ennoblisseur textile - Institut National des Métiers d`Art

Transcription

ennoblisseur textile - Institut National des Métiers d`Art
ENNOBLISSEUR TEXTILE
ENNOBLISSEUR TEXTILE
MÉTIER
L’ennoblissement textile correspond aux différentes opérations qui apportent au
textile son aspect final et ses propriétés d’usage par différentes opérations
mécaniques ou chimiques. Il intègre aussi bien les prétraitements que la teinture
ou l’impression, ainsi que les apprêts (calandrage, glaçage, imperméabilisation…).
L’ennoblissement textile représente aussi un domaine dans lequel excellent
certains artisans d’art spécialisés dans la transformation de la matière textile. Des
techniques traditionnelles intégrant des gestes ancestraux mais aussi des
techniques innovantes se mêlent dans le but de conférer à une étoffe une texture
ou un aspect particulier. De façon non exhaustive, on peut citer la broderie, le
plissage, le moirage, le sabrage, le gaufrage, l’impression, la teinture, la peinture.
LA BRODERIE
L’art de la broderie consiste à ajouter à la surface d’une étoffe un décor à plat ou
en relief, réalisé à partir de fils (de coton, de lin, de soie, de laine, d’or, d’argent…),
de cannetille, de perles, de paillettes, de cuvettes, de rubans ou autres fournitures.
La broderie artisanale peut être exécutée soit à la main, à l’aiguille ou au crochet,
soit à la machine Cornély.
(cf. fiche brodeur)
LE PLISSAGE
Plissés soleil, accordéon, écaille, paon, fleur… participent à la terminologie utile à
désigner l’immense diversité des plis façonnés sur étoffes.
Le plissage peut s’effectuer au moyen de moules préparés manuellement par les
plisseurs eux-mêmes. La fabrication de ces métiers en carton nécessite une
précision extrême. Le plisseur trace sur deux feuilles de carton des dessins
géométriques en plan qui formeront les motifs en relief. Puis il plie, selon les
tracés, chacun des deux cartons de façon à ce qu’ils s’emboîtent parfaitement.
Pour procéder au plissage, quatre mains sont indispensables et leurs gestes
doivent être coordonnés. Le tissu est soigneusement placé dans chacun des plis
du moule. Une fois l’étoffe complètement « emprisonnée » entre les deux moules
de carton, l’ensemble est roulé et maintenu par des planches de bois liées par des
ficelles afin de conserver les plis formés. Le cylindre ainsi obtenu est ensuite logé
dans une étuve dont la température varie entre soixante et cent-dix degrés Celsius
selon la composition du tissu. Après un certain temps dépendant lui aussi de la
composition du tissu, le plisseur sort le métier de l’étuve pour le laisser refroidir à
l’air libre pendant quelques heures. Enfin, il déroule le moule et en extrait l’étoffe
désormais plissée.
Le plissage peut également se réaliser à l’aide de plioirs en os ou en corne. Le
pliage se fait alors manuellement suivant des tracés marqués préalablement. Au
cours du travail, le tissu est épinglé pour maintenir les superpositions de matière
et les plis sont fixés au fer à repasser puis par des points de couture.
Pour réaliser des plis très fins et réguliers, le plisseur peut aussi utiliser une
machine à plisser dont l’invention remonte au début du XXème siècle.
LE MOIRAGE
Le moirage est un procédé mécanique qui consiste à dévier et à écraser le grain
d’un tissu (structure apparaissant en relief sur le tissu). Il permet de créer des
zones mates et des zones brillantes sur le tissu afin de produire des reflets souvent
de forme onduleuse ou concentrique.
Le moirage débute par l’opération de dossage : le tissu est plié dans sa hauteur ou
dans sa largeur pour superposer les grains. Puis, il est écrasé par calandrage au
cylindre. La forte pression associée à une température élevée entraînent la
modification de la surface du tissu présentant alors les chatoiements irréguliers de
la moire.
LE SABRAGE
Le sabrage aussi appelé technique de velours au sabre permet de créer des motifs
veloutés en relief sur un tissu.
Cette technique est mise en œuvre sur un satin de soie tissé sur une double
chaîne et présentant une contexture très serrée, c’est-à-dire que la densité des fils
constituant le tissu est très importante. Muni d’un sabre très tranchant qui
s’apparente à un petit scalpel, le sabreur coupe un à un certains fils de la chaîne
superficielle du tissu, les flottés de chaîne (fils chevauchant sur une certaine
longueur un ou plusieurs fils de trame, sans être liés), pour créer l’effet « velours »
recherché. Il fait ainsi glisser, dans un mouvement transversal, la pointe de la lame
parfaitement aiguisée entre les fils, en soulève un et d’un geste sûr et net le
tranche en prenant garde à ne pas piquer la trame, geste qui provoquerait un trou
dans le tissu. Afin d’obtenir un velours dense, les fils sont coupés à espace régulier,
environ tous les millimètres. Ensuite, le tissu est brossé de haut en bas sur une
plaque chauffante. Cette opération réalisée au moyen d’une brosse en poils de
sanglier permet de redresser les fils coupés et de faire apparaître l’effet « velours »
à la surface du tissu.
LE GAUFRAGE
Le gaufrage permet de créer des décors en relief sur une étoffe. Le tissu passe
entre un cylindre en cuivre gravé en creux ou en relief et un contre-cylindre en
bois ou en papier. La pression exercée associée à une température élevée
permettent le gaufrage du tissu qui présente alors l’empreinte du motif gravé.
L’IMPRESSION EN RELIEF
Procédé datant du XVIIIème siècle, l’impression en relief permet de décorer une
étoffe de motifs imprimés en relief et auréolés d’un contour qui souligne le
dessin.
L’impression en relief est réalisée au moyen de planches de cuivre comportant des
motifs gravés. L’ennoblisseur textile dépose les pâtes d’impression dans les motifs
en creux. Sous l’action d’une presse chauffante, la pâte d’impression pénètre le
velours et les motifs s’imprègnent en relief. Ainsi, en une seule opération, le
velours se trouve imprimé et gaufré simultanément. Il s’agit d’un système
d’impression discontinu. L’impression en relief est principalement effectuée sur
des velours de mohair, de laine ou de soie mais peut aussi parfois être exécutée sur
des satins ou des draps de laine.
L’IMPRESSION
L’impression textile est un procédé de reproduction d’un décor par application de
matière colorante sur une étoffe. Elle est pratiquée principalement par
sérigraphie. (cf. fiche peintre décorateur sur tissu)
LA TEINTURE
La teinture est une technique de coloration par imprégnation des substances
colorantes naturelles ou synthétiques dans les fibres des tissus. Il existe de
nombreux procédés de teinture parmi lesquels la teinture par épuisement, procédé
le plus souvent employé dans les ateliers de teinture artisanale où les opérations se
font manuellement.
À partir d’un échantillon, le teinturier-coloriste évalue la tonalité de la couleur et
sa saturation. Pour reproduire une couleur similaire, il mettra en œuvre le principe
de la trichromie. Ainsi la combinaison des trois couleurs primaires (le rouge, le
vert et le bleu) lui permettra de créer une immense gamme de nuances.
Le teinturier prépare le bain de teinture contenant le colorant et des produits
auxiliaires qui faciliteront la pénétration et la fixation du colorant dans les fibres
textiles. Pour cette préparation, le teinturier doit tenir compte du rapport de bain,
c’est-à-dire le rapport de poids entre la matière textile sèche totale et la solution
totale. Au moyen de cuillères (outils de dosage), de casses et de cassins (louches
utilisées pour la dilution des colorants), il met au point son mélange de poudres
colorées et l’introduit dans l’eau contenue dans la barque (cuve ouverte en inox).
La température de l’eau dépend de la composition textile.
Le tissu est ensuite immergé dans cette solution aqueuse et sera agité pendant
toute la phase de teinture. Dans un premier temps, le colorant imprègne la
surface des fibres de la matière textile puis, il migre dans les fibres elles-mêmes.
Le colorant pénètre naturellement les fibres hydrophiles. En revanche, la
pénétration dans les fibres hydrophobes doit être améliorée par une adjonction de
sel afin de réduire les forces électrostatiques qui se développent à la surface des
fibres empêchant alors une pénétration uniforme du colorant. Elle est aussi
facilitée par la température du bain. On parle de température de transition
vitreuse qui correspond à la température à partir de laquelle les molécules de la
fibre immergée dans le bain de teinture commencent à vibrer et deviennent
accessibles aux molécules du colorant.
Pendant toute l’opération de teinture qui peut durer de quelques minutes à
quelques heures, le teinturier contrôle la température du bain.
Il vérifie régulièrement la « montée » de la couleur sur le tissu. Bien qu’il ait
procédé à des essais sur échantillons avant de teindre la pièce de tissu, il peut être
amené à réajuster la tonalité en ajoutant des colorants en cours de teinture.
Lorsqu’il juge que le tissu présente la couleur recherchée et que celle-ci est
homogène, la pièce de tissu ne révélant aucune variation de nuances (teinture à
l’unisson), il l’extrait de la barque, le rince, l’essore et le tend minutieusement sur
un cadre pour le laisser sécher.
LA PEINTURE
Le peintre décorateur sur tissu reproduit un dessin sur une pièce textile
préalablement débarrassée de tout apprêt, puis peint le modèle au pinceau, à la
brosse, au pochoir ou à l’éponge. (cf. fiche peintre décorateur sur tissu)
Certains professionnels associent différentes techniques dans le but de sublimer
la matière. Ainsi, pour créer des effets de couleurs et de matière inattendus, ils
impriment, teignent, peignent à la main, réalisent des dégradés subtils de
couleurs, appliquent des poudres métalliques (cuivre, bronze, or), des feuilles d’or
ou d’argent ou encore des paillettes et des résines. Ils s’approprient l’étoffe
originale pour la transformer en la dévorant, la patinant, la délavant, l’apprêtant,
la grattant, la glaçant, la moirant, la passant à l’acide, la froissant, etc.
Leur métier d’ennoblisseur nécessite une perpétuelle recherche à mi-chemin
entre la chimie et la création artistique, impliquant un détournement des matières
premières, des matériaux et des produits, mis au service de l’art textile.
FORMATIONS
FORMATION INITIALE
Niveau III (Niveau équivalent au Bac + 2, au brevet de technicien supérieur BTS, au diplôme des métiers d'art – DMA)
BTS design de mode textile et environnement, option textile, matériaux, surface,
2 ans.
DMA Arts textiles et céramiques option Arts textiles, 2 ans.
DNAP design option Textile, 3 ans.
Niveau I (Niveau équivalent au diplôme d’ingénieur, au master professionnel, au
diplôme national supérieur d’expression plastique – DNSEP)
Diplôme de l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs, design textile, 5 ans.
DNSEP design option textile, 2 ans.
FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE
Certains diplômes peuvent être préparés dans le cadre de la formation
professionnelle continue. Des formations non diplômantes permettent de suivre
une initiation, d’acquérir les bases d’un savoir-faire ou de se perfectionner dans
une technique.
Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales
et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant
notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/
Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site
Internet : http://www.institut-metiersdart.org/
Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses
des centres de formations en Europe.
ENVIRONNEMENT
L’ennoblissement textile pratiqué dans le secteur des métiers d’art n’est
absolument pas représentatif de l’ennoblissement textile du secteur industriel ou
même de certaines unités artisanales dont la production est quantitativement
importante. À titre d’exemple, certaines entreprises peuvent traiter en une heure
l’équivalent du métrage de tissu ennobli en une année dans un atelier d’artisanat
d’art.
L’ennoblissement textile du secteur des métiers d’art regroupe un petit nombre
d’entreprises, celles-ci employant au maximum une dizaine de personnes. Leur
activité est essentiellement centrée sur l’ennoblissement de tissus d’exception
destinés à la haute couture et au prêt-à-porter haut de gamme ainsi qu’aux arts
décoratifs. Elles présentent une grande diversité de techniques.
Dans les années 1950, on pouvait recenser plus de cent-cinquante plisseurs.
Aujourd’hui, on compte moins d’une dizaine d’ateliers dont l’activité est
entièrement dédiée au plissage. Toutefois, ce savoir-faire est toujours très prisé
des créateurs de mode et stylistes.
On dénombre aujourd’hui moins de cinq ateliers de teinture artisanale travaillant
à la commande.
Mise en œuvre dès le milieu du XIXème siècle par le soyeux stéphanois Charles
Rebour, la technique du velours au sabre fit les grands jours de la maison Staron
qui créa pour la haute couture des années 1930 jusqu’aux années 1980.
Aujourd’hui, le sabrage est toujours pratiqué notamment pour Hermès, maison
qui, à partir des années 1990, a initié la transmission de ce savoir-faire au sein de
ses ateliers lyonnais. Ainsi, une des dernières détentrices de ce métier a formé une
vingtaine de sabreuses de velours parmi lesquelles une a obtenu la médaille des
Meilleurs ouvriers de France avant de créer sa propre société et une autre est
employée en tant qu’ouvrière chez Hermès.
Mise au point dans les Manufactures Royales d’Amiens au XVIIIème siècle, la
technique d’impression en relief a été sauvegardée par un artisan d’art spécialisé
dans l’ennoblissement des velours et tissus d’ameublement haut de gamme. Après
des années de recherches et l’acquisition d’un outillage ancien, il a ainsi
redécouvert cette technique patrimoniale qui a participé au prestige des arts
décoratifs textiles français au cours des trois derniers siècles. De nos jours, seul
l’atelier Benoît Toscan propose des velours gaufrés et/ou imprimés réalisés à la
planche ou au cylindre de cuivre gravés.
On dénombre moins d’une dizaine d’ateliers d’ennoblisseurs textiles dont
l’activité est tournée vers la recherche et la création d’effets de matière.
ORGANISME PROFESSIONNEL
Fédération de l’ennoblissement textile,
37, rue de Neuilly, BP 249, 92113 Clichy Cedex.
Tél. : 01 47 56 31 70. / Fax : 01 47 30 27 09.
[email protected]
La FET a pour vocation de défendre les intérêts des professionnels de l’industrie
de l’ennoblissement textile.
SALON ET MANIFESTATION
Journées européennes des métiers d’art - JEMA,
Annuel, avril
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
http://journeesdesmetiersdart.fr/
Les Journées Européennes des Métiers d’Art ( JEMA), initiées et coordonnées
par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et
vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les
professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes
d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de
savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier
week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France.
Made in France, Salon de la Haute Façon, à Paris,
Annuel, printemps,
PVManufacturing, 24, rue Saint Victor, 75005 Paris.
Tél. : 01 70 60 73 70. Fax : 01 70 60 73 71.
[email protected]
http://www.salonmadeinfrance.com
Ce salon réservé aux professionnels regroupe des entreprises de la haute façon
française présentant des savoir-faire de tradition liés à des techniques innovantes
dans les domaines de l’habillement, de la maroquinerie, de la chaussure, du linge
de maison et de l’accessoire de luxe et haut de gamme.
CONCOURS
Concours Un des Meilleurs Ouvriers de France
Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris.
Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41.
[email protected]
http://www.meilleursouvriersdefrance.info
Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’Etat « Un des meilleurs
ouvriers de France », homologué au niveau III de la nomenclature
interministérielle des niveaux de formation.
Il atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité
professionnelle dans les domaines de la restauration, de l’hôtellerie, de
l’alimentation, du bâtiment, de l’habitation, des structures métalliques, de
l’industrie, de la terre et du verre, du vêtement, de la bijouterie, des techniques de
précisions, de la gravure, de la communication, de la musique, des animaux, de
l’agriculture, du commerce et des services. Organisé tous les trois ans, les
candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir 23 ans minimum. Le concours
est ouvert à 138 métiers répartis en 19 groupes. Une exposition des œuvres des
lauréats est organisée par le comité.
Concours Un des Meilleurs Apprentis de France
Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris.
Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41.
[email protected]
http://www.meilleursouvriersdefrance.info
Le concours est organisé par une Commission nationale de la Société des
Meilleurs Ouvriers de France. Elle est fédérée en Sections qui gèrent le concours
au niveau régional et départemental. Ce dernier a pour objectif de récompenser
les jeunes en formation professionnelle de niveau V. Les candidats doivent
réaliser leur épreuve dans un établissement de formation ou chez leur employeur.
Les inscriptions se déroulent durant le dernier trimestre de l’année jusqu’à la mijanvier. Le concours se conclut par une exposition régionale des œuvres ou
travaux qui ont été distingués.
Prix Avenir Métiers d’Art - INMA
Annuel, remise de prix : date variable.
Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours.
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org
Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’Institut National des
Métiers d’Art, avec le soutien de la Fondation Michelle et Antoine Riboud et de
Banque Populaire, sont destinés à mettre en valeur de jeunes talents, futurs
acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. Ils ont
pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art, du niveau CAP
au niveau Bac +2 (niveaux V, IV et III) en mettant en lumière leur créativité et
leur maîtrise technique.
Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur
de 250€ (pouvant être complété par des partenaires régionaux) ainsi qu’un
diplôme. Les lauréats régionaux bénéficient également des avantages du CLUB
Avenir : séjour de deux jours à Paris en vue du jury national, rencontres avec des
professionnels, visite de musées, ateliers, etc.
Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation des 2èmes
Prix s’élève quant à elle à 2000€ et à 1000€ pour les 3èmes Prix.
Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de
l’INMA dans la suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de
communication et de promotion.
La mode s’exprime, elle s’imprime,
Union inter-entreprises textile Lyon et région (UNITEX), 2, rue des Mûriers,
CP 601, 69258 Lyon Cedex 09.
Tél. : 04 72 53 72 02. / Fax : 04 72 53 72 09.
[email protected]
http://www.unitex.fr
D’ambition nationale et internationale, ce concours ouvert aux étudiants (Bac +2)
en stylisme, design textile, mode et création textile vise à encourager la créativité
dans le domaine de l’imprimé.
SOURCES D’INFORMATION
ORGANISMES
Association Couleur Garance,
Maison Aubert / La Calade, 84360 Lauris.
Tél. : 04 90 08 40 48 ou 06 52 92 50 58
[email protected]
http://www.couleur-garance.com/
Créée en 1998 par un groupe de praticiens et de passionnés de la couleur
végétale, l’association Couleur Garance a pour objectifs de contribuer au
développement des couleurs végétales et de partager les connaissances en ce
domaine. Elle regroupe environ 350 membres adhérents, amateurs, chercheurs et
professionnels de la couleur végétale. Couleur Garance a créé le Jardin
conservatoire consacré aux plantes tinctoriales représentant un espace de
sensibilisation aux enjeux des projets de l’association pour la recherche et le
développement des couleurs végétales, un espace culturel, pédagogique et
touristique. Cette association est dotée d’un centre de ressources dédié à la
couleur végétale, organise des stages et de rencontres autour de thèmes liés à la
teinture végétale.
Les Amis du Musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse,
14, rue Jean-Jacques Henner, BP 1468, 68072 Mulhouse Cedex.
Tél. : 03 89 46 83 00.
[email protected]
http://www.musee-impression.com/amis/default.html
Créée en 1996, cette association a pour objectifs de promouvoir et soutenir le
Musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse, de participer à des acquisitions
du musée, d’organiser diverses activités, de mettre en place un réseau relationnel,
d’organiser des rencontres, des voyages culturels et d’éditer un bulletin sur
l’actualité du musée.
Maison du Savoir-Faire et de la Création,
Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, 16 rue des Blancs Manteaux,
75004 Paris
Tél. : 01 44 94 70 80
http://www.maisondusavoirfaire.com/
Créée à l’initiative de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin
(FFPAPF), de l’Union Française des Industries de l’Habillement (UFIH) et du
Groupement de la Façon Française (GFF), cette maison est un espace de 200 m2
unique en Europe. La Maison du Savoir-Faire et de la Création permet de :
recenser les acteurs du tissu industriel français via le dispositif clé qu’est la
Plateforme des Façonniers ; promouvoir le rayonnement du Made in France ;
favoriser le dialogue entre les donneurs d’ouvrage et les fabricants ; organiser des
rencontres du savoir-faire sur des thématiques « business » ; orienter,
accompagner, et conseiller les donneurs d'ordre en fonction de leurs objectifs et
de leurs contraintes/cahiers des charges ; saisir des opportunités locales et
internationales d’affaires.
LIEUX RESSOURCES
Bibliothèque du musée Galliera,
Musée de la mode et du costume de la Ville de Paris, Palais Galliera,
10, avenue Pierre 1er de Serbie, 75116 Paris.
Tél. : 01 56 52 86 00.
http://www.palaisgalliera.paris.fr/
La bibliothèque, spécialisée sur la mode et le costume réunit un ensemble de
publications et de livres de référence : monographies, périodiques (du 19e au 20e
siècle) catalogues d’expositions, dossiers documentaires. Elle est ouverte aux
étudiants, professionnels et chercheurs, sur rendez-vous.
Bibliothèque de l’Institut français de la mode (IFM),
36, quai d’Austerlitz, 75013 Paris.
Tél. : 01 70 38 89 89.
[email protected]
http://www.ifm-paris.com
Créé en 1986, l'Institut français de la mode est le centre de formation et
d'expertise des professionnels de la mode et du textile. Il comprend deux grands
pôles d'activité : le pôle formation, recherche et le Centre textile de conjoncture
et d’observation (CTCOE). L'IFM conduit une politique de diversification vers
d'autres secteurs à forte valeur ajoutée créative : accessoires, cosmétiques, maison,
design. La bibliothèque dispose d'un fonds documentaire unique en Europe. Il
est constitué d'informations, de données chiffrées, textuelles et iconographiques
sur les marchés et acteurs internationaux du textile-habillement, de la mode et
des secteurs connexes, du stade de la création à celui de la distribution.
Centre de documentation du musée de la mode et du textile,
Les Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli, 75001 Paris.
Tél. : 01 44 55 58 57.
[email protected]
http://www.lesartsdecoratifs.fr
Fruit du regroupement des fonds des Arts décoratifs et de l'Union française des
arts et des costumes, les collections permettent de retracer les grandes lignes de
l'évolution du costume. Centre de documentation de la mode et du textile,
consultable sur rendez-vous : ouvrages, revues, dossiers documentaires, cabinet
d’estampe, photothèque, constitution d’une tissuthèque.
Maison méditerranéenne des métiers de la mode,
19 rue Fauchier, CS 90348, 13215 Marseille Cedex 2.
Fax : 04 91 14 92 04
[email protected]
http://www.m-mmm.fr/
Ce centre a pour mission de collecter, conserver et mettre à disposition du public
de nombreux documents concernant la mode. Accessible sur rendez-vous, il
accueille des étudiants, des chercheurs et des professionnels du secteur.
Musées des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon,
34, rue de la Charité, 69002 Lyon.
Tél. : 04 78 38 42 00. / Fax : 04 72 40 25 12.
[email protected]
http://www.mtmad.fr/
Le Musée des Tissus de Lyon présente une riche collection dédiée aux tissus et
orientée selon deux pôles : l’Orient et l’Occident. Il offre une place
prépondérante aux productions lyonnaises. Il organise aussi des expositions
temporaires. Ce musée est doté d’un atelier de restauration répondant aux besoins
de conservation et de restauration des collections du musée et accueillant des
professionnels ou encadrant des étudiants pour un complément de formation à la
restauration. Il accueille également en son sein un service d’analyse textile
menant des études techniques de tissus à la demande de conservateurs de musées,
de membres du Centre international d’étude des textiles anciens (CIETA) ou
d’institutions présentant des collections textiles.
La bibliothèque du musée permet la consultation de 30000 publications sur les
thèmes du textile, des arts décoratifs, de la mode et des costumes. Elle est dotée
de deux fonds spécialisés dans le domaine du textile et d’une base de données
bibliographiques donnant accès au catalogue et aux articles issus du
dépouillement du fonds documentaire.
Le centre de documentation est ouvert sur rendez-vous aux chercheurs, étudiants,
conservateurs… et offre la possibilité de consulter documents techniques et
historiques ayant trait à l’industrie textile et aux arts décoratifs en lien avec les
collections du musée.
Ce musée possède également un service photographique accessible sur rendezvous.
Musée de l'Impression sur Étoffes de Mulhouse,
14, rue Jean-Jacques Henner, BP 1468, 68072 Mulhouse Cedex.
Tél. : 03 89 46 83 00. / Fax : 03 89 46 83 10.
[email protected]
http://www.musee-impression.com
Riche d’une collection de 6 millions d’échantillons et de 50 000 documents
textiles (métrages, dessus-de-lit, foulards, châles, etc. du XVIIIe siècle à nos
jours), ce musée a pour vocation de conserver, de restaurer et de valoriser ce
patrimoine ainsi que de mieux comprendre et faire connaître l’impression textile.
Il organise des expositions temporaires, des démonstrations d’impression à la
planche de bois ou sur machine à rouleaux de cuivre, des animations pour enfants
et adultes, des visites guidées, et propose des rééditions de documents anciens
vendus à la boutique et diverses publications.
Le Musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse est également doté d’une
bibliothèque spécialisée, ouverte aux chercheurs et étudiants, regroupant environ
9000 volumes et accueille en son sein le S.U.D.
Créé en 1833 par les industriels de l’impression de Mulhouse dans le but de
constituer une bibliothèque textile témoignant de leur savoir-faire et de leur
créativité, le S.U.D. (Service d'Utilisation des Documents) est aujourd’hui riche
de plus de 6 millions d’échantillons représentant la plus importante collection
d’imprimés au monde. Ce service est destiné aux chercheurs, stylistes, éditeurs
textiles et industriels du monde entier et leur offre la possibilité de réserver des
imprimés pour des périodes déterminées.
Musée de la Toile de Jouy,
Château de l’Églantine, 54, rue Charles De Gaulle, 78350 Jouy-en-Josas.
Tél. : 01 39 56 48 64.
http://www.museedelatoiledejouy.fr/
Créé en 1977, le musée de la Toile de Jouy a pour vocation de retracer l’histoire
de la Manufacture des Toiles de Jouy fondée en 1760 par Christophe-Philippe
Oberkampf. Ce musée expose des collections de Toiles de Jouy (indiennes et
toiles à personnages) ainsi que des productions françaises et étrangères de toiles
imprimées à la mode aux XVIIIème et XIXème siècles. Il présente des dessins
anciens et du matériel d’impression utilisé à la manufacture : planches de bois
gravées en relief pour les motifs polychromes, plaques et rouleaux de cuivre gravés
en creux pour les motifs monochromes. Il organise également des expositions
temporaires dédiées à la création contemporaine dans le domaine du textile et
ayant pour objectif de faire découvrir la production d’éditeurs renommés de
Toiles de Jouy, d’artistes travaillant sur le thème du textile et de l'impression ainsi
que de stylistes intégrant la Toile de Jouy à leurs pièces.
SITE INTERNET
http://www.musee-impression.com
Le site du Musée de l'Impression sur Étoffes de Mulhouse retrace l’histoire des
techniques d’impression sur étoffes. Il propose notamment une rubrique dédiée
au Service d’utilisation des documents (SUD) qui donne accès à une galerie
d’images textiles permettant de visualiser plus de 4000 échantillons en ligne.
http://www.maisondusavoirfaire.com/
La Plateforme des Façonniers recense, depuis 2004, les acteurs du tissu industriel
français et favorise la mise en relation entre les façonniers, fabricants, prestataires
de service ou fournisseurs de matières et les donneurs d’ouvrage.
Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient
prétendre à l’exhaustivité.
POUR EN SAVOIR PLUS…
Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers
d’art, une ressource unique sur les métiers d’art :
- Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers
d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son
site internet.
- Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et
plus de 750 films sur ce secteur.
Institut National des Métiers d’art,
23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85
Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org/
© INMA - 2015