Mise en page A3 fina..

Transcription

Mise en page A3 fina..
Renvoi d’ascenseur ?
MESDAMES ET MESSIEURS LES POLITIQUES : UN PEU DE COURAGE….
L’affaire ALEGRE qui nous concerne tous, met directement en cause notre système démocratique et les élus
ne peuvent rester étrangers à ce qui s’est réellement passé à TOULOUSE dans les années 8O- 90.
Interpellés par l’Association en 2004 pour demander leur soutien dans le combat qui est le nôtre, la plupart
d’entre eux n’ont pas jugé opportun de répondre….
( les dossiers que nous portons sont ils à ce point brûlants ?….).
En Mai 2006 les parlementaires Hauts Garonnais ont échangé avec la justice toulousaine. S’il est apparu
que cette rencontre a eu lieu à la demande du Parquet , il eut été de la compétence et de l’honneur de nos élus de
s’interroger sur l’Affaire Alègre et son traitement. Il n’en a rien été…..et pourtant…
Au delà de toutes les questions déjà posées par l’Association (médecins légistes, rapport Bréard, témoignages non exploités, meurtres, viols et actes de barbarie, disparitions non élucidées etc…) et qui restent sans réponse il
convient d’aller encore plus loin et de prendre en compte les « compétences » de nos collectivités :
• Concernant la Mairie de Toulouse : Au regard des prérogatives du Maire qui à ce titre est officier de police
judiciaire, monsieur Baudis et le conseil municipal qui le soutenait et le contrôlait portent une responsabilité écrasante
dans ce qui s’est passé à Toulouse dans ces années là. Nous savons aujourd’hui qu’ils n’ignoraient pas les horreurs qui
se produisaient dans leur ville.
• Concernant le Conseil Général de la Haute Garonne : Au regard de plusieurs de ses missions : suivi d’enfants confiés ; protection de l’enfance ; schéma départemental de l’enfance ; tutelle d’établissements….Cette institution
et son Président portent une responsabilité importante concernant l’environnement de cette affaire, sans parler de quelques actions « périphériques » au goût douteux …
Mesdames et Messieurs les élus : ne restez pas sourds et aveugles face à des actes, des comportements et
des dysfonctionnements inadmissibles et que vous ne pouvez ignorer en fonction des responsabilités que vous avez
exercées. C’est le sens même de votre action qui est en jeu.
Nous savons aujourd’hui qu’une véritable organisation mafieuse sévissait sur Toulouse et sa région : Nous
avons les preuves de ce que nous avançons. L’omerta qui semble tenir lieu de ciment à certains doit être rompue. Il
n’y a rien à gagner à garder le silence.
Des dossiers ont été transmis à plusieurs responsables politiques nationaux, dont quelques « présidentiables »…
Ici encore, nous n’avons aucune réponse à ce jour.
UN PEU DE COURAGE…. QUE DIABLE….
Sans quoi, les citoyens que nous sommes et ceux qui veulent vivre debout ne pourraient que constater ces
comportements non sanctionnés et le contexte de corruption qui leur est nécessaire pour avoir existé.
S’il doit en être autrement (ce que nous souhaitons) alors il faut ouvrir les yeux et parler : La fonction d’élu ne
consiste pas uniquement à recevoir les honneurs, elle consiste aussi à assumer ses responsabilités. Nous sommes dans une
démocratie moderne, que l’on dit participative…des comptes doivent être rendus, non pas sur la bonne tête de nos élus ou
leurs capacités de communication, mais sur les missions pour lesquelles ils ont été élus et sur leurs valeurs humaines.
Beaucoup d’efforts ont été déployés pour blanchir quelques notables, mais les victimes demeurent : la douleur et la colère de leurs familles et de ceux qui les soutiennent ne peuvent que croître face à l’indifférence insupportable de ceux qui nous représentent.
Même si la porte reste étroite : la démocratie peut encore sortir grandie de cette épreuve à condition que chacun tienne
sa place avec détermination et courage : Nous tiendrons la nôtre….
Une dépêche AFP du 28 juin 2006 nous
apprenait qu’un documentaire de fiction était
en cours d’élaboration dans le cadre d’une coproduction France 2 – Flach Film.
De quoi s’agit’il ? D’une œuvre qui s’inspire directement d’un ouvrage diffusé en Mai
2005 par les Editions Grasset, sous la signature
de MF Etchegoin et M. Aron : « le Bûcher de
Toulouse ».
Or ce livre, déjà condamné pour diffamation par le tribunal correctionnel de Paris, est
attaqué en justice par la famille de Line
Galbardi, adhérente de notre association.
Maître Caséro, avocate de la famille Galbardi,
a immédiatement adressé un courrier :
1/ à la société Flach Film et au PDG de
France 2 pour leur faire savoir que la famille de
Line « n’autorise personne à reproduire l’image
ou le nom de la victime, ni à se livrer à des
commentaires abordant le crime, dont l’instruction est en cours ».
2/ au Président du C.S.A pour qu’il veille
au respect de la loi, conformément à sa fonction, « même si de fait, il se trouve en contradiction avec le présent litige ».
L’association « Stop à l’oubli » et les familles de victimes ne peuvent que clamer, une fois
de plus, leur indignation et constater que certains peuvent enfreindre la loi en toute impunité (publication d’actes de procédure avant
intervention d’une décision de justice, commentaires sur une affaire en cours) alors que
d’autres sont condamnés pour avoir tenté d’apporter la preuve de leur innocence (je pense à
l’Adjudant Michel Roussel).
Les membres de « Stop à l’oubli » sont
d’autant plus scandalisés qu’il s’agit de fonds
publics mis au service d’une œuvre dont le but
inavoué est d’influencer l’opinion publique et
par là même de faire pression sur la justice,
l’instruction étant toujours en cours.
(rappelons au passage, que le P.D.G de France
Télévision est nommé par le Président du
C.S.A)
Maître Caséro, dans ses courriers, montrait
comment le « Bûcher de Toulouse » lésait les
droits de la famille Galbardi, notamment par la
présentation du tueur en série Patrice Alègre,
qui n’aurait rien à voir avec le crime de Line,
alors que de lourdes charges ont été retenues
contre lui.
Tout ceci nous amène une fois de plus à
nous poser et à poser aux magistrats en charge
de ce dossier l’éternelle question :
-Pourquoi vouloir à tout prix innocenter
Alègre dans ce dossier et dans bien d’autres ?
A-t-on peur qu’il soit trop bavard ?
Le président.
STOP À L’OUBLI
Lettre n°2
Nous sommes heureux de pouvoir vous informer comme
nous nous y étions engagés avec la sortie de la « lettre n°1 ».
Peut être avez-vous le sentiment que nos dossiers n’avancent
pas très vite…Vous avez sans doute raison : la recherche de la vérité
est toujours trop lente, et il faut bien reconnaître que les freins à la
recherche de celle-ci sont énormes.
Dernièrement vous avez entendu parler de la sortie d’un livre
de Monsieur Volff (ancien Procureur Général à Toulouse) qui vient
expliquer le fonctionnement exemplaire de la Justice
Toulousaine…(sic)…. Les victimes semblent ne pas beaucoup compter pour lui.
Dans le même temps nous enregistrons la mise en examen
de notre Président sur laquelle nous revenons plus loin.
On nous parle aussi de la préparation d’un téléfilm à la gloire
de l’ancien maire de Toulouse et réalisé à partir d’un livre « le bûcher
de Toulouse » contre lequel une plainte a été déposée par une des
familles de victimes. Cet ouvrage est attaqué en justice pour atteinte
aux articles 434-16, 434-25 du Code pénal, comme aux articles 35quater et 38 de la Loi du 18 juillet 1881 (publication d’actes de procédure avant intervention d’une décision de justice, atteinte à la dignité
de la victime, commentaires sur une affaire en cours). Rappelons que
cet ouvrage vient d'être condamné par la 17eme Chambre correctionnelle à paris pour diffamation à l'encontre du procureur Bréard.
Evoquons également ici les poursuites répétées de Monsieur
Bourragué à l’encontre de Michel Roussel .
L’ensemble de ces faits concourt à vouloir déstabiliser l’association en continuant de développer une analyse transformant les victimes en coupables. Comme si « l’affaire Alègre » se résumait au blanchiment de tel ou tel notable.
Alors même que les témoignages que nous continuons de
recevoir se complètent tous et mettent en lumière l’existence d’un véritable réseau mafieux sur la région de Toulouse dans les années 80-90.
Nous y retrouvons toujours les mêmes personnages. Naturellement
nous tenons la justice régulièrement informé de ces témoignages, mais
ceux-ci ne semblent pas l’émouvoir rapidement… pas plus que le
Procureur Général Davost que nous avons rencontré le 29 juin dernier.
Cependant, nous ne doutons pas que la vérité éclate un jour,
nous savons pouvoir compter sur nos adhérents et tous ceux qui nous
soutiennent pour pouvoir contribuer à remettre la justice toulousaine
sur de bons rails.
Les actions que nous organiserons à partir de novembre et
pour lesquelles nous comptons sur vous seront un pas de plus dans
cette direction (les modalités vous en seront ultérieurement communiquées).
Au delà, nous sommes heureux de vous annoncer la création
d’un Comité d’Honneur National. Qu’il nous soit permis ici de remercier chaleureusement ceux et celles qui ont choisi ainsi de nous soutenir publiquement.
Réception à la Chancellerie
Le 7 Juin dernier Gabriel Loubradou, Président de "Stop à l'Oubli" et Alain
Guyon, représentant de "Stop à l'oubli" à Paris étaient reçus au Ministère de la Justice
par Monsieur Cambérou du cabinet du Ministre, en charge des victimes et Madame
Navari de la Direction des affaires criminelles et des grâces.
Le 9 Juin Alain Guyon envoyait le courrier suivant à Monsieur Cambérou :
Je tenais à vous remercier au nom de l’association « Stop à l’Oubli » et de
son Président, Gabriel Loubradou, pour l’écoute dont vous avez fait preuve lors de
notre rencontre de Mercredi 7 Juin dernier.
Nous avons noté la vive inquiétude de votre Ministère relative à la situation actuelle de l’institution judiciaire ainsi que la volonté de Monsieur le Garde des
Sceaux :
• de faire toute la lumière dans les affaires traitées dans la région de
Toulouse,
• de remédier aux dysfonctionnements graves qui sont malheureusement
constatés.
Nous nous réjouissons de votre volonté de travailler de concert avec l’association « Stop à l’Oubli » dans les deux directions que vous avez définies :
1. Les dossiers d’action publique qui aujourd’hui n’avancent pas du fait de
nombreux blocages,
2. Les responsabilités des différents acteurs de la « chaine » judiciaire :
magistrats, enquêteurs, médecins légistes, etc.
Nous sommes pleinement d’accord avec votre constatation : vue la liste
des dossiers qui vous a été transmise, nous allons procéder par étape et vous envoyer
dans les meilleurs délais les dossiers et les questions relatives aux problèmes les plus
urgents et les plus cruciaux. Nous nous félicitons donc de cette volonté de la
Chancellerie de collaboration rapprochée et durable dont nous attendons des résultats
dans un avenir proche."
Les premiers dossiers ont été envoyés sous trois semaines et malgré une
nouvelle demande de rendez-vous le 4 septembre nous ne pouvons que constater,
quatre mois après, le silence de notre interlocuteur. Aucune réunion n'a été programmée à ce jour (20 Octobre), alors que le rythme de nos rencontres devait être mensuel.
Nous ne doutons pas de la charge de travail du staff du Ministre mais peut
être que Monsieur Cambérou attend d'avoir lu le rapport Bréard : en effet nous avions
fermement déclaré à nos interlocuteurs que la première preuve de la volonté du
Ministre "de faire toute la lumière dans les affaires traitées dans la région de
Toulouse" était de commencer par prendre position sur le rapport Bréard. Aux dernières nouvelles, à la mi-Juillet, Monsieur Cambérou ne l'avait toujours pas lu (Madame
Navari nous a déclaré le 7 juin l'avoir lu)…
Nous attendons toujours la réponse au courrier de Gabriel Loubradou en
date du 22 Février dernier demandant la transmission du rapport Bréard au CSM :
Madame Navari nous avait déclaré le 7 Juin "la chancellerie est en train de vous élaborer une réponse" ; réponse qui tarde à venir comme nous pouvons le constater.
Comité d'Honneur de "Stop à l'Oubli
Nous sommes heureux de vous annoncer la création du Comité d'Honneur de "Stop à l'Oubli". Les personnalités qui en font partie sont peut
être déjà connues de la plupart d'entre nous. Toutes sont des personnes qui se sont engagées dans des combats pour la dignité de l'Homme et contre les
injustices. Ce sont des femmes et des hommes de cœur et de courage.
Leur parcours et leur notoriété sera un grand plus pour notre combat et leur arrivée parmi nous doit être un signe d'espoir de plus. Qu'ils trouvent ici l'expression de notre gratitude et de notre reconnaissance.
Une brève biographie vous permettra de mieux faire connaissance avec ces personnalités.
Maître Marie-Pia HUTIN-HOUILLON
Maître Marie-Pia Hutin-Houillon est titulaire d’un DEA de Droit Européen (Sorbonne) et d’un diplôme des Hautes Etudes Européennes (Collège
de Bruges) est avocat aux barreaux de Paris et de Neuchâtel.
Elle est spécialisée en droit français et européen de la concurrence, de la distribution et de la consommation et exerce son activité sur les plans
tant du conseil que du contentieux. Elle a développé et supervise au sein du Cabinet Gide Loyrette Nouel le domaine de la « Compliance » ou « mise en
conformité et la maîtrise des risques ».
Elle a été chargée d’enseignement à HEC et à l’ESSEC et est membre de différentes instances de réflexion dans le domaine du droit de la concurrence et les relations internationales.
Par ailleurs, elle a cofondé deux ONG de protection de l’enfance, notamment l’Association de droit français : Droit@l’Enfance (www.droitalenfance.com) dont l’objet est de protéger les enfants et les adolescents contre tout type de maltraitance et trafic notamment à des fins sexuelles et plus
précisément de les avertir et de les sensibiliser ainsi que leurs parents, les médias et les pouvoirs publics contre les dangers d’Internet et des réseaux
cyberpédocriminels.
Professeur Albert JACQUARD
Diplômé de l'Ecole Polytechnique, Professeur des universités et directeur de recherches à l'Institut national d'études démographiques (INED) de
1968 à 1990, Albert Jacquard a enseigné la génétique dans les universités de Genève, Paris VI et Louvain, et a été membre du Comité consultatif national d'éthique de 1984 à 1988..
Albert Jacquard est proche du mouvement altermondialiste et est un contributeur régulier du journal le Monde Diplomatique. Grand humaniste, Albert Jacquard s'engage pour la défense des plus démunis. Il milite notamment aux côtés de l'association Droit au logement et de l'Abbé Pierre.
Il exprime ses vues sur la société et les sujets d'actualité dans une chronique radiophonique quotidienne sur France Culture. Depuis septembre 2005, il
est parrain du projet Cité des Savoirs du 21e siècle pour l'île Seguin avec Régis Debray, Axel Kahn et Philippe Meirieu
Ses ouvrages font une large place à la réflexion éthique et à la vulgarisation éclairée, dont : Eloge de la différence (1978, 1981, Le Seuil),
Inventer l’homme (Editions Complexe, Bruxelles, 1984), La Légende de demain (Flammarion, 1997), A toi qui n'est pas encore né(e) (Calmann-Levy,
2000).
Biographie d’Edmond JOUVE
Ancien Maître de Conférences au Département de Science politique de la Sorbonne, Edmond Jouve est actuellement Professeur émérite à la
Faculté émérite à la Faculté de droit René Descartes-ParisV.
Après avoir soutenu une thèse remarquée sur « Le Général de Gaulle et l’Europe », il s’est spécialisé dans les problèmes du développement et
des relations internationales. Il a publié, dans ces domaines, une vingtaine d’ouvrages dont certains font autorité et ont été traduits en plusieurs langues, en particulier son « Que sais-je ? » sur le « Tiers Monde » et son manuel de « Relations internationales » parus aux Presses Universitaires de France.
Ses travaux l’ont conduit à siéger à l’Académie des Sciences d’Outre-mer et à la Convention de la Fondation Charles de Gaulle.
Ancien président de l’Association des Ecrivains de Langue Française de 1989 à 2004, il a occupé diverses fonctions au sein de la Francophonie.
Edmond Jouve est aussi Secrétaire perpétuel de l’académie des Lettres, Sciences et Arts de Languedoc ; il a organisé, dans le Lot, quatorze colloques internationaux francophone.
Général de Division (CR) Henri Paris
Henri Paris est diplômé de l'Ecole militaire Interarmes de Saint Cyr, de l'Ecole de Guerre et de l'IHEDN. Il est aussi Docteur en histoire - Université
de Paris I, Panthéon Sorbonne, et diplômé du CPA et de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris.
En parallèle à une carrière militaire qui l'a mené de la Légion étrangère au commandement de la 2e Division blindée il a occupé divers pos-
tes dans des cabinets ministériels : Conseiller militaire de Premier Ministre Pierre Mauroy, Chargé de mission et Délégué aux études générales - Cabinet
des ministres de la Défense Jean- Pierre Chevènement et Pierre Joxe.
Après sa carrière militaire, Henri PARIS a été Conseiller militaire à GIAT-Industries.
Il est Président de DEMOCRATIES, club de réflexion politique , Président de la Fédération des Officiers de Réserve Républicains et membre du
Comité Economique, Social et Culturel du Parti socialiste.
Le Général Henri PARIS est l'auteur d'ouvrages de géopolitique et de stratégie. Il a été Prix Vauban en 1981.
Jean-Marie ROUART, de l'Académie française
Jean-Marie Rouart est l'arrière-petit-fils des peintres Henri Rouart et Henry Lerolle.
Écrivain et journaliste, il a publié son premier roman La Fuite en Pologne en 1974. Après Le Mythomane, en 1980, il obtient le prix Renaudot
avec son roman Avant-guerre, en 1983. Il publiera ensuite successivement six romans : Le Cavalier blessé en 1987, une fresque historique à l’époque du
Premier Empire, La Femme de proie en 1989, Le Voleur de jeunesse en 1990, Le Goût du malheur en 1993 et L’Invention de l’amour en 1997. Il est également l’auteur de plusieurs essais : Ils ont choisi la nuit, prix de l’Essai de l’Académie française en 1985, consacré à des écrivains qui se sont suicidés,
Omar, la construction d’un coupable, en 1994, radiographie du système judiciaire qui a abouti à la condamnation d’Omar Raddad. Il a obtenu le prix
Prince Pierre de Monaco pour l’ensemble de son œuvre.
Parallèlement à son activité d’écrivain, il a mené une carrière de journaliste d’abord au Magazine littéraire en 1967, puis au Figaro comme
journaliste politique, au Quotidien de Paris où il a dirigé les pages littéraires. Après avoir été directeur du Figaro littéraire de 1986 à 2003, il collabore
à Paris-Match.
Jean Marie Rouart s'est engagé dans divers combats humanistes : il a soutenu Gabrielle Russier, Omar Raddad et il participe au combat contre
la prostitution. Il a entre autre préfacé "Le livre noir de la prostitution" (Albin Michel 2000).
Dernière minute :
L’association des familles de victimes toulousaines STOP A L OUBLI appelle à un rassemblement le 18 novembre 2006 à 10 heures, place du Capitole à TOULOUSE. Parlez en
autour de vous et venez nombreux nous y rejoindre.
Visitez le site Internet de l’association : www.stopaloubli.org
Supplique
Mesdames et Messieurs les magistrats, au nom de tous les
nôtres, nos mères, nos pères, nos filles, nos fils, frères ou s?urs disparus, assassinés ou retrouvés "suicidés" dans des circonstances
étranges, nous vous demandons de nous entendre. Eprouvés, meurtris, nous sommes rejetés, voire traités avec une superbe indifférence.
Des exemples : la simple demande en Novembre 2004 de la
photocopie des pièces d'un dossier d'une jeune femme disparue reste
sans effet; demande réitérée par l'avocat de la famille à plusieurs
reprises depuis cette date là sans plus de résultat.
Après avoir été confirmée, la réouverture d’un autre dossier n'est
plus envisageable, dites vous, et cependant des éléments nouveaux
apparaissent : ce sont soit des témoignages, soit des faits nouveaux
qui justifient largement et objectivement la relance des investigations…..L'actualité ne fournit-elle pas la preuve que des éléments
anciens peuvent être d' une grande importance ?
Ce qui est entrepris dans le cadre des affaires Fourniret, Keller etc..
(et c’est très satisfaisant pour les proches des victimes et la justice
de notre pays), ne serait possible que dans d'autres circonscriptions judiciaires que celle de Midi – Pyrénées ?
Nous faudra t’il faire montre de la même obstination que la famille
Seznec ?
Pourquoi Messieurs les magistrats prés le Tribunal de Grande
Instance de Toulouse vous obstinez vous à imposer aux familles des
victimes le fait du Prince ? L'état de droit dans lequel nous vivons
réclame justice et vérité.
Pour terminer ce dernier constat : le traitement qui nous est imposé
aujourd’hui, peut être le votre demain !
Serions-nous les seuls à voir les similitudes flagrantes entre nos dossiers et celui du «suicide » requalifié meurtre du Juge Borrel ?
Outsourcing judiciaire
Connaissez-vous l'Outsourcing ? Ce mot américain très à la
mode est utilisé lorsque l'entreprise confie à d'autre le soin de faire
mieux et moins cher certaines fonctions qui ne sont pas son "cœur de
métier". C'est ainsi que la comptabilité, l'informatique interne peuvent
par exemple être "outsourcés", souvent dans des pays à bas coûts.
L'Etat français qui ne veut pas être en reste dans la modernité, vient le lancer une grande première : l'outsourcing judiciaire et ce
dans les affaires nauséabondes de Toulouse. En effet il a confié à
France2, service public rappelons-le, le soin de faire décider, par le bon
peuple (peut-il ya avoir un jury juridiquement plus compétent qu'un bon
audimat ?), de l'innocence de personnes mises en cause.
C'est donc à partir d'un ouvrage au succès plus qu'étriqué
compte tenu du battage médiatique fait en toute déontologie lors de la
sortie (6000 exemplaires vendus), déjà condamné en justice, attaqué
par des familles de victimes pour violation flagrante de la loi, violemment contesté du fait de sa partialité et de ses oublis choquants par
tous ceux qui connaissent le dossier, qu'un scénario va être tiré. Le
titre du téléfilm "Notable donc coupable" ; un journaliste de talent et
courageux a proposé récemment un titre alternatif "Puissant donc
innocent"…
C'est donc à une grande première que vous serez conviés au
printemps prochain : l'institution judiciaire, se recentrant son cœur de
métier, le harcèlement des "racailles" du 9-3, va donc sous-traiter à
France2 le soin de clore médiatiquement donc juridiquement un des plus
grandes affaires criminelles de ces 60 dernières années.
Qu'importe si les héros de ce téléfilm sont encore partie prenante dans 15 ou 20 procédures judiciaires, qu'importe si l'ouvrage
dont est tiré le scénario viole allègrement la loi en s’immisçant dans des
procédures criminelles encore ouvertes, qu'importe si l'ouvrage est
déjà condamné pour diffamation, le justice française se doit d'être
"moderne" et n'est-pas moderne qu'une justice médiatique à 20 h 50
sur une chaine du service public ?
Au fait qu'en pensent nos grands défenseurs de l'indépendance
de la magistrature, les Guy Cannivet, Premier Président de la Cour de
cassation, les dirigeants des syndicats de magistrats, les Dominique
Barella, Aïda Chouk si prompts à monter au créneau lorsqu'un Ministre
de l'Intérieur se permet de critiquer les magistrats ? Hé bien on va leur
poser la question et on attendra avec impatience leurs réponses déontologiques et républicaines.
Persiflator