My Tati Freeze - Théâtre La Coupole à Saint

Transcription

My Tati Freeze - Théâtre La Coupole à Saint
SAISON
2011/2012
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MY TATI
FREEZE
CAT. B Durée : 1h00 Compagnie Black Blanc Beur
JEUDI 19.01.2012 - 1 4h
VENDREDI 20.01.2012 – 14h et 20h30
©Laurent Pailier
DANSE HIP HOP
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RÉSUMÉ
Spectacle 100% féminin.
« Au-delà de la psychologie, au-delà de la théâtralité sociale, je n’ai aucune théorie sur
« La Femme ». Je souhaite juste que ce spectacle exprime bien au-delà du genre hip
hop, qu’une femme est capable de mener sa vie sans sacrifier, ni sa féminité, ni son
intégrité. Pour construire ce spectacle, j’ai frappé à la porte de chacune d’entre nous,
pour tenter l’imprévu et faire une histoire de femmes qui dansent. »
Christine Coudun
NOTE D’INTENTION
Quelques jours de résidence dans le Limousin à la Ferme de Villefavard ont suffi à
nous faire réaliser l’importance d’un entre nous à vivre et à danser.
Nommer nos désirs, exprimer nos fantaisies, et les échappées furtives de notre
imaginaire apparaissent. Les petites tragédies et les grandes comédies du quotidien
sont passées en revue. Les détails et gestes chargés de dérision illustrent les faux
semblants de notre modernité. Elles vont les pieds sur terre, bien décidées à ne pas
s’en laisser conter par le premier venu. Elles peuvent être aussi tête à l’envers ce n’est
pas forcement une partie de jambes en l’air…
Au bureau, il s’agit d’avoir la tête sur les épaules et de ne pas se laisser emporter par
les émotions. L’envers des choses se confirme, le décalage s’affirme, les prises de têtes
peuvent dévoiler les rêveries enfouies dans nos coeurs. (…)
Christine Coudun
« Après un quart de siècle à créer pour la compagnie, je pourrais lever le pied,
remarque Christine Coudun (chorégraphe et co-fondatrice de la compagnie). Mais
aujourd’hui des changements sont possibles dans le hip hop. Et je n’ai pas envie de
rater cela ! Je sens combien, à ce moment précis, mon expérience peut servir. »
« Longtemps, le break a été considéré comme une danse de garçons. Il y avait très peu
de danseuses, et quand il y en avait, elles étaient souvent cantonnées à l’imitation des
garçons. Il y a eu cependant quelques pionnières… C’est tout le sens de ce projet :
travailler cette danse avec des énergies, des questions, des émotions émanant d’un
groupe de femmes. » Comme souvent chez les Black Blanc Beur, l’un des aspects de
cette exploration résidera dans les partis pris musicaux : « nous avons demandé à
Carole Rieussec, de se charger de la création musicale, qui sera électroacoustique, avec
des paroles de femmes mises en musique. Recourir à des musiques atypiques permet
d’ouvrir les interprètes à des qualités expressives rarement travaillées dans le break. »
Antonella Bussanich
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BLACK BLANC BEUR
L’histoire commence d’abord en 1979 avec la rencontre de Jean Djemad et Christine
Coudun, ensuite en 1982 avec l’arrivée du hip-hop en France. La Compagnie Black
Blanc Beur naît officiellement en 1984 dans un parking souterrain. Cela prend la
forme d’un premier spectacle, parti d’une série de concours sur la ville nouvelle de
Saint Quentin en Yvelines comprenant à l’époque 11 communes. 600 jeunes de 16 à 21
ans se présentent, 39 sont retenus.
Christine Coudun propose ses premiers spectacles avec un effectif de 12 danseurs
formés ensemble depuis 1984.
Elle travaille avec moins de danseurs, permettant en cela une meilleure définition,
une plus grande exigence de travail. Inventant une danse d’auteur, Christine Coudun
est l’une des premières à réfléchir aux questions de l’écriture et de la composition et à
ouvrir le vocabulaire hip-hop à d’autres influences : contemporaine, africaine et
orientale. Durant toutes ces années, Christine Coudun conçoit avec ses plus anciens
collaborateurs une culture de danse, un “ style ” aujourd’hui reconnu autant par les BBoys que par les publics de la danse.
DISTRIBUTION
Direction artistique et chorégraphique : Christine Coudun
Assistante : Alfreda Nabo
Danseuses : Séverine Bidaud, Sarah Bee, Manuela Bolegue, Alfreda Nabo, Emilie
Schram, Simone Sithiphone, Jennifer Suire.
Création sonore : Carole Rieussec
Création lumière et régie générale : Laurent Vérité
Coproduction : Théâtre d’Ivry-Antoine Vitez, Compagnie B3 Black Blanc Beur, Ferme
de Bel Ebat à Guyancourt, Théâtre de Chelles et Act’ Art 77 - Conseil Général de
Seine et Marne.
Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France,
Région Ile-de-France, Communauté d’Agglomération de St-Quentin-en-Yvelines,
ACSE, ville de Trappes-en-Yvelines, association Emmetrop à Bourges, Relais
mutualiste - service culturel de l’Institut Marcel Rivière à la Verrière, Ferme de
Villefavard en Limousin et Ambassade des Etats-Unis d’Amérique.
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BIOGRAPHIE
Née en 1961 à Auxerre, Christine Coudun a commencé la danse classique à l’âge de
cinq ans en banlieue parisienne (La Verrière-78). Durant sa jeunesse puis son
adolescence, elle pratique également le jazz, participe aux stages internationaux
organisés par le CID (Centre International de la Danse), suit régulièrement les stages
de la MJC de COLOMBES et découvre la danse africaine. Elle multiplie les initiations
: claquettes, flamenco, danse contemporaine tout en continuant la danse classique.
Atteinte d’une malformation du dos congénitale, la danse lui est fortement
déconseillée et il lui est impossible de pratiquer au plus haut niveau sans risque. Elle
continue cependant de danser, mais l’ambition d’être danseuse s’émousse.
En parallèle, elle s’intéresse de plus en plus à l’histoire de la culture afro-américaine.
Après le BAC, elle étudie l’histoire et plus particulièrement l’histoire de l’Afrique.
Dans un même temps, elle étudie les arts plastiques.
Pendant ces quatre années universitaires, elle travaille comme surveillante dans
plusieurs collèges de Trappes et dans l’animation pendant les vacances, une
expérience humaine formatrice et enrichissante qui la met au contact de la
«génération hip-hop» naissante. D’un côté la connaissance théorique et livresque de
l’Afrique, de l’autre l’engagement physique et concret dans l’Afrique des banlieues se
superposent. Elle pense en avoir tiré une synthèse, source d’une partie des réflexions
préalables à la formalisation du projet B3.
Elle revendique comme formation les très nombreux spectacles qu’elle a vus depuis
son plus jeune âge. L’éclectisme de ses goûts s’impose et tout ce qui touche la danse de
près ou de loin l’intéresse. C’est peut être là où se trouve sa véritable formation : dans
l’intimité du public. À cet endroit, toutes les compréhensions sensitives et cognitives se
matérialisent en émotions et laissent une trace. Une trace qu’elle croit assez
importante pour avoir fertilisé sa réflexion chorégraphique puisqu’elle ne peut se
réclamer d’aucune école.
REVUE DE PRESSE
♦ DANSER – Mai 2010
Tout de rouge vêtue, elle hurle: "Vous voulez quoi? Ca?" Et de se déchaîner en saltos et
autres acrobaties. La femme, un spectacle face au regard masculin, face au public!
Ensuite, elles sont huit à rêver de révolte, le poing levé. Mais « My Tati Freeze » sait
éviter l'agitprop.
Il s'agit juste de rendre compte du quotidien des femmes, au travail ou en dansant, et
des petites souffrances que la beauté ou l'envie de célébrité leur arrachent. Et puis, il y
a les rêves, d'harmonie ou de vengeance. Christine Coudun et les danseuses signent
une pièce humoristique, fine et ludique où les femmes montrent qu'elles sont libres
d'inventer une breakdance différente. Ici, l'humour existe sans enfantillages, dans
l'intelligence de l'autodérision. Leur travail sur la dramaturgie du mouvement dansé
va au bout de chaque attitude, chaque geste, chaque freeze. L'alternance entre le réel
et des scènes "intérieures" rajoute à la vivacité des interprètes et leur talent de
comédiennes. En conclusion, elles offrent une imitation des garçons des cités qui est si
fine, si juste, qu'une partie du public s'y méprend! Une fois de plus, les Black Blanc
Beur surprennent avec un pas en avant dans l'évolution artistique de la danse hip
hop. Thomas Hahn.
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♦ LA TERRASSE – Avril 2010
(…) le nouvel opus des Black Blanc Beur s’attache à la féminité avec une bande de
huit danseuses qui n’ont pas leurs jambes dans leurs poches. Chacune (…) puisant
leur force dans l’énergie du hip hop qu’elles maîtrisent parfaitement. La danse y est
joyeuse, la puissance des figures presque insouciante. La féminité, une vraie question
pour le hip hop d’aujourd’hui. Nathalie Yokel
♦ L’HUMANITE – Mars 2010
(…) Quel plaisir de retrouver B3, aujourd’hui, dans la création My Tati Freeze,
coproduite par le défricheur théâtre d’Ivry ! Fara C.
♦ TELERAMA – Mars 2010
La chorégraphe (…) prend d’assaut la question du féminin dans le monde en général et
hip-hop en particulier. Elle s’est entourée de huit danseuses aussi fonceuses que
fantaisistes pour couper les branches aux stéréotypes de la féminité quels qu’ils soient.
(…) Rosita Boisseau
♦ LE PARISIEN – Mars 2010
Les femmes prennent le devant de la scène. (…) Original par son dispositif sonore et
musical, le spectacle présente le portrait de huit femmes qui dansent et dessinent des
personnalités au quotidien. (…)
♦ RESPECT MAG – Mars 2010
Pilier historique de la danse hip hop en France, la compagnie Black Blanc Beur
revient avec une création 100% féminine nommée « My Tati Freeze ». (…) Lever de
rideau sur une femme de ménage qui passe le plumeau en ondulant hip hop. Rire dans
la salle. La mayonnaise prend. Une deuxième danseuse débarque. Tailleur rouge,
mâchoire serrée, rythme robotique de la cadre débordée. Taper sur son clavier,
archiver ses dossiers… « My Tati Freeze », démo que le hip hop peut se danser en
talons hauts ? (…) Réjane Ereau
♦ BOUGEZBOUGEZ- Mars 2010
Avec plus de 1500 représentations à son actif, la compagnie Black Blanc Beur n’a plus
à prouver son savoir-faire, mais, sous la conduite de Christine Coudun, elle continue
d’inventer des formes nouvelles et de raconter des histoires de notre temps My Tati
Freeze met en scène des jeunes femmes d’aujourd’hui qui dansent. Elles expriment, à
travers le hip-hop, la façon qu’à chacune de mener sa vie sans sacrifier sa féminité ni
son intégrité. (…)
♦ VAL DE MARNEMARNE- Mars 2010
Elles « freezent » et « breakent ». Qu’on se le dise, le hip-hop n’est pas réservé aux
garçons. La chorégraphe Christine Coudun, cofondatrice de la légendaire compagnie
Black Blanc Beur, le prouve depuis vingt ans. Avec My Tati Freeze, elle met en scène
la vie de huit jeunes femmes d’aujourd’hui. (…)
♦ IVRY MA VILLEVILLE- Mars 2010
Sur scène, huit danseuses explorent différentes expressions artistiques au gré des
choix musicaux. (…) Qui dit encore que le break était affaire masculine ? Personne, et
c’est tant mieux. Ahmed Talbi
Talbi
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LE HIP HOP
D’où vient le hiphip-hop ?
Le hip-hop est un mouvement culturel et artistique apparu aux Etats-Unis au début
des années 70 et qui depuis s’est diffusé dans le monde entier. Issu des ghettos newyorkais, il mélange des aspects festifs et revendicatifs.
La danse hiphip-hop, c’est quoi ?
La danse hip-hop apparaît avec la breakdance, une danse caractérisée par son aspect
acrobatique des figures au sol. Les danseurs se rassemblent dans les allées, dans les
cours des immeubles avec un radiocassette et un bout de carton au sol où ils
s’entraînent et échangent leur pas. Le hip-hop se danse également debout, chaque
danseur ayant son propre style : locking, popping, boogaloo, new style, crump… Les
danseurs se retrouvent lors de « battles » ou « défis », ils s’affrontent en équipes
appelées « crew » ou en solo. Aujourd’hui il existe des compétitions dont le
rayonnement est international comme par exemple le célèbre « Battle of the year » qui
rassemble des milliers de jeunes chaque année.
Et dans les théâtres ?
Aujourd’hui la danse hip-hop investit les théâtres : de nombreuses créations voient le
jour. Cette danse issue de la rue est mise en scène : costumes, éclairages, musiques
enregistrées ou mixées en direct. Beaucoup de chorégraphes contemporains
s’intéressent au hip-hop, ils font des recherches chorégraphiques en intégrant à leur
spectacle le cirque, la danse classique, la danse africaine… Les styles se mélangent et
c’est ainsi que les danses se forment.
Qu’estQu’est-ce qui caractérise ce mouvement ?
Les principaux éléments de la culture hip-hop sont le rap et plus généralement la
musique hip-hop, le graffiti, la danse hip-hop et le DJing / Scratch.
PHOTOS
© Laurent Paillier
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