandre. Ce dernier a confié que la particularité de la technologie de Servair
Burkina est qu'elle s'adapte aux cuissons locales.
Stéphane Boddaert, directeur général de Servair Burkina a confié que le centre de Ouagadougou est
irréprochable en termes de qualité et de sécurité alimentaire répondant aux normes internationales
notamment sur les flux des produits, la maîtrise de la chaîne du froid garantissant la sécurité
bactériologique des repas.
"A ce jour, nous comptons cinq compagnies aériennes que sont Air Algérie, Air Burkina, Air France,
ASKY, Brussels Airlines et nous souhaitons avoir d'autres compagnies aériennes comme Royal Air Maroc
et Airiella Airlines", a déclaré Stéphane Boddaert.
Le ministre des Transports, des postes et de l'économie numérique, parrain de la cérémonie, Gilbert
Noel Ouédraogo, s'est réjoui de la confiance faite à notre pays par le groupe Servair pour lequel son
département, à travers la délégation aux activités aéronautiques nationale (DAAN), a mis près de 200
millions dans l'infrastructure.
Il a émis le vœu que d'autres sociétés viennent investir dans notre pays et puissent bénéficier des
nouvelles commodités qui leur seront offertes à travers la réhabilitation de l'Aéroport international de
Ouagadougou.
Le groupe Servair en s'installant à Ouagadougou a permis la création de 46 emplois directs avec une
formation systématique du personnel aux métiers de la cuisine et de l'assistance aéroportuaire. Il y a
également la création des emplois indirects grâce à un ensemble de partenariats avec les opérateurs
locaux notamment dans la fourniture de produits frais.
Cette initiative du privé à trouver une solution durable à l'employabilité des jeunes a été encouragée
par le ministre. Il faut noter que des Burkinabè sont actionnaires du groupe Servair Burkina. La
cérémonie a pris fin par une visite guidée de l'intérieur de l'unité de Servair Burkina.
Quelques données sur le groupe Servair
Le groupe Servair est le 3e acteur mondial de la restauration et des métiers de la logistique du transport
aérien avec plus de 60 implantations à travers le monde. Servair compte 120 compagnies aériennes à
son actif.
Aujourd'hui, Servair est le 1er carter aérien africain en nombre d'escales avec 16 pays. Il emploie sur le
continent africain 2500 personnes. Le groupe Servair a un chiffre d'affaires de 761 millions d'Euros avec
9150 employés dans le monde.
fr.allafrica.com – Camair-Co lance son press club
La plateforme lancé vendredi 14 octobre 2011 servira d'échanges entre l'entreprise et les hommes des
medias.
La compagnie aérienne nationale a procédé vendredi 14 octobre 2011 au lancement des activités de
son press-club. Pour Alex Van Elk, directeur général de Camair-Co, il s'agit là d'un outil ouvert et
transparent de communication avec les médias, même à travers les critiques pour que la presse
apporte sa pierre à l'édification de la compagnie.
«Nous voulons optimiser la communication avec la presse. Dans le passé, nous avons été sur un mode
défensif avec la presse suite à des publications qui ont entrainées des incompréhensions. C'est
également une obligation pour nous en tant que compagnie nationale de briefer et d'informer la
presse sur nos activités. Ce press club sera mutuellement bénéfique aux deux parties. A travers lui, il
pourrait avoir des possibilités pour les autres compagnies de communiquer également », déclare ce
dernier. Pour la première rencontre avec les journalistes, ceux-ci ont été initiés au langage
aéronautique afin d'être mieux édifiés sur cette pratique.
Par ailleurs durant la même journée, s'est tenue l'assemblée générale du personnel de Camair-Co. Au
cours de l'échange avec les employés, Alex Van Elk a, d'une part rappelé au personnel, les défis qui les
attendent, notamment en prévision de l'extension du réseau de la compagnie et d'un éventuel
renforcement de la flotte.
D'autre part, une cérémonie d'aurevoir a été organisée en l'honneur de Stella Kiwanuka, directrice des
ressources humaines et des autres expatriés arrivés en fin de contrat (le directeur financier et le
directeur informatique). Pour les remplacer, le directeur général de Camair-Co a annoncé le
recrutement de cadres camerounais. Des prospections sont actuellement en cours.
air-journal.fr – China Eastern Airlines renonce au
Dreamliner
La compagnie aérienne China Eastern Airlines a bouleversé son carnet de commandes, renonçant à
ses 24 Boeing 787 Dreamliner et achetant dans la foulée quinze Airbus A330.
Le constructeur américain n’est toutefois pas complètement perdant dans l’affaire, puisque China
Eastern a « échangé » les 787 attendus contre 45 monocouloirs 737NG, avec une réduction «
significative » sur le prix catalogue (3,3 milliards de dollars, équivalant au montant des 787), leur livraison
étant prévue entre 2014 et 2016. Le retard du programme Dreamliner serait responsable de ce
revirement stratégique, mais Boeing y voit des points positifs comme la possibilité de revendre les
exemplaires abandonnés à de nouveaux clients – et à des tarifs plus élevés
Le protocole d’accord signé par China Eastern pour quinze Airbus A330, d’une valeur d’1,8 milliards
d’euros, en même que la revente de cinq de ses dix A340, n’a pas fait l’objet d’un communiqué
officiel, un porte-parole du constructeur européen déclarant à Business Week qu’il s’agissait d’une «
solution à court terme comparée au 787″ – les deux appareils emportent sensiblement le même
nombre de passagers.
La compagnie de l’alliance SkyTeam opère aujourd’hui une flotte de plus de 250 appareils, dont 140
de la famille A320. Le Dreamliner qui vient d’être enfin livré à sa compagnie de lancement, All Nippon
Airways, a également été commandé par les transporteurs chinois Air China (15), China Southern
Airlines (10), Xiamen Airlines (filiale de China Southern Airlines, 6) et Hainan Airlines (8).
air-journal.fr – Libyan Airlines redécolle de Tripoli
La compagnie aérienne Libyan Airlines a effectué lundi entre Tripoli et Le Caire son premier vol
commercial depuis le début de la révolte populaire en Libye.
Le 17 octobre 2011 a marqué la reprise des opérations depuis Tripoli pour la compagnie nationale
libyenne, qui opérait depuis le mois dernier des vols au départ de Benghazi. Libyan Airlines a transporté
hier 135 passagers depuis l’aéroport militaire Mitiga vers la capitale égyptienne, 50 personnes faisant le
trajet inverse.
Libyan Airlines rejoint ainsi Turkish Airlines, Egyptair et Tunisair dans le ciel libyen, en attendant l’arrivée à
Tripoli d’Air Malta et Royal Jordanian Airlines le 30 octobre puis d’Alitalia le 2 novembre, date donnée
par les autorités locales pour le « rétablissement complet des opérations et des conditions de sécurité »
à l’aéroport international de la capitale. Lufthansa devrait se poser dans la capitale le 19 novembre en
provenance de Francfort, Malev le 21 depuis Budapest et Bmi (British Midland) le même jour depuis
Londres.
Etihad Airways se déclare prête à reprendre trois vols par semaine depuis Abou Dhabi dès que possible,
alors que British Airways préfère attendre la levée officielle de la no fly zone avant de relancer ses
routes. KLM et Emirates Airlines ne reviendront pas avant mars 2012, et on attend toujours une décision
des Royal Air Maroc, Air Algérie ou Qatar Airways,.
Mais on est toujours sans nouvelles d’Afriqiyah Airways, contre qui les sanctions ont été levées fin
septembre.
panapress.com – Mauritania Airlines International
inaugure ses vols sur Dakar dimanche prochain
La compagnie nationale Mauritania Airlines International (MAI) inaugure ses vols sur Dakar, la capitale
sénégalaise, le dimanche 23 octobre prochain, annonce un communiqué reçu mardi à la PANA.
Le début d’exploitation de la ligne Nouakchott-Dakar par la compagnie MAI est le résultat d’un
accord signé entre les gouvernements sénégalais et mauritanien à Dakar le 4 octobre dernier.
Mauritania Airlines International va effectuer deux vols hebdomadaires sur la capitale sénégalaise tous
les dimanches et jeudis avec un appareil de type Boeing 737-700 de 108 places.
Par ailleurs, à partir du dimanche 30 octobre, la compagnie mauritanienne prévoit des vols de
continuation sur une ligne Nouakchott-Dakar-Conakry-Abidjan.
L’accord du 4 octobre 2011 entre les gouvernements sénégalais et mauritanien, rappelle-t-on, a
permis la reprise sur Nouakchott des vols de la compagnie privée sénégalaise "Sénégal Airlines", après
plus de trois mois d’interdiction, due à une brouille liée à des problèmes de quota d’exploitation.
Mauritania Airlines International est une compagnie à capitaux majoritairement publics.
air-journal.fr – Nouvel accord aérien entre la Belgique
et le Sénégal
La Belgique et le Sénégal ont signé hier un nouvel accord aérien, qui devrait mettre fin à la guéguerre
entre leurs compagnies aériennes respectives Brussels Airlines et Senegal Airlines.
L’accord signé le 17 octobre 2011 à Dakar par les ministres Karim Wade et Etienne Schouppe a fixé à
huit le nombre de fréquences hebdomadaires disponibles entre les deux capitales, réparties à égalité
entre les compagnies nationales. Brussels Airlines et Senegal Airlines ont signé dans la foulée leur propre
accord, qui permet à la première d’opérer plus de vols que permis contre le paiement de
compensations, mais aussi de reprendre ses connexions depuis Dakar vers d’autres pays africains.
Au mois de janvier 2011, la filiale de Lufthansa s’était vue interdire par le Sénégal la desserte à partir de
Dakar de Conakry en Guinée, Banjul en Gambie et Freetown en Sierra Leone. Une interdiction qui
coïncidait justement avec le décollage de la nouvelle compagnie Senegal Airlines. La Belgique avait
alors rappelé son ambassadeur pour consultation, et menacé de recourir à l’Union Européenne pour
sanctionner le Sénégal.
Brussels Airlines opère cinq vols par semaine entre Bruxelles et Dakar au lieu de sept auparavant, tandis
que Senegal Airlines n’opère toujours pas sur cette route.
La compagnie belge a transporté 583 020 passagers en septembre, soit une hausse de 23,6% par
rapport au même mois de l’année dernière, avec un taux de remplissage à 72,7%
fr.allafrica.com – Accord de navigation aérienne Huit vols hebdomadaires entre Dakar et Bruxelle
Dakar et Bruxelles ont signé hier un accord sur les droits de trafic. L'accord va permettre une répartition
égalitaire des droits de trafic entre les deux pays. Cet accord, jugé gagnant-gagnant par les deux
parties, porte notamment sur huit liaisons hebdomadaires entre les deux capitales à raison de quatre
par compagnies.
Le ministre d'Etat, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et
de l'Energie, Karim Wade, et le secrétaire d'Etat belge à la mobilité, Etienne Schouppe, ont procédé
hier à Dakar à la signature d'un accord bilatéral de services aériens.
Il est prévu dans cet accord huit liaisons hebdomadaires entre les deux capitales à raison de quatre par
compagnie. Selon Karim Wade, cet accord sur les droits de trafic entre les deux pays « est un accord
gagnant-gagnant qui est basé sur une répartition égalitaire des droits de trafic entre Dakar et Bruxelles
».
L'accord va permettre aux compagnies Sénégal Airlines et Sn Bruxelles Airlines de nouer des
partenariats pour consolider leurs positions de leadership en Europe et en Afrique, a ajouté M. Wade.
Selon toujours le ministre d'Etat, c'est important de signer cet accord puisqu'il va permettre aux deux
compagnies de signer des accords ultérieurs et de créer des synergies pour un bénéfice mutuel.
Les retombées de cet accord sont, entre autres, la consolidation des emplois, l'augmentation des
fréquences, la massification des réseaux sous-régionaux pour Sénégal Airlines, a-t-il ajouté.
Selon le Secrétaire d'Etat belge à la mobilité, Etienne Schouppe, le fait d'augmenter le flux de
passagers en créant des possibilités sur les transports de cargos entre les deux villes va donner
naissance à un développement économique très important.
« Il n'y a jamais eu de malentendu entre la Belgique et le Sénégal », a souligné le ministre d'Etat
répondant à une question sur de prétendues mésententes entre les deux pays.
« Il n'y a jamais eu de malentendu avec la Belgique »
Karim Wade a toutefois rappelé que le Sénégal a posé la renégociation des accords aériens puisque
les derniers en date remontent à 1968. « C'est tout à fait légitime de négocier au mieux ses intérêts », a
dit le ministre d'Etat non sans préciser que les négociations se sont faites « de manière décomplexée ».
Les deux Etats avaient tenu des consultations aéronautiques à Dakar les 28, 29 et 30 mars 2011, en vue
de la négociation d'un nouvel accord aérien. L'aéroport de Bruxelles est l'un des plus importants
d'Europe.
Il a permis la création de plus de 60.000 emplois directs et indirects. Selon Etienne Schouppe, la
multiplication des liaisons entre les deux points nodaux que sont Dakar et Bruxelles, peut conduire à un
développement à la fois économique et social dans les deux pays.
Par la qualité de son service, le nombre de passagers transportés mais aussi par la taille de la flotte,
Sénégal Airlines, soutient le ministre d'Etat, est en passe de devenir la première compagnie de la sousrégion. La compagnie dessert plusieurs capitales du continent.
Le différend avec le Togo portant sur le transport aérien est tranché en faveur du Sénégal par la
commission de l'Uemoa en charge de la concurrence et de la compétitivité. Des politiques de
restructuration et de valorisation du secteur aérien sont en cours.
C'est ainsi qu'un accord est signé avec l'Espagne. Le ministre d'Etat soutient que le pavillon national a
l'ambition de devenir une grande compagnie et de faire son entrée dans une des alliances.
L'objectif du Sénégal, soutient-il, c'est de devenir un leader en matière de transport aérien, grâce à la
nouvelle compagnie aérienne, aux infrastructures et à la création d'emplois.
air-journal.fr – Chine: Comac vend 45 C919
Le constructeur chinois Comac a vendu 45 exemplaires de son futur C919 à la société de leasing ICBC,
portant le nombre de commandes à 145 options comprises.
Premier avion commercial produit en Chine depuis le Shanghai Y10, le monocouloir Comac C919
devrait entrer en service en 2016, soit un an après l’Airbus A320neo et un an avant le Boeing 737 MAX,
les deux nouveaux venus sur le marché qu’il vise.
Le directeur d’ICBC Financial Leasing Co. James Lin, cité dans le Wall Street Journal, estime que la taille
de la commande reflète sa « confiance dans la technologie aéronautique de la Chine ». Il n’a en
revanche pas précisé le montant de la commande. La compagnie possède déjà 70 avions, et vient de
commander 42 Airbus A320 supplémentaires.
Le C919 de Comac (Commercial Aircraft Corporation of China), motorisé par les réacteurs Leap-X de
CFM International, pourra transporter entre 168 et 190 passagers. Son design complet devrait être
dévoilé en 2012, son premier vol effectué en 2014 et il devrait recevoir sa certification pour une mise en
service commercial en 2016.
Il n’a été commandé jusque là que par des compagnies chinoises, Air China, China Eastern Airlines,
China Southern Airlines et Hainan Airlines ayant toutes signé pour 5 appareils plus 15 en option (plus dix
chacune pour les sociétés de leasing GE Capital Services et CDB). Une autre société, China Aircraft
Leasing Co (CALC), a également signé une lettre d’intention pour la vente de 20 appareils. Comac
espère atteindre les 2000 commandes sur 20 ans.
Coïncidence, Willie Walsh, le PDG du groupe IAG né de la fusion de British Airways et Iberia, vient de
déclarer que le C919 constituerait un concurrent sérieux pour Airbus et Boeing, sans toutefois préciser
s’il comptait en acquérir.
tourmag.com – Amadeus audite la technologie
mobile des voyages aériens d’ici 2015
Le rapport d'Amadeus « The always-connected traveller » analyse les utilisations probables des mobiles
par les compagnies aériennes. Il a été réalisé à partir d’entretiens avec des représentants de
compagnies aériennes dans le monde et une étude générale menée auprès de 2 978 voyageurs.
Selon un nouveau rapport sur le secteur aérien publié par Amadeus, qui examine le changement
d’attitude des voyageurs vis-à-vis des services mobiles proposés par les compagnies aériennes, la
technologie mobile est sur le point de transformer à la fois le mode de fonctionnement des
compagnies aériennes et l’expérience générale des voyageurs.
Les services locaux, l’intégration avec les médias sociaux, les paiements mobiles et les « notifications
push » vont se multiplier. Et les achats via mobile devraient connaître une forte expansion.
Selon le rapport, 16 % des voyageurs ayant fait l’objet de l’enquête utilisent actuellement des
smartphones pour réserver leurs voyages.
Ce nombre passe à 18 %, pour la tranche d’âge des 18-35 ans, et à 33 % parmi les voyageurs
fréquents.
De plus, sur l’ensemble des voyageurs, 3,4 % utilisent actuellement leurs téléphones mobiles pour
s’enregistrer sur leur vol, ce pourcentage atteignant 7,4 % en Asie.
De nouveaux services accessibles prochainement
La plupart des grandes compagnies incluent déjà dans leur offre les fonctionnalités mobiles de base
comme les horaires, l’enregistrement et la gestion des perturbations.
Cependant, les compagnies aériennes asiatiques et nord-américaines proposent quasiment
l’ensemble des 12 services mobiles classés comme des « fonctionnalités de base », tandis que les
compagnies européennes et latino-américaines préfèrent se concentrer seulement sur une sélection
de ces services.
Le choix des meilleurs sièges, l’option d’achat préalable des repas et un accès réservé aux membres
figurent parmi les services qui seront accessibles à partir des téléphones mobiles dans les prochains
mois.
L’enquête révèle d’ailleurs que près de 40 % des voyageurs consulteraient les mises à jour en temps
réel concernant leurs bagages et leurs vols par le biais de leur téléphone mobiles, si elles étaient
disponibles.
air-journal.fr – Une nouvelle compagnie dans le ciel
ivoirien
La Côte d’Ivoire comptera bientôt une nouvelle compagnie aérienne privée : Africa Airways, créée par
des industriels italiens.
Selon l’Agence Ivoirienne de Presse, Africa Airways devrait prendre son envol dans le courant du mois
de novembre. Basée à Bouaké (la deuxième ville la plus peuplée après Abidjan), elle desservira les
grandes villes ivoiriennes telles que Yamoussoukro (la capitale), Man (à l’ouest), San Pedro (sud-ouest),
etc. Elle compte aussi atterrir à Bamako, la capitale malienne, via Korhogo (ville située au nord de la
Côte d’ivoire). D’après Umberto Massa, l’un des fondateurs de la compagnie, sa flotte sera composée
de petits appareils de 15 à 20 places.
Rappelons par ailleurs que la compagnie nationale Air Ivoire devrait bientôt reprendre du service, avec
l’aide d’Air France – KLM. Suite à un accord entre le gouvernement ivoirien et le groupe franco –
néerlandais, Air ivoire desservira normalement à partir de janvier prochain un réseau régional.
tourmag.com – "Clean Sky" : 9 acteurs de l'aérien en
faveur du développement durable
Open Airlines, Airlinair, Enac, Envisa, Icon, SustainAvia, Transavia France et TUI s’associent au projet
européen "Clean Sky".
Dans le cadre du projet européen "Clean Sky", 9 acteurs de l’aérien s'impliquent dans le
développement durable.
Anisi, Open Airlines, Airlinair, Enac, Envisa, Icon, SustainAvia, Transavia France et TUI participeront au
programme, qui implique d'atteindre un objectif de 10% de réduction des nuisances sonores et des
émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025.
Mais aussi d'estimer les contraintes environnementales et de leurs impacts afin de proposer des
mesures efficaces sur le plan économique
fr.allafrica.com – Senegal Airlines lance son premier
vol Dakar - Cap-Skiring, en novembre
Le premier vol Dakar - Cap-Skiring de la compagnie Senegal Airlines aura lieu le 4 novembre, annonce
la compagnie dans un communiqué reçu jeudi à l'APS. La compagnie passera aussi de neuf à 10
fréquences hebdomadaires sur l'axe Dakar-Ziguinchor, précise la même source.
Cette initiative, ajoute le texte, "vise à assurer le désenclavement de cette région (Ziguinchor),
répondant ainsi à un objectif assigné" à Senegal Airlines par le ministre de la Coopération
internationale, des Infrastructures, des Transports aériens et de l'Energie, Karim Wade.
"La mise en place d'une desserte régulière entre Dakar et Cap-Skirring illustre ainsi l'attention particulière
accordée par Sénégal Airlines au développement du tourisme au Sénégal", lit-on dans le communiqué.
"La qualité du programme de vols entre Dakar et Ziguinchor est par ailleurs améliorée pour répondre
aux attentes des voyageurs désireux d'effectuer des allers-retours dans la journée et/ou souhaitant
effectuer une correspondance sur le réseau de Sénégal Airlines", ajoute la compagnie.
Officiellement lancée en novembre 2009, Sénégal Airlines a démarré ses activités cette année. Son
capital est contrôlé par le secteur privé sénégalais, l'Etat du Sénégal et le personnel de la compagnie.
Elle dispose aujourd'hui d'une flotte de trois Airbus A320 et d'un ATR 42-500. Basée à Dakar, la
compagnie propose des vols vers 14 destinations dans le continent.
tourmag.com – Star Alliance : à près de 15 ans
d'existence, le gigantisme est-il gage de réussite ?
La plus ancienne des alliances de compagnies aériennes, Star Alliance va atteindre la barre des 15
années d’existence en 2012. Ses membres gèrent plus d’un quart du transport aérien mondial et elles
ont du créer une entreprise commune pour assurer la gouvernance de l’association et employer 75
collaborateurs pour faire tourner la machine.
Au bilan des réussites, il y a les vols en partage de code, la réciprocité des programmes de fidélisations
et l’accès aux salons des aéroports, la mise en place de billets communs tour du monde ou autres…
En 2012, la Star Alliance fêtera son quinzième anniversaire.
Des 5 membres fondateurs, Lufthansa, United, Thai, Air Canada et Varig, seule la dernière n’a pas
résisté aux aléas du transport aérien.
Et, paradoxe, l’association n’aura peut-être pas de représentation au Brésil l’année prochaine puisque
l’adhésion de Tam est désormais remise en cause par sa fusion avec Lan (adhérente de Oneworld).
Mais même avec le sort incertain de Tam et de celui de BMI, elles devraient être 26 membres à la fin
de cette année lorsque Ethiopian Airlines sera cooptée et 30 membres l’année prochaine avec
l’arrivée de Avianca-Taca et Copa à la mi-2012 et de Shenzhen Airlines à la fin de l’année prochaine.
Christopher Korenke, le vice président commercial de l’alliance prévoit même l’adhésion d’une autre
compagnie, sans toutefois en dévoiler le nom…
L’Inde où la candidate Air India n’a pas été retenue et la Russie sont deux zones stratégiques où la Star
Alliance n‘a pas de membre.
Ce qui devrait encore grossir la part de marché de la Star Alliance qui revendique 26,4% du transport
aérien commercial mondial en capacité offerte et en nombre de passagers transportés (579 millions en
2010).
L’alliance a découvert ses possibilités mais aussi ses limites...
Les compagnies membres réalisent 28,8% des recettes mondiales du transport aérien (160 milliards de
dollars en 2010).
En presque quinze ans, l’alliance a découvert ses possibilités mais aussi ses limites. Au rang des
réalisations, la création d’une entreprise allemande Star Alliance Gmbh qui compte 75 collaborateurs
auxquels s’ajoutent 25 collaborateurs détachés des différentes compagnies.
« Avec une alliance d’une telle dimension, il faut être vigilant sur les problèmes de gouvernance »,
commente Christopher Gorenke.
Puis il y a eu la constitution de la plateforme IT Starnet mais toutes les compagnies n’ont pas investi
pour y adhérer totalement.
Au bilan des réussites, il y a les vols en partage de code, la réciprocité des programmes de fidélisations
et l’accès aux salons des aéroports, la mise en place de billets communs tour du monde ou autres…
Plus récemment, la négociation commune sur les contrats corporate. La Star Alliance en compte une
centaine pour une valeur de 2,5 milliards d’euros.
Sur d’autres sujets, les réalisations ont été plus lentes comme le regroupement des compagnies dans
un même lieu aux aéroports. CDG avec Tokyo et quelques autres font encore figures d’exceptions.
Les achats de flotte en commun un instant envisagés n’ont pas vraiment éclos. Une avancée toutefois
avec l’achat de sièges de la classe Eco pour 59 appareils des compagnies Lufthansa, Austrian Airlines
et China Airlines avec une mise en place en 2013.
air-journal.fr – Kenya Airways loue deux Boeing 777300ER
La compagnie aérienne Kenya Airways va renforcer sa flotte long-courrier, en louant à GECAS deux
Boeing 777-300ER.
Avec une date de livraison prévue entre octobre 2013 et avril 2014, les deux biréacteurs du
constructeur américain viendront renforcer le réseau de la compagnie nationale kényane, en
particulier vers l’Europe et l’Extrême Orient (Amsterdam, Bangkok, Dubaï et Guangzhou). Comme pour
le reste de la flotte, les deux appareils seront configurés en deux classes, affaires et économie, mais la
disposition n’a pas été détaillée.
Kenya Airways opère déjà sur ses lignes long-courrier quatre Boeing 777-200ER (28 sièges-lits en affaires,
284 en économie) et six 767-300ER dont trois loués auprès de GECAS, sur une flotte de 32 avions – en
attendant la livraison de neuf 787 Dreamliner. La location d’appareils plus gros permettra à la
compagnie de l’alliance SkyTeam de mieux répondre au développement de sa grande rivale
d’Afrique de l’Est, Ethiopian Airlines, qui rejoindra bientôt Star Alliance.
Kenya Airways poursuit ainsi son projet de doubler la taille de sa flotte en cinq ans, et de desservir toutes
les capitales africaines à partir de l’aéroport de Nairobi d’ici dix ans.
fr.allafrica.com – Angola: Un nouvel aéroport de
Luanda dans 26 mois
Le ministre angolais des transports, Augusto Tomás, a annoncé, samedi à Luanda, que les travaux de
construction du nouvel aéroport devraient prendre fin dans 26 mois.
Dans l'entre-temps, en août 2012, sera inauguré la première phase de ces infrastructures construites à
environ 40 kilomètres de Luanda, a indiqué le gouvernant à l'issue de la visite que le Chef de l'État, José
Eduardo dos Santos y a effectuée.
L'entreprise chinoise de construction a assuré la fin de construction du tour de contrôle, de l'immeuble
de l'administration aéronautique, du terminal VIP, en août de l'année prochaine.
Selon lui, le projet est très important pour la stratégie et le développement économique et social du
pays. La construction du nouvel aéroport de Luanda avait débuté en 2008.
fr.allafrica.com – Angola: Le Nouvel aéroport, plaque
tournante dans la région
Le nouvel aéroport de Luanda se transformera en une plaque tournante pour les vols de l'Afrique
australe, comparable à celui d'Afrique du Sud, a affirmé samedi, le ministre angolais des Transports,
Augusto Tomás.
Dans une déclaration faite à l'issue de la visite du Président de la République, José Eduardo dos Santos,
à ces infrastructures, le gouvernant a indiqué que ces travaux étaient prévus dans la stratégie de
développement du pays.
Selon lui, le nouvel aéroport donne la réponse à la mission fondamentale du secteur des transports, qui
est celle de développer et articuler le pays au niveau des transports et valoriser la position géostratégique.
"L'Angola marche de pied ferme pour s'affirmer comme un grand pays de cette région de l'Afrique, et
l'un des objectifs est d'avoir un grand aéroport et d'être le plus grand de la région ou de toute l'Afrique",
a dit le ministre.
fr.allafrica.com
Ouagadougou
internationales
– Burkina Faso: L'Aéroport de
en phase avec les normes
Dans le cadre de la certification de l'aéoroport international de Ouagadougou et sa mise en
conformité avec les normes de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), un exercice de
simulation de prise d'otages a été organisé en vue d'évaluer les gestions de crise en sûreté de l'aviation
civile. A cet effet, un entretien a été organisé le 18 octobre 2011 avec les journalistes en vue de
partager les résultats de cet exercice dénommé "Exoga 2".
Comment réagir en situation de crise dans un aéroport ? C'est l'exercice auquel s'est livré les acteurs de
la gestion de crise en sûreté de l'aviation civile. En effet, la simulation a consisté en une prise d'otages
qui a eu lieu le 13 octobre 2011 à l'aéroport international de Ouagadougou.
La prise d'otages se déroule au salon VIP ministériel. Ce scénario faisait intervenir un certain nombre de
personnes : celles générant les événements et celles réagissant aux événements.
La mise en oeuvre de l'ensemble du scénario devrait durer trois heures, soit de 8 heures à 11 heures.
Malheureusement, le déroulement du scénario a été écourté en raison d'une intervention armée jugée
très précoce qui a mis fin à l'exercice.
Tout compte fait, il est ressorti que des enseignements forts utiles ont été tirés. Raison pour laquelle le
consultant Amadou Seydou s'est dit satisfait de l'exercice. Pour lui, l'exercice est déclencheur d'une
manière de penser qui peut être mise à profit pour mettre en oeuvre les enseignements découlant de
cette simulation.
Il juge nécessaire de procéder régulièrement à ces genres d'exercice afin de détecter ce qui peut
permettre d'améliorer le fonctionnement des structures mises en place, notamment les structures civiles,
les forces armées et les personnalités de l'Etat qui gèrent ces genres de crises.
"Le risque zéro n'existe pas"
En fait, l'exercice de gestion de crise est une mise à l'épreuve du plan de mesures d'urgence conçu
pour riposter à un acte d'intervention illicite survenant dans un aéroport.
Au cours des échanges, il est ressorti que l'aéroport de Ouagadougou répond aux normes
internationales en matière de sûreté de l'aviation civile. Mais quoi qu'on dise, le risque zéro n'existe pas.
L'organisation de cet exercice baptisé "Exoga 2" s'inscrit dans le cadre de la mise aux normes OACI et
la certification de l'aéroport international de Ouagadougou. Il répond aussi à la mise en oeuvre du
plan d'actions correctrices issu des recommandations de l'audit OACI de sûreté en 2006.
Cet audit préconise la révision du plan de mesures d'urgence de l'aéroport de Ouagadougou. "Exoga
2" a consisté à évaluer la mise en place d'une équipe de gestion de crise, l'efficience de la chaîne de
commandement des services, le fonctionnement et l'équipement du Centre directeur des opérations
d'urgence.
"Traiter de la réaction générale"
Aussi, le traitement des diplomates, le traitement de l'alerte à la bombe, le traitement des attentats et
la mise en place de l'équipe d'intervention armée ont-ils été évalués. Le traitement des victimes et la
mise en alerte des centres hospitaliers n'ont pas été en reste.
Le but de cet exercice est de traiter essentiellement de la réaction générale des différents partenaires
appelés à intervenir dans des crises définies dans le plan d'urgence et dans la chaîne de
commandement. Le dernier exercice de ce genre date de 2000.
L'écart constaté entre les deux exercices s'explique par la complexité de la mise en oeuvre d'une telle
simulation. En définitive, la lutte contre les conséquences néfastes des actes illicites passe par une
organisation efficiente et efficace de la riposte.
FERROVIAIRE
fr.allafrica.com – Sénégal: Transrail envisage "un
chantier social" de renouvellement du personnel
La société TRANSRAIL qui exploite la ligne ferroviaire Dakar-Bamako se trouve actuellement dans une
logique de concrétisation de son "chantier social" tendant au renouvellement du personnel nonproductif, a indiqué son Directeur général, Eric Peiffer.
"Nous sommes en concertation avec les partenaires sociaux et les gouvernements pour trouver les
modalités de pouvoir faire partir ceux qui aujourd'hui ne peuvent plus participer à la production et de
pouvoir recruter", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.
"Nous n'étions pas dans une logique de réduction de l'effectif, mais plutôt dans un élan de
renouvellement et pas forcément des capacités", a notamment déclaré M. Peiffer.
Selon lui, ce chantier social tend plutôt à compléter les compétences qui font défaut à l'entreprise pour
relever les défis de demain, a-t-il relevé, indiquant que "c'est un chantier de renouvellement qui passe
par des modalités de départ de certains et de recrutement d'autres".
M. Peiffer a signalé que TRANSRAIL est dans cette situation où elle continue à perdre de l'argent, même
si c'est beaucoup moins qu'avant. Il a indiqué que la société est toujours en situation déficitaire et ne
peut s'empêcher d'aller vers une perspective du règlement préventif.
"Nous avions proposé une procédure de départ de 376 agents, mais c'est une hypothèse qui a été
écartée, pour plusieurs raisons à cause du caractère socialement indigeste d'un licenciement", a
expliqué le Directeur général de la société de transport ferroviaire.
Il a précisé que ce licenciement ne concernait 376 agents travaillant aussi bien au Sénégal, qu'au Mali
et qu'une concertation est engagée entre la direction et les partenaires sociaux pour juguler ce
problème.
"Nous avons tenu des réunions avec les partenaires sociaux, pour trouver des modalités alternatives qui
reposent, non pas sur des licenciements massifs, mais par des systèmes de pré-retraites", a ajouté M.
Peiffer.
fr.allafrica.com – Sénégal: Transrail - Des difficultés
persistantes malgré les éclaircies
L'orage financière semble connaitre un début d'accalmie à Transrail. Contrairement à la situation de
faillite récemment avancée, le management général de l'entreprise donne des gages d'une santé
financière pas tout à fait bonne mais capable de sauver les meubles devant « maintenir » l'entreprise
sur les rails.
« Transrail S.A. ne se trouve point en situation de cessation de paiements ni moins en cessation
d'activités. Pour preuve, elle continue son exploitation dans des conditions certes difficiles mais au
moins de façon régulière et continue.
Mieux, la situation financière de 2010 s'est légèrement améliorée par rapport à celle de 2009 du fait de
la croissance constatée dans les activités ». Ces assurances sont du directeur général de l'entreprise de
chemin de fer reliant l'axe Dakar-Bamako.
Il faisait face à la presse à la presse hier, mardi 18 octobre à Dakar. M. Eric Peiffer assure que « malgré la
situation dans laquelle nous étions avec l'incapacité totale d'investir puisse qu'il y avait une suspension
de décaissement, on a tout de même augmenté nos tonnages de 2010 par rapport à 2009 pour passer
à 439 mille tonnes contre 390 ».
Sur le plan technique, continue M. Peiffer, « la distance moyenne a été un peu moins longue parce que
nous avons assuré de gros volumes au niveau de Kayes à l'époque où le pont de cette localité était
fermé.
On a mis en place des navettes et ce qui a fait monter nos volumes sans que nos recettes augmentent
nécessairement dans la même proportion. Mais globalement, les produits d'exploitation, donc le chiffre
d'affaires global a cru à un peu plus de 1% entre 2009 et 2010».
A l'inverse, précise-t-il, « nos charges ont augmenté de 4,67% entre 2009 et 2010 ». Ce qui, a son avis, «
est dû à des facteurs exogènes qui sont entre autres les salaires qui représentent la première charge de
l'entreprise et qui, aujourd'hui, fait 50% du chiffre d'affaires ».
Une dette de 11,4 milliards de F Cfa à apurer sur trois ans
Malgré l'élan de relance, l'entreprise doit continuer à faire face à une dette de plus de 11 milliards de F
Cfa. « Lorsque nous avons déposé la requête en règlement préventif en aout 2009 au tribunal du
commerce, l'endettement annoncé était autour de 11,4 milliards de F Cfa. C'est sur l'apurement de
cette dette que porte la proposition concordataire étalée sur plusieurs exercices ».
A l'en croire, « les modalités sur lesquels nous travaillons c'est un an de période de différé ou la période
de redressement de l'entreprise. C'est ce qu'on avait appelé phase de transition dans le document
horizon 2020.
On suit tout à fait la feuille de route qui a été présentée il y a à peu près un an et on entre dans la
phase de réalisation proprement dit et là nous apurons en trois années ». Il a rappelé que « plus de 50%
de cet endettement c'est vis-à-vis des Etats qui ont clairement indiqué leur détermination à ce que
l'entreprise vivent.
Donc les départements concernés notamment celui des finances va agir dans le souci de la pérennité
de l'entreprise et l'apurement se fera selon des modalités biens déterminées qui seront validées dans les
prochaines semaines ou mois par le tribunal du commerce ».
Pour ce qu'il qualifie de situation de transition, il a avancé que « depuis le mois de Mai de cette année,
les deux gouvernements se sont prononcés de manière extrêmement claire pour dire qu'il n'y aura pas
de liquidation de Transrail ».
Pour lui, « il n'y a plus d'ambiguïté sur cette question. On sait vers quoi on doit aller et depuis lors la feuille
de route des conditions qui rendent le règlement préventif jouable et qui vont dans le sens de
l'homologation de notre proposition concordateur.
Ces conditions sont en train d'être déroulés par les Etats. Donc aujourd'hui, on a la lumière au bout du
tunnel mais on est dans le tunnel ». A l'en croire, « l'entreprise est dans un moment où elle paye au
maximum l'effet de dégradation de son outil de production parce que pendant plus de deux ans les
décaissements notamment sur les crédits Boad ont été suspendus ».
Avant d'assurer : « aujourd'hui, notre capacité de production a baissé, notre chiffre d'affaires de ces
derniers mois aussi. Il faut signaler que les décaissements ont repris donc aujourd'hui à Dakar on est en
train de recevoir les conteneurs de pièces, un certain nombre de machines notamment une d'une
valeur d'un milliard de F Cfa qu'on a reçu il y a trois semaines maintenant.
Dans les mois qui viennent tout cela va se traduire par une remonté de notre capacité de production
mais en attendant on traverse quelques mois un peu difficiles et un peu tendu.
C'est ce qui a justifié, en particulier, pour le mois passé un retard d'une bonne dizaine de jour sur la
paie. C'est une difficulté passagère qui n'est pas un dérapage non maîtrisé de la part de la société ».
Des systèmes de préretraite sur une durée
Le directeur général de Transrail a fait savoir qu'il à assurer à leurs partenaires sociaux que « notre
attention est de revenir au plus vite dans l'orthodoxie dans les clous d'un paiement à heure et à date
des salaires.
Dans l'immédiat, il ne peut pas être question de réduire le nombre de travailleurs pour s'adapter à une
difficulté passagère ». Un constat qui lui a permis de mettre sur la table un problème auquel l'entreprise
est confrontée qu'est le vieillissement de sa main d'oeuvre.
« L'entreprise a une moyenne d'âge de 57 ans. Ce sont des gens qui, par ancienneté, sont aujourd'hui
dans les tranches les plus élevées de salaire. Et chaque année qui passe, il y a une augmentation
mécanique de la masse salariale tout simplement du fait du vieillissement généralisé.
Avec une population de cette âge-là, le charge médical devient élever parce qu'à 57% quand vous
faites un métier dure toute votre vie, vous êtes brisés physiquement ». Par cette même occasion, Eric
Peiffer rejette toute hypothèse d'un plan de licenciement.
Assumant totalement le chiffre 376 qui devraient être libérés, M. Eric Peiffer, « cette question est
dépassée au même titre que la liquidation de Transrail sur laquelle nous avons des décisions
extrêmement claires et des directives des deux Etats ».
A l'en croire, dans le plan horizon 2020 qui a été présenté il y a deux ans et qui fait l'objet d'une
concertation avec les deux Etats et les partenaires sociaux, est remis sur la table.
« Tout le monde reconnait la nécessité de cette restructuration au plan social pour revenir dans
l'orthodoxie d'un équilibre financier mais ce qui ne veut pas dire que tous les moyens sont acceptables.
Ainsi, l'autorité nous a demandé de reprendre et on a travaillé avec les partenaires sociaux sur des
modalités alternatives qui sont entre autres des systèmes de préretraite ».
A cet effet, a-t-il ajouté, « sur la base du travail qui a été fait avec sept syndicats de l'entreprise dont
trois au Sénégal et quatre au Mali, il a été recueilli un accord de principe des dénégations syndicales.
Ce plan qui a été communiqué aux autorités est c'est aujourd'hui le seul document et nous avons
amendé la proposition concordataire qui est soumis au tribunal du commerce et c'est soumis à
évaluation ».
Il a expliqué que le système de préretraite organisé est dans une forme phasée. Ce qui, à l'en croire, «
veut dire qu'on ne va pas faire partir 220 personnes demain. Il n'y a pas des départ programmé mais
c'est le plan qui est sur la table et il s'étale sur plus de deux exercices ».
Concernant la question sur les cotisations sociales, M. Eric Peiffer explique que « dans le cadre d'une
forme de compensation d'office qui était faite par l'Etat du Sénégal, en réalité techniquement, les
cotisations sont apurées.
On ne les a pas physiquement payés mais l'Etat nous a avancé une partie de ce qu'il nous doit en y
déduisant les montants dus au titre des cotisations. Ce qui se fait généralement c'est le principe de
compensation.
Pour le moment on est à jour mais ça demande une régularisation administrative parce que le
problème c'est que l'Etat est unique et multiple. Le Ministère de l'Economie et des Finances qui a fait
cette compensation d'office et il faut maintenant que ça se retraduise dans les différents comptes ».
MARITIME
fr.allafrica.com – Le groupe Bolloré va investir 70
milliards de francs CFA dans la logistique du port
d'Owendo
Le Groupe français Bolloré va débloquer au terme d'un contrat signé au palais présidentiel, 70 milliards
de francs CFA pour différents investissements portuaires et notamment pour désengorger le port en
eaux profondes d'Owendo, a annoncé à Libreville son Président Directeur général, Vincent Bolloré.
Mercredi, à la présidence de la République, Vincent Bolloré avait signé un important contrat de
Communication, pour accompagner le Gabon dans l'organisation en janvier de la Coupe d'Afrique
des nations de football (CAN 2012).
Le Groupe Bolloré est très actif au Gabon dans le secteur maritime et dispose notamment d'un chantier
naval à Port-Gentil, capitale pétrolière du pays.
fr.allafrica.com – Transport maritime - La Tunisie,
plaque tournante en méditerranée
Résolument ouverte sur son environnement international, la Tunisie a fait clairement le choix d'intégrer
l'économie de marché, concrétisé par la signature de plusieurs accords internationaux bilatéraux.
En effet, et dans le domaine du transport, environ 98% du commerce extérieur du pays passent par la
mer, plus de 80 entreprises de transit et plus de 400 entreprises maritimes et portuaires participent aux
opérations d'importations et d'exportations tunisiennes.
La position géographique de la Tunisie, entre les deux rives de la Méditerranée, lui a offert des
avantages comparatifs incontournables en termes de proximité du grand marché européen, de
mitoyenneté des principales routes maritimes méditerranéennes, et de positionnement en tant que tête
de pont oeuvrant sur le grand espace maghrébin et nord- africain.
Plus d'efficacité, plus de célérité et de sécurité, maîtrise des coûts, telles sont les finalités des autoroutes
de la mer. La Tunisie, qui a adopté ce nouveau concept, a entamé un plan d'action dans le but de
servir de manière efficiente tant ses exportations que le trafic généré par les entreprises étrangères
implantées sur son territoire.
Ce plan d'action est focalisé notamment sur l'adaptation et la modernisation de l'infrastructure
maritime, aérienne et ferroviaire, la libéralisation des maritime et roulier des marchandises et la réforme
portuaire. Il est axé également sur l'organisation des professions maritimes, portuaires et des transitaires,
la mise à jour de la réglementation des trois modes de transport et du multimodal ainsi que la mise en
place d'un réseau intégré de traitement de l'information du commerce international Tunisie Trade et de
la liasse de transport.
Maîtrise de la logistique intégrée
Intermodalité et interopérabilité, concepts-clés du transport de bout en bout , ont déjà trouvé leur
application en Tunisie pour dégager par chemin de fer le port de Radès des conteneurs à destination
des grands centres urbains Sousse, Sfax et Gabès.
3.500 TEU, 100.000 semi-remorques par an, une soixantaine de transporteurs TIR et plus de 80 transitaires
traduisent la réalité du transport multimodal en Tunisie, appelé à se développer pour satisfaire
l'accroissement soutenu des échanges extérieurs de la Tunisie, notamment avec l'Europe. La Tunisie
entend tirer profit de son avantage économique comparatif intimement lié à sa position
géographique, via une maîtrise de la logistique intégrée.
De même, à l'actif du secteur du transport maritime, 23 lignes reliant les ports tunisiens aux principaux
ports méditerranéens et européens. Des départs sont assurés en flux tendus sur Marseille et Gènes. Des
navires rapides, offrant les capacités nécessaires, assurent le transport maritime en respectant les règles
de sécurité et de l'environnement.
La Compagnie tunisienne de navigation (CTN) a contribué à la promotion des échanges extérieurs de
notre pays comme en attestent les opérateurs économiques, qu'ils soient importateurs ou exportateurs
et le rôle catalyseur qu'elle joue pour l'attrait des investissements.
Pour ce qui des activités du transport des marchandises sur les lignes régulières de la CTN, celles-ci
accaparent une part de marché avoisinant les 60% pour le Roll. La CTN offre, par ailleurs, un service de
porte à porte en flux tendu, adapté aux exigences des secteurs textiles et pièces autos, et ce, en
coordination avec les transporteurs internationaux roulier TIR. Notons que l'activité transport
marchandise participe à raison de 47% au chiffre d'affaires de la compagnie, le chiffre d'affaires fret a
augmenté et s'élève à 130MD.
Le développement de l'infrastructure et les projets réalisés dans le domaine du transport maritime ont
largement contribué à la croissance et à la compétitivité de l'économie nationale. Les armateurs
tunisiens constituent ainsi un véritable pont reliant la Tunisie à la Méditerranée, contribuant ainsi au
développement et à l'enrichissement de cet espace à tous les niveaux.
Le secteur du transport maritime assure 92% des échanges commerciaux à l'échelle internationale et
98% à l'échelle nationale. Sa contribution au PNB est passé de 6 à 7%, sachant que le volume des
investissements a doublé passant de 2.700MD au cours du Xe plan à 6.500MD durant le XIe plan, soit
15% du volume global des investissements du pays.
La Tunisie, en tant que premier pays du sud de la Méditerranée à avoir signé un accord de partenariat
et d'association avec l'Union européenne pour l'instauration d'une zone de libre-échange, n'a cessé de
manifester sa volonté de coopérer avec cette union, à travers la promotion du secteur du transport qui
constitue un pilier fondamental pour la réalisation de l'intégration de la Tunisie dans son environnement.
La stratégie nationale tracée a favorisé l'adhésion au système des autoroutes maritimes.
Les autoroutes de la merâ-‚: des liens intermodaux plus efficaces
Parmi les projets pilotes définis pour les années à venir, figure celui des autoroutes de la mer qui
constitue une initiative venant renforcer le transport intermodal basé sur l'intégration du transport
maritime de courte distance, sans la logistique du transport. Ce projet vise la concentration du flux du
transport sur les routes maritimes et la réduction de la congestion des routes à travers une modification
modale.
Lancé par la Commission européenne en 2007, ledit projet tend à renforcer les liens maritimes
intermodaux entre l'Europe et les pays du sud de la Méditerranée et à mettre en Å"uvre les
recommandations formulées dans le cadre du plan régional du transport et de la politique de
voisinage.
Autant dire que les projets des autoroutes de la mer ne peuvent être réduits à de simples liaisons
maritimes de port à port. La valeur ajoutée attendue de l'approche régionale doit conduire à une
concentration du fret, à un meilleur équilibre des flux et de nouvelles opportunités de connexions entre
les marchés.
La Tunisie a donc adhéré au projet des autoroutes de la mer, en présentant sa candidature au projet
pilote sur les axes de Marseille et Gênes au sein du consortium précité.
A l'évidence, le développement systématique d'approches multimodales et l'intégration des opérations
de facilitation des passages portuaires et frontaliers, notamment dans le cadre des autoroutes de la
mer, montrent que la Tunisie est passée à la vitesse supérieure.
L'enjeu est essentiel, il s'agit de rendre aussi fluide que possible le transport de bout en bout du
commerce extérieur de nos économies et de faire en sorte que la logistique du transport soit de moins
en moins cause de retards et de surcoûts, et de plus en plus facteur de promotion des échanges.
Ce projet bénéficie d'un programme d'appui technique, spécifique et de dispositions incitatives de la
part de la Commission européenne. Il s'agit de la mise à niveau des ressources humaines et de la
garantie de la qualité des services qui comportent des programmes innovants, visant le
développement de la capacité des ports et des services intégrés et de la garantie de l'efficacité du
transport maritime et terrestre en vue de répondre aux besoins du marché.
Le soutien européen se reflète notamment dans l'organisation de sessions de formation dans toutes les
disciplines et les métiers de la mer, au profit des agents des structures concernées par le transport
maritime.
La Tunisie tentera également de répondre aux engagements relatifs à l'amélioration de la qualité des
services du transport intégré, la garantie de la sécurité des marchandises et la continuité du travail au
sein du port de Radès, dans l'objectif de réduire les délais d'entreposage des marchandises de 7 à 3
jours.
Conformément à ces objectifs, les efforts seront axés sur l'amélioration de la rentabilité, la réduction des
coûts au niveau de toute la chaîne de transport, la simplification des procédures à travers le contrôle
sélectif des marchandises par les services douaniers et l'adoption du système de guichet unique au port
de Radès et au niveau de tous les intervenants dans le secteur.
Il s'agit également de développer l'utilisation des TIC dans le transport maritime afin de pouvoir assurer
le suivi des services des navires et des marchandises, d'établir un système de veille et de prospection,
de compléter le système de la liasse unique, de manière à toucher les intervenants privés et les ports et
à promouvoir un transport intelligent.
fr.allafrica.com – Tunisie: Stratégie nationale de
développement du secteur maritime et portuaire
pour la période 2011-2016 - Tirer profit de
l'emplacement stratégique du pays et moderniser la
flotte nationale
Le transport maritime étant un maillon de la chaîne commerciale qui participe, largement, au
développement des échanges entre les différents continents, c'est un secteur qui occupe une place
de choix dans les stratégies de développement de tout pays qui a opté pour l'ouverture économique.
Ainsi, la Tunisie, pays méditerranéen qui a, depuis l'antiquité, été un carrefour commercial, accorde
une place de choix à ce secteur. Des actions et des stratégies appropriées ont été mises en place pour
le moderniser et augmenter son efficacité.
Une stratégie de développement du secteur maritime et portuaire pour la période 2011-2016 a été
adoptée par le ministère du Transport.
Cette stratégie s'articule autour de cinq axes, précise M.Youssef Ben Romdhane, directeur général de
la marine marchande au ministère du Transport.
Il s'agit, d'abord, de développer la flotte nationale en vue d'augmenter sa part en termes d'échanges
maritimes. Ce souci est né du fait que cette flotte n'assure, actuellement, que 10% des échanges
maritimes extérieurs de la Tunisie. Ainsi, sur les 30 millions de tonnes ( exportations et importations)
annuelles, la flotte nationale n'assure le transport que de trois millions.
Pour pallier cette faiblesse, le plan de développement du secteur maritime et portuaire prévoit,
notamment, la modernisation de la flotte de la CTN. C'est à ce propos, que deux navires RO/RO ( Roll
On/Roll Off) ont été achetés au cours de l'année 2010. Ces navires sont destinés au transport des semiremorques. Cette acquisition a permis de doubler la capacité propre de la CTN en matière de
transport de semi-remorques.
Dans ce même ordre d'idées, un car ferry pour le transport de 3000 passagers et 1000 voitures est en
cours de construction, sa mise en circulation est prévue pour la fin mai 2012. Le navire "El Kef" sera, lui,
remplacé par un nouveau vraquier d'ici 2013-2014.
La modernisation de la flotte nationale concerne, également, quelques sociétés privées à travers,
notamment, la mise en place d'un contrat-programme entre les transporteurs maritimes et les
principaux chargeurs. Le but final étant de doubler la participation de la flotte nationale dans les
échanges extérieurs et atteindre les 18% de la totalité des échanges.
Le deuxième axe de la stratégie de développement du secteur maritime et portuaire touche le
développement de l'infrastructure portuaire en vue d'asseoir une infrastructure moderne en harmonie
avec le développement du transport maritime et des ports dans le monde et qui répond aux exigences
de l'économie notamment en matière de réception de gros navires ayant des tirants d'eau qui vont
jusqu'à 18m sachant qu'actuellement la profondeur de nos ports ne dépasse pas les 10m. Le but étant
d'arriver à assurer l'import et l'export des marchandises par des navires dont la capacité peut atteindre
les 50.000 tonnes. La concrétisation de cet objectif passera d'abord par la modernisation des ports
actuels à travers, notamment, la modernisation des quais spécialisés, la facilitation de l'interconnexion
des ports avec le réseau de transport terrestre et le développement des zones d'activités logistiques à
proximité des ports afin d'optimiser la chaîne de transport de porte à porte et d'améliorer la
compétitivité des exportations tunisiennes en réduisant les coûts et les délais.
S'agissant toujours du développement de l'infrastructure portuaire, on prévoit la construction d'un port
en eaux profondes de dernière génération. Un port dont la profondeur d'eau sera de 18m et qui pourra
recevoir des porte-conteneurs dont la capacité peut atteindre les 14.000 conteneurs ( soit plus que la
capacité totale actuelle du port de Radès). L'édification d'un tel port vise, notamment, à valoriser
l'emplacement stratégique de la Tunisie dans le bassin méditerranéen et à drainer une partie du trafic
de transbordement des conteneurs.
Par ailleurs, le port de "Skhira" fait, actuellement, l'objet d'une étude stratégique qui vise à en faire un
pôle portuaire spécialisé dans le trafic pétrochimique.
Le développement des professions maritimes est un autre axe identifié dans le cadre de la stratégie de
développement du secteur maritime. En effet, ce secteur dépend de plusieurs activités annexes qui
interviennent directement dans l'efficacité et la productivité du secteur. Ce sont au total douze
activités annexes qui interviennent dans l'activité du transport maritime et qui sont appelées à
s'adapter aux exigences du secteur, à répondre au souci d'efficacité et à être, donc, mises à niveau.
Cette mise à niveau repose, essentiellement, sur la qualification professionnelle et la mise en place de
moyens matériels appropriés. Deux lois ont été, à cet effet, révisées en 2008 en vue de faciliter la
création d'entreprises dans le secteur et de renforcer la capacité professionnelle.
Le quatrième axe de la stratégie se rapporte à la simplification des procédures de transport
international de marchandises. "Un effort considérable a été déployé pour l'harmonisation et la
simplification des procédures, la standardisation des documents et la mise en place d'un réseau intégré
d'échange de données informatisées pour l'accomplissement des procédures de transport
international", souligne, encore, M.Ben Romdhane précisant que ce système relie tous les intervenants
portuaires à travers une plateforme informatique qui est la TTN ( Tunisia Trade Net).
Ce système est, actuellement, fonctionnel au port de Radès et sa généralisation aux autres ports est
prévue au cours de l'année 2012. Dans sa phase finale, il permettra la réalisation de toutes les formalités
nécessaires pour le transport maritime et le transit de marchandises à travers les ports avec zéro papier
et zéro déplacement permettant, ainsi, des économies en termes de délais et de coût.
Ce système sera complété par la mise en place d'une application électronique de géolocalisation des
unités de charge dans le port de Radès. Cette application utilise les technologies de GPS et de Rfid
(Radio frequency Identification) et permet le contrôle, le suivi et l'identification instantanée des
conteneurs et des semi-remorques dans le port. Son exploitation est prévue au cours de l'année 2012.
Le cinquième axe concerne, enfin, le développement de la sécurité et de la sûreté et la protection de
l'environnement. La stratégie nationale en la matière consiste à moderniser le code réglementaire et à
établir des conventions internationales. Elle intègre, également, le renforcement du contrôle pour
garantir la sécurité, la sûreté et la protection de l'environnement marin pour un développement
durable du secteur.
fr.allafrica.com – Modernisation du Port autonome
de Dakar - Les parlementaires expriment leur
satisfaction
En visite hier au Port autonome de Dakar, les députés membres de la commission de l'Urbanisme, de
l'Equipement et des Transports ont exprimé leur satisfaction sur les investissements réalisés pour
moderniser le trafic maritime sénégalais. Ils ont demandé une compagne d'information des populations
sur ces réalisations. Les parlementaires de la commission de l'Urbanisme, de l'Equipement et des
Transports de l'Assemblée nationale ont visité hier le Port autonome de Dakar (Pads).
Au terme de ce déplacement qui les a conduits à la Gare maritime internationale, au terminal à
conteneurs de Dubaï port world, à la plate-forme logistique Dakar port, Me El Hadji Diouf, Mbaye Niang
et les autres élus du peuple ont exprimé leur satisfaction sur la modernisation de ce fleuron de
l'économie sénégalaise. « Nous avons constaté qu'il y a des choses qui bougent dans ce pays. Nous
avons appris beaucoup de choses. Nous rentrons satisfaits de cette visite.
Les choses bougent d'une façon inimaginable », a dit Me El Hadji Diouf, le président de la commission
de l'Urbanisme, de l'Equipement et des Transport.
Les responsables de Dubaï Port world ont présenté aux parlementaires, les investissements réalisés pour
moderniser le Pad, notamment les innovations sur la planification des navires, la gestion des espaces, le
monitoring de l'ensemble des espaces et l'augmentation de la capacité d'accueil, etc.
Me El Hadji Diouf a souhaité qu'une communication soit faite autour de ces réalisations. « Il faut faire la
publicité autour des réalisations. Nous avons des hectares qui étaient dans les eaux.
Grâce au génie de l'homme, cette eau a été repoussée », a dit Me Diouf. Les parlementaires ont
affirmé avoir trouvé des réponses à leurs interrogations avant de fouler le sol du port.
« Nous nous posions des questions sur l'opportunité de faire venir Dubaï Port world. Nous avons compris
qu'un pays a besoin d'investir », s'est réjoui Me El Hadji Diouf qui a adressé ses félicitations à tous ceux
qui travaillent pour vaincre le sous-développement.
Dans le même sillage, l'Imam Mbaye Niang a souligné que les investissements qui ont été faits ont
permis de gagner du temps. « Les réalisations faites montrent que les choses bougent ici. Il y avait
beaucoup d'interrogations sur l'arrivée de Dubaï Port world.
Nous avons pu constater que sur les 300 employés, il n'y a que 3 étrangers. On gagne du temps. Un
système informatique a remplacé le travail manuel », a souligné le leader du Mouvement de la réforme
pour le développement social (Mrds).
Le directeur général du Port, Bara Sady, s'est pour sa part réjoui de la visite des parlementaires. M. Sady
a rappelé qu'avant 2000, le Pad a traversé une période sombre pendant laquelle les administrateurs
ont du serrer la ceinture pour assainir les comptes. Aujourd'hui, a-t-il poursuivi, l'entreprise est dans une
phase de croissance dynamique avec un trafic plus dense et un chiffre d'affaires qui a été doublé.
Selon le directeur, la réfection de la desserte routière entre le Sénégal et le Mali et les nouvelles
installations ont accompagné ce dynamisme qui va franchir une nouvelle phase avec notamment la
réhabilitation des anciens quais.
wk-transport-logistique.fr – Les chargeurs réticents à
payer pour le transport maritime durable
Le forum 2011 du Conseil des chargeurs européens consacré au "verdissement" de la chaîne du
transport maritime a montré les limites de l'exercice : les services transport ne veulent pas payer de
surcoût.
Le forum 2011 du Conseil des chargeurs européens a principalement réuni des représentants de
l'Europe du Nord à Bruxelles, le 28 septembre. Membre de la DG Climat, Mark Major a rappelé le
contexte. Au niveau mondial, agir contre le réchauffement climatique serait infiniment moins coûteux
que les quelque 228 milliards de dollars qui ont, en 2005, été estimés nécessaires pour faire face aux
conséquences négatives d'une élévation de température.
Mark Major a rappelé la décision prise par les États membres et le Parlement européen en avril 2009 :
faire en sorte que la température mondiale annuelle moyenne à la surface du globe n'augmente pas
plus de 2°C par rapport à celle de l'ère préindustrielle. Cela suppose de réduire les émissions mondiales
de gaz à effet de serre (GES) d'au moins 50% d'ici à 2050 par rapport à leurs niveaux de 1990. Les États
développés, dont ceux de l'UE, "devraient également viser à réduire collectivement leurs émissions de
GES de 60% à 80% d'ici à 2050".
Réduire les émissions de CO2 du transport maritime
Tous les secteurs économiques doivent y contribuer, "y compris le transport maritime international et le
transport aérien. [...] En l'absence d'accord international qui inclurait dans ses objectifs de réduction les
émissions provenant du transport maritime international [...] d'ici au 31 décembre 2011, il conviendrait
que la Commission présente une proposition visant à inclure les émissions du transport maritime
international dans l'objectif communautaire [...] en vue de l'entrée en vigueur de l'acte proposé d'ici à
2013. Cette proposition devrait réduire au minimum les éventuelles incidences négatives sur la
compétitivité de la Communauté, tout en tenant compte des avantages environnementaux
potentiels".
Trois leviers possibles
Jusqu'à présent, les progrès réalisés en matière d'engagement de réduction des GES de la part du
secteur maritime sont modestes. Le blocage est plus politique que technique, estime Mark Major. La
Commission se prépare donc à soumettre un projet pour 2012. Si tout se passe bien, compte tenu des
délais nécessaires, il faudra bien attendre 2017-2018 avant que les mesures adoptées n'entrent en
vigueur.
Après avoir rappelé que plus le navire est grand plus il est "écologique" à l'unité transportée, grâce aux
économies d'échelle, le représentant de Hamburg Süd a présenté les avantages et les inconvénients
des trois leviers possibles pour réduire les émissions de GES : taxe sur les combustibles, système
d'échange de quotas d'émission, et système d'incitations basées sur l'efficacité énergétique du navire.
SECTORIEL
tourmag.com – Port, rail, aéroport : l'UE veut mettre
en place un réseau de transport unifié
La commission européenne a adopté une proposition qui vise à unifier tous les réseaux de transports
(RTE-T). Objectif : "garantir que progressivement, d'ici à 2050, la grande majorité des entreprises et des
citoyens européens ne soient pas à plus de 30 minutes de temps de trajet du réseau capillaire."
"Sans connexions efficaces, l'Europe ne pourra pas se développer ni prospérer", selon Siim Kallas, viceprésident de la Commission européenne chargé des transports
La Commission a adopté mercredi 19 octobre 2011, une proposition visant à unifier le réseau de
transport (RTE-T) : routes, voies ferrées et aéroports.
« Le transport est fondamental pour l'efficacité de l'économie de l'UE. Or, il manque à l'heure actuelle
des connexions d'une importance vitale. L'Europe compte sept gabarits de rails différents; seuls 20 de
nos principaux aéroports et 35 de nos grands ports sont directement reliés au réseau ferroviaire.
Sans connexions efficaces, l'Europe ne pourra pas se développer ni prospérer. », a estimé Siim Kallas,
vice-président de la Commission européenne chargé des transports.
L'Europe a l'ambition de mettre en place un réseau central de transport d'ici à 2030, "qui formera la
charpente des transports au sein du marché unique".
Dans un deuxième temps, "l'objectif est de garantir que progressivement, d'ici à 2050, la grande
majorité des entreprises et des citoyens européens ne soient pas à plus de 30 minutes de temps de
trajet du réseau capillaire. ", indique un communiqué de l'UE.
Un ensemble, système circulatoire du marché unique
Le réseau central comprendra 83 ports européens reliés aux réseaux ferroviaires et routiers ; 37
aéroports reliés aux grandes villes par liaisons ferroviaires ; 15 000 km de lignes ferroviaires aménagées
pour la grande vitesse ; 35 projets transfrontaliers visant à réduire les goulets d'étranglement.
"Cet ensemble sera le système circulatoire du marché unique, permettant le déplacement sans
entrave des marchandises et des personnes dans l'UE", souligne l'UE.
La première phase de financement du réseau central pour la période 2014-2020 est estimée à 250
milliards d'euros.
Le projet devrait être financé par les États membres, avec "des possibilités de financement au niveau
régional et européen, notamment au moyen d'instruments financiers innovants.
fr.allafrica.com – Afrique de l'Ouest: 20eme fidak
2011 - La problématique du transport dans l'espace
Uemoa à revisiter
Le Directeur Général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices), Baidy
Souleymane Ndiaye a fait face à la presse hier, jeudi 20 octobre à Dakar. Une rencontre qui a permis
de lancer la 20ème édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak) qui se tiendra du 1er au 12
décembre 2011. Le thème de cette année porte sur « La problématique des transports dans l'espace
Uemoa : défis pour une intégration régionale durable ». La République du Mali est l'invitée d'honneur de
cette édition.
«La problématique des transports dans l'espace Uemoa (Union économique et monétaire ouestafricaine) est le thème de l'édition à venir de la Fidak ». L'information a été donnée hier, jeudi 20
octobre à Dakar, par le directeur général du Cices. Avec le choix de ce thème, Baïdy Souleymane
Ndiaye estime que c'est « la professionnalisation de la Fidak qui sera encore poursuivie ». Sur cette
lancée, le directeur général du Cices a fait savoir que «nous avons la satisfaction morale et
intellectuelle de nous rendre compte que le pari de la professionnalisation de la Foire internationale de
Dakar est en passe d'être gagné ».
A l'en croire, « toutes les dispositions sont prises pour que la prochaine édition de la foire ait la même
envergure que la dernière ». C'est ainsi qu'il espère faire mieux. Avant de préciser que «tous les
enseignements que nous avons tirés des insuffisances de la précédente édition serons circonscrits ». Il a
confié qu'un dispositif sera mis en place pour permettre aux exposants de travailler en toute quiétude.
«A partir du 28 novembre, soit trois jours avant le début de la 20ème Fidak, tous les stands seront livrés,
afin que les usagers puissent exposer sans perdre du temps», a annoncé M. Ndiaye.
Sur ce registre, il a assuré qu'« un espace dédié à la presse sera aménagé comme lors de la dernière
édition », a-t-il fait savoir, tout en promettant d'apporter des améliorations « pour mettre à l'aise les
journalistes dans leur travail. »
En guise d'innovations, il a annoncé « le retour à la Fidak de grands exposants provenant de pays tels
que les Etats-Unis, la France, le Brésil, le Nigeria, le Ghana, l'Algérie, la Chine, l'Inde, le Pakistan et les
Emirats arabes unis ». Ce qui, d'après lui, « est un motif de satisfaction pour le Cices ».
Le directeur général de la foire de Dakar a souligné que «l'annualisation de la foire est en train de
porter ses fruits, grâce à une optimisation des infrastructures du Centre international d'échanges de
Dakar (Cied)». Il considère ainsi que «nous avons eu des résultats probants et palpables, avec un taux
global de satisfaction que nous allons essayer de reconduire pour la 20ème édition, qui se tiendra au
mois de décembre prochain». Selon lui, «lors de la 19ème édition, en février-mars 2011, nous avons
obtenu un accroissement de 20% par rapport la 19ème Fidak organisée en 2008 ». M. Ndiaye a rappelé
que «la dernière édition de la foire, organisée sous le signe de la professionnalisation de cette rencontre
annuelle, portait sur le développement de l'agriculture, levier de l'intégration économique régionale ».
Pour cette édition, le Mali est le pays invité d'honneur. D'ailleurs une mission se trouve actuellement à
Bamako pour les réglages de la participation officielle de ce pays frontalier.
URBAIN
wk-transport-logistique.fr – Le service Autolib' se
déploie dans Paris avec les Bluecars de Bolloré
Mises en service gratuitement le 3 octobre 2011 dans dix des 33 stations prévues dans Paris en phase de
test, les 66 premières voitures électriques d'Autolib' ont suscité la curiosité des usagers dès le premier
tour de chauffe.
Autolib', service de locations de véhicules en libre service, se déploie dans Paris depuis le début du mois
d'octobre 2011 avec l'arrivée des 66 premières "Bluecars".
Revendiquant une autonomie de 250 km en ville et 150 km au-delà, ces Bluecars bénéficient, selon
Bolloré, leur concepteur, d'une vitesse limitée à 130 km/h, avec une accélération de 0 à 60 km en 6,3
secondes.
Montée en puissance progressive jusqu'en 2016
S'inspirant du modèle Vélib', ce dispositif montera ensuite crescendo avec 250 véhicules accessibles au
grand public à partir du 5 décembre 2011, jour prévu pour l'inauguration officielle. Ensuite, 2 000 unités
supplémentaires sont attendues d'ici à fin juin 2012 et 5 000 véhicules dans 46 villes franciliennes d'ici à
2016.
Pour atteindre un seuil de rentabilité estimé par Bolloré à 80 000 utilisateurs, Autolib' met en avant le
coût modique de l'abonnement : 12 euros par mois pour un abonnement annuel et 5 euros pour la
première demi-heure d'utilisation.
fr.allafrica.com – Algérie: Tramway - 20.000 passagers
utilisent chaque jour le tramway d'Alger
Le tramway d'Alger, dont le premier tronçon reliant Bordj El Kiffan aux Bananiers à Mohammedia a été
inauguré en mai dernier, transporte déjà quelque 20.000 passagers par jour, dépassant de loin les
prévisions de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA), chargée de la réalisation de ce projet.
"Cinq mois après l'inauguration de la ligne Bordj El Kiffan/Cité Mokhtar Zerhouni, le nombre de
passagers a dépassé une moyenne quotidienne de 20.000 passagers, alors que nos prévisions tablaient
sur 15.000 passagers/jour", a indiqué à l'APS M. Aomar Hadbi, DG de l'EMA.
M. Hadbi a exprimé sa satisfaction quant au "succès" qu'a connue l'entrée en service de ce moyen de
transport, soulignant la conduite "exemplaire" des passagers qui laisse présager "un bon démarrage du
métro d'Alger en novembre prochain".
Il a par ailleurs, indiqué que le foncier et la gestion des réseaux utilitaires (eau, gaz, électricité et
assainissement) ont constitué "une charge financière supplémentaire pour la réalisation du deuxième
tronçon du tramway d'Alger. Cette situation a aussi engendré un rallongement des délais de
réalisation".
Face à cette situation, l'EMA s'est retrouvée dans l'obligation de rénover ces réseaux dans certaines
localités avec ses "fonds propres", explique-t-il.
M. Hadbi a confirmé que son entreprise a accéléré la cadence des travaux de réalisation du projet
qu'elle espère mettre en exploitation commerciale au printemps 2012.
Composé de 13 stations sur une longueur de 7,2 km en double voie et doté de 12 rames, le tronçon
Bordj El Kiffan/Cité Zerhouni-Mokhtar, a été mis en service début mai dernier.
Son exploitation commerciale a été confiée à l'Entreprise de transport urbain et sub-urbain d'Alger
(ETUSA).
D'un coût global de 35 milliards de DA, le tramway d'Alger comprend 38 stations allant de la rue des
Fusillés jusqu'à Bordj El Kiffan (banlieue est d'Alger), sur une distance de 23,2 km.