Laetitia Casta
Transcription
Laetitia Casta
télévision | 37 jdd | 1er mars 2015 On aime Passionnément iiii Beaucoup iiif Bien iiff Un peu ifff Pas du tout ffff Laetitia Casta Ciné dimanche « J’ai aimé la femme, j’ai oublié Arletty » La comédienne incarne avec talent l’icône des « Enfants du paradis » pendant la période trouble de l’Occupation… Éric Mandel Comédienne rare à la télévision, Laetitia Casta, 36 ans, choisit ses rôles avec goût, audace, envie de surprendre. Et surtout de se surprendre. Avec Arletty, une passion coupable, elle plonge avec finesse dans le parcours tourmenté et controversé de Léonie Bathiat, la « môme de Courbevoie » à la gueule d’atmosphère et aux amours controversées. Rencontre… Vous avez tourné dans une vingtaine de films en quinze ans de carrière. Arletty est seulement votre troisième téléfilm. Vous étiez fâchée avec le petit écran ? Absolument pas ! Je n’oublierai jamais que la télévision m’a offert mon premier grand rôle avec La Bicyclette bleue (2000). La critique avait été mitigée, mais pas le public. Cela m’avait confortée dans mon choix de devenir comédienne. En fait, j’ai eu beaucoup de propositions pour des téléfilms mais je ne les trouvais trop formatés, pas toujours très intéressants. Comment vous avez réagi quand on vous a proposé le rôle d’Arletty ? J’étais étonnée. Je ne lui ressemble pas du tout physiquement, elle possédait un phrasé assez particulier. Je connaissais assez peu sa vie, même si j’étais au courant de son attitude controversée pendant la Seconde Guerre mondiale. On lui a reproché jusqu’à la fin de ses jours d’avoir aimé un officier allemand, mais elle n’a jamais collaboré ni tourné de films compromettants avec la Continental, la société contrôlée par les Nazis. Et puis Jacques Prévert lui est resté fidèle toute sa vie, l’a aimée d’un amour platonique. À son procès, elle a déclaré : « J’ai choisi le camp de l’amour »… Elle a aussi dit : « Mon cœur est français mais mon cul est international. » Ces mots n’étaient pas des pirouettes. Elle avait déjà en horreur la guerre, qui lui avait arraché son premier amour, mort dans les tranchées. Arletty était apolitique. Elle a par ailleurs protégé des amis juifs. Après la Libération, elle ne va quasiment plus tourner car elle restait dans l’imaginaire collectif le symbole de la « collaboration horizontale ». À la fin de sa vie, alors qu’elle jouait dans une pièce de théâtre, elle fut accueillie par des sifflets. À la fin de la représentation, elle dira : « Merci pour votre collaboration. » L’écueil, c’était vouloir à tout prix l’imiter, et de tomber dans la caricature. Cette Arletty, tout le monde la connaît. Je pense qu’elle a souvent surjoué cette fameuse gouaille. J’ai voulu trouver son humanité, apporter des nuances dans l’émotion, pas la juger. J’ai lu des biographies, vu des films. J’ai aimé la femme et j’ai oublié Arletty. Elle est complexe et fascinante par sa modernité. Elle s’est éprise notamment de Colette ou de cette duchesse engagée dans la Résistance, incarnée par MarieJosée Croze. À un homme qui un jour l’avait interrogée sur ses amours féminines, elle avait eu cette réponse géniale : « Je ne peux rien vous dire, je suis un gentleman. » C’était comme un bond poétique dans le passé, même si dans la séquence Arletty n’est pas en grande forme. Elle vient de subir un avortement, elle est faible, et se fait copieusement engueuler par Marcel Carné. Cela vous est-il arrivé de vous faire bousculer par un réalisateur ? Arletty, une passion coupable iiif D’Arnaud Sélignac. Mercredi à 20.50. France 2. Paris vit sous le joug de l’occupation allemande. Arletty est alors une vedette adulée pour ses prestations piquantes dans Hôtel du Nord ou Fric-Frac. Elle tourne Les Enfants du paradis, le chef-d’œuvre de Marcel Carné, et continue à vivre selon ses envies. Elle entretient une relation amoureuse avec Antoinette, une duchesse engagée dans la Résistance, mais son existence est bouleversée par sa rencontre avec un officier allemand, Hans Jürgen Soehring, de dix ans son cadet… Avec ce téléfilm centré sur une période sulfureuse et souvent méconnue de la vie d’Arletty, Arnaud Sélignac livre la chronique touchante d’une passion amoureuse coupable. Les décors et costumes d’époque nous replongent dans le Paris de la collaboration, les dialogues sont soignés et la mise en scène classique n’en est pas moins efficace. Laetitia Casta incarne avec subtilité une Arletty résolument libre, scandaleuse et touchante avec sa fragilité et ses failles. E.M. Hôtel Rwanda iiif Un hôtelier sauve des milliers de personnes pendant le génocide. 20.45, Numéro 23. De quelle manière avez-vous procédé pour incarner un tel mythe ? Dans le téléfilm, on vous voit jouer une scène des Enfants du paradis de Marcel Carnet… L’actrice à la gouaille légendaire trouve en Laetitia Casta une interprète résolument moderne. Gilles SCARELLA/FTV OSS 117 : Le Caire, nid d’espions iiif Une parodie de haute volée avec Jean Dujardin, envoyé spécial du président René Coty, en Égypte. 20.50, 6ter. Oui, bien sûr. S’il le fait pour de bonnes raisons, j’écoute et j’essaie d’être meilleure. Mais tous ne sont pas aussi bien intentionnés. Et encore, quand vous vous faites engueuler, au moins vous existez. Le pire, c’est quand on ne vous regarde même pas, comme ce fut le cas au début de ma carrière. J’en avais parlé à mon agent, il m’avait dit : « Si tu veux être actrice, laissetoi pousser des couilles. » Après, il m’a dit : « T’en as trop. » Vous aimez regarder la télévision ? Je visionne des films en DVD. Sinon, je suis les infos sur Internet. Le foot ne m’intéresse pas. Les séries, je les achète à la Fnac. Les émissions télé, c’est toujours les mêmes. Bon, j’avoue regarder The Voice. Voir un petit jeune sorti de nulle part se révéler, ça me touche, même si c’est une émission violente : chanter devant un jury qui vous tourne le dos et voir ses espoirs réduits à néant après un vote, c’est cruel. Sinon, on m’a proposé Rendez-vous en terre inconnue, j’ai décliné. g Une vie meilleure iiff Nadia disparaît Créance de sang iiif Clint Eastwood en après avoir confié son fils à son compagnon. profiler du FBI sur les traces d’un serial killer. 20.50, France 2. 20.50, HD1. Votre soirée 17.55 Sept à Huit. 20.00 Journal. 20.55 BlancheNeige et le chasseur iiff Film américain de Rupert Sanders (2012). La femme du roi donne naissance à une fille à la beauté unique appelée Blanche-Neige qui bouleverse l’orgueilleuse reine Ravenna… Avec Kristen Stewart et Charlize Theron. 23.20 Esprits criminels. Série américaine. D8 20.50 Anthony Zimmer iiff Film français de Jérôme Salle (2005). 16.00 Irlande-Angleterre. Rugby, tournoi des Six Nations, 3e journée. 17.55 Stade 2. 18.50 Vivement dimanche prochain. Michel Fugain. 20.00 Journal. 20.40 Parents, mode d’emploi. 20.50 Une vie meilleure iiff Film français de Cédric Kahn (2011). Yann, cuistot, et Nadia, serveuse, décident d’emprunter de l’argent pour monter leur restaurant. Avec Guillaume Canet et Leïla Bekhti. 22.20 Faites entrer l’accusé. Liliane Paolone, la belle de jour. NT1 20.50 Les Onze Commandements iiff Film français de François Desagnat (2004). W9 20.50 FBI : duo très spécial. Série. France 4 20.50 Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours iiif Film de Peter Jackson (2002). HD1 20.50 Créance de sang 17.55 Le Grand Slam. 19.00 Le 19/20. 20.20 Zorro. 20.50 iiif Film américain de Clint Les enquêtes de Morse. Série britannique (2014). Nocturne ; Eastwood (2002). Énigmes. Avec Shaun Evans et Jack Laskey. 23.55 Soir 3. 0.15 Il Bidone iiif Film italien de Federico Fellini (1955). 6ter 20.50 OSS 117 : Le Caire, nid d’espions iiif Film 18.35 Le Petit Journal de la semaine. 19.10 français de Michel HazanaviCanal Football Club. 20.55 Avant-match. cius (2006). 21.00 Monaco-Paris S-G. Football, en direct du stade Louis-II. e Championnat de France, Ligue 1, 27 journée. 22.55 Canal Football Numéro 23 20.45 Hôtel RwanClub. 23.15 L’Équipe du dimanche. 0.05 Le Journal des jeux vidéo. da iiif Film de Terry George 18.00 C politique. 19.00 On n’est pas que des cobayes ! 20.00 In vivo, l’intégrale. 20.30 Avis de sorties. 20.40 Vente directe, du champ à l’assiette. Documentaire français de Laurence Wycke (2015). Elle élimine la quasi-totalité des intermédiaires entre producteurs et consommateurs. Rencontre avec les acteurs de ce marché alternatif. 21.30 La sécurité alimentaire. Documentaire (2015). 22.25 Syndicats, histoire d’un contre-pouvoir. Documentaire (2015). 23.25 La Grande Librairie. 18.30 Smetana : « Ma patrie ». 19.15 Cuisines des terroirs. 19.45 Arte Journal. 20.00 Karambolage. 20.10 Vox pop. 20.45 Sleepers iiif Film américain de Barry Levinson (1996). Après une farce ayant tourné au drame, quatre adolescents se retrouvent en maison de correction où ils sont victimes des pires sévices. Avec Kevin Bacon et Robert De Niro. 23.10 Eliot Ness contre Al Capone. Documentaire (2009). (2004). Jimmy 20.45 [MI-5]. Série. 13ème Rue 20.45 Meurtres à Rocamadour iiff Film français de Lionel Bailliu (2013). Paris Première 20.40 Generation War. Série. TCM 20.40 La Main au collet iiif Film américain d’Alfred Hitchcock (1955). Paramount 20.40 Et si c’était vrai… iiff Film américain de Mark Waters (2005). 19.45 Le 19.45. 20.05 E = M6. 20.55 Zone interdite. Agriculteurs, entre passion et colère. En 1990, la France OCS Géants 20.40 Le Pont de la comptait deux millions d’agriculteurs. Aujourd’hui, ils sont rivière Kwaï iiif Film américain de David Lean (1957). deux fois moins nombreux. Enquête… 23.00 Enquête exclusive. Session de rattrapage du JDD avec Le top des 3 programmes à revoir aujourd’hui sur Internet a Divertiss. Top chef Épisode 5 a Fiction Tu es mon fils M6 TF1 a Doc. Jean-Jacques Goldman. Au bout de ses... France 3