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N° 61
Novembre 2004
1,80
€
Le premier
mercredi
du mois
Mensuel d’information des cantons de
Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,
Vercel et du Jura voisin
Le dossier
ial
Spéc rce
me
com
Tarifs
p. 12
De l’eau dans le gaz à
Pontarlier
Clientèle suisse :
le jackpot
pontissalien
Le gaz est beaucoup trop
cher aux yeux du maire
de Pontarlier. Ces coûts
pèsent aussi sur l’économie locale. Le point chez
Armstrong qui dépense
autant que la ville en gaz.
Agriculture
p. 12
Gare aux épandages
pendant l’hiver
Les autorités mettent en garde contre
une pratique encore trop fréquente :
l’épandage de lisiers sur sol enneigé.
- Les Suisses
fréquentent-ils en
masse tous les
commerces ?
Village
La CLuse-et-Mijoux
sous tous les angles
- Quels sont les produits
qu’ils achètent le plus
en France ?
- Les commerçants
pontissaliens
témoignent.
L’événement
p. 24-25
Le village frontalier de Pontarlier est partagé par la Nationale. Disséminé sur 22
hameaux, il garde pourtant sa cohérence.
Lire en p. 7 à 11
p. 4 à 6
Téléthon 2004 : mobilisation
générale dans le Haut-Doubs
Les 3 et 4 décembre, tout un secteur se mobilise autour de cette cause nationale. Cette
année, c’est Doubs qui reprend le flambeau
de l’organisation pour les communes de la
région pontissalienne. Comité d’organisation,
associations, bénévoles, élus… Tout le monde est sur le pied de guerre. Les autres secteurs du Haut-Doubs ne sont pas en reste :
Montbenoît, Aubonne, Bannans… Les festivités sont nombreuses. L’engouement autour
du Téléthon est intact. Trois pages pour
prendre la température, à un mois de ce weekend placé sous le signe de la solidarité.
Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
Retour sur info
2
Éditorial
Promotion
Que sait-on du potentiel commercial de nos voisins suisses
dans les magasins de Pontarlier, de leurs habitudes en matière de consommation, de leurs
préférences en termes de
d’achats, du montant de leurs
dépenses ? Finalement, pas
grand-chose. La clientèle suisse, on le verra dans les 5 pages
de notre dossier mensuel, représente parfois jusqu’à 45% du
chiffre d’affaires de certains
commerçants pontissaliens.
Que fait-on pour mesurer l’impact de cette manne étrangère ? Rien. Pas d’observatoire,
pas plus que d’études poussées ont jusqu'ici permis de
fournir quelques clés de lecture aux commerçants locaux ou
aux associations commerciales
qui pourraient, sur la base
d’études ou d’enquêtes, orienter une communication encore
plus percutante vers la Suisse.
La Conférence Transjurassienne, ex-C.T.J. est un organisme
transfrontalier créé pour dynamiser les relations franco-suisses
par la mise en place d’actions
transfrontalières. L’économie
relève entre autres de ses missions que peu de monde n’arrive finalement à appréhender
vraiment. Alors qu’une vaste
enquête sur les habitudes et
les attentes de consommation
de nos voisins helvètes donnerait certainement au commerce local, notamment de centreville, les armes pour renforcer
son attractivité. C’est certainement aussi le rôle des collectivités publiques - toujours à travers ces organismes de
coopération transfrontalière de faire en sorte, par des moyens
simples, de favoriser les
échanges commerciaux entre
nos deux pays. Lorsque l’on sait
qu’un automobiliste de Lausanne ne peut voir à aucun
moment sur l’autoroute suisse
mentionner le nom de Pontarlier sur une pancarte, il y a encore beaucoup à faire pour promouvoir l’image de la capitale
du Haut-Doubs auprès de nos
plus proches voisins étrangers
qui en vont jusqu’à ignorer l’existence d’une ville de presque
20 000 habitants à leur porte.
Promouvoir l’économie locale,
c’est aussi le rôle des pouvoirs
publics. !
Jean-François Hauser
est éditée par “Les Éditions de la Presse
Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse
Directeur de la publication :
Thomas COMTE
Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER
Directeur commercial :
Éric TOURNOUX
Directeur artistique :
Olivier CHEVALIER
Rédaction :
Frédéric Cartaud, Thomas Comte,
Gilliane Courtois, Jean-François Hauser.
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609
Dépôt légal : Novembre 2004
Commission paritaire
n° 0202 I 79291
Crédits photos :
La Presse Pontissalienne, Bernard Andrez,
Christophe Corne, C.P.E., C.P.I.E.,
E.P.P.I., Maison de la réserve, Denis Tissot.
La Presse Pontissalienne
5 bis, Grande rue - B.P. 83 143
25503 MORTEAU CEDEX
Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
L’actualité bouge,
les dossiers
évoluent. La Presse
Pontissalienne
revient sur les sujets
abordés dans
ses précédents
numéros, ceux
qui ont fait la
une de l’actualité
pontissalienne.
Tous les mois,
retrouvez la
rubrique
“Retour sur info”.
Centre culturel turc :
permis de construire accordé
seigne Vérandas Saillard. “Il n’y
aura pas de minaret” précise
la mairie.
Dans ce futur bâtiment qui doit
être édifié sur deux étages, la
communauté turque de Pontarlier prévoit d’y aménager
des salles de cours, des salles
de sport, une bibliothèque,
deux salles de prière, une salle multimédias…Un vrai centre
culturel franco-turc. Il reste à
savoir quand la construction
de ce lieu de vie pourra démarrer. Car pour acheter le terrain (coût estimé de 140 000
euros), l’association a sollicité la participation de ses
250 adhérents. Le coût de la
construction doit être financé en partie par la vente des
locaux de la rue Thiers. !
epuis plus de deux ans,
l’association des travailleurs turcs de la rue
Thiers à Pontarlier réfléchit à
la construction d’un nouveau
siège. Exiguïté des locaux
actuels, manque de places de
stationnement… Autant d’arguments qui l’ont incitée à monter ce projet de déménagement.
Un permis de construire leur a
été délivré le 7 juin dernier par
la mairie de Pontarlier. Le délai
administratif de 2 mois étant
écoulé, celui-ci est devenu définitif. Le permis a été délivré
pour un terrain de “3 068 m2,
pour une construction de 1 749
m2” précisent les services de
la mairie. Le terrain est situé
sur la zone des Grands-Planchants, à proximité de l’en-
D
Hôtel de standing : le projet dans l’impasse
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Fermé depuis plus d’un an,
faire une étape luxueuse.
Sylvie Léturgie qui compte en
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Sylvie Léturgie, future “maître
située
de cette prestigieuse adresse
à Pontarlier.
au 18, rue du Docteur Grenier
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tout pour des problèmes bancaires”, annonce dépitée Sylvie Léturgie. Pourtant, les arguments avancés pour rénover l’hôtel du Commerce et
créer un “3 étoiles de standing” avaient
de quoi séduire : 25 chambres dont deux
suites, espace détente avec jacuzzi, hammam et appareils de musculation,
connexion internet dans les chambres…
Ce nouvel établissement hôtelier situé au
cœur de Pontarlier aurait pu ouvrir ses
portes dès l’année prochaine. Sylvie Léturgie avait l’intention de redonner à l’ancien Commerce une place de choix dans
l’hôtellerie du Haut-Doubs, presque
dépourvu d’établissements de haut standing. Seulement, la future gérante de cet
établissement doit se rendre à la réalité :
les banques ne veulent pas suivre. “Les
banquiers ne veulent plus prendre aucun
risque, ils sont devenus trop frileux. Nous
avions de nombreux contacts, des banques
“N
intéressées qui reconnaissent le bien-fondé du projet mais qui au dernier moment
nous opposent un refus. C’est décourageant, nous avons l’impression de nous
heurter à des murs” commente-t-elle. Il
faut dire que l’investissement n’est pas
une bagatelle : “plusieurs millions d’euros” avait-elle annoncé. “En discutant
avec d’autres collègues commerçants, je
m’aperçois que les banques hésitent vraiment à soutenir le commerce” ajoute-telle. Sylvie Léturgie a tout de même acheté les murs de l’hôtel du Commerce. Mais
sans le soutien des banques, la rénovation sera impossible. Elle se donne “jusqu’à la fin de l’année” pour tenter de
convaincre les partenaires financiers qu’elle a prospectés, “même à l’étranger.” Si
d’ici décembre le dossier ne se décante
pas, Sylvie Léturgie se résoudra à abandonner, la mort dans l’âme, un projet pour
lequel elle s’est totalement investie pendant de longs mois. !
Nozeroy : vers un traitement séparé des boues indésirables
a commune de Nozeroy prévoyait d’investir dans une
station d’épuration en partenariat avec la commune de
Rix-Trébief, la coopérative fromagère de Rix-Trébief et la beurrerie implantée sur Nozeroy. Ce
projet est aujourd’hui remis en
cause sur fond d’évolution de
la réglementation du comté.
“Le dossier était presque abouti avant que ne se pose le problème d’épandage des boues
sur les terres à comté”, rappelle
Pascal Ramboz, le maire de
Nozeroy qui a beaucoup de mal
à admettre qu’on ne puisse pas
épandre ce qu’il considère comme des boues rurales.
En 2003, le C.I.G.C. (Comité Interprofessionnel du Gruyère de Comté) a procédé à une révision des clauses rela-
L
tives à l’épandage des fumures organiques. Ces textes doivent encore être
soumis à l’approbation du C.N.P.L. et
du ministre de l’Agriculture. Ils stipulent plusieurs interdictions dont “les
boues des stations d’épuration sauf les
composts et les boues des stations des
fromageries ou des stations d’épuration traitant majoritairement en charge
polluante des effluents de fromageries.”
À Nozeroy, ces effluents représentent
seulement 40% du total. “Je n’incrimine pas les agriculteurs locaux. Le
C.I.G.C. prend des mesures sous pression de la grande distribution. C’est
compréhensible. Protéger une filière,
c’est bien mais ça peut avoir des conséquences sur une collectivité comme la
nôtre.” Que faire ? Dans ce contexte
et sachant qu’il faut prendre une décision, le maire a écrit un courrier le 11
octobre aux coopératives concernées
pour qu’elles se prononcent clairement. Dans l’hypothèse d’une réponse négative, Pascal Ramboz se tournera alors vers la solution d’un
traitement séparé. “Assez paradoxalement, les coopératives auront alors
le droit d’épandre leurs propres
effluents. Je pense sincèrement qu’il
serait navrant d’en arriver à cette
scission.”
La commune s’orienterait plutôt vers
un dispositif de lagunage. Elle prendrait alors en charge la totalité de
l’investissement. Interrogé sur la
question des boues, Claude Vermot-Desroches le président du
C.I.G.C. confirme : “Nous restons
sur nos positions. Les boues que
ne peuvent pas être épandues sur
les terres à comté peuvent toujours
l’être sur des cultures.” !
Retour sur info
2
Éditorial
Promotion
Que sait-on du potentiel commercial de nos voisins suisses
dans les magasins de Pontarlier, de leurs habitudes en matière de consommation, de leurs
préférences en termes de
d’achats, du montant de leurs
dépenses ? Finalement, pas
grand-chose. La clientèle suisse, on le verra dans les 5 pages
de notre dossier mensuel, représente parfois jusqu’à 45% du
chiffre d’affaires de certains
commerçants pontissaliens.
Que fait-on pour mesurer l’impact de cette manne étrangère ? Rien. Pas d’observatoire,
pas plus que d’études poussées ont jusqu'ici permis de
fournir quelques clés de lecture aux commerçants locaux ou
aux associations commerciales
qui pourraient, sur la base
d’études ou d’enquêtes, orienter une communication encore
plus percutante vers la Suisse.
La Conférence Transjurassienne, ex-C.T.J. est un organisme
transfrontalier créé pour dynamiser les relations franco-suisses
par la mise en place d’actions
transfrontalières. L’économie
relève entre autres de ses missions que peu de monde n’arrive finalement à appréhender
vraiment. Alors qu’une vaste
enquête sur les habitudes et
les attentes de consommation
de nos voisins helvètes donnerait certainement au commerce local, notamment de centreville, les armes pour renforcer
son attractivité. C’est certainement aussi le rôle des collectivités publiques - toujours à travers ces organismes de
coopération transfrontalière de faire en sorte, par des moyens
simples, de favoriser les
échanges commerciaux entre
nos deux pays. Lorsque l’on sait
qu’un automobiliste de Lausanne ne peut voir à aucun
moment sur l’autoroute suisse
mentionner le nom de Pontarlier sur une pancarte, il y a encore beaucoup à faire pour promouvoir l’image de la capitale
du Haut-Doubs auprès de nos
plus proches voisins étrangers
qui en vont jusqu’à ignorer l’existence d’une ville de presque
20 000 habitants à leur porte.
Promouvoir l’économie locale,
c’est aussi le rôle des pouvoirs
publics. !
Jean-François Hauser
est éditée par “Les Éditions de la Presse
Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse
Directeur de la publication :
Thomas COMTE
Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER
Directeur commercial :
Éric TOURNOUX
Directeur artistique :
Olivier CHEVALIER
Rédaction :
Frédéric Cartaud, Thomas Comte,
Gilliane Courtois, Jean-François Hauser.
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609
Dépôt légal : Novembre 2004
Commission paritaire
n° 0202 I 79291
Crédits photos :
La Presse Pontissalienne, Bernard Andrez,
Christophe Corne, C.P.E., C.P.I.E.,
E.P.P.I., Maison de la réserve, Denis Tissot.
La Presse Pontissalienne
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Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
L’actualité bouge,
les dossiers
évoluent. La Presse
Pontissalienne
revient sur les sujets
abordés dans
ses précédents
numéros, ceux
qui ont fait la
une de l’actualité
pontissalienne.
Tous les mois,
retrouvez la
rubrique
“Retour sur info”.
Centre culturel turc :
permis de construire accordé
epuis plus de deux ans,
l’association des travailleurs turcs de la rue
Thiers à Pontarlier réfléchit à
la construction d’un nouveau
siège. Exiguïté des locaux
actuels, manque de places de
stationnement… Autant d’arguments qui l’ont incitée à monter ce projet de déménagement.
Un permis de construire leur a
été délivré le 7 juin dernier par
la mairie de Pontarlier. Le délai
administratif de 2 mois étant
écoulé, celui-ci est devenu définitif. Le permis a été délivré
pour un terrain de “3 068 m2,
pour une construction de 1 749
m2” précisent les services de
la mairie. Le terrain est situé
sur la zone des Grands-Planchants, à proximité de l’en-
D
seigne Vérandas Saillard. “Il n’y
aura pas de minaret” précise
la mairie.
Dans ce futur bâtiment qui doit
être édifié sur deux étages, la
communauté turque de Pontarlier prévoit d’y aménager
des salles de cours, des salles
de sport, une bibliothèque,
deux salles de prière, une salle multimédias…Un vrai centre
culturel franco-turc. Il reste à
savoir quand la construction
de ce lieu de vie pourra démarrer. Car pour acheter le terrain (coût estimé de 140 000
euros), l’association a sollicité la participation de ses
250 adhérents. Le coût de la
construction doit être financé en partie par la vente des
locaux de la rue Thiers. !
Hôtel de standing : le projet dans l’impasse
otre projet n’avance pas du
tout pour des problèmes bancaires”, annonce dépitée Sylvie Léturgie. Pourtant, les arguments avancés pour rénover l’hôtel du Commerce et
créer un “3 étoiles de standing” avaient
de quoi séduire : 25 chambres dont deux
suites, espace détente avec jacuzzi, hammam et appareils de musculation,
connexion internet dans les chambres…
Ce nouvel établissement hôtelier situé au
cœur de Pontarlier aurait pu ouvrir ses
portes dès l’année prochaine. Sylvie Léturgie avait l’intention de redonner à l’ancien Commerce une place de choix dans
l’hôtellerie du Haut-Doubs, presque
dépourvu d’établissements de haut standing. Seulement, la future gérante de cet
établissement doit se rendre à la réalité :
les banques ne veulent pas suivre. “Les
banquiers ne veulent plus prendre aucun
risque, ils sont devenus trop frileux. Nous
avions de nombreux contacts, des banques
“N
intéressées qui reconnaissent le bien-fondé du projet mais qui au dernier moment
nous opposent un refus. C’est décourageant, nous avons l’impression de nous
heurter à des murs” commente-t-elle. Il
faut dire que l’investissement n’est pas
une bagatelle : “plusieurs millions d’euros” avait-elle annoncé. “En discutant
avec d’autres collègues commerçants, je
m’aperçois que les banques hésitent vraiment à soutenir le commerce” ajoute-telle. Sylvie Léturgie a tout de même acheté les murs de l’hôtel du Commerce. Mais
sans le soutien des banques, la rénovation sera impossible. Elle se donne “jusqu’à la fin de l’année” pour tenter de
convaincre les partenaires financiers qu’elle a prospectés, “même à l’étranger.” Si
d’ici décembre le dossier ne se décante
pas, Sylvie Léturgie se résoudra à abandonner, la mort dans l’âme, un projet pour
lequel elle s’est totalement investie pendant de longs mois. !
Nozeroy : vers un traitement séparé des boues indésirables
a commune de Nozeroy prévoyait d’investir dans une
station d’épuration en partenariat avec la commune de
Rix-Trébief, la coopérative fromagère de Rix-Trébief et la beurrerie implantée sur Nozeroy. Ce
projet est aujourd’hui remis en
cause sur fond d’évolution de
la réglementation du comté.
“Le dossier était presque abouti avant que ne se pose le problème d’épandage des boues
sur les terres à comté”, rappelle
Pascal Ramboz, le maire de
Nozeroy qui a beaucoup de mal
à admettre qu’on ne puisse pas
épandre ce qu’il considère comme des boues rurales.
En 2003, le C.I.G.C. (Comité Interprofessionnel du Gruyère de Comté) a procédé à une révision des clauses rela-
L
tives à l’épandage des fumures organiques. Ces textes doivent encore être
soumis à l’approbation du C.N.P.L. et
du ministre de l’Agriculture. Ils stipulent plusieurs interdictions dont “les
boues des stations d’épuration sauf les
composts et les boues des stations des
fromageries ou des stations d’épuration traitant majoritairement en charge
polluante des effluents de fromageries.”
À Nozeroy, ces effluents représentent
seulement 40% du total. “Je n’incrimine pas les agriculteurs locaux. Le
C.I.G.C. prend des mesures sous pression de la grande distribution. C’est
compréhensible. Protéger une filière,
c’est bien mais ça peut avoir des conséquences sur une collectivité comme la
nôtre.” Que faire ? Dans ce contexte
et sachant qu’il faut prendre une décision, le maire a écrit un courrier le 11
octobre aux coopératives concernées
pour qu’elles se prononcent clairement. Dans l’hypothèse d’une réponse négative, Pascal Ramboz se tournera alors vers la solution d’un
traitement séparé. “Assez paradoxalement, les coopératives auront alors
le droit d’épandre leurs propres
effluents. Je pense sincèrement qu’il
serait navrant d’en arriver à cette
scission.”
La commune s’orienterait plutôt vers
un dispositif de lagunage. Elle prendrait alors en charge la totalité de
l’investissement. Interrogé sur la
question des boues, Claude Vermot-Desroches le président du
C.I.G.C. confirme : “Nous restons
sur nos positions. Les boues que
ne peuvent pas être épandues sur
les terres à comté peuvent toujours
l’être sur des cultures.” !
L’événement
L’ÉVÉNEMENT
4
Téléthon
:
Mobilisation générale
avant le jour J
Depuis 1987, le premier week-end de décembre est un moment
fort pour l’A.F.M., les malades et leur famille : c’est le week-end
du Téléthon. Pendant 30 heures, partout en France, des bénévoles créent des manifestations sportives, culturelles, gastronomiques ou ludiques pour collecter de nouveaux fonds. Depuis
plusieurs années, le Haut-Doubs déploie son énergie pour organiser des dizaines d’événements et de manifestations au profit du Téléthon. Les cantons de Levier, Montbenoît, Mouthe et
Pontarlier mobilisent leurs habitants. Des centaines de bénévoles se battent pour gagner le combat contre la maladie. Une
fois encore, ils montreront que le Téléthon est mobilisateur,
reconnu et apprécié des Français qui, le temps d’un week-end,
mettent leur générosité au profit de la recherche génétique.
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27 000 euros par Bouverans en 2003
Depuis plusieurs années déjà,
le Haut-Doubs a prouvé son
dévouement et son engagement pour la cause défendue par le Téléthon. L’édition
2004 rassemble encore de
nombreux bénévoles dans
les cantons de Montbenoît,
Levier, Pontarlier et Mouthe.
4 cantons, 73 villages dont plus d’une cinquantaine
qui participent activement. Dans le Haut-Doubs, le
Téléthon est une fête préparée durant toute l’année
par les dizaines de bénévoles. Cette année, les communes de Doubs, Aubonne et Bulle sont les “villages
Téléthon”. Les communes de Pontarlier et Mouthe proposent également de nombreuses animations, ainsi
qu’une multitude de plus petits villages.
L’an dernier, la mobilisation des habitants de tout un
secteur a permis de récolter 99 000 euros. Un peu plus
de 27 000 euros par Bouverans, village Téléthon 2003,
38 000 pour la ville de Pontarlier et le reste grâce aux
différentes manifestations organisées sur tout le ter-
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Animateur depuis les débuts du Téléthon en 1987, Michel Faure est aujourd’hui adjoint de coordination.
ritoire. Pour le canton de Montbenoît, la som- mobiliser les bénévoles, ils s’appuient généme récoltée représente 2,16 euros par person- ralement sur les comités des fêtes et sur les
ne. “La convivialité est le fer de lance du Télé- municipalités. “Si la démarche part du bénéthon, estime Michel Faure, adjoint de volat, la réussite est plus importante, constacoordination sur le secteur de Pontarlier. Il y te Michel Faure. Bien sûr, il faut toujours l’appui des municipalités. Le Téléthon
a tout un système de convivialité et
ne pourrait pas se faire sans leur
de bonne humeur qui se met en place. Les bénévoles ne se sentent obli- Le Téléthon accord.”
d’être adjoint de coordination,
gés de rien, ils font cela parce qu’ils
des lacs en Avant
Michel Faure était animateur depuis
en ont envie et aussi parce qu’ils aiment
les débuts du Téléthon (1987). Malla fête. Comme le dit très bien, Gérard
2005.
gré les années passées, il constate
Jugnot, parrain de l’édition 2004 : “Il
faut le faire dans la légèreté”. C’est avant tout avec plaisir que la manifestation rassemble
une grande fête où les gens viennent s’amuser toujours plus de monde. “C’est notre rôle d’essayer de tenir en haleine les créateurs et aniet passer un bon moment ensemble.”
Pierre Vaufrey, responsable de la coordination mateurs de manifestations, en proposant des
Haut-Doubs, travaille avec Jacky Désarmé- nouveautés, en organisant des visites au Génénien, Nathalie Lambert et Michel Faure. Pour thon… Auprès des gens, le Téléthon ne s’es-
DOUBS
souffle pas car la recherche se développe énormément. Les chercheurs ne travaillent pas sur
une maladie mais sur plusieurs catégories de
maladies. C’est du concret. Il y a de plus une
transparence d’utilisation des fonds. Cette transparence commence au niveau des plus petites
manifestations organisées dans la France entière. Contrat à signer avec l’A.F.M., reçus systématiques pour les dons des sponsors, etc.”
Hormis les grosses structures “villages Téléthon” 15 communes du secteur sont déjà prêtes
pour d’importantes manifestations. Les coordinateurs souhaiteraient que les prochains “villages Téléthon” n’attendent pas 2005 pour proposer leur candidature. Quelques contacts autour
du lac permettent de penser que l’édition 2005
verra peut-être naître “le Téléthon des lacs”.
“Une telle organisation peut effrayer au départ,
concède Michel Faure. Mais on commence généralement avec une quinzaine de personnes pour
la mise en place et des bénévoles viennent se greffer au fur et à mesure, jusqu’à atteindre 200 à
250 personnes le week-end du Téléthon. Chacun se dévoue. L’envie et l’adrénaline montent
tous les jours. On entend ensuite certains bénévoles dire “On a fait le Téléthon, on n’a plus
peur de rien”. Quant à ceux qui nous disent
“Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Je ne
sais rien faire”, nous répondons que c’est justement eux qu’il nous faut. Toute personne de tout
âge est capable de participer au Téléthon.”
À un mois du Téléthon 2004, bénévoles et partenaires peuvent encore proposer leur aide et
s’associer à la manifestation. Pour tous, un seul
objectif : le sourire des enfants malades. !
G.C.
Un moulin à blé
Les compagnons solidaires contre la maladie
Depuis quelques années sur le secteur de
Pontarlier, une quarantaine de compagnons, issus de tous corps de métier, se
mobilisent pour le Téléthon. Ils créent cette année un moulin à blé et une calèche
pour le “Village Téléthon” de Doubs.
ls sont menuisier, char- s’associent au village de Doubs
pentiers,
maçons, et construisent un moulin à
peintres, architectes, blé pour l’offrir à la commune.
mécaniciens… et ont un Après le week-end du Téléthon,
point commun. Depuis 1998, ce chalet servira d’abribus.
ils s’associent pour le Téléthon “Dans chaque village, nous laisafin d’offrir une construction sons un souvenir. À Chaffois,
unique et originale. Près de la chapelle que nous avions
200 personnes gravitent autour construite reste en place. Il n’y
de cette association “Génétique a que la ferme comtoise qui a
2000” : les scieries qui four- été vendue à un groupe d’aunissent le bois, les commer- tistes. Cette vente nous a permis d’offrir un
çants et artisans
Le chalet chèque de 20 000
locaux qui offrent la
euros à l’A.F.M., et
peinture, les outils…
À chaque fois, les com- servira ensuite la ferme continue à
une cause utipagnons débutent
d’abribus. servir
le.”
l’année avec un budEn plus du moulin
get de 0 centime.
Leurs dépenses ne dépassent à blé construit cette année, les
pas les 300 euros alors que la compagnons reconstituent une
valeur réelle de leurs construc- calèche de 1880. Elle sera offertions est de 20 à 30 000 euros. te à la ville de Pontarlier qui
“Nous avons la chance d’avoir s’en servira notamment pour
120 partenaires qui financent la grande fête de l’absinthe en
nos projets et tous les artisans préparation. L’an dernier, les
qui nous offrent des matériaux”, compagnons ont reçu 10 000
explique Gilles Panza, prési- euros de leurs partenaires, une
somme qu’ils ont multipliée par
dent de l’association.
Cette année, les compagnons 4, puisqu’un chèque de 39 000
I
euros a pu être remis à l’A.F.M.
Au fil des ans, les compagnons
ont acquis une notoriété et une
crédibilité sur le secteur. “C’est
quelque chose de colossal, où
tout le monde participe. Chaque
année, nous avons 2 ou 3 compagnons nouveaux qui rejoignent l’équipe. Cette année, nous
avons trouvé un ancien charron qui vérifie les essieux et roues
de notre calèche. Le Téléthon
permet aux compagnons de se
retrouver et de travailler
ensemble, en toute convivialité.
Ils donnent beaucoup de leur
temps. Depuis 10 ans que je participe, je n’en reviens pas de la
mobilisation qui existe autour
de cette manifestation. Il y a
toute sorte de gens qui s’impliquent et avec une joie incroyable
!”
Actuellement, les compagnons
finissent la construction du moulin à blé, dans des locaux prêtés par Jacky Piranda, aux
Granges-Narboz. Le moulin
sera ensuite transporté à Doubs
dans le village Téléthon. “Cette année, le slogan est “Moi, je
me bats et avec toi je gagne”.
Ça correspond tout à fait à l’esprit des compagnons”, résume
Gilles Panza.
Après plusieurs heures de travail, le moulin et la calèche
émerveilleront les petits et
grands présents à Doubs pour
le week-end du Téléthon. !
G.C.
Une quarantaine de compagnons et des dizaines d’heures de travail
sont nécessaires à la construction du moulin à blé.
Gilles Panza et Marcel Paris, ancien charron, contrôlent
le bon fonctionnement de la calèche.
L’événement
6
C ANTON DE LEVIER
C ANTON DE MONTBENOÎT
Un challlenge important
Bulle, village Téléthon
Après Frasne et Bouverans, c’est au tour de
Bulle d’accueillir le Téléthon édition 2004. À
un mois de l’événement, l’effervescence et
la pression gagnent les bénévoles.
es associations, les habi- cheurs et être en relation avec
tants du village et de l’A.F.M.
nombreux bénévoles se Les 3 et 4 décembre, ils seront
mobilisent depuis plu- présents à Bulle pour encadrer
sieurs mois pour organiser et pré- les primaires venus relever des
parer cette grande fête du Télé- défis sportifs le samedi matin.
thon 2004. Bulle, village Téléthon, Ils seront chargés de leur explic’est tout un secteur qui se mobi- quer, ainsi qu’aux adultes, comlise autour de cet élan de soli- ment ils ont compris la recherche.
darité : Bannans, Bonnevaux, Le village de Bulle est connu pour
Boujailles, Bouverans, Courvières, sa “fête des grands pieds”. Les
Cuvier, Dompierre-les-Tilleuls, bénévoles du Téléthon ont souFrasne, La Rivière-Drugeon, haité faire un clin d’œil à cette
Mignovillard, Nozeroy. Feux d’ar- fête en lançant un défi original :
récolter un maximum
tifice, animations,
défis… Le week-end Une tombola de paires de chaussures de personnes
promet d’être animé.
Parmi les activités pro- de chaussures connues (politiques,
show biz…) pour en
posées, soulignons
l’implication des élèves de personnes faire une tombola. À
un mois du Téléthon,
du collège de Frasne.
célèbres.
il reste encore du tra9 élèves de troisième
vail : “Il y a du monont eu l’occasion de
participer à une visite des labo- de sur le chantier ! constate Domiratoires du Généthon le 16 octobre nique Ménétrier, bénévole. Une
dernier. Rappelons que la géné- soixantaine de personnes au moins
tique est maintenant ajoutée au travaille là-dessus, entre le club
programme de troisième. Les 9 du troisième âge, des professeurs
élèves ont pu parler avec les cher- et leurs élèves, des habitants du
Lors de l'une des premières réunions en septembre
dernier, de nombreux bénévoles souhaitaient déjà
s'associer au Comité de pilotage.
village. Nous avons distribué les
rôles, et chacun est affecté à l’une
des nombreuses commissions.”
Tout sera prêt pour les 3 et 4
décembre. Le Téléthon 2004 est
24/09/04 – Juliette de Hervé FAIVRE,
enseignant et de Sandrine VIVOT, sans
profession.
24/09/04 – Victoria de Olivier PRÊTRE,
ouvrier et de Leyla LANQUETIN, lunetière.
24/09/04 – Mya de Yoan WARLET, carrossier peintre et de Amélie GERVAIS,
étudiante.
24/09/04 – Maxime de Joël PARENT,
fromager et de Estelle POULIN, préparatrice en pharmacie.
24/09/04 – Florian de Gilles VENIAT,
menuisier poseur et de Sylvie ROSELLE, assistante maternelle.
24/09/04 – Thaïss de Régis JONNEAU,
boulanger et de Siégrid MENAGER,
coiffeuse.
25/09/04 – Léo de Antony HUOT-MARCHAND, boulanger-pâtissier et de Adeline CHATENET, aide-soignante.
26/09/04 – Fiona de Milivoje DEDIC,
ouvrier et de Corinne PARIS, agent de
recouvrement.
26/09/04 – Maëlys de Anthony PILLOT,
magasinier-livreur et de Muriel CHAUVIN, opticienne.
27/09/04 – Alicia de Philippe VALENTE, magasinier et de Maryline FASOLA, sans profession.
27/09/04 – Elsa de Raphaël CHANEZ,
ouvrier et de Sandra LACROIX, assistante clientèle.
28/09/04 – Leslie de Julien JANET, boulanger et de Catherine LAMY-PITHOS,
conjoint collaboratrice.
28/09/04 – Axelle de Hervé BULLE,
menuisier et de Cindy COLAS, serveuse.
28/09/04 – Ilona de Bruno IENZER,
commerçant et de Valérie NUNES DE
CASTRO, sans profession.
28/09/04 – Marina de Sébastien
GUILLON, mécanicien et de Angélique
PERREY, assistante maternelle.
29/09/04 – Solenne de Frédéric NICOLAS, cuisinier et de Marie-Noëlle GUEX,
sans profession.
29/09/04 – Célio de Arnaud ESPARGNIER, agent de sécurité et de Aurélie DOUAY, sans profession.
un challenge important pour cette petite commune, “petite par sa
taille mais grande par le
cœur”… !
G.C.
Renseignements :
Nadine Claudet - 03 81 89 75 23 - Sylvie Perny - 03 81 89 73 68
Dominique Ménétrier - 03 81 49 84 89
Joël Pasteur - 06 84 22 27 83
Site internet : http://bulle.telethon04.free.fr/
État-civil d’octobre
30/09/04 – Mathéo de Franck COURVOISIER, carrossier peintre et de Florence IOTTI, employée commerciale.
28/09/04 – Mathis de Christophe
JAVAUX, voyageur représentant placier et de Christelle VACELET, infirmière.
30/09/04 – Saliha de Ramazan KÖSE,
sans profession et de Sifa CAGLAYAN,
sans profession.
30/09/04 – Camille de Vincent TIRANZONI, militaire et de Stéphanie VERNIER, vendeuse.
01/10/04 – Loïse de Patrick VALOT,
agriculteur et de Séverine MESSIN,
régleur sur commande numérique.
01/10/04 – Mathieu de Charly
CAILLOUX, tailleur de pierres et de
Nathalie MARTIN, professeur des écoles.
01/10/04 – Muhammet de Ugur KOSE,
artisan et de Nazmiye EROGLU, sans
profession.
01/10/04 – Eloïse de Jean-Charles
QUATREPOINT, militaire et de Alexandra TOLLE, secrétaire comptable.
01/10/04 – Théo de Guy MARTINAZZO, agent d’entretien et de Alexandra
BOULAY, agent d’entretien.
02/10/04 – Maï-Ly de Laurent TEBERNE, opérateur de production et de Maryline DROMARD, coiffeuse.
02/10/04 – Lucie de David MARGUET,
comptable et de Sophie CHOULET,
employée de banque.
02/10/04 – Manon de Dominique FLUCKIGER, électricien radio TV et de Fanny BALANCHE-JACQUET, vendeuse.
02/10/04 – Florine de Jérôme DELACROIX, loueur de meublés et de Christelle WARNECKE, agent à domicile.
03/10/04 – Maxence de François JACQUOT, agriculteur et de Frédérique LAB,
agricultrice.
04/10/04 – Erencan de Erdinc METIN,
polisseur et de Nursen POLAT, sans
profession.
04/10/04 – Lola de Philippe CHAMBELLAND, ouvrier et de Sophie JULLERY, hôtesse T.G.V..
05/10/04 – Ethan de Christian PILLOD,
restaurateur et de Nathalie GERMAIN,
restauratrice.
Aubonne relève le défi
Le canton de Montbenoît participe activement
au Téléthon 2004. La petite commune d’Aubonne est le “village Téléthon” du canton.
ur le secteur du Haut-Doubs, Montbenoît est “l’innovation 2004”, grâce à Aubonne, petit village qui
a bien voulu relever le défi de devenir “village Téléthon “. Un sacré pari pour cette commune de 250 habitants, toutefois épaulée par les associations et bénévoles des autres villages du canton.
La fête commencera le samedi matin pour finir très tard
dans la nuit. “Une bonne partie du
“Un
village est mobilisée, explique René
bénévole. De plus, il faut
engouement Viennet,
compter au moins une associasans aucune tion par commune du canton. Au
départ, les habitants étaient un
mesure.”
peu perplexes car nous n’avons
pas beaucoup de structures à
Aubonne pour accueillir ce type de manifestation. Mais
en fin de compte, tout le monde s’y met.”
Le coordinateur souligne l’engouement du village “sans
aucune mesure. Il a fallu près de 2 ans pour mettre en
place cet événement sur le canton de Montbenoît,
explique-t-il. Une fois le premier “village Téléthon” du
canton lancé, nous savons qu’il y aura une continuité
et que d’autres prendront le relais les années suivantes.”
Le fil rouge consistera pour Aubonne à créer un tipi de
lumière, auquel participeront les 16 villages alentour.
“Le tipi sera monté dans l’après-midi, explique René
Viennet. Avant cela, un char partira de La Main et récoltera les perches de chaque village, décorées par les
enfants des écoles. Des ampoules seront vendues pour
être ensuite accrochées sur ce tipi de lumière.”
S
L
NAISSANCES
Créer un tipi de lumière
05/10/04 – Anael de Anthony BARBET,
régleur et de Johanna DIELSI, polisseur.
06/10/04 – Alizée de Jérôme DUVAL,
conseiller commercial et de Sandrine
ROLAND, adjoint administratif.
07/10/04 – Noah de Fabrice BLONDEAU, agent S.N.C.F. et de Jessica
REGARD, enseignante.
07/10/04 – Alan de Emmanuel BORAMÉ,
chauffeur routier et de Jocelyne HUGONET, sans profession.
08/10/04 – Stéphane de Jean-Pierre
HENRIET, électricien et de Marie-France DUMONT, vendeuse.
08/10/04 – Léo de Raphaël REYMOND,
technicien qualité et de Aurélie GRILLET,
fleuriste.
08/10/04 – Ewenn de Alain COLIGNON,
militaire et de Béatrice LEBRUN, sans
profession.
09/10/04 – Leana de Fernando COSTA GONCALVES, technicien et de MarieDominique VUITTENEZ, ouvrière horlogère.
09/10/04 – Paul de Jean-Marie BARRAND, chef d'entreprise et de MarieEdith OUDOT, médecin.
10/10/04 – Kevin de Pascal BEJEANNIN, ouvrier et de Adeline BOURGEOIS,
préparatrice en pharmacie.
10/10/04 – Tïya de Gérald MERCIER,
agent de fabrication et de Laura BOURQUIN, ouvrière.
11/10/04 – Nils de Daniel HUGEL, horloger et de Florence MAGNIN-FEYSOT,
professeur des écoles.
11/10/04 – Lucas et Nathan de Robert
MYOTTE-DUQUET, peintre en bâtiment
et de Brigitte DUPERREX, aide-soignante.
12/10/04 – Paul de Cédric SIRON, enseignant et de Sylvie BESSON, enseignante.
13/10/04 – Juliette de Emmanuel LAURENT, maître fromager et de Anne-Valérie SAULE, agent des services hospitaliers.
13/10/04 – Théotime de Christian BATLOGG, infirmier et de Mélanie GRANDVUILLEMIN, institutrice.
13/10/04 – Lucie de Frédéric LIBURSKI, horloger et de Corinne FLEURY,
conseillère clientèle.
14/10/04 – Tom de Christophe GRILLET,
électricien et de Séverine JOLIOT, serveuse.
14/10/04 – Samuel de Emmanuel
BENOIT, charpentier et de Sabrina
BEZOT, vendeuse.
16/10/04 – Mathéo de Pascal VOYNNET, scieur et de Sabrina GUILLAUME, emballeuse-biscuitière.
16/10/04 – Fanny de Jérôme POUX,
pizzaïolo et de Tüken TUGRUL, sans
profession.
16/10/04 – Célia de Pascal JACQUOT,
ouvrier soudeur et de Mireille MYOTTE-DUQUET, employée de vente.
16/10/04 – Emma de Samuel COURDIER, commercial agricole et de Delphine CUBY, ouvrière.
17/10/04 – Romain de Rémi DEBLADIS, menuisier et de Fabienne MÉNARD,
chargée de recrutement.
17/10/04 – Thomas de Cyrille VIENNET, ouvrier et de Isabelle COTE-COLISSON, conseillère principale d’éducation.
17/10/04 – Camille de Philippe BONNEFOY, entrepreneur de travaux forestier et de Véronique GALLAIRE, institutrice.
17/10/04 – Camille de David GROSJEAN, ouvrier et de Stéphanie BARILLOT,
employée de bureau.
15/10/04 – Alizée de Jérôme FOLTETE, ouvrier et de Nathalie HUMBERT,
sans profession.
18/10/04 – Louis de Bruno PUVELAND,
ambulancier et de Emilie BOQUILLARD,
sans profession.
19/10/04 – Zian de Sébastien MOUCHET, entraîneur de ski et de Christine
DUBOIS, psychologue.
22/10/04 – Coline de Pierre JEAN, artisan-menuisier et de Céline MOLLARD,
assistante maternelle.
22/10/04 – Jules de David ALPY, agriculteur et de Anne-Sophie LANAUD,
professeur des écoles.
22/10/04 – Antonin de Romuald NICOLIER, automaticien et de Frédérique
LACOSTE, agent administratif.
27/10/04 – Carla de Eric Tournoux,
gérant d’entreprise et de Cécille Garnache enseignante.
MARIAGES
09/10/04 – David POURCELOT, brancardier et Christina PEREZ, conseillère en économie sociale et familiale.
DECES
25/09/04 – Emilien BOUTEVIN, 81 ans,
retraité, domicilié à Gilley (Doubs), époux
de Marie FAIVRE-PIERRET.
26/09/04 - Marcelle BARRET, 86 ans,
sans profession, domiciliée à Ougnet
Douvot (Doubs).
26/09/04 – Lazar RAJKOVIC, 62 ans,
électricien retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Maria SEFER.
26/09/04 – Yvonne OUDET , 93 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
veuve de Robert PAILLARD.
28/09/04 – Marcel AUMAITRE, 77 ans,
retraité agricole, domicilié à Deservillers (Doubs) célibataire.
28/09/04 – Philippe ANDRE, 62 ans,
hôtelier retraité, domicilié à Pontarlier
(Doubs) veuf de Christiane CHAPUIS.
29/09/04 – Marie-Joseph REINHART,
54 ans, aide-soignante, domiciliée à
Pontarlier (Doubs)
29/09/04 – Madeleine GUIGON, 91 ans,
retraitée, domiciliée à La Chaux de Gilley (Doubs) veuve de Joseph BEZ.
30/09/04 – Cécile ORSAT,94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Maurice BOURGEOIS.
30/09/04 – Marie BOILLOT, 75 ans,
retraitée, domiciliée à Villers le Lac
(Doubs), veuve de Georges CARREL.
03/10/04 – Bernard VIEILLE, 88 ans,
menuisier retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Madeleine BEUQUE.
03/10/04 – Geneviève GIROD, 97 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
veuve de Raymond BOUGNON.
04/10/04 – Jeanne HAUMULLER, 81
ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier
(Doubs), veuve de Jules RENAUD.
06/10/04 – Albert LOMBARDOT, 89
ans, agriculteur retraité, domicilié à
Aubonne (Doubs), époux de Marie CREVOISIER.
08/10/04 – Michel PAQUETTE, 76 ans,
retraité, domicilié aux Hôpitaux-Neufs
(Doubs), veuf de Colette BULLE.
08/10/04 – Michel DEGOUILLES, 63
ans, chauffeur routier retraité, domicilié à Foncine-le-Haut (Jura).
10/10/04 – Gabriel MARGUET, 73 ans,
agriculteur retraité, domicilié à Amathay-Vésigneux (Doubs), époux de
Michelle MONNERET.
13/10/04 – Michel MOUREAUX, 56
ans, employé municipal retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de
Renée GUYON-VEUILLET.
13/10/04 – Odette ROBERT, 91 ans,
retraitée du tricotage mécanique, domiciliée à Pontarlier (Dous), célibataire.
14/10/04 – Pascal GILLES, 46 ans,
chauffeur routier, domicilié à Houtaud
(Doubs), époux de Elisabeth D’HOUTAUD.
14/10/04 – Marie GNECCHI, 90 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
veuve de Marcel GENRE.
15/10/04 – Jacques MAUGAIN, 56
ans, agent de maîtrise, domicilié à La
Cluse et Mijoux (Doubs) époux de AnneMarie INVERNIZZI.
16/10/04 – Renée JEANNINGROS, 82
ans, agricultrice retraitée, domiciliée à
Aubonne (Doubs) célibataire.
17/10/04 – Pierre HENRIET, 76 ans,
moniteur d’auto-école retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Liliane PETITJEAN.
18/10/04 – Christophe GALMICHE,
38 ans, conducteur d’engins, domicilié à Mouthe (Doubs) époux de Magali CONDAMIN.
20/10/04 – Elisabeth FRANZIN, 88 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs)
veuve de Paul FERRARI.
2010/04 – Jean ROY, 86 ans, agriculteur retraité, domicilié à Les Combes
(Doubs) époux de Anna FAIVRE.
19/10/04 – René TYRODE, 89 ans,
retraité, domicilié à Arçon (Doubs) veuf
de Hélène DORNIER.
20/10/04 – Paul CHAMPREUX, 93 ans,
agent d’assurance retraité, domicilié à
Pontarlier (Doubs) veuf de Marie SALVI.
23/10/04 – Marcelle GRANDVOINNET, 96 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Claude DEPIERRE.
LE DOSSI E R
Le dossier
7
Que pèsent
les Suisses dans
le commerce local ?
ANALYSE
Chaque fin de semaine, les parkings des
zones commerciales
font le plein de véhicules immatriculés en
Suisse. À l’intérieur
des magasins, ces consommateurs se signalent par leur accent
légèrement plus marqué que le
nôtre. Sont-ils si nombreux que
ça ? Vont-ils sortir avec des caddies débordants de victuailles ?
Entre deux magasins, vont-ils
s’octroyer une pause restauration, un petit tour au centre-ville ? Font-ils toujours le bonheur
des opticiens et des dentistes ?
Autant de questions, a priori
banales mais vite complexes si
l’on cherche à y répondre. Le
Suisse est devenu un consommateur si familier du Haut-Doubs
qu’on en oublierait presque sa
contribution au dynamisme commercial local. Quel est son impact
réel ? Réponse dans ce dossier.
L’attractivité des prix moins chers
Des habitudes de consommation diversifiées
et difficilement quantifiables
L’impact de la clientèle suisse sur le commerce local est un sujet de conversation commun
dans le Haut-Doubs. Tout le monde en parle mais peu d’études exhaustives permettent d’en
mesurer l’incidence précise sur l’économie du Haut-Doubs. En traversant les zones commerciales le samedi après-midi, on soupçonne qu’elle n’est pas négligeable. Éléments de réponse avec Frédéric Soler qui dirige la seule agence de communication locale à l’interface entre
le client suisse et les commerçants français.
remière observation, beaucoup de commerçants et ce,
quelle que soit la taille du
magasin, n’ont pas une
connaissance précise de l’importance
de la clientèle suisse sur leur activité. Plusieurs explications à cela, cette part est trop minime et diluée pour
qu’ils la prennent en compte, difficulté
d’identifier des Suisses susceptibles
de payer en espèces ou d’avoir un compte en France ou tout simplement volonté de satisfaire en priorité les locaux.
On peut ajouter à cela le souhait de
ne pas aller claironner haut et fort
qu’on a trouvé la formule magique,
qu’on gagne beaucoup d’argent avec
les Suisses.
À la base, tout n’est qu’une affaire de
différence de prix favorable aux commerçants français. Selon une étude
réalisée en 1997 par la Fédération
Romande des Consommateurs auprès
d’un échantillon 500 personnes, l’attractivité des prix est la principale
motivation. Pour 85% des personnes
interrogées, ce critère arrive en tête
des motivations d’achat de produits
P
sur le sol français. Viennent ensuite sait avant la viande. Aujourd’hui, les
le choix, les horaires, la qualité et la taxes suisses ont baissé. Ils se tourproximité. Comme les Français, les nent plus vers des vins réputés. Qu’estSuisses fréquentent de préférence les ce qui peut expliquer ces écarts de
zones commerciales. “60% des Suisses prix ? “Le coût d’acheminement des
viennent le samedi, le reste est
produits est plus cher en Suisdilué sur les autres jours de la 60% des se. Les loyers des grandes sursemaine. Ils se rendent en Franfaces et des commerces sont
Suisses plus élevés tout comme la main
ce en moyenne tous les 15 jours.
Les plus fortes pointes de fréd’œuvre. Ces surcoûts se réperquentation dans l’année se viennent cutent fatalement sur les proconcentrent autour de Pâques,
duits.”
du jour du jeûne fédéral, du 1er le samedi. Seconde motivation d’achat
évoquée, le choix plus étendu
août et du 1er mars”, précise
en France qu’en Suisse. Là aussi, il
Frédéric Soler.
Que viennent-ils acheter en France ? suffit de parcourir le linéaire des
Si Pontarlier détient le record de Fran- grandes surfaces pour s’en rendre
ce de densité de surface commerciale compte. Avec sa densité d’enseignes,
d’hypermarchés pour 1 000 habitants, Pontarlier a tout pour plaire aux
ce n’est pas un hasard. La priorité des Suisses, notamment à ceux qui sont
achats, c’est l’alimentaire. En premier plus près de la capitale du Haut-Doubs
lieu, les Suisses s’approvisionnent en que des grosses agglomérations suisses
viande. “On observe parfois des diffé- comme Lausanne, les seules à souterences de prix allant jusqu’à 80%.” Ils nir la comparaison en terme de zones
font également le plein de produits commerciales.
laitiers, d’huile, de boissons alcooli- En dehors des hyper et supermarchés,
les habitudes de consommation sont
sées, de fruits et légumes.
À une certaine époque, l’alcool pas- assez ciblées. Profitant d’un calen-
Frédéric
Soler dirige
Régie-Médias,
la seule
agence de
communication
locale qui vend
les produits
français aux
consommateurs
suisses.
drier de vacances scolaires différents,
ils fréquentent les agences de voyages
françaises pour partir en période creuse. “Les Suisses sont très friands de
marques de vêtement, d’articles de
sports, de pêche, de matériel de musculation. Certains secteurs d’activité
marchent très fort avec eux comme les
robes de mariée, les motoculteurs,
quads, remorques, vérandas. Le poids
des Suisses dans les commerces locaux
varie, à mon avis, de 7 à 10 % du chiffre
d’affaires chez les moins concernés
pour aller au-delà de 50%. L’un des
seuls marchés sur lesquels ils n’étaient
pas preneurs concernait les voitures
neuves. Mais les choses évoluent positivement pour les garages français.”
La couverture sociale plus libérale en
Suisse qu’en France ainsi que les modes
de remboursements font encore les
beaux jours de certains opticiens et
des chirurgiens-dentistes en général.
Quand il se rend en France, le Suisse y passe généralement la journée.
Il se restaure volontiers sur place. Son
pouvoir d’achat l’autorise également
à savourer la gastronomie française
dans les meilleures tables du coin.
Les enseignes françaises comme Carrefour qui vont s’implanter en Suisse
peuvent-elles capter cette clientèle
qui migre régulièrement en France ?
“Non, je ne pense pas car ils sont
confrontés aux mêmes contraintes que
les autres commerces suisses. La seule chose qui pourrait avoir un réel
impact, c’est que les Suisses ouvrent
leur frontière aux discounters et encore, je ne suis même pas sûr que cela
ait tellement d’effet tant ils raffolent
des produits de marques.” !
F.C.
Le dossier
8
ALIMENTAIRE
J EUX
Ils achètent aussi des magazines
“La Suisse, c’est
Jackpot pour les
un grand mystère !” buralistes français
Avec 3 hypermarchés, 5 supermarchés et de multiples enseignes
spécialisées, le bassin pontissalien dispose d’un potentiel commercial surdimensionné au regard de sa population. Cette densité sous-entend une aire de chalandise qui dépasse les frontières et concerne bien sûr une clientèle suisse difficile à cerner.
es grandes surfaces
locales ne cherchent pas
à identifier la provenance
de leur clientèle. Les consommateurs suisses peuvent régler
leurs achats en espèces ou disposer d’un compte dans une
banque française. Ce public,
n’est donc pas facile à appréhender. “La Suisse, c’est un
grand mystère ! En interne, on
n’a aucune donnée précise,
explique ce dirigeant de la grande distribution en justifiant,
on n’appréhende les Suisses
comme les autres. Ils ne sont
pas plus importants à nos yeux
que les clients français.”
Un commentaire qui ne signifie pas pour autant une négligence de cette clientèle. Tous
sont parfaitement conscients
que dans les habitudes de
consommation des Suisses en
France, l’alimentaire (viande,
produits laitiers, huile, boissons alcoolisées) arrive largement en tête. Les hypermarchés et les supermarchés locaux
communiquent donc régulièrement en Suisse en s’appuyant
sur des agences spécialisées
comme Régie Médias, par
exemple. “La densité d’enseignes
commerciales sur le secteur de
Pontarlier renforce son attractivité. Il faut aller dans les
grandes agglomérations suisses
xemple significatif, le du côté de Jougne. Installé tant. Je pense aussi qu’en
lancement de l’Euro- depuis 4 ans, Jean-François venant en France, ils bénéfimillion en février 2004 Dormoy observe une progres- cient d’un anonymat le plus
sion constante des complet.”
a provoqué
jeux qui représen- Suite au lancement de l’Euun véritable rush
Taxés de
tent jusqu’à 60% de romillion, les buralistes du
des joueurs suisses
activité globale. Doubs qui avaient fait les
en France. “Ils
35 % sur le son
“Les joueurs suisses meilleurs résultats ont eu droit
regardent souvent
majoritaires. à un beau voyage exotique
les chaînes franmontant. sont
L’attrait des jeux d’une semaine aux frais de la
çaises. Quand ils ont
vu la publicité sur ce nouveau français, c’est déjà la fiscalité. princesse, la Française des
jeu, certains étaient présents En France, les gains sont nets Jeux. Tous les heureux élus
le lendemain pour tenter leur d’impôts alors qu’en Suisse, ils tenaient des affaires en zone
chance”, explique Alain Kempf sont taxés de 35 % sur le mon- frontalière. !
qui tient le point-presse Scoop
dans la galerie marchande du
Leclerc.
Ce buraliste installé ici depuis
3 ans réalise 50% de son chiffre
d’affaires avec les jeux. Les
Suisses jouent mais viennent
d’abord dans sa boutique pour
acheter de magazines toujours
moins chers de ce côté-là de la
frontière. “En général, quand
ils arrivent à la caisse, c’est là
qu’ils en profitent pour jouer.
Chez nous, ils jouent plus à des
jeux de grattage. Pour eux, c’est
pratique car ils encaissent tout
de suite les gains.”
Selon Alain Kempf, près d’1
client sur 4 est d’origine suisse. Chacun d’eux dépense en
moyenne 30 à 40 euros en
incluant l’achat de la presse.
Certains montent jusqu’à 200
Au tabac le Joker à Jougne, les jeux représentent
euros régulièrement.
jusqu’à 60% de l’activité.
Même constat au tabac le Joker
E
L
VOYAGE
Le Suisse est joueur. Il profite de la non-imposition des gains
sur le jeu en France pour consommer force jeux de tirage et de
grattage, ce qui fait le bonheur des buralistes proches de la
frontière ou installés en zone commerciale.
Une clientèle difficile à cerner.
pour trouver l’équivalent.”
Dans un contexte local très
concurrentiel, il est également
de bon ton de ne pas divulguer
à la presse des informations
stratégiques. Selon une source proche du dossier, une des
enseignes pontissaliennes
compte 15% de clients suisses
sur l’ensemble des porteur de
cartes de fidélité. Un indice
assez révélateur à interpréter
avec une certaine prudence car
il ne correspond pas forcément
à la part réelle des achats
suisses sur le chiffre d’affaires
réalisé. !
Pontarlier, plus forte densité française en hypermarché
En ramenant la surface commerciale des 3 hypermarchés à
la population, cette densité atteint
460 m 2/1 000 habitants. Un
record en France. À titre comparatif, cette valeur est de
207 m2/1 000 hab. à Besançon
et de 104 m2/1 000 hab. en région
Pontarlier
parisienne. Au niveau des supermarchés, les données sont plus
cohérentes avec 131 m2/1 000
hab. sur le bassin pontissalien
contre 154 m 2/1 000 hab. à
Besançon.
Étude C.C.I. 25 pour la
C.C.L. réalisée en 2002
DOUANE
Les limites
Agence Thomas Cook : Quelles quantités peut-on ramener de France ?
“C’est une clientèle fidèle”
Pour les citoyens suisses revenant de France, les franchises sont fixées à 300 francs suisses par
jour et par personne. Mais des quantités maximales sont applicables pour certains produits agriLes Suisses constituebt un fond de cleintèle
coles sensibles comme les œufs, le lait ou la viande. D’autre part, tout un chacun peut passer la
régulier pour cette agence de voyage présenfrontière avec son chien ou chat domestique pour peu que l’on soit muni d’un certificat atteste à Morteau et à Pontarlier.
tant la vaccination contre la rage datant d’au moins 30 jours et au plus un an.
a Presse Pontissalienne : A.T.C. : Cette clientèle est fidèQue représente la clientèle le, les Suisses fonctionnent
beaucoup par le bouche à
suisse ?
Agence Thomas Cook : La clien- oreille. De plus, c’est une clientèle suisse représente 10 à 15% tèle qui revient plusieurs fois
de notre clientèle, et ce chiffre an, comme aux vacances estivales et à Noël.
est constant depuis
10 ans. Sur notre “Les Suisses
L.P.P. : La notion de prix
agence de Morteau,
cette part est plus fonctionnent est-elle importante ?
A.T.C. : Notre clienimportante. C’est une
clientèle familiale beaucoup par tèle vient pour la
essentiellement qui le bouche à qualité du service
mais également le
recherche des produits sûrs comme le
oreille.” prix. Un des derniers
exemples significaClub Méditerranée.
Nous avons également des tifs était pour un séjour à Disentreprises et des Suisses ache- ney pour une nuit avec un voyage en train. Le prix français
teurs de vols secs.
pour 2 adultes et 2 enfants corL.P.P. : C’est une clientèle inté- respondaient au prix suisse
pour 2 adultes et un enfant. !
ressante ?
L
Denrées et articles divers
Quantités
Tabacs
Cigarettes
Cigares
Tabac à fumer
200 pièces
50 pièces
250 g
Boissons alcoolisées
Boissons titrant à moins de 15°
Boisson titrant à plus de 15°
2l
1l
Viandes
Viande de bœuf, veau, mouton,
porc, cheval, chèvre
0,5 kg
Autres viandes et produits carnés
3,5 kg
Le dossier
SANTÉ
9
Rencontre10% de la patientèle en dentisterie dédicace
Beaucoup d’étrangers en Suisse n’ont pas accès à la gratuité des soins.
exceptionnelle
Ils préfèrent soigner leurs problèmes dentaires en France. Une clientèle
Prix, qualité
de
attentive à la qualité de la prestation, ce qui explique pourquoi les praticiens locaux ont souvent investi dans de très beaux plateaux techniques.
ourquoi venir en France ? Pour répondre à
cette question, il faut
savoir que le Suisse est très protectionniste. Il se rend dans nos
cabinets pour deux raisons : le
coût et la qualité des prestations”, indique Daniel Rollet,
orthodontiste pontissalien et
vice-président du conseil de
l’ordre des chirurgiens dentistes du Doubs.
Les différences de prix sont flagrantes. Il y a quelques années,
certains travaux de prothèses Les Suisses génèrent 10% de patientèle supplémentaire.
étaient quatre fois moins chers
en France. Aujourd’hui, ils bénéfique pour la vie com- 10% de la patientèle. Dans ces
circonstances, les jeunes denvarient du simple au double. merciale de la région.
Les praticiens ne faisant évi- Les praticiens n’en retirent pas tistes souhaitant s’installer à
seulement un reve- leur compte ne sont-ils pas tendemment aucune
nu supplémentaire. tés pour venir de préférence
publicité, tout fonctionne sur la base du Énormément En augmentant le dans le Haut-Doubs ? Il n’y a
d’actes, ils pas d’obligation à respecter
bouche à oreille, d’où
d’étrangers nombre
améliorent leur dans le choix géographique
l’intérêt d’avoir un
très bon cabinet.
qui vivent savoir-faire. Par le d’une ouverture de cabinet.
biais de la quantité, S’installe qui veut, où bon lui
Tous les citoyens
suisses ne font pas
en Suisse. ils obtiendraient des semble. “Aujourd’hui, on est 33
prothèses à des prix pour 60 000 habitants, c’est
soigner leurs dents
en France. “On a énormément plus intéressants pour leurs dans la moyenne. Compte tenu
d’étrangers qui vivent en Suis- patients. “On intervient plutôt du coût du matériel, on voit
se. Il n’existe pas un système sur des personnes adultes. En plutôt des associations se forde sécurité sociale similaire au Suisse, les enfants bénéficient mer dans des cabinets très pernôtre. Beaucoup de ces étran- d’un système de prévention plus fectionnés.”
gers d’origine italienne, espa- élaboré qu’en France. Grâce à La ventilation de cette patiengnole, n’ont pas accès à la gra- ce dispositif qui s’applique jus- tèle supplémentaire n’engendre
tuité des soins. Je pense qu’on qu’à l’âge de 15-16 ans, ils ont pas non plus des délais interremplit un rôle social impor- un niveau de santé dentaire minables sur les prises de rendez-vous. “Dans mon cabinet,
tant vis-à-vis de ces personnes.” meilleur que chez nous.”
En venant dans les cabinets Selon Daniel Rollet, l’aire d’at- il faut compter 2 à 3 mois pour
locaux, elles en profitent éga- traction ne dépasse guère la un contrôle sachant qu’en cas
lement pour effectuer leurs zone transfrontalière et les d’urgence, on prend le patient
courses sur place, ce qui est Suisses représentent environ tout de suite.” !
“P
OPTIQUE
Du simple au double sur les lentilles
Divergences de vue sur la question
L’optique est souvent mentionnée parmi les achats suisses les plus fréquents. Si
les écarts de prix tendent à s’amenuiser, la différence est encore favorable aux
opticiens français qui ne ressentent pas toujours les évolutions de la même façon.
ntre une régression de
15% à environ 6% observée depuis quelques
années chez Optique Gillet et
une proportion qui fluctue toujours dans une fourchette allant
de 25 à 50% chez Jean-Marc
Denout du magasin Mod’Optic,
l’évaluation de l’impact suisse
sur l’activité est plutôt contrastée.
Si le premier a arrêté de communiquer dans les journaux
E
suisses, le second ne l’a jamais
fait, se contentant du bouche à
oreille et d’entretenir une clientèle apparemment toujours fidèle. “Les différences variaient du
simple au double sur le prix des
lunettes. Mais depuis 2 ou 3 ans,
les opticiens suisses sont devenus beaucoup plus compétitifs.
Au niveau des appareils auditifs, c’est complètement différent.
On ne vend rien aux Suisses.
Chez eux, les appareils sont très
Acheter des lunettes ou des appareils auditifs en France n’est
plus aussi intéressant pour les Suisses (photo archive L.P.P.).
chers mais beaucoup mieux remboursés quand ils les achètent
sur place” indique Christophe
Gillet.
Jean-Marie Denout ressent lui
aussi cette concurrence mais,
apparemment, elle le pénalise
moins. Un phénomène que
confirme également Nadia
Thiongane, économiste à la Fédération Romande des Consommateurs basée à Lausanne. “La
Suisse est devenue plus compétitive. Le marché s’est renforcé
avec l’arrivée de nombreuses
enseignes. Cet accroissement a
une influence positive mais les
différences de prix demeurent
toujours. Un article du Temps
paru le 18 juin 2004 relevait
qu’une boîte de 3 paires de lentilles mensuelles coûte 70 francs
en Suisse alors qu’en France on
trouve une boîte de 6 paires pour
30 francs. Il faut signaler que
les vendeurs français ne sont pas
soumis à l’ordonnance fédérale
sur les dispositifs médicaux qui
impose une batterie de tests aux
produits optiques importés.” !
José Bové
le
17 novembre
de
10h30 à 13h30
Librairie L’Intranquille
10 rue Tissot - 25300 Pontarlier - 03 81 46 98 54
SOINS
La France souvent la moins chère
Prix des médicaments :
la Suisse en tête
Selon la Fédération romande des Consommateurs, les prix pratiqués en Suisse en matière de médicaments sont souvent les
plus chers d’Europe. Pas étonnant que les pharmacies françaises connaissent une telle affluence de citoyens helvétiques.
a Fédération a réalisé
son enquête dans 5
pays différents : Suisse, Belgique, Italie,
France et Allemagne. Dans
chaque pays, elle a acheté 10
médicaments ou leur équivalent. Le résultat de ce test
grandeur nature montre bien
que la Suisse pratique la plupart du temps, les prix les
L
R ESTAURATION
plus chers. Elle est talonnée
par la Belgique et l’Allemagne. Sur les 10 médicaments, c’est la France qui
arrive 5 fois en queue de peloton, et pratique donc les tarifs
les moins élevés. Voici
quelques exemples.
Médicaments sans ordonnance : “N-Acetylcysteine.
Prix en France : 0,13 euro le
comprimé. tarif suisse : 0,39
euro.
Arnica : le prix français est
de 1,81 euro, il affiche 4,30
euros en Suisse.
Même différentiel pour les
médicaments délivrés sur
ordonnance : Aciclovir. En
France, 1 gr coûte 1,97 euro
tandis qu’en Suisse, il faudra débourser 3,76 euros ! !
Bonnevaux
Jean-Paul Lonchampt, auberge de la Haute-Joux :
“La Suisse fait partie de notre zone d’influence”
La Presse Pontissalienne : Êtes-vous concerné dans
la restauration par la clientèle d’origine suisse ?
Jean-Paul Lonchampt : Depuis 35 ans que je
suis installé, j’ai toujours eu une clientèle
suisse. Elle représente 30% de mon activité.
C’est une clientèle qui aime la France et notre
cuisine. Elle aime retrouver ce que l’on a pu
R ESTAURATION
conserver de notre cuisine traditionnelle, par
exemple trouver un vrai petit pot de crème
fraîche sur la table. Elle ne raisonne pas par
rapport aux prix. Mais il ne faut pas penser
que la clientèle suisse est importante, je considère que la Suisse fait partie de notre zone
d’influence. !
l’Alchimie à Pontarlier
Pierre-Ivan Boos : “20 à 25%
de notre chiffre d’affaires”
La Presse Pontissalienne : Quel
type de clientèle touchez-vous
dans votre restaurant ?
Pierre-Ivan Boos : La clientèle
suisse représente 20 à 25% de
notre chiffre d’affaires. C’est
une clientèle à la fois d’habi-
tués et de passage. Les premiers apprécient la cuisine originale que je propose, certains
reviennent chaque mois accompagnés d’amis, car le bouche
à oreille marche très bien avec
les Suisses. On touche égale-
ment les Suisses qui viennent
faire leurs achats à Pontarlier.
On travaille sur une tranche
d’âge qui va de 25 à 70 ans et
beaucoup de gens en couple.
Mais ils ne dépensent pas plus
que les Français. !
Le dossier
10
C UISINES
I MMOBILIER
Pontarlier
Pontarlier
Jean-Denis Prévalet, Patrick Goursolle,
cuisines Schmidt : agence Century 21 :
“Entre 30 et 35% de notre activité”
a Presse Pontissalienne : le de 20 000 habitants avec
La clientèle suisse est-elle toute l’offre commerciale qui
une manne providentielle peut être proposée. Les Lausannois vont plutôt du côté
pour vous ?
Jean-Denis Prévalet : Il faut de Gex. Il serait bon que nos
reconnaître que c’est une politiques fassent en sorte
clientèle intéressante. Les qu’au moins, Pontarlier figure sur les panSuisses représentent
autorouentre 30 et 35% de
“Aucune cartes
tières suisses.
notre activité. C’est
une clientèle qui peut
pancarte
L.P.P. : Vous faites
venir de loin, jusqu’à
une centaine de kilon’indique du démarchage côté
suisse ?
mètres (canton de
Fribourg, Berne…). Pontarlier sur J.-D.P. : Aucun, l’enseigne cuisines
L.P.P. : Et pas forcément l’autoroute ! Schmidt est présente côté suisse.
du canton de Vaud ?
J.-D.P. : Paradoxalement, Nous ne fonctionnons que par
moins. Il faut savoir qu’à la le bouche à oreille, et cela,
sortie de Lausanne, aucune depuis notre ouverture il y a
pancarte n’indique Pontar- 15 ans. La clientèle suisse est
lier sur l’autoroute ! Ceux qui très exigeante, les clients
arrivent ici sont souvent très suisses veulent une prestaétonnés de découvrir une vil- tion à la hauteur de leur phi-
L
losophie. Les Suisses qui viennent en France cherchent l’affaire à tout prix, ce ne sont
pas les Suisses les plus aisés
qui font leurs achats en France. Ils savent qu’ici, ils trouveront des prix inférieurs de
20 à 25% par rapport à ce
qu’ils trouvent chez eux.
L.P.P. : Sans les Suisses, comment
se porterait Pontarlier ?
J.-D.P. : Ce serait le Larzac !
Ici, on a parfois tendance à
se reposer sur nos lauriers en
se disant que de toute façon,
il y a la Suisse. Le bel équilibre commercial qu’il y a à
Pontarlier existe grâce à la
Suisse, il ne faut pas l’oublier.
Pour maintenir cet équilibre,
il faut encore améliorer les
choses existantes, et notamment les voies de communication. !
C UISINES MOBALPA
Plus simple de rester sur France
nstallé à Pontarlier, Pierre Semin est concessionnaire en cuisines Mobalpa. “Comme il y a des revendeurs
de cette enseigne implantés en
Suisse à proximité de la fron-
I
tière, je ne vais pas chercher la
clientèle suisse. D’ailleurs, je
n’aurais pas le droit de prospecter là-bas. S’ils viennent,
c’est par le bouche à oreille. Je
préfère me concentrer sur la
France où j’ai déjà largement
assez de travail. D’autre part,
pour le S.A.V., c’est plus facile
pour moi de rester en France.
Il n’y a pas de formalités douanières complexes à régler.” !
Le Val de Morteau
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Le Val de Morteau
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“Le phénomène est minime”
L
a Presse Pontissalienne : Êtes-vous concerné par la
clientèle suisse dans votre secteur d’activité ?
Patrick Goursolle : Sur Pontarlier et la bande frontalière, le phénomène est minime. On perçoit une
légère demande du côté des Hôpitaux-Neufs, mais
cela n’a rien de comparable avec le secteur de Villers-le-Lac par exemple où sur le dernier lotissement que nous avons fait, sur 14 parcelles en vente, 8 ont été achetées par des Suisses.
L.P.P. : Pour quelles raisons n’observe-t-on pas ce phénomène côté Pontarlier ?
P.G. : Il s’agit avant tout de l’éloignement. La clientèle suisse recherche de la proximité avec la frontière, Pontarlier est trop éloi“Nous
gné. La clientèle qui a acheté
exemple sur Villers-letouchons une par
Lac ne voulait d’autres lots
situés sur Grand’Combe-Châclientèle
teleu. De plus, les biens proposés sur Pontarlier et les
d’ouvriers.”
environs sont chers. Pour ce
prix, la clientèle suisse se dirigera plus vers le Sud
ou des secteurs comme la Saône-et-Loire.
L.P.P. : Quelle clientèle touchez-vous ?
P.G. : Nous touchons une clientèle d’ouvriers, et surtout des résidents. Le Suisse plus aisé ne vient pas
s’installer sur la bande frontalière. !
DÉCORATION
L’immobilier est peu prisé par les
Suisses, sauf quand les biens
sont très proches de la frontière.
Il communique en Suisse
“Quand je raisonne suisse,
je raisonne aussi frontalier”
Arnaud Bichet a ouvert l’enseigne G.P. Décors sur la zone commerciale d’Houtaud en 2002. Ce jeune commerçant ne mesure pas l’impact réel des Suisses sur son activité. Pour autant, il
communique sur la presse locale helvétique.
e ne pense pas qu’il
faille tout miser sur
la clientèle suisse. Ce
serait dangereux commercialement parlant si la
situation venait à changer.
Quand je raisonne suisse, je
raisonne aussi frontalier. À
mon avis, ces deux éléments
sont liés. Avec leurs revenus
suisses, ils disposent d’un pouvoir d’achat élevé, toujours
supérieur à celui des consommateurs français.”
S’il ne cherche pas à quantifier la part des Suisses, il
constate à travers le nombre
de bons de détaxe douanières
qu’ils se déplacent davantage
chez lui en fin de semaine, les
jours fériés et quand ils sont
en période de vacances. “Ils
viennent ici plutôt en continuité de leurs achats alimentaires. Ce comportement s’apparente à du tourisme
commercial, mode qui caractérise généralement les habitudes de consommation des
Suisses sur le secteur. Mon commerce est encore un trop jeune
pour avoir le recul nécessaire.”
Dans son domaine, Arnaud
Bichet ne ressent pas de particularités spécifiques à la clien-
“J
Chez G.P. Décors, selon Arnaud Bichet, “les Suisses se déplacent davantage en fin de semaine.” (photo archive L.P.P.)
tèle suisse qu’il trouve agréable
et bien élevée. Il n’oublie pas
non plus de communiquer en
Suisse par le biais de journaux
locaux. “Je consacre un plus
gros budget promotion Suisse
dans la presse même si j’investis globalement davantage
sur France, tous supports
confondus.” !
Le dossier
VÊTEMENTS, ARTICLES BÉBÉ
11
Effort des commerçants suisses
Une baisse de 30%
Selon leurs produits, leur emplacement, les commerces
n’ont pas la même attractivité vis-à-vis de la clientèle
suisse comme c’est le cas chez Philippe Laval qui tient
Bébé Cash-New Baby.
ur le dernier exercice comptable qui débute pour nous
en septembre 2003, j’enregistre une baisse de 30% au
niveau des détaxes, en sachant qu’on
effectue ces formalités uniquement pour
des achats supérieurs à 175 euros.” Une
diminution à relativiser pour ce commerce où la clientèle suisse représente “seulement” 12 à 13% du chiffre d’affaires annuel.
Ce pourcentage s’est toujours maintenu à ce niveau depuis l’ouverture du
magasin en 1991. “De par notre emplacement au centre-ville, on attire moins
les Suisses qui fréquentent davantage
les zones commerciales.”
Bébé-Cash-New Baby est spécialisé
dans la prime enfance avec un choix
de plus de 5 000 articles en couches,
“S
VÉRANDAS
layette, puériculture, meubles, poussettes, vêtements future maman. Philippe Laval attribue cette récente perte d’attractivité constatée depuis un
an aux efforts déployés par les commerçants suisses qui travaillent dans
le même registre que lui. “Ils se sont
bougés pour s’aligner sur la France.
Leurs prix ont facilement baissé de 20%.”
Sûrs de trouver des articles identiques
à prix sensiblement équivalents, les
Suisses n’ont aucun intérêt à venir s’approvisionner en France. Plus inquiétant, cette diminution s’ajoute à un
ralentissement global ressenti depuis
2 ans chez Bébé-Cash-New Baby. “Le
passage à l’euro n’est pas un facteur
explicatif. Nos tarifs sont restés identiques depuis l’adoption de la monnaie
unique.” !
TENDANCES
45% de l’activité
Mieux placé
au niveau prix
nstallé dans le HautDoubs, ce professionnel
spécialisé dans la vente
de vérandas travaille depuis
assez longtemps avec les
Suisses. “Pour nous, c’est une
très grosse clientèle qui représente environ 45% de notre activité et ça dure comme ça depuis
10 ans. On est mieux placé au
niveau prix.”
Pour gagner en efficacité, l’entreprise dispose d’une agence
commerciale en Suisse. “Il faut
savoir que le marché suisse est
assez verrouillé par l’admi-
I
nistration. C’est très compliqué d’obtenir des autorisations
pour y travailler.” Elle assure
également sa promotion en se
rendant sur plusieurs foires et
notamment au Comptoir de
Lausanne et au salon “Habitat
et jardin” qui se déroule dans
la même ville.
Avec le recul, ce dirigeant pontissalien constate que son volume d’activité sur la Suisse tend
à diminuer un peu. Un tassement lié selon lui au ralentissement économique qui touche
la Suisse actuellement. !
Le Cirque de Chine
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Philippe Laval : “Les commerçants suisses se sont bougés pour s’aligner sur la France.”
à 20H30
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Les habitudes de consommation des Suisses
À la fin des années 90, la Fédération Romande des Consommateurs avait effectué un
sondage auprès de 500 consommateurs
frontaliers occasionnels ou réguliers dans
l’Arc jurassien : Neuchâtel, Jura, Jura bernois et région genevoise. Globalement, les
observations restent d’actualité, même si
quelques éléments nouveaux sont intervenus depuis comme le passage à l’euro
ou encore les efforts consentis par certains commerçants pour tenter de retenir
chez eux la clientèle suisse.
Produits les plus achetés
en France par les Suisses
Viande-charcuterie
Produits laitiers
Huile
Boissons alcoolisées
Fruits et légumes
Poissons et crustacés
Médicaments
Cosmétiques
Boissons sans alcool
Livres
Optique
Divers
Produits
Attrait principal : pour le prix
Pour le prix
Pour le choix
Pour les horaires
Pour la qualité
Pour la proximité
Pour le shopping loisirs
Pour le service
Divers
Pour combien ?
De 500 à 1 000 francs C.H.
Plus de 1000 francs C.H.
Moins de 500 francs C.H.
Ne savent pas
50 %
8%
38 %
4%
Pontarlier et environs
12
MARCHÉ ÉNERGÉTIQUE
En bref
"
Cinéma
Le cinéaste italien Francesco
Rosi est l’invité d’honneur du
ciné-club Jacques-Becker à
Pontarlier dans le cadre de la
Rencontre Internationale de
cinéma en novembre. Il présentera son œuvre cinématographique à cette occasion.
"
Jougne
La troupe de théâtre “Jougn’art”, composée de 9 comédiens, présente sa dernière
pièce “Fred”, mise en scène
par Yves Jeanbourquin.
Samedi 13 novembre à 20 h
30, dimanche 14 à 17 heures,
vendredi 19 et samedi 20 à
20 h 30 et dimanche 21 à 17
heures. À la salle des fêtes
de Jougne. Réservation possible à la maison de la presse des Hôpitaux-Neufs (Tarifs :
4 à 8 euros).
"
Commerce
L’enseigne de vêtements Bleu
Citron, située au centre-ville
de Pontarlier, avait annoncé
sa fermeture. Elle devrait être
remplacée par une agence de
France Télécom.
"
Noël
Le retour des ours et des oursons sur le marché de Noël
à Pontarlier est annoncé. Un
concours de décoration est
ouvert à tous. Bulletin de participation disponible
au 03 81 38 81 12.
COMMERCE
Ouverture à la concurrence
Gaz : une facture qui coûte cher
Le prix du gaz n’est pas le même dans toutes
les communes. La ville de Pontarlier est tarifée au plus fort. Alors que la commission de
régulation des énergies étudie un nouveau
tarif, la municipalité et les industries tentent
d’obtenir une révision à la baisse.
e marché énergétique ferroviaire et il serait tout à fait
va connaître dans les dommageable qu’il en soit de
prochains mois une même au niveau énergétique.”
ouverture à la concur- La requête est d’autant plus
rence, avec une dérégulation du justifiée que pour certaines
marché. Actuellement, la com- industries implantées à Ponmission de régulation des éner- tarlier, le coût de l’énergie occugies (C.R.E.) étudie une nouvelle pe une place très significative
tarification du transport de gaz, dans le coût de production. Ainincluant une part de péréqua- si, l’entreprise Armstrong
consomme à elle seule autant
tion au niveau national.
À Pontarlier, où les tarifs appli- d’énergie que la ville de Ponqués sont les plus forts, la muni- tarlier. C’est dire si le coût du
cipalité réagit. Plusieurs gaz a une incidence sur ses résuldémarches sont effectuées en tats. “Le coût de l’énergie représente 15 à 17% du
direction de Jean
Syrota, président de Armstrong coût global de production, constate
la C.R.E., afin d’atticonsomme André Boisier, assisrer son attention sur
tant de direction. Sur
la situation particulière de Pontarlier. autant que la un marché très
concurrentiel, notre
“Alors que le Hautville de
souci est de réduire
Doubs est une de zones
les plus froides de Pontarlier. nos coûts de production. Nous consomFrance, nous sommes
tarifés au plus fort, puisque nous mons actuellement 185 à 190
sommes sur la grille gaz de millions de kilowattheures
niveau 6, constate Patrick Gen- (KWh). Nous avons essayé par
re, maire de Pontarlier. Le Haut- le passé de réduire cette consomDoubs connaît déjà des diffi- mation. Depuis 2000, nous avons
cultés d’enclavement, que ce soit mis en place plusieurs phases
au niveau routier ou au niveau sur 2 ou 3 ans, nous permettant
L
Philippe Young, responsable énergie-achats et André Boisier, assistant de direction
de la société Armstrong, très grande consommatrice d’énergie.
de réduire de 20% notre consommation de gaz. Mais si nous
pouvons contrôler notre consommation, le coût de l’énergie nous
échappe complètement.”
La société a entrepris plusieurs
démarches auprès de Gaz de
France et maintenant auprès
de la C.R.E. Il est nécessaire
d’agir rapidement. En effet, la
C.R.E. devait se prononcer sur
les méthodes de calcul du transport en juillet dernier. La
réflexion est toujours en cours.
Il est donc encore possible d’agir.
“Le maire et le député ont interpellé le ministère des Finances,
explique Philippe Young, responsable énergie-achats chez
Armstrong. Pontarlier est une
ville frontalière dans une situation particulière, comme c’est le
cas de Morteau et de Gex. Il faut
traiter cette particularité. Nous
souhaiterions un prix du gaz
équitable et comparable à tout
autre utilisateur en France. Rien
qu’en comparant le prix de la
facturation entre Besançon et
Pontarlier, on constate un delta de 10 à 15%. Ce constat ne
rend pas Pontarlier attractif.
Heureusement, à défaut de maîtriser le coût de l’énergie, nous
avons d’autres atouts en termes
de production, qui nous permettent d’être compétitifs. Nous
allons continuer nos démarches
tant qu’il est encore possible
d’agir.”
Le courrier adressé par Patrick
Genre au président de la Commission de régulation de l’énergie le 26 août dernier, est à ce
jour sans réponse. !
G.C.
Zoom :
Pour un même tarif, les prix de
vente du gaz naturel peuvent
varier selon les localités. En effet,
l’architecture du réseau d’alimentation et l’éloignement au
réseau principal ne sont pas les
mêmes d’une commune à l’autre.
Chaque tarif de Gaz de France
comporte :
- une partie fixe : l’abonnement.
Il inclut une participation aux
frais de gestion, de stockage,
de transport et de distribution
du gaz naturel.
- une partie variable : le prix du
kilowattheure.
Des changements de têtes
Coup de jeune dans la
boulange pontissalienne
En quelques années, cette corporation s’est renouvelée d’un tiers. Des nouveaux prennent la relève. À l’exemple de Marc Verdant, ils ont souvent pour
eux la force de la jeunesse, de la volonté, un savoir-faire et une touche de
créativité qui n’a rien à envier à leurs prédécesseurs.
cheuber, Lamy, Girol,
Fleurette, Piguet, tous
ces noms par lesquels on
désigne généralement les
boulangeries ne font désormais
plus partie du paysage commercial pontissalien. Pour certains approchant ou étant en
âge de prendre une retraite bien
méritée après des années de
labeur, pour d’autres touchés
par un mauvais coup du destin, toujours est-il que sur la
quinzaine de boulangeries-pâtisseries de la ville, 5 ont fait l’objet d’une reprise, 2 ont fermé,
1 vient récemment de déménager et d’autres prévoient d’entreprendre des travaux de
modernisation.
Pour compléter ce bref état des
lieux, il n’est à noter aucune
succession familiale, à croire
S
que la filiation n’est plus du
tout à la mode dans le métier.
Ce qui ne serait d’ailleurs pas
une exception à la règle.
Symbole de ce renouveau de la
boulange locale, Marc Verdant
vient tout juste de reprendre le
commerce tenu depuis plusieurs
années par Serge Lamy et son
épouse. Originaire de Besançon, Marc a été à bonne école
chez Patrick Chevallot, Meilleur
Ouvrier de France en pâtisserie qui est installé à Val d’Isère. “J’avais déjà un C.A.P. de
cuisine avant d’aller chez lui en
apprentissage préparer un C.A.P.
de pâtissier-chocolatier-confiseur-glacier.” Marc renforcera
ensuite son expérience en exerçant différentes fonctions dans
plusieurs établissements : responsable chocolatier à la pâtis-
serie “Aux petits gourmands” qui privilégie les pâtisseries et
à Chamonix, chef-pâtissier à les chocolats. Il utilise les
l’hôtel Moby Dick à Porto-Vec- meilleurs ingrédients comme
chio, et d’autres emplois simi- du chocolat haut de gamme, cerlaires décrochés en Suisse et tifié pur beurre cacao. “Quand
dans les Alpes. “J’avais envie on aura atteint notre vitesse de
de m’installer à mon compte croisière d’ici un mois, on vendepuis 2 ans. Aussi, je n’ai pas dra 28 sortes de chocolats et 23
traîné longtemps pour saisir pâtisseries différentes sans compl’opportunité de reprendre l’af- ter les mignardises, la viennoiserie, la sandwichefaire de Serge Lamy.”
Un choix motivé par 28 sortes de rie…” Pour reprendre
cette boutique, il s’est
l’emplacement dans
l’une des rues les
chocolats. associé avec sa sœur
Marie, responsable de
plus commerçantes
de la cité mais qui impliquait la vente, et son frère Emmaégalement de gros travaux pour nuel. Travaillant pour l’instant
à destination des particuliers,
moderniser l’outil de travail.
Magasin, laboratoire pâtisse- il envisage par la suite de foncrie, tout a été refait à neuf. “Je tionner avec une clientèle de
continue à fabriquer des pains groupes et comités d’entreprises.
spéciaux mais les pains blancs Souvenir d’un passage chamosont sous-traités”, indique Marc gnard, la boutique s’appelle “Aux
Marc et sa sœur Marie.
petits gourmands”.
Attiré par le côté créatif du
métier, il reconnaît que sa période d’apprentissage n’a pas toujours été facile à vivre. “Aujourd’hui, on fait beaucoup d’efforts
pour améliorer les conditions de
travail. Pour celui qui aime voyager, on a la chance de pouvoir
s’exporter très facilement. Ce qui
me plaît également c’est de ressentir le plaisir de faire plaisir
aux autres. En venant ici, je voudrais que les gens aient la sen-
sation de revenir aux vraies
saveurs de la pâtisserie. Je veux
surtout éviter la banalisation
des goûts.”
Ce jeune pâtissier ne manque
pas de personnalité. À vous d’apprécier quelques-unes de ses
spécialités pâtissières comme
la “Petite Lafine”, la “tartelette Noix-caramel” ou en version
chocolat, les “canelier”, “bogue”,
“contrast” et autres cailloux du
Haut-Doubs. !
F.C.
GRÉSARD MALBUISSON
P R O D U I T S R É G I O N A U X , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E
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14
BANNANS
Des amendes infligées
Gare aux épandages d’hiver !
Quel avenir pour la
vallée du Drugeon ?
Les autorités veillent pour inciter les agriculteurs à ne pas attendre l’hiver pour
épandre leur lisier et autre purin sur la neige ou sur sol gelé. Des amendes seront
dressées en cas d’infraction.
a direction départemen- contre ce genre de négligence.
tale de l’agriculture Le conseil supérieur de la pêche,
(D.D.A.) du Doubs a lan- “bras armé” de la D.D.A. en
cé l’hiver dernier une étu- matière de sanction, a déjà dresde auprès d’un échantillon de sé plusieurs P.V. à des agricul100 agriculteurs du Doubs. Il teurs récalcitrants, des amendes
ressort de cette enquête qu’un de quelques centaines d’euros
agriculteur sur trois n’avait pas relevant du tribunal de police.
profité de l’automne pour “En général, les agriculteurs
épandre ses effluents d’éleva- qui enfreignent la loi sont ceux
ge. Ils vidaient le trop plein de qui se trouvent confrontés à des
fosses pleines et qui
leur fosse au beau
disent ne pas avoir
milieu de l’hiver, sur
un sol couvert ou dur- Les sanctions d’autres solutions que
d’épandre. Ils perci par le gel. Résulencourues dent du temps à
tat : lessivés par la
mettre du fertilisant
première pluie, les
peuvent
qui ne profitera même
effluents s’écoulent
pas à leurs futures
dans le milieu natuatteindre
récoltes” observe un
rel, ne provoquant
responsable de la
aucun bénéfice à la
2 ans de
D.D.A. En partenafertilité des champs
riat avec la D.D.A.,
concernés.
prison.
la commission de proLe décret du 12 juin
1996 est pourtant formel : ces tection des eaux veille au grain.
épandages sont strictement Elle annonce même pour cet
hiver des “opérations de surinterdits.
Les autorités ont décidé d’agir veillance par avion afin de repé-
Démocratie participative
Dans le cadre d’une étude sur l’ouverture de
la vallée au public, le C.P.I.E. organise une réunion
publique d’information le lundi 15 novembre
de 20 heures à 22 heures à la salle des fêtes de
Bannans. Les idées sont les bienvenues.
L
n souhaite aller connaissance du milieu nous
vers une ouver- apportent leurs témoignages
ture raisonnée sur les potentialités d’accueil,
de ce secteur car les atouts et faiblesses de ce
on se trouve dans un envi- territoire. Il ne s’agit pas de
ronnement sensible”, explique chercher à reproduire ce qui
existe dans les secteurs
Benoît Deboskre du
voisins. On chercheC.P.I.E. du HautDoubs, association Valoriser la rait plutôt à se démarqui a été missionnée vallée du quer en restant complémentaires.”
par les communauréunion
tés de communes du Drugeon. Cette
publique
du
15
Drugeon et du Larmont pour réaliser ce travail. novembre s’inscrit en contiL’objectif de cette étude consis- nuité de ces entretiens. Elle
te à définir des pistes d’ac- s’adresse aux habitants de ce
tions à court et à moyen ter- territoire. Après une présenme afin de valoriser la vallée tation détaillée des objectifs
du Drugeon en conciliant tou- de cette étude, chacun pourrisme, économie, éducation à ra apporter ses idées, ses
l’environnement et protection remarques ou ses critiques.
des milieux. “Dans un pre- “On souhaite associer toute
mier temps, on est allé à la personne désireuse de s’imrencontre d’une quarantaine pliquer d’une façon ou d’une
de personnes qui, de par leur autre dans cet ambitieux profonction, leur activité, leur gramme d’actions.” !
“O
Illustration de ces infractions désormais sanctionnées :
un épandage sur neige à La Chaux-de-Gilley l’an dernier.
rer les agriculteurs récalcitrants.”
Le non respect du décret de
1996 punit les auteurs d’une
telle infraction d’amendes pouvant aller jusqu'à 1 500 euros.
En cas de pollution d’un cours
d’eau, les sanctions encourues
peuvent atteindre 2 ans de prison et 18 000 euros d’amende.
Assez dissuasif pour inciter à
la prévoyance.
Selon la commission, “l’idéal
est de disposer d’une fosse vide
vers la mi-novembre pour passer l’hiver en limitant les
risques.” Par ailleurs, le plan
de maîtrise des pollutions d’origine agricole prévoit le financement de plus d’une centaine
de projets de mise en conformité des fosses par an. Les administrations concernées appellent les agriculteurs à monter
un tel dossier de financement. !
J.-F.H.
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AGRICULTURE
Économie
PONTARLIER
15
Une centaine de salariés
Patrick De Giorgi :
“Nous voulons transmettre
la passion du béton”
L’entreprise De Giorgi est un des acteurs majeurs de la construction sur le
Haut-Doubs pontissalien. La formation des jeunes est une de ses principales
préoccupations dans ce métier où la main d’œuvre est très précieuse.
L
une vingtaine d’années, nous avons
développé d’autres compétences, si
bien qu’aujourd’hui, nous avons 6
domaines d’activités différents.
L.P.P. : Aux yeux de certains Pontissaliens, vous êtes maçons, pour d’autres,
vous êtes promoteurs immobiliers. Que
fait précisément la société De Giorgi ?
L.D.G. : C’est vrai que notre métier de
base, c’est la maçonnerie. Mais depuis
L.P.P. : Lesquels ?
L.D.G. : Nous sommes d’abord une
entreprise générale du bâtiment, c’està-dire que nous intervenons dans
tous les corps de métier. Nous sommes
capables de gérer l’ensemble des lots
dans une construction. Nous sommes
des généralistes dans cette profession. L’entreprise De Giorgi fait également de la promotion immobilière,
sur Pontarlier et Besançon. Notre
troisième activité est la vente d’espaces commerciaux, de bâtiments
industriels et de bâtiments agricoles.
Nous assurons l’ensemble de la chaîne, du plan jusqu’à la remise des clés.
Quatrième activité : la construction
de maisons individuelles clés en main.
Cinquième volet : les lotissements
a Presse Pontissalienne : Quelle
est l’histoire de l’entreprise De
Giorgi ?
Laurent De Giorgi : La société a été
créée en 1957, par Jean De Giorgi,
mon grand-père. Elle est dirigée par
Patrick De Giorgi, président. Son frère Jean-Paul est directeur. Quant à
moi, j’assure la direction technique.
Ma sœur Jenny travaille également
dans les bureaux. L’entreprise est
basée à Pontarlier depuis sa création, elle est toujours restée une entreprise familiale, à taille humaine. Cette proximité nous permet d’être tous
les jours sur les chantiers, en contact
direct avec nos équipes.
Le siège de l’entreprise à Pontarlier.
sur les terrains à bâtir. Nous achetons des terrains que nous viabilisons, avant de vendre les lots. Enfin,
notre dernière activité, la plus récente, concerne le terrassement, les travaux publics et le V.R.D. (voirie et
réseaux divers), sur Pontarlier et
Besançon. Toutes ces activités se complètent et nous permettent de maîtriser la chaîne de bout en bout mais
chacune d’entre elles est un métier
à part entière, ce qui nous oblige à
nous remettre en cause tous les jours.
Sur la zone des Épinettes, “Les terrasses de la chapelle” sont en
cours de construction : 29 appartements qui seront
livrés à partir de début 2006.
tier de la Maison de l’étudiant. En ce
qui concerne les bâtiments industriels, nous construisons actuellement les locaux de l’imprimerie Maire à Pontarlier. Nous allons débuter
la construction du centre de réadaptation fonctionnelle de Salins. Nous
venons de livrer le collège d’Ornans.
Nous avons réalisé la nouvelle gendarmerie et 20 logements attenants
L.P.P. : Quel votre rayon d’action ?
L.D.G. : Nous travaillons dans un rayon à École-Valentin, le nouveau pôle
qui s’étend de Mouthe jusqu’à une V.T.T. de Métabief…
vingtaine de kilomètres après BesanL.P.P. : Combien de salariés
çon. C’est dans la région
employez-vous ?
de Besançon que le groupe De Giorgi réalise le “La moyenne P.D.G. : Avec le volet d’intérimaires, nous atteiplus gros de son activité,
d’âge des
gnons régulièrement la
de l’ordre de 80%.
centaine de salariés.
salariés est
L.P.P. : Quels chantiers gérez: Vous ne subissez pas
vous actuellement ?
de 32 ans.” L.P.P.
la pénurie de main d’œuvre
Patrick De Giorgi : Dans le
propre aux métiers du bâtidomaine de la promotion
ment ?
immobilière par exemple,
nous commercialisation actuellement P.D.G. : C’est toujours très difficile de
“Les terrasses de la chapelle” sur la trouver des jeunes. Il n’y a pas d’écozone des Épinettes. Dans notre acti- le du bâtiment à Pontarlier et jusvité “lotissements”, c’est nous qui réa- qu’à récemment, il n’y avait pas plus
lisons le lotissement “Le val de Joux” haut que le niveau Bac pro à Besanau-dessus du Toulombief, ainsi que çon. Les jeunes devaient aller à Dijon.
“Les villas du Larmont”, juste à côté. Pour attirer les jeunes, nous nous
Nous sommes sur le point d’attaquer efforçons de créer une image dynaun lotissement à Serre-les-Sapins, mique et positive du bâtiment. Cela
vers Besançon. Nous construisons un passe notamment par le renouvelleimmeuble de 50 appartements rue ment intégral de notre parc matériel.
Henri Baigue à Besançon. Rue de Nous formons les jeunes qui sortent
Belfort, deux programmes de 50 loge- de 3 ème et les emmenons jusqu’au
ments chacun sont à l’étude. Toujours niveau Bac + 2, de maçon à conducà Besançon, nous terminons le chan- teur de travaux. La formation est
vraiment une de nos priorités. 10%
de notre effectif actuel sont en formation au sein de l’entreprise. Chaque
année, notre budget formation dépasse les 30 000 euros. Nous voulons
vraiment transmettre la passion du
béton.
L.P.P. : Cette politique porte ses fruits ?
P.D.G. : Ça marche plutôt bien. La
moyenne d’âge des salariés de l’entreprise ne dépasse pas 32 ans. Nous
misons vraiment sur la jeunesse.
Dans les 10 ans à venir, nous n’aurons que 3 départs en retraite à compenser.
L.P.P. : Dans les nouveaux programmes
immobiliers, quelle est la part des investisseurs par rapport aux acquéreurs qui
se destinent à habiter le logement ?
P.D.G. : C’est environ moitié-moitié
sur Besançon, et un peu plus d’achats
pour habitation sur Pontarlier. Cela
s’explique par le fait que nous faisons moins de petits appartements
sur Pontarlier.
L.P.P. : La hausse du coût des matières
premières vous pénalise-t-elle ?
P.D.G. : Naturellement. Le prix de
l’acier a par exemple doublé. La plupart des matériaux ont augmenté,
nous sommes donc obligés de répercuter. La hausse des prix de l’immobilier depuis quelque temps s’explique
en grande partie par ce phénomène. !
Propos recueillis par J-F.H.
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Mouthe - Région des Lacs
16
OYE-ET-PALLET
32 personnes
La maison Pellegrini se développe
sur de solides fondations familiales
Spécialisée dans la maison
individuelle, cette entreprise crée une société à destination des projets collectifs
et des lotissements. Une opération qui coïncide avec une
centralisation des locaux
administratifs et des ateliers
sur un même site.
uand le bâtiment va, osons la
diversification tout en restant
dans notre cœur de métier. Le
projet de cette société baptisée “Promotion Pellegrini” s’inscrit dans cette
stratégie. “On est déjà complètement
opérationnel sur de la maison individuelle en réalisant en interne les plans
d’exécution, devis, étude béton…À l’exception de l’architecture, on se sentait
capable d’étendre ce savoir-faire à des
ensembles immobiliers. On veut faire
de la promotion mais de façon maîtrisée, à petite échelle. On vise au moins
un collectif par an. À travers cette socié-
Q
té, on aura un volant d’activité supplémentaire. C’est aussi une façon de valoriser la notoriété de l’entreprise”, indique
Rémy Pellegrini, l’un des trois co-gérants
avec ses cousins Olivier et Christophe.
Un immeuble collectif de 10 appartements “Le Clos Chevalier” est en
construction à Vuillecin. D’autres projets d’ensembles immobiliers suivront
l’an prochain sur Oye-et-Pallet : collectif de 4 logements, lotissement de
15 parcelles et sur Malbuisson : 2 collectifs, 4 ou 5 parcelles individuelles et
des petites maisons indépendantes
entre les deux.
éditeur immobilier
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à Bes
Chemin des justices
Une histoire de famille avec de gauche à droite :
Sylvain, Christophe, Denis, Sylvie, Olivier, Rémy et Adrien.
Il ne manque que l’oncle Pierre.
L’actualité de la maison Pellegrini va
se traduire par une extension de l’atelier de charpente qui passera de 200 à
600 m2. L’agrandissement s’accompagne
d’une modernisation des machines. “On
démarre le chantier cet hiver. Il sera
terminé au printemps.”
Cette restructuration
intègre également une délocalisation des bureaux vers
le dépôt situé sur la zone
artisanale à la sortie du
village en direction des
Granges Tavernier. “Comme ça, tout sera au même
endroit. Le nouveau bâtiment d’accueil sera indépendant de l’atelier”, poursuit Rémy qui est
également le gérant de l’entreprise Maisons Pellegrini.
Ses deux oncles Raymond
et Dino ont lancé l’activité en 1957. Leur père Stéphane est venu travailler
avec eux tout comme les
autres frères Alphonse,
Félix, Daniel et Pierre.
Alphonse a longtemps géré
l’entreprise avant de pas-
Quartier Saint Claude
MOUTHE
ser le relais à Félix qui l’a ensuite transmis à son fils Rémy en 2000.
En prenant leur retraite, les frères ont
laissé le bébé à leurs enfants. Avec leur
oncle Pierre encore en activité, ils sont
6 cousins et cousines à la tête de la
société : Rémy, Sylvie, Christophe, Sylvain, Olivier, Denis. “Pour être complet,
on peut même signaler la présence d’un
septième cousin, Raphaël, et l’arrivée
de la génération suivante avec Adrien
et Nicolas dans l’équipe qui compte en
tout 32 personnes.”
L’esprit de famille est un élément moteur
dans la vie de cette société. “C’est une
force à condition qu’elle s’appuie sur
une bonne définition des rôles. Ici, chacun porte un peu sur lui le poids de l’entreprise.”
Sur les 10 dernières années, la construction de maisons individuelles représente 70% de l’activité, le reste concernant quelques collectifs et des bâtiments
agricoles. “On tourne avec 5 équipes de
maçonnerie et une à 2 équipes en charpente-couverture-zinguerie.” Chaque
année, il se construit entre 25 et 30
maisons Pellegrini. Elles sont toutes
situées sur le Haut-Doubs. “Pour l’instant, on ne ressent pas le besoin d’aller
plus loin.” !
F.C.
Activité pour les petits
Une chorale
pour les enfants
À Mouthe, Blandine Bierret et Anne Mesnier profitent de l’engouement actuel pour le chant et ont
créé une chorale pour les enfants de 4 à 12 ans.
lles sont toutes les deux
choristes à “la Petite
Fugue”. Évidemment passionnées par le chant, elles
avaient envie de partager cela
avec leurs enfants dans un premier temps, puis avec ceux des
autres : l’idée d’une chorale
pour enfant est née. Elles proposent donc tous les vendredis soirs, de 17 h 45 à 18 h 45
des jeux vocaux, de rythme,
des jeux corporels et de chant.
Les enfants sont divisés en
deux groupes : de 4 à 7 ans et
de 8 à 12 ans. “Cette chorale se
crée dans le cadre de l’association des familles rurales du
Val de Mouthe, précise Blandine Bierret. Plusieurs parents
cherchaient une chorale pour
leurs enfants. Avec Anne, nous
avions envie de partager notre
passion et il n’y avait rien sur
le Val de Mouthe. De plus, il y
a très peu d’activités pour les
moins de 6 ans sur la Vallée.”
Les activités de la chorale débutent le 5 novembre. Deux
séances d’essai permettront
aux enfants de ne pas s’engager sans savoir si ça leur plaît.
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Aucun niveau de musique n’est
exigé. Pour les petits, le répertoire tournera essentiellement
autour d’auteurs pour enfants,
tels Henri Dès. Pour les plus
grands, il sera essentiellement
composé de variétés à texte,
qui peuvent toucher les enfants
de cet âge. “Nous ne savons pas
combien d’enfants nous aurons,
ce sera la grande surprise,
explique Blandine Bierret. Il
y a déjà quelques envies, le
bouche à oreille commence à
fonctionner. Le chant est dans
l’air du temps, notamment avec
le succès du film “les Choristes”
et toutes les émissions que l’on
voit à la télé. Il y a énormément
de gens qui chantent en France. Alors pourquoi pas les
enfants de Mouthe ?” Le premier rendez-vous est fixé le 5
novembre à la mairie, dans la
salle de musique. !
G.C.
Renseignements :
Blandine Bierret
03 81 69 23 98 ou Anne
Mesnier 03 81 69 27 71
Économie
E NTREPRISES
17
Les greffiers entendus
Tourmente au tribunal
de commerce
Tout est allé très vite à partir du moment ou le procureur de la
République a eu connaissance des irrégularités dans la gestion
du greffe du tribunal de Commerce. Verdict attendu.
l est plutôt rare en Fran- directement provisionnée par le
ce qu’un procureur de la greffe” précise le conseil natioRépublique ouvre une nal des tribunaux de commerenquête pour faire toute ce. Cet argent servira à rémula lumière sur le fonctionne- nérer l’expert une fois sa mission
ment du greffe d’un tribunal de terminée. Sur ce compte, qui
Commerce. Les deux profes- échappait une fois encore à la
sionnels en charge du greffe comptabilité générale de l’enbisontin sont entendus par la treprise, les frères Cazali ont
justice pour répondre des ano- ponctionné 55 094, 35 euros en
malies constatées dans la ges- 2001 et 2002.
tion de cette entreprise d’acti- Le second élément reproché aux
vité juridique. Il leur est deux associés-gérants est “le
reproché notamment l’existen- travail dissimulé.” C’est-à-dire
ce d’un compte parallèle qui qu’ils ne déclaraient qu’une paréchappait à la comptabilité glo- tie de leurs revenus mensuels
bale de la société. Ils n’auraient (1 800 euros) alors que chacun
pas déclaré non plus aux ser- d’eux a perçu jusqu’à 10 fois
vices fiscaux l’ensemble de leurs plus. S’il n’y a pas de honte à
revenus. Ce mode de fonction- gagner beaucoup d’argent dans
nement leur aurait permis de le cadre de son activité professe constituer un patrimoine sionnelle, car être riche n’est
confortable. Ils sont traduits pas une infraction, il faut au
devant le tribunal de Grande moins se tenir en règle avec les
Instance de Besançon le 5 services fiscaux. Les intéressés
auraient d’ailleurs fait l’objet
novembre.
Au départ, il ne s’agissait que de plusieurs redressements fiscaux.
d’une rumeur. Mais
est allé très vite
son contenu a inter“Agir vite, Tout
à partir du moment
pellé Jean-Yves
ou
Jean-Yves
Coquillat, procureur
mais pas
Coquillat s’est empade la République qui
dans la
ré de ce dossier, dans
s’est intéressé de
lequel Robert Cazaplus près “au fonctionnement du gref- précipitation.” li est également
poursuivi pour “usafe du tribunal de
Commerce.” Sur la base d’in- ge de faux.” C’est un autre angle
formations transmises par les de l’affaire qui ne concerne pas
services fiscaux, qui ont déjà directement le fonctionnement
constaté des irrégularités dans du greffe. Le procureur a frapla gestion du greffe, il a dili- pé fort, vite, mais “pas dans la
genté une enquête en juin der- précipitation.” Pour gagner du
nier. Elle a été confiée à la sec- temps, il a choisi de ne pas ouvrir
tion économique et financière d’information et ainsi de ne pas
de la police judiciaire de Besan- saisir de juge d’instruction. “Les
çon qui a mis en évidence les Parquets n’ont pas cessé de réduidysfonctionnements de cette re l’ouverture d’informations
société privée au service du tri- car nous avons d’autres
bunal de Commerce. Deux méthodes qui nous permettent
reproches sont faits aux asso- de résoudre des affaires plus
ciés-gérants du greffe, Jean- vite. On réserve l’ouverture d’inYves et Robert Cazali (ce der- formation pour des dossiers qui
nier a aujourd’hui cédé ses parts demandent des investigations
à son frère et quitté le greffe) : poussées. Nous n’avons pas non
“abus de bien sociaux” et “tra- plus voulu recourir à une procédure de comparution immévail dissimulé.”
Dans le premier cas, “on leur diate pour permettre aux frères
reproche l’existence d’un comp- Cazali d’organiser leur défente tenu hors de la comptabilité se” dit-il. Le procédé employé
de la S.E.L.A.R.L. (société d’exer- par le procureur dans l’affaire
cice libéral à responsabilité limi- du greffe du tribunal de Comtée). Les frères Cazali ont effec- merce de Besançon avait austué plusieurs ponctions sur ce si pour but de mettre fin sans
compte, même si nous avons attendre aux pratiques des deux
relevé quelques remboursements “affairistes”, alors qu’une inforpartiels des sommes perçues. mation aurait probablement
Nous sommes en présence d’une duré plusieurs années.
infraction commerciale com- L’audience publique est fixée
mise dans le cadre d’une socié- au 5 novembre au tribunal de
té commerciale” précise le pro- Grande Instance. Jean-Yves et
Robert Cazali qui ont été entencureur.
L’argent qui alimentait ce comp- dus par la justice doivent être
te était de provenances diverses jugés à cette date pour les faits
tels que des dépôts destinés à qui leur sont reprochés. “Nous
financer le travail des experts verrons à ce moment-là s’ils
nommés par le tribunal de com- sont condamnés ou pas, car
merce dans certaines affaires. pour l’instant, ils sont présu“Il arrive que pour des dossiers més innocents.”
jugés par le tribunal, une des Ils peuvent être condamnés à
parties demande une expertise. une amende voire à une peiDans ce cas, elle avance une cer- ne d’emprisonnement. En
taine somme d’argent qui est attendant, Jean-Yves Cazali
I
est frappé d’une interdiction
d’exercer sa profession de greffier. Deux administrateurs provisoires ont été nommés le 12
octobre pour assurer le fonctionnement du greffe du tribunal de Commerce. !
T.C.
Jean-Yves Coquillat, procureur de la République : “Nous sommes en présence
d’une infraction commerciale commise dans le cadre d’une société commerciale”.
T
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Valdahon - Vercel
18
I MMOBILIER
COMMERCE
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Restauration
Habitat : le boom du Un nouveau
secteur de Valdahon restaurant
En 2003, le bassin de Valdahon-Vercel fait partie des secteurs les plus dynamiques
du département en matière d’immobilier. Quels sont ses atouts ? Le point avec
Léon Bessot, conseiller général du canton de Vercel et maire de Valdahon.
au centre
de Valdahon
Au 30, rue de la Gare, les gourmets peuvent déguster une cuisine traditionnelle. L’équipe du “Petit Gourmet” sert 60
à 80 personnes chaque midi.
ernard Roy et son à mon beau-fils. On a ensuite
épouse tiennent le racheté le bar Le Bellevue et
café-bar le Bellevue puis plusieurs choses sont venues
depuis 8 ans. Le se greffer au fur et à mesure.
midi, l’établissement proposait Aujourd’hui, les deux affaires
une restauration, avec près sont bien distinctes.”
d’une soixantaine de couverts Idéalement placé au centre-vilpar jour. Devant le succès de le, “le Petit Gourmet” dispose
cette restauration proposée le d’un parking de 25 places. La
midi, Bernard Roy a racheté commune a également laissé
l’ancien restaurant du 30, rue un espace pour les camions,
de la Gare. “Nous avons tout permettant d’accueillir jusqu’à
refait, explique-t-il. Nous avons 8 semi-remorques. Le restauensuite racheté la pizzeria à rant n’est actuellement ouvert
que le midi et
côté, pour en faire une
accueille 85% d’ousalle non-fumeur.”
Une salle vriers, quelques V.R.P.
Le nouveau restauUne prochaine ouverrant dispose ainsi de
3 salles, de 125 non-fumeur ture le soir n’est pas
exclure, mais Berplaces, sur 220 m2 de
totalement ànard
Roy souhaite
surface (dont 44 pour
la cuisine) et d’une indépendante. prendre son temps
afin de bien s’orgaterrasse. Le point fort
niser. “Valdahon est
de ce nouveau restaurant ouvert le 9 août der- en train de se développer. Les
nier est sans doute la salle non- perspectives sont plutôt bonnes.
fumeur
totalement Si nous ouvrons le soir, nous
indépendante, avec notamment proposerons un concept de plats
une entrée et des sanitaires régionaux principalement, et
indépendants. Fini les plantes des soirées à thèmes. Pour l’insou les paravents qui servent tant, nous faisons de la cuiside pseudo séparation dans cer- ne traditionnelle, avec beaucoup de viandes fraîches et de
tains restaurants !
Ancien agriculteur originaire légumes surgelés. La purée est
de Flangebouche, Bernard Roy faite maison par exemple. Nous
a souhaité conserver une tra- tenons à garder une certaine
ce de ce passé agricole. Un des tradition.”
murs du restaurant représen- Dans un décor chaleureux, (coute son ancienne ferme, aujour- leurs chaudes, bois, mur en
d’hui cédé à son beau-fils. “80 pierres…) toute l’équipe vous
hectares, 130 bêtes, mais 4 filles accueille pour la pause du midi,
et personne pour reprendre ! et bientôt pour des soirées à
Finalement, j’ai pu la relouer thèmes. !
B
L’explosion des demandes ne concerne pas que Valdahon, mais tous les alentours.
une manière générale, toutes les verront le jour en 2005. Les “Âges du four
communes croulent sous les 2” : une première tranche de 50 maisons
demandes de particuliers à la a déjà été réalisée il y a 6 ou 7 ans. La
recherche de terrains ou de maisons, à deuxième tranche devrait comprendre
acheter ou à louer. Les services de l’A.D.I.L. une cinquantaine de maisons également.
(Association Départementale pour l’In- La “Vie neuve habitat 2” accueillera une
formation sur le Logement) ont établi trentaine de maisons dont des maisons
des statistiques des ventes annuelles de de ville pour du locatif.
Aujourd’hui, la commune de Valdahon
terrains en lotissement en 2003.
Avec 81 parcelles vendues, le bassin de n’a plus de terrain à vendre. Elle travaille
Valdahon se place en 4ème position au sein en collaboration avec l’agence foncière du
du département. Il possède le 3ème volu- département pour trouver des comprome départemental de nouveaux terrains mis avec les propriétaires fonciers du secviabilisés mis sur le marché de la vente teur. “Il reste les projets immobiliers d’opéen 2003 avec 75 lots (contre 58 en 2002). rateurs privés, rassure Léon Bessot, comme
Léon Bessot, maire de Valdahon, a recen- nous l’avons vu récemment avec l’immeuble
sé de 1994 à 2004, 598 permis de construi- “le Bourgogne” par exemple. Un autre prore accordés pour des logements neufs et jet est prévu pour 2005, rue du Collège,
27 pour des rénovations ou créations de “les Provinces de France” : 2 immeubles
de 20 appartements. Quelques
nouveaux logements dans d’anautres projets ne sont pas encore
ciens bâtiments. Les demandes
sont de plus en plus nombreuses. 30 euros clairement définis.”
D’après lui, cette dynamique serait le m2 en Autre atout du secteur : le train
avec 15 liaisons journalières assudue au phénomène de professionnalisation du régiment, créant un moyenne. rées entre Valdahon et Besançon.
200 personnes de Valdahon parréel besoin en matière d’immobitent travailler chaque jour, une
lier. Le camp du Valdahon compte aujourd’hui 1 200 hommes, soit 500 centaine de Bisontins fait le chemin inverfamilles qui doivent se loger sur le sec- se. Enfin, autre argument non négliteur. Valdahon accueille également de geable : le prix du terrain relativement
nouvelles familles. L’atout mis en avant maîtrisé par rapport à Besançon ou à la
est celui de la situation géographique. zone frontalière du Haut-Doubs. Le prix
Au cœur du département, Valdahon se du m2 avoisine les 30 euros. “Toutes ces
situe entre Besançon, Morteau, Pontar- nouvelles constructions génèrent l’arrilier et Baume-les-Dames.
vée de nouveaux services et commerces
Deux projets de lotissements municipaux sur la commune, constate Léon Bessot.
D’
Il reste encore 10 hectares disponibles sur
la zone industrielle des Banardes. Un
bâtiment-relais, actuellement en construction, permettra d’accueillir dès le printemps 2005, des artisans qui démarrent
une activité. À côté du lotissement de la
Vie Neuve, un bâtiment de service est également créé, accueillant un cabinet dentaire, la chambre d’Agriculture, la Poste, un architecte et diverses professions
de service. Sur Valdahon, une activité en
moyenne se crée par mois. Contrairement
à ce que certains pourraient penser, Valdahon n’est pas une cité-dortoir, mais
une cité accueil d’emploi. En 1999, sur
2 258 personnes qui travaillaient à Valdahon, 1 000 habitaient sur place, 1 250
venaient de l’extérieur. On recensait d’autre
part 700 Valdahonnais allant travailler
à l’extérieur .”
L’explosion des demandes en matière
d’habitat ne concerne pas que la ville de
Valdahon, mais tous les alentours. Entre
1990 et 1999, la communauté de communes de Pierrefontaine-Vercel a enregistré la création de 1 000 logements nouveaux. Actuellement, la moyenne est de
100 logements nouveaux par an, dont 60
à Valdahon. 35 lettres de candidature
sont déjà parvenues à la commune de
Valdahon quant aux deux lotissements
en projet pour 2005. Sur ce bassin, plus
dans d’autres secteurs du département,
on assiste à une véritable ruée vers le
terrain.” !
G.C.
Valdahon-Vercel... en bref
pétuelle. L’acquéreur d’une Football : Des effectifs en hausse
Cimetière : fini le
temps de la perpétuité concession funéraire doit obte- L’A.S. Plateau Football se porte équipes. Le football rassemble
Dans les cimetières, les concessions de famille, collectives ou
individuelles peuvent être acquises
pour des durées variables : temporaires (maximum 15 ans), trentenaire, cinquantenaire... ou per-
nir un terrain libre de toute
construction et de tout restant
mortuaire. À Valdahon, lors du
dernier conseil municipal, il a été
décidé que les concessions
seraient désormais acquises pour
un maximum de 20 années.
bien. Pour la saison 2004-2005,
deux nouvelles équipes supplémentaires sont créées : une dans
la catégorie “poussin” et une dans
la catégorie “benjamin”. La fusion
avec Avoudrey pour ces deux
équipes porte le total à 18
ainsi 192 jeunes pour cette nouvelle saison. 56 élèves sont inscrits en classe foot. Le club dispose de 27 éducateurs dont 12
sont diplômés. Trois équipes du
club sont cette année en ligue :
les 13, 15 et 18 ans.
Sur l'un des murs du restaurant, un clin d’œil
à l’ancienne ferme de Bernard Roy.
Valdahon - Vercel
G RAND SPECTACLE
19
Le 13 novembre
Catch : les champions du Monde en gala à Valdahon
Après le succès de la première édition en 2003, le comité d’animation de Valdahon propose un nouveau gala de catch le 13 novembre.
Une touche féminine viendra pimenter le combat, avec deux catcheuses venues de Croatie et de Grèce.
our la première édition de enthousiaste.”
ce combat de catch, le comi- Pour cette deuxième édition, les
té d’animation avait tenté grands noms du catch seront préun pari un peu fou, ne sachant pas sents, avec notamment le chamoù il mettait les pieds. Après une pion du Monde des mi-lourds 2004 :
entrevue avec Flesh Gordon, Ber- Prince Zéfy, la légende noire. Il est
nard Andrez, président du comité incontestablement le plus fort, le
d’animation, n’avait pas hésité à plus rapide et le plus robuste de sa
lancer son comité dans l’aventure. catégorie. Il est spécialiste du saut
“Le catch est un événement oublié rebondi depuis la troisième corde.
Il affrontera Aykut, hardans notre région
depuis bien longtemps, Un match à gneux et intolérant, venu
tout droit de Turquie pour
constate-t-il. Pour le
premier combat, 700
4 explosif, se frotter à lui.
L’homme fort de Fort
spectateurs s’étaient
voire à 6. Boyard, champion de Frandéplacés, venant du
ce et d’Europe, Bernard Vansecteur de Valdahon
mais aussi de Pontarlier ou Besan- damme luttera contre Bad Mask.
çon. Parmi eux, les jeunes qui en Vandamme est considéré comme la
avaient entendu parler et les moins relève du catch en Europe, et le
jeunes qui l’avaient vécu en “live”, challenger du titre mondial. Il est
devant la télévision en noir et blanc, doté d’une technique personnelle
quand les catcheurs faisaient leur jamais vue dans le milieu du catch
numéro. On y croyait dur comme à ce jour : voltige, puissance et soufer. Les noms des catcheurs restent plesse.
encore gravés dans les esprits : l’An- La nouveauté cette année est un
ge Blanc, Duranton et son valet, le combat féminin, opposant Wesna
Petit Prince, le Taureau Bisontin et à Blue Nikita. La première, d’oriLino Ventura ! Le tout orchestré par gine croate, a appris à ne lutter
un Roger Couderc passionné et qu’avec des garçons. Elle impres-
P
sionne par son charisme et son
agressivité. Face à elle, Blue Nikita, gracieuse dans son style, d’une
souplesse exceptionnelle, elle pratique l’art de la voltige. “Un match à 4 explosif, voire à 6 est prévu,
s’enthousiasme Bernard Andrez.
Toujours impressionnant et spectaculaire, ce combat laisse le public
ébahi devant la force, la technique
et la souplesse des protagonistes
et un enchaînement presque réglé
de figures, de prises en tous genres
par toujours régulières, de projections et de sauts depuis la troisième corde.”
Seul gala de catch dans toute la
région, ce spectacle ne devrait pas
laisser le public indifférent. “L’an
dernier, les spectateurs furent surpris et ravis de la qualité des athlètes des deux écuries en présence,
conclut Bernard Andrez, réalisant
des prises d’une rapidité et d’une
précision hallucinante, faisant
preuve de souplesse, de force hors
du commun et de combativité dans
une mise en scène à enflammer la
foule !” !
G.C.
Samedi 13 novembre à 20
h 30 au gymnase de
Valdahon
Tarif unique : 8 euros
Points de vente de billets :
Valdahon : Bar loto
Bellevue, Mercerie Billod,
Maison des services,
Électroménager Pulsat
Besançon : Energy Street
Pontarlier : Virgo Music
Maîche : Paulet
Pierrefontaine : maison
de la presse
Les derniers billets seront
vendus à l’entrée
Wesna, la Croate, affrontera
la Grecque Blue Nikita.
Du 1 au 15 novembre
Quinzaine
du livre
régional
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Les Francs-Comtois
Regards sur mille ans d’histoire régionale
La Franche Comté
Jura
montagne en partage
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Économie
20
M ÉCANIQUE
Zone des Grands Planchants
Alprod, nouvelle entreprise à Pontarlier
Alprod est une entreprise de conception et
réalisation de moyens de distribution de
pièces. Créée en mai 2004 et inaugurée en
septembre dernier, l’entreprise se situe sur
un créneau où les perspectives de développement sont plus qu’encourageantes.
réée le 13 mai dernier, était chef d’établissement
l’entreprise n’est en E.H.P.G. à Dampierre-les-Bois.
réalité pas totalement Il est aujourd’hui directeur technouvelle. Elle décou- nique et commercial, chargé
le de l’ancienne entreprise également du suivi technique
S.P.C. Conception, créée en à l’atelier.”
1989 et qui avait pour activi- N’ayant pas pu reprendre l’enté la conception et fabrication treprise avant la liquidation,
de bols centrifuges. “En juillet les deux associés ont donc dû
2002, S.P.C. Conception a été tout recréer. Très peu d’entreprises françaises
racheté
par
E.H.P.G., équipe- Des opportunités sont situées sur le
même créneau,
mentier automonombreuses. amené à se dévebile,
rappelle
lopper : “ContraiEmmanuelle
Rouillier, gérante associée d’Al- rement aux bols vibrants, les
prod. L’activité initiale de S.P.C. bols centrifuges, qui permetConception a été quelque peu tent de distribuer toutes sortes
délaissée. En novembre 2003, de pièces, présentent une cadenl’entreprise était en redresse- ce plus élevée et sont beaucoup
ment judiciaire et en liquida- plus silencieux, explique Emmation le 6 avril. L’administra- nuelle Rouillier. Les décibels
teur nous a demandés si nous vont encore être abaissés dans
pouvions reprendre le site de les entreprises et les bols
Pontarlier, ce que nous avons vibrants vont ainsi disparaître
fait avec Pierre Moutte, qui peu à peu.”
" Chaux d’Arlier
L’entreprise, gérée par deux associés, compte aujourd’hui 8 employés et un apprenti.
Ces machines permettent de
distribuer des pièces très
variées. La clientèle est ainsi
très diversifiée : du domaine
de la cosmétique à la pharmacie, en passant par la mécanique, la plasturgie ou l’agroalimentaire. Les opportunités
sont nombreuses. “Le potentiel
national suffit pour ne pas encore aller prospecter à l’étranger.
Le marché est également suffisant pour que les quelques
Pour tout achat d’une fraise à neige
1 199€
démarrage électrique
sur secteur gratuit.
concurrents à faire ce produit
puissent se le partager. Notre
activité démarre bien et nous
avons de bonnes prévisions,
avec beaucoup d’offres en attente et de projets pour 2005.”
Contrairement à la tendance
actuelle, les gérants d’Alprod
n’ont que peu de souci à se faire quant à la concurrence des
pays de l’est ou de l’Asie. “La
conception de ces produits nécessite un savoir-faire technique
particulier. On ne peut pas faire de bols standards, à la chaîne. Pour chaque bol, le réglage de la sélection et l’orientation
des pièces nécessitent un savoirfaire précis, et le réglage peut
prendre de 2 jours à un mois
selon la complexité.”
Les perspectives sont rassurantes et permettent à la jeune
entreprise de commencer cette
activité en toute confiance. !
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Dans le précédent village à l’honneur, l’article consacré à la Maison Pour Tous de Sainte-Colombe mentionnait le nom de Philippe
Javaux à l’origine de l’association du comité des fêtes de la
Chaux d’Arlier. Comme nous l’a
signalé un lecteur, il est juste de
rappeler qu’il ne fut pas le seul à
créer cette association. Les 3
autres fondateurs sont : Philippe
Champreux de Bannans, Gérard
Jeannin de Bulle et Alain Bressand de La Rivière-Drugeon.
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La M.P.T. des Longs Traits présente
“Express partout”, un spectacle
théâtral proposé par la compagnie
Zepon, originaire d’Haïti. Dimanche
7 novembre à 17 heures au théâtre
du lavoir à Pontarlier. La totalité de
la recette sera versée pour un projet humanitaire à Haïti.
L’orchestre d’harmonie de Pontarlier présente son nouveau spectacle musical “Vocale académie”
à partir du 10 novembre. Les
séances auront lieu les 10, 11 et
12 novembre à 20 h 30 à la salle des Capucins. Entrée gratuite
sur présentation d’un ticket disponible à l’office de tourisme.
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Social
PONTARLIER
21
10 ans d’activité
“On a beaucoup fait mais il y a encore tout à faire”
L’association E.P.P.I. (Entreprise Pontissalienne Pour l’Insertion) organisait le 25 octobre sa dixième ZOOM
assemblée générale. Un bilan d’activité satisfaisant en regard de l’ampleur de la mission à accomplir.
ans le Haut-Doubs comme bonne partie du Haut-Doubs autour
ailleurs, les besoins en des villes de Pontarlier et Morteau”,
matière d’insertion sociale précise Michel Mantez, le directeur
progressent de façon régu- d’une association qui emploie 22 perlière, comme le constatait Marcel Jean- manents.
nier, le président d’E.P.P.I. à l’issue de À cela viennent s’ajouter 169 percette assemblée générale en concluant : sonnes en difficulté qui ont été sala“On a beaucoup fait en 10 ans mais il riées au cours de l’année écoulée. 81
ont travaillé à E.P.P.I., 38 à Pays Natuy a tout à faire.”
Créée en 1993, E.P.P.I. regroupe plu- re et 50 à Haut Services. En intégrant
sieurs entités. C’est d’abord une struc- les permanents, cela représente 85
ture d’insertion professionnelle qui E.T.P. (Équivalents Temps Plein), soit
intervient dans des domaines variés 1,722 million d’euros de salaires verallant de la sous-traitance au bâti- sés. “Le public accueilli reste en moyenment en passant par les espaces verts, ne 14 mois chez nous. Il y a autant de
femmes que d’hommes et
la propreté, les mises à dis30% des
64 % ont entre 26 et 50 ans.
position. C’est ensuite une
On s’adresse donc plutôt à
structure hôtelière, “Pays
personnes un public adulte.”
Nature”, implantée à Chauxla lecture des chiffres,
Neuve et qui gère un barretrouvent Àforce
est de constater que
hôtel-restaurant, un gîte et
l’animation touristique et
un emploi. ce partenaire apporte une
vraie réponse sociale. “C’est
scolaire autour des tremplins de saut à ski. Depuis mai 2003, une économie pour la collectivité qui
E.P.P.I. a également pris en charge ne se comptabilise pas. Elle évite la
l’association intermédiaire “Haut Ser- consommation des services de santé,
vices” qui effectue des travaux de net- d’incarcération, d’endettement, de
toyage, d’entretien à destination des désorganisation familiale ou éducatiparticuliers, des entreprises, des col- ve, de fragilisations sociales multiples.”
lectivités… “Au fil du temps, on peut Au terme de leur contrat, 30% des perconsidérer que la structure est deve- sonnes retrouvent un emploi et 20%
nue un partenaire économique à part ont réellement avancé par rapport à
entière sur un territoire englobant une leur situation. Des résultats plutôt
Un effort
de solidarité
D
169 personnes en difficulté ont été salariées dans l’une des 3 entités
d’E.P.P.I. au cours de l’année écoulée.
probants mais toujours difficiles à
apprécier. “On ne tient pas à être évalué sur ce type de données.” Dans un
environnement de précarité sociale,
les chiffres ne signifient pas grandchose.
Quels sont les objectifs à atteindre
pour ces trois entités ? Pour Michel
Mantez, l’avenir d’E.P.P.I. passe par
Une association
au service
ANTENNES DE MORTEAU
ET PONTARLIER
eprise en mai 2003 par E.P.P.I., l’association intermédiaire Haut Services assure la mise à disposition de
personnel dans différents domaines
d’activités et la prise en charge des formalités administratives. L’éventail des
prestations est très large : aide à domicile, jardinage, petits travaux intérieurs,
entretiens de locaux, travaux administratifs, livraisons de repas, service en
salles, manutention. “Les particuliers
qui font appel à nous peuvent bénéficier d’avantages fiscaux. On s’adresse
également aux collectivités, aux associations, aux entreprises ou encore aux
organismes logeurs.”
La majorité des salariés travaillant à
Haut Services ont vécu un parcours
chaotique. Les mises au travail proposées permettent de rompre cet effet du
destin qui semble les accompagner.
Contacter Haut Services, c’est participer à l’effort de solidarité. “L’outil est
là, prêt à servir”, conclut Michel Mantez en rappelant que chacun un jour ou
l’autre peut plonger dans l’exclusion.
R
des frontaliers
Au 1er juin 2004, le marché de l’emploi en Suisse se libéralise.
Désormais, tout européen muni d’un contrat,
peut obtenir une autorisation de travail.
Pour tout savoir sur ces changements, métiers par secteur d’activité sont égalele Groupement transfrontalier vous ment à votre disposition.
accueille et vous informe Pontarlier et à En adhérant, le frontalier bénéficie de l’abonMorteau. Nos conseillères répondent à nement au frontalier magazine, l’accès aux
toutes les questions relatives au statut services juridique, social et fiscal et l’adhédu travailleur frontalier. Une juriste sion au Club Frontaliers (Club Med, Camif,
assure également le traitement des dos- Azureva, Stations de ski, etc.).
siers en matière de :
Notre personnel est désormais à votre disposition à :
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" protection sociale (assurance malaTél. 03 81 39 68 53
Tél. 03 81 68 55 10
Fax 03 81 39 93 00
Fax 03 81 68 55 11
die, assurance invalidité,…)
Exceptionnellement les
Exceptionnellement les
" fiscalité
lundis et mercredi durant mardis et vendredi durant
Des fiches d’information sur les conditions une durée indéterminée une durée indéterminée
de 14h à 18h30
de 14h à 18h30
de rémunération et de travail des principaux
BULLETIN D’ADHESION
Nom ......................................................................................
Adresse .................................................................................
...............................................................................................
Code Postal ..........................................................................
Ville ......................................................................................
Date de Naissance ...............................................................
Canton de Travail .................................................................
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de 45€ à l’ordre du Groupement transfrontalier européen à :
Groupement transfrontalier européen
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un développement de l’activité. Pays
Nature s’inscrit dans une démarche
de développement local qui se renforce d’année en année comme l’illustre,
par exemple, la reprise de la location
de ski située au pied des remontées
mécaniques de Chaux-Neuve. “Haut
Services a besoin de gagner en maturité pour tendre vers l’autonomie.” !
L’ACTU DU MOIS
L’allocation parentale d’éducation à taux partiel :
une victoire du Groupement Transfrontalier
Européen pour les frontaliers
Jusqu’à présent, l’allocation parentale d’éducation (APE) n’était pas versée, bien que les
différentes conditions étaient remplies, à toute personne exerçant une activité à taux
partiel dans un Etat membre de l’Espace Economique Européen (EEE) ou en Suisse.
outes les demandes émanant, en effet,
de travailleurs frontaliers faisaient systématiquement l’objet d’un rejet. Saisis
par plusieurs de nos adhérents, des recours
ont été déposés par le biais du Groupement
et des jugements ont été rendus en notre
faveur.
Face à cette situation, le Ministère a transmis
de nouvelles directives à la Caisse Nationale
d’Allocations Familiales (CNAF) permettant
ainsi, désormais l’ouverture du droit à l’APE
à taux partiel aux travailleurs frontaliers dont
ceux exerçant leur activité en Suisse. Une
attestation de l’employeur précisant la quotité de travail exercée sera nécessaire.
En conséquence :
- les demandes d’APE formulées par une personne exerçant une activité à temps partiel
dans un Etat membre de l’EEE ou en Suisse
doivent désormais être examinées par les
Caisses d’Allocations Familiales;
- les dossiers faisant l’objet actuellement d’une
procédure contentieuse doivent être réexaminés ;
- ceux ayant fait l’objet d’une décision négative pourront être repris sur demande des
intéressés, dans la limite de la prescription
biennale.
T
Hasna CHARID
Juriste Groupement Transfrontalier Européen
Antennes de Morteau et Pontarlier
Question-réponse :
Quelles sont les conditions à remplir afin de
pouvoir bénéficier effectivement de l’APE à
taux partiel ?
L’APE est devenue au 1er janvier 2004 le complément de libre choix d’activité. Ce complément
vous est attribué dès le 1er enfant lorsque vous
avez cessé ou réduit votre activité professionnelle pour vous occuper de votre enfant à charge de moins de 3 ans, né après le 1er janvier
2004.
Il faut également que vous ayez une durée minimum d’activité de 2 ans et ce :
o dans les 2 dernières années, si c’est votre 1er
enfant ;
o dans les 4 dernières années, si c’est votre 2ème
enfant ;
o dans 5 dernières années à partir du 3ème enfant.
Pour la recherche de cette durée d’activité, les
années travaillées en Suisse seront prises en comptes
dans le cadre de la totalisation permettant ainsi
l’ouverture du droit.
Le complément de libre choix d’activité est versé :
- pour 1 enfant à charge : pendant 6 mois à compter de la naissance
- pour 2 enfants à charge ou plus : jusqu’au mois
précédent le 3ème anniversaire du dernier enfant,
si les conditions sont toujours remplies.
Son montant va dépendre du taux d’activité ainsi que du cumul ou non avec l’allocation de base.
Ça bouge dans le commerce
22
PONTARLIER
PONTARLIER
Du sur-mesure informatique
riginaire de Pontarlier,
Franck Apicella a ouvert
le 2 août place Cretin
son commerce “Arobaz informatique”. Après avoir obtenu
en 1997 un B.T.S. informatique
industrielle, il a travaillé dans
plusieurs entreprises parisiennes. Il a notamment exercé 4 ans comme responsable
informatique dans le groupe
Lapeyre puis est parti 18 mois
chez Giraud Logistic avant de
songer à revenir au pays. “Une
expérience intéressante d’un
point de vue professionnel mais
on commençait à se lasser de
la vie parisienne.”
Franck décide de se mettre à
son compte avec ce magasin de
vente, S.A.V. et réparation de
matériel informatique à destination des particuliers et des
sociétés auxquelles il propose
des contrats de maintenance.
“Pour l’instant, je fais uniquement de l’assemblage P.C. Je
privilégie des marques de qualité comme Asus pour les cartesmères ou Maxtor pour les
disques durs.”
Ce jeune technicien travaille
en partenariat avec Wanadoo
pour les installations internet.
O
Il dispose de quelques jeux sur
commande mais préfère ne pas
trop se positionner sur ce créneau où les grandes surfaces
sont généralement mieux
approvisionnées. De façon plus
anecdotique mais assez avantgardiste, il se tourne vers le
tuning informatique, un domaine en plein essor. “La force d’un
assembleur, c’est de pouvoir
proposer des solutions personnalisées. On fait pratiquement
du sur-mesure. À partir d’une
configuration de base, on greffe les options en fonction des
besoins. L’objectif n’est pas de
vendre forcément du matériel
neuf. Avec l’opération “P.C. lifting” par exemple, on peut faire évoluer les ordinateurs des
gens en changeant quelques éléments pour un prix relativement modique.” Franck va prochainement mettre en place
un volet formation pour des
séances d’initiation ou de perfectionnement.!
Franck Apicella est titulaire d’un B.T.S.
informatique industrielle.
LEVIER
Roc’Éclerc se dédouble
E
n matière d’implantation commerciale, cette
enseigne ne pouvait être
mieux positionnée entre les
deux entrées du cimetière. Installée depuis 1999 au 2, rue
de Doubs, elle occupe désormais depuis le 20 octobre un
second local au 1 de la même
rue où se trouvait précédemment la mercerie Pénélope.
“On a saisi l’opportunité de
reprendre ce pas-de-porte disponible. Depuis quelque temps,
on cherchait à différencier l’activité
marbrerie-pompes
funèbres de l’activité fleurs toujours proposée au premier
magasin qui travaille sous l’enseigne Rapid’Flore”, indique
Bruno Jacquet, le gérant de ce
nouveau commerce placé sous
la responsabilité d’Arnaud
Depierre.
Comme d’autres entreprises
de pompes funèbres, Roc’Éclerc assure une prestation
complète dans la prise en charge des obsèques : formalités,
toilette, mise en bière, cérémonie, inhumation ou crémation, travaux de marbrerie.
“On propose des formules
obsèques à des tarifs 20% moins
Arnaud Depierre a la responsabilité de cette
nouvelle enseigne.
chers que la concurrence.” Ce
magasin de 60 m2 dispose d’une
salle d’exposition de cercueils.
On y trouve un large choix d’articles funéraires : Christ, vases,
urnes, fleurs, couronnes mortuaires, plaques, statuettes…
“On travaille avec des fournisseurs référencés par le groupe
Leclerc. On vend en exclusivité des plaques funéraires en
plexiglas ainsi que des urnes
et des plaques spécialement étudiées pour être crématisées.” !
AUTOMOBILE
Pat À Piz’ à Levier Garage Dornier :40 ans d’existence
e 15 septembre dernier,
Juliette et Manuel Da
Costa ont ouvert Pat A
Piz’ à Levier. Attention, ce n’est
pas un restaurant. Ici, les pizzas sont uniquement à emporter. Franc-comtoise, tropicale, fruits de mer, provençale,
sicilienne, portoricaine, végétarienne, quatre saisons… De
6 à 7,50 euros, il y en a pour
tous les goûts.
Depuis 1992, Manuel Da Costa, en association avec un ami,
était le propriétaire d’un
camion-pizza à Pontarlier,
revendu cet été. Depuis, il a
souhaité ouvrir ce nouveau
commerce à Levier, où rien
n’existait encore. “Levier est
une petite ville sympa et assez
accueillante. Nous avions envie
de nous installer ici. Et il y a
plein de petits villages à 5
minutes d’ici : Septfontaine,
Boujaille, Gevresin… L’essen-
L
tiel de notre clientèle vient
d’ailleurs de ces villages. Nous
sommes surpris car pour l’instant, nous n’avons pas beaucoup de gens de Levier. Mais
nous avons ouvert à une période calme pour le commerce, il
faut le temps que ça prenne”
explique Juliette Da Costa.
Le couple envisage de diversifier ses produits, en proposant prochainement des pâtes
et lasagnes. Des menus enfants
seront aussi disponibles. “Beaucoup de clients nous demandent si nous n’allons pas nous
transformer en restaurant.
Mais ça ne nécessite pas du
tout les mêmes aménagements.
Pour l’instant, ça ne fait pas
partie de nos projets”, précise
Juliette Da Costa. Pat À Piz’
est ouvert du mercredi au
dimanche de 17 h 30 à 21
heures et de 17 h 30 à 22
heures le week-end. !
Le commerce est ouvert du mercredi au dimanche.
En 1964, les trois frères Louis, Gilbert et Christian
Dornier ouvrent leur garage au 55, rue de Salins.
L’affaire s’est ensuite développée au fil des décennies tout en restant dans le giron familial avec
Bertrand Dornier qui a succédé à son père Louis
en 1998.
ette année, on a obtenu les contrats pour
distribuer
les
marques Alfa Roméo et Lancia”, explique Bertrand qui se
retrouve aujourd’hui à la tête
d’une équipe de 10 salariés.
Seul garage du Haut-Doubs à
assurer ainsi la distribution
des trois marques du groupe
Fiat, le garage Dornier a connu
bien des évolutions depuis sa
création. En 1970, ce qui n’était
alors qu’une modeste remise
est remplacée par un hangar
métallique. Suite à ces transformations, l’affaire devient
une concession automobile
Fiat. Le développement de l’activité aidant, les frères Dornier procèdent à une extension en 1980 avec la
construction d’un nouveau
bâtiment annexé à l’ancien et
qui servira à l’exposition des
véhicules neufs et d’occasion.
Le garage Dornier traverse
ensuite une période sombre
marquée par les décès de
Christian puis de Gilbert laissant seuls Louis et sa mère
qui le seconde en assurant la
gestion administrative de l’entreprise.
À partir des années 1990, les
deux enfants de Louis, Patricia et Bertrand entrent dans
l’affaire familiale. Ils vont apporter un nouvel élan qui va se
“C
traduire par une modernisation des locaux. En 1994, petite consécration médiatique, la
revue Auto Plus attribue la
désignation “garage Confiance Auto Plus” à la concession
pontissalienne. “On n’a jamais
été tenté par une implantation
sur les zones d’activité à l’extérieur de la ville”, poursuit Bertrand, attaché au côté historique de l’emplacement du
garage.
L’équipe qu’il dirige comprend
7 personnes à l’atelier, 2 secrétaires et un commercial. Le
garage Dornier ne sponsorise
pas d’équipage automobile, ni
aucune association sportive.
“On met des véhicules à disposition des organisateurs de
courses cyclistes régionales.
Ça assure un bon impact professionnel.” Bertrand ne tient
pas spécialement à entrer dans
une spirale de reprises ou d’implantations de succursales
alentour. Il préfère se concentrer sur l’amélioration de l’existant, en veillant à entretenir
un esprit d’équipe qui fait la
force des petites structures
proches de la clientèle. “Le
métier se professionnalise de
plus en plus et ce à tous les
niveaux, commercial, juridique,
technique, social…”, observe
celui continue à gérer une
entreprise à taille humaine. !
Bertrand Dornier avec une photo du garage tel qu’il se
présentait en 1964.
Publicité
23
Les commerçants de la carte Altitude communiquent…
Authentic Boarder Shop
xbow, Quiksilver, Timberland, TBS, Aigle,
Oakley, Studio Avent u r e , S u n Va l l e y,
Grab…autant de marques
prestigieuses disponibles à
Authentic Vêtements. “Nous
avons ouvert notre enseigne
spécialisée dans le sportswear pour homme en 2000”
note la direction. Dans cet
espace, la clientèle masculine trouvera un large choix
de chemises, pantalons, pulls,
gilets, jeans, sweats et blousons. “Les nombreuses
marques que nous avons en
magasin nous permettent de
proposer à nos clients des
tenues à la fois décontractées ou de villes. Pour du
classique, on se tournera plus
vers Timberland, Aigle, TBS
par exemple. Une marque
comme Sun Valley propose
des matières très appréciées
par les hommes, sur des vêtements à base de microfibre,
O
qui permet d’avoir un confort
et une douceur au contact de
la peau et qui présente l’autre
avantage d’être simple à
repasser. De même, on retrouve des velours très sympas
pour l’hiver avec des formes
à la fois classiques ou larges
pour les jeunes.” Côté accessoires, un large choix de cein-
tures, de bonnets, casquettes,
portefeuilles, sacs à dos et
bandoulières est présenté.
“Les sacs de la marque East
Pack rencontrent un large
succès auprès des jeunes, car
c’est un produit dont la toile très résistante garantit une
longévité importante” conclut
la direction. !
Authentic Boarder Shop
11, rue Sainte-Anne
Tél. 03 81 39 16 36
Cycles Favrot
résents depuis 1968 à Pontarlier,
les cycles Favrot ont acquis une
solide réputation dans le monde
du cycle. “Notre force est de pouvoir proposer les meilleurs produits à nos
clients à tout moment, nous ne sommes pas
attachés à une marque. Nous sélectionnons
P
Bébé Cash-New Baby
hoix, conseil et satisfaction du client
caractérisent depuis quinze ans cette
enseigne. Elle a ouvert ses portes en
1989 à Pontarlier dans un petit magasin de
40 m2 situé rue de Besançon. “Comme on manquait de place, on a cherché un nouvel endroit
plus vaste”, explique Philippe Laval qui gère
ce commerce avec Nadine son épouse. Quand
l’opportunité se présente en novembre 1991
de reprendre un local de 600 m2, le couple n’hésite pas longtemps. Bien situé au centre-ville, “face à la maternité”, le magasin dispose à
l’étage d’un parking privé de 12 places. “Nos
clients ont ainsi tout leur temps pour effectuer
leurs achats, voire même se rendre en face pour
offrir leurs cadeaux.” En 1997, Bébé-Cash adhère à la centrale d’achat New-Baby. “Ça nous a
permis d’avoir un support catalogue à donner
à nos clients et nous sommes plus compétitifs
grâce à la force de 150 magasins en France.”
Aujourd’hui, Bébé Cash-New Baby, c’est un
vaste choix de plus de 5 000 articles en layette, puériculture, meubles, poussettes, vêtements, future maman et toujours les couches
au meilleur prix. “Il y en a pour tous les goûts,
à portée de tous les budgets. On tient à accueillir
C
79
89
66
68
2
11
3
45
63
34
25
85
23
62
29
12
57
83
87
72
10
donc les produits dont nous sommes sûrs
qu’ils apporteront satisfaction aux clients”
précise Jean-Luc Favrot qui a repris les
commandes de l’entreprise familiale avec
son frère Christophe. Parmi les marques
présentes, on retrouve Bianchi, Giant, Gitane, Shimano, Campagnolo, Mavic…L’achat
d’un vélo, que ce soit pour un enfant, un
adulte, pour une pratique sportive ou familiale requiert des connaissances précises.
“Avec mon frère, nous misons sur la connaissance des produits que nous vendons, c’està-dire que tout passe entre nos mains, l’achat
des vélos, leur préparation, la vente et le
service après-vente effectué dans notre atelier. Le client pour les vélos haut de gamme (vélo de route et V.T.T.) peut effectuer
des essais.”
Les notions de plaisir et de confort dans
la pratique du vélo détermineront le choix
du produit. “Pour cela, il est possible lors
de son achat de faire une étude morphologique” conclut Christophe. Un rayon accessoires vient ainsi compléter l’offre de vélos
(casques, vêtements, chaussures et diététique…).
À noter également que les cycles Favrot
proposent des cyclomoteurs, des scooters
et des motos conductibles à partir de 14
ans et sans permis. !
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Rue Frg Saint Etienne
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Franca Boutique
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Hôtel de Morteau
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Institut Caline
Jules et Julie
Joueclub
La Boutique Fleurie
Le Grand Café Français
Le Travail en Couleur
Maroquinerie Colin
Maroquinerie Le lézard
Nouvelle Vague
Optique Gresset
Parfumerie Anne Charlotte
Pierre Paul Jacques
Pizzeria La Belle Napoli
Pensée de Violettes
Playtime
12
72
42
64
26
7
9
51
81
5
36
7
21
68
22
16
45
1
35
8
8
Tél. : 03 81 46 64 05
Ouvert le lundi de 14h à 19h
Du mardi au samedi
de 9h à 12h et de 14h à 19h
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Tél. : 03 81 39 22 92
es Stocks Américains
accompagnent la mode
vestimentaire des Pontissaliens depuis juillet
1991 avec des marques très
prisées par les jeunes et moins
jeunes. “Notre clientèle va de
15 à 70 ans, avec une grosse
clientèle de 25-40 ans, qui est
à la recherche de produits de
qualité” note Laurence, responsable de la boutique pontissalienne. Marlboro Classics, Levi’s, Blend, Liberto,
Gallice sont quelques-unes
des marques présentes au
rayon hommes ainsi que Lulu
Castagnette, Roxy, Zlk, Lola
Espelleta, Mioko…pour le
rayon
femmes.
“On
remarque que les marques
Levi’s et Marlboro sont très
appréciées par les hommes
tout comme Levis pour les
femmes” ajoute Laurence.
Côté chaussures, parmi les
marques proposées (Lulu
Castagnette, Quiksilver,
Art, Levi’s…) la marque
Caterpillar est sans contes-
L
Liste des 53 commerçants adhérents à la Carte Altitude
A Fleur de Peau
Ambiances et Styles
Au Bon Echanson
Au Marché Aux Fleurs
Au Pot Cassé
Authentic Boarder
Authentic shoes
Bébé Cash / New Baby
Bijouterie Bolle Reddat
Bijouterie Vuillemin
Bleu Citron
Boucherie Bonnet
Boulangerie Pfaadt
Boulangerie Scheuber
Chabloz Fleurs
Coiffure Martine
Cycles Favrot
De Neuville
Droguerie Laborier
Espace Beauté Alizée
Esprit Châlet
au mieux le client sans qu’il se sente forcément
obligé d’acheter.” Une équipe de 5 personnes
spécialisées et expérimentées travaille dans
cet état d’esprit. “Notre commerce adhère à la
Carte Altitude depuis son lancement et ce, pour
encore plus satisfaire notre clientèle et la remercier de sa fidélité.” !
Rue Du Docteur Grenier
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Rue Vanolles
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Rue de la République
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te très prisée par la clientèle. “C’est un produit de
très bonne qualité qui peut
durer 5 ans.” Pour suivre
au mieux l’évolution des
marques mais également
des promotions proposées
dans le magasin pontissalien mais également dont
les 3 autres situés à Besançon, siège de la maison
mère, un site Internet
(www.stocks25.com) vous
permettra de suivre au plus
près toutes les nouveautés des Stocks Américains
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du 20 novembre au 4 décembre pour un jeu de grattage et des milliers
Un village à l’honneur
24
En passant par…
par F.C.
E NTREPRISE
Deux sites
Cofreco
:
La Cluse-et-Mijoux
La Cluse, ça commence immédiatement à la sortie de Pontarlier et ça remonte jusqu’à Chapelle-Mijoux. Cette commune se singularise par sa dispersion en 22 hameaux,
ce qui n’est pas fait pour faciliter sa gestion et lui donner une identité au même titre
d’un village unitaire. Véritable ligne de partage territorial, la R.N. 57 ne favorise guère les échanges. Finalement, cette commune hétéroclite tire plutôt sa richesse de cet
éparpillement dominé par l’imposante forteresse du Joux.
M UNICIPALITÉ ZONE
à la pointe du coffrage
et des portails
Cette entreprise est sur le territoire de
La Cluse-et-Mijoux. Depuis cette année,
elle s’est dotée d’un poste “recherche
et développement” en vue de lancer de
nouvelles gammes de portails.
30 km/h au niveau de l’école
Une traversée de La Cluse
et du Frambourg à sécuriser
Ayant tout juste pris possession des nouveaux
locaux de la mairie transférée dans l’ancien
presbytère flambant neuf, le maire Rémy
Gros se fixe comme priorité de renforcer la
sécurité sur les zones les plus sensibles.
Rémy Gros devant la nouvelle maison commune.
omment améliorer la de la R.D. situé sur le territoisécurité sur un secteur re communal.”
traversé par deux axes Autre projet à venir, celui concerde circulation particulièrement nant l’enfouissement des
fréquentés ? Pour une commune réseaux E.D.F. et Télécom au
de 1 250 habitants disséminés Frambourg. “Au niveau du carsur 22 hameaux, le problème refour avec la Nationale, il y a
n’est pas simple à résoudre. “Le 7 ou 8 poteaux électriques. Pourtrafic poids lourds est en constan- quoi ne pas profiter des travaux
te progression avec environ 900 liés à l’installation du gaz pour
camions par jour sur la R.N. enterrer ces lignes disgracieuses
57 et 280 sur la R.D. 67 bis qui au pied du château de Joux ?
part sur Les Verrières. Aucun On regrette que cette propositracé n’a encore été retenu au tion n’ait pas été acceptée par
sujet du contournement de Pon- E.D.F.”
tarlier et de La Cluse. On sait Parallèlement à la voirie, la
juste que la D.D.E. prévoit de commune entame sa révision
lancer une étude de sécurité sur du P.O.S. en P.L.U. Un bureau
d’études a été récemla R.N. La commument retenu pour
ne de La Cluse a un
Lignes
mener à bien ce
projet de sécurisation de la départe- disgracieuses lourd dossier. L’actualité municipale,
mentale notamment
au pied du c’est bien entendu
au niveau des
cette nouvelle maiécoles.”
château
rie. Il faudrait
Préoccupation tout
d’ailleurs plutôt parà fait justifiée quand
de
Joux.
ler de maison comon sait que 130 écoliers fréquentent l’établisse- mune car le vaste bâtiment
ment scolaire. Une étude est abrite une salle de convivialien cours. Elle porte sur la mise té et des salles de réunion. “À
en place d’une zone “30 km/h” l’étage se trouve la bibliothèque
face à l’école et sur l’améliora- communale équipée d’un espation de l’accès au parking. “On ce multimédia. On vient d’emdoit surtout gérer la sécurité baucher une personne 10 heures
aux heures d’entrée et de sortie par semaine pour assurer le
quand converge une centaine fonctionnement. Elle sera assisde véhicules venus récupérer les tée par 5 bénévoles. La strucenfants. L’étude ne se limite pas ture ouvre ses portes le 15
à l’école, elle s’étend à l’ensemble novembre.” !
C
Agriculture : une dispersion des fermes
Les 9 exploitations en activité
sont réparties sur plusieurs
hameaux. Ici, 44% des terres
sont tenues par des
personnes installées à
l’extérieur de la commune.
ntre 1979 et 2004, le nombre d’exploitations est passé de 23 à 9. La surface moyenne par ferme est passée de
36 à 57 ha au cours de la même période.
“Dans les années 70, il y avait 3 coopératives. Elles ont toutes disparu”, indique Christian Faivre, agriculteur sur la commune. La
dispersion géographique explique en partie
E
la multiplicité des points de livraisons de lait :
Bannans, Les Hôpitaux-Vieux, Cléron et
Doubs.
Les occasions de rencontre entre les 9 exploitants se limitent à la réunion annuelle concernant les communaux. Un syndicat pastoral a été créé en 1982 pour gérer la location
des 180 hectares des terres communales.
“Ce syndicat regroupe en fait les 9 exploitants locaux plus 3 autres”, poursuit Christian qui en assure la présidence.
La récente enquête effectuée par la chambre
d’Agriculture pour le compte de la C.C.L.
montre l’importance des terres exploitées
par des agriculteurs extérieurs à la commune. “Leur part représente 44% de la sur-
face agricole utile. Sur les 66% restant, entre
8 et 10% sont tenus par des éleveurs de
chevaux. Mais cela ne nous pose pas de
problèmes dans le sens où personne ne
manque de terres.”
Seul petit bémol à mettre au tableau de
l’agriculture locale, 2 exploitations n’ont
toujours pas l’eau du réseau, l’une sur le
Larmont, l’autre sur la Joux-Verte. “C’est
surtout celle du Larmont qui pose un problème. On voudrait bien le résoudre. La
solution passe par une entente avec la commune de Pontarlier pour prendre en charge le coût des travaux nécessaires”, conclut
Yves Louvrier, agriculteur aux Brenets et
élu municipal. !
Henry Gaiffe a transmis les rênes de l’entreprise
en 1997 à son gendre François Laurence.
n 1957, dans le village portails et coffrages en fer.
de Derrière-le-Mont, L’histoire de l’entreprise se
Henry et Gérard Gaif- poursuit au gré des innovafe créent la S.A.R.L. Cofre- tions avec le lancement en
co spécialisée dans la fabri- 2001 d’un nouveau coffrage
cation de coffrage en bois. Ils aluminium et l’utilisation,
transfèrent l’activité en 1966 l’année suivante, de matésur La Cluse à l’emplacement riaux composites entrant
de la scierie Jeunet. À par- dans la fabrication des portir des années 1980, l’entre- tails et portillons. L’entreprise se lance dans la diver- prise emploie aujourd’hui 83
salariés. Avec
sification
en
Cofreco
produisant des
L’entreprise Lapeyre,
est le plus imporportails et des
tant fabricant de
abris de jardin en
emploie
portails générasapin.
aujourd’hui listes en France.
L’évolution de l’acSa clientèle est
tivité se traduit
83 salariés. composée des prinensuite par l’uticipales enseignes
lisation d’essences
de bois exotiques comme l’iro- du bricolage : Leroy Merlin,
ko, le tatajuba et de maté- Camif, Mr Bricolage… Les
riaux comme le fer et le P.V.C. coffrages sont distribués par
Fin 1994, Henry passe le un réseau de négociants. L’enrelais à son gendre François treprise dispose depuis cetLaurence. En 1999, Cofreco te année d’un poste de
construit une nouvelle uni- “recherche et développeté de production en Bour- ment”. Elle prévoit de langogne, dans la vallée de cer de nouvelles gammes de
l’Ouche. Une vingtaine de portails en P.V.C. et en alupersonnes y fabriquent les minium assemblé. !
E
Un village à l’honneur
LA GAUFFRE
Un riche passé industriel
C HAPELLE-M IJOUX
25
Pleins de nouveautés à venir
Histoires d’eau De l’illustration à l’édition
de livres de jeunesse
L’essentiel de l’activité industrielle se concentrait à la Gauffre où convergent plusieurs cours
d’eau qui alimentaient moulins, scieries, martinet, forges… De ce passé industrieux, il sub- Corinne Cretin-Salvi travaille
siste deux scieries encore en activité.
comme graphiste indépen-
dante depuis 10 ans. Inspirée par ses deux petits garçons, elle réalise son premier
livre pour enfants en 2002.
Elle vient de monter une association, “la cabane sur le
chien”, tournée vers l’édition.
C
Photographie ancienne de la scierie Romand
qui a fermé ses portes en 1997.
vec trois sources, le d’un chien censé faire toujours
hameau de la Gauffre la roue. Il a disparu à la construcétait prédisposé à l’im- tion de la voie ferrée Pontarlierplantation de multiples Vallorbe. Au carrefour de la roupetites fabriques utilisant l’éner- te menant à Chaon se trouvait
gie hydraulique. Celle de Pon- le “Bief des raz” qui servit tour
thibaut, dont le nom désigne en à tour de moulin, scierie, meupatois la “fontaine aux ânes” était nerie. “Vers 1900, un certain Émila plus anciennement exploitée. le Martin y exploitait des fours à
Elle a été reprise par la ville de chaux.”
Pontarlier en 1863 pour son ali- Un peu plus bas, le moulin du
“pied des Fourgs” a été transmentation en eau.
Situées à la croisée des communes formé au fil du temps. Il est
des Fourgs et de La Cluse-et- aujourd’hui occupé par la scieMijoux, les sources Martin ont rie Guiraud. L’étang de la papefait l’objet d’un conflit entre La terie alimentait la scierie GuiCluse et Pontarlier. “En 1875, gnard qui a creusé ce plan d’eau
en 1920 à l’emplacement
Pontarlier voulait
exploiter ces sources 6 moulins- d’une ancienne papeterie tenue par M. Laplapour ses besoins en
scieries le ce qui fabriquait du
eau. La commune de
papier pour les sires de
La Cluse est montée
Joux. La scierie Pierreau créneau en argu- long de ce
Franche appelée aussi
mentant qu’une telle
ruisseau
Moulin-Dessus était fort
opération signifierait
la disparition de 5 scieen 1852. ancienne. Elle est mentionnée depuis 1402. Elle
ries. L’affaire a duré
plusieurs années et a donné lieu a eu de multiples usages : fouà une enquête d’utilité publique. lerie, teinturerie, fabrique d’armes
Pontarlier a finalement obtenu sous la Révolution, martinet,
gain de cause”, raconte Denis taillanderie pour devenir une
Tissot, le boulanger-pâtissier de scierie, celle de Gabriel Romand
la commune, passionné d’histoi- qui l’a utilisée jusqu’au 1997.
“Elle a servi lors du tournage du
re locale.
La troisième source est celle de film Les Misérables, réalisé par
Fontaine-Ronde devenu inter- Claude Lelouch.” Le Moulin-Desmittente fin 1912 après les tra- sous ou “moulin Suède” était tenu
vaux de percement du tunnel du par des familles de maréchauxMont d’Or. Les archives men- ferrants. Il n’existe plus contraitionnent l’existence de 6 mou- rement à celui dit “les Vermots”
lins-scieries le long de ce ruis- qui a traversé les siècles pour
seau en 1852. Le “moulin chin” abriter l’actuelle scierie Chaudoit soit son nom à la présence vin. !
A
Le bistrot des Rosiers
Après avoir pas mal bourlingué, Renaud Girardot a choisi d’ouvrir sa propre affaire aux Rosiers.
Un heureux concept de bar-brasserie-restaurant
qui fleure bon une cuisine cosmopolite.
vant de revenir
sur Pontarlier,
Renaud a voyagé pour son plaisir ou en fonction d’opportunités professionnelles
dans 21 pays différents.
A
Pour ce jeune cuisinierpâtissier de 26 ans, ces
périples au long cours furent
autant d’occasions d’enrichir sa culture culinaire.
“J’ai fait mon service militaire dans la marine sur un
ertainement influencée par son
père, artiste à ses heures perdues, Corinne a suivi une formation de graphiste à l’école de
communication visuelle. Elle débute dans
la vie active en travaillant une année à
Paris comme maquettiste dans un journal de petites annonces. Elle migre deux
ans dans les Alpes, à Voiron plus précisément, pour exécuter des décors de ski pour
la maison Rossignol. “Quand je vais à
Métabief, je découvre aujourd’hui des skis
qui portent les motifs que j’ai dessinés il y
a quelques années.”
Sans doute trop éloignée des montagnes
jurassiennes, elle revient finalement au
pays et s’installe à son compte d’abord à
Pontarlier puis à Chapelle-Mijoux où elle
vit depuis 1998 avec sa petite famille. Illustration de supports visuels, affiches, livrets,
catalogues conception de logos, de motifs,
elle propose ses compétences à un large
panel d’entreprises et d’associations : les
fromageries Petite et Philippe, Platex,
E.P.P.I., Maison de la Réserve, C.P.I.E.,
parc régional naturel du Haut-Jura,
C.A.H.D., Artis, Ariolica, Magnum comptent parmi ses fidèles clients. “La réali-
Théo et Loris sont les premiers lecteurs, les premiers critiques aussi des
ouvrages illustrés ou réalisés par leur maman.
sation de livres pour enfants s’inscrit comme une suite logique dans mon parcours.
À force d’en acheter à mes deux fils Théo
et Loris, j’ai eu envie de me lancer dans
l’aventure.” Paru en 2002, son premier
ouvrage “Le P’tit Bourri” édité à 1 000
exemplaires est déjà épuisé. Dans cette
collection baptisée Petit carré, Corinne va
publier en novembre un nouvel exemplaire
intitulé Octavie vend sa voiture. “Il sera
disponible à la librairie pontissalienne
l’Intranquille.”
Ce succès l’a encouragé à poursuivre dans
ce sens et qui abouti en septembre dernier à la création de l’association “la cabane sur le chien”. “Par l’intermédiaire du
C.R.D.P. qui diffuse également mes ouvrages,
j’ai rencontré Éric Borgen. Avec cet auteur,
nous avons lancé la collection “Francine
et Jacky”. Éric a écrit les textes, mis en
images par plusieurs illustrateurs.” Ces
deux prénoms désignent un couple de personnages différents d’un livre à l’autre et
qui voyagent sur tous les continents. La
Finlande est la destination du prochain
livre qui sortira avant Noël.
Notre graphiste pleine de ressources propose aussi une collection “Flip Book” qui
rassemble des petits carnets à feuilleter
à toute vitesse pour donner une impression d’animation. “En fin d’année, on lance une quatrième collection : les troués.”
Dans un domaine du livre de jeunesse où
il règne une “terrible concurrence”, Corinne est en train d’imposer un style qui plaît,
graphique et enfantin. Bonne chance. !
“Elles ont entre 25 et 77 ans. Depuis quelques
années, on constate un certain rajeunissement. C’est une manière de se rencontrer.
qui a fait de la gym dans sa jeunesse à L’ambiance est bon enfant.”
l’époque où elle pensait en faire sa pro- Aux beaux jours, les séances en salle
laissent la place à des ranfession.
Lancée en 1975 par l’institu- Entre 10 et 30 données pédestres d’environ 8 km. “On va au Larmont,
trice, la gymnastique se dérouvers Montpetot, à la Faupersonnes
lait initialement dans une salconnière voire jusqu’à la Malle de l’ancienne mairie. “Quand
suivant les
maison.” En hiver, celles qui
Madame Besançon a pris sa
sont disponibles effectuent
années.
retraite en 1985, nous avons
quelques sorties en ski de
repris le flambeau avec Chrisfond
ou
en
raquettes
un après-midi par
tiane Loye qui s’occupe des formalités admisemaine.
“On
n’a
pas
de
gros besoins si
nistratives.” Au début de l’année 2004, ce
“club” est devenu une association. Il ras- ce n’est d’acquérir peut-être des steps.
semble un groupe dont l’effectif fluctue En juin, on organise un repas collectif où
entre 10 et 30 femmes suivant les années. les maris sont invités.”
Un anti-rouille corporel
Elles sont une vingtaine à se
retrouver dans une salle de l’école
tous les mercredis de 20 h 30 à 22
heures pour des séances de
gymnastique animées par
Danièle Richard.
n pratique une gymnastique d’entretien. On fait différents exercices : abdo-fessiers, étirements,
assouplissements… Au fil des années, on
a acheté des tapis, des ballons, des cordes
à sauter et des bâtons”, observe Danièle,
“O
bateau basé à la Réunion.”
Il a ensuite travaillé en
Suisse, aux U.S.A., en
Angleterre et en Écosse où
il a d’ailleurs connu Erwan,
alors serveur dans le même
établissement et qui est
aujourd’hui salarié au bistrot des Rosiers.
En reprenant ce qui était
il y a peu le Fuis’bar 2,
Renaud a procédé à
quelques aménagements
notamment dans une cuisine refaite à neuf. Le bistrot des Rosiers est divisé
en trois espaces, le bar, le
coin restaurant et une salle brasserie. “J’ai deux
cartes différentes midi et
soir. Le menu du jour n’est
jamais le même. Tous les
jeudis, je propose la découverte d’une cuisine étrangère. Dans la mesure du
possible, je privilégie les
fournisseurs locaux, les produits de saison achetés au
marché.” Quelques suggestions piochées dans la
carte brasserie ou celle du
soir aguichent vite les
papilles gustatives : “Célestine de poulet fermier sau-
ce cancoillotte maison” ,
“filet de truites de nos
rivières du Jura”, “velouté
de potimarrons, tuiles de
comté”, “assiette végétarienne du moment”, “parfait glacé au Pontarlier à
l’anis”. “Je n’aime pas trop
les habitudes. J’ai envie de
prendre du plaisir en changeant souvent les menus. Je
veux habituer les gens à
manger des produits de qualité, bien cuisinés en leur
ménageant des surprises.”
Ouvert tous les jours sauf
le dimanche. !
Erwan le serveur (à gauche) et Renaud
Girardot, le gérant du bistrot des Rosiers.
Sport
26
HANDBALL
ZOOM
Début des poules en novembre
Les juniors filles qualifiées
pour le championnat de France
Les années se suivent et se ressemblent pour
l’équipe féminine des moins de 18 ans qui jouera une nouvelle fois au niveau national. Une bonne préparation avant d’intégrer l’équipe senior.
es jeunes pontissaliennes Il s’agit de : Le Pouzin (Ardèche),
décrochent brillamment Seyssinet (Isère), Saint-Germainleur qualification après la-Prade (Puy-de-Dôme).
plusieurs matches dispu- Satisfaits d’être à ce niveau, le prétés contre d’autres clubs régionaux. sident et les entraîneurs, PhilipLes 4 meilleures équipes comtoises pe Zonca et Audrey Dutruel regretsont retenues. “À l’issue des poules, tent seulement l’éparpillement
Pontarlier termine à la troisième géographique des clubs qui forposition derrière Vesoul et l’E.S.B. ment cette poule. “Bonjour, les
et devant Saint-Vit. C’est la seule déplacements !”, commente Philippe. Les matches de
équipe qui a battu
se déroulent de
l’E.S.B.”, souligne Phi“Le groupe poule
novembre jusqu’à Noël.
lippe Nicod, le président
du club.
est attentif, Celles qui termineront
en tête et les 14
Au vu de ses bons résultats, les dirigeants ne volontaire.” meilleures secondes disputeront la phase finaregrettent pas d’avoir
inscrit l’équipe aux championnats le des championnats de France.
de France. Une démarche qui Les autres équipes joueront le chalrépond à une politique de club por- lenge “France” en guise de consotée vers le haut niveau. “On pen- lante.
se que ça peut-être une expérience Cette année, l’effectif s’élève à 15
enrichissante. À mon avis, il n’y a filles* dont 11 nouvelles venues
pas de meilleure préparation pour soit de l’équipe des moins de 16
intégrer l’équipe première qui joue ans, soit d’autres clubs, soit ayant
en Nationale 3.” Pontarlier connaît tout simplement débuté le hand
aujourd’hui ses futurs adversaires. cette saison. “Le groupe est atten-
Paroles de capitaine
Au-delà de sa propre prestation sur
le terrain, Laura Verguet est aussi
présente pour assurer la cohésion
de l’équipe, la motiver.
La Presse Pontissalienne : Vous jouez depuis longtemps ?
Laura Verguet : C’est la huitième année que je
pratique le hand. J’ai découvert la discipline
quand j’étais encore à l‘école primaire de Chaffois. Un professeur de sport, Claudette Gagnepain, était venu nous faire une séance d’initiation.
L
L.P.P. : À quel poste jouez-vous ?
L.V. : Demi-centre. En règle générale, je suis
plutôt attirée par la défense.
Prêtes à faire le plein de buts.
tif, volontaire. Il manque un peu
d’expérience. On essaie de développer un projet de jeu basé sur une
grosse défense et sur l’évitement en
attaque”, poursuit Philippe. Une
qualification qui reflète en tout cas
une politique de club efficace basée
avant tout sur la formation. Chez
les jeunes, 3 équipes évoluent au
niveau régional : les moins de 16
ans filles, moins de 13 ans et les
moins de 15 ans garçons. Les moins
de 13 ans filles et les moins de 18
ans garçons jouent en honneur.
“On a 22 enfants à l’école de handball On les accueille généralement
à partir de 9 ans voire un peu plus
tôt suivant leur gabarit.”
En fin de saison, le club avait 204
licenciés et, à la rentrée, le comp-
teur affiche 216 inscriptions. Tout
aussi intéressant, le nombre de
“créations”, licences attribuées pour
la première fois, passe de 48 à 71.
Une progression qui concerne majoritairement des jeunes. 15 entraîneurs dont les 3/4 sont diplômés
encadrent toutes les équipes. !
F.C.
*Anouk André, Sophie BarthodMichel, Carole Bez, Ophélie Cotton, Julie Boucard, Justine Jacquet, Laura Di Pasquale,
Angélique Lefèvre, Jessica Laitier, Marion Pépin, Marine Vacelet, Laura Verguet, Pauline
Guillaume, Émilie Dussouillez,
Justine Corgini.
L.P.P. : Qu’est ce qui vous plaît dans ce sport ?
L.V. : J’aime l’esprit d’équipe et l’engagement
physique qui règne dans le hand.
L.P.P. : Un bon capitaine, c’est quoi selon vous ?
L.V. : Quelqu’un qui sait justement donner l’esprit d’équipe.
L.P.P. : Un pronostic pour ce championnat qui va
bientôt débuter ?
L.V. : Je souhaite qu’on passe au moins le premier tour.
L.P.P. : Êtes-vous partie pour suivre une longue carrière de handballeuse ?
L.V. : Pour l’instant, ce qui m’intéresse, c’est
jouer. J’ai envie de continuer assez longtemps.
Plus tard, ça me plairait assez d’entraîner une
équipe.
Recueillis par F.C.
Publi-reportage
Depuis deux ans au service
de vos nuits
En octobre 2002, l’ouverture du magasin Grand Litier-literie Girard à Pontarlier marquait l’arrivée d’un spécialiste
literie à Pontarlier, capable de répondre à tous les besoins
dans ce domaine. La maison Girard, c’est également un
espace cuisines toujours implanté à Goux-les-Usiers où
se trouvent l’atelier et l’exposition.
n ne change pas de literie tous les
jours. Sachant qu’on passe un bon
tiers de sa vie au lit, autant faire le
bon choix. “La literie, c’est un investissement important pour lequel on
n’a pas le droit de se tromper”, confie Christine Girard.
Bien situé à l’entrée des Grands-Planchants
face à Géant Casino à Pontarlier, le magasin
est agencé sur 2 niveaux avec au rez-de-chaussée : linge de lit, couettes, oreillers, fauteuils
de relaxation et à l’étage, un vaste espace
O
literie.
Grand Litier-Daniel Girard travaille avec les
marques André Renault, Tréca, Simmons,
Epéda… L’enseigne est le distributeur exclusif pour le Haut-Doubs des marques Swissflex et Tempur. “Nous avons des produits
haut de gamme mais également accessibles
à tous les budgets, du particulier aux collectivités. Nous proposons même jusqu’aux
listes de mariage.”
Spécialiste du dos et du sommeil, Grand Litier
propose des matelas, sommiers, oreillers adap-
Une partie de l’espace literie.
tés aux personnes souffrant de problèmes dorsaux. La marque Tempur offre, par exemple,
un système complet de couchage d’allégement
de la pression issu de la recherche médicale.
Toujours au volet “santé”, Swissflex a sorti
une nouvelle gamme de matelas avec la fameuse vague ondulée rouge. “Nous avons aussi
une ligne de produits anti-allergiques avec des
couettes, des oreillers conçus à cet effet.”
Élément mobilier, la literie participe à l’esthétisme de la chambre à coucher. Grand Litier
met à disposition de sa clientèle des entourages
de lit de style classique ou plus contemporain
en bois, métal, cuir, tissu…
Chez ce spécialiste du sommeil, on trouve un
large choix de linges de lit, couettes, couver-
tures, dessus de lit et toutes sortes d’accessoires
qui agrémentent le confort de vos nuits. “Nous
distribuons les marques Hans, Elvé, Rostad,
Torrente, Designer’s guild, A. Turpault.”
Au rayon nouveauté, dans un souci d’apporter plus à sa clientèle, Grand Litier intègre
désormais un espace relaxation avec des fauteuils et des canapés de belle facture.
Quand la literie devient une affaire de professionnels, elle se traduit chez Grand Litier
par des services qui font la différence : conseils,
livraisons, possibilités de financements intéressantes.
Mille et une bonnes raisons de se rendre chez
ce spécialiste où fourmillent les idées cadeaux
à l’approche des fêtes de fin d’année. "
PONTARLIER
Les Grands Planchants
(Face Vive le Jardin)
Tél. 03 81 38 80 68
www.daniel-girard.com
Sport
EXTRÊME
27
M ÉTABIEF
Lutte contre le cancer
Fan-club Alexandre Rousselet
L’incroyable défi de Christophe Corne “Fédérer tout le
monde autour d’Alex”
Le 28 novembre, Christophe Corne va sauter d’un hélico dans le
lac Saint-Point et nager un kilomètre dans une eau à 4 degrés.
Un défi personnel qui sert aussi la lutte contre le cancer.
À l’initiative de Gaël Marandin, un comité de
soutien a été créé le 22 octobre pour suivre
les performances du skieur de Métabief.
objectif du défi est double : récolter des fonds pour la Ligue contre
le cancer et dépasser un challenge personnel. Christophe Corne
a déjà effectué 4 traversées hivernales
du lac Saint-Point. Chacune de ces journées a été l’occasion de servir des repas
et des boissons aux spectateurs, dont le
bénéfice est intégralement versé à la
Ligue contre le cancer, afin d’aider la
recherche.
La motivation personnelle de Christophe
Christophe Corne traversera le lac dans une eau qui varie de
Corne, maître nageur sauveteur, est de
4 à 6°C à cette période de l’année.
pouvoir maîtriser ses émotions et gérer
son stress lors de situations extrêmes.
“La préparation au froid se fait dès la intensif de sport.”
Pour ce cinquième défi depuis l’an 2000,
sortie de l’été, explique-t-il, avec 3 à 4 L’an dernier, Christophe Corne avait pré- Christophe Corne espère un maximum
entraînements par semaine. À chaque vu de sauter d’une montgolfière, mais les de spectateurs, puisque c’est grâce à leur
fois, j’essaie de prolonger la traversée conditions climatiques n’étaient pas opti- “consommation” sur place que des fonds
males pour voler. Cette année, peuvent être récoltés pour la lutte contre
dans la durée, tout en resc’est donc d’un hélicoptère, à 15- le cancer. Cette année encore, ils devraient
pectant la baisse de tempéra3à4
20 mètres de haut, qu’il fera le être plusieurs centaines à venir observer
ture.”
saut, pour la deuxième l’exploit de ce sportif de l’extrême. !
Depuis 5 ans, Christophe Corentraînements grand
fois (1ère traversée réalisée à parne se passionne pour ce défi
extrême et en ressent tous les par semaine. tir d’un hélicoptère le 1er décembre
G.C.
bénéfices. “Ça a l’air de plai2002). Pour la sécurité, deux
re à mon corps, estime-t-il. Même si ça médecins, deux maîtres nageurs sauveDimanche 28 novembre
peut sembler difficile à croire, on se sent teurs et 4 plongeurs assurent l’accompaLac Saint-Point
bien après ça. On se retrouve dans le gnement durant l’exercice. Une ambulanDécollage
à 12 heures
même état qu’après un entraînement ce est également présente sur le site.
L’
objectif est clair : “supporter Alexandre Rousselet sur toutes ses
courses.” Le fan-club
“Alex’R Team” a été officiellement lancé vendredi 22 octobre
dernier. Réunies au bowling
de Métabief, plus de 200 personnes avaient répondu à l’initiative de Gaël Marandin, un
copain d’enfance d’Alexandre.
“Nous avons déjà récolté 70
cotisations au comité de soutien. Chaque cotisation (15
euros) donne droit à un bonnet et une chasuble aux couleurs du fan-club. Le but est
de créer une équipe de supporters uniforme et d’organiser des cars pour aller le soutenir dans les courses qui ne
sont pas trop éloignées de chez
nous, en Allemagne, en France ou en Italie. Jusqu’ici, des
petits groupes soutenaient Alex
mais il n’y avait pas de cohésion entre tous. Avec ce comité de soutien, on espère uniformiser tout cela” explique
Gaël Marandin.
Le programme du comité de
soutien n’est pas encore connu
dans le sens où la saison du
L’
sociétaire de l’Olympique Mont
d’Or dépendra de ses prochaines courses qualificatives
aux manches de Coupe du
Monde. Pour l’instant, le vainqueur de la Transju 2004 s’entraîne. Après des stages en
Savoie, Alex Rousselet semble
en forme. “Avec la création de
ce fan-club, nous espérons lui
enlever toute la pression pour
ce début de saison. Nous
sommes persuadés que ça va
le motiver.”
Le bowling Le Staff de Métabief a apporté une contribution de 1 150 euros. Gaël
Marandin espère que son initiative donnera des idées à la
station de Métabief ou à l’office de tourisme pour organiser, le cas échéant, des animations en l’honneur du
champion local, dignes de son
rang.Si les résultats sont à la
hauteur des espérances. !
Pour toute personne
intéressée à rejoindre
le comité de soutien :
06 07 44 25 84
P U B L I - R E P O R T A G E
Des économies d’énergie avec les
Maisons Patrick Barbier
Le constructeur bisontin Patrick Barbier est à la pointe de la qualité offerte à ses clients. Il vient de décrocher un label qui certifie
la qualité de l’isolation au bénéfice d’économies d’énergie.
a société Patrick Barbier prend
une nouvelle longueur d’avance sur le marché de la construction de maisons individuelles. Elle
est la première entreprise en France à recevoir le label H.P.E. (haute
performance énergétique). C’est le
ministère du Logement qui détermine ce label décerné ensuite par
le bureau de contrôle Promotelec.
Cette distinction confirme la volonté du constructeur bisontin de poursuivre une démarche de qualité sans
concessions et conforter ainsi sa
crédibilité auprès de la clientèle. En
effet, ce label permet d’améliorer de
18% la performance énergétique
vis-à-vis de la réglementation actuelle. “Pour un client, ce label est une
garantie d’économie d’énergie” note
Patrick Barbier. À une époque où les
coûts liés à l’énergie nécessaire au
fonctionnement d’une maison ont
tendance à flamber, on comprend
vite l’intérêt de profiter de ce type
L
d’agrément.
En pratique, le constructeur bisontin en charge d’un projet renforce
l’isolation de l’habitation et veille à
supprimer par exemple les ponts
thermiques. Une maison bien isolée
permet d’éviter notamment les déperditions de chaleur qui obligent à
chauffer davantage. Ce label est un
nouveau gage de qualité proposé
par Patrick Barbier à ses clients qui
souhaitent augmenter le niveau d’isolation de leur habitation.
Après avoir été une des premières
sociétés françaises à décrocher la
marque N.F. Maisons Individuelles,
cette entreprise qui réalise 60 projets par an dans un périmètre de 40
km autour de Besançon et de Pontarlier confirme son professionnalisme. L’attention accordée à chaque
dossier offre à l’acquéreur la garantie d’une construction sans souci.
“Dans le cadre de la norme N.F.,
25% de nos nouvelles construc-
tions sont vérifiées tous les ans par
des bureaux de contrôle extérieurs
et notre société est soumise à un
audit régulier, ce qui nous permet
de montrer que nous respectons
toutes les normes que cette marque
N.F. nous impose.”
Patrick Barbier est à l’écoute de
ses clients pour répondre au mieux
à leurs attentes. Cette proximité,
c’est aussi la fidélité avec les professionnels locaux du bâtiment.
“Nous travaillons depuis une quinzaine d’années avec les mêmes
artisans, c’est aussi ce qui nous
permet d’assurer une qualité régulière à tous nos clients.” Cet
ensemble de particularités spécifiques au constructeur Patrick Barbier assoient sa réputation. Aujourd’hui, plus de la moitié des maisons
réalisées par cette société est due
à la publicité faite par des clients
satisfaits. Il n’y a pas plus belle
marque de confiance. !
Les maisons Patrick BARBIER,
une marque de qualité
Pour tout projet, contactez-nous au : 03 81 46 34 40
• 38 rue de Besançon - 25300 Pontarlier
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Vacances
présentent :
Le Cirque de Chine
Avec la participation de
au féminin
24 artistes
pour un
spectacle
d’exception
Numéros de
jonglage,
équilibre,
contorsion,
antipodiste..
.
Salle des fêtes
Villers-le-Lac
Mercredi 10 Novembre 2004
30€ 25€
+ 1€ de réservation
+ 1€ de réservation
pour les adultes
pour les - de 12 ans
à 20H30
TARIFS SPÉCIAL Comité d’Entreprises - RENSEIGNEMENTS : 03 81 44 29 78
MAÎCHE : Presse - Vidéo Barthoulot
LE RUSSEY : Maison de la presse
VILLERS-LE-LAC : Office de tourisme
PONTARLIER : Virgo Music Starter,
Bossa Nova 2
MORTEAU : Journal C’est à dire
Office de tourisme
Intermarché
Agenda
VILLERS-LE-LAC
MORTEAU
29
3, Près des Combes
03 81 67 20 20
Le 10 novembre
2, Rue Jean Moulin - 03 81 46 64 81
Retrouvez notre savoir-faire au service de vos envies
Pensez à réserver vos réveillons de fin d’année :
un spectacle hors du commun
Rome du 30 décémbre au 2 janvier
à partir de 445 eurosvol et hôtel 3*
Le cirque de Chine au féminin fait étape à Villers-le-Lac le
10 novembre prochain. Les places sont déjà disponibles. Ceux
qui l’ont déjà vu parlent d’un spectacle époustouflant…
® MARQUE DÉPOSÉE. MAGASIN FRANCHISÉ INDÉPENDANT.
X
numéro est un suprême délice
de beauté, de grâce et de finesse où le spectateur est progressivement emporté de la simplicité basique à l’émerveillement
de “l’impossible.” Car c’est bien
là que se situe le niveau légendaire de ces jeunes artistes chinoises. Résolument maîtresses
de leurs corps, elles dominent
aussi leur âme et leur sang froid
avec une aisance qui désarçonnent les plus récalcitrants.
Lorsque dans un numéro visiblement dangereux, elles atteignent et franchissent tout naturellement le cap que l’on craignait
même d’imaginer, que nous
avons tous dans la salle les
muscles tendus et les mains crispées par l’angoisse, elles vous
affichent un large sourire complice qui semble vous murmurer négligemment “Vous voyez
comme c’est facile !…”
La succession des 14 tableaux
qui composent cet incroyable
spectacle alterne avec habileté
acrobaties, danses, contorsions,
jonglages, équilibristes et numéros d’humour dont le dénominateur commun tient dans la
magie d’une troupe dont le talent
caresse la perfection. Ce spectacle hors du commun dure
1 h 30, entrecoupée d’un entracte, histoire de reprendre son
souffle… !
Le cirque de Chine
au féminin
Mercredi 10 novembre
à 20 h 30
Tarifs : 26 et 31 euros
Réservations dans les
points de vente habituels
Rens.: 03 81 67 90 80
19, Rue Montalembert
03 81 64 08 78
PONTARLIER
Cirque de Chine :
iao Ling, c’est la dénomination chinoise de cette troupe de 22 jeunes
filles et 2 hommes, créée il y a
50 ans dans le plus grand respect des traditions ancestrales
et illustrant merveilleusement
toutes les facettes d’un héritage millénaire. Cette troupe compte parmi les fleurons les plus en
vue de l’art populaire du cirque
chinois. “Croyez-moi, à la fin du
spectacle, les gens sont debout,
ils applaudissent à se faire mal
aux mains” commente Claude
Bleses, le producteur de ce show
hors du commun.
Une vingtaine de jeunes filles
âgées de 16 à 25 ans se relaient
tous les deux ans pour être les
ambassadrices enviées qui distilleront leur talent à l’étranger.
C’est peu dire que la sélection
pour intégrer cette troupe ne
tolère aucune faille. Chaque
MAÎCHE
New York départ le 29 décembre,
4 nuits à l’hôtel Parker Meridien 4*
avec un programme spécial à partir de 1325 euros
Islande du 30 décémbre au 2 janvier :
programme spécial,
hébergement en guesthouse à partir de 983 euros
Laponie du 30 décémbre au 2 janvier :
safari motoneige à Rovaniemi
(résidence du Père Noël) à partir de 1360 euros
M ERCREDI 17 NOVEMBRE
Dublin du 30 décémbre au 2 janvier :
hôtel 3*à partir de 450 euros
Prague du 30 décémbre au 2 janvier :
un concert privé et une soirée de réveillon au Palais Zofin : à
partir de 899 euros
Sans oublier Eurodisney pour s’évader
dans un monde merveilleux et magique
(spectacle de la Fée Clochette).
Librairie L’Intranquille
José Bové en mission à Pontarlier
osé Bové publie aux Éditions La
Découverte un nouveau livre :
“Pour la désobéissance civique”.
Un ouvrage co-écrit avec son vieux
complice Gilles Luneau, journaliste,
qui retrace les grandes étapes de l’histoire mondiale de la désobéissance
civique. La désobéissance civique,
c’est le fait d’assumer individuellement un acte illégal qui s’inscrit dans
une aspiration collective.
Une rencontre-dédicace qui devrait
être riche en échanges avec le chantre
anti-O.G.M. de l’altermondialisme.
J
Un livre aux
Éditions La
Découverte
édition spéciale
opale le canapé en cuir
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collection les contemporains
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Agenda
30
LITTÉRATURE
C HAFFOIS
3 ouvrages régionaux
Rentrée littéraire aux
presses du Belvédère
Cette maison d’édition Suisse implantée à Sainte-Croix présentait le
27 octobre à Pontarlier trois livres écrits par des auteurs comtois. Idées
de lecture à l’approche de l’hiver.
Un ouvrage
P
remier de la série, l’ouvrage consacré à la
réédition de trois romans de Max Buchon
: le Matachin, Le fils de l’ex-maire et Le
gouffre gourmand. Le premier raconte la vie quotidienne des vignerons salinois vers 1850-1860.
Le second relate les aventures assez fantastiques
d’un marchand de fromages. Le dernier est une
autobiographie. “C’est sans doute le roman le
plus abouti des trois”, selon Michel Vernus qui
a rédigé la présentation de ce livre intitulé “Scènes
de la vie comtoise”. Cousin de Courbet avec qui
il partage une vision réaliste des modes d’expressions artistiques qu’ils soient picturaux ou
littéraires, Max Buchon reste un poète-romancier assez méconnu. Cet écrivain engagé, ouvert
sur son époque tout en restant fidèle à son enracinement comtois s’impose en observateur passionné et scrupuleux des originalités de sa région.
Dans “cette étude” des mœurs et des coutumes
des habitants des plateaux du Doubs et du Jura,
le romancier a valeur d’historien régionaliste.
“À travers cette réédition, on fait œuvre utile”,
sourit Michel Vernus qui publie là son “36 ou
37ème ouvrage.”
Les nostalgiques des petits trains locaux ne manqueront pas le livre écrit par Jean Cuynet et
Jacques Reichard qui se sont attachés à présenter la Compagnie des chemins de fer du Doubs
dans son évolution historique et économique,
ainsi que la géographie des lignes et les caractéristiques du matériel. Le Tacot marque toujours les mémoires de ceux qui l’ont connu et qui
se chargent d’entretenir le souvenir de ce “tram”.
Ce livre rédigé par deux passionnés du sujet se
veut accessible au grand public.
Qu’est ce qui fait l’identité de la terre comtoise
très bien illustré
sur le tacot.
et de ses habitants ? La réponse se lit dans le
dernier livre écrit par Michel Malfroy, Les Francscomtois. Regards sur mille ans d’histoire régionale. “Avant même de penser à écrire ce livre,
j’avais dans l’idée de rendre un jour hommage à
l’un de mes anciens professeurs d’histoire Edmond
Préclin. C’est lui qui a fondé l’institut d’études
comtoises et jurassiennes. Dans le “Que sais-je ?”
qu’il a rédigé en 1947 sur l’histoire de la FrancheComté, il montre bien c’est l’histoire qui fait l’unité de cette région qui forme un ensemble hétéroclite. À partir de là, il fallait trouver les facteurs
de cette unité, ce que je me suis attaché à faire
dans cet ouvrage.” Un livre utile, bien documenté,
ménageant plusieurs niveaux de lecture. !
Concert “tremplin” le 15 janvier
Le Festival de la Paille offre un
tremplin aux groupes régionaux
Sur les traces des grands festivals nationaux, le Festival de la Paille à Chaffois grandit peu à peu. Devant l’augmentation du nombre de maquettes
reçues chaque semaine, un tremplin régional est mis en place.
rès de 2 000 personnes, une programmation digne
des plus grands festivals, deux scènes,
8 groupes, 60 000 watts de son,
100 000 watts de lumière…”
C’est le bilan très positif que
dresse le Collectif Organisation
du Festival de la Paille 2004.
À peine terminé, ils se remettent déjà au travail pour la 6ème
édition d’août prochain. “Tout
en conservant nos vraies valeurs
(éclectisme et convivialité) et
sans oublier les raisons d’être
du festival (l’amour de la
musique et le soutien aux formations locales), nous envisageons un Festival de la Paille
3ème génération. Le nouveau défi
consiste à organiser la manifestation sur deux jours. Cela
nous tenait à cœur depuis
quelques années, il a simplement fallu attendre que nous
soyons prêts” explique le président Florent Giovanelli.
L’autre progrès majeur de cette année concerne la sélection
des groupes. Chaque année, les
organisateurs voient arriver de
plus en plus de maquettes, deux
par semaine actuellement, et
la programmation devient un
vrai casse-tête. Pour donner la
chance à un maximum de formations de monter sur scène,
l’organisation prépare un
P
Le Val de Morteau
en photos
Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales de votre région
Le Val de Morteau
de A… à Z
concert “tremplin” le 15 janvier
prochain, à Métabief-Mont d’Or.
Lors de cette soirée, le public
aura pour mission de désigner
les groupes qu’ils veulent voir
sur la scène le 6 août 2005.
“Nous souhaitons faire participer le plus possible les prochains festivaliers, explique
Fanny Drezet du Collectif Organisation. Ça nous permet aussi de voir ce qu’ils attendent et
quels sont les courants du
moment.”
A SAISIR
L’offre
occasion
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Préface de Patrick Poivre d’Arvor
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Les 4 groupes régionaux en
compétition, de styles différents, sont : Je, tu, ils (original
funk jazz), Ma-At (mélo pop
rock), Skarmai (rock électroreggae dub) et Yerban Kuru
(jungle groovy hop core). Sur
les traces des plus grands festivals, le Festival de la Paille
s’affirme de plus en plus comme un événement incontournable. !
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Modele
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164
145
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2001
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2001
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39 000
7 200 €
1997 165000
4 900 €
2000 93 000
2001 36 000
2002 82 000
1997 159 000
1993 165 000
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2000
2000
111 500
2001
42 500
7900€
11 900 €
Agenda
DIVERS
EXPOSITION
Samedi 6 novembre
Exposition vente organisée
par l’association AMADEA
Les Annonciades - PONTARLIER
31
LOTOS
Maison de la réserve
Nuit blanche pour les prédateurs
Depuis le 10 octobre et jusqu’au 26 décembre, la Maison de la réserve propose une exposition regroupant
deux artistes : Catherine Chaillou, sculpteur céramiste
animalier, et Jacques Ioset, photographe naturaliste.
Jeudi 11 novembre
Cross des 4 villages
OYE ET PALLET
Samedi 13 novembre
Souper dansant des chefs
MALBUISSON
Les 13 & 14 novembre
Représentation théâtrale par
la troupe Jougn’Art - JOUGNE
Du 13 au 14 novembre
Vente au profit des pays du
sud “Solidarité et Partage”
Les Annonciades
PONTARLIER
Du 15 au 22 novembre
Bourse aux Skis
par l’Association des familles
Salle Pourny - PONTARLIER
Du 20 au 22 novembre
Bourse aux skis et articles de
sports par le comité des Foires
de Houtaud
MPT de Doubs
DOUBS
Samedi 20 novembre
Souper dansant de la FNACA
MOUTHE
uit Blanche”. C’est ainsi que l’ex- Avec son mari, devenu céramiste, ils ont
position est présentée. Pour rap- acquis un savoir-faire qui leur ouvre les
peler que tout, ou presque, est portes de nombreuses expositions. “Catheen noir et blanc d’une part. Et parce que rine Chaillou travaille beaucoup dans la
beaucoup de photos présentées ont été nature, avec des jumelles et un carnet pour
prises de nuit d’autre part. “Tout est fait croquer, explique une des responsables
pour donner l’impression d’une nuit éclai- de l’exposition. Elle prend des scènes
rée par la lune, explique-t-on à la Mai- simples puis les reproduit. Ce sont des
lignes très pures et simples. Elle
son de la réserve. Et les deux
artistes se répondent très bien.
Des lignes sait parfaitement restituer ces
animaux.”
Ils travaillent tous les deux sur
très pures Jacques Ioset est photographe
les animaux, l’un les photonaturaliste. Dès 11 ans, il s’ingraphie, l’autre les sculpte. Et
et simples. téresse aux oiseaux, puis aux
leurs deux univers se rejoignent
mammifères, avant de s’orienbien.”
Catherine Chaillou a suivi des cours à ter vers les prédateurs. Ses premiers
l’école des Beaux Arts à Saint-Étienne et voyages le mènent en Scandinavie et dans
à Bourges. Après un premier prix de des- le Nord de l’Espagne où il découvre l’ours,
sin en 1990 et divers prix dans les salons le lynx et le loup. La quête des grands
régionaux, elle découvre la terre en 1990 prédateurs le conduit ensuite en Arctique
et expose ses premières œuvres en 1994. ou il y contracte le virus du Grand Nord.”Il
Club du 3ème âge
Salle des fêtes
JOUGNE
Vendredi 12 novembre
Football Club Chaffois
Salle des fêtes - 20h30
CHAFFOIS
“N
EXPOSITION
Samedi 13 novembre
MFR / La gâchette d’Or
Salle des Capucins - 20h30
PONTARLIER
La nature, toujours au centre des
expositions à la Maison de la réserve.
dit de la photographie : “Au-delà d’un
document, la photographie doit restituer
une émotion. C’est le milieu qui met l’animal en valeur et réciproquement.” Les
deux artistes réunis présentent une exposition originale, centrée autour de l’animal et mise en valeur dans la Maison de
la réserve. À découvrir tous les jours de
14 heures à 18 heures (réservations possibles le matin pour les groupes). !
Jusqu’au 21 novembre
Samedi 27 novembre
Bourse aux skis
MOUTHE
Pierre Bichet à la chapelle des Annonciades
Vendredi 26 novembre
Souper dansant du Comice
Agricole
Salle Pourny
PONTARLIER
Le peintre franc-comtois expose une série de grandes toiles à la
chapelle des Annonciades jusqu’au 21 novembre. L’exposition permet de découvrir le parcours pictural d’un peintre du XXème siècle.
Samedi 27 novembre
Souper dansant du Club
Accordéon du Haut-Doubs
Salle des Capucins
PONTARLIER
haque automne, une exposi- grandes toiles de sa production. Les amation est organisée en collabo- teurs ont pu voir ces grandes toiles au
ration avec le musée et les compte-gouttes mais elles n’ont jamais été
Amis du musée, avec pour thé- rassemblées. Pierre Bichet a également
matique, la Franche-Comté en choisi le titre de l’exposition “Parcours”.”
général. À l’occasion du 75ème anniver- Les toiles réunies montrent en effet l’évosaire du Salon des Annonciades, les orga- lution et la constante du peintre. Elles
marquent quelques-unes des
nisateurs avaient d’abord
pensé à une rétrospective
“Une sorte étapes de sa vie. “Le peintre est
mis à nu dans son histoire, pas
consacrée au créateur de ce
salon. “Finalement, nous d’hymne au forcément dans ses sentiments,
quoi que certains événements
avons préféré mettre en avant
des personnes encore vivantes, Haut-Doubs.” joyeux ou dramatiques peuvent
être à l’origine de tableaux, comprécise Joël Guiraud, conservateur du musée. Nous avons pensé à plète Joël Guiraud. C’est une exposition
Pierre Bichet, qui a été président des qui va au-delà d’une exposition tradiAnnonciades pendant près de 30 années. tionnelle pour qui sait la regarder. Elle
Nous lui avons demandé ce qu’il souhai- retrace à la fois le parcours pictural de
terait exposer. C’est lui qui a choisi les ce peintre du XXème siècle et des tranches
Dimanche 28 novembre
Thé dansant par Music Flash
Salle Pourny
PONTARLIER
Les 27 et 28 novembre
Stage de salsa, pour
débutants et confirmés
Organisé par le MJC des
Capucins
MJC Les Capucins
PONTARLIER
C
Les gardes médicales
de novembre
Secteur Pontarlier - Doubs - Houtaud…
Dentistes
Dimanche 7 novembre
Jeudi 11 novembre
Dimanche 14 novembre
Dimanche 21 novembre
Dimanche 28 novembre
Dr PLUBEAU - Pontarlier
03 81 39 19 63
Dr MICHEL - Pontarlier
03 81 39 12 85
Dr MONNOT - Mouthe
03 81 69 21 77
Dr MASSELIN - Pontarlier
03 81 39 30 69
Dr PRENOT-GUINARD
Pontarlier 03 81 39 25 81
Secteur Frasne - Levier
Médecins
Dimanche 7 novembre
Jeudi 11 novembre
Dimanche 14 novembre
Dimanche 21 novembre
Dimanche 28 novembre
Dr CHESNEL - Frasne
03 81 49 81 14
Dr TARRIUS- Mignovillard
03 84 51 31 28
Dr TARRIUS- Mignovillard
03 84 51 31 28
Dr TARTARIN - La Rivière
03 81 89 80 52
Dr JEANNIN - Frasne
03 81 89 72 88
Les 6 & 7 novembre
A.C. / V.G. / P.G. / U.N.C.
Salle Pourny - 20h30
PONTARLIER
de vie personnelle.”
À travers ses toiles, Pierre Bichet met en
valeur son coup de cœur pour le Haut
Doubs. “C’est une sorte d’hymne au HautDoubs, et de préférence sous la neige, qui
transpire à travers cette exposition. Pierre Bichet dit d’ailleurs que la neige est
son matériau préféré.” Après les premiers
jours d’ouverture au public, le bilan est
satisfaisant. L’exposition séduit beaucoup les Pontissaliens qui apprécient le
peintre et qui aiment qu’on leur raconte
leur pays, leurs racines, leur histoire. Ils
sont parfois surpris car beaucoup connaissent les lithographies de Bichet mais pas
ces grandes toiles.
L’exposition est à découvrir jusqu’au 21
novembre. !
Parcours, œuvres de Pierre Bichet
Chapelle des Annonciades.
Tous les jours de 14 heures à 18
heures, jusqu’au 21 novembre
Dimanche 14 novembre
L’Escale / La Charrue avant
les Bœufs
Salle Pourny - 17h
PONTARLIER
Loto de APEL Sacré Cœur
VERCEL
Vendredi 19 novembre
Drugeon Rallye Team
MPT de Doubs - 20h30
DOUBS
Les 20 & 21 novembre
CAP Tennis / Vélo club
Salle des Capucins - 20h30
PONTARLIER
Samedi 27 novembre
Vaincre la Mucoviscidose
/ Paralysés de France
Salle des Capucins - 20h30
PONTARLIER
Dimanche 28 novembre
Association des Parents
d’élèves de RemorayBoujeons
Salle des fêtes
MOUTHE
EXPOSITIONS
Jusqu’au 21 novembre
Exposition Pierre Bichet
Chapelle des Annonciades
PONTARLIER
Du 20/11 au 5/12
11eme exposition Itinérance
organisée par l’association
du Musée
Les Annonciades
PONTARLIER
Secteur Métabief - Mouthe
Secteur Valdahon-Vercel
Médecins
Dimanche 7 novembre
Médecins
Dimanche 7 novembre
Dr BELLAY
Malbuisson
03 81 69 33 87
Jeudi 11 novembre
Dr SEYEUX
Labergement Ste Marie
03 81 69 30 85
À l’heure où nous imprimons, les différents acteurs n’ont pu
nous procurer les gardes après le 11 novembre.
Pharmaciens
Dimanche 7 novembre
DUBUC
Labergement Ste Marie
03 81 69 32 79
Jeudi 11 novembre
BIXEL
La Cluse et Mijoux
03 81 69 46 99
À l’heure où nous imprimons, les différents acteurs n’ont pu
nous procurer les gardes après le 11 novembre.
Jeudi 11 novembre
Dimanche 14 novembre
Dimanche 21 novembre
Dimanche 28 novembre
Pharmaciens
Dimanche 7 novembre
Jeudi 11 novembre
Dimanche 14 novembre
Dimanche 21 novembre
Dimanche 28 novembre
Dr GAY - Valdahon
03 81 56 24 31
Dr RONDOT
Orchamps-Vennes
03 81 43 53 04
Dr THURA - Vercel
03 81 58 33 76
Dr BOUVERESSE
Etatans
03 81 59 27 57
Dr DROZ - Vercel
03 81 58 31 64
BARBIER- Valdahon
03 81 56 45 25
REMILLET
Orchamps-Vennes
03 81 43 53 70
INOCENTE -Vercel
03 81 58 30 87
FERRADJ -Etalans
03 81 59 36 58
INOCENTE -Vercel
03 81 58 30 87
Le portrait
32
PONTARLIER
Tête en l’air
Le premier
Pontissalien
à monter dans
le Concorde
En passionné d’aviation qu’il a toujours été, René
Pugin a vécu-là un souvenir inoubliable au cours
d’une vie parsemée d’expériences inattendues. Cet
homme loquace effectua toute sa carrière chez Schrader où il a tenu une soixantaine de postes différents.
étais à genoux devant
les avions, mais je n’en
ai jamais piloté.” Aussi loin qu’il se souvienne, René a toujours été fasciné par ces engins
capables de voler. Le moindre bruit
d’hélices lui faisait se tordre le cou.
À 9 ans, il allait déjà au terrain d’aviation. “J’ai connu l’aviation populaire. À l’époque, cette école laïque de
pilotage était installée à l’emplacement de l’actuelle salle Pourny.”
Né en 1927 à Pontarlier, René est
issu du monde ouvrier où l’on avait
bien d’autres préoccupations que
l’aviation. Après son certificat d’études
obtenu en 1939, il part à l’école d’horlogerie à Besançon apprendre la méca-
“J’
nique de précision de 1942 à 1946.
Avant de partir au service militaire,
il effectue son premier stage chez
Dubied en Suisse. “J’ai fait mon armée
en Afrique du Nord à Blida. J’ai quitté Pontarlier pour rejoindre Marseille
le dimanche soir de la Saint-Pierre.
J’avais 20 ans et 15 jours.” À Blida,
on lui confie le soin de s’occuper du
foyer. Le 19 novembre 1947, il est
convoqué par son capitaine qui lui
demande : “On reçoit des visiteurs,
faut préparer de quoi les recevoir.” Il
s’agissait alors de la commission d’enquête qui revenait sur les lieux où
est mort le général Leclerc. “C’est là
que j’ai appris les circonstances de
l’accident. Leclerc voyageait toujours
sur un B 25. Ces appareils avaient
René a tenu une soixantaine de postes chez Schrader. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé
à faire une conférence à l’école des Arts et Métiers de Paris.
des moteurs très perfectionnés mais
aussi très fragiles. Une tempête de
sable était annoncée la veille de ce
qui allait devenir le dernier vol du
libérateur de Paris. Contre l’avis de
ses conseillers, le général refusa d’utiliser un autre appareil. L’avion volait
en rase-mottes et aurait percuté le
talus du transsaharien.”
Après la quille, René revient à Pontarlier. Il rentre chez Schrader où il
effectuera toute sa carrière professionnelle de 1948 à 1983. Dans cette entreprise chère à son cœur, il a
tenu de multiples postes. Outre son
travail sur les machines,
il a été commercial et
rédacteur du feuillet
Dubied. En 1955, il a
conçu la première presse
à injection pour les bouFrontaliers,
chons de valve.
Ses facilités d’expression,
votre vie ne ressemble à aucune autre.
sa curiosité technique en
font un promoteur tout
Notre assurance maladie non plus.
indiqué de l’entreprise
pour aller présenter la
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technologie Schrader. C’est
Gérald VIEY
ainsi qu’il se retrouve un
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beau jour à Paris pour une
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conférence donnée aux étudiants des lement 2 victoires”, avoue cet ancien
Arts et Métiers. “Parallèlement à mon gardien de but.
travail, j’ai donné des cours de des- Mis à part les bonheurs de la vie famisin technique à des élèves du lycée liale, sa rencontre avec le Concorde
professionnel de 1952 à 1962. J’ai fut probablement l’une des plus belles
enseigné à 364 élèves. Ils ont tous eu surprises de sa vie. À la fin des années
leur diplôme sauf un. Mon patron 70, René est convoqué par son direcavait accepté que je fasse ça à condi- teur qui l’envoie à Toulouse. “C’était
tion que je lui donne les noms des un an avant que le supersonique effecmeilleurs, qui ont été embauchés ensui- tue son premier vol. 2 modèles avaient
été fabriqués, l’un en
te chez Schrader.”
Angleterre, l’autre chez
En 35 ans de carrière
Schrader, où il
Airbus à Toulouse. Il
dans cette maison,
René a accumulé les effectuera toute sa s’agissait de laboratoires qui n’étaient dessouvenirs. Il se soucarrière de 1948 tinés à voler.” L’appavient des “machinesreil toulousain avait
transferts”, ancêtres
à 1983.
été équipé par les
des robots, des 1 500
salariés sous l’Occupation, de la Répu- Anglais de 199 testeurs qui mesublique rouge, cet atelier de vulcani- raient toutes sortes de paramètres :
sation où travaillait uniquement du température, vitesse, déformation….
personnel féminin par une tempéra- À l’intérieur de ces testeurs se trouture supérieure à 40°C… Aussi sur- vait un système de distribution Schraprenant que cela puisse paraître der. “On nous avait commandé 250
aujourd’hui, il a joué pratiquement distributeurs. C’est moi qui les ai
20 ans dans l’équipe de hockey de convoyés à Toulouse. Je suis monté
Pontarlier. “On s’entraînait souvent dans le fuselage, dans le poste de pilosur la patinoire du Grand Cours. On tage. Il a fallu raconter tout ça en
a disputé une soixantaine de ren- revenant à Pontarlier…” !
contres officielles en remportant seuF.C.
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