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N° 61 Novembre 2004 1,80 € Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin Le dossier ial Spéc rce me com Tarifs p. 12 De l’eau dans le gaz à Pontarlier Clientèle suisse : le jackpot pontissalien Le gaz est beaucoup trop cher aux yeux du maire de Pontarlier. Ces coûts pèsent aussi sur l’économie locale. Le point chez Armstrong qui dépense autant que la ville en gaz. Agriculture p. 12 Gare aux épandages pendant l’hiver Les autorités mettent en garde contre une pratique encore trop fréquente : l’épandage de lisiers sur sol enneigé. - Les Suisses fréquentent-ils en masse tous les commerces ? Village La CLuse-et-Mijoux sous tous les angles - Quels sont les produits qu’ils achètent le plus en France ? - Les commerçants pontissaliens témoignent. L’événement p. 24-25 Le village frontalier de Pontarlier est partagé par la Nationale. Disséminé sur 22 hameaux, il garde pourtant sa cohérence. Lire en p. 7 à 11 p. 4 à 6 Téléthon 2004 : mobilisation générale dans le Haut-Doubs Les 3 et 4 décembre, tout un secteur se mobilise autour de cette cause nationale. Cette année, c’est Doubs qui reprend le flambeau de l’organisation pour les communes de la région pontissalienne. Comité d’organisation, associations, bénévoles, élus… Tout le monde est sur le pied de guerre. Les autres secteurs du Haut-Doubs ne sont pas en reste : Montbenoît, Aubonne, Bannans… Les festivités sont nombreuses. L’engouement autour du Téléthon est intact. Trois pages pour prendre la température, à un mois de ce weekend placé sous le signe de la solidarité. Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Retour sur info 2 Éditorial Promotion Que sait-on du potentiel commercial de nos voisins suisses dans les magasins de Pontarlier, de leurs habitudes en matière de consommation, de leurs préférences en termes de d’achats, du montant de leurs dépenses ? Finalement, pas grand-chose. La clientèle suisse, on le verra dans les 5 pages de notre dossier mensuel, représente parfois jusqu’à 45% du chiffre d’affaires de certains commerçants pontissaliens. Que fait-on pour mesurer l’impact de cette manne étrangère ? Rien. Pas d’observatoire, pas plus que d’études poussées ont jusqu'ici permis de fournir quelques clés de lecture aux commerçants locaux ou aux associations commerciales qui pourraient, sur la base d’études ou d’enquêtes, orienter une communication encore plus percutante vers la Suisse. La Conférence Transjurassienne, ex-C.T.J. est un organisme transfrontalier créé pour dynamiser les relations franco-suisses par la mise en place d’actions transfrontalières. L’économie relève entre autres de ses missions que peu de monde n’arrive finalement à appréhender vraiment. Alors qu’une vaste enquête sur les habitudes et les attentes de consommation de nos voisins helvètes donnerait certainement au commerce local, notamment de centreville, les armes pour renforcer son attractivité. C’est certainement aussi le rôle des collectivités publiques - toujours à travers ces organismes de coopération transfrontalière de faire en sorte, par des moyens simples, de favoriser les échanges commerciaux entre nos deux pays. Lorsque l’on sait qu’un automobiliste de Lausanne ne peut voir à aucun moment sur l’autoroute suisse mentionner le nom de Pontarlier sur une pancarte, il y a encore beaucoup à faire pour promouvoir l’image de la capitale du Haut-Doubs auprès de nos plus proches voisins étrangers qui en vont jusqu’à ignorer l’existence d’une ville de presque 20 000 habitants à leur porte. Promouvoir l’économie locale, c’est aussi le rôle des pouvoirs publics. ! Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Novembre 2004 Commission paritaire n° 0202 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Bernard Andrez, Christophe Corne, C.P.E., C.P.I.E., E.P.P.I., Maison de la réserve, Denis Tissot. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Centre culturel turc : permis de construire accordé seigne Vérandas Saillard. “Il n’y aura pas de minaret” précise la mairie. Dans ce futur bâtiment qui doit être édifié sur deux étages, la communauté turque de Pontarlier prévoit d’y aménager des salles de cours, des salles de sport, une bibliothèque, deux salles de prière, une salle multimédias…Un vrai centre culturel franco-turc. Il reste à savoir quand la construction de ce lieu de vie pourra démarrer. Car pour acheter le terrain (coût estimé de 140 000 euros), l’association a sollicité la participation de ses 250 adhérents. Le coût de la construction doit être financé en partie par la vente des locaux de la rue Thiers. ! epuis plus de deux ans, l’association des travailleurs turcs de la rue Thiers à Pontarlier réfléchit à la construction d’un nouveau siège. Exiguïté des locaux actuels, manque de places de stationnement… Autant d’arguments qui l’ont incitée à monter ce projet de déménagement. Un permis de construire leur a été délivré le 7 juin dernier par la mairie de Pontarlier. Le délai administratif de 2 mois étant écoulé, celui-ci est devenu définitif. Le permis a été délivré pour un terrain de “3 068 m2, pour une construction de 1 749 m2” précisent les services de la mairie. Le terrain est situé sur la zone des Grands-Planchants, à proximité de l’en- D Hôtel de standing : le projet dans l’impasse J KRVHV FOLHQWqOHUHVWHVXU S SRVVLEOHGHIDLUHGHVF GHHWSUpVLGHQWHGXV\QGLFDW WH0LFKqOH/HWRXEORQ pHGHV UHTXHQRWUHSURMHWYD G·LQLWLD WLYHGH ODYDOO K{WHOVGXERUG 2QHVSq K{WHOV $XMRXUG·KXLOHV G·DXWUHVSURSULpWDLUHV 'HX[/ DFV,O \D LQWHVVDLHQWGH SRXVVHU [/DFV GXODF6DLQW3R HUOHXUpWDEOLVVHPHQWµ GDQVOHVHFWHXUGHV'HX WWUDFWLYLWpVXU jUpQRY HUOHXUD RXVLDV SUpVHUY HFHQWK PSD HWLODY SRXUOLWVWLWUHFR 3RXUDXWDQW H[SOLTX HSOXV TXDWUH VDLVRQV UDWLIVXUXQSpULPqWU LOVQHYHXOHQWSDV PH ODQFpGDQVFHWWHDYHQ ODUJHpWLUpjO·HQ GRQQHU OH VHQWL 6·LOV·HVW·HVWDX VVLSRX UPRQ VHPEOHGX0DVVLI “C’est le PHQW GH WLUHU OD WXUHF &RQVHLOJpQpUDOTXH WUHUDX X[ XUHjH GX0RQWG·2U/HV FRXYHUW pVVRQWFDSDEOHVG·DJLU moment )RXUJVFRPSULVRQ $XFRQ WUDLUH LOV OHVSULY WDWWHQGUHGHODPDQ QWMRXHU´OD VDQVWRX UHFHQV H pWD QFLqUH GHODF ROOHFWL d’investir si HQWHQGH EOLVVHPHQWVSRXU FRPSOpPHQWDULWpµ QHILQD VpHVDXYHUODVWDWLRQ R YLWpFHQ OLWV on veut s’en DYHF0pWDELHI YHUWXUHGHVSRUWHVGH QRXV ´1RXV O·K{WHOO HULH FRP /DUpRX´O·eWRLO HGHVQ HLJHVµ OHV O·K{WHO VRPPH VVHUUp PHQFHjUHQDvWUH sortir.” YXHSR XUOH MXLQ FRXGHVSRXUFRQWL DQV)DELHQ HVWSUpDX FDGUH QRXYHD X 1RXYH GHO·K{ QXHU j DYDQFH Uµ 5RXVVHOHWSURSULpWDLUH VHUDjODFOLHQ SRXUVXLW0LFKqOH/HWRXEORQ WHO´O·eWRLOHGHVQHLJHVµXQGHV GpFRULOSURSR HVHWXQHFHQ XSOHV PHQWV WqOHFKDPEU 3RXUUHVWHUGDQVOHFR WDEOLVVH UQLHUVp WPLVp GHX[GH HFRXYH UWVVXU GHX[ VWUXFWXUHVG·DFFXHLORQ GHODFRPPX WDLQHG LYRXV G·KpEHUJHPHQW VDOOHVGHUHVWDXUDQWV VXUODJDVWURQRPLH´6 WODQFpGDQVXQHYDVWH QHV·HV 0pWDEL HIIDLW LOIDXW OHULHj YRXOH]JDUGHUOHVFOLHQWV HVWLVVHPHQW,O /·K{WHO U SDV GDQV XQH WHµ/D RSpUDWLRQG·LQY OHVJDUGHUSDU O·DVVLHW QRYDWLRQWRWD XQ SUHPLH YHVWLVVHPHQW XHpWD DHQWUHSULVODUp KHG·LQ UHFHWWHIRQFWLRQQH&KDT GHODVDOOHGH GpPDUF UHFHW OHGHVRQK{WHO OHIRQ WGHSX LVSOX FRPPH HVHQ EOLVVHPHQWSURSRVHXQH FXLVLQ HWUDI UHVWDXUDQWDX[ DQQpHV OHVK{ WHOVGX WHGLIIpUHQWHUpJLRQDOH OHV FKDPE UHV VLHXUV HGHX[ SDVVDQ W SDU ODF/HEpQpILFHHVW ILQpH)DXWLOUDSSHOHUTX WG·LQYHVWLUVL ERUGGX LVVRQ ´&·HVWOHPRPHQ IIUHK{WHOLqUHJOREDOH UHVWDXUDWHXUVGH0DOEX WLU&HQ·HVWSDV SRXUO·R LPRQ 0LFKHO RQYHXWV·HQVRU GHWRXWXQVHFWHXUTX 0DUF)DLYUHHW-HDQ LJQDQWTXHQRXVDOORQV T.C. 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Sylvie Léturgie qui compte en L sse de maison” Sylvie Léturgie, future “maître située de cette prestigieuse adresse à Pontarlier. au 18, rue du Docteur Grenier VpPL WDXUDWLRQ8QH VDOOHGH L QDLUHVVHUDDPpQDJpH 8QHGL]D QHG·HPSORLVVHUDFUppHjFHWWH EUHV RFFDVLRQ /HSUL[GHVFKDP GH VHVLWXHUDHQGHVVRXV HXURV 6DQVIDLUHLQMXUHjWRXVOHVDXWUHV GH3RQ pWDEOLVVHPHQWVK{WHOLHUV VHV·DQ WDUOLHUFHWWHIXWXUHDGUHV DSOXV QRQFHFRPPHO·pWDSHO FRQIRUWDEOHGHODYLOOHO J.-F.H. otre projet n’avance pas du tout pour des problèmes bancaires”, annonce dépitée Sylvie Léturgie. Pourtant, les arguments avancés pour rénover l’hôtel du Commerce et créer un “3 étoiles de standing” avaient de quoi séduire : 25 chambres dont deux suites, espace détente avec jacuzzi, hammam et appareils de musculation, connexion internet dans les chambres… Ce nouvel établissement hôtelier situé au cœur de Pontarlier aurait pu ouvrir ses portes dès l’année prochaine. Sylvie Léturgie avait l’intention de redonner à l’ancien Commerce une place de choix dans l’hôtellerie du Haut-Doubs, presque dépourvu d’établissements de haut standing. Seulement, la future gérante de cet établissement doit se rendre à la réalité : les banques ne veulent pas suivre. “Les banquiers ne veulent plus prendre aucun risque, ils sont devenus trop frileux. Nous avions de nombreux contacts, des banques “N intéressées qui reconnaissent le bien-fondé du projet mais qui au dernier moment nous opposent un refus. C’est décourageant, nous avons l’impression de nous heurter à des murs” commente-t-elle. Il faut dire que l’investissement n’est pas une bagatelle : “plusieurs millions d’euros” avait-elle annoncé. “En discutant avec d’autres collègues commerçants, je m’aperçois que les banques hésitent vraiment à soutenir le commerce” ajoute-telle. Sylvie Léturgie a tout de même acheté les murs de l’hôtel du Commerce. Mais sans le soutien des banques, la rénovation sera impossible. Elle se donne “jusqu’à la fin de l’année” pour tenter de convaincre les partenaires financiers qu’elle a prospectés, “même à l’étranger.” Si d’ici décembre le dossier ne se décante pas, Sylvie Léturgie se résoudra à abandonner, la mort dans l’âme, un projet pour lequel elle s’est totalement investie pendant de longs mois. ! Nozeroy : vers un traitement séparé des boues indésirables a commune de Nozeroy prévoyait d’investir dans une station d’épuration en partenariat avec la commune de Rix-Trébief, la coopérative fromagère de Rix-Trébief et la beurrerie implantée sur Nozeroy. Ce projet est aujourd’hui remis en cause sur fond d’évolution de la réglementation du comté. “Le dossier était presque abouti avant que ne se pose le problème d’épandage des boues sur les terres à comté”, rappelle Pascal Ramboz, le maire de Nozeroy qui a beaucoup de mal à admettre qu’on ne puisse pas épandre ce qu’il considère comme des boues rurales. En 2003, le C.I.G.C. (Comité Interprofessionnel du Gruyère de Comté) a procédé à une révision des clauses rela- L tives à l’épandage des fumures organiques. Ces textes doivent encore être soumis à l’approbation du C.N.P.L. et du ministre de l’Agriculture. Ils stipulent plusieurs interdictions dont “les boues des stations d’épuration sauf les composts et les boues des stations des fromageries ou des stations d’épuration traitant majoritairement en charge polluante des effluents de fromageries.” À Nozeroy, ces effluents représentent seulement 40% du total. “Je n’incrimine pas les agriculteurs locaux. Le C.I.G.C. prend des mesures sous pression de la grande distribution. C’est compréhensible. Protéger une filière, c’est bien mais ça peut avoir des conséquences sur une collectivité comme la nôtre.” Que faire ? Dans ce contexte et sachant qu’il faut prendre une décision, le maire a écrit un courrier le 11 octobre aux coopératives concernées pour qu’elles se prononcent clairement. Dans l’hypothèse d’une réponse négative, Pascal Ramboz se tournera alors vers la solution d’un traitement séparé. “Assez paradoxalement, les coopératives auront alors le droit d’épandre leurs propres effluents. Je pense sincèrement qu’il serait navrant d’en arriver à cette scission.” La commune s’orienterait plutôt vers un dispositif de lagunage. Elle prendrait alors en charge la totalité de l’investissement. Interrogé sur la question des boues, Claude Vermot-Desroches le président du C.I.G.C. confirme : “Nous restons sur nos positions. Les boues que ne peuvent pas être épandues sur les terres à comté peuvent toujours l’être sur des cultures.” ! Retour sur info 2 Éditorial Promotion Que sait-on du potentiel commercial de nos voisins suisses dans les magasins de Pontarlier, de leurs habitudes en matière de consommation, de leurs préférences en termes de d’achats, du montant de leurs dépenses ? Finalement, pas grand-chose. La clientèle suisse, on le verra dans les 5 pages de notre dossier mensuel, représente parfois jusqu’à 45% du chiffre d’affaires de certains commerçants pontissaliens. Que fait-on pour mesurer l’impact de cette manne étrangère ? Rien. Pas d’observatoire, pas plus que d’études poussées ont jusqu'ici permis de fournir quelques clés de lecture aux commerçants locaux ou aux associations commerciales qui pourraient, sur la base d’études ou d’enquêtes, orienter une communication encore plus percutante vers la Suisse. La Conférence Transjurassienne, ex-C.T.J. est un organisme transfrontalier créé pour dynamiser les relations franco-suisses par la mise en place d’actions transfrontalières. L’économie relève entre autres de ses missions que peu de monde n’arrive finalement à appréhender vraiment. Alors qu’une vaste enquête sur les habitudes et les attentes de consommation de nos voisins helvètes donnerait certainement au commerce local, notamment de centreville, les armes pour renforcer son attractivité. C’est certainement aussi le rôle des collectivités publiques - toujours à travers ces organismes de coopération transfrontalière de faire en sorte, par des moyens simples, de favoriser les échanges commerciaux entre nos deux pays. Lorsque l’on sait qu’un automobiliste de Lausanne ne peut voir à aucun moment sur l’autoroute suisse mentionner le nom de Pontarlier sur une pancarte, il y a encore beaucoup à faire pour promouvoir l’image de la capitale du Haut-Doubs auprès de nos plus proches voisins étrangers qui en vont jusqu’à ignorer l’existence d’une ville de presque 20 000 habitants à leur porte. Promouvoir l’économie locale, c’est aussi le rôle des pouvoirs publics. ! Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Novembre 2004 Commission paritaire n° 0202 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Bernard Andrez, Christophe Corne, C.P.E., C.P.I.E., E.P.P.I., Maison de la réserve, Denis Tissot. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Centre culturel turc : permis de construire accordé epuis plus de deux ans, l’association des travailleurs turcs de la rue Thiers à Pontarlier réfléchit à la construction d’un nouveau siège. Exiguïté des locaux actuels, manque de places de stationnement… Autant d’arguments qui l’ont incitée à monter ce projet de déménagement. Un permis de construire leur a été délivré le 7 juin dernier par la mairie de Pontarlier. Le délai administratif de 2 mois étant écoulé, celui-ci est devenu définitif. Le permis a été délivré pour un terrain de “3 068 m2, pour une construction de 1 749 m2” précisent les services de la mairie. Le terrain est situé sur la zone des Grands-Planchants, à proximité de l’en- D seigne Vérandas Saillard. “Il n’y aura pas de minaret” précise la mairie. Dans ce futur bâtiment qui doit être édifié sur deux étages, la communauté turque de Pontarlier prévoit d’y aménager des salles de cours, des salles de sport, une bibliothèque, deux salles de prière, une salle multimédias…Un vrai centre culturel franco-turc. Il reste à savoir quand la construction de ce lieu de vie pourra démarrer. Car pour acheter le terrain (coût estimé de 140 000 euros), l’association a sollicité la participation de ses 250 adhérents. Le coût de la construction doit être financé en partie par la vente des locaux de la rue Thiers. ! Hôtel de standing : le projet dans l’impasse otre projet n’avance pas du tout pour des problèmes bancaires”, annonce dépitée Sylvie Léturgie. Pourtant, les arguments avancés pour rénover l’hôtel du Commerce et créer un “3 étoiles de standing” avaient de quoi séduire : 25 chambres dont deux suites, espace détente avec jacuzzi, hammam et appareils de musculation, connexion internet dans les chambres… Ce nouvel établissement hôtelier situé au cœur de Pontarlier aurait pu ouvrir ses portes dès l’année prochaine. Sylvie Léturgie avait l’intention de redonner à l’ancien Commerce une place de choix dans l’hôtellerie du Haut-Doubs, presque dépourvu d’établissements de haut standing. Seulement, la future gérante de cet établissement doit se rendre à la réalité : les banques ne veulent pas suivre. “Les banquiers ne veulent plus prendre aucun risque, ils sont devenus trop frileux. Nous avions de nombreux contacts, des banques “N intéressées qui reconnaissent le bien-fondé du projet mais qui au dernier moment nous opposent un refus. C’est décourageant, nous avons l’impression de nous heurter à des murs” commente-t-elle. Il faut dire que l’investissement n’est pas une bagatelle : “plusieurs millions d’euros” avait-elle annoncé. “En discutant avec d’autres collègues commerçants, je m’aperçois que les banques hésitent vraiment à soutenir le commerce” ajoute-telle. Sylvie Léturgie a tout de même acheté les murs de l’hôtel du Commerce. Mais sans le soutien des banques, la rénovation sera impossible. Elle se donne “jusqu’à la fin de l’année” pour tenter de convaincre les partenaires financiers qu’elle a prospectés, “même à l’étranger.” Si d’ici décembre le dossier ne se décante pas, Sylvie Léturgie se résoudra à abandonner, la mort dans l’âme, un projet pour lequel elle s’est totalement investie pendant de longs mois. ! Nozeroy : vers un traitement séparé des boues indésirables a commune de Nozeroy prévoyait d’investir dans une station d’épuration en partenariat avec la commune de Rix-Trébief, la coopérative fromagère de Rix-Trébief et la beurrerie implantée sur Nozeroy. Ce projet est aujourd’hui remis en cause sur fond d’évolution de la réglementation du comté. “Le dossier était presque abouti avant que ne se pose le problème d’épandage des boues sur les terres à comté”, rappelle Pascal Ramboz, le maire de Nozeroy qui a beaucoup de mal à admettre qu’on ne puisse pas épandre ce qu’il considère comme des boues rurales. En 2003, le C.I.G.C. (Comité Interprofessionnel du Gruyère de Comté) a procédé à une révision des clauses rela- L tives à l’épandage des fumures organiques. Ces textes doivent encore être soumis à l’approbation du C.N.P.L. et du ministre de l’Agriculture. Ils stipulent plusieurs interdictions dont “les boues des stations d’épuration sauf les composts et les boues des stations des fromageries ou des stations d’épuration traitant majoritairement en charge polluante des effluents de fromageries.” À Nozeroy, ces effluents représentent seulement 40% du total. “Je n’incrimine pas les agriculteurs locaux. Le C.I.G.C. prend des mesures sous pression de la grande distribution. C’est compréhensible. Protéger une filière, c’est bien mais ça peut avoir des conséquences sur une collectivité comme la nôtre.” Que faire ? Dans ce contexte et sachant qu’il faut prendre une décision, le maire a écrit un courrier le 11 octobre aux coopératives concernées pour qu’elles se prononcent clairement. Dans l’hypothèse d’une réponse négative, Pascal Ramboz se tournera alors vers la solution d’un traitement séparé. “Assez paradoxalement, les coopératives auront alors le droit d’épandre leurs propres effluents. Je pense sincèrement qu’il serait navrant d’en arriver à cette scission.” La commune s’orienterait plutôt vers un dispositif de lagunage. Elle prendrait alors en charge la totalité de l’investissement. Interrogé sur la question des boues, Claude Vermot-Desroches le président du C.I.G.C. confirme : “Nous restons sur nos positions. Les boues que ne peuvent pas être épandues sur les terres à comté peuvent toujours l’être sur des cultures.” ! L’événement L’ÉVÉNEMENT 4 Téléthon : Mobilisation générale avant le jour J Depuis 1987, le premier week-end de décembre est un moment fort pour l’A.F.M., les malades et leur famille : c’est le week-end du Téléthon. Pendant 30 heures, partout en France, des bénévoles créent des manifestations sportives, culturelles, gastronomiques ou ludiques pour collecter de nouveaux fonds. Depuis plusieurs années, le Haut-Doubs déploie son énergie pour organiser des dizaines d’événements et de manifestations au profit du Téléthon. Les cantons de Levier, Montbenoît, Mouthe et Pontarlier mobilisent leurs habitants. Des centaines de bénévoles se battent pour gagner le combat contre la maladie. Une fois encore, ils montreront que le Téléthon est mobilisateur, reconnu et apprécié des Français qui, le temps d’un week-end, mettent leur générosité au profit de la recherche génétique. 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Notre Optimal l’a l’a construite construite Optimal 27 000 euros par Bouverans en 2003 Depuis plusieurs années déjà, le Haut-Doubs a prouvé son dévouement et son engagement pour la cause défendue par le Téléthon. L’édition 2004 rassemble encore de nombreux bénévoles dans les cantons de Montbenoît, Levier, Pontarlier et Mouthe. 4 cantons, 73 villages dont plus d’une cinquantaine qui participent activement. Dans le Haut-Doubs, le Téléthon est une fête préparée durant toute l’année par les dizaines de bénévoles. Cette année, les communes de Doubs, Aubonne et Bulle sont les “villages Téléthon”. Les communes de Pontarlier et Mouthe proposent également de nombreuses animations, ainsi qu’une multitude de plus petits villages. L’an dernier, la mobilisation des habitants de tout un secteur a permis de récolter 99 000 euros. Un peu plus de 27 000 euros par Bouverans, village Téléthon 2003, 38 000 pour la ville de Pontarlier et le reste grâce aux différentes manifestations organisées sur tout le ter- Gratuite, cette étude personnalisée permet de mieux répondre à toutes vos questions sur votre projet. Soyez précis et nos conseillers pourront vous informer sur le meilleur choix financier et foncier à suivre selon vos moyens et le lieu de construction de vos rêves. MAISONS OPTIMAL BP 63 25800 VALDAHON Adresse : ........................................................................................... Code Postal : .................. Ville : ...................................................... Tél dom. : .................................. Tél bureau : .................................... 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POINT PUB & COMMUNICATION Crédit Photos : A. BOUCHET, COLOR BOX, A. BRIOT. Nom : ............................................. Prénom : ................................... L’événement 5 Livraison et enlèvement - Estimation gratuite à domicile 2, Rue Pierre Mervil à coté du Buffalo Grill 03 81 39 78 52 25 300 PONTARLIER Animateur depuis les débuts du Téléthon en 1987, Michel Faure est aujourd’hui adjoint de coordination. ritoire. Pour le canton de Montbenoît, la som- mobiliser les bénévoles, ils s’appuient généme récoltée représente 2,16 euros par person- ralement sur les comités des fêtes et sur les ne. “La convivialité est le fer de lance du Télé- municipalités. “Si la démarche part du bénéthon, estime Michel Faure, adjoint de volat, la réussite est plus importante, constacoordination sur le secteur de Pontarlier. Il y te Michel Faure. Bien sûr, il faut toujours l’appui des municipalités. Le Téléthon a tout un système de convivialité et ne pourrait pas se faire sans leur de bonne humeur qui se met en place. Les bénévoles ne se sentent obli- Le Téléthon accord.” d’être adjoint de coordination, gés de rien, ils font cela parce qu’ils des lacs en Avant Michel Faure était animateur depuis en ont envie et aussi parce qu’ils aiment les débuts du Téléthon (1987). Malla fête. Comme le dit très bien, Gérard 2005. gré les années passées, il constate Jugnot, parrain de l’édition 2004 : “Il faut le faire dans la légèreté”. C’est avant tout avec plaisir que la manifestation rassemble une grande fête où les gens viennent s’amuser toujours plus de monde. “C’est notre rôle d’essayer de tenir en haleine les créateurs et aniet passer un bon moment ensemble.” Pierre Vaufrey, responsable de la coordination mateurs de manifestations, en proposant des Haut-Doubs, travaille avec Jacky Désarmé- nouveautés, en organisant des visites au Génénien, Nathalie Lambert et Michel Faure. Pour thon… Auprès des gens, le Téléthon ne s’es- DOUBS souffle pas car la recherche se développe énormément. Les chercheurs ne travaillent pas sur une maladie mais sur plusieurs catégories de maladies. C’est du concret. Il y a de plus une transparence d’utilisation des fonds. Cette transparence commence au niveau des plus petites manifestations organisées dans la France entière. Contrat à signer avec l’A.F.M., reçus systématiques pour les dons des sponsors, etc.” Hormis les grosses structures “villages Téléthon” 15 communes du secteur sont déjà prêtes pour d’importantes manifestations. Les coordinateurs souhaiteraient que les prochains “villages Téléthon” n’attendent pas 2005 pour proposer leur candidature. Quelques contacts autour du lac permettent de penser que l’édition 2005 verra peut-être naître “le Téléthon des lacs”. “Une telle organisation peut effrayer au départ, concède Michel Faure. Mais on commence généralement avec une quinzaine de personnes pour la mise en place et des bénévoles viennent se greffer au fur et à mesure, jusqu’à atteindre 200 à 250 personnes le week-end du Téléthon. Chacun se dévoue. L’envie et l’adrénaline montent tous les jours. On entend ensuite certains bénévoles dire “On a fait le Téléthon, on n’a plus peur de rien”. Quant à ceux qui nous disent “Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Je ne sais rien faire”, nous répondons que c’est justement eux qu’il nous faut. Toute personne de tout âge est capable de participer au Téléthon.” À un mois du Téléthon 2004, bénévoles et partenaires peuvent encore proposer leur aide et s’associer à la manifestation. Pour tous, un seul objectif : le sourire des enfants malades. ! G.C. Un moulin à blé Les compagnons solidaires contre la maladie Depuis quelques années sur le secteur de Pontarlier, une quarantaine de compagnons, issus de tous corps de métier, se mobilisent pour le Téléthon. Ils créent cette année un moulin à blé et une calèche pour le “Village Téléthon” de Doubs. ls sont menuisier, char- s’associent au village de Doubs pentiers, maçons, et construisent un moulin à peintres, architectes, blé pour l’offrir à la commune. mécaniciens… et ont un Après le week-end du Téléthon, point commun. Depuis 1998, ce chalet servira d’abribus. ils s’associent pour le Téléthon “Dans chaque village, nous laisafin d’offrir une construction sons un souvenir. À Chaffois, unique et originale. Près de la chapelle que nous avions 200 personnes gravitent autour construite reste en place. Il n’y de cette association “Génétique a que la ferme comtoise qui a 2000” : les scieries qui four- été vendue à un groupe d’aunissent le bois, les commer- tistes. Cette vente nous a permis d’offrir un çants et artisans Le chalet chèque de 20 000 locaux qui offrent la euros à l’A.F.M., et peinture, les outils… À chaque fois, les com- servira ensuite la ferme continue à une cause utipagnons débutent d’abribus. servir le.” l’année avec un budEn plus du moulin get de 0 centime. Leurs dépenses ne dépassent à blé construit cette année, les pas les 300 euros alors que la compagnons reconstituent une valeur réelle de leurs construc- calèche de 1880. Elle sera offertions est de 20 à 30 000 euros. te à la ville de Pontarlier qui “Nous avons la chance d’avoir s’en servira notamment pour 120 partenaires qui financent la grande fête de l’absinthe en nos projets et tous les artisans préparation. L’an dernier, les qui nous offrent des matériaux”, compagnons ont reçu 10 000 explique Gilles Panza, prési- euros de leurs partenaires, une somme qu’ils ont multipliée par dent de l’association. Cette année, les compagnons 4, puisqu’un chèque de 39 000 I euros a pu être remis à l’A.F.M. Au fil des ans, les compagnons ont acquis une notoriété et une crédibilité sur le secteur. “C’est quelque chose de colossal, où tout le monde participe. Chaque année, nous avons 2 ou 3 compagnons nouveaux qui rejoignent l’équipe. Cette année, nous avons trouvé un ancien charron qui vérifie les essieux et roues de notre calèche. Le Téléthon permet aux compagnons de se retrouver et de travailler ensemble, en toute convivialité. Ils donnent beaucoup de leur temps. Depuis 10 ans que je participe, je n’en reviens pas de la mobilisation qui existe autour de cette manifestation. Il y a toute sorte de gens qui s’impliquent et avec une joie incroyable !” Actuellement, les compagnons finissent la construction du moulin à blé, dans des locaux prêtés par Jacky Piranda, aux Granges-Narboz. Le moulin sera ensuite transporté à Doubs dans le village Téléthon. “Cette année, le slogan est “Moi, je me bats et avec toi je gagne”. Ça correspond tout à fait à l’esprit des compagnons”, résume Gilles Panza. Après plusieurs heures de travail, le moulin et la calèche émerveilleront les petits et grands présents à Doubs pour le week-end du Téléthon. ! G.C. Une quarantaine de compagnons et des dizaines d’heures de travail sont nécessaires à la construction du moulin à blé. Gilles Panza et Marcel Paris, ancien charron, contrôlent le bon fonctionnement de la calèche. L’événement 6 C ANTON DE LEVIER C ANTON DE MONTBENOÎT Un challlenge important Bulle, village Téléthon Après Frasne et Bouverans, c’est au tour de Bulle d’accueillir le Téléthon édition 2004. À un mois de l’événement, l’effervescence et la pression gagnent les bénévoles. es associations, les habi- cheurs et être en relation avec tants du village et de l’A.F.M. nombreux bénévoles se Les 3 et 4 décembre, ils seront mobilisent depuis plu- présents à Bulle pour encadrer sieurs mois pour organiser et pré- les primaires venus relever des parer cette grande fête du Télé- défis sportifs le samedi matin. thon 2004. Bulle, village Téléthon, Ils seront chargés de leur explic’est tout un secteur qui se mobi- quer, ainsi qu’aux adultes, comlise autour de cet élan de soli- ment ils ont compris la recherche. darité : Bannans, Bonnevaux, Le village de Bulle est connu pour Boujailles, Bouverans, Courvières, sa “fête des grands pieds”. Les Cuvier, Dompierre-les-Tilleuls, bénévoles du Téléthon ont souFrasne, La Rivière-Drugeon, haité faire un clin d’œil à cette Mignovillard, Nozeroy. Feux d’ar- fête en lançant un défi original : récolter un maximum tifice, animations, défis… Le week-end Une tombola de paires de chaussures de personnes promet d’être animé. Parmi les activités pro- de chaussures connues (politiques, show biz…) pour en posées, soulignons l’implication des élèves de personnes faire une tombola. À un mois du Téléthon, du collège de Frasne. célèbres. il reste encore du tra9 élèves de troisième vail : “Il y a du monont eu l’occasion de participer à une visite des labo- de sur le chantier ! constate Domiratoires du Généthon le 16 octobre nique Ménétrier, bénévole. Une dernier. Rappelons que la géné- soixantaine de personnes au moins tique est maintenant ajoutée au travaille là-dessus, entre le club programme de troisième. Les 9 du troisième âge, des professeurs élèves ont pu parler avec les cher- et leurs élèves, des habitants du Lors de l'une des premières réunions en septembre dernier, de nombreux bénévoles souhaitaient déjà s'associer au Comité de pilotage. village. Nous avons distribué les rôles, et chacun est affecté à l’une des nombreuses commissions.” Tout sera prêt pour les 3 et 4 décembre. Le Téléthon 2004 est 24/09/04 – Juliette de Hervé FAIVRE, enseignant et de Sandrine VIVOT, sans profession. 24/09/04 – Victoria de Olivier PRÊTRE, ouvrier et de Leyla LANQUETIN, lunetière. 24/09/04 – Mya de Yoan WARLET, carrossier peintre et de Amélie GERVAIS, étudiante. 24/09/04 – Maxime de Joël PARENT, fromager et de Estelle POULIN, préparatrice en pharmacie. 24/09/04 – Florian de Gilles VENIAT, menuisier poseur et de Sylvie ROSELLE, assistante maternelle. 24/09/04 – Thaïss de Régis JONNEAU, boulanger et de Siégrid MENAGER, coiffeuse. 25/09/04 – Léo de Antony HUOT-MARCHAND, boulanger-pâtissier et de Adeline CHATENET, aide-soignante. 26/09/04 – Fiona de Milivoje DEDIC, ouvrier et de Corinne PARIS, agent de recouvrement. 26/09/04 – Maëlys de Anthony PILLOT, magasinier-livreur et de Muriel CHAUVIN, opticienne. 27/09/04 – Alicia de Philippe VALENTE, magasinier et de Maryline FASOLA, sans profession. 27/09/04 – Elsa de Raphaël CHANEZ, ouvrier et de Sandra LACROIX, assistante clientèle. 28/09/04 – Leslie de Julien JANET, boulanger et de Catherine LAMY-PITHOS, conjoint collaboratrice. 28/09/04 – Axelle de Hervé BULLE, menuisier et de Cindy COLAS, serveuse. 28/09/04 – Ilona de Bruno IENZER, commerçant et de Valérie NUNES DE CASTRO, sans profession. 28/09/04 – Marina de Sébastien GUILLON, mécanicien et de Angélique PERREY, assistante maternelle. 29/09/04 – Solenne de Frédéric NICOLAS, cuisinier et de Marie-Noëlle GUEX, sans profession. 29/09/04 – Célio de Arnaud ESPARGNIER, agent de sécurité et de Aurélie DOUAY, sans profession. un challenge important pour cette petite commune, “petite par sa taille mais grande par le cœur”… ! G.C. Renseignements : Nadine Claudet - 03 81 89 75 23 - Sylvie Perny - 03 81 89 73 68 Dominique Ménétrier - 03 81 49 84 89 Joël Pasteur - 06 84 22 27 83 Site internet : http://bulle.telethon04.free.fr/ État-civil d’octobre 30/09/04 – Mathéo de Franck COURVOISIER, carrossier peintre et de Florence IOTTI, employée commerciale. 28/09/04 – Mathis de Christophe JAVAUX, voyageur représentant placier et de Christelle VACELET, infirmière. 30/09/04 – Saliha de Ramazan KÖSE, sans profession et de Sifa CAGLAYAN, sans profession. 30/09/04 – Camille de Vincent TIRANZONI, militaire et de Stéphanie VERNIER, vendeuse. 01/10/04 – Loïse de Patrick VALOT, agriculteur et de Séverine MESSIN, régleur sur commande numérique. 01/10/04 – Mathieu de Charly CAILLOUX, tailleur de pierres et de Nathalie MARTIN, professeur des écoles. 01/10/04 – Muhammet de Ugur KOSE, artisan et de Nazmiye EROGLU, sans profession. 01/10/04 – Eloïse de Jean-Charles QUATREPOINT, militaire et de Alexandra TOLLE, secrétaire comptable. 01/10/04 – Théo de Guy MARTINAZZO, agent d’entretien et de Alexandra BOULAY, agent d’entretien. 02/10/04 – Maï-Ly de Laurent TEBERNE, opérateur de production et de Maryline DROMARD, coiffeuse. 02/10/04 – Lucie de David MARGUET, comptable et de Sophie CHOULET, employée de banque. 02/10/04 – Manon de Dominique FLUCKIGER, électricien radio TV et de Fanny BALANCHE-JACQUET, vendeuse. 02/10/04 – Florine de Jérôme DELACROIX, loueur de meublés et de Christelle WARNECKE, agent à domicile. 03/10/04 – Maxence de François JACQUOT, agriculteur et de Frédérique LAB, agricultrice. 04/10/04 – Erencan de Erdinc METIN, polisseur et de Nursen POLAT, sans profession. 04/10/04 – Lola de Philippe CHAMBELLAND, ouvrier et de Sophie JULLERY, hôtesse T.G.V.. 05/10/04 – Ethan de Christian PILLOD, restaurateur et de Nathalie GERMAIN, restauratrice. Aubonne relève le défi Le canton de Montbenoît participe activement au Téléthon 2004. La petite commune d’Aubonne est le “village Téléthon” du canton. ur le secteur du Haut-Doubs, Montbenoît est “l’innovation 2004”, grâce à Aubonne, petit village qui a bien voulu relever le défi de devenir “village Téléthon “. Un sacré pari pour cette commune de 250 habitants, toutefois épaulée par les associations et bénévoles des autres villages du canton. La fête commencera le samedi matin pour finir très tard dans la nuit. “Une bonne partie du “Un village est mobilisée, explique René bénévole. De plus, il faut engouement Viennet, compter au moins une associasans aucune tion par commune du canton. Au départ, les habitants étaient un mesure.” peu perplexes car nous n’avons pas beaucoup de structures à Aubonne pour accueillir ce type de manifestation. Mais en fin de compte, tout le monde s’y met.” Le coordinateur souligne l’engouement du village “sans aucune mesure. Il a fallu près de 2 ans pour mettre en place cet événement sur le canton de Montbenoît, explique-t-il. Une fois le premier “village Téléthon” du canton lancé, nous savons qu’il y aura une continuité et que d’autres prendront le relais les années suivantes.” Le fil rouge consistera pour Aubonne à créer un tipi de lumière, auquel participeront les 16 villages alentour. “Le tipi sera monté dans l’après-midi, explique René Viennet. Avant cela, un char partira de La Main et récoltera les perches de chaque village, décorées par les enfants des écoles. Des ampoules seront vendues pour être ensuite accrochées sur ce tipi de lumière.” S L NAISSANCES Créer un tipi de lumière 05/10/04 – Anael de Anthony BARBET, régleur et de Johanna DIELSI, polisseur. 06/10/04 – Alizée de Jérôme DUVAL, conseiller commercial et de Sandrine ROLAND, adjoint administratif. 07/10/04 – Noah de Fabrice BLONDEAU, agent S.N.C.F. et de Jessica REGARD, enseignante. 07/10/04 – Alan de Emmanuel BORAMÉ, chauffeur routier et de Jocelyne HUGONET, sans profession. 08/10/04 – Stéphane de Jean-Pierre HENRIET, électricien et de Marie-France DUMONT, vendeuse. 08/10/04 – Léo de Raphaël REYMOND, technicien qualité et de Aurélie GRILLET, fleuriste. 08/10/04 – Ewenn de Alain COLIGNON, militaire et de Béatrice LEBRUN, sans profession. 09/10/04 – Leana de Fernando COSTA GONCALVES, technicien et de MarieDominique VUITTENEZ, ouvrière horlogère. 09/10/04 – Paul de Jean-Marie BARRAND, chef d'entreprise et de MarieEdith OUDOT, médecin. 10/10/04 – Kevin de Pascal BEJEANNIN, ouvrier et de Adeline BOURGEOIS, préparatrice en pharmacie. 10/10/04 – Tïya de Gérald MERCIER, agent de fabrication et de Laura BOURQUIN, ouvrière. 11/10/04 – Nils de Daniel HUGEL, horloger et de Florence MAGNIN-FEYSOT, professeur des écoles. 11/10/04 – Lucas et Nathan de Robert MYOTTE-DUQUET, peintre en bâtiment et de Brigitte DUPERREX, aide-soignante. 12/10/04 – Paul de Cédric SIRON, enseignant et de Sylvie BESSON, enseignante. 13/10/04 – Juliette de Emmanuel LAURENT, maître fromager et de Anne-Valérie SAULE, agent des services hospitaliers. 13/10/04 – Théotime de Christian BATLOGG, infirmier et de Mélanie GRANDVUILLEMIN, institutrice. 13/10/04 – Lucie de Frédéric LIBURSKI, horloger et de Corinne FLEURY, conseillère clientèle. 14/10/04 – Tom de Christophe GRILLET, électricien et de Séverine JOLIOT, serveuse. 14/10/04 – Samuel de Emmanuel BENOIT, charpentier et de Sabrina BEZOT, vendeuse. 16/10/04 – Mathéo de Pascal VOYNNET, scieur et de Sabrina GUILLAUME, emballeuse-biscuitière. 16/10/04 – Fanny de Jérôme POUX, pizzaïolo et de Tüken TUGRUL, sans profession. 16/10/04 – Célia de Pascal JACQUOT, ouvrier soudeur et de Mireille MYOTTE-DUQUET, employée de vente. 16/10/04 – Emma de Samuel COURDIER, commercial agricole et de Delphine CUBY, ouvrière. 17/10/04 – Romain de Rémi DEBLADIS, menuisier et de Fabienne MÉNARD, chargée de recrutement. 17/10/04 – Thomas de Cyrille VIENNET, ouvrier et de Isabelle COTE-COLISSON, conseillère principale d’éducation. 17/10/04 – Camille de Philippe BONNEFOY, entrepreneur de travaux forestier et de Véronique GALLAIRE, institutrice. 17/10/04 – Camille de David GROSJEAN, ouvrier et de Stéphanie BARILLOT, employée de bureau. 15/10/04 – Alizée de Jérôme FOLTETE, ouvrier et de Nathalie HUMBERT, sans profession. 18/10/04 – Louis de Bruno PUVELAND, ambulancier et de Emilie BOQUILLARD, sans profession. 19/10/04 – Zian de Sébastien MOUCHET, entraîneur de ski et de Christine DUBOIS, psychologue. 22/10/04 – Coline de Pierre JEAN, artisan-menuisier et de Céline MOLLARD, assistante maternelle. 22/10/04 – Jules de David ALPY, agriculteur et de Anne-Sophie LANAUD, professeur des écoles. 22/10/04 – Antonin de Romuald NICOLIER, automaticien et de Frédérique LACOSTE, agent administratif. 27/10/04 – Carla de Eric Tournoux, gérant d’entreprise et de Cécille Garnache enseignante. MARIAGES 09/10/04 – David POURCELOT, brancardier et Christina PEREZ, conseillère en économie sociale et familiale. DECES 25/09/04 – Emilien BOUTEVIN, 81 ans, retraité, domicilié à Gilley (Doubs), époux de Marie FAIVRE-PIERRET. 26/09/04 - Marcelle BARRET, 86 ans, sans profession, domiciliée à Ougnet Douvot (Doubs). 26/09/04 – Lazar RAJKOVIC, 62 ans, électricien retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Maria SEFER. 26/09/04 – Yvonne OUDET , 93 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Robert PAILLARD. 28/09/04 – Marcel AUMAITRE, 77 ans, retraité agricole, domicilié à Deservillers (Doubs) célibataire. 28/09/04 – Philippe ANDRE, 62 ans, hôtelier retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Christiane CHAPUIS. 29/09/04 – Marie-Joseph REINHART, 54 ans, aide-soignante, domiciliée à Pontarlier (Doubs) 29/09/04 – Madeleine GUIGON, 91 ans, retraitée, domiciliée à La Chaux de Gilley (Doubs) veuve de Joseph BEZ. 30/09/04 – Cécile ORSAT,94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Maurice BOURGEOIS. 30/09/04 – Marie BOILLOT, 75 ans, retraitée, domiciliée à Villers le Lac (Doubs), veuve de Georges CARREL. 03/10/04 – Bernard VIEILLE, 88 ans, menuisier retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Madeleine BEUQUE. 03/10/04 – Geneviève GIROD, 97 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Raymond BOUGNON. 04/10/04 – Jeanne HAUMULLER, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jules RENAUD. 06/10/04 – Albert LOMBARDOT, 89 ans, agriculteur retraité, domicilié à Aubonne (Doubs), époux de Marie CREVOISIER. 08/10/04 – Michel PAQUETTE, 76 ans, retraité, domicilié aux Hôpitaux-Neufs (Doubs), veuf de Colette BULLE. 08/10/04 – Michel DEGOUILLES, 63 ans, chauffeur routier retraité, domicilié à Foncine-le-Haut (Jura). 10/10/04 – Gabriel MARGUET, 73 ans, agriculteur retraité, domicilié à Amathay-Vésigneux (Doubs), époux de Michelle MONNERET. 13/10/04 – Michel MOUREAUX, 56 ans, employé municipal retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Renée GUYON-VEUILLET. 13/10/04 – Odette ROBERT, 91 ans, retraitée du tricotage mécanique, domiciliée à Pontarlier (Dous), célibataire. 14/10/04 – Pascal GILLES, 46 ans, chauffeur routier, domicilié à Houtaud (Doubs), époux de Elisabeth D’HOUTAUD. 14/10/04 – Marie GNECCHI, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Marcel GENRE. 15/10/04 – Jacques MAUGAIN, 56 ans, agent de maîtrise, domicilié à La Cluse et Mijoux (Doubs) époux de AnneMarie INVERNIZZI. 16/10/04 – Renée JEANNINGROS, 82 ans, agricultrice retraitée, domiciliée à Aubonne (Doubs) célibataire. 17/10/04 – Pierre HENRIET, 76 ans, moniteur d’auto-école retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Liliane PETITJEAN. 18/10/04 – Christophe GALMICHE, 38 ans, conducteur d’engins, domicilié à Mouthe (Doubs) époux de Magali CONDAMIN. 20/10/04 – Elisabeth FRANZIN, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Paul FERRARI. 2010/04 – Jean ROY, 86 ans, agriculteur retraité, domicilié à Les Combes (Doubs) époux de Anna FAIVRE. 19/10/04 – René TYRODE, 89 ans, retraité, domicilié à Arçon (Doubs) veuf de Hélène DORNIER. 20/10/04 – Paul CHAMPREUX, 93 ans, agent d’assurance retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Marie SALVI. 23/10/04 – Marcelle GRANDVOINNET, 96 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Claude DEPIERRE. LE DOSSI E R Le dossier 7 Que pèsent les Suisses dans le commerce local ? ANALYSE Chaque fin de semaine, les parkings des zones commerciales font le plein de véhicules immatriculés en Suisse. À l’intérieur des magasins, ces consommateurs se signalent par leur accent légèrement plus marqué que le nôtre. Sont-ils si nombreux que ça ? Vont-ils sortir avec des caddies débordants de victuailles ? Entre deux magasins, vont-ils s’octroyer une pause restauration, un petit tour au centre-ville ? Font-ils toujours le bonheur des opticiens et des dentistes ? Autant de questions, a priori banales mais vite complexes si l’on cherche à y répondre. Le Suisse est devenu un consommateur si familier du Haut-Doubs qu’on en oublierait presque sa contribution au dynamisme commercial local. Quel est son impact réel ? Réponse dans ce dossier. L’attractivité des prix moins chers Des habitudes de consommation diversifiées et difficilement quantifiables L’impact de la clientèle suisse sur le commerce local est un sujet de conversation commun dans le Haut-Doubs. Tout le monde en parle mais peu d’études exhaustives permettent d’en mesurer l’incidence précise sur l’économie du Haut-Doubs. En traversant les zones commerciales le samedi après-midi, on soupçonne qu’elle n’est pas négligeable. Éléments de réponse avec Frédéric Soler qui dirige la seule agence de communication locale à l’interface entre le client suisse et les commerçants français. remière observation, beaucoup de commerçants et ce, quelle que soit la taille du magasin, n’ont pas une connaissance précise de l’importance de la clientèle suisse sur leur activité. Plusieurs explications à cela, cette part est trop minime et diluée pour qu’ils la prennent en compte, difficulté d’identifier des Suisses susceptibles de payer en espèces ou d’avoir un compte en France ou tout simplement volonté de satisfaire en priorité les locaux. On peut ajouter à cela le souhait de ne pas aller claironner haut et fort qu’on a trouvé la formule magique, qu’on gagne beaucoup d’argent avec les Suisses. À la base, tout n’est qu’une affaire de différence de prix favorable aux commerçants français. Selon une étude réalisée en 1997 par la Fédération Romande des Consommateurs auprès d’un échantillon 500 personnes, l’attractivité des prix est la principale motivation. Pour 85% des personnes interrogées, ce critère arrive en tête des motivations d’achat de produits P sur le sol français. Viennent ensuite sait avant la viande. Aujourd’hui, les le choix, les horaires, la qualité et la taxes suisses ont baissé. Ils se tourproximité. Comme les Français, les nent plus vers des vins réputés. Qu’estSuisses fréquentent de préférence les ce qui peut expliquer ces écarts de zones commerciales. “60% des Suisses prix ? “Le coût d’acheminement des viennent le samedi, le reste est produits est plus cher en Suisdilué sur les autres jours de la 60% des se. Les loyers des grandes sursemaine. Ils se rendent en Franfaces et des commerces sont Suisses plus élevés tout comme la main ce en moyenne tous les 15 jours. Les plus fortes pointes de fréd’œuvre. Ces surcoûts se réperquentation dans l’année se viennent cutent fatalement sur les proconcentrent autour de Pâques, duits.” du jour du jeûne fédéral, du 1er le samedi. Seconde motivation d’achat évoquée, le choix plus étendu août et du 1er mars”, précise en France qu’en Suisse. Là aussi, il Frédéric Soler. Que viennent-ils acheter en France ? suffit de parcourir le linéaire des Si Pontarlier détient le record de Fran- grandes surfaces pour s’en rendre ce de densité de surface commerciale compte. Avec sa densité d’enseignes, d’hypermarchés pour 1 000 habitants, Pontarlier a tout pour plaire aux ce n’est pas un hasard. La priorité des Suisses, notamment à ceux qui sont achats, c’est l’alimentaire. En premier plus près de la capitale du Haut-Doubs lieu, les Suisses s’approvisionnent en que des grosses agglomérations suisses viande. “On observe parfois des diffé- comme Lausanne, les seules à souterences de prix allant jusqu’à 80%.” Ils nir la comparaison en terme de zones font également le plein de produits commerciales. laitiers, d’huile, de boissons alcooli- En dehors des hyper et supermarchés, les habitudes de consommation sont sées, de fruits et légumes. À une certaine époque, l’alcool pas- assez ciblées. Profitant d’un calen- Frédéric Soler dirige Régie-Médias, la seule agence de communication locale qui vend les produits français aux consommateurs suisses. drier de vacances scolaires différents, ils fréquentent les agences de voyages françaises pour partir en période creuse. “Les Suisses sont très friands de marques de vêtement, d’articles de sports, de pêche, de matériel de musculation. Certains secteurs d’activité marchent très fort avec eux comme les robes de mariée, les motoculteurs, quads, remorques, vérandas. Le poids des Suisses dans les commerces locaux varie, à mon avis, de 7 à 10 % du chiffre d’affaires chez les moins concernés pour aller au-delà de 50%. L’un des seuls marchés sur lesquels ils n’étaient pas preneurs concernait les voitures neuves. Mais les choses évoluent positivement pour les garages français.” La couverture sociale plus libérale en Suisse qu’en France ainsi que les modes de remboursements font encore les beaux jours de certains opticiens et des chirurgiens-dentistes en général. Quand il se rend en France, le Suisse y passe généralement la journée. Il se restaure volontiers sur place. Son pouvoir d’achat l’autorise également à savourer la gastronomie française dans les meilleures tables du coin. Les enseignes françaises comme Carrefour qui vont s’implanter en Suisse peuvent-elles capter cette clientèle qui migre régulièrement en France ? “Non, je ne pense pas car ils sont confrontés aux mêmes contraintes que les autres commerces suisses. La seule chose qui pourrait avoir un réel impact, c’est que les Suisses ouvrent leur frontière aux discounters et encore, je ne suis même pas sûr que cela ait tellement d’effet tant ils raffolent des produits de marques.” ! F.C. Le dossier 8 ALIMENTAIRE J EUX Ils achètent aussi des magazines “La Suisse, c’est Jackpot pour les un grand mystère !” buralistes français Avec 3 hypermarchés, 5 supermarchés et de multiples enseignes spécialisées, le bassin pontissalien dispose d’un potentiel commercial surdimensionné au regard de sa population. Cette densité sous-entend une aire de chalandise qui dépasse les frontières et concerne bien sûr une clientèle suisse difficile à cerner. es grandes surfaces locales ne cherchent pas à identifier la provenance de leur clientèle. Les consommateurs suisses peuvent régler leurs achats en espèces ou disposer d’un compte dans une banque française. Ce public, n’est donc pas facile à appréhender. “La Suisse, c’est un grand mystère ! En interne, on n’a aucune donnée précise, explique ce dirigeant de la grande distribution en justifiant, on n’appréhende les Suisses comme les autres. Ils ne sont pas plus importants à nos yeux que les clients français.” Un commentaire qui ne signifie pas pour autant une négligence de cette clientèle. Tous sont parfaitement conscients que dans les habitudes de consommation des Suisses en France, l’alimentaire (viande, produits laitiers, huile, boissons alcoolisées) arrive largement en tête. Les hypermarchés et les supermarchés locaux communiquent donc régulièrement en Suisse en s’appuyant sur des agences spécialisées comme Régie Médias, par exemple. “La densité d’enseignes commerciales sur le secteur de Pontarlier renforce son attractivité. Il faut aller dans les grandes agglomérations suisses xemple significatif, le du côté de Jougne. Installé tant. Je pense aussi qu’en lancement de l’Euro- depuis 4 ans, Jean-François venant en France, ils bénéfimillion en février 2004 Dormoy observe une progres- cient d’un anonymat le plus sion constante des complet.” a provoqué jeux qui représen- Suite au lancement de l’Euun véritable rush Taxés de tent jusqu’à 60% de romillion, les buralistes du des joueurs suisses activité globale. Doubs qui avaient fait les en France. “Ils 35 % sur le son “Les joueurs suisses meilleurs résultats ont eu droit regardent souvent majoritaires. à un beau voyage exotique les chaînes franmontant. sont L’attrait des jeux d’une semaine aux frais de la çaises. Quand ils ont vu la publicité sur ce nouveau français, c’est déjà la fiscalité. princesse, la Française des jeu, certains étaient présents En France, les gains sont nets Jeux. Tous les heureux élus le lendemain pour tenter leur d’impôts alors qu’en Suisse, ils tenaient des affaires en zone chance”, explique Alain Kempf sont taxés de 35 % sur le mon- frontalière. ! qui tient le point-presse Scoop dans la galerie marchande du Leclerc. Ce buraliste installé ici depuis 3 ans réalise 50% de son chiffre d’affaires avec les jeux. Les Suisses jouent mais viennent d’abord dans sa boutique pour acheter de magazines toujours moins chers de ce côté-là de la frontière. “En général, quand ils arrivent à la caisse, c’est là qu’ils en profitent pour jouer. Chez nous, ils jouent plus à des jeux de grattage. Pour eux, c’est pratique car ils encaissent tout de suite les gains.” Selon Alain Kempf, près d’1 client sur 4 est d’origine suisse. Chacun d’eux dépense en moyenne 30 à 40 euros en incluant l’achat de la presse. Certains montent jusqu’à 200 Au tabac le Joker à Jougne, les jeux représentent euros régulièrement. jusqu’à 60% de l’activité. Même constat au tabac le Joker E L VOYAGE Le Suisse est joueur. Il profite de la non-imposition des gains sur le jeu en France pour consommer force jeux de tirage et de grattage, ce qui fait le bonheur des buralistes proches de la frontière ou installés en zone commerciale. Une clientèle difficile à cerner. pour trouver l’équivalent.” Dans un contexte local très concurrentiel, il est également de bon ton de ne pas divulguer à la presse des informations stratégiques. Selon une source proche du dossier, une des enseignes pontissaliennes compte 15% de clients suisses sur l’ensemble des porteur de cartes de fidélité. Un indice assez révélateur à interpréter avec une certaine prudence car il ne correspond pas forcément à la part réelle des achats suisses sur le chiffre d’affaires réalisé. ! Pontarlier, plus forte densité française en hypermarché En ramenant la surface commerciale des 3 hypermarchés à la population, cette densité atteint 460 m 2/1 000 habitants. Un record en France. À titre comparatif, cette valeur est de 207 m2/1 000 hab. à Besançon et de 104 m2/1 000 hab. en région Pontarlier parisienne. Au niveau des supermarchés, les données sont plus cohérentes avec 131 m2/1 000 hab. sur le bassin pontissalien contre 154 m 2/1 000 hab. à Besançon. Étude C.C.I. 25 pour la C.C.L. réalisée en 2002 DOUANE Les limites Agence Thomas Cook : Quelles quantités peut-on ramener de France ? “C’est une clientèle fidèle” Pour les citoyens suisses revenant de France, les franchises sont fixées à 300 francs suisses par jour et par personne. Mais des quantités maximales sont applicables pour certains produits agriLes Suisses constituebt un fond de cleintèle coles sensibles comme les œufs, le lait ou la viande. D’autre part, tout un chacun peut passer la régulier pour cette agence de voyage présenfrontière avec son chien ou chat domestique pour peu que l’on soit muni d’un certificat atteste à Morteau et à Pontarlier. tant la vaccination contre la rage datant d’au moins 30 jours et au plus un an. a Presse Pontissalienne : A.T.C. : Cette clientèle est fidèQue représente la clientèle le, les Suisses fonctionnent beaucoup par le bouche à suisse ? Agence Thomas Cook : La clien- oreille. De plus, c’est une clientèle suisse représente 10 à 15% tèle qui revient plusieurs fois de notre clientèle, et ce chiffre an, comme aux vacances estivales et à Noël. est constant depuis 10 ans. Sur notre “Les Suisses L.P.P. : La notion de prix agence de Morteau, cette part est plus fonctionnent est-elle importante ? A.T.C. : Notre clienimportante. C’est une clientèle familiale beaucoup par tèle vient pour la essentiellement qui le bouche à qualité du service mais également le recherche des produits sûrs comme le oreille.” prix. Un des derniers exemples significaClub Méditerranée. Nous avons également des tifs était pour un séjour à Disentreprises et des Suisses ache- ney pour une nuit avec un voyage en train. Le prix français teurs de vols secs. pour 2 adultes et 2 enfants corL.P.P. : C’est une clientèle inté- respondaient au prix suisse pour 2 adultes et un enfant. ! ressante ? L Denrées et articles divers Quantités Tabacs Cigarettes Cigares Tabac à fumer 200 pièces 50 pièces 250 g Boissons alcoolisées Boissons titrant à moins de 15° Boisson titrant à plus de 15° 2l 1l Viandes Viande de bœuf, veau, mouton, porc, cheval, chèvre 0,5 kg Autres viandes et produits carnés 3,5 kg Le dossier SANTÉ 9 Rencontre10% de la patientèle en dentisterie dédicace Beaucoup d’étrangers en Suisse n’ont pas accès à la gratuité des soins. exceptionnelle Ils préfèrent soigner leurs problèmes dentaires en France. Une clientèle Prix, qualité de attentive à la qualité de la prestation, ce qui explique pourquoi les praticiens locaux ont souvent investi dans de très beaux plateaux techniques. ourquoi venir en France ? Pour répondre à cette question, il faut savoir que le Suisse est très protectionniste. Il se rend dans nos cabinets pour deux raisons : le coût et la qualité des prestations”, indique Daniel Rollet, orthodontiste pontissalien et vice-président du conseil de l’ordre des chirurgiens dentistes du Doubs. Les différences de prix sont flagrantes. Il y a quelques années, certains travaux de prothèses Les Suisses génèrent 10% de patientèle supplémentaire. étaient quatre fois moins chers en France. Aujourd’hui, ils bénéfique pour la vie com- 10% de la patientèle. Dans ces circonstances, les jeunes denvarient du simple au double. merciale de la région. Les praticiens ne faisant évi- Les praticiens n’en retirent pas tistes souhaitant s’installer à seulement un reve- leur compte ne sont-ils pas tendemment aucune nu supplémentaire. tés pour venir de préférence publicité, tout fonctionne sur la base du Énormément En augmentant le dans le Haut-Doubs ? Il n’y a d’actes, ils pas d’obligation à respecter bouche à oreille, d’où d’étrangers nombre améliorent leur dans le choix géographique l’intérêt d’avoir un très bon cabinet. qui vivent savoir-faire. Par le d’une ouverture de cabinet. biais de la quantité, S’installe qui veut, où bon lui Tous les citoyens suisses ne font pas en Suisse. ils obtiendraient des semble. “Aujourd’hui, on est 33 prothèses à des prix pour 60 000 habitants, c’est soigner leurs dents en France. “On a énormément plus intéressants pour leurs dans la moyenne. Compte tenu d’étrangers qui vivent en Suis- patients. “On intervient plutôt du coût du matériel, on voit se. Il n’existe pas un système sur des personnes adultes. En plutôt des associations se forde sécurité sociale similaire au Suisse, les enfants bénéficient mer dans des cabinets très pernôtre. Beaucoup de ces étran- d’un système de prévention plus fectionnés.” gers d’origine italienne, espa- élaboré qu’en France. Grâce à La ventilation de cette patiengnole, n’ont pas accès à la gra- ce dispositif qui s’applique jus- tèle supplémentaire n’engendre tuité des soins. Je pense qu’on qu’à l’âge de 15-16 ans, ils ont pas non plus des délais interremplit un rôle social impor- un niveau de santé dentaire minables sur les prises de rendez-vous. “Dans mon cabinet, tant vis-à-vis de ces personnes.” meilleur que chez nous.” En venant dans les cabinets Selon Daniel Rollet, l’aire d’at- il faut compter 2 à 3 mois pour locaux, elles en profitent éga- traction ne dépasse guère la un contrôle sachant qu’en cas lement pour effectuer leurs zone transfrontalière et les d’urgence, on prend le patient courses sur place, ce qui est Suisses représentent environ tout de suite.” ! “P OPTIQUE Du simple au double sur les lentilles Divergences de vue sur la question L’optique est souvent mentionnée parmi les achats suisses les plus fréquents. Si les écarts de prix tendent à s’amenuiser, la différence est encore favorable aux opticiens français qui ne ressentent pas toujours les évolutions de la même façon. ntre une régression de 15% à environ 6% observée depuis quelques années chez Optique Gillet et une proportion qui fluctue toujours dans une fourchette allant de 25 à 50% chez Jean-Marc Denout du magasin Mod’Optic, l’évaluation de l’impact suisse sur l’activité est plutôt contrastée. Si le premier a arrêté de communiquer dans les journaux E suisses, le second ne l’a jamais fait, se contentant du bouche à oreille et d’entretenir une clientèle apparemment toujours fidèle. “Les différences variaient du simple au double sur le prix des lunettes. Mais depuis 2 ou 3 ans, les opticiens suisses sont devenus beaucoup plus compétitifs. Au niveau des appareils auditifs, c’est complètement différent. On ne vend rien aux Suisses. Chez eux, les appareils sont très Acheter des lunettes ou des appareils auditifs en France n’est plus aussi intéressant pour les Suisses (photo archive L.P.P.). chers mais beaucoup mieux remboursés quand ils les achètent sur place” indique Christophe Gillet. Jean-Marie Denout ressent lui aussi cette concurrence mais, apparemment, elle le pénalise moins. Un phénomène que confirme également Nadia Thiongane, économiste à la Fédération Romande des Consommateurs basée à Lausanne. “La Suisse est devenue plus compétitive. Le marché s’est renforcé avec l’arrivée de nombreuses enseignes. Cet accroissement a une influence positive mais les différences de prix demeurent toujours. Un article du Temps paru le 18 juin 2004 relevait qu’une boîte de 3 paires de lentilles mensuelles coûte 70 francs en Suisse alors qu’en France on trouve une boîte de 6 paires pour 30 francs. Il faut signaler que les vendeurs français ne sont pas soumis à l’ordonnance fédérale sur les dispositifs médicaux qui impose une batterie de tests aux produits optiques importés.” ! José Bové le 17 novembre de 10h30 à 13h30 Librairie L’Intranquille 10 rue Tissot - 25300 Pontarlier - 03 81 46 98 54 SOINS La France souvent la moins chère Prix des médicaments : la Suisse en tête Selon la Fédération romande des Consommateurs, les prix pratiqués en Suisse en matière de médicaments sont souvent les plus chers d’Europe. Pas étonnant que les pharmacies françaises connaissent une telle affluence de citoyens helvétiques. a Fédération a réalisé son enquête dans 5 pays différents : Suisse, Belgique, Italie, France et Allemagne. Dans chaque pays, elle a acheté 10 médicaments ou leur équivalent. Le résultat de ce test grandeur nature montre bien que la Suisse pratique la plupart du temps, les prix les L R ESTAURATION plus chers. Elle est talonnée par la Belgique et l’Allemagne. Sur les 10 médicaments, c’est la France qui arrive 5 fois en queue de peloton, et pratique donc les tarifs les moins élevés. Voici quelques exemples. Médicaments sans ordonnance : “N-Acetylcysteine. Prix en France : 0,13 euro le comprimé. tarif suisse : 0,39 euro. Arnica : le prix français est de 1,81 euro, il affiche 4,30 euros en Suisse. Même différentiel pour les médicaments délivrés sur ordonnance : Aciclovir. En France, 1 gr coûte 1,97 euro tandis qu’en Suisse, il faudra débourser 3,76 euros ! ! Bonnevaux Jean-Paul Lonchampt, auberge de la Haute-Joux : “La Suisse fait partie de notre zone d’influence” La Presse Pontissalienne : Êtes-vous concerné dans la restauration par la clientèle d’origine suisse ? Jean-Paul Lonchampt : Depuis 35 ans que je suis installé, j’ai toujours eu une clientèle suisse. Elle représente 30% de mon activité. C’est une clientèle qui aime la France et notre cuisine. Elle aime retrouver ce que l’on a pu R ESTAURATION conserver de notre cuisine traditionnelle, par exemple trouver un vrai petit pot de crème fraîche sur la table. Elle ne raisonne pas par rapport aux prix. Mais il ne faut pas penser que la clientèle suisse est importante, je considère que la Suisse fait partie de notre zone d’influence. ! l’Alchimie à Pontarlier Pierre-Ivan Boos : “20 à 25% de notre chiffre d’affaires” La Presse Pontissalienne : Quel type de clientèle touchez-vous dans votre restaurant ? Pierre-Ivan Boos : La clientèle suisse représente 20 à 25% de notre chiffre d’affaires. C’est une clientèle à la fois d’habi- tués et de passage. Les premiers apprécient la cuisine originale que je propose, certains reviennent chaque mois accompagnés d’amis, car le bouche à oreille marche très bien avec les Suisses. On touche égale- ment les Suisses qui viennent faire leurs achats à Pontarlier. On travaille sur une tranche d’âge qui va de 25 à 70 ans et beaucoup de gens en couple. Mais ils ne dépensent pas plus que les Français. ! Le dossier 10 C UISINES I MMOBILIER Pontarlier Pontarlier Jean-Denis Prévalet, Patrick Goursolle, cuisines Schmidt : agence Century 21 : “Entre 30 et 35% de notre activité” a Presse Pontissalienne : le de 20 000 habitants avec La clientèle suisse est-elle toute l’offre commerciale qui une manne providentielle peut être proposée. Les Lausannois vont plutôt du côté pour vous ? Jean-Denis Prévalet : Il faut de Gex. Il serait bon que nos reconnaître que c’est une politiques fassent en sorte clientèle intéressante. Les qu’au moins, Pontarlier figure sur les panSuisses représentent autorouentre 30 et 35% de “Aucune cartes tières suisses. notre activité. C’est une clientèle qui peut pancarte L.P.P. : Vous faites venir de loin, jusqu’à une centaine de kilon’indique du démarchage côté suisse ? mètres (canton de Fribourg, Berne…). Pontarlier sur J.-D.P. : Aucun, l’enseigne cuisines L.P.P. : Et pas forcément l’autoroute ! Schmidt est présente côté suisse. du canton de Vaud ? J.-D.P. : Paradoxalement, Nous ne fonctionnons que par moins. Il faut savoir qu’à la le bouche à oreille, et cela, sortie de Lausanne, aucune depuis notre ouverture il y a pancarte n’indique Pontar- 15 ans. La clientèle suisse est lier sur l’autoroute ! Ceux qui très exigeante, les clients arrivent ici sont souvent très suisses veulent une prestaétonnés de découvrir une vil- tion à la hauteur de leur phi- L losophie. Les Suisses qui viennent en France cherchent l’affaire à tout prix, ce ne sont pas les Suisses les plus aisés qui font leurs achats en France. Ils savent qu’ici, ils trouveront des prix inférieurs de 20 à 25% par rapport à ce qu’ils trouvent chez eux. L.P.P. : Sans les Suisses, comment se porterait Pontarlier ? J.-D.P. : Ce serait le Larzac ! Ici, on a parfois tendance à se reposer sur nos lauriers en se disant que de toute façon, il y a la Suisse. Le bel équilibre commercial qu’il y a à Pontarlier existe grâce à la Suisse, il ne faut pas l’oublier. Pour maintenir cet équilibre, il faut encore améliorer les choses existantes, et notamment les voies de communication. ! C UISINES MOBALPA Plus simple de rester sur France nstallé à Pontarlier, Pierre Semin est concessionnaire en cuisines Mobalpa. “Comme il y a des revendeurs de cette enseigne implantés en Suisse à proximité de la fron- I tière, je ne vais pas chercher la clientèle suisse. D’ailleurs, je n’aurais pas le droit de prospecter là-bas. S’ils viennent, c’est par le bouche à oreille. Je préfère me concentrer sur la France où j’ai déjà largement assez de travail. D’autre part, pour le S.A.V., c’est plus facile pour moi de rester en France. Il n’y a pas de formalités douanières complexes à régler.” ! Le Val de Morteau en photos Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales du Haut-Doubs Le Val de Morteau de A… à Z Photos Didier Jacquot Préface de Patrick Poivre d’Arvor En vente dès le 20 novembre 2004 Pour les fêtes de fin d’année, offrez un cadeau inédit ! “Le phénomène est minime” L a Presse Pontissalienne : Êtes-vous concerné par la clientèle suisse dans votre secteur d’activité ? Patrick Goursolle : Sur Pontarlier et la bande frontalière, le phénomène est minime. On perçoit une légère demande du côté des Hôpitaux-Neufs, mais cela n’a rien de comparable avec le secteur de Villers-le-Lac par exemple où sur le dernier lotissement que nous avons fait, sur 14 parcelles en vente, 8 ont été achetées par des Suisses. L.P.P. : Pour quelles raisons n’observe-t-on pas ce phénomène côté Pontarlier ? P.G. : Il s’agit avant tout de l’éloignement. La clientèle suisse recherche de la proximité avec la frontière, Pontarlier est trop éloi“Nous gné. La clientèle qui a acheté exemple sur Villers-letouchons une par Lac ne voulait d’autres lots situés sur Grand’Combe-Châclientèle teleu. De plus, les biens proposés sur Pontarlier et les d’ouvriers.” environs sont chers. Pour ce prix, la clientèle suisse se dirigera plus vers le Sud ou des secteurs comme la Saône-et-Loire. L.P.P. : Quelle clientèle touchez-vous ? P.G. : Nous touchons une clientèle d’ouvriers, et surtout des résidents. Le Suisse plus aisé ne vient pas s’installer sur la bande frontalière. ! DÉCORATION L’immobilier est peu prisé par les Suisses, sauf quand les biens sont très proches de la frontière. Il communique en Suisse “Quand je raisonne suisse, je raisonne aussi frontalier” Arnaud Bichet a ouvert l’enseigne G.P. Décors sur la zone commerciale d’Houtaud en 2002. Ce jeune commerçant ne mesure pas l’impact réel des Suisses sur son activité. Pour autant, il communique sur la presse locale helvétique. e ne pense pas qu’il faille tout miser sur la clientèle suisse. Ce serait dangereux commercialement parlant si la situation venait à changer. Quand je raisonne suisse, je raisonne aussi frontalier. À mon avis, ces deux éléments sont liés. Avec leurs revenus suisses, ils disposent d’un pouvoir d’achat élevé, toujours supérieur à celui des consommateurs français.” S’il ne cherche pas à quantifier la part des Suisses, il constate à travers le nombre de bons de détaxe douanières qu’ils se déplacent davantage chez lui en fin de semaine, les jours fériés et quand ils sont en période de vacances. “Ils viennent ici plutôt en continuité de leurs achats alimentaires. Ce comportement s’apparente à du tourisme commercial, mode qui caractérise généralement les habitudes de consommation des Suisses sur le secteur. Mon commerce est encore un trop jeune pour avoir le recul nécessaire.” Dans son domaine, Arnaud Bichet ne ressent pas de particularités spécifiques à la clien- “J Chez G.P. Décors, selon Arnaud Bichet, “les Suisses se déplacent davantage en fin de semaine.” (photo archive L.P.P.) tèle suisse qu’il trouve agréable et bien élevée. Il n’oublie pas non plus de communiquer en Suisse par le biais de journaux locaux. “Je consacre un plus gros budget promotion Suisse dans la presse même si j’investis globalement davantage sur France, tous supports confondus.” ! Le dossier VÊTEMENTS, ARTICLES BÉBÉ 11 Effort des commerçants suisses Une baisse de 30% Selon leurs produits, leur emplacement, les commerces n’ont pas la même attractivité vis-à-vis de la clientèle suisse comme c’est le cas chez Philippe Laval qui tient Bébé Cash-New Baby. ur le dernier exercice comptable qui débute pour nous en septembre 2003, j’enregistre une baisse de 30% au niveau des détaxes, en sachant qu’on effectue ces formalités uniquement pour des achats supérieurs à 175 euros.” Une diminution à relativiser pour ce commerce où la clientèle suisse représente “seulement” 12 à 13% du chiffre d’affaires annuel. Ce pourcentage s’est toujours maintenu à ce niveau depuis l’ouverture du magasin en 1991. “De par notre emplacement au centre-ville, on attire moins les Suisses qui fréquentent davantage les zones commerciales.” Bébé-Cash-New Baby est spécialisé dans la prime enfance avec un choix de plus de 5 000 articles en couches, “S VÉRANDAS layette, puériculture, meubles, poussettes, vêtements future maman. Philippe Laval attribue cette récente perte d’attractivité constatée depuis un an aux efforts déployés par les commerçants suisses qui travaillent dans le même registre que lui. “Ils se sont bougés pour s’aligner sur la France. Leurs prix ont facilement baissé de 20%.” Sûrs de trouver des articles identiques à prix sensiblement équivalents, les Suisses n’ont aucun intérêt à venir s’approvisionner en France. Plus inquiétant, cette diminution s’ajoute à un ralentissement global ressenti depuis 2 ans chez Bébé-Cash-New Baby. “Le passage à l’euro n’est pas un facteur explicatif. Nos tarifs sont restés identiques depuis l’adoption de la monnaie unique.” ! TENDANCES 45% de l’activité Mieux placé au niveau prix nstallé dans le HautDoubs, ce professionnel spécialisé dans la vente de vérandas travaille depuis assez longtemps avec les Suisses. “Pour nous, c’est une très grosse clientèle qui représente environ 45% de notre activité et ça dure comme ça depuis 10 ans. On est mieux placé au niveau prix.” Pour gagner en efficacité, l’entreprise dispose d’une agence commerciale en Suisse. “Il faut savoir que le marché suisse est assez verrouillé par l’admi- I nistration. C’est très compliqué d’obtenir des autorisations pour y travailler.” Elle assure également sa promotion en se rendant sur plusieurs foires et notamment au Comptoir de Lausanne et au salon “Habitat et jardin” qui se déroule dans la même ville. Avec le recul, ce dirigeant pontissalien constate que son volume d’activité sur la Suisse tend à diminuer un peu. Un tassement lié selon lui au ralentissement économique qui touche la Suisse actuellement. ! Le Cirque de Chine au féminin 24 artistes pour un spectacle d’exception Numéros de jonglage, équilibre, contorsion, antipodiste... Salle des fêtes Villers-le-Lac Mercredi 10 Novembre 2004 30€ 25€ + 1€ de réservation + 1€ de réservation pour les adultes pour les - de 12 ans Philippe Laval : “Les commerçants suisses se sont bougés pour s’aligner sur la France.” à 20H30 RENSEIGNEMENTS : 03 81 44 29 78 Les habitudes de consommation des Suisses À la fin des années 90, la Fédération Romande des Consommateurs avait effectué un sondage auprès de 500 consommateurs frontaliers occasionnels ou réguliers dans l’Arc jurassien : Neuchâtel, Jura, Jura bernois et région genevoise. Globalement, les observations restent d’actualité, même si quelques éléments nouveaux sont intervenus depuis comme le passage à l’euro ou encore les efforts consentis par certains commerçants pour tenter de retenir chez eux la clientèle suisse. Produits les plus achetés en France par les Suisses Viande-charcuterie Produits laitiers Huile Boissons alcoolisées Fruits et légumes Poissons et crustacés Médicaments Cosmétiques Boissons sans alcool Livres Optique Divers Produits Attrait principal : pour le prix Pour le prix Pour le choix Pour les horaires Pour la qualité Pour la proximité Pour le shopping loisirs Pour le service Divers Pour combien ? De 500 à 1 000 francs C.H. Plus de 1000 francs C.H. Moins de 500 francs C.H. Ne savent pas 50 % 8% 38 % 4% Pontarlier et environs 12 MARCHÉ ÉNERGÉTIQUE En bref " Cinéma Le cinéaste italien Francesco Rosi est l’invité d’honneur du ciné-club Jacques-Becker à Pontarlier dans le cadre de la Rencontre Internationale de cinéma en novembre. Il présentera son œuvre cinématographique à cette occasion. " Jougne La troupe de théâtre “Jougn’art”, composée de 9 comédiens, présente sa dernière pièce “Fred”, mise en scène par Yves Jeanbourquin. Samedi 13 novembre à 20 h 30, dimanche 14 à 17 heures, vendredi 19 et samedi 20 à 20 h 30 et dimanche 21 à 17 heures. À la salle des fêtes de Jougne. Réservation possible à la maison de la presse des Hôpitaux-Neufs (Tarifs : 4 à 8 euros). " Commerce L’enseigne de vêtements Bleu Citron, située au centre-ville de Pontarlier, avait annoncé sa fermeture. Elle devrait être remplacée par une agence de France Télécom. " Noël Le retour des ours et des oursons sur le marché de Noël à Pontarlier est annoncé. Un concours de décoration est ouvert à tous. Bulletin de participation disponible au 03 81 38 81 12. COMMERCE Ouverture à la concurrence Gaz : une facture qui coûte cher Le prix du gaz n’est pas le même dans toutes les communes. La ville de Pontarlier est tarifée au plus fort. Alors que la commission de régulation des énergies étudie un nouveau tarif, la municipalité et les industries tentent d’obtenir une révision à la baisse. e marché énergétique ferroviaire et il serait tout à fait va connaître dans les dommageable qu’il en soit de prochains mois une même au niveau énergétique.” ouverture à la concur- La requête est d’autant plus rence, avec une dérégulation du justifiée que pour certaines marché. Actuellement, la com- industries implantées à Ponmission de régulation des éner- tarlier, le coût de l’énergie occugies (C.R.E.) étudie une nouvelle pe une place très significative tarification du transport de gaz, dans le coût de production. Ainincluant une part de péréqua- si, l’entreprise Armstrong consomme à elle seule autant tion au niveau national. À Pontarlier, où les tarifs appli- d’énergie que la ville de Ponqués sont les plus forts, la muni- tarlier. C’est dire si le coût du cipalité réagit. Plusieurs gaz a une incidence sur ses résuldémarches sont effectuées en tats. “Le coût de l’énergie représente 15 à 17% du direction de Jean Syrota, président de Armstrong coût global de production, constate la C.R.E., afin d’atticonsomme André Boisier, assisrer son attention sur tant de direction. Sur la situation particulière de Pontarlier. autant que la un marché très concurrentiel, notre “Alors que le Hautville de souci est de réduire Doubs est une de zones les plus froides de Pontarlier. nos coûts de production. Nous consomFrance, nous sommes tarifés au plus fort, puisque nous mons actuellement 185 à 190 sommes sur la grille gaz de millions de kilowattheures niveau 6, constate Patrick Gen- (KWh). Nous avons essayé par re, maire de Pontarlier. Le Haut- le passé de réduire cette consomDoubs connaît déjà des diffi- mation. Depuis 2000, nous avons cultés d’enclavement, que ce soit mis en place plusieurs phases au niveau routier ou au niveau sur 2 ou 3 ans, nous permettant L Philippe Young, responsable énergie-achats et André Boisier, assistant de direction de la société Armstrong, très grande consommatrice d’énergie. de réduire de 20% notre consommation de gaz. Mais si nous pouvons contrôler notre consommation, le coût de l’énergie nous échappe complètement.” La société a entrepris plusieurs démarches auprès de Gaz de France et maintenant auprès de la C.R.E. Il est nécessaire d’agir rapidement. En effet, la C.R.E. devait se prononcer sur les méthodes de calcul du transport en juillet dernier. La réflexion est toujours en cours. Il est donc encore possible d’agir. “Le maire et le député ont interpellé le ministère des Finances, explique Philippe Young, responsable énergie-achats chez Armstrong. Pontarlier est une ville frontalière dans une situation particulière, comme c’est le cas de Morteau et de Gex. Il faut traiter cette particularité. Nous souhaiterions un prix du gaz équitable et comparable à tout autre utilisateur en France. Rien qu’en comparant le prix de la facturation entre Besançon et Pontarlier, on constate un delta de 10 à 15%. Ce constat ne rend pas Pontarlier attractif. Heureusement, à défaut de maîtriser le coût de l’énergie, nous avons d’autres atouts en termes de production, qui nous permettent d’être compétitifs. Nous allons continuer nos démarches tant qu’il est encore possible d’agir.” Le courrier adressé par Patrick Genre au président de la Commission de régulation de l’énergie le 26 août dernier, est à ce jour sans réponse. ! G.C. Zoom : Pour un même tarif, les prix de vente du gaz naturel peuvent varier selon les localités. En effet, l’architecture du réseau d’alimentation et l’éloignement au réseau principal ne sont pas les mêmes d’une commune à l’autre. Chaque tarif de Gaz de France comporte : - une partie fixe : l’abonnement. Il inclut une participation aux frais de gestion, de stockage, de transport et de distribution du gaz naturel. - une partie variable : le prix du kilowattheure. Des changements de têtes Coup de jeune dans la boulange pontissalienne En quelques années, cette corporation s’est renouvelée d’un tiers. Des nouveaux prennent la relève. À l’exemple de Marc Verdant, ils ont souvent pour eux la force de la jeunesse, de la volonté, un savoir-faire et une touche de créativité qui n’a rien à envier à leurs prédécesseurs. cheuber, Lamy, Girol, Fleurette, Piguet, tous ces noms par lesquels on désigne généralement les boulangeries ne font désormais plus partie du paysage commercial pontissalien. Pour certains approchant ou étant en âge de prendre une retraite bien méritée après des années de labeur, pour d’autres touchés par un mauvais coup du destin, toujours est-il que sur la quinzaine de boulangeries-pâtisseries de la ville, 5 ont fait l’objet d’une reprise, 2 ont fermé, 1 vient récemment de déménager et d’autres prévoient d’entreprendre des travaux de modernisation. Pour compléter ce bref état des lieux, il n’est à noter aucune succession familiale, à croire S que la filiation n’est plus du tout à la mode dans le métier. Ce qui ne serait d’ailleurs pas une exception à la règle. Symbole de ce renouveau de la boulange locale, Marc Verdant vient tout juste de reprendre le commerce tenu depuis plusieurs années par Serge Lamy et son épouse. Originaire de Besançon, Marc a été à bonne école chez Patrick Chevallot, Meilleur Ouvrier de France en pâtisserie qui est installé à Val d’Isère. “J’avais déjà un C.A.P. de cuisine avant d’aller chez lui en apprentissage préparer un C.A.P. de pâtissier-chocolatier-confiseur-glacier.” Marc renforcera ensuite son expérience en exerçant différentes fonctions dans plusieurs établissements : responsable chocolatier à la pâtis- serie “Aux petits gourmands” qui privilégie les pâtisseries et à Chamonix, chef-pâtissier à les chocolats. Il utilise les l’hôtel Moby Dick à Porto-Vec- meilleurs ingrédients comme chio, et d’autres emplois simi- du chocolat haut de gamme, cerlaires décrochés en Suisse et tifié pur beurre cacao. “Quand dans les Alpes. “J’avais envie on aura atteint notre vitesse de de m’installer à mon compte croisière d’ici un mois, on vendepuis 2 ans. Aussi, je n’ai pas dra 28 sortes de chocolats et 23 traîné longtemps pour saisir pâtisseries différentes sans compl’opportunité de reprendre l’af- ter les mignardises, la viennoiserie, la sandwichefaire de Serge Lamy.” Un choix motivé par 28 sortes de rie…” Pour reprendre cette boutique, il s’est l’emplacement dans l’une des rues les chocolats. associé avec sa sœur Marie, responsable de plus commerçantes de la cité mais qui impliquait la vente, et son frère Emmaégalement de gros travaux pour nuel. Travaillant pour l’instant à destination des particuliers, moderniser l’outil de travail. Magasin, laboratoire pâtisse- il envisage par la suite de foncrie, tout a été refait à neuf. “Je tionner avec une clientèle de continue à fabriquer des pains groupes et comités d’entreprises. spéciaux mais les pains blancs Souvenir d’un passage chamosont sous-traités”, indique Marc gnard, la boutique s’appelle “Aux Marc et sa sœur Marie. petits gourmands”. Attiré par le côté créatif du métier, il reconnaît que sa période d’apprentissage n’a pas toujours été facile à vivre. “Aujourd’hui, on fait beaucoup d’efforts pour améliorer les conditions de travail. Pour celui qui aime voyager, on a la chance de pouvoir s’exporter très facilement. Ce qui me plaît également c’est de ressentir le plaisir de faire plaisir aux autres. En venant ici, je voudrais que les gens aient la sen- sation de revenir aux vraies saveurs de la pâtisserie. Je veux surtout éviter la banalisation des goûts.” Ce jeune pâtissier ne manque pas de personnalité. À vous d’apprécier quelques-unes de ses spécialités pâtissières comme la “Petite Lafine”, la “tartelette Noix-caramel” ou en version chocolat, les “canelier”, “bogue”, “contrast” et autres cailloux du Haut-Doubs. ! F.C. GRÉSARD MALBUISSON P R O D U I T S R É G I O N A U X , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E Pour les fêtes de fin d’année, pensez à offrir une corbeille de produits régionaux. 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 Frasne - Levier 14 BANNANS Des amendes infligées Gare aux épandages d’hiver ! Quel avenir pour la vallée du Drugeon ? Les autorités veillent pour inciter les agriculteurs à ne pas attendre l’hiver pour épandre leur lisier et autre purin sur la neige ou sur sol gelé. Des amendes seront dressées en cas d’infraction. a direction départemen- contre ce genre de négligence. tale de l’agriculture Le conseil supérieur de la pêche, (D.D.A.) du Doubs a lan- “bras armé” de la D.D.A. en cé l’hiver dernier une étu- matière de sanction, a déjà dresde auprès d’un échantillon de sé plusieurs P.V. à des agricul100 agriculteurs du Doubs. Il teurs récalcitrants, des amendes ressort de cette enquête qu’un de quelques centaines d’euros agriculteur sur trois n’avait pas relevant du tribunal de police. profité de l’automne pour “En général, les agriculteurs épandre ses effluents d’éleva- qui enfreignent la loi sont ceux ge. Ils vidaient le trop plein de qui se trouvent confrontés à des fosses pleines et qui leur fosse au beau disent ne pas avoir milieu de l’hiver, sur un sol couvert ou dur- Les sanctions d’autres solutions que d’épandre. Ils perci par le gel. Résulencourues dent du temps à tat : lessivés par la mettre du fertilisant première pluie, les peuvent qui ne profitera même effluents s’écoulent pas à leurs futures dans le milieu natuatteindre récoltes” observe un rel, ne provoquant responsable de la aucun bénéfice à la 2 ans de D.D.A. En partenafertilité des champs riat avec la D.D.A., concernés. prison. la commission de proLe décret du 12 juin 1996 est pourtant formel : ces tection des eaux veille au grain. épandages sont strictement Elle annonce même pour cet hiver des “opérations de surinterdits. Les autorités ont décidé d’agir veillance par avion afin de repé- Démocratie participative Dans le cadre d’une étude sur l’ouverture de la vallée au public, le C.P.I.E. organise une réunion publique d’information le lundi 15 novembre de 20 heures à 22 heures à la salle des fêtes de Bannans. Les idées sont les bienvenues. L n souhaite aller connaissance du milieu nous vers une ouver- apportent leurs témoignages ture raisonnée sur les potentialités d’accueil, de ce secteur car les atouts et faiblesses de ce on se trouve dans un envi- territoire. Il ne s’agit pas de ronnement sensible”, explique chercher à reproduire ce qui existe dans les secteurs Benoît Deboskre du voisins. On chercheC.P.I.E. du HautDoubs, association Valoriser la rait plutôt à se démarqui a été missionnée vallée du quer en restant complémentaires.” par les communauréunion tés de communes du Drugeon. Cette publique du 15 Drugeon et du Larmont pour réaliser ce travail. novembre s’inscrit en contiL’objectif de cette étude consis- nuité de ces entretiens. Elle te à définir des pistes d’ac- s’adresse aux habitants de ce tions à court et à moyen ter- territoire. Après une présenme afin de valoriser la vallée tation détaillée des objectifs du Drugeon en conciliant tou- de cette étude, chacun pourrisme, économie, éducation à ra apporter ses idées, ses l’environnement et protection remarques ou ses critiques. des milieux. “Dans un pre- “On souhaite associer toute mier temps, on est allé à la personne désireuse de s’imrencontre d’une quarantaine pliquer d’une façon ou d’une de personnes qui, de par leur autre dans cet ambitieux profonction, leur activité, leur gramme d’actions.” ! “O Illustration de ces infractions désormais sanctionnées : un épandage sur neige à La Chaux-de-Gilley l’an dernier. rer les agriculteurs récalcitrants.” Le non respect du décret de 1996 punit les auteurs d’une telle infraction d’amendes pouvant aller jusqu'à 1 500 euros. En cas de pollution d’un cours d’eau, les sanctions encourues peuvent atteindre 2 ans de prison et 18 000 euros d’amende. Assez dissuasif pour inciter à la prévoyance. Selon la commission, “l’idéal est de disposer d’une fosse vide vers la mi-novembre pour passer l’hiver en limitant les risques.” Par ailleurs, le plan de maîtrise des pollutions d’origine agricole prévoit le financement de plus d’une centaine de projets de mise en conformité des fosses par an. Les administrations concernées appellent les agriculteurs à monter un tel dossier de financement. ! J.-F.H. lable Offre va 28 du 2 au 2004 re novemb C’EST NOËL AVANT NOËL ! Votre matelas ...et pour 1€votre homede plus* cinema LX 3600 D MATELAS CHICAGO HAUTEUR 19 cm NOYAU 100% LATEX Densité 80-85 kg/m3 - Perforations en monobloc de 16 cm - Zone lombaire renforcée - Zone d’épaules extra souple 7 zones de confort - Confort Ferme EXTERIEUR : coutil double jersey Garnissage : Face été lin naturel, Face hiver laine vierge pure et soie naturelle. 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L.D.G. : Nous sommes d’abord une entreprise générale du bâtiment, c’està-dire que nous intervenons dans tous les corps de métier. Nous sommes capables de gérer l’ensemble des lots dans une construction. Nous sommes des généralistes dans cette profession. L’entreprise De Giorgi fait également de la promotion immobilière, sur Pontarlier et Besançon. Notre troisième activité est la vente d’espaces commerciaux, de bâtiments industriels et de bâtiments agricoles. Nous assurons l’ensemble de la chaîne, du plan jusqu’à la remise des clés. Quatrième activité : la construction de maisons individuelles clés en main. Cinquième volet : les lotissements a Presse Pontissalienne : Quelle est l’histoire de l’entreprise De Giorgi ? Laurent De Giorgi : La société a été créée en 1957, par Jean De Giorgi, mon grand-père. Elle est dirigée par Patrick De Giorgi, président. Son frère Jean-Paul est directeur. Quant à moi, j’assure la direction technique. Ma sœur Jenny travaille également dans les bureaux. L’entreprise est basée à Pontarlier depuis sa création, elle est toujours restée une entreprise familiale, à taille humaine. Cette proximité nous permet d’être tous les jours sur les chantiers, en contact direct avec nos équipes. Le siège de l’entreprise à Pontarlier. sur les terrains à bâtir. Nous achetons des terrains que nous viabilisons, avant de vendre les lots. Enfin, notre dernière activité, la plus récente, concerne le terrassement, les travaux publics et le V.R.D. (voirie et réseaux divers), sur Pontarlier et Besançon. Toutes ces activités se complètent et nous permettent de maîtriser la chaîne de bout en bout mais chacune d’entre elles est un métier à part entière, ce qui nous oblige à nous remettre en cause tous les jours. Sur la zone des Épinettes, “Les terrasses de la chapelle” sont en cours de construction : 29 appartements qui seront livrés à partir de début 2006. tier de la Maison de l’étudiant. En ce qui concerne les bâtiments industriels, nous construisons actuellement les locaux de l’imprimerie Maire à Pontarlier. Nous allons débuter la construction du centre de réadaptation fonctionnelle de Salins. Nous venons de livrer le collège d’Ornans. Nous avons réalisé la nouvelle gendarmerie et 20 logements attenants L.P.P. : Quel votre rayon d’action ? L.D.G. : Nous travaillons dans un rayon à École-Valentin, le nouveau pôle qui s’étend de Mouthe jusqu’à une V.T.T. de Métabief… vingtaine de kilomètres après BesanL.P.P. : Combien de salariés çon. C’est dans la région employez-vous ? de Besançon que le groupe De Giorgi réalise le “La moyenne P.D.G. : Avec le volet d’intérimaires, nous atteiplus gros de son activité, d’âge des gnons régulièrement la de l’ordre de 80%. centaine de salariés. salariés est L.P.P. : Quels chantiers gérez: Vous ne subissez pas vous actuellement ? de 32 ans.” L.P.P. la pénurie de main d’œuvre Patrick De Giorgi : Dans le propre aux métiers du bâtidomaine de la promotion ment ? immobilière par exemple, nous commercialisation actuellement P.D.G. : C’est toujours très difficile de “Les terrasses de la chapelle” sur la trouver des jeunes. Il n’y a pas d’écozone des Épinettes. Dans notre acti- le du bâtiment à Pontarlier et jusvité “lotissements”, c’est nous qui réa- qu’à récemment, il n’y avait pas plus lisons le lotissement “Le val de Joux” haut que le niveau Bac pro à Besanau-dessus du Toulombief, ainsi que çon. Les jeunes devaient aller à Dijon. “Les villas du Larmont”, juste à côté. Pour attirer les jeunes, nous nous Nous sommes sur le point d’attaquer efforçons de créer une image dynaun lotissement à Serre-les-Sapins, mique et positive du bâtiment. Cela vers Besançon. Nous construisons un passe notamment par le renouvelleimmeuble de 50 appartements rue ment intégral de notre parc matériel. Henri Baigue à Besançon. Rue de Nous formons les jeunes qui sortent Belfort, deux programmes de 50 loge- de 3 ème et les emmenons jusqu’au ments chacun sont à l’étude. Toujours niveau Bac + 2, de maçon à conducà Besançon, nous terminons le chan- teur de travaux. La formation est vraiment une de nos priorités. 10% de notre effectif actuel sont en formation au sein de l’entreprise. Chaque année, notre budget formation dépasse les 30 000 euros. Nous voulons vraiment transmettre la passion du béton. L.P.P. : Cette politique porte ses fruits ? P.D.G. : Ça marche plutôt bien. La moyenne d’âge des salariés de l’entreprise ne dépasse pas 32 ans. Nous misons vraiment sur la jeunesse. Dans les 10 ans à venir, nous n’aurons que 3 départs en retraite à compenser. L.P.P. : Dans les nouveaux programmes immobiliers, quelle est la part des investisseurs par rapport aux acquéreurs qui se destinent à habiter le logement ? P.D.G. : C’est environ moitié-moitié sur Besançon, et un peu plus d’achats pour habitation sur Pontarlier. Cela s’explique par le fait que nous faisons moins de petits appartements sur Pontarlier. L.P.P. : La hausse du coût des matières premières vous pénalise-t-elle ? P.D.G. : Naturellement. Le prix de l’acier a par exemple doublé. La plupart des matériaux ont augmenté, nous sommes donc obligés de répercuter. La hausse des prix de l’immobilier depuis quelque temps s’explique en grande partie par ce phénomène. ! Propos recueillis par J-F.H. BULLETIN D’ABONNEMENT Offrez ou offrez-vous " Je m’abonne à La Presse Pontissalienne : 1 an (12 numéros) = 18€ au lieu de 21,60€, soit A 2 numéros gratuits Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : 18€ La Presse Pontissalienne B.P. 83143 - 5 bis, Grande Rue 25500 MORTEAU CEDEX les 12 numéros au lieu de 21,60€ MES COORDONNÉES (à remplir dans tous les cas) Soit 2 numéros gratuits 1 an - 12 numéros Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité du HautDoubs : événements, problèmes de société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier… Abonnement facile et rapide : En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Nom Prénom N°/Rue Code Ville Adresse de réception de La Presse Pontissalienne (si différente de la vôtre) Nom Prénom N°/Rue Code Ville Mouthe - Région des Lacs 16 OYE-ET-PALLET 32 personnes La maison Pellegrini se développe sur de solides fondations familiales Spécialisée dans la maison individuelle, cette entreprise crée une société à destination des projets collectifs et des lotissements. Une opération qui coïncide avec une centralisation des locaux administratifs et des ateliers sur un même site. uand le bâtiment va, osons la diversification tout en restant dans notre cœur de métier. Le projet de cette société baptisée “Promotion Pellegrini” s’inscrit dans cette stratégie. “On est déjà complètement opérationnel sur de la maison individuelle en réalisant en interne les plans d’exécution, devis, étude béton…À l’exception de l’architecture, on se sentait capable d’étendre ce savoir-faire à des ensembles immobiliers. On veut faire de la promotion mais de façon maîtrisée, à petite échelle. On vise au moins un collectif par an. À travers cette socié- Q té, on aura un volant d’activité supplémentaire. C’est aussi une façon de valoriser la notoriété de l’entreprise”, indique Rémy Pellegrini, l’un des trois co-gérants avec ses cousins Olivier et Christophe. Un immeuble collectif de 10 appartements “Le Clos Chevalier” est en construction à Vuillecin. D’autres projets d’ensembles immobiliers suivront l’an prochain sur Oye-et-Pallet : collectif de 4 logements, lotissement de 15 parcelles et sur Malbuisson : 2 collectifs, 4 ou 5 parcelles individuelles et des petites maisons indépendantes entre les deux. éditeur immobilier e r a t c e Un h ger sa y a p c r de pa n o ç n a à Bes Chemin des justices Une histoire de famille avec de gauche à droite : Sylvain, Christophe, Denis, Sylvie, Olivier, Rémy et Adrien. Il ne manque que l’oncle Pierre. L’actualité de la maison Pellegrini va se traduire par une extension de l’atelier de charpente qui passera de 200 à 600 m2. L’agrandissement s’accompagne d’une modernisation des machines. “On démarre le chantier cet hiver. Il sera terminé au printemps.” Cette restructuration intègre également une délocalisation des bureaux vers le dépôt situé sur la zone artisanale à la sortie du village en direction des Granges Tavernier. “Comme ça, tout sera au même endroit. Le nouveau bâtiment d’accueil sera indépendant de l’atelier”, poursuit Rémy qui est également le gérant de l’entreprise Maisons Pellegrini. Ses deux oncles Raymond et Dino ont lancé l’activité en 1957. Leur père Stéphane est venu travailler avec eux tout comme les autres frères Alphonse, Félix, Daniel et Pierre. Alphonse a longtemps géré l’entreprise avant de pas- Quartier Saint Claude MOUTHE ser le relais à Félix qui l’a ensuite transmis à son fils Rémy en 2000. En prenant leur retraite, les frères ont laissé le bébé à leurs enfants. Avec leur oncle Pierre encore en activité, ils sont 6 cousins et cousines à la tête de la société : Rémy, Sylvie, Christophe, Sylvain, Olivier, Denis. “Pour être complet, on peut même signaler la présence d’un septième cousin, Raphaël, et l’arrivée de la génération suivante avec Adrien et Nicolas dans l’équipe qui compte en tout 32 personnes.” L’esprit de famille est un élément moteur dans la vie de cette société. “C’est une force à condition qu’elle s’appuie sur une bonne définition des rôles. Ici, chacun porte un peu sur lui le poids de l’entreprise.” Sur les 10 dernières années, la construction de maisons individuelles représente 70% de l’activité, le reste concernant quelques collectifs et des bâtiments agricoles. “On tourne avec 5 équipes de maçonnerie et une à 2 équipes en charpente-couverture-zinguerie.” Chaque année, il se construit entre 25 et 30 maisons Pellegrini. Elles sont toutes situées sur le Haut-Doubs. “Pour l’instant, on ne ressent pas le besoin d’aller plus loin.” ! F.C. Activité pour les petits Une chorale pour les enfants À Mouthe, Blandine Bierret et Anne Mesnier profitent de l’engouement actuel pour le chant et ont créé une chorale pour les enfants de 4 à 12 ans. lles sont toutes les deux choristes à “la Petite Fugue”. Évidemment passionnées par le chant, elles avaient envie de partager cela avec leurs enfants dans un premier temps, puis avec ceux des autres : l’idée d’une chorale pour enfant est née. Elles proposent donc tous les vendredis soirs, de 17 h 45 à 18 h 45 des jeux vocaux, de rythme, des jeux corporels et de chant. Les enfants sont divisés en deux groupes : de 4 à 7 ans et de 8 à 12 ans. “Cette chorale se crée dans le cadre de l’association des familles rurales du Val de Mouthe, précise Blandine Bierret. Plusieurs parents cherchaient une chorale pour leurs enfants. Avec Anne, nous avions envie de partager notre passion et il n’y avait rien sur le Val de Mouthe. De plus, il y a très peu d’activités pour les moins de 6 ans sur la Vallée.” Les activités de la chorale débutent le 5 novembre. Deux séances d’essai permettront aux enfants de ne pas s’engager sans savoir si ça leur plaît. E L’agence privée Quartier Saint Claude Le Parc Idyllis est une résidence de style contemporain lovée dans un hectare d’espaces verts paysagers avec bassin d’agrément. ∞ Appartements du T1 au T7, hautes prestations parquets, carrelages, portes blindées, terrasses, balcons ou jardins privatifs. SMCI - 25 rue Proudhon - Besançon Tél. 03 81 25 05 25 Aucun niveau de musique n’est exigé. Pour les petits, le répertoire tournera essentiellement autour d’auteurs pour enfants, tels Henri Dès. Pour les plus grands, il sera essentiellement composé de variétés à texte, qui peuvent toucher les enfants de cet âge. “Nous ne savons pas combien d’enfants nous aurons, ce sera la grande surprise, explique Blandine Bierret. Il y a déjà quelques envies, le bouche à oreille commence à fonctionner. Le chant est dans l’air du temps, notamment avec le succès du film “les Choristes” et toutes les émissions que l’on voit à la télé. Il y a énormément de gens qui chantent en France. Alors pourquoi pas les enfants de Mouthe ?” Le premier rendez-vous est fixé le 5 novembre à la mairie, dans la salle de musique. ! G.C. Renseignements : Blandine Bierret 03 81 69 23 98 ou Anne Mesnier 03 81 69 27 71 Économie E NTREPRISES 17 Les greffiers entendus Tourmente au tribunal de commerce Tout est allé très vite à partir du moment ou le procureur de la République a eu connaissance des irrégularités dans la gestion du greffe du tribunal de Commerce. Verdict attendu. l est plutôt rare en Fran- directement provisionnée par le ce qu’un procureur de la greffe” précise le conseil natioRépublique ouvre une nal des tribunaux de commerenquête pour faire toute ce. Cet argent servira à rémula lumière sur le fonctionne- nérer l’expert une fois sa mission ment du greffe d’un tribunal de terminée. Sur ce compte, qui Commerce. Les deux profes- échappait une fois encore à la sionnels en charge du greffe comptabilité générale de l’enbisontin sont entendus par la treprise, les frères Cazali ont justice pour répondre des ano- ponctionné 55 094, 35 euros en malies constatées dans la ges- 2001 et 2002. tion de cette entreprise d’acti- Le second élément reproché aux vité juridique. Il leur est deux associés-gérants est “le reproché notamment l’existen- travail dissimulé.” C’est-à-dire ce d’un compte parallèle qui qu’ils ne déclaraient qu’une paréchappait à la comptabilité glo- tie de leurs revenus mensuels bale de la société. Ils n’auraient (1 800 euros) alors que chacun pas déclaré non plus aux ser- d’eux a perçu jusqu’à 10 fois vices fiscaux l’ensemble de leurs plus. S’il n’y a pas de honte à revenus. Ce mode de fonction- gagner beaucoup d’argent dans nement leur aurait permis de le cadre de son activité professe constituer un patrimoine sionnelle, car être riche n’est confortable. Ils sont traduits pas une infraction, il faut au devant le tribunal de Grande moins se tenir en règle avec les Instance de Besançon le 5 services fiscaux. Les intéressés auraient d’ailleurs fait l’objet novembre. Au départ, il ne s’agissait que de plusieurs redressements fiscaux. d’une rumeur. Mais est allé très vite son contenu a inter“Agir vite, Tout à partir du moment pellé Jean-Yves ou Jean-Yves Coquillat, procureur mais pas Coquillat s’est empade la République qui dans la ré de ce dossier, dans s’est intéressé de lequel Robert Cazaplus près “au fonctionnement du gref- précipitation.” li est également poursuivi pour “usafe du tribunal de Commerce.” Sur la base d’in- ge de faux.” C’est un autre angle formations transmises par les de l’affaire qui ne concerne pas services fiscaux, qui ont déjà directement le fonctionnement constaté des irrégularités dans du greffe. Le procureur a frapla gestion du greffe, il a dili- pé fort, vite, mais “pas dans la genté une enquête en juin der- précipitation.” Pour gagner du nier. Elle a été confiée à la sec- temps, il a choisi de ne pas ouvrir tion économique et financière d’information et ainsi de ne pas de la police judiciaire de Besan- saisir de juge d’instruction. “Les çon qui a mis en évidence les Parquets n’ont pas cessé de réduidysfonctionnements de cette re l’ouverture d’informations société privée au service du tri- car nous avons d’autres bunal de Commerce. Deux méthodes qui nous permettent reproches sont faits aux asso- de résoudre des affaires plus ciés-gérants du greffe, Jean- vite. On réserve l’ouverture d’inYves et Robert Cazali (ce der- formation pour des dossiers qui nier a aujourd’hui cédé ses parts demandent des investigations à son frère et quitté le greffe) : poussées. Nous n’avons pas non “abus de bien sociaux” et “tra- plus voulu recourir à une procédure de comparution immévail dissimulé.” Dans le premier cas, “on leur diate pour permettre aux frères reproche l’existence d’un comp- Cazali d’organiser leur défente tenu hors de la comptabilité se” dit-il. Le procédé employé de la S.E.L.A.R.L. (société d’exer- par le procureur dans l’affaire cice libéral à responsabilité limi- du greffe du tribunal de Comtée). Les frères Cazali ont effec- merce de Besançon avait austué plusieurs ponctions sur ce si pour but de mettre fin sans compte, même si nous avons attendre aux pratiques des deux relevé quelques remboursements “affairistes”, alors qu’une inforpartiels des sommes perçues. mation aurait probablement Nous sommes en présence d’une duré plusieurs années. infraction commerciale com- L’audience publique est fixée mise dans le cadre d’une socié- au 5 novembre au tribunal de té commerciale” précise le pro- Grande Instance. Jean-Yves et Robert Cazali qui ont été entencureur. L’argent qui alimentait ce comp- dus par la justice doivent être te était de provenances diverses jugés à cette date pour les faits tels que des dépôts destinés à qui leur sont reprochés. “Nous financer le travail des experts verrons à ce moment-là s’ils nommés par le tribunal de com- sont condamnés ou pas, car merce dans certaines affaires. pour l’instant, ils sont présu“Il arrive que pour des dossiers més innocents.” jugés par le tribunal, une des Ils peuvent être condamnés à parties demande une expertise. une amende voire à une peiDans ce cas, elle avance une cer- ne d’emprisonnement. En taine somme d’argent qui est attendant, Jean-Yves Cazali I est frappé d’une interdiction d’exercer sa profession de greffier. Deux administrateurs provisoires ont été nommés le 12 octobre pour assurer le fonctionnement du greffe du tribunal de Commerce. ! T.C. Jean-Yves Coquillat, procureur de la République : “Nous sommes en présence d’une infraction commerciale commise dans le cadre d’une société commerciale”. T U M A T FRON nel n o i s s e f s! o r r e p i l e a l t b n a o es fr d Le vérit é t n a s ance r u s s a ’ l de UN LAISSEZ-PASSER POUR UNE PROTECTION ADAPTÉE Renseignez-vous ! Mutuelle de Montbéliard et du Haut-Doubs Mutuelle Bisontine MUTUELLES SOUMISES AUX DISPOSITIONS DU LIVRE II DU CODE DE LA MUTUALITÉ - RNM : 778.297.390 - 442.567.723 • • MORTEAU - 20 GRANDE RUE MAÎCHE - 4 RUE MONTALEMBERT Valdahon - Vercel 18 I MMOBILIER COMMERCE Plus de terrain à vendre Restauration Habitat : le boom du Un nouveau secteur de Valdahon restaurant En 2003, le bassin de Valdahon-Vercel fait partie des secteurs les plus dynamiques du département en matière d’immobilier. Quels sont ses atouts ? Le point avec Léon Bessot, conseiller général du canton de Vercel et maire de Valdahon. au centre de Valdahon Au 30, rue de la Gare, les gourmets peuvent déguster une cuisine traditionnelle. L’équipe du “Petit Gourmet” sert 60 à 80 personnes chaque midi. ernard Roy et son à mon beau-fils. On a ensuite épouse tiennent le racheté le bar Le Bellevue et café-bar le Bellevue puis plusieurs choses sont venues depuis 8 ans. Le se greffer au fur et à mesure. midi, l’établissement proposait Aujourd’hui, les deux affaires une restauration, avec près sont bien distinctes.” d’une soixantaine de couverts Idéalement placé au centre-vilpar jour. Devant le succès de le, “le Petit Gourmet” dispose cette restauration proposée le d’un parking de 25 places. La midi, Bernard Roy a racheté commune a également laissé l’ancien restaurant du 30, rue un espace pour les camions, de la Gare. “Nous avons tout permettant d’accueillir jusqu’à refait, explique-t-il. Nous avons 8 semi-remorques. Le restauensuite racheté la pizzeria à rant n’est actuellement ouvert que le midi et côté, pour en faire une accueille 85% d’ousalle non-fumeur.” Une salle vriers, quelques V.R.P. Le nouveau restauUne prochaine ouverrant dispose ainsi de 3 salles, de 125 non-fumeur ture le soir n’est pas exclure, mais Berplaces, sur 220 m2 de totalement ànard Roy souhaite surface (dont 44 pour la cuisine) et d’une indépendante. prendre son temps afin de bien s’orgaterrasse. Le point fort niser. “Valdahon est de ce nouveau restaurant ouvert le 9 août der- en train de se développer. Les nier est sans doute la salle non- perspectives sont plutôt bonnes. fumeur totalement Si nous ouvrons le soir, nous indépendante, avec notamment proposerons un concept de plats une entrée et des sanitaires régionaux principalement, et indépendants. Fini les plantes des soirées à thèmes. Pour l’insou les paravents qui servent tant, nous faisons de la cuiside pseudo séparation dans cer- ne traditionnelle, avec beaucoup de viandes fraîches et de tains restaurants ! Ancien agriculteur originaire légumes surgelés. La purée est de Flangebouche, Bernard Roy faite maison par exemple. Nous a souhaité conserver une tra- tenons à garder une certaine ce de ce passé agricole. Un des tradition.” murs du restaurant représen- Dans un décor chaleureux, (coute son ancienne ferme, aujour- leurs chaudes, bois, mur en d’hui cédé à son beau-fils. “80 pierres…) toute l’équipe vous hectares, 130 bêtes, mais 4 filles accueille pour la pause du midi, et personne pour reprendre ! et bientôt pour des soirées à Finalement, j’ai pu la relouer thèmes. ! B L’explosion des demandes ne concerne pas que Valdahon, mais tous les alentours. une manière générale, toutes les verront le jour en 2005. Les “Âges du four communes croulent sous les 2” : une première tranche de 50 maisons demandes de particuliers à la a déjà été réalisée il y a 6 ou 7 ans. La recherche de terrains ou de maisons, à deuxième tranche devrait comprendre acheter ou à louer. Les services de l’A.D.I.L. une cinquantaine de maisons également. (Association Départementale pour l’In- La “Vie neuve habitat 2” accueillera une formation sur le Logement) ont établi trentaine de maisons dont des maisons des statistiques des ventes annuelles de de ville pour du locatif. Aujourd’hui, la commune de Valdahon terrains en lotissement en 2003. Avec 81 parcelles vendues, le bassin de n’a plus de terrain à vendre. Elle travaille Valdahon se place en 4ème position au sein en collaboration avec l’agence foncière du du département. Il possède le 3ème volu- département pour trouver des comprome départemental de nouveaux terrains mis avec les propriétaires fonciers du secviabilisés mis sur le marché de la vente teur. “Il reste les projets immobiliers d’opéen 2003 avec 75 lots (contre 58 en 2002). rateurs privés, rassure Léon Bessot, comme Léon Bessot, maire de Valdahon, a recen- nous l’avons vu récemment avec l’immeuble sé de 1994 à 2004, 598 permis de construi- “le Bourgogne” par exemple. Un autre prore accordés pour des logements neufs et jet est prévu pour 2005, rue du Collège, 27 pour des rénovations ou créations de “les Provinces de France” : 2 immeubles de 20 appartements. Quelques nouveaux logements dans d’anautres projets ne sont pas encore ciens bâtiments. Les demandes sont de plus en plus nombreuses. 30 euros clairement définis.” D’après lui, cette dynamique serait le m2 en Autre atout du secteur : le train avec 15 liaisons journalières assudue au phénomène de professionnalisation du régiment, créant un moyenne. rées entre Valdahon et Besançon. 200 personnes de Valdahon parréel besoin en matière d’immobitent travailler chaque jour, une lier. Le camp du Valdahon compte aujourd’hui 1 200 hommes, soit 500 centaine de Bisontins fait le chemin inverfamilles qui doivent se loger sur le sec- se. Enfin, autre argument non négliteur. Valdahon accueille également de geable : le prix du terrain relativement nouvelles familles. L’atout mis en avant maîtrisé par rapport à Besançon ou à la est celui de la situation géographique. zone frontalière du Haut-Doubs. Le prix Au cœur du département, Valdahon se du m2 avoisine les 30 euros. “Toutes ces situe entre Besançon, Morteau, Pontar- nouvelles constructions génèrent l’arrilier et Baume-les-Dames. vée de nouveaux services et commerces Deux projets de lotissements municipaux sur la commune, constate Léon Bessot. D’ Il reste encore 10 hectares disponibles sur la zone industrielle des Banardes. Un bâtiment-relais, actuellement en construction, permettra d’accueillir dès le printemps 2005, des artisans qui démarrent une activité. À côté du lotissement de la Vie Neuve, un bâtiment de service est également créé, accueillant un cabinet dentaire, la chambre d’Agriculture, la Poste, un architecte et diverses professions de service. Sur Valdahon, une activité en moyenne se crée par mois. Contrairement à ce que certains pourraient penser, Valdahon n’est pas une cité-dortoir, mais une cité accueil d’emploi. En 1999, sur 2 258 personnes qui travaillaient à Valdahon, 1 000 habitaient sur place, 1 250 venaient de l’extérieur. On recensait d’autre part 700 Valdahonnais allant travailler à l’extérieur .” L’explosion des demandes en matière d’habitat ne concerne pas que la ville de Valdahon, mais tous les alentours. Entre 1990 et 1999, la communauté de communes de Pierrefontaine-Vercel a enregistré la création de 1 000 logements nouveaux. Actuellement, la moyenne est de 100 logements nouveaux par an, dont 60 à Valdahon. 35 lettres de candidature sont déjà parvenues à la commune de Valdahon quant aux deux lotissements en projet pour 2005. Sur ce bassin, plus dans d’autres secteurs du département, on assiste à une véritable ruée vers le terrain.” ! G.C. Valdahon-Vercel... en bref pétuelle. L’acquéreur d’une Football : Des effectifs en hausse Cimetière : fini le temps de la perpétuité concession funéraire doit obte- L’A.S. Plateau Football se porte équipes. Le football rassemble Dans les cimetières, les concessions de famille, collectives ou individuelles peuvent être acquises pour des durées variables : temporaires (maximum 15 ans), trentenaire, cinquantenaire... ou per- nir un terrain libre de toute construction et de tout restant mortuaire. À Valdahon, lors du dernier conseil municipal, il a été décidé que les concessions seraient désormais acquises pour un maximum de 20 années. bien. Pour la saison 2004-2005, deux nouvelles équipes supplémentaires sont créées : une dans la catégorie “poussin” et une dans la catégorie “benjamin”. La fusion avec Avoudrey pour ces deux équipes porte le total à 18 ainsi 192 jeunes pour cette nouvelle saison. 56 élèves sont inscrits en classe foot. Le club dispose de 27 éducateurs dont 12 sont diplômés. Trois équipes du club sont cette année en ligue : les 13, 15 et 18 ans. Sur l'un des murs du restaurant, un clin d’œil à l’ancienne ferme de Bernard Roy. Valdahon - Vercel G RAND SPECTACLE 19 Le 13 novembre Catch : les champions du Monde en gala à Valdahon Après le succès de la première édition en 2003, le comité d’animation de Valdahon propose un nouveau gala de catch le 13 novembre. Une touche féminine viendra pimenter le combat, avec deux catcheuses venues de Croatie et de Grèce. our la première édition de enthousiaste.” ce combat de catch, le comi- Pour cette deuxième édition, les té d’animation avait tenté grands noms du catch seront préun pari un peu fou, ne sachant pas sents, avec notamment le chamoù il mettait les pieds. Après une pion du Monde des mi-lourds 2004 : entrevue avec Flesh Gordon, Ber- Prince Zéfy, la légende noire. Il est nard Andrez, président du comité incontestablement le plus fort, le d’animation, n’avait pas hésité à plus rapide et le plus robuste de sa lancer son comité dans l’aventure. catégorie. Il est spécialiste du saut “Le catch est un événement oublié rebondi depuis la troisième corde. Il affrontera Aykut, hardans notre région depuis bien longtemps, Un match à gneux et intolérant, venu tout droit de Turquie pour constate-t-il. Pour le premier combat, 700 4 explosif, se frotter à lui. L’homme fort de Fort spectateurs s’étaient voire à 6. Boyard, champion de Frandéplacés, venant du ce et d’Europe, Bernard Vansecteur de Valdahon mais aussi de Pontarlier ou Besan- damme luttera contre Bad Mask. çon. Parmi eux, les jeunes qui en Vandamme est considéré comme la avaient entendu parler et les moins relève du catch en Europe, et le jeunes qui l’avaient vécu en “live”, challenger du titre mondial. Il est devant la télévision en noir et blanc, doté d’une technique personnelle quand les catcheurs faisaient leur jamais vue dans le milieu du catch numéro. On y croyait dur comme à ce jour : voltige, puissance et soufer. Les noms des catcheurs restent plesse. encore gravés dans les esprits : l’An- La nouveauté cette année est un ge Blanc, Duranton et son valet, le combat féminin, opposant Wesna Petit Prince, le Taureau Bisontin et à Blue Nikita. La première, d’oriLino Ventura ! Le tout orchestré par gine croate, a appris à ne lutter un Roger Couderc passionné et qu’avec des garçons. Elle impres- P sionne par son charisme et son agressivité. Face à elle, Blue Nikita, gracieuse dans son style, d’une souplesse exceptionnelle, elle pratique l’art de la voltige. “Un match à 4 explosif, voire à 6 est prévu, s’enthousiasme Bernard Andrez. Toujours impressionnant et spectaculaire, ce combat laisse le public ébahi devant la force, la technique et la souplesse des protagonistes et un enchaînement presque réglé de figures, de prises en tous genres par toujours régulières, de projections et de sauts depuis la troisième corde.” Seul gala de catch dans toute la région, ce spectacle ne devrait pas laisser le public indifférent. “L’an dernier, les spectateurs furent surpris et ravis de la qualité des athlètes des deux écuries en présence, conclut Bernard Andrez, réalisant des prises d’une rapidité et d’une précision hallucinante, faisant preuve de souplesse, de force hors du commun et de combativité dans une mise en scène à enflammer la foule !” ! G.C. Samedi 13 novembre à 20 h 30 au gymnase de Valdahon Tarif unique : 8 euros Points de vente de billets : Valdahon : Bar loto Bellevue, Mercerie Billod, Maison des services, Électroménager Pulsat Besançon : Energy Street Pontarlier : Virgo Music Maîche : Paulet Pierrefontaine : maison de la presse Les derniers billets seront vendus à l’entrée Wesna, la Croate, affrontera la Grecque Blue Nikita. Du 1 au 15 novembre Quinzaine du livre régional Tous les livres comtois bénéficient de -5% de réduction. Prix éditeur : Prix éditeur : 38€ 29€ Les Confitures de Lili Carnet de voyages au fil du Doubs Prix éditeur : 22€ Prix éditeur : 24,99€ Les Francs-Comtois Regards sur mille ans d’histoire régionale La Franche Comté Jura montagne en partage Prix éditeur : 59€ Librairie ROUSSEAU - 20 rue de la République - PONTARLIER - Tél. 03 81 39 10 28 Économie 20 M ÉCANIQUE Zone des Grands Planchants Alprod, nouvelle entreprise à Pontarlier Alprod est une entreprise de conception et réalisation de moyens de distribution de pièces. Créée en mai 2004 et inaugurée en septembre dernier, l’entreprise se situe sur un créneau où les perspectives de développement sont plus qu’encourageantes. réée le 13 mai dernier, était chef d’établissement l’entreprise n’est en E.H.P.G. à Dampierre-les-Bois. réalité pas totalement Il est aujourd’hui directeur technouvelle. Elle décou- nique et commercial, chargé le de l’ancienne entreprise également du suivi technique S.P.C. Conception, créée en à l’atelier.” 1989 et qui avait pour activi- N’ayant pas pu reprendre l’enté la conception et fabrication treprise avant la liquidation, de bols centrifuges. “En juillet les deux associés ont donc dû 2002, S.P.C. Conception a été tout recréer. Très peu d’entreprises françaises racheté par E.H.P.G., équipe- Des opportunités sont situées sur le même créneau, mentier automonombreuses. amené à se dévebile, rappelle lopper : “ContraiEmmanuelle Rouillier, gérante associée d’Al- rement aux bols vibrants, les prod. L’activité initiale de S.P.C. bols centrifuges, qui permetConception a été quelque peu tent de distribuer toutes sortes délaissée. En novembre 2003, de pièces, présentent une cadenl’entreprise était en redresse- ce plus élevée et sont beaucoup ment judiciaire et en liquida- plus silencieux, explique Emmation le 6 avril. L’administra- nuelle Rouillier. Les décibels teur nous a demandés si nous vont encore être abaissés dans pouvions reprendre le site de les entreprises et les bols Pontarlier, ce que nous avons vibrants vont ainsi disparaître fait avec Pierre Moutte, qui peu à peu.” " Chaux d’Arlier L’entreprise, gérée par deux associés, compte aujourd’hui 8 employés et un apprenti. Ces machines permettent de distribuer des pièces très variées. La clientèle est ainsi très diversifiée : du domaine de la cosmétique à la pharmacie, en passant par la mécanique, la plasturgie ou l’agroalimentaire. Les opportunités sont nombreuses. “Le potentiel national suffit pour ne pas encore aller prospecter à l’étranger. Le marché est également suffisant pour que les quelques Pour tout achat d’une fraise à neige 1 199€ démarrage électrique sur secteur gratuit. concurrents à faire ce produit puissent se le partager. Notre activité démarre bien et nous avons de bonnes prévisions, avec beaucoup d’offres en attente et de projets pour 2005.” Contrairement à la tendance actuelle, les gérants d’Alprod n’ont que peu de souci à se faire quant à la concurrence des pays de l’est ou de l’Asie. “La conception de ces produits nécessite un savoir-faire technique particulier. On ne peut pas faire de bols standards, à la chaîne. Pour chaque bol, le réglage de la sélection et l’orientation des pièces nécessitent un savoirfaire précis, et le réglage peut prendre de 2 jours à un mois selon la complexité.” Les perspectives sont rassurantes et permettent à la jeune entreprise de commencer cette activité en toute confiance. ! G.C. FAÏENCES - SANITAIRE - CHEMINÉES Spécialiste du carrelage Le plus grand choix de la région OFFRE 13 CV À ROUES Garantie de 1 à 3 ans pour carrelages : 9,5 CV À CHENILLES Service RÉPARATION assuré depuis 40 ans Ets MASNADA Route Nationale 57 - 25 300 LA CLUSE ET MIJOUX - Tél. 03 81 69 40 57 route de Maîche - 25 500 LES FINS - Tél. 03 81 67 45 30 ZAC Chateaufarine - 25 000 BESANÇON - Tél. 03 81 41 63 40 Dans le précédent village à l’honneur, l’article consacré à la Maison Pour Tous de Sainte-Colombe mentionnait le nom de Philippe Javaux à l’origine de l’association du comité des fêtes de la Chaux d’Arlier. Comme nous l’a signalé un lecteur, il est juste de rappeler qu’il ne fut pas le seul à créer cette association. Les 3 autres fondateurs sont : Philippe Champreux de Bannans, Gérard Jeannin de Bulle et Alain Bressand de La Rivière-Drugeon. CARRELAGES Offre valable jusqu’au 20/11/04 www.masnada.com La M.P.T. des Longs Traits présente “Express partout”, un spectacle théâtral proposé par la compagnie Zepon, originaire d’Haïti. Dimanche 7 novembre à 17 heures au théâtre du lavoir à Pontarlier. La totalité de la recette sera versée pour un projet humanitaire à Haïti. L’orchestre d’harmonie de Pontarlier présente son nouveau spectacle musical “Vocale académie” à partir du 10 novembre. Les séances auront lieu les 10, 11 et 12 novembre à 20 h 30 à la salle des Capucins. Entrée gratuite sur présentation d’un ticket disponible à l’office de tourisme. Rens. 03 81 39 06 08. la qualité légendaire en fraise à neige Nombreux modèles en exposition " Théâtre " Harmonie C à partir de En bref OFFRE pour carrelages : OFFRE pour faïences : 14 € TTC/m 2 18 € TTC/m 2 (33 X 33 cm) (45 X 45 cm) € TTC/m 2 8 Dans la limite des stocks disponibles jusqu’au 30/11/2004 Z.A Route de Dommartin -25300 HOUTAUD Tél : 03.81.46.73.03 Social PONTARLIER 21 10 ans d’activité “On a beaucoup fait mais il y a encore tout à faire” L’association E.P.P.I. (Entreprise Pontissalienne Pour l’Insertion) organisait le 25 octobre sa dixième ZOOM assemblée générale. Un bilan d’activité satisfaisant en regard de l’ampleur de la mission à accomplir. ans le Haut-Doubs comme bonne partie du Haut-Doubs autour ailleurs, les besoins en des villes de Pontarlier et Morteau”, matière d’insertion sociale précise Michel Mantez, le directeur progressent de façon régu- d’une association qui emploie 22 perlière, comme le constatait Marcel Jean- manents. nier, le président d’E.P.P.I. à l’issue de À cela viennent s’ajouter 169 percette assemblée générale en concluant : sonnes en difficulté qui ont été sala“On a beaucoup fait en 10 ans mais il riées au cours de l’année écoulée. 81 ont travaillé à E.P.P.I., 38 à Pays Natuy a tout à faire.” Créée en 1993, E.P.P.I. regroupe plu- re et 50 à Haut Services. En intégrant sieurs entités. C’est d’abord une struc- les permanents, cela représente 85 ture d’insertion professionnelle qui E.T.P. (Équivalents Temps Plein), soit intervient dans des domaines variés 1,722 million d’euros de salaires verallant de la sous-traitance au bâti- sés. “Le public accueilli reste en moyenment en passant par les espaces verts, ne 14 mois chez nous. Il y a autant de femmes que d’hommes et la propreté, les mises à dis30% des 64 % ont entre 26 et 50 ans. position. C’est ensuite une On s’adresse donc plutôt à structure hôtelière, “Pays personnes un public adulte.” Nature”, implantée à Chauxla lecture des chiffres, Neuve et qui gère un barretrouvent Àforce est de constater que hôtel-restaurant, un gîte et l’animation touristique et un emploi. ce partenaire apporte une vraie réponse sociale. “C’est scolaire autour des tremplins de saut à ski. Depuis mai 2003, une économie pour la collectivité qui E.P.P.I. a également pris en charge ne se comptabilise pas. Elle évite la l’association intermédiaire “Haut Ser- consommation des services de santé, vices” qui effectue des travaux de net- d’incarcération, d’endettement, de toyage, d’entretien à destination des désorganisation familiale ou éducatiparticuliers, des entreprises, des col- ve, de fragilisations sociales multiples.” lectivités… “Au fil du temps, on peut Au terme de leur contrat, 30% des perconsidérer que la structure est deve- sonnes retrouvent un emploi et 20% nue un partenaire économique à part ont réellement avancé par rapport à entière sur un territoire englobant une leur situation. Des résultats plutôt Un effort de solidarité D 169 personnes en difficulté ont été salariées dans l’une des 3 entités d’E.P.P.I. au cours de l’année écoulée. probants mais toujours difficiles à apprécier. “On ne tient pas à être évalué sur ce type de données.” Dans un environnement de précarité sociale, les chiffres ne signifient pas grandchose. Quels sont les objectifs à atteindre pour ces trois entités ? Pour Michel Mantez, l’avenir d’E.P.P.I. passe par Une association au service ANTENNES DE MORTEAU ET PONTARLIER eprise en mai 2003 par E.P.P.I., l’association intermédiaire Haut Services assure la mise à disposition de personnel dans différents domaines d’activités et la prise en charge des formalités administratives. L’éventail des prestations est très large : aide à domicile, jardinage, petits travaux intérieurs, entretiens de locaux, travaux administratifs, livraisons de repas, service en salles, manutention. “Les particuliers qui font appel à nous peuvent bénéficier d’avantages fiscaux. On s’adresse également aux collectivités, aux associations, aux entreprises ou encore aux organismes logeurs.” La majorité des salariés travaillant à Haut Services ont vécu un parcours chaotique. Les mises au travail proposées permettent de rompre cet effet du destin qui semble les accompagner. Contacter Haut Services, c’est participer à l’effort de solidarité. “L’outil est là, prêt à servir”, conclut Michel Mantez en rappelant que chacun un jour ou l’autre peut plonger dans l’exclusion. R des frontaliers Au 1er juin 2004, le marché de l’emploi en Suisse se libéralise. Désormais, tout européen muni d’un contrat, peut obtenir une autorisation de travail. Pour tout savoir sur ces changements, métiers par secteur d’activité sont égalele Groupement transfrontalier vous ment à votre disposition. accueille et vous informe Pontarlier et à En adhérant, le frontalier bénéficie de l’abonMorteau. Nos conseillères répondent à nement au frontalier magazine, l’accès aux toutes les questions relatives au statut services juridique, social et fiscal et l’adhédu travailleur frontalier. Une juriste sion au Club Frontaliers (Club Med, Camif, assure également le traitement des dos- Azureva, Stations de ski, etc.). siers en matière de : Notre personnel est désormais à votre disposition à : " droit du travail PONTARLIER MORTEAU (contrat de travail, licenciement, etc.) 8, Rue de Vannolles 29, Grande Rue " protection sociale (assurance malaTél. 03 81 39 68 53 Tél. 03 81 68 55 10 Fax 03 81 39 93 00 Fax 03 81 68 55 11 die, assurance invalidité,…) Exceptionnellement les Exceptionnellement les " fiscalité lundis et mercredi durant mardis et vendredi durant Des fiches d’information sur les conditions une durée indéterminée une durée indéterminée de 14h à 18h30 de 14h à 18h30 de rémunération et de travail des principaux BULLETIN D’ADHESION Nom ...................................................................................... Adresse ................................................................................. ............................................................................................... Code Postal .......................................................................... Ville ...................................................................................... Date de Naissance ............................................................... Canton de Travail ................................................................. Tél. (facultatif) ..................................................................... Merci de retourner ce coupon, accompagné d’un chèque de 45€ à l’ordre du Groupement transfrontalier européen à : Groupement transfrontalier européen 50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEX un développement de l’activité. Pays Nature s’inscrit dans une démarche de développement local qui se renforce d’année en année comme l’illustre, par exemple, la reprise de la location de ski située au pied des remontées mécaniques de Chaux-Neuve. “Haut Services a besoin de gagner en maturité pour tendre vers l’autonomie.” ! L’ACTU DU MOIS L’allocation parentale d’éducation à taux partiel : une victoire du Groupement Transfrontalier Européen pour les frontaliers Jusqu’à présent, l’allocation parentale d’éducation (APE) n’était pas versée, bien que les différentes conditions étaient remplies, à toute personne exerçant une activité à taux partiel dans un Etat membre de l’Espace Economique Européen (EEE) ou en Suisse. outes les demandes émanant, en effet, de travailleurs frontaliers faisaient systématiquement l’objet d’un rejet. Saisis par plusieurs de nos adhérents, des recours ont été déposés par le biais du Groupement et des jugements ont été rendus en notre faveur. Face à cette situation, le Ministère a transmis de nouvelles directives à la Caisse Nationale d’Allocations Familiales (CNAF) permettant ainsi, désormais l’ouverture du droit à l’APE à taux partiel aux travailleurs frontaliers dont ceux exerçant leur activité en Suisse. Une attestation de l’employeur précisant la quotité de travail exercée sera nécessaire. En conséquence : - les demandes d’APE formulées par une personne exerçant une activité à temps partiel dans un Etat membre de l’EEE ou en Suisse doivent désormais être examinées par les Caisses d’Allocations Familiales; - les dossiers faisant l’objet actuellement d’une procédure contentieuse doivent être réexaminés ; - ceux ayant fait l’objet d’une décision négative pourront être repris sur demande des intéressés, dans la limite de la prescription biennale. T Hasna CHARID Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier Question-réponse : Quelles sont les conditions à remplir afin de pouvoir bénéficier effectivement de l’APE à taux partiel ? L’APE est devenue au 1er janvier 2004 le complément de libre choix d’activité. Ce complément vous est attribué dès le 1er enfant lorsque vous avez cessé ou réduit votre activité professionnelle pour vous occuper de votre enfant à charge de moins de 3 ans, né après le 1er janvier 2004. Il faut également que vous ayez une durée minimum d’activité de 2 ans et ce : o dans les 2 dernières années, si c’est votre 1er enfant ; o dans les 4 dernières années, si c’est votre 2ème enfant ; o dans 5 dernières années à partir du 3ème enfant. Pour la recherche de cette durée d’activité, les années travaillées en Suisse seront prises en comptes dans le cadre de la totalisation permettant ainsi l’ouverture du droit. Le complément de libre choix d’activité est versé : - pour 1 enfant à charge : pendant 6 mois à compter de la naissance - pour 2 enfants à charge ou plus : jusqu’au mois précédent le 3ème anniversaire du dernier enfant, si les conditions sont toujours remplies. Son montant va dépendre du taux d’activité ainsi que du cumul ou non avec l’allocation de base. Ça bouge dans le commerce 22 PONTARLIER PONTARLIER Du sur-mesure informatique riginaire de Pontarlier, Franck Apicella a ouvert le 2 août place Cretin son commerce “Arobaz informatique”. Après avoir obtenu en 1997 un B.T.S. informatique industrielle, il a travaillé dans plusieurs entreprises parisiennes. Il a notamment exercé 4 ans comme responsable informatique dans le groupe Lapeyre puis est parti 18 mois chez Giraud Logistic avant de songer à revenir au pays. “Une expérience intéressante d’un point de vue professionnel mais on commençait à se lasser de la vie parisienne.” Franck décide de se mettre à son compte avec ce magasin de vente, S.A.V. et réparation de matériel informatique à destination des particuliers et des sociétés auxquelles il propose des contrats de maintenance. “Pour l’instant, je fais uniquement de l’assemblage P.C. Je privilégie des marques de qualité comme Asus pour les cartesmères ou Maxtor pour les disques durs.” Ce jeune technicien travaille en partenariat avec Wanadoo pour les installations internet. O Il dispose de quelques jeux sur commande mais préfère ne pas trop se positionner sur ce créneau où les grandes surfaces sont généralement mieux approvisionnées. De façon plus anecdotique mais assez avantgardiste, il se tourne vers le tuning informatique, un domaine en plein essor. “La force d’un assembleur, c’est de pouvoir proposer des solutions personnalisées. On fait pratiquement du sur-mesure. À partir d’une configuration de base, on greffe les options en fonction des besoins. L’objectif n’est pas de vendre forcément du matériel neuf. Avec l’opération “P.C. lifting” par exemple, on peut faire évoluer les ordinateurs des gens en changeant quelques éléments pour un prix relativement modique.” Franck va prochainement mettre en place un volet formation pour des séances d’initiation ou de perfectionnement.! Franck Apicella est titulaire d’un B.T.S. informatique industrielle. LEVIER Roc’Éclerc se dédouble E n matière d’implantation commerciale, cette enseigne ne pouvait être mieux positionnée entre les deux entrées du cimetière. Installée depuis 1999 au 2, rue de Doubs, elle occupe désormais depuis le 20 octobre un second local au 1 de la même rue où se trouvait précédemment la mercerie Pénélope. “On a saisi l’opportunité de reprendre ce pas-de-porte disponible. Depuis quelque temps, on cherchait à différencier l’activité marbrerie-pompes funèbres de l’activité fleurs toujours proposée au premier magasin qui travaille sous l’enseigne Rapid’Flore”, indique Bruno Jacquet, le gérant de ce nouveau commerce placé sous la responsabilité d’Arnaud Depierre. Comme d’autres entreprises de pompes funèbres, Roc’Éclerc assure une prestation complète dans la prise en charge des obsèques : formalités, toilette, mise en bière, cérémonie, inhumation ou crémation, travaux de marbrerie. “On propose des formules obsèques à des tarifs 20% moins Arnaud Depierre a la responsabilité de cette nouvelle enseigne. chers que la concurrence.” Ce magasin de 60 m2 dispose d’une salle d’exposition de cercueils. On y trouve un large choix d’articles funéraires : Christ, vases, urnes, fleurs, couronnes mortuaires, plaques, statuettes… “On travaille avec des fournisseurs référencés par le groupe Leclerc. On vend en exclusivité des plaques funéraires en plexiglas ainsi que des urnes et des plaques spécialement étudiées pour être crématisées.” ! AUTOMOBILE Pat À Piz’ à Levier Garage Dornier :40 ans d’existence e 15 septembre dernier, Juliette et Manuel Da Costa ont ouvert Pat A Piz’ à Levier. Attention, ce n’est pas un restaurant. Ici, les pizzas sont uniquement à emporter. Franc-comtoise, tropicale, fruits de mer, provençale, sicilienne, portoricaine, végétarienne, quatre saisons… De 6 à 7,50 euros, il y en a pour tous les goûts. Depuis 1992, Manuel Da Costa, en association avec un ami, était le propriétaire d’un camion-pizza à Pontarlier, revendu cet été. Depuis, il a souhaité ouvrir ce nouveau commerce à Levier, où rien n’existait encore. “Levier est une petite ville sympa et assez accueillante. Nous avions envie de nous installer ici. Et il y a plein de petits villages à 5 minutes d’ici : Septfontaine, Boujaille, Gevresin… L’essen- L tiel de notre clientèle vient d’ailleurs de ces villages. Nous sommes surpris car pour l’instant, nous n’avons pas beaucoup de gens de Levier. Mais nous avons ouvert à une période calme pour le commerce, il faut le temps que ça prenne” explique Juliette Da Costa. Le couple envisage de diversifier ses produits, en proposant prochainement des pâtes et lasagnes. Des menus enfants seront aussi disponibles. “Beaucoup de clients nous demandent si nous n’allons pas nous transformer en restaurant. Mais ça ne nécessite pas du tout les mêmes aménagements. Pour l’instant, ça ne fait pas partie de nos projets”, précise Juliette Da Costa. Pat À Piz’ est ouvert du mercredi au dimanche de 17 h 30 à 21 heures et de 17 h 30 à 22 heures le week-end. ! Le commerce est ouvert du mercredi au dimanche. En 1964, les trois frères Louis, Gilbert et Christian Dornier ouvrent leur garage au 55, rue de Salins. L’affaire s’est ensuite développée au fil des décennies tout en restant dans le giron familial avec Bertrand Dornier qui a succédé à son père Louis en 1998. ette année, on a obtenu les contrats pour distribuer les marques Alfa Roméo et Lancia”, explique Bertrand qui se retrouve aujourd’hui à la tête d’une équipe de 10 salariés. Seul garage du Haut-Doubs à assurer ainsi la distribution des trois marques du groupe Fiat, le garage Dornier a connu bien des évolutions depuis sa création. En 1970, ce qui n’était alors qu’une modeste remise est remplacée par un hangar métallique. Suite à ces transformations, l’affaire devient une concession automobile Fiat. Le développement de l’activité aidant, les frères Dornier procèdent à une extension en 1980 avec la construction d’un nouveau bâtiment annexé à l’ancien et qui servira à l’exposition des véhicules neufs et d’occasion. Le garage Dornier traverse ensuite une période sombre marquée par les décès de Christian puis de Gilbert laissant seuls Louis et sa mère qui le seconde en assurant la gestion administrative de l’entreprise. À partir des années 1990, les deux enfants de Louis, Patricia et Bertrand entrent dans l’affaire familiale. Ils vont apporter un nouvel élan qui va se “C traduire par une modernisation des locaux. En 1994, petite consécration médiatique, la revue Auto Plus attribue la désignation “garage Confiance Auto Plus” à la concession pontissalienne. “On n’a jamais été tenté par une implantation sur les zones d’activité à l’extérieur de la ville”, poursuit Bertrand, attaché au côté historique de l’emplacement du garage. L’équipe qu’il dirige comprend 7 personnes à l’atelier, 2 secrétaires et un commercial. Le garage Dornier ne sponsorise pas d’équipage automobile, ni aucune association sportive. “On met des véhicules à disposition des organisateurs de courses cyclistes régionales. Ça assure un bon impact professionnel.” Bertrand ne tient pas spécialement à entrer dans une spirale de reprises ou d’implantations de succursales alentour. Il préfère se concentrer sur l’amélioration de l’existant, en veillant à entretenir un esprit d’équipe qui fait la force des petites structures proches de la clientèle. “Le métier se professionnalise de plus en plus et ce à tous les niveaux, commercial, juridique, technique, social…”, observe celui continue à gérer une entreprise à taille humaine. ! Bertrand Dornier avec une photo du garage tel qu’il se présentait en 1964. Publicité 23 Les commerçants de la carte Altitude communiquent… Authentic Boarder Shop xbow, Quiksilver, Timberland, TBS, Aigle, Oakley, Studio Avent u r e , S u n Va l l e y, Grab…autant de marques prestigieuses disponibles à Authentic Vêtements. “Nous avons ouvert notre enseigne spécialisée dans le sportswear pour homme en 2000” note la direction. Dans cet espace, la clientèle masculine trouvera un large choix de chemises, pantalons, pulls, gilets, jeans, sweats et blousons. “Les nombreuses marques que nous avons en magasin nous permettent de proposer à nos clients des tenues à la fois décontractées ou de villes. Pour du classique, on se tournera plus vers Timberland, Aigle, TBS par exemple. Une marque comme Sun Valley propose des matières très appréciées par les hommes, sur des vêtements à base de microfibre, O qui permet d’avoir un confort et une douceur au contact de la peau et qui présente l’autre avantage d’être simple à repasser. De même, on retrouve des velours très sympas pour l’hiver avec des formes à la fois classiques ou larges pour les jeunes.” Côté accessoires, un large choix de cein- tures, de bonnets, casquettes, portefeuilles, sacs à dos et bandoulières est présenté. “Les sacs de la marque East Pack rencontrent un large succès auprès des jeunes, car c’est un produit dont la toile très résistante garantit une longévité importante” conclut la direction. ! Authentic Boarder Shop 11, rue Sainte-Anne Tél. 03 81 39 16 36 Cycles Favrot résents depuis 1968 à Pontarlier, les cycles Favrot ont acquis une solide réputation dans le monde du cycle. “Notre force est de pouvoir proposer les meilleurs produits à nos clients à tout moment, nous ne sommes pas attachés à une marque. Nous sélectionnons P Bébé Cash-New Baby hoix, conseil et satisfaction du client caractérisent depuis quinze ans cette enseigne. Elle a ouvert ses portes en 1989 à Pontarlier dans un petit magasin de 40 m2 situé rue de Besançon. “Comme on manquait de place, on a cherché un nouvel endroit plus vaste”, explique Philippe Laval qui gère ce commerce avec Nadine son épouse. Quand l’opportunité se présente en novembre 1991 de reprendre un local de 600 m2, le couple n’hésite pas longtemps. Bien situé au centre-ville, “face à la maternité”, le magasin dispose à l’étage d’un parking privé de 12 places. “Nos clients ont ainsi tout leur temps pour effectuer leurs achats, voire même se rendre en face pour offrir leurs cadeaux.” En 1997, Bébé-Cash adhère à la centrale d’achat New-Baby. “Ça nous a permis d’avoir un support catalogue à donner à nos clients et nous sommes plus compétitifs grâce à la force de 150 magasins en France.” Aujourd’hui, Bébé Cash-New Baby, c’est un vaste choix de plus de 5 000 articles en layette, puériculture, meubles, poussettes, vêtements, future maman et toujours les couches au meilleur prix. “Il y en a pour tous les goûts, à portée de tous les budgets. On tient à accueillir C 79 89 66 68 2 11 3 45 63 34 25 85 23 62 29 12 57 83 87 72 10 donc les produits dont nous sommes sûrs qu’ils apporteront satisfaction aux clients” précise Jean-Luc Favrot qui a repris les commandes de l’entreprise familiale avec son frère Christophe. Parmi les marques présentes, on retrouve Bianchi, Giant, Gitane, Shimano, Campagnolo, Mavic…L’achat d’un vélo, que ce soit pour un enfant, un adulte, pour une pratique sportive ou familiale requiert des connaissances précises. “Avec mon frère, nous misons sur la connaissance des produits que nous vendons, c’està-dire que tout passe entre nos mains, l’achat des vélos, leur préparation, la vente et le service après-vente effectué dans notre atelier. Le client pour les vélos haut de gamme (vélo de route et V.T.T.) peut effectuer des essais.” Les notions de plaisir et de confort dans la pratique du vélo détermineront le choix du produit. “Pour cela, il est possible lors de son achat de faire une étude morphologique” conclut Christophe. Un rayon accessoires vient ainsi compléter l’offre de vélos (casques, vêtements, chaussures et diététique…). À noter également que les cycles Favrot proposent des cyclomoteurs, des scooters et des motos conductibles à partir de 14 ans et sans permis. ! Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue Vanolles Rue Sainte Anne Rue Sainte-Anne Rue Frg Saint Etienne Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue de la République Pl. Saint Pierre Rue de la République Rue de la République Rue Du Docteur Grenier Av de Neuchatel Rue de la République Rue de la République Rue de la République Pl. Saint Pierre Fantasia Fémina Franca Boutique Fox Trott Hôtel de Morteau Impulsion Institut Caline Jules et Julie Joueclub La Boutique Fleurie Le Grand Café Français Le Travail en Couleur Maroquinerie Colin Maroquinerie Le lézard Nouvelle Vague Optique Gresset Parfumerie Anne Charlotte Pierre Paul Jacques Pizzeria La Belle Napoli Pensée de Violettes Playtime 12 72 42 64 26 7 9 51 81 5 36 7 21 68 22 16 45 1 35 8 8 Tél. : 03 81 46 64 05 Ouvert le lundi de 14h à 19h Du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h Stocks Américains 54 av. de Neuchâtel Tél. : 03 81 39 22 92 es Stocks Américains accompagnent la mode vestimentaire des Pontissaliens depuis juillet 1991 avec des marques très prisées par les jeunes et moins jeunes. “Notre clientèle va de 15 à 70 ans, avec une grosse clientèle de 25-40 ans, qui est à la recherche de produits de qualité” note Laurence, responsable de la boutique pontissalienne. Marlboro Classics, Levi’s, Blend, Liberto, Gallice sont quelques-unes des marques présentes au rayon hommes ainsi que Lulu Castagnette, Roxy, Zlk, Lola Espelleta, Mioko…pour le rayon femmes. “On remarque que les marques Levi’s et Marlboro sont très appréciées par les hommes tout comme Levis pour les femmes” ajoute Laurence. Côté chaussures, parmi les marques proposées (Lulu Castagnette, Quiksilver, Art, Levi’s…) la marque Caterpillar est sans contes- L Liste des 53 commerçants adhérents à la Carte Altitude A Fleur de Peau Ambiances et Styles Au Bon Echanson Au Marché Aux Fleurs Au Pot Cassé Authentic Boarder Authentic shoes Bébé Cash / New Baby Bijouterie Bolle Reddat Bijouterie Vuillemin Bleu Citron Boucherie Bonnet Boulangerie Pfaadt Boulangerie Scheuber Chabloz Fleurs Coiffure Martine Cycles Favrot De Neuville Droguerie Laborier Espace Beauté Alizée Esprit Châlet au mieux le client sans qu’il se sente forcément obligé d’acheter.” Une équipe de 5 personnes spécialisées et expérimentées travaille dans cet état d’esprit. “Notre commerce adhère à la Carte Altitude depuis son lancement et ce, pour encore plus satisfaire notre clientèle et la remercier de sa fidélité.” ! Rue Du Docteur Grenier Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue Jeanne D'Arc Rue Vanolles Rue du Bastion Rue de la République Rue de la République Rue Vanolles Rue de la République Rue de la Gare Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue de la République PlaceSaint Pierre Rue Montrieux Rue Tissot Rue Vanolles te très prisée par la clientèle. “C’est un produit de très bonne qualité qui peut durer 5 ans.” Pour suivre au mieux l’évolution des marques mais également des promotions proposées dans le magasin pontissalien mais également dont les 3 autres situés à Besançon, siège de la maison mère, un site Internet (www.stocks25.com) vous permettra de suivre au plus près toutes les nouveautés des Stocks Américains et gagner de nombreux bons d’achats.! 64, rue de la République Tél. : 03 81 46 52 48 Rêve Bleu Sarl Gulot Camara Salon Mod Styl Simplement Chocolat Sport 2000 Stocks Americains Technicien du sport Tentation Torréfaction du Haut Doubs Univers Blanc Virgo Music 11 67 14 73 13 64 13 14 8 28 38 Rue Rue Rue Rue Rue Rue Rue Rue Rue Rue Rue de la République de la République Tissot de la République Sainte Anne de la République de la République Sainte Anne Sainte Anne de la République de la République INFO COMMERCE Nouveaux commerces : - Laboratoire d’audition Morel, 6 rue de Salins. - L’Atelier du repassage, Christelle Lochard, 9 place Clemenceau. 3 000 euros à gagner ! Les deux associations de commerçants du centre-ville : Commerec Pontarlier Centre et la Groupement Saint-Pierre,; à l’occasion des fêtes de Noël, vous couvrent de cadeaux. rendez-vous dans tous nos magasins du 20 novembre au 4 décembre pour un jeu de grattage et des milliers Un village à l’honneur 24 En passant par… par F.C. E NTREPRISE Deux sites Cofreco : La Cluse-et-Mijoux La Cluse, ça commence immédiatement à la sortie de Pontarlier et ça remonte jusqu’à Chapelle-Mijoux. Cette commune se singularise par sa dispersion en 22 hameaux, ce qui n’est pas fait pour faciliter sa gestion et lui donner une identité au même titre d’un village unitaire. Véritable ligne de partage territorial, la R.N. 57 ne favorise guère les échanges. Finalement, cette commune hétéroclite tire plutôt sa richesse de cet éparpillement dominé par l’imposante forteresse du Joux. M UNICIPALITÉ ZONE à la pointe du coffrage et des portails Cette entreprise est sur le territoire de La Cluse-et-Mijoux. Depuis cette année, elle s’est dotée d’un poste “recherche et développement” en vue de lancer de nouvelles gammes de portails. 30 km/h au niveau de l’école Une traversée de La Cluse et du Frambourg à sécuriser Ayant tout juste pris possession des nouveaux locaux de la mairie transférée dans l’ancien presbytère flambant neuf, le maire Rémy Gros se fixe comme priorité de renforcer la sécurité sur les zones les plus sensibles. Rémy Gros devant la nouvelle maison commune. omment améliorer la de la R.D. situé sur le territoisécurité sur un secteur re communal.” traversé par deux axes Autre projet à venir, celui concerde circulation particulièrement nant l’enfouissement des fréquentés ? Pour une commune réseaux E.D.F. et Télécom au de 1 250 habitants disséminés Frambourg. “Au niveau du carsur 22 hameaux, le problème refour avec la Nationale, il y a n’est pas simple à résoudre. “Le 7 ou 8 poteaux électriques. Pourtrafic poids lourds est en constan- quoi ne pas profiter des travaux te progression avec environ 900 liés à l’installation du gaz pour camions par jour sur la R.N. enterrer ces lignes disgracieuses 57 et 280 sur la R.D. 67 bis qui au pied du château de Joux ? part sur Les Verrières. Aucun On regrette que cette propositracé n’a encore été retenu au tion n’ait pas été acceptée par sujet du contournement de Pon- E.D.F.” tarlier et de La Cluse. On sait Parallèlement à la voirie, la juste que la D.D.E. prévoit de commune entame sa révision lancer une étude de sécurité sur du P.O.S. en P.L.U. Un bureau d’études a été récemla R.N. La commument retenu pour ne de La Cluse a un Lignes mener à bien ce projet de sécurisation de la départe- disgracieuses lourd dossier. L’actualité municipale, mentale notamment au pied du c’est bien entendu au niveau des cette nouvelle maiécoles.” château rie. Il faudrait Préoccupation tout d’ailleurs plutôt parà fait justifiée quand de Joux. ler de maison comon sait que 130 écoliers fréquentent l’établisse- mune car le vaste bâtiment ment scolaire. Une étude est abrite une salle de convivialien cours. Elle porte sur la mise té et des salles de réunion. “À en place d’une zone “30 km/h” l’étage se trouve la bibliothèque face à l’école et sur l’améliora- communale équipée d’un espation de l’accès au parking. “On ce multimédia. On vient d’emdoit surtout gérer la sécurité baucher une personne 10 heures aux heures d’entrée et de sortie par semaine pour assurer le quand converge une centaine fonctionnement. Elle sera assisde véhicules venus récupérer les tée par 5 bénévoles. La strucenfants. L’étude ne se limite pas ture ouvre ses portes le 15 à l’école, elle s’étend à l’ensemble novembre.” ! C Agriculture : une dispersion des fermes Les 9 exploitations en activité sont réparties sur plusieurs hameaux. Ici, 44% des terres sont tenues par des personnes installées à l’extérieur de la commune. ntre 1979 et 2004, le nombre d’exploitations est passé de 23 à 9. La surface moyenne par ferme est passée de 36 à 57 ha au cours de la même période. “Dans les années 70, il y avait 3 coopératives. Elles ont toutes disparu”, indique Christian Faivre, agriculteur sur la commune. La dispersion géographique explique en partie E la multiplicité des points de livraisons de lait : Bannans, Les Hôpitaux-Vieux, Cléron et Doubs. Les occasions de rencontre entre les 9 exploitants se limitent à la réunion annuelle concernant les communaux. Un syndicat pastoral a été créé en 1982 pour gérer la location des 180 hectares des terres communales. “Ce syndicat regroupe en fait les 9 exploitants locaux plus 3 autres”, poursuit Christian qui en assure la présidence. La récente enquête effectuée par la chambre d’Agriculture pour le compte de la C.C.L. montre l’importance des terres exploitées par des agriculteurs extérieurs à la commune. “Leur part représente 44% de la sur- face agricole utile. Sur les 66% restant, entre 8 et 10% sont tenus par des éleveurs de chevaux. Mais cela ne nous pose pas de problèmes dans le sens où personne ne manque de terres.” Seul petit bémol à mettre au tableau de l’agriculture locale, 2 exploitations n’ont toujours pas l’eau du réseau, l’une sur le Larmont, l’autre sur la Joux-Verte. “C’est surtout celle du Larmont qui pose un problème. On voudrait bien le résoudre. La solution passe par une entente avec la commune de Pontarlier pour prendre en charge le coût des travaux nécessaires”, conclut Yves Louvrier, agriculteur aux Brenets et élu municipal. ! Henry Gaiffe a transmis les rênes de l’entreprise en 1997 à son gendre François Laurence. n 1957, dans le village portails et coffrages en fer. de Derrière-le-Mont, L’histoire de l’entreprise se Henry et Gérard Gaif- poursuit au gré des innovafe créent la S.A.R.L. Cofre- tions avec le lancement en co spécialisée dans la fabri- 2001 d’un nouveau coffrage cation de coffrage en bois. Ils aluminium et l’utilisation, transfèrent l’activité en 1966 l’année suivante, de matésur La Cluse à l’emplacement riaux composites entrant de la scierie Jeunet. À par- dans la fabrication des portir des années 1980, l’entre- tails et portillons. L’entreprise se lance dans la diver- prise emploie aujourd’hui 83 salariés. Avec sification en Cofreco produisant des L’entreprise Lapeyre, est le plus imporportails et des tant fabricant de abris de jardin en emploie portails générasapin. aujourd’hui listes en France. L’évolution de l’acSa clientèle est tivité se traduit 83 salariés. composée des prinensuite par l’uticipales enseignes lisation d’essences de bois exotiques comme l’iro- du bricolage : Leroy Merlin, ko, le tatajuba et de maté- Camif, Mr Bricolage… Les riaux comme le fer et le P.V.C. coffrages sont distribués par Fin 1994, Henry passe le un réseau de négociants. L’enrelais à son gendre François treprise dispose depuis cetLaurence. En 1999, Cofreco te année d’un poste de construit une nouvelle uni- “recherche et développeté de production en Bour- ment”. Elle prévoit de langogne, dans la vallée de cer de nouvelles gammes de l’Ouche. Une vingtaine de portails en P.V.C. et en alupersonnes y fabriquent les minium assemblé. ! E Un village à l’honneur LA GAUFFRE Un riche passé industriel C HAPELLE-M IJOUX 25 Pleins de nouveautés à venir Histoires d’eau De l’illustration à l’édition de livres de jeunesse L’essentiel de l’activité industrielle se concentrait à la Gauffre où convergent plusieurs cours d’eau qui alimentaient moulins, scieries, martinet, forges… De ce passé industrieux, il sub- Corinne Cretin-Salvi travaille siste deux scieries encore en activité. comme graphiste indépen- dante depuis 10 ans. Inspirée par ses deux petits garçons, elle réalise son premier livre pour enfants en 2002. Elle vient de monter une association, “la cabane sur le chien”, tournée vers l’édition. C Photographie ancienne de la scierie Romand qui a fermé ses portes en 1997. vec trois sources, le d’un chien censé faire toujours hameau de la Gauffre la roue. Il a disparu à la construcétait prédisposé à l’im- tion de la voie ferrée Pontarlierplantation de multiples Vallorbe. Au carrefour de la roupetites fabriques utilisant l’éner- te menant à Chaon se trouvait gie hydraulique. Celle de Pon- le “Bief des raz” qui servit tour thibaut, dont le nom désigne en à tour de moulin, scierie, meupatois la “fontaine aux ânes” était nerie. “Vers 1900, un certain Émila plus anciennement exploitée. le Martin y exploitait des fours à Elle a été reprise par la ville de chaux.” Pontarlier en 1863 pour son ali- Un peu plus bas, le moulin du “pied des Fourgs” a été transmentation en eau. Situées à la croisée des communes formé au fil du temps. Il est des Fourgs et de La Cluse-et- aujourd’hui occupé par la scieMijoux, les sources Martin ont rie Guiraud. L’étang de la papefait l’objet d’un conflit entre La terie alimentait la scierie GuiCluse et Pontarlier. “En 1875, gnard qui a creusé ce plan d’eau en 1920 à l’emplacement Pontarlier voulait exploiter ces sources 6 moulins- d’une ancienne papeterie tenue par M. Laplapour ses besoins en scieries le ce qui fabriquait du eau. La commune de papier pour les sires de La Cluse est montée Joux. La scierie Pierreau créneau en argu- long de ce Franche appelée aussi mentant qu’une telle ruisseau Moulin-Dessus était fort opération signifierait la disparition de 5 scieen 1852. ancienne. Elle est mentionnée depuis 1402. Elle ries. L’affaire a duré plusieurs années et a donné lieu a eu de multiples usages : fouà une enquête d’utilité publique. lerie, teinturerie, fabrique d’armes Pontarlier a finalement obtenu sous la Révolution, martinet, gain de cause”, raconte Denis taillanderie pour devenir une Tissot, le boulanger-pâtissier de scierie, celle de Gabriel Romand la commune, passionné d’histoi- qui l’a utilisée jusqu’au 1997. “Elle a servi lors du tournage du re locale. La troisième source est celle de film Les Misérables, réalisé par Fontaine-Ronde devenu inter- Claude Lelouch.” Le Moulin-Desmittente fin 1912 après les tra- sous ou “moulin Suède” était tenu vaux de percement du tunnel du par des familles de maréchauxMont d’Or. Les archives men- ferrants. Il n’existe plus contraitionnent l’existence de 6 mou- rement à celui dit “les Vermots” lins-scieries le long de ce ruis- qui a traversé les siècles pour seau en 1852. Le “moulin chin” abriter l’actuelle scierie Chaudoit soit son nom à la présence vin. ! A Le bistrot des Rosiers Après avoir pas mal bourlingué, Renaud Girardot a choisi d’ouvrir sa propre affaire aux Rosiers. Un heureux concept de bar-brasserie-restaurant qui fleure bon une cuisine cosmopolite. vant de revenir sur Pontarlier, Renaud a voyagé pour son plaisir ou en fonction d’opportunités professionnelles dans 21 pays différents. A Pour ce jeune cuisinierpâtissier de 26 ans, ces périples au long cours furent autant d’occasions d’enrichir sa culture culinaire. “J’ai fait mon service militaire dans la marine sur un ertainement influencée par son père, artiste à ses heures perdues, Corinne a suivi une formation de graphiste à l’école de communication visuelle. Elle débute dans la vie active en travaillant une année à Paris comme maquettiste dans un journal de petites annonces. Elle migre deux ans dans les Alpes, à Voiron plus précisément, pour exécuter des décors de ski pour la maison Rossignol. “Quand je vais à Métabief, je découvre aujourd’hui des skis qui portent les motifs que j’ai dessinés il y a quelques années.” Sans doute trop éloignée des montagnes jurassiennes, elle revient finalement au pays et s’installe à son compte d’abord à Pontarlier puis à Chapelle-Mijoux où elle vit depuis 1998 avec sa petite famille. Illustration de supports visuels, affiches, livrets, catalogues conception de logos, de motifs, elle propose ses compétences à un large panel d’entreprises et d’associations : les fromageries Petite et Philippe, Platex, E.P.P.I., Maison de la Réserve, C.P.I.E., parc régional naturel du Haut-Jura, C.A.H.D., Artis, Ariolica, Magnum comptent parmi ses fidèles clients. “La réali- Théo et Loris sont les premiers lecteurs, les premiers critiques aussi des ouvrages illustrés ou réalisés par leur maman. sation de livres pour enfants s’inscrit comme une suite logique dans mon parcours. À force d’en acheter à mes deux fils Théo et Loris, j’ai eu envie de me lancer dans l’aventure.” Paru en 2002, son premier ouvrage “Le P’tit Bourri” édité à 1 000 exemplaires est déjà épuisé. Dans cette collection baptisée Petit carré, Corinne va publier en novembre un nouvel exemplaire intitulé Octavie vend sa voiture. “Il sera disponible à la librairie pontissalienne l’Intranquille.” Ce succès l’a encouragé à poursuivre dans ce sens et qui abouti en septembre dernier à la création de l’association “la cabane sur le chien”. “Par l’intermédiaire du C.R.D.P. qui diffuse également mes ouvrages, j’ai rencontré Éric Borgen. Avec cet auteur, nous avons lancé la collection “Francine et Jacky”. Éric a écrit les textes, mis en images par plusieurs illustrateurs.” Ces deux prénoms désignent un couple de personnages différents d’un livre à l’autre et qui voyagent sur tous les continents. La Finlande est la destination du prochain livre qui sortira avant Noël. Notre graphiste pleine de ressources propose aussi une collection “Flip Book” qui rassemble des petits carnets à feuilleter à toute vitesse pour donner une impression d’animation. “En fin d’année, on lance une quatrième collection : les troués.” Dans un domaine du livre de jeunesse où il règne une “terrible concurrence”, Corinne est en train d’imposer un style qui plaît, graphique et enfantin. Bonne chance. ! “Elles ont entre 25 et 77 ans. Depuis quelques années, on constate un certain rajeunissement. C’est une manière de se rencontrer. qui a fait de la gym dans sa jeunesse à L’ambiance est bon enfant.” l’époque où elle pensait en faire sa pro- Aux beaux jours, les séances en salle laissent la place à des ranfession. Lancée en 1975 par l’institu- Entre 10 et 30 données pédestres d’environ 8 km. “On va au Larmont, trice, la gymnastique se dérouvers Montpetot, à la Faupersonnes lait initialement dans une salconnière voire jusqu’à la Malle de l’ancienne mairie. “Quand suivant les maison.” En hiver, celles qui Madame Besançon a pris sa sont disponibles effectuent années. retraite en 1985, nous avons quelques sorties en ski de repris le flambeau avec Chrisfond ou en raquettes un après-midi par tiane Loye qui s’occupe des formalités admisemaine. “On n’a pas de gros besoins si nistratives.” Au début de l’année 2004, ce “club” est devenu une association. Il ras- ce n’est d’acquérir peut-être des steps. semble un groupe dont l’effectif fluctue En juin, on organise un repas collectif où entre 10 et 30 femmes suivant les années. les maris sont invités.” Un anti-rouille corporel Elles sont une vingtaine à se retrouver dans une salle de l’école tous les mercredis de 20 h 30 à 22 heures pour des séances de gymnastique animées par Danièle Richard. n pratique une gymnastique d’entretien. On fait différents exercices : abdo-fessiers, étirements, assouplissements… Au fil des années, on a acheté des tapis, des ballons, des cordes à sauter et des bâtons”, observe Danièle, “O bateau basé à la Réunion.” Il a ensuite travaillé en Suisse, aux U.S.A., en Angleterre et en Écosse où il a d’ailleurs connu Erwan, alors serveur dans le même établissement et qui est aujourd’hui salarié au bistrot des Rosiers. En reprenant ce qui était il y a peu le Fuis’bar 2, Renaud a procédé à quelques aménagements notamment dans une cuisine refaite à neuf. Le bistrot des Rosiers est divisé en trois espaces, le bar, le coin restaurant et une salle brasserie. “J’ai deux cartes différentes midi et soir. Le menu du jour n’est jamais le même. Tous les jeudis, je propose la découverte d’une cuisine étrangère. Dans la mesure du possible, je privilégie les fournisseurs locaux, les produits de saison achetés au marché.” Quelques suggestions piochées dans la carte brasserie ou celle du soir aguichent vite les papilles gustatives : “Célestine de poulet fermier sau- ce cancoillotte maison” , “filet de truites de nos rivières du Jura”, “velouté de potimarrons, tuiles de comté”, “assiette végétarienne du moment”, “parfait glacé au Pontarlier à l’anis”. “Je n’aime pas trop les habitudes. J’ai envie de prendre du plaisir en changeant souvent les menus. Je veux habituer les gens à manger des produits de qualité, bien cuisinés en leur ménageant des surprises.” Ouvert tous les jours sauf le dimanche. ! Erwan le serveur (à gauche) et Renaud Girardot, le gérant du bistrot des Rosiers. Sport 26 HANDBALL ZOOM Début des poules en novembre Les juniors filles qualifiées pour le championnat de France Les années se suivent et se ressemblent pour l’équipe féminine des moins de 18 ans qui jouera une nouvelle fois au niveau national. Une bonne préparation avant d’intégrer l’équipe senior. es jeunes pontissaliennes Il s’agit de : Le Pouzin (Ardèche), décrochent brillamment Seyssinet (Isère), Saint-Germainleur qualification après la-Prade (Puy-de-Dôme). plusieurs matches dispu- Satisfaits d’être à ce niveau, le prétés contre d’autres clubs régionaux. sident et les entraîneurs, PhilipLes 4 meilleures équipes comtoises pe Zonca et Audrey Dutruel regretsont retenues. “À l’issue des poules, tent seulement l’éparpillement Pontarlier termine à la troisième géographique des clubs qui forposition derrière Vesoul et l’E.S.B. ment cette poule. “Bonjour, les et devant Saint-Vit. C’est la seule déplacements !”, commente Philippe. Les matches de équipe qui a battu se déroulent de l’E.S.B.”, souligne Phi“Le groupe poule novembre jusqu’à Noël. lippe Nicod, le président du club. est attentif, Celles qui termineront en tête et les 14 Au vu de ses bons résultats, les dirigeants ne volontaire.” meilleures secondes disputeront la phase finaregrettent pas d’avoir inscrit l’équipe aux championnats le des championnats de France. de France. Une démarche qui Les autres équipes joueront le chalrépond à une politique de club por- lenge “France” en guise de consotée vers le haut niveau. “On pen- lante. se que ça peut-être une expérience Cette année, l’effectif s’élève à 15 enrichissante. À mon avis, il n’y a filles* dont 11 nouvelles venues pas de meilleure préparation pour soit de l’équipe des moins de 16 intégrer l’équipe première qui joue ans, soit d’autres clubs, soit ayant en Nationale 3.” Pontarlier connaît tout simplement débuté le hand aujourd’hui ses futurs adversaires. cette saison. “Le groupe est atten- Paroles de capitaine Au-delà de sa propre prestation sur le terrain, Laura Verguet est aussi présente pour assurer la cohésion de l’équipe, la motiver. La Presse Pontissalienne : Vous jouez depuis longtemps ? Laura Verguet : C’est la huitième année que je pratique le hand. J’ai découvert la discipline quand j’étais encore à l‘école primaire de Chaffois. Un professeur de sport, Claudette Gagnepain, était venu nous faire une séance d’initiation. L L.P.P. : À quel poste jouez-vous ? L.V. : Demi-centre. En règle générale, je suis plutôt attirée par la défense. Prêtes à faire le plein de buts. tif, volontaire. Il manque un peu d’expérience. On essaie de développer un projet de jeu basé sur une grosse défense et sur l’évitement en attaque”, poursuit Philippe. Une qualification qui reflète en tout cas une politique de club efficace basée avant tout sur la formation. Chez les jeunes, 3 équipes évoluent au niveau régional : les moins de 16 ans filles, moins de 13 ans et les moins de 15 ans garçons. Les moins de 13 ans filles et les moins de 18 ans garçons jouent en honneur. “On a 22 enfants à l’école de handball On les accueille généralement à partir de 9 ans voire un peu plus tôt suivant leur gabarit.” En fin de saison, le club avait 204 licenciés et, à la rentrée, le comp- teur affiche 216 inscriptions. Tout aussi intéressant, le nombre de “créations”, licences attribuées pour la première fois, passe de 48 à 71. Une progression qui concerne majoritairement des jeunes. 15 entraîneurs dont les 3/4 sont diplômés encadrent toutes les équipes. ! F.C. *Anouk André, Sophie BarthodMichel, Carole Bez, Ophélie Cotton, Julie Boucard, Justine Jacquet, Laura Di Pasquale, Angélique Lefèvre, Jessica Laitier, Marion Pépin, Marine Vacelet, Laura Verguet, Pauline Guillaume, Émilie Dussouillez, Justine Corgini. L.P.P. : Qu’est ce qui vous plaît dans ce sport ? L.V. : J’aime l’esprit d’équipe et l’engagement physique qui règne dans le hand. L.P.P. : Un bon capitaine, c’est quoi selon vous ? L.V. : Quelqu’un qui sait justement donner l’esprit d’équipe. L.P.P. : Un pronostic pour ce championnat qui va bientôt débuter ? L.V. : Je souhaite qu’on passe au moins le premier tour. L.P.P. : Êtes-vous partie pour suivre une longue carrière de handballeuse ? L.V. : Pour l’instant, ce qui m’intéresse, c’est jouer. J’ai envie de continuer assez longtemps. Plus tard, ça me plairait assez d’entraîner une équipe. Recueillis par F.C. Publi-reportage Depuis deux ans au service de vos nuits En octobre 2002, l’ouverture du magasin Grand Litier-literie Girard à Pontarlier marquait l’arrivée d’un spécialiste literie à Pontarlier, capable de répondre à tous les besoins dans ce domaine. La maison Girard, c’est également un espace cuisines toujours implanté à Goux-les-Usiers où se trouvent l’atelier et l’exposition. n ne change pas de literie tous les jours. Sachant qu’on passe un bon tiers de sa vie au lit, autant faire le bon choix. “La literie, c’est un investissement important pour lequel on n’a pas le droit de se tromper”, confie Christine Girard. Bien situé à l’entrée des Grands-Planchants face à Géant Casino à Pontarlier, le magasin est agencé sur 2 niveaux avec au rez-de-chaussée : linge de lit, couettes, oreillers, fauteuils de relaxation et à l’étage, un vaste espace O literie. Grand Litier-Daniel Girard travaille avec les marques André Renault, Tréca, Simmons, Epéda… L’enseigne est le distributeur exclusif pour le Haut-Doubs des marques Swissflex et Tempur. “Nous avons des produits haut de gamme mais également accessibles à tous les budgets, du particulier aux collectivités. Nous proposons même jusqu’aux listes de mariage.” Spécialiste du dos et du sommeil, Grand Litier propose des matelas, sommiers, oreillers adap- Une partie de l’espace literie. tés aux personnes souffrant de problèmes dorsaux. La marque Tempur offre, par exemple, un système complet de couchage d’allégement de la pression issu de la recherche médicale. Toujours au volet “santé”, Swissflex a sorti une nouvelle gamme de matelas avec la fameuse vague ondulée rouge. “Nous avons aussi une ligne de produits anti-allergiques avec des couettes, des oreillers conçus à cet effet.” Élément mobilier, la literie participe à l’esthétisme de la chambre à coucher. Grand Litier met à disposition de sa clientèle des entourages de lit de style classique ou plus contemporain en bois, métal, cuir, tissu… Chez ce spécialiste du sommeil, on trouve un large choix de linges de lit, couettes, couver- tures, dessus de lit et toutes sortes d’accessoires qui agrémentent le confort de vos nuits. “Nous distribuons les marques Hans, Elvé, Rostad, Torrente, Designer’s guild, A. Turpault.” Au rayon nouveauté, dans un souci d’apporter plus à sa clientèle, Grand Litier intègre désormais un espace relaxation avec des fauteuils et des canapés de belle facture. Quand la literie devient une affaire de professionnels, elle se traduit chez Grand Litier par des services qui font la différence : conseils, livraisons, possibilités de financements intéressantes. Mille et une bonnes raisons de se rendre chez ce spécialiste où fourmillent les idées cadeaux à l’approche des fêtes de fin d’année. " PONTARLIER Les Grands Planchants (Face Vive le Jardin) Tél. 03 81 38 80 68 www.daniel-girard.com Sport EXTRÊME 27 M ÉTABIEF Lutte contre le cancer Fan-club Alexandre Rousselet L’incroyable défi de Christophe Corne “Fédérer tout le monde autour d’Alex” Le 28 novembre, Christophe Corne va sauter d’un hélico dans le lac Saint-Point et nager un kilomètre dans une eau à 4 degrés. Un défi personnel qui sert aussi la lutte contre le cancer. À l’initiative de Gaël Marandin, un comité de soutien a été créé le 22 octobre pour suivre les performances du skieur de Métabief. objectif du défi est double : récolter des fonds pour la Ligue contre le cancer et dépasser un challenge personnel. Christophe Corne a déjà effectué 4 traversées hivernales du lac Saint-Point. Chacune de ces journées a été l’occasion de servir des repas et des boissons aux spectateurs, dont le bénéfice est intégralement versé à la Ligue contre le cancer, afin d’aider la recherche. La motivation personnelle de Christophe Christophe Corne traversera le lac dans une eau qui varie de Corne, maître nageur sauveteur, est de 4 à 6°C à cette période de l’année. pouvoir maîtriser ses émotions et gérer son stress lors de situations extrêmes. “La préparation au froid se fait dès la intensif de sport.” Pour ce cinquième défi depuis l’an 2000, sortie de l’été, explique-t-il, avec 3 à 4 L’an dernier, Christophe Corne avait pré- Christophe Corne espère un maximum entraînements par semaine. À chaque vu de sauter d’une montgolfière, mais les de spectateurs, puisque c’est grâce à leur fois, j’essaie de prolonger la traversée conditions climatiques n’étaient pas opti- “consommation” sur place que des fonds males pour voler. Cette année, peuvent être récoltés pour la lutte contre dans la durée, tout en resc’est donc d’un hélicoptère, à 15- le cancer. Cette année encore, ils devraient pectant la baisse de tempéra3à4 20 mètres de haut, qu’il fera le être plusieurs centaines à venir observer ture.” saut, pour la deuxième l’exploit de ce sportif de l’extrême. ! Depuis 5 ans, Christophe Corentraînements grand fois (1ère traversée réalisée à parne se passionne pour ce défi extrême et en ressent tous les par semaine. tir d’un hélicoptère le 1er décembre G.C. bénéfices. “Ça a l’air de plai2002). Pour la sécurité, deux re à mon corps, estime-t-il. Même si ça médecins, deux maîtres nageurs sauveDimanche 28 novembre peut sembler difficile à croire, on se sent teurs et 4 plongeurs assurent l’accompaLac Saint-Point bien après ça. On se retrouve dans le gnement durant l’exercice. Une ambulanDécollage à 12 heures même état qu’après un entraînement ce est également présente sur le site. L’ objectif est clair : “supporter Alexandre Rousselet sur toutes ses courses.” Le fan-club “Alex’R Team” a été officiellement lancé vendredi 22 octobre dernier. Réunies au bowling de Métabief, plus de 200 personnes avaient répondu à l’initiative de Gaël Marandin, un copain d’enfance d’Alexandre. “Nous avons déjà récolté 70 cotisations au comité de soutien. Chaque cotisation (15 euros) donne droit à un bonnet et une chasuble aux couleurs du fan-club. Le but est de créer une équipe de supporters uniforme et d’organiser des cars pour aller le soutenir dans les courses qui ne sont pas trop éloignées de chez nous, en Allemagne, en France ou en Italie. Jusqu’ici, des petits groupes soutenaient Alex mais il n’y avait pas de cohésion entre tous. Avec ce comité de soutien, on espère uniformiser tout cela” explique Gaël Marandin. Le programme du comité de soutien n’est pas encore connu dans le sens où la saison du L’ sociétaire de l’Olympique Mont d’Or dépendra de ses prochaines courses qualificatives aux manches de Coupe du Monde. Pour l’instant, le vainqueur de la Transju 2004 s’entraîne. Après des stages en Savoie, Alex Rousselet semble en forme. “Avec la création de ce fan-club, nous espérons lui enlever toute la pression pour ce début de saison. Nous sommes persuadés que ça va le motiver.” Le bowling Le Staff de Métabief a apporté une contribution de 1 150 euros. Gaël Marandin espère que son initiative donnera des idées à la station de Métabief ou à l’office de tourisme pour organiser, le cas échéant, des animations en l’honneur du champion local, dignes de son rang.Si les résultats sont à la hauteur des espérances. ! Pour toute personne intéressée à rejoindre le comité de soutien : 06 07 44 25 84 P U B L I - R E P O R T A G E Des économies d’énergie avec les Maisons Patrick Barbier Le constructeur bisontin Patrick Barbier est à la pointe de la qualité offerte à ses clients. Il vient de décrocher un label qui certifie la qualité de l’isolation au bénéfice d’économies d’énergie. a société Patrick Barbier prend une nouvelle longueur d’avance sur le marché de la construction de maisons individuelles. Elle est la première entreprise en France à recevoir le label H.P.E. (haute performance énergétique). C’est le ministère du Logement qui détermine ce label décerné ensuite par le bureau de contrôle Promotelec. Cette distinction confirme la volonté du constructeur bisontin de poursuivre une démarche de qualité sans concessions et conforter ainsi sa crédibilité auprès de la clientèle. En effet, ce label permet d’améliorer de 18% la performance énergétique vis-à-vis de la réglementation actuelle. “Pour un client, ce label est une garantie d’économie d’énergie” note Patrick Barbier. À une époque où les coûts liés à l’énergie nécessaire au fonctionnement d’une maison ont tendance à flamber, on comprend vite l’intérêt de profiter de ce type L d’agrément. En pratique, le constructeur bisontin en charge d’un projet renforce l’isolation de l’habitation et veille à supprimer par exemple les ponts thermiques. Une maison bien isolée permet d’éviter notamment les déperditions de chaleur qui obligent à chauffer davantage. Ce label est un nouveau gage de qualité proposé par Patrick Barbier à ses clients qui souhaitent augmenter le niveau d’isolation de leur habitation. Après avoir été une des premières sociétés françaises à décrocher la marque N.F. Maisons Individuelles, cette entreprise qui réalise 60 projets par an dans un périmètre de 40 km autour de Besançon et de Pontarlier confirme son professionnalisme. L’attention accordée à chaque dossier offre à l’acquéreur la garantie d’une construction sans souci. “Dans le cadre de la norme N.F., 25% de nos nouvelles construc- tions sont vérifiées tous les ans par des bureaux de contrôle extérieurs et notre société est soumise à un audit régulier, ce qui nous permet de montrer que nous respectons toutes les normes que cette marque N.F. nous impose.” Patrick Barbier est à l’écoute de ses clients pour répondre au mieux à leurs attentes. Cette proximité, c’est aussi la fidélité avec les professionnels locaux du bâtiment. “Nous travaillons depuis une quinzaine d’années avec les mêmes artisans, c’est aussi ce qui nous permet d’assurer une qualité régulière à tous nos clients.” Cet ensemble de particularités spécifiques au constructeur Patrick Barbier assoient sa réputation. Aujourd’hui, plus de la moitié des maisons réalisées par cette société est due à la publicité faite par des clients satisfaits. Il n’y a pas plus belle marque de confiance. ! Les maisons Patrick BARBIER, une marque de qualité Pour tout projet, contactez-nous au : 03 81 46 34 40 • 38 rue de Besançon - 25300 Pontarlier Disco Vacances présentent : Le Cirque de Chine Avec la participation de au féminin 24 artistes pour un spectacle d’exception Numéros de jonglage, équilibre, contorsion, antipodiste.. . Salle des fêtes Villers-le-Lac Mercredi 10 Novembre 2004 30€ 25€ + 1€ de réservation + 1€ de réservation pour les adultes pour les - de 12 ans à 20H30 TARIFS SPÉCIAL Comité d’Entreprises - RENSEIGNEMENTS : 03 81 44 29 78 MAÎCHE : Presse - Vidéo Barthoulot LE RUSSEY : Maison de la presse VILLERS-LE-LAC : Office de tourisme PONTARLIER : Virgo Music Starter, Bossa Nova 2 MORTEAU : Journal C’est à dire Office de tourisme Intermarché Agenda VILLERS-LE-LAC MORTEAU 29 3, Près des Combes 03 81 67 20 20 Le 10 novembre 2, Rue Jean Moulin - 03 81 46 64 81 Retrouvez notre savoir-faire au service de vos envies Pensez à réserver vos réveillons de fin d’année : un spectacle hors du commun Rome du 30 décémbre au 2 janvier à partir de 445 eurosvol et hôtel 3* Le cirque de Chine au féminin fait étape à Villers-le-Lac le 10 novembre prochain. Les places sont déjà disponibles. Ceux qui l’ont déjà vu parlent d’un spectacle époustouflant… ® MARQUE DÉPOSÉE. MAGASIN FRANCHISÉ INDÉPENDANT. X numéro est un suprême délice de beauté, de grâce et de finesse où le spectateur est progressivement emporté de la simplicité basique à l’émerveillement de “l’impossible.” Car c’est bien là que se situe le niveau légendaire de ces jeunes artistes chinoises. Résolument maîtresses de leurs corps, elles dominent aussi leur âme et leur sang froid avec une aisance qui désarçonnent les plus récalcitrants. Lorsque dans un numéro visiblement dangereux, elles atteignent et franchissent tout naturellement le cap que l’on craignait même d’imaginer, que nous avons tous dans la salle les muscles tendus et les mains crispées par l’angoisse, elles vous affichent un large sourire complice qui semble vous murmurer négligemment “Vous voyez comme c’est facile !…” La succession des 14 tableaux qui composent cet incroyable spectacle alterne avec habileté acrobaties, danses, contorsions, jonglages, équilibristes et numéros d’humour dont le dénominateur commun tient dans la magie d’une troupe dont le talent caresse la perfection. Ce spectacle hors du commun dure 1 h 30, entrecoupée d’un entracte, histoire de reprendre son souffle… ! Le cirque de Chine au féminin Mercredi 10 novembre à 20 h 30 Tarifs : 26 et 31 euros Réservations dans les points de vente habituels Rens.: 03 81 67 90 80 19, Rue Montalembert 03 81 64 08 78 PONTARLIER Cirque de Chine : iao Ling, c’est la dénomination chinoise de cette troupe de 22 jeunes filles et 2 hommes, créée il y a 50 ans dans le plus grand respect des traditions ancestrales et illustrant merveilleusement toutes les facettes d’un héritage millénaire. Cette troupe compte parmi les fleurons les plus en vue de l’art populaire du cirque chinois. “Croyez-moi, à la fin du spectacle, les gens sont debout, ils applaudissent à se faire mal aux mains” commente Claude Bleses, le producteur de ce show hors du commun. Une vingtaine de jeunes filles âgées de 16 à 25 ans se relaient tous les deux ans pour être les ambassadrices enviées qui distilleront leur talent à l’étranger. C’est peu dire que la sélection pour intégrer cette troupe ne tolère aucune faille. Chaque MAÎCHE New York départ le 29 décembre, 4 nuits à l’hôtel Parker Meridien 4* avec un programme spécial à partir de 1325 euros Islande du 30 décémbre au 2 janvier : programme spécial, hébergement en guesthouse à partir de 983 euros Laponie du 30 décémbre au 2 janvier : safari motoneige à Rovaniemi (résidence du Père Noël) à partir de 1360 euros M ERCREDI 17 NOVEMBRE Dublin du 30 décémbre au 2 janvier : hôtel 3*à partir de 450 euros Prague du 30 décémbre au 2 janvier : un concert privé et une soirée de réveillon au Palais Zofin : à partir de 899 euros Sans oublier Eurodisney pour s’évader dans un monde merveilleux et magique (spectacle de la Fée Clochette). Librairie L’Intranquille José Bové en mission à Pontarlier osé Bové publie aux Éditions La Découverte un nouveau livre : “Pour la désobéissance civique”. Un ouvrage co-écrit avec son vieux complice Gilles Luneau, journaliste, qui retrace les grandes étapes de l’histoire mondiale de la désobéissance civique. La désobéissance civique, c’est le fait d’assumer individuellement un acte illégal qui s’inscrit dans une aspiration collective. Une rencontre-dédicace qui devrait être riche en échanges avec le chantre anti-O.G.M. de l’altermondialisme. J Un livre aux Éditions La Découverte édition spéciale opale le canapé en cuir 2 680 w ou 150 w par mois collection les contemporains w w w. r o c h e - b o b o i s . c o m Édition Spéciale limitée à 1000 exemplaires. Jusqu’au 15 novembre, le canapé 3 places (L. 216 x H. 80 x P. 103) design Sylvain Joly : 2 680 v au lieu de 3 349 v (têtière en option). Cuir Safari nuage, vachette fleur corrigée satinée grainée (ép. 2 mm), tannage minéral, 15 coloris (existe aussi dans 16 qualités de cuirs exclusifs et plus de 245 coloris). Assises mousse d. 35 et ressorts indépendants. Dossiers bi-densité mousse Waterlily® d. 22 et ouate polyester. Structure bois massif et panneaux de particules. Piétement aluminium chromé et hêtre massif. 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Un ouvrage P remier de la série, l’ouvrage consacré à la réédition de trois romans de Max Buchon : le Matachin, Le fils de l’ex-maire et Le gouffre gourmand. Le premier raconte la vie quotidienne des vignerons salinois vers 1850-1860. Le second relate les aventures assez fantastiques d’un marchand de fromages. Le dernier est une autobiographie. “C’est sans doute le roman le plus abouti des trois”, selon Michel Vernus qui a rédigé la présentation de ce livre intitulé “Scènes de la vie comtoise”. Cousin de Courbet avec qui il partage une vision réaliste des modes d’expressions artistiques qu’ils soient picturaux ou littéraires, Max Buchon reste un poète-romancier assez méconnu. Cet écrivain engagé, ouvert sur son époque tout en restant fidèle à son enracinement comtois s’impose en observateur passionné et scrupuleux des originalités de sa région. Dans “cette étude” des mœurs et des coutumes des habitants des plateaux du Doubs et du Jura, le romancier a valeur d’historien régionaliste. “À travers cette réédition, on fait œuvre utile”, sourit Michel Vernus qui publie là son “36 ou 37ème ouvrage.” Les nostalgiques des petits trains locaux ne manqueront pas le livre écrit par Jean Cuynet et Jacques Reichard qui se sont attachés à présenter la Compagnie des chemins de fer du Doubs dans son évolution historique et économique, ainsi que la géographie des lignes et les caractéristiques du matériel. Le Tacot marque toujours les mémoires de ceux qui l’ont connu et qui se chargent d’entretenir le souvenir de ce “tram”. Ce livre rédigé par deux passionnés du sujet se veut accessible au grand public. Qu’est ce qui fait l’identité de la terre comtoise très bien illustré sur le tacot. et de ses habitants ? La réponse se lit dans le dernier livre écrit par Michel Malfroy, Les Francscomtois. Regards sur mille ans d’histoire régionale. “Avant même de penser à écrire ce livre, j’avais dans l’idée de rendre un jour hommage à l’un de mes anciens professeurs d’histoire Edmond Préclin. C’est lui qui a fondé l’institut d’études comtoises et jurassiennes. Dans le “Que sais-je ?” qu’il a rédigé en 1947 sur l’histoire de la FrancheComté, il montre bien c’est l’histoire qui fait l’unité de cette région qui forme un ensemble hétéroclite. À partir de là, il fallait trouver les facteurs de cette unité, ce que je me suis attaché à faire dans cet ouvrage.” Un livre utile, bien documenté, ménageant plusieurs niveaux de lecture. ! Concert “tremplin” le 15 janvier Le Festival de la Paille offre un tremplin aux groupes régionaux Sur les traces des grands festivals nationaux, le Festival de la Paille à Chaffois grandit peu à peu. Devant l’augmentation du nombre de maquettes reçues chaque semaine, un tremplin régional est mis en place. rès de 2 000 personnes, une programmation digne des plus grands festivals, deux scènes, 8 groupes, 60 000 watts de son, 100 000 watts de lumière…” C’est le bilan très positif que dresse le Collectif Organisation du Festival de la Paille 2004. À peine terminé, ils se remettent déjà au travail pour la 6ème édition d’août prochain. “Tout en conservant nos vraies valeurs (éclectisme et convivialité) et sans oublier les raisons d’être du festival (l’amour de la musique et le soutien aux formations locales), nous envisageons un Festival de la Paille 3ème génération. Le nouveau défi consiste à organiser la manifestation sur deux jours. Cela nous tenait à cœur depuis quelques années, il a simplement fallu attendre que nous soyons prêts” explique le président Florent Giovanelli. L’autre progrès majeur de cette année concerne la sélection des groupes. Chaque année, les organisateurs voient arriver de plus en plus de maquettes, deux par semaine actuellement, et la programmation devient un vrai casse-tête. Pour donner la chance à un maximum de formations de monter sur scène, l’organisation prépare un P Le Val de Morteau en photos Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales de votre région Le Val de Morteau de A… à Z concert “tremplin” le 15 janvier prochain, à Métabief-Mont d’Or. Lors de cette soirée, le public aura pour mission de désigner les groupes qu’ils veulent voir sur la scène le 6 août 2005. “Nous souhaitons faire participer le plus possible les prochains festivaliers, explique Fanny Drezet du Collectif Organisation. Ça nous permet aussi de voir ce qu’ils attendent et quels sont les courants du moment.” A SAISIR L’offre occasion ALFA ROMEO 147 1,9 JTD140 ,Distinctive, clim bizone, Détec pluie 2003, 28 000 km MARQUE Prix ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO FIAT FIAT FIAT HYUNDAI OPEL PEUGEOT PEUGEOT PEUGEOT PEUGEOT RENAULT RENAULT SSANGYONG RENAULT Volkswagen Préface de Patrick Poivre d’Arvor En vente dès le 20 novembre 2004 Pour les fêtes de fin d’année, offrez un cadeau inédit ! www.festivalpaille.fr.st depuis plus de 30 ans… ALFA ROMEO Photos Didier Jacquot Les 4 groupes régionaux en compétition, de styles différents, sont : Je, tu, ils (original funk jazz), Ma-At (mélo pop rock), Skarmai (rock électroreggae dub) et Yerban Kuru (jungle groovy hop core). Sur les traces des plus grands festivals, le Festival de la Paille s’affirme de plus en plus comme un événement incontournable. ! 18 900 € Modele 33 164 145 155 156 Options Année 1,7i 16v 2,0l Twin Spark 1,3i Boxer 2,0l Twin Spark 1,8i Twin Spark, Clim auto 166 2,0 Twin Spark, Clim auto 146 1,6i Twin Spark, Clim auto 156 2,0i Twin Spark Selespeed Boite séq., Clim auto 156 SPORTWAGON 1,9 JTD, Clim auto 156 2,0Twin Spark, clim auto 156 1,9 JTD pack, int. Bois, clim auto 147 1,9 jtd distinctive, Clim bi-zone, régul vitesse 147 2,0l Twin Spark Selespeed, cuir, Boite séq., clim bizone 166 2,4 JTD150 dist, GPS, Télephone, dét pluie, clim auto 156 1,9 JTD pack, clim auto 156 2,4 JTD 150 Distincive, JA 17'', cuir, pack sport, clim bizone STILO 1,6l 16v Active, Pack elec, DA BRAVO GT JTD 100cv, clim, pk élec BRAVA 1,61 16v, PK élec, DA LANTRA BREAK 1,5i, Clim, Radio CD ASTRA BREAK 1,7TD , DA pk élec, 406 Norwest 2,0 Hdi 90cv, Clim, PK élec 206 CC 1,6i 16v, Clim, Radio CD 206 XS 2,0 Hdi 90cv, radio cd 306 DT 3 portes, DA, pk élec. R19 RT 1,9 t D, Pk élec. DA Kangoo utilitaire 1,9 D RLA Korando 2,3TD, Pack élec, CLIO 1.9DTi MTV, Clim., radio CD com. au volant, pack élec, GOLF IV Cabriolet mayflower 1,616v, Capote électrique, Chargeur CD Z.I. Thise - Besançon Tél. 03 81 80 68 31 www.garage-tarallo.com 1992 1989 1996 1996 125 500 129 000 125 000 110 000 km 2 400 € 3 000 € 5 250 € 4 600 € 1998 118 000 7 900 € 1999 108 400 10 800 € 2000 61 500 7 800 € 2000 47 500 12 900 € 2000 112 500 12 800 € 2001 51 000 12 900 € 2001 91 500 12 900 € 2001 126 000 12 900 € 2001 100 500 12 900 € 2002 148 000 17 800 € 2000 108 000 12 000 € 2002 22 000 23 900 € 2001 58 600 7 900 € 2000 114 000 1997 56 000 6 200 € 5 200 € 39 000 7 200 € 1997 165000 4 900 € 2000 93 000 2001 36 000 2002 82 000 1997 159 000 1993 165 000 2000 116 000 1999 74 000 10 500 € 11 900 € 9 800 € 6 200 € 3 600 € 6 200 € 11 800 € 2000 2000 111 500 2001 42 500 7900€ 11 900 € Agenda DIVERS EXPOSITION Samedi 6 novembre Exposition vente organisée par l’association AMADEA Les Annonciades - PONTARLIER 31 LOTOS Maison de la réserve Nuit blanche pour les prédateurs Depuis le 10 octobre et jusqu’au 26 décembre, la Maison de la réserve propose une exposition regroupant deux artistes : Catherine Chaillou, sculpteur céramiste animalier, et Jacques Ioset, photographe naturaliste. Jeudi 11 novembre Cross des 4 villages OYE ET PALLET Samedi 13 novembre Souper dansant des chefs MALBUISSON Les 13 & 14 novembre Représentation théâtrale par la troupe Jougn’Art - JOUGNE Du 13 au 14 novembre Vente au profit des pays du sud “Solidarité et Partage” Les Annonciades PONTARLIER Du 15 au 22 novembre Bourse aux Skis par l’Association des familles Salle Pourny - PONTARLIER Du 20 au 22 novembre Bourse aux skis et articles de sports par le comité des Foires de Houtaud MPT de Doubs DOUBS Samedi 20 novembre Souper dansant de la FNACA MOUTHE uit Blanche”. C’est ainsi que l’ex- Avec son mari, devenu céramiste, ils ont position est présentée. Pour rap- acquis un savoir-faire qui leur ouvre les peler que tout, ou presque, est portes de nombreuses expositions. “Catheen noir et blanc d’une part. Et parce que rine Chaillou travaille beaucoup dans la beaucoup de photos présentées ont été nature, avec des jumelles et un carnet pour prises de nuit d’autre part. “Tout est fait croquer, explique une des responsables pour donner l’impression d’une nuit éclai- de l’exposition. Elle prend des scènes rée par la lune, explique-t-on à la Mai- simples puis les reproduit. Ce sont des lignes très pures et simples. Elle son de la réserve. Et les deux artistes se répondent très bien. Des lignes sait parfaitement restituer ces animaux.” Ils travaillent tous les deux sur très pures Jacques Ioset est photographe les animaux, l’un les photonaturaliste. Dès 11 ans, il s’ingraphie, l’autre les sculpte. Et et simples. téresse aux oiseaux, puis aux leurs deux univers se rejoignent mammifères, avant de s’orienbien.” Catherine Chaillou a suivi des cours à ter vers les prédateurs. Ses premiers l’école des Beaux Arts à Saint-Étienne et voyages le mènent en Scandinavie et dans à Bourges. Après un premier prix de des- le Nord de l’Espagne où il découvre l’ours, sin en 1990 et divers prix dans les salons le lynx et le loup. La quête des grands régionaux, elle découvre la terre en 1990 prédateurs le conduit ensuite en Arctique et expose ses premières œuvres en 1994. ou il y contracte le virus du Grand Nord.”Il Club du 3ème âge Salle des fêtes JOUGNE Vendredi 12 novembre Football Club Chaffois Salle des fêtes - 20h30 CHAFFOIS “N EXPOSITION Samedi 13 novembre MFR / La gâchette d’Or Salle des Capucins - 20h30 PONTARLIER La nature, toujours au centre des expositions à la Maison de la réserve. dit de la photographie : “Au-delà d’un document, la photographie doit restituer une émotion. C’est le milieu qui met l’animal en valeur et réciproquement.” Les deux artistes réunis présentent une exposition originale, centrée autour de l’animal et mise en valeur dans la Maison de la réserve. À découvrir tous les jours de 14 heures à 18 heures (réservations possibles le matin pour les groupes). ! Jusqu’au 21 novembre Samedi 27 novembre Bourse aux skis MOUTHE Pierre Bichet à la chapelle des Annonciades Vendredi 26 novembre Souper dansant du Comice Agricole Salle Pourny PONTARLIER Le peintre franc-comtois expose une série de grandes toiles à la chapelle des Annonciades jusqu’au 21 novembre. L’exposition permet de découvrir le parcours pictural d’un peintre du XXème siècle. Samedi 27 novembre Souper dansant du Club Accordéon du Haut-Doubs Salle des Capucins PONTARLIER haque automne, une exposi- grandes toiles de sa production. Les amation est organisée en collabo- teurs ont pu voir ces grandes toiles au ration avec le musée et les compte-gouttes mais elles n’ont jamais été Amis du musée, avec pour thé- rassemblées. Pierre Bichet a également matique, la Franche-Comté en choisi le titre de l’exposition “Parcours”.” général. À l’occasion du 75ème anniver- Les toiles réunies montrent en effet l’évosaire du Salon des Annonciades, les orga- lution et la constante du peintre. Elles marquent quelques-unes des nisateurs avaient d’abord pensé à une rétrospective “Une sorte étapes de sa vie. “Le peintre est mis à nu dans son histoire, pas consacrée au créateur de ce salon. “Finalement, nous d’hymne au forcément dans ses sentiments, quoi que certains événements avons préféré mettre en avant des personnes encore vivantes, Haut-Doubs.” joyeux ou dramatiques peuvent être à l’origine de tableaux, comprécise Joël Guiraud, conservateur du musée. Nous avons pensé à plète Joël Guiraud. C’est une exposition Pierre Bichet, qui a été président des qui va au-delà d’une exposition tradiAnnonciades pendant près de 30 années. tionnelle pour qui sait la regarder. Elle Nous lui avons demandé ce qu’il souhai- retrace à la fois le parcours pictural de terait exposer. C’est lui qui a choisi les ce peintre du XXème siècle et des tranches Dimanche 28 novembre Thé dansant par Music Flash Salle Pourny PONTARLIER Les 27 et 28 novembre Stage de salsa, pour débutants et confirmés Organisé par le MJC des Capucins MJC Les Capucins PONTARLIER C Les gardes médicales de novembre Secteur Pontarlier - Doubs - Houtaud… Dentistes Dimanche 7 novembre Jeudi 11 novembre Dimanche 14 novembre Dimanche 21 novembre Dimanche 28 novembre Dr PLUBEAU - Pontarlier 03 81 39 19 63 Dr MICHEL - Pontarlier 03 81 39 12 85 Dr MONNOT - Mouthe 03 81 69 21 77 Dr MASSELIN - Pontarlier 03 81 39 30 69 Dr PRENOT-GUINARD Pontarlier 03 81 39 25 81 Secteur Frasne - Levier Médecins Dimanche 7 novembre Jeudi 11 novembre Dimanche 14 novembre Dimanche 21 novembre Dimanche 28 novembre Dr CHESNEL - Frasne 03 81 49 81 14 Dr TARRIUS- Mignovillard 03 84 51 31 28 Dr TARRIUS- Mignovillard 03 84 51 31 28 Dr TARTARIN - La Rivière 03 81 89 80 52 Dr JEANNIN - Frasne 03 81 89 72 88 Les 6 & 7 novembre A.C. / V.G. / P.G. / U.N.C. Salle Pourny - 20h30 PONTARLIER de vie personnelle.” À travers ses toiles, Pierre Bichet met en valeur son coup de cœur pour le Haut Doubs. “C’est une sorte d’hymne au HautDoubs, et de préférence sous la neige, qui transpire à travers cette exposition. Pierre Bichet dit d’ailleurs que la neige est son matériau préféré.” Après les premiers jours d’ouverture au public, le bilan est satisfaisant. L’exposition séduit beaucoup les Pontissaliens qui apprécient le peintre et qui aiment qu’on leur raconte leur pays, leurs racines, leur histoire. Ils sont parfois surpris car beaucoup connaissent les lithographies de Bichet mais pas ces grandes toiles. L’exposition est à découvrir jusqu’au 21 novembre. ! Parcours, œuvres de Pierre Bichet Chapelle des Annonciades. Tous les jours de 14 heures à 18 heures, jusqu’au 21 novembre Dimanche 14 novembre L’Escale / La Charrue avant les Bœufs Salle Pourny - 17h PONTARLIER Loto de APEL Sacré Cœur VERCEL Vendredi 19 novembre Drugeon Rallye Team MPT de Doubs - 20h30 DOUBS Les 20 & 21 novembre CAP Tennis / Vélo club Salle des Capucins - 20h30 PONTARLIER Samedi 27 novembre Vaincre la Mucoviscidose / Paralysés de France Salle des Capucins - 20h30 PONTARLIER Dimanche 28 novembre Association des Parents d’élèves de RemorayBoujeons Salle des fêtes MOUTHE EXPOSITIONS Jusqu’au 21 novembre Exposition Pierre Bichet Chapelle des Annonciades PONTARLIER Du 20/11 au 5/12 11eme exposition Itinérance organisée par l’association du Musée Les Annonciades PONTARLIER Secteur Métabief - Mouthe Secteur Valdahon-Vercel Médecins Dimanche 7 novembre Médecins Dimanche 7 novembre Dr BELLAY Malbuisson 03 81 69 33 87 Jeudi 11 novembre Dr SEYEUX Labergement Ste Marie 03 81 69 30 85 À l’heure où nous imprimons, les différents acteurs n’ont pu nous procurer les gardes après le 11 novembre. Pharmaciens Dimanche 7 novembre DUBUC Labergement Ste Marie 03 81 69 32 79 Jeudi 11 novembre BIXEL La Cluse et Mijoux 03 81 69 46 99 À l’heure où nous imprimons, les différents acteurs n’ont pu nous procurer les gardes après le 11 novembre. Jeudi 11 novembre Dimanche 14 novembre Dimanche 21 novembre Dimanche 28 novembre Pharmaciens Dimanche 7 novembre Jeudi 11 novembre Dimanche 14 novembre Dimanche 21 novembre Dimanche 28 novembre Dr GAY - Valdahon 03 81 56 24 31 Dr RONDOT Orchamps-Vennes 03 81 43 53 04 Dr THURA - Vercel 03 81 58 33 76 Dr BOUVERESSE Etatans 03 81 59 27 57 Dr DROZ - Vercel 03 81 58 31 64 BARBIER- Valdahon 03 81 56 45 25 REMILLET Orchamps-Vennes 03 81 43 53 70 INOCENTE -Vercel 03 81 58 30 87 FERRADJ -Etalans 03 81 59 36 58 INOCENTE -Vercel 03 81 58 30 87 Le portrait 32 PONTARLIER Tête en l’air Le premier Pontissalien à monter dans le Concorde En passionné d’aviation qu’il a toujours été, René Pugin a vécu-là un souvenir inoubliable au cours d’une vie parsemée d’expériences inattendues. Cet homme loquace effectua toute sa carrière chez Schrader où il a tenu une soixantaine de postes différents. étais à genoux devant les avions, mais je n’en ai jamais piloté.” Aussi loin qu’il se souvienne, René a toujours été fasciné par ces engins capables de voler. Le moindre bruit d’hélices lui faisait se tordre le cou. À 9 ans, il allait déjà au terrain d’aviation. “J’ai connu l’aviation populaire. À l’époque, cette école laïque de pilotage était installée à l’emplacement de l’actuelle salle Pourny.” Né en 1927 à Pontarlier, René est issu du monde ouvrier où l’on avait bien d’autres préoccupations que l’aviation. Après son certificat d’études obtenu en 1939, il part à l’école d’horlogerie à Besançon apprendre la méca- “J’ nique de précision de 1942 à 1946. Avant de partir au service militaire, il effectue son premier stage chez Dubied en Suisse. “J’ai fait mon armée en Afrique du Nord à Blida. J’ai quitté Pontarlier pour rejoindre Marseille le dimanche soir de la Saint-Pierre. J’avais 20 ans et 15 jours.” À Blida, on lui confie le soin de s’occuper du foyer. Le 19 novembre 1947, il est convoqué par son capitaine qui lui demande : “On reçoit des visiteurs, faut préparer de quoi les recevoir.” Il s’agissait alors de la commission d’enquête qui revenait sur les lieux où est mort le général Leclerc. “C’est là que j’ai appris les circonstances de l’accident. Leclerc voyageait toujours sur un B 25. Ces appareils avaient René a tenu une soixantaine de postes chez Schrader. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé à faire une conférence à l’école des Arts et Métiers de Paris. des moteurs très perfectionnés mais aussi très fragiles. Une tempête de sable était annoncée la veille de ce qui allait devenir le dernier vol du libérateur de Paris. Contre l’avis de ses conseillers, le général refusa d’utiliser un autre appareil. L’avion volait en rase-mottes et aurait percuté le talus du transsaharien.” Après la quille, René revient à Pontarlier. Il rentre chez Schrader où il effectuera toute sa carrière professionnelle de 1948 à 1983. Dans cette entreprise chère à son cœur, il a tenu de multiples postes. Outre son travail sur les machines, il a été commercial et rédacteur du feuillet Dubied. En 1955, il a conçu la première presse à injection pour les bouFrontaliers, chons de valve. Ses facilités d’expression, votre vie ne ressemble à aucune autre. sa curiosité technique en font un promoteur tout Notre assurance maladie non plus. indiqué de l’entreprise pour aller présenter la Labergement Ste Marie technologie Schrader. C’est Gérald VIEY ainsi qu’il se retrouve un 10, avenue de la Gare beau jour à Paris pour une 25160 Labergement Ste Marie Tél : 03 81 69 35 33 conférence donnée aux étudiants des lement 2 victoires”, avoue cet ancien Arts et Métiers. “Parallèlement à mon gardien de but. travail, j’ai donné des cours de des- Mis à part les bonheurs de la vie famisin technique à des élèves du lycée liale, sa rencontre avec le Concorde professionnel de 1952 à 1962. J’ai fut probablement l’une des plus belles enseigné à 364 élèves. Ils ont tous eu surprises de sa vie. À la fin des années leur diplôme sauf un. Mon patron 70, René est convoqué par son direcavait accepté que je fasse ça à condi- teur qui l’envoie à Toulouse. “C’était tion que je lui donne les noms des un an avant que le supersonique effecmeilleurs, qui ont été embauchés ensui- tue son premier vol. 2 modèles avaient été fabriqués, l’un en te chez Schrader.” Angleterre, l’autre chez En 35 ans de carrière Schrader, où il Airbus à Toulouse. Il dans cette maison, René a accumulé les effectuera toute sa s’agissait de laboratoires qui n’étaient dessouvenirs. Il se soucarrière de 1948 tinés à voler.” L’appavient des “machinesreil toulousain avait transferts”, ancêtres à 1983. été équipé par les des robots, des 1 500 salariés sous l’Occupation, de la Répu- Anglais de 199 testeurs qui mesublique rouge, cet atelier de vulcani- raient toutes sortes de paramètres : sation où travaillait uniquement du température, vitesse, déformation…. personnel féminin par une tempéra- À l’intérieur de ces testeurs se trouture supérieure à 40°C… Aussi sur- vait un système de distribution Schraprenant que cela puisse paraître der. “On nous avait commandé 250 aujourd’hui, il a joué pratiquement distributeurs. C’est moi qui les ai 20 ans dans l’équipe de hockey de convoyés à Toulouse. Je suis monté Pontarlier. “On s’entraînait souvent dans le fuselage, dans le poste de pilosur la patinoire du Grand Cours. On tage. Il a fallu raconter tout ça en a disputé une soixantaine de ren- revenant à Pontarlier…” ! contres officielles en remportant seuF.C. Morteau Renseignez-vous vite dans nos agences ! Sauge ASSURANCES 20, avenue du Général de Gaulle 25500 Morteau Tél : 03 81 67 68 10 Pontarlier Jean-Louis VERNEREY 80, rue de Besançon 25300 Pontarlier Tél : 03 81 46 88 66 Villers le Lac Pierre VUILLIER 1, rue Saint Jean 25130 Villers le lac Tél : 03 81 68 00 70 P ARTENAIRE DU G ROUPEMENT T R A N S F R O N TA L I E R EUROPÉEN AVEC VOTRE CONTRAT SANTÉ PASS STRASBOURGEOISE, S.A.R.L. PREVALET vous avez en mains l’assurance maladie la plus adaptée aux besoins spécifiques des frontaliers. Vous bénéficiez également d’un réseau d’agents proches de vous, réputés depuis de longues années pour leur expertise frontalière. Rte de Dijon - PONTARLIER-HOUTAUD Assurances Mutuelles de France. 7, avenue Marcel Proust, 28932 Chartres Cedex 9. Entreprise régie par le Code des Assurances. Tél. 03.81.46.47.70