à la découverte du titanic…

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À LA DÉCOUVERTE DU TITANIC …
DANS LA PEAU D’UN ARCHÉOLOGUE SOUS-MARIN !
L’archéologue sous-marin fouille ; il note, déchiffre et classe les indices trouvés sous les eaux. Il est
aussi assisté avant et après ces fouilles par de nombreux scientifiques dans des disciplines qui
analysent, datent, restaurent et conservent les objets découverts. La moindre trace, le plus petit
fragment d’objet, la simple observation de position : tout est indice d’une histoire à écrire.
La découverte et l’exploration de l’épave du Titanic, ainsi que le travail de conservation et de
restauration des objets remontés, ont mobilisé de nombreux métiers : archéologue sous-marin,
historien, scientifique, pilote de sous-marin, ingénieur, mécanicien, restaurateur, chimiste…
Grâce à ce questionnaire et aux documents mis à votre disposition dans la valisette, mettezvous dans la peau de ces personnes et découvrez toutes ces étapes.
Remarque : Les étapes présentées dans ce questionnaire ne suivent pas un ordre chronologique.
Les trois premières étapes de ce questionnaire se déroulent dans la Nef d’accueil de
La Cité de la Mer. Les étapes suivantes vous permettront de découvrir l’espace « Émigration et
Titanic » et les 35 objets remontés de l’épave du Titanic.
1. CHRONOLOGIE DU NAUFRAGE
Une fouille archéologique est toujours l’aboutissement d’une réflexion scientifique. Dans le cas du
Titanic, les témoignages des rescapés ont permis aux archéologues de reconstituer une partie de
l’histoire du naufrage : le 15 avril 1912 à 2h20, le Titanic disparaît au large de Terre-Neuve dans
l’océan Atlantique.
Questionnaire - « Des objets du Titanic nous racontent… »
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1.1. À l’aide de l’enveloppe n°1, numérotez les étapes suivantes de 1 à 6 pour reconstituer
la chronologie du naufrage selon Jack Thayer, passager de 1re classe âgé de 17 ans :
La poupe bascule et coule.
L’avant flotte, puis coule.
S’enfonce par la proue, ordre d’évacuation du navire.
Choc à tribord avant.
Dernière position dans laquelle le Titanic est resté 5 minutes avant de sombrer
complètement.
S’enfonce jusqu’à la cheminée avant, rupture entre les cheminées.
2. PLONGÉES SUR L’ÉPAVE
L’épave est localisée, notre équipe d’archéologues va pouvoir plonger dessus. Mais qui va
descendre : des plongeurs ou un sous-marin ? Pour le savoir, commençons par déterminer la
profondeur de cette épave.
Paul-Henri NARGEOLET, responsable des engins sous-marins de l’Ifremer : « Nous mettons
environ 1h pour descendre sur l’épave. C’est très rapide car le sous-marin monte et descend à
1 mètre/ seconde. »
2.1. D’après les indications fournies par Paul-Henri NARGEOLET, à quelle profondeur se
situe l’épave du Titanic ?
o environ 190 mètres
o environ 3 800 mètres
o environ 7 600 mètres
En juillet 1986, la première mission d’exploration de l’épave met en œuvre un sous-marin habité.
2.2. Observez dans l’enveloppe n°2.2 les photographies d’engins sous-marins en plongée.
Retrouvez ces engins dans la Nef d’accueil (maquette ou sous-marin original) et
déterminez quel sous-marin a été utilisé pour cette première mission.
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2.3. Observez les photographies prises en descendant sur l’épave dans l’enveloppe n°2.3.
D’après l’interview de Paul-Henri NARGEOLET située dans l’enveloppe n°3, quelle est
la particularité de l’épave du Titanic ?
Questionnaire - « Des objets du Titanic nous racontent… »
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o La température de l’eau à la profondeur de l’épave permet la formation de stalactites
et de stalagmites de 50 cm de hauteur.
o Les objets métalliques sont recouverts d’une gangue de concrétions tellement
épaisse que la forme de ces objets n’est plus identifiable.
o L’épave est mangée par des bactéries qui construisent des espèces de constructions
en digérant le métal du navire. Ces milliers de construction donnent un aspect très
particulier à l’épave au niveau des couleurs et de la forme.
3. RÉCUPÉRATION DES OBJETS
Une fouille archéologique est un chantier particulier. De nombreuses personnes et différentes
techniques sont réunies pour un même objectif : noter tous les indices et prélever tous les objets qui
racontent l’histoire du site.
En 1987, RMS Titanic, Inc., régisseur exclusif de l’épave, et l’Ifremer mènent la première campagne
ayant pour objectifs l’exploration de l’épave et la récupération d’objets sur le fond grâce au sousmarin scientifique Nautile.
3.1. Grâce à l’interview de Paul-Henri NARGEOLET située dans l’enveloppe n°3 et en
observant les engins présents autour de vous dans la Nef d’accueil, lesquels de ces
objets ont été adaptés sur le Nautile par les mécaniciens de l’Ifremer pour aider à la
récupération des objets ?
o Une fourche
o Une pince
o Un marteau
o Une pelle
o Une ventouse
o Une aiguille
o Un panier
o Un couteau
Paul-Henri NARGEOLET : « Comme le bateau s’est cassé en deux – il s’est même cassé en quatre
en réalité – il s’est vidé pendant la descente et tout un tas d’objets sont tombés plus ou moins loin,
en fonction de leur poids, du courant… »
3.2. D’après l’interview de Paul-Henri NARGEOLET située dans l’enveloppe n°3, les objets
sont-ils ramassés dans l’épave elle-même ou dans le champ de débris autour ? Pour
quelle raison ?
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Rendez-vous maintenant dans la première salle de l’espace « Émigration et Titanic » : la salle des
Bagages.
4. DÉCOUVERTE DES PASSAGERS ET VIE À BORD DU
TITANIC
Pour mener ses fouilles, l’archéologue va s’appuyer sur les données historiques collectées par des
historiens. L’historien va donc étudier tous les documents (témoignages des passagers, informations
sur la construction du navire…) qui permettront à l’archéologue de connaître une partie de l’histoire
du navire et de savoir où mener ses recherches.
4.1. À l’aide de l’enveloppe n°4 et des dispositifs numériques présents dans la salle des
Bagages, notez les informations recueillies sur Franz (ou Franck) PULBAUM.
Nationalité
Âge
Raison
de
sa
présence à bord du
Titanic
Classe
Destin
Descendez l’escalier et embarquez à bord du Titanic. Vous allez revivre l’ambiance de la traversée
inaugurale depuis l’escale cherbourgeoise jusqu’au naufrage.
Vous arrivez à l’avant du navire, sur le pont. Observez l’horizon.
4.2. Quel moment de la traversée découvrez-vous ? Décrivez à cet instant ce que vous
voyez, les messages qui apparaissent, les sons que vous entendez…
Date : …………………………………………
Heure : …………………………………………
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4.3. Rendez-vous dans la coursive 1re classe et dans la coursive 3e classe et comparez les
2 cabines. Que remarquez-vous ?
Cabine 1re classe
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Cabine 3e classe
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5. LOCALISATION DE L’ÉPAVE
L’un des premiers travaux de l’archéologue est de localiser l’épave. En 1985, une équipe francoaméricaine décide de tester du matériel scientifique en vue de retrouver, identifier et explorer l’épave
du Titanic.
Des recherches historiques et océanographiques sont alors menées pour cibler la zone dans laquelle
l’épave sera recherchée : analyse des deux commissions d’enquête et des livres de bord des navires
ayant été mêlés à l’événement, analyse de la synthèse de témoignages, prise en compte des
données météorologiques en avril 1912 et étude des courants qui affectent ce secteur.
Rendez-vous sur la passerelle de navigation pour répondre aux questions suivantes.
5.1. Quels sont les deux types de navigation utilisés à bord du Titanic ?
o La navigation à l’estime utilisant un compas pour le cap, un loch pour la vitesse et un
chronomètre pour la durée.
o La navigation satellitaire utilisant un GPS.
o La navigation astronomique qui utilise un sextant.
o La navigation à l’orientation qui utilise une boussole et une carte marine.
5.2. Reportez ci-après les coordonnées géographiques transmises par le Titanic dans les
messages de détresse envoyés aux navires environnants :
41°46’ N – 50°14’ O
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52°W
43°N
51°W
50°W
49°W
48°W
42°N
41°N
40°N
À partir des données historiques et océanographiques et de la position donnée dans les messages
de détresse, une zone de recherche de 400 km² est définie. L’épave sera finalement localisée le 1er
septembre 1985.
5.3. À l’aide du globe présent dans cette salle, complétez les coordonnées géographiques
correspondant à la localisation de l’épave du Titanic.
…………° …………’ N
…………° …………’ O
5.4. Reportez ces coordonnées sur la carte précédente. Comment expliquez-vous la
différence entre la position données par les messages de détresse et la position réelle
de l’épave ?
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6. DES OBJETS NOUS RAC ONTENT
Une fois sortis de l’eau, les objets vont être transférés dans un laboratoire où des restaurateurs et
des conservateurs vont intervenir. L’étude de ces objets permettra ensuite de compléter les données
historiques apportées au départ.
Rendez-vous dans l’espace central où sont exposés de véritables objets remontés du champ de
débris de l’épave du Titanic.
6.1. Rangez les objets des vitrines « L’itinéraire d’un jeune allemand » et « Escoffier, le roi
des cuisines » dans la colonne correspondante.
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Objets métalliques
Matières organiques
(bois, textile, papier,
cuir…)
Céramique, porcelaine,
faïence, grès
Verre
6.2. Observez le graphique présentant la répartition par type de matériau des objets
remontés de l’épave du Titanic en 1987 présent dans l’enveloppe 6.2. Quelle est le
pourcentage de papiers remontés ? Commentez ce résultat.
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6.3. Observez dans l’enveloppe 6.3 les photographies des objets identiques à ceux
présents sur le Titanic au moment du naufrage. Quelles différences y a-t-il entre ces
photographies et les objets présentés ici ?
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Jacques MONTLUÇON et Noël LACOUDRE, ingénieurs au laboratoire EDF : « Au contact de l’air,
la dégradation, la décomposition des objets du Titanic étaient inéluctables. Les arracher à l’océan
obscur et glacé allait rompre l’équilibre qui les protégeait. Il fallait donc rétablir un nouvel équilibre, à
l’air cette fois, et pour cela, traiter les objets selon leur nature : métal, porcelaine, ivoire, cuir,
papier… ».
Questionnaire - « Des objets du Titanic nous racontent… »
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6.4. Observez dans l’enveloppe 6.4 les photographies des objets prises avant le travail de
conservation et de restauration des objets. Quelles différences y a-t-il entre ces
photographies et les objets présentés ici ?
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6.5. D’après le dossier « Les objets du Titanic – Restauration et conservation » situé dans
l’enveloppe 6.5, relie chaque mot à sa définition :
Restauration
o
o arrêter les processus de dégradation et mettre tout en œuvre pour
assurer leur conservation à long terme
Conservation
o
o traitement électrochimique qui utilise le courant électrique pour
nettoyer les matériaux qui ne conduisent pas l’électricité tels que
les matières organiques (bois, textile, papier, cuir…)
Électrolyse
o
o nettoyer les objets en leur rendant leur forme et leur aspect
Électrophorèse
o
o traitement électrochimique qui utilise le courant électrique pour
nettoyer une pièce métallique
7. POUR TERMINER
7.1. Grâce à tout le travail réalisé précédemment, remettez dans l’ordre les différentes
étapes du travail de l’archéologue et de son équipe pour l’étude du Titanic :
Reconstituer la chronologie du naufrage.
Localiser l’épave.
Plonger sur l’épave et récupérer les objets.
Découvrir la vie à bord et les passagers.
Conserver et restaurer les objets
Étudier les objets pour compléter l’histoire.
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