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NUMERO 8425 LUNDI 5 Novembre 2012 150 FCFA ! Protocole d’accord gouvernement/ Intersyndicale des Travailleurs du Niger Diverses primes et indemnités allouées aux agents, fonctionnaires, auxiliaires et contractuels de l’Etat P. 9 ! Le Président de la République reçoit les cinq humanitaires nigériens enlevés à Dakoro Ado Youssouf/ONEP Le Chef de l’Etat se félicite de la libération des otages et déplore la mort du ressortissant tchadien ! Kader Amadou/ONEP !Assemblée nationale Interpellation des membres du gouvernement PP. 10-11 ! L e Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a reçu en sa résidence, samedi en fin d’après-midi, les cinq (5) humanitaires nigériens libérés le même jour par leurs ravisseurs qui les avaient enlevés, le 14 octobre dernier à Dakoro (région de Maradi). Malheureusement, le sixième otage, un humanitaire de nationalité tchadienne répondant au nom de Aimé Souleymane, qui avait été blessé par balles par les ravisseurs au moment de l’enlèvement, n’a pas survécu à ses blessures. Parlant des conditions de leur libération, les otages libérés ont confié que leurs kidnappeurs les ont déposés, durant la nuit de vendredi dernier, dans un village malien à 15 km de la frontière du Niger. C’est de là qu’ils ont rejoint, par bus, samedi matin, un poste militaire nigérien de la zone. Les cinq ex-otages ont été ensuite escortés par la gendarmerie nationale jusqu'à Niamey, paraissant fatigués, mais en bonne santé. A l’issue de l’entretien qu’il leur a accordé, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a Photo de famille du Chef de l’Etat avec les otages libérés déclaré à la presse qu’il se félicite de l’issue de cette prise d’otages mais a déploré la mort de l’un d’entre eux, le Tchadien Aimé Souleymane. «En tout cas, nous sommes heureux et nous nous rejouissons du fait que les cinq compatriotes soient revenus sains et saufs», a déclaré le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou. M. Alzouma Aboubacar, un des otages, qui est le responsable de suivi-évaluation de l’ONG ACTED, s’est dit fier de revenir au pays parmi ses parents et amis. « Nous sommes vraiment contents. Nous remercions Dieu le Tout-puissant de nous montrer ce jour de notre libération. Nous remercions les plus hautes autorités de la République au premier rang desquelles le Président de la République qui s’est investi pour cette libération », a-t-il précise. Un autre ex-otage, M. Garba Yayé Issa, vétérinaire et employé de l’ONG ACTED, a déclaré lui que le Président de la République, en tant que père de la Nation, a bien voulu échanger avec eux sur leurs conditions de détention. « Il nous a dit que c’était un moment difficile de la vie qui arrive parfois du fait du destin. Il nous a exprimé toute sa fierté de nous voir libres et nous a prodigué des sages conseils». Les six (6) humanitaires enlevés le 14 octobre 2012 à Dakoro dans la région de Maradi ont été conduits par leurs ravisseurs dans le nord du Niger, puis au Mali voisin. Ils travaillent dans des organisations qui viennent en aide aux enfants atteints de malnutrition et de paludisme au Niger avec des déplacements au fin fond du pays. Dr Issaley Abdoulkader, coordonnateur de l’ONG BETEN AUMA à Dakoro raconte les conditions de leur captivité : « C’était difficile, nous étions restés dans la précarité. Nous ne nous sommes pas lavés durant près de trois semaines. Les ravisseurs parlaient l’arabe et certains parlaient l’anglais. Mais lorsqu’ils ont compris que nous étions des musulmans, ils sont devenus plus gentils avec nous. Nous mangeons et buvons ensemble. Ils ne nous ont pas maltraité, ni physiquement ni moralement». ! Seini Seydou Zakaria NATION 2 ! Conférence de presse du ministre d’Etat en charge du Plan Des échanges sur le PDES 2012-2015 et sur la table-ronde pour la mobilisation des financements E n introduction à la conférence de presse, le ministre d’Etat est revenu sur le processus d’élaboration du PDES et le contenu du programme notamment les enjeux et défis majeurs, les objectifs, les idées forces et le plan d’actions de mise en œuvre. ‘’Le PDES est le fruit d’un immense travail collectif qui a mobilisé les administrations et les différents acteurs nationaux. Il est aussi en cohérence avec les partenaires du Niger’’ a dit à ce propos M. Amadou Boubacar Cissé. Il a précisé qu’au cours de l’élaboration du PDES, il a été établi un diagnostic de la situation nationale, partant des différentes stratégies jusqu’alors mises en œuvre. Ce diagnostic a indiqué le ministre Cissé, a fait ressortir, entre autres, un taux de croissance incapable de soutenir l’emploi, une forte croissance démographique et la persistance de la pauvreté, un climat des affaires non favorable à l’emploi et à l’investissement, une faible performance de notre administration, la récurrence de l’insécurité alimentaire, une situation sécuritaire nécessitant une vigilance permanente, une très faible protection sociale, une économie non performante, l’insuffisance de la valorisation des ressources naturelles, etc. En somme, a révélé le ministre en charge du Plan, «nous avons accusé des retards importants dans pratiquement tous les domaines». Et, selon lui, «c’est avec l’effort et la participation de tous que nous arriverons à rattraper ces retards.’’ C’est ainsi que le PDES a résumé les principaux défis à relever par notre pays pour amorcer un réel développement. Il s’agit entre autres défis de renforcer la démocratie et les capacités des institutions nationales à mettre en œuvre de manière efficace les politiques de développement, d’assurer la gestion transparente des ressources internes, de mettre en œuvre des outils de pilotage de l’économie, de la programmation, ! DR Dans le cadre de la vulgarisation du Plan de développement économique et social (PDES 2012-2015) du Niger et en prélude à la table ronde des bailleurs de fonds prévue à Paris dans les tous prochains jours, le ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du territoire et du développement communautaire, a animé une conférence samedi dernier à Niamey. Il s’agit pour le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé, à travers cet exercice de partager avec l’opinion nationale, de faire le point sur les grandes lignes de ce programme à moyen terme, mais également d’amener tous les acteurs à s’en approprier pour la réussite de sa mise en œuvre. Le ministre d’Etat Cissé devait du reste préciser que ‘’le PDES n’est pas un programme du gouvernement ; il est la traduction par le gouvernement des aspirations du peuple nigérien, c’est un programme national’’. l’exécution, le suivi de l’exécution budgétaire, de préserver l’environnement et prendre en compte les changements climatiques, de garantir l’intégrité du territoire et la sécurité des populations, de maîtriser la croissance démographique, de promouvoir le développement régional équilibré, l’intégration sous régionale et régionale, de développer les capacités humaines, d’assurer la sécurité alimentaire, de promouvoir une croissance forte, soutenue et inclusive, créatrice d’emplois pour les jeunes, d’améliorer la compétitivité de l’économie, d’assurer un meilleur accès des populations aux services sociaux de base et une protection sociale appropriée aux populations les plus vulnérables. Le ministre Cissé s’est appesanti sur le fait que «le PDES est en fait la traduction des aspirations du peu- ple nigérien et d’une vision positive du Niger et de son avenir. Il constitue un pont entre le présent et le futur. » Trois (3) idées forces sont à retenir de ce plan de développement à moyen terme. Il s’agit selon le ministre d’Etat en charge du Plan, de la diversification de notre appareil économique, de la réalisation des investissements pour atteindre la croissance et de la consolidation de la bonne gouvernance. Le PDES 2012-2015 se propose d’atteindre un taux de croissance annuel de l’ordre 8%. Le PDES comprend en son sein plusieurs projets structurants comme le Programme Kandadji, Salkadamna, mais aussi la création de PMI-PME. Selon le ministre d’Etat en charge du Plan, « 40% des actions de ce programme consisteront à la réalisation des investissements dans les secteurs sociaux, 40% aux investisse- ments dans les infrastructures économiques et 20% pour renforcer notre appareil institutionnel et de production. Onze (11) milliards de dollars sont nécessaires à la mise en œuvre de ce programme. Six (6) sont déjà disponibles et le gap des cinq (5) milliards est à rechercher. C’est ce que vise le gouvernement à travers l’organisation de la table ronde de Paris.» Et le ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du territoire et du développement communautaire s’est dit confiant quant à la mobilisation des partenaires. Il a indiqué qu’environ 70 délégations ont annoncé leur participation : «Nous sommes d’autant plus confiant parce que les partenaires savent que le Niger a un programme cohérent, un document de qualité et des institutions crédibles’’. Du reste, note-t-on, cette confiance du gouvernement se fonde sur l’accroissement ces deux (2) dernières années, des interventions des partenaires tels que la Banque mondiale, le FMI et l’Agence française de développement (AFD). Le PDES constitue désormais l’unique cadre de travail au niveau du gouvernement, mais aussi de dialogue avec les partenaires techniques et financiers. Il est prévu dans sa mise œuvre, un système de suivi-évaluation. C’est pourquoi, le ministre d’Etat, Amadou Boubacar Cissé a demandé à tous les acteurs de s’approprier cet outil. Il a insisté sur le fait que ‘’Le PDES n’est pas un programme du gouvernement ; il est la traduction par le gouvernement des aspirations des populations nigériennes c’est un programme national’’. ! Siradji Sanda ! Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Porte-parole du gouvernement invité du journal de 20H3O de Télé Sahel P arlant des négociations avec l’ITN, le ministre Porte-parole du gouvernement, s’est réjoui des résultats auxquels les deux parties sont parvenues. «C’est un ouf de soulagement pour nous tous que finalement nous soyons arrivés à un consensus sur les avantages et indemnités à améliorer pour les travailleurs du Niger. Ce gouvernement est le premier à comprendre que les Nigériens, travailleurs ou pas, vivent une situation difficile. Vous vous rappelez que le gouvernement a hérité de l’augmentation des salaires de 10% de mars 2011. Le Président a prêté serment le 7 avril. Et le 7 février 2012 nous avions convenu d’augmenter encore les salaires de 6% et 8% selon les catégories. Et nous venons d’accepter d’améliorer les indemnités de transport, de logement et les primes de service public pour l’ensemble des travailleurs nigériens. (!) On a des objectifs à atteindre. Il n’est pas normal que les gens pour un oui ou pour un nom, se permettent de dire que le Niger est sous tension, le Niger va brûler, le pays va se casser. Non, le pays ne va pas se casser, nous n’avons pas intérêt nous tous, que ce soit les pauvres ou les aisés. Ce pays s’il brûle, nous sommes tous dedans. Par conséquent la solution la plus raisonnable que nous puissions adopter est de nous dire que la paix est la chose la plus chère, surtout quand on a des conflits à ses portes de part en part» a indiqué le ministre Porte-parole du gouvernement. Evoquant l’augmentation du prix de la course par les taximen, le ministre a relevé une profonde incohérence dans cette atti- tude. « Si les taximen qui demandaient une réduction du prix de l’essence à la pompe parce que la vie était chère, disent qu’ils vont sanctionner le peuple, c’est totalement incohérent. Et si pendant ce temps les propriétaires des maisons décidaient eux de doubler le loyer ; leurs épouses ne seraient –elles pas chassées des maisons? On a un pétrole certes nigérien, mais qui nous revient cher, et qui n’a pas atteint la vitesse de croisière s’agissant de son exploitation. Les prix baisseront forcement. Je dirais que c’est sans même un mouvement social que ce gouvernement le fera avec fierté ; parce qu’il croit en notre Constitution, qui veut que le Niger soit une démocratie. J’ai suivi ceux qui disent qu’ils vont combattre le gouvernement parce qu’il applique la loi. C’est le gouvernement qui va les combattre à ce égard» a-t-il ajouté. Le ministre Porte-parole du gouvernement a souligné qu’à aucun moment le parquet n’a jamais voulu entendre emprisonner ces taximen. « Ils peuvent vérifier les réquisitions écrites de la hiérarchie du parquet. Nous avons dit qu’ils soient déclarés coupables d’avoir fait entrave à la liberté de travail, et qu’ils soient condamnés à une peine de sursis. On n’a jamais dit que pour gérer un mouvement social, nous allons emprisonner les gens. Les gens nous ont traité de tous les noms, en disant qu’on ne veut pas dialoguer. Non ! Nous disons que dans un Etat démocratique, si les gens au nom de leurs revendications devaient remettre en cause les lois dont nous avons convenues, et votées par l’Assemblée Nationale, et précisées par les règlements pris par un gouvernement légitime, on n’est plus dans un Etat. Le gouvernement n’accepte pas cette grève, avec l’augmentation à 300 F. Il ne l’acceptera jamais » a dit M. Marou Amadou. Il a ajouté que toutes ces questions sont susceptibles de discussions. «Nous restons un gouvernement ouvert au dialogue, mais nous demeurons également un gouvernement intransigeant quant au respect des lois et règlements sans lesquels il n’y a pas d’Etat » a dit le ministre. Evoquant les menaces du syndicat des magistrats d’aller en grève, le ministre de la Justice Garde des Sceaux Porte-parole du gouvernement, a souligné que ces grèves sont inacceptables. «S’agissant du Substitut qui a été relevé, le magistrat du parquet n’est pas indépendant de la hiérarchie. Il faut que cela soit très clair. Le gouvernement qui a sous son autorité le parquet représente la société dans les procès à caractère pénal. Et il défend à travers ça les intérêts de la société. Il y a une subordination hiérarchique entre le parquet et le ministre de la justice. Lorsqu’un Procureur commet des fautes disciplinaires ou pénales, à tout moment, sur proposition du ministre de la Justice, le Président de la République peut le déplacer. C’est parfaitement constitutionnel. La justice qui est indépendante, c’est la justice assise, c’est le magistrat du siège. Le syndicat le sait très bien. Je n’ai pas voulu faire de grands déballages. Ce monsieur était impliqué dans une indiscipline caractérisée dans l’affaire des taxis ; parce qu’on lui a demandé une explication, il a dit à son supérieur qu’il ne répond pas. C’est une faute grave. Deuxièmement, ce monsieur était déjà impliqué dans une histoire de cocaïne. (!) J’ai négocié et j’ai expliqué avant-hier ; j’ai dit que cette grève n’est pas ! Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Porte-parole du gouvernement, M. Marou Amadou, était jeudi dernier, l’Invité du journal de 20h 30 de la télévision nationale. A cette occasion, il a fait des commentaires sur certaines questions de l’actualité brûlante du pays, comme les négociations avec l’Inter syndicale des Travailleurs du Niger (ITN), et a donné le point de vue du gouvernement sur la grève des taximen et l’augmentation du prix de la course, et sur la grève des magistrats. DR Round up complet sur des sujets brûlants de l’heure M. Marou Amadou légale. Vous ne pouvez pas dire indépendance de la justice parce qu’on a déplacé un magistrat du parquet. Si c’était un magistrat du siège, nous ne pouvons pas le faire sans le Conseil Supérieur de la Magistrature doté d’un conseil de discipline prévu à cet effet. Depuis que nous sommes là nous n’avons jamais déplacé un magistrat du siège en dehors de la loi et de la Constitution. Donc je dis que cette grève est illégale. Ceux qui la suivront verront leur salaire coupé y compris des dix jours que nous n’avons pas coupés, au nom de la loi. On nous dit par ailleurs qu’il y a des indemnités à augmenter. Moi je sais que les magistrats ce qu’ils gagnent, les magistrats intègres, impartiaux, le méritent amplement parce qu’ils ont un travail particulièrement difficile dans une société. Mais de là à ne pas reconnaître les efforts faits par les gouvernements successifs de ce pays à améliorer les conditions de vie des magistrats, et à venir dire que nous allons en grève de 5 jours pour des textes que nous envisageons d’adopter le lundi prochain. Avec l’ITN, cela fait dix mois que nous sommes en négociations sans aucun jour de grève. Parce que nous croyons tous aux vertus du dialogue. Et Dieu a fait qu’aujourd’hui on s’est entendu. Et avec les magistrats on s’est entendu. S’ils ne peuvent pas nous croire sur parole, ils peuvent penser que c’est sur la pression qu’ils peuvent nous contraindre. Si nous prenons des engagements que nous ne pouvons pas assurer, et que les salaires ne sont pas payés dans ce pays, en ce moment leurs grèves seront légitimes et justifiées. Il faut que dans le système de gouvernement que nous avons, où le gouvernement est responsable de la gestion du pays devant l’Assemblée Nationale, que chacun joue son rôle. Jamais vous ne verrez dans aucun pays du monde des magistrats aller en grève comme ceux-ci sont en train de le faire » a dit M. Marou Amadou. Parlant enfin de l’assainissement, il a indiqué qu’il n’a jamais battu de l’aile. « Seulement, nous, nous ne faisons pas de l’assainissement comme ça a été fait sous certains régimes. Celui-ci est un opposant, tu viens avec nous ou on t’emprisonne ; ce n’est pas ce que nous faisons. Il y a des lois. Nous n’allons pas nous précipiter pour emprisonner quelqu’un. Ce sont les orientations claires du Président de la République. Nous allons respecter les lois et règlements de ce pays. Nous sommes très sereins dans cette affaire d’assainissement. Nous sommes déterminés et fermes, et nous sommes soucieux de respecter les lois et règlements de ce pays. C’est la seule condition pour qu’on ne commette pas d’arbitraire. Je préfère avoir un coupable dehors qu’un innocent en prison. Mais que les choses soient clairement entendues. Nous n’avons pas renforcé l’Inspection générale d’Etat, créé la HALCIA, créé la Ligne verte, créé la CINTIF par populisme. Ce sont des engagements fermes du Président de la République, et il les tiendra jusqu’au bout. Rien ni personne ne peut les arrêter; mais nous le ferons dans le respect des lois» a conclu M. Marou Amadou. ! Oumarou Moussa Lundi 5 Novembre 2012 NATION 3 ! A la Présidence de la République ! ! Ado Youssouf/ONEP L Ado Youssouf/ONEP ... avec le gouverneur du Lion’s Club ! Ado Youssouf/ONEP Le Chef de l’Etat avec l’ambassadeur de France... ! e Chef de l’Etat reçoit l’ambassadeur de France au Niger, le nouveau gouverneur du district 403A1 des clubs Lion et Léo, le Collectif des sociétés minières, et le comité interministériel de négociation avec les partenaires sociaux Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a accordé vendredi dernier, une série d’audiences. Il s’est d’abord entretenu avec l’ambassadeur de France au Niger, M. Christophe Bouchard. Le diplomate français a indiqué avoir évoqué plusieurs sujets notamment les relations bilatérales entre les deux pays, la prochaine visite du Président de la République en France dans le cadre de la table ronde sur le plan de développement économique et social ainsi que la question sécuritaire dans le Sahel avec comme point de mire la situation au Nord Mali occupé par des groupes islamistes. M. Bouchard a affirmé avoir longuement échangé avec le Président Issoufou Mahamadou de l’intervention armée qui se prépare dans la perspective de libérer le Mali et cela conformément à la résolution des Nations Unies. Le Président de la République, Chef de l’Etat a ensuite reçu en audience le gouverneur en exercice 2012-2013 du district 403A1 des clubs Lion et Léo, M. Mama Garba Tapo. Le tout nouveau gouverneur de ce district qui regroupe 9 pays était accompagné des responsables des clubs Lion et Léo du Niger. Il a indiqué avoir échangé avec le Président de la République des activités de cette ONG, présente aux côtés des populations nigériennes depuis 1961. M. Mama Garba Tapo, qui est venu requérir le soutien du Chef de l’Etat, s’est dit satisfait d’avoir été bien entendu par le Président de la République qui lui a promis d’instruire l’ensemble des responsables des secteurs d’intervention des clubs Lion et Léo d’apporter l’appui et la collaboration nécessaires pour les aider, davantage et mieux travailler au profit des populations. Poursuivant la Ado Youssouf/ONEP Le Chef l’Etat reçoit plusieurs personnalités ... avec les membres du collectif des sociétés minières série d’audiences, en cette journée chargée de vendredi, le Président de la République a rencontré également les membres du collectif des sociétés minières actives dans l’exploration et l’exploitation d’or et d’uranium dans notre pays. En présence du Ministre d’Etat, ministre des Mines et du Développement Industriel M. Omar Hamidou Tchiana, la délégation a entretenu le Chef de l’Etat de plusieurs sujets relatifs surtout à l’activité minière. Selon les porte-parole du collectif, la sécurité physique des personnes dans et autour des mines ainsi que la sécurité juridique des compagnies minières, étaient le thème central autour duquel se sont déroulés les échanges entre le Président de la République et les membres du collectif de sociétés actives dans l’exploration et l’exploitation des mines d’or et d’uranium exerçant au Niger. MM Ibrahim Alisso et Manou Boubacar ont indiqué que le Chef de l’Etat les a rassuré que toutes les dispositions seront prises pour protéger tant physiquement que juridiquement les compagnies exerçant sur l’ensem- ....et avec le comité interministériel et les centrales syndicales ble du territoire et les agents qui y travaillent. Ils ont manifesté toute la satisfaction des responsables des sociétés face à l’engagement pris par le Chef de l’Etat. Toujours vendredi, le Président de la République a rencontré le comité interministériel de négociation et les partenaires sociaux réunis au sein de l’intersyndicale des travailleurs du Niger (l’ITN). La rencontre a permis aux membres du gouvernement et ceux de l’ITN de faire le point des négociations engagées par rapport aux revendications déposées par l’ITN et de lui présenter les conclusions contenues dans le protocole additionnel. A leur sorte d’audience, le porte-parole de l’ITN M Hamidou Seybou, a indiqué que le protocole additionnel consacre le démarrage d’un processus d’harmonisation du régime indemnitaire du travailleur nigérien pour mettre fin à l’iniquité dont certains travailleurs semblent être victimes. Ainsi l’application de ce régime interviendra dès ce mois de novembre 2012, a-t-il dit. ! Zabeirou Moussa ! Le Président de la République, Chef de l’Etat, procède à la pose de la première pierre du «Chain hôtel Niamey». L ’hôtel sera réceptionné fin 2014 et son coût de construction, pour la première phase, est estimé à 14 millions d'euros soit environ 9 milliards de franc CFA. Chain Hôtel, dans sa première phase, comportera 140 chambres et suites, un restaurant gastronomique, un bar, des salles de réunion équipées et modulables, une piscine extérieure et un pool bar. La construction de cet établissement hôtelier entre dans le cadre du programme du Président de la République pour la renais- sance de la ville de Niamey appelé "Niamey Nyala". Dans son intervention, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Saley Saidou, assurant l’intérim de son homologue en charge du Tourisme, s’est réjoui de l’événement qui témoigne de l'intérêt que le groupe accorde aux questions de développement du Niger en général et du secteur du Tourisme et de l'Hôtellerie en particulier. Indiquant que le tourisme constitue un phénomène socioéconomique majeur qui influe Lundi 5 Novembre 2012 considérablement sur le développement d'un pays, le ministre Saley Saidou a assuré que les autorités de la 7ème République, au premier rang desquelles le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, accordent une place importante au secteur du Tourisme et de l'Hôtellerie qui va désormais jouer le rôle qui est le sien. Aussi, a-t-il rappelé, la volonté politique qui a été clairement exprimée par le Premier ministre, à travers sa DPG. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le gouvernement a adopté, le 29 février 2012, le Document de la Stratégie Nationale de Développement Durable du Tourisme (SNDDT) assorti de son Plan d'Actions Prioritaires pour la relance et le développement du tourisme avec notamment la réalisation d'hôtels et de restaurants de grand standing aussi bien à Niamey qu'à l'intérieur du pays. Il a en outre révélé que le Groupe Teylium international a déjà à son actif plusieurs activités en Afrique dont notamment la construction d'Hôtels Internationaux de la catégorie 5 étoiles en Guinée Conakry, au Cameroun, au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Bénin, au Congo et au ! Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a procédé, samedi dernier à Niamey, à la pose de la première pierre d'un hôtel de grand standing dénommé « Chain hôtel Niamey ». Cet hôtel de cinq étoiles sera construit par le groupe africain Teylium International, spécialisé dans l'immobilier, l'hôtellerie et les télécommunications. La cérémonie de pose de la pierre s’est déroulée en présence du président de l’Assemblée nationale, M. Hama Amadou, des présidents des institutions de la République, des députés nationaux, des membres du gouvernement, des ambassadeurs et représentants des Organisations internationales au Niger, du président du comité d’orientation du programme Niamey Nyala, de la gouverneur de la région de Niamey, des maires des arrondissements communaux de la ville de Niamey, du président du groupe Teylium International, le Sénégalais Habib Yérim Sow, des professionnels du tourisme et de plusieurs invités. Ado Youssouf/ONEP Un hôtel 5 étoiles très bientôt à Niamey Lors de la cérémonie de pose de la 1ère pierre Gabon. L'hôtel du Niger créera 170 emplois directs et permanents contribuant ainsi à la lutte contre la pauvreté. Quant au représentant du groupe Teylium, M. Yigo Thiam, il a tout d’abord présenté le groupe avant de dire que cet hôtel est le premier investissement du groupe au Niger et ceci grâce à la volonté et à l’engagement du Président de la République Issoufou Mahamadou. Selon lui, l’objectif du groupe est de bien montrer que les privés africains ont la ferme volonté d’investir sur leur continent dans les projets d’envergure. En ce qui concerne Chain hôtel Niamey, selon M. YigoThiam, une seconde phase sera réalisée après la mise en exploitation de la première phase et consistera à une extension de la capacité de l’hôtel pour l’amener à 200 chambres avec la création de 60 nouvelles chambres et de 12 suites. ! Seini Seydou Zakaria NATION 5 ! Le ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire rencontre les Acteurs de la société civile et les représentants du secteur privé Des échanges enrichissants sur le contenu du PDES et approuvé par le Conseil des ministres en septembre dernier. L’enjeu, a expliqué le ministre d’Etat en charge du Plan, est de donner aux autorités les instruments adéquats pour gérer au mieux les contraintes à court terme et les inévitables urgences, sans jamais perdre de vue la nécessité de concrétiser la vision à moyen et long terme qu’elles ont définie pour le pays par la mise en place cohérente et structurée des politiques, des mutations et des investissements appropriés dans les domaines économiques, sociaux et culturels. ‘’Notre plan 2012-2015 a été bien construit dans cet esprit d’appréhension globale et cohérente de tous les secteurs et domaines qui peuvent contribuer à dessiner la physionomie du Niger dans les années à venir et de définition des programmes d’actions capables de rendre conforme cette ! L e PDES sera soumis à une table ronde des bailleurs de fonds prévue les 13 et 14 novembre 2012 à Paris, afin de mobiliser les partenaires techniques et financiers autour des orientations, stratégies et politiques du PDES et du financement du gap. Ce Plan revêt un caractère volontariste et, est une traduction du Programme de Renaissance du Niger. En s’adressant aux acteurs de la société civile et ensuite aux représentants du secteur privé, le ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, a affirmé que le PDES est le fruit d’un immense travail collectif qui a rassemblé des centaines des cadres de l’administration nigérienne. Il a ajouté que le document finalisé a été officiellement validé par diverses instances administratives ad hoc Ado Youssouf/ONEP Dans le cadre de la vulgarisation du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2012-2015), le Ministère en charge du Plan, sous l’égide du Ministre d’Etat, Ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Clissé, a initié une série de rencontres avec les différentes organisations socio-professionnelles et économiques du pays. C’est ainsi que vendredi dernier, le ministre d’Etat Amadou Boubacar Clissé a rencontré, dans la matinée, les acteurs de la société civile, puis et l’après midi, les représentants du secteur privé. Ces rencontres avaient pour but de présenter le document du PDES et d’échanger avec ses partenaires sociaux sur son contenu. Lors de la rencontre physionomie avec la vision positive et constructive que nous en avons. Il nous a paru donc essentiel à la vieille de l’événement important qui consacre le PDES, qui est la table ronde des partenaires techniques et financiers qui permettra nous l’espérons de couvrir les besoins de financement requis pour l’exécution de ce Plan de développement », a-t-il souligné. S’agissant du contenu, le ministre d’Etat a précisé qu’au niveau de la formulation des orientations de ce PDES, ils sont partis surtout sur la base de diagnostic de la situation économique de notre pays pendant les trente dernières années et ceci, en liaison avec les axes du programme de renaissance. En résumant les trois( 3) idées forces que le PDES affiche pour le Niger à l’horizon 2015, le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé a indiqué qu’il s’agit ‘’d’ obtenir sur toute la période un rythme élevé de croissance, notamment grâce à une meilleure diversification de notre appareil économique et une forte modernisation de toutes nos structures de production ; mettre à profit cette plus grande prospérité économique pour intensifier au maximum les investissements à caractère social, les politiques d’aménagement du territoire, l’amélioration de la sécurité de chacun, en vue de faire évoluer le Niger vers une société plus équitable, plus solidaire et plus harmonieuse et enfin d’appuyer ces actions sur la consolidation pérenne d’une bonne gouvernance exprimée sous toutes ses formes possibles et sur le renforcement continu de l’intégration du Niger au sein de sa région et de l’ensemble du continent’’. Aussi, a t-il souligné, ces trois idées force devraient se concrétiser à travers les 5 axes stratégiques du PDES, étroitement corrélés et concourant ensemble à tous les résultats escomptés. Les cinq (5) axes stratégiques du PDES sont : la consolidation de la crédibilité et de l’efficacité des institutions publiques ; la création des conditions de durabilité d’un développement équilibré et inclusif ; la sécurité alimentaire et le développement agricole durable ; l’économie compétitive et diversifiée pour une croissance accélérée et inclusive et la promotion du développement social. Le PDES 2012-2015 s’inscrit dans un objectif global de promotion du bien-être économique, social et culturel des populations. Il vise principalement une accélération de la croissance économique et une amélioration sensible des conditions de vie des populations nigériennes. ! Aissa Abdoulaye Alfary ! Fin de la formation des agents de la police municipale de la zone nord C ette cérémonie a aussi enregistré la présence de plusieurs personnalités au rang desquelles, des députés nationaux, le président du conseil de ville d’Agadez, le président de la Commission nationale de collecte des armes illicites, le secrétaire général de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP), le représentant de l’Association des municipalités du Niger, les représentants résidents du PNUD et de l’UE au Niger, la chargée d’affaire de la coopération danoise, le directeur général adjoint de la Police nationale, plusieurs responsables des forces de défense et de sécurité ainsi que les familles et amis des élèves policiers municipaux. Ils sont au total 253 agents parmi lesquels 24 filles à être jugés aptes à l’exercice de la fonction de policiers municipaux après quatre (4) mois de formation à l’ENP/FP. Issus des 15 communes de la région d’Agadez, ces agents ont été formés dans le cadre du Programme Contribution à la paix, la sécurité et le développement dans la zone sahélo saharienne du Niger. Ce projet, élaboré par le gouvernement, est mis en œuvre avec l’appui du PNUD, de l’Union européenne et de la Coopération danoise et bien d’autres partenaires techniques et financiers sous la supervision de la Haute autorité à la consolidation de la paix. Plusieurs allocutions ont marqué le déroulement de cette cérémonie. Pour le directeur de cabinet du ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, la mise en place d’une police municipale en tant qu’instrument de sécurité rapprochée des populations rurales s’inscrit dans le cadre de la responsabilisation des collectivités territoriales. Ces agents viennent ainsi combler le vide sinon renforcer les capacités des mairies pour le maintien de l’ordre et de la tranquillité publics. C’est donc pour répondre à ces impératifs, rappelle M. Seydou Oumarou, ‘’que le Premier ministre avait donné des instructions pour autoriser les communes disposant des capacités budgétaires à créer leurs propres services de police municipale dans le respect des textes qui régissent cette corporation. Le directeur de cabinet du ministre d’Etat s’est félicité de l’aboutissement de ce projet. ‘’La formation des agents de la Police municipale de la zone nord traduit parfaitement la volonté politique affichée du Chef de l’Etat de faire de la sécurité son cheval de bataille compte tenu du contexte et des circonstances dans lesquels la 7ème République a pris fonction’’ a-t-il déclaré. M. Seydou Oumarou a exprimé la gratitude du gouvernement à tous les acteurs ayant participé à ce processus. Il a particulièrement félicité et encouragé la Police nationale et l’ENP/FP pour la qualité de la formation. Le directeur de cabinet du ministre d’Etat en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation Lundi 5 Novembre 2012 a souhaité une bonne carrière aux nouveaux agents de la police municipale et leur a demandé de mesurer la responsabilité qui leur incombe dans l’accomplissement de leur mission. Enfin M. Seydou Oumarou a rendu un vibrant hommage à toutes les forces de défense et de sécurité pour leur dévouement et leur bravoure dans l’accomplissement de leurs missions aussi bien à l’intérieur que sur le théâtre des opérations extérieures. Auparavant, plusieurs autres orateurs se sont succédés à la tribune. Tour à tour, le représentant résident du Système des Nations Unies au Niger M. Fodé N’Diaye, le chef de la délégation de la Commission de l’Union européenne M. Hans-Peter Schadek, la chargée d’Affaires de la coopération danoise et le secrétaire général de la Haute autorité à la consolidation de la paix, ont salué la pertinence de ce projet. ‘’Une place de choix est accordée aux jeunes, parce que nous sommes convaincus qu’ils sont les principaux acteurs de la paix, de la sécurité et du développement’’ a dit M. Fodé N’Diaye. ‘’Ce programme traduit la convergence des vues entre le programme Sécurité et développement et la Stratégie Sahel de l’UE’’ a déclaré pour sa part M. Hans-Peter Schadek, chef de la Délégation UE. La Chargée d’Affaires de la coopération danoise a elle fondé le vœu que la mise en place de cette police contribuera davantage à consolider la paix et la sécurité dans cette zone de notre pays. Elle a aussi déclaré que la coopération danoise est disposée à accompagner le Niger dans la mise en œuvre de ce programme. Quant au secrétaire général de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP), il a souligné toute l’importance de la mise en place de la police municipale surtout dans cette zone (52% de la superficie du terri- ! Les communes de la région d’Agadez viennent d’avoir leurs propres agents de la police municipale. En effet, ils sont au total 253 élèves policiers municipaux à achever leur formation à l’Ecole nationale de la Police et de la formation permanente (ENP/FP) de Niamey. La cérémonie consacrant leur sortie de l’école s’est déroulée vendredi matin dans les locaux de l’ENP/FP sous le haut patronage de M. Seydou Oumarou, directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires religieuses, représentant le ministre. Ibro YYouka/ONEP 253 agents formés dans le cadre du Programme Contribution à la Paix, aptes à servir Une vue de la cérémonie du defilé de troupes toire). Les effets attendus de la mise en place de la police municipale sont, entre autres, une plus grande collaboration des communautés (avec la responsabilisation des jeunes en matière de sécurité), la circulation efficace de l’information et son exploitation. Le secrétaire général de la HACP a demandé aux jeunes agents de mettre les connaissances qu’ils ont acquises pour servir les populations. Pour sa part, le directeur de l’ENP/FP a, dans son intervention, remercié toutes les institutions intervenant dans ce programme pour la confiance placée à l’Ecole de Police. Il les a assuré par ailleurs quant à la qualité de la formation : ‘’Tous les élèves ici présents méritent pleinement leur titre d’agents de la police municipale. Ils ont suivi avec succès la rigueur des épreuves physiques et intellectuelles auxquelles ils ont été soumis’’ a déclaré M. Amadou Seybou. Il a félicité les enseignants et encadreurs pour leur abnégation dans l’encadrement des élèves. Le directeur de l’ENP/FP a enfin formulé le vœu de voir l’adoption des textes réglementaires régissant ce corps. Le délégué des élèves policiers municipaux a de son côté exprimé, au nom de ses collègues, ses remerciements aux autorités pour la chance à eux offerte, et les responsables de la Police nationale, les enseignants et les encadreurs pour leur disponibilité. Il a pris l’engagement, au nom de ses collègues, de mettre en pratique les connaissances qu’ils ont acquises pour l’intérêt des populations et de notre pays. L’autre moment fort de la cérémonie a été la remise des prix aux meilleurs élèves qui se sont distingués tout au long de la formation. Ainsi le premier prix est revenu à Elhadj Agarama Dalkari (1ère compagnie). Il est suivi des élèves Haïdara Ramou (3ème compagnie) et Alio Abdou Oridji (1ère compagnie). Le prix du meilleur élément féminin est revenu à Ramatou Abdou Seidou (1ère compagnie). Par la suite, les nouveaux agents de la police municipale ont exécuté des démonstrations de self défense et de maintien de l’ordre. La cérémonie a pris fin avec le défilé des troupes. ! Siradji Sanda NATION 9 ! Protocole d’accord gouvernement/ Intersyndicale des Travailleurs du Niger Diverses primes et indemnités allouées aux agents, fonctionnaires, auxiliaires et contractuels de l’Etat ment a relevé que le travail abattu par le comité ad ‘hoc et les représentants des Ministères, est un travail de qualité, un travail qui jette le jalon d’un avenir sûr pour le Niger. C’est pourquoi, a indiqué le vice-président du Comité interministériel de négociation, au regard du travail exemplaire et soutenu conduit par le défunt Secrétaire général de l’USTN récemment rappelé à Dieu, M. Abdou Maigandi, le gouvernement a décidé de dédier cet accord à l’illustre disparu pour honorer sa mémoire. L’accord du 2 novembre 2012, a précisé M. Marou Amadou, porte désormais le nom de M. Abdou Maigandi. Sur le fond du protocole d’accord, le coordonnateur de l’ITN, M. Hamidou Seybou, a souligné qu’en raison des contraintes budgétaires de l’Etat portées ! E n prenant la parole au cours de la signature du protocole d’accord, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Porte-parole du gouvernement, M. Marou Amadou, a d’abord salué la patience, le sens de dialogue et l’amour de la patrie de l’ITN, qui a fait preuve de leadership, pour calmer les ardeurs de la base. Il a noté que le traitement, le salaire, ainsi que les indemnités dans notre pays sont diverses et souvent marqué par des iniquités. Il a expliqué que c’est dans le terme de l’accord du 7 février que l’ITN et le gouvernement ont convenu de procéder à la relecture des indemnités, primes et autres avantages au profit des agents, fonctionnaires, auxiliaires et contractuels de l’Etat, afin d’insuffler un peu de justice aux eux et aux autres. Le Porte-parole du gouverne- Kader Amadou/ONEP Après dix (10) mois de pourparler, le gouvernement et l’intersyndicale des travailleurs, ont procédé, vendredi dernier, à la signature d’un protocole d’accord qui prévoit des indemnités et des primes aux agents de l’Etat. La cérémonie de signature s’est déroulée dans la salle de réunion de la Primature sous la présidence du ministre de la Justice, Garde des sceaux, Porte-parole du gouvernement, viceprésident du comité interministériel de négociation avec les partenaires sociaux M. Marou Amadou, en présence des membres du gouvernement et des structures syndicales membres de l’ITN. Signature entre les deux parties à la connaissance des partenaires sociaux, les deux parties conviennent que la mise en œuvre de cette mesure se fera de manière progressive et chronologique sur la période 2012-2014. Ainsi, au titre de l’année 2012, les deux parties ont convenu de l’octroi d’une indemnité de transport et de logement aux agents fonctionnaires de l’Etat de tous les secteurs, à compter du 1er novembre 2012 ; la revalorisation de la prime de sujétion des enseignants contractuels de l’éducation exerçant effectivement les fonctions d’enseignement, de 5.000FCFA à 10.000FCFA, à partir du 1er novembre 2012 ; l’institution d’une indemnité de transport aux agents auxiliaires de la fonction de l’Etat, ne bénéficiant pas de moyens de transport mis à leur disposition pour un montant de 7.000FCFA, etc. Pour l’année 2013, les parties conviennent de l’harmonisation de la prime de fonction qui devient prime de service public, par son extension aux fonctionnaires de l’administration des finances et à ceux des cadres de la santé publique et de l’action sociale, à compter du 1er janvier 2013. Cette opération in- Laouali Souleymane ! Lancement de la 5ème édition du Mois de l’expression de la parenté à plaisanterie Pour le brassage et le renforcement de l’unité nationale fortes valeurs, les autorités nigériennes ont institutionnalisé le mois de la parenté à plaisanterie par décret n° 2010/795PCRSD du 16 novembre 2010 », a ajouté M. Kounou Hassane. « C’est ainsi que des recommandations pertinentes et susceptibles d’apporter des changements positifs à l’organisation du mois de l’expression de la parenté à plaisanterie ont été faites. Conformément aux suggestions du comité, et en vue de permettre aux artistes et aux acteurs de s’exprimer librement, il sera organisé cette année, un festival en lieu ! E n prononçant l’allocution de lancement de ce mois de parenté à plaisanterie qui s’étendra du 3 novembre au 3 décembre prochain, le ministre de la Jeunesse des Sports et de la Culture, a indiqué que la parenté à plaisanterie demeure un événement important pour les communautés nigériennes. « Véritable régulateur de tensions, elle constitue un instrument de raffermissement des relations sociales inter ethniques et communautaires. C’est pourquoi, pour davantage valoriser cet héritage culturel, porteur de Kader Amadou/ONEP Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, M. Kounou Hassane, a procédé, samedi dernier, au Centre africain de lutte traditionnelle au lancement officiel de la 5ème édition du Mois de l’expression de la parenté à plaisanterie. L’institution de ce mois de l’expression de la parenté à plaisanterie est la manifestation de l’engagement des autorités nationales à raviver les flammes de cette forme d’expression qui, face à la mondialisation et ses effets ravageurs sur les cultures locales, ont commencé à faiblir. Lors du lancement de l’édition et place du concours connu par le passé ; et les disciplines retenues à cet effet sont le théâtre, le sketch, et l’humour », a dit le ministre. M. Kounou Hassane a ajouté que les manifestations de l’édition 2012 se tiendront du 3 novembre au 3 décembre sur l’étendue du territoire national où des festivités de duira nécessairement du réaménagement des régimes des primes et indemnités spécifiques existants, sans que cela ne puisse consacrer une diminution du montant global actuellement servi à chaque agent. Il a été prévu également en 2013, la mise en place d’un dispositif cohérent de gestion des enseignants contractuels ; l’opérationnalisation du répertoire des emplois des agents de la fonction publique de l’Etat et définition des modalités d’octroi des primes et indemnités spécifiques, et la finalisation du processus d’adoption d’un régime général commun notamment la prime du service public en lieu et place de la prime de fonction, l’indemnité de logement et l’indemnité de transport, ainsi que la définition des régimes des primes et indemnités à caractère spécifique aux agents de l’Etat sur la base du répertoire des emplois élaborés. Au titre de l’année 2014, les parties conviennent, en sus du régime général commun, de l’octroi de primes et indemnités à caractère spécifique aux agents de l’Etat sur la base du répertoire des emplois élaboré courant l’année 2014. tout genre seront organisées le premier jour de l’an musulman pour donner à l’événement tout son sens et l’inscrire dorénavant dans son contexte traditionnel. Aussi, a-t-il convié toute la population et tous les acteurs à prendre part massivement aux festivités programmées pour la circonstance à Ni- amey et à l’intérieur du pays. M. Kounou Hassane a enfin appelé tous les nigériens à cultiver l’esprit de paix de tolérance et de solidarité pour que vive la cohésion sociale dans notre pays. Auparavant, la Gouverneure de la région de Niamey, Mme Kané Aichatou Boulama, est allée droit au but en taquinant ses cousins. « Il vous souviendra que l’année dernière en ce même endroit, je vous avais transmis un message au nom des kanouri en direction des peulh. N’ayant pas encore eu de réaction officielle, et comme qui ne dit rien consent, nous tirons la conclusion logique et évidente que les kanouri sont désormais les patrons des peulh. Nous, les kanouri, et nous les Touaregs, maîtres de tous les gourmantchés, nous vous demandons d’informer les gourmantchés que dans le cadre de l’Initiative 3N, tous les gourmantchés tels que les Tankoino, les Tchombiano, les Lankouandé, les Woba et les Lompo sont réquisitionnés pour travailler nos terres sur les berges de la Komadougou Yobé, et dans l’Irhazer», a-t-elle décrété. ! Oumarou Moussa !Cinquantenaire de la BCEAO L a cérémonie qui s’est déroulée à l’auditorium du siège a été suivie en direct au niveau des toutes les agences principales des huit (8) pays membres de l’UEMOA. A la direction nationale de la BCEAO Niger à Niamey, le personnel de la banque et les invités, réunis autour du directeur National M. Mahamadou Gado ont également partagé ce moment historique de joie avec leurs collègues des autres pays. Le Président Macky Sall a évoqué l’histoire alléchante de cette Banque qui n’a cessé de se métamorphosée tout au long de son parcours pour s’adapter aux exigences du temps moderne. Pendant cinq décennies la BECEAO, qui avait son siège à Paris en France à sa création, s’est consacrée exclusivement à sa mission qu’elle conduit jusque là sans discontinuer. Mieux elle s’est rapprochée davantage de la communauté pour laquelle elle est créée en transférant d’abord son siège à Dakar au Sénégal, puis en africanisant son personnel. Le Président séné- Lundi 5 Novembre 2012 galais dont le pays abrite le siège est un témoin privilégié de l’évolution de la BCEAO. Macky Sall a salué les efforts croissants et soutenus des différents dirigeants de l’UMOA devenue plus tard l’UEMOA et des responsables de la Banque dans le cadre de la modernisation et de restructuration de la BCEAO. Toutes choses qui lui ont permis d’être un exemple dans le secteur et d’être surtout forte et crédible tant en Afrique qu’à travers le monde entier. Le Président Macky Sall a affirmé que la BCEAO a su et pu émettre les signes monétaires régulièrement depuis cinquante ans, lutter la contrefaçon et entretenir constamment la circulation fiduciaire dans l’espace. Le Président du Sénégal a indiqué que la BCEAO est restée toujours à l’écoute des préoccupations des populations comme le témoigne la création et la réintroduction de la nouvelle coupure (billet) de 500f dans le circuit monétaire après plusieurs années de disparition. Macky Sall a d’ailleurs procédé au dévoilement des deux faces de cette vignette qui va être mise en circulation le 30 novembre 2012 dans tout l’eLa nouvelle s p a c e UEMOA à la satisfaction générale des populations. Parlant de 50 ans d’existence de notre Banque commune, le Chef de l’Etat sénégalais s’est réjoui de constater qu’un grand symposium sera organisé dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire. Il a émis l’espoir qu’il permettra de dresser un bilan exhaustif de l’action commune et d’engager des réflexions pour mieux ouvrir les perspectives de la communauté. Le Gouverneur de la BCEAO M. Koné ! La Banque Centrale des Etas de l’Afrique de l’Ouest BCEAO fête ses cinquante années d’existence. La commémoration de cet anniversaire est organisée sous le signe de la « solidité et de la réflexion prospective». En cette occasion qui consacre un demi siècle d’exercice de la Banque des banques de l’UEMOA, une grande cérémonie a été organisée au siège de la Banque à Dakar sous la présidence du Président Sénégalais Macky Sall, représentant le Président en exercice de l’UEMOA le togolais Faure Ezosimna Gnassingbé et en présence du gouverneur de la BCEAO M. Tiémoko Melliet Koné et de nombreux cadres de la Banque d’émission de notre espace communautaire intégré. DR Une nouvelle coupure de 500F en circulation le 30 novembre coupure de 500 FCFA a réitéré la détermination de l’équipe à faire de la Banque une référence, une Banque de service public toujours à l’écoute du peuple. Il a ainsi indiqué que la BCEAO est engagée dans de nouvelles reformes et envisage dans cette perspective la mise en œuvre des plusieurs actions dont la mise en circulation d’autres insignes monétaires pour répondre aux attentes des populations. ! Zabeirou Moussa NATION 10 ! Assemblée nationale/Interpellation des membres du gouvernement La ministre Ali Mariama El Hadj Ibrahim plaide en faveur d’un Dans le cadre de leur prérogative de contrôle de l’action gouvernementale, les députés ont, le samedi dernier, auditionné la ministre de l’Education nationale et de la Promotion des langues nationales, Mme Ali Mariama El Hadj Ibrahim, suite à une interpellation des députés Saidou Bakari et Abdoul-Moumini Ousmane. Après avoir répondu aux six questions posées par les auteurs de l’interpellation, Mme Ali Mariama Elhadj Ibrahima, a estimé, dans son mot de la fin, que l’éducation est une question sur laquelle doit se dégager un consensus national : « nous ne devons pas sacrifier l’avenir de nos enfants, l’avenir de notre pays sur l’autel des intérêts personnels ou partisans. Nous avons tous, en tant que, majorité, opposition, syndicats, parents d’élèves, enseignants, bref citoyen, la lourde responsabilité d’assurer l’éducation de ces élèves, de ces étudiants, de nos enfants, la finalité de tout parent n’est-elle pas leur réussite dans la vie. Il est grand temps que tous, nous cessions d’instrumentaliser leur éducation en la plaçant hors de nos querelles partisanes ou de nos intérêts individuels ou de groupe. L’éducation doit être placée au-dessus de la mêlée. L’échec de nos enfants sera l’échec de notre génération », a-t-elle conclu. (Voici dans leur intégralité les questions des deux députés et les réponses de la ministre) Questions des députés «A Madame la Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales. Madame la Ministre, Depuis l’indépendance de notre pays, l’importance de l’école a été magnifiée dans les politiques publiques. Cependant, en dépit des programmes gouvernementaux volontaristes adoptés en faveur de l’école ces dernières an- nées et en dépit des conventions internationales relatives aux droits de l’enfant que le Niger a ratifiées, force est de constater que des problèmes quasirécurrents grèvent chaque année la rentrée scolaire. La rentrée scolaire 2012-2013, à en croire une certaine opinion, ne semble pas échapper à cet état de fait devenu routinier. Aussi, nous fondant sur les pouvoirs que nous tenons de la Constitution et du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, nous vous demandons d’avoir l’obligeance d’éclairer la Représentation Nationale ainsi que l’opinion nationale sur la situation effective de l’école nigérienne en répondant aux questions suivantes : 1. Quelles sont les dispositions qui ont été prises par le gouvernement en général et votre département ministériel en particulier en vue de la réussite de la rentrée scolaire 2012-2013? 2. L’alinéa 2 de l’Article 23 de notre Constitution dispose : « L’Etat et les autres collectivités publiques veillent, par leurs politiques publiques et leurs actions, à la promotion et à l’accès à un enseignement public, gratuit et de qualité ». Compte tenu de cette obligation constitutionnelle, quelles sont les dispositions prises par votre département ministériel pour assurer la gratuité de l’enseignement publique jusqu’à 16 ans, comme l’a promis le Président de là République, voire jusqu’à 18 ans tel que l’a prévu la LOSEN ? 3. Quelles dispositions sont prises ou envisagées en vue d’un enseignement public de qualité comme le prescrit l’article 23 précité de la Constitution ? Le recours à des enseignants contractuels, voire à des enseignants n’ayant pas reçu la formation pédagogique nécessaire, est-il compatible avec l’objectif de qualité recherché ? Quel est l’effectif de cette catégorie d’enseignants ? 4. Il n’est pas rare d’entendre des parents d’élèves se plaindre d’une sorte de marchandage du service public rendu par les responsables d’écoles : établissement de certificats de scolarité et d’ordres de transferts, inscription d’enfants suite à des transferts, cotisations ou frais divers exigés des parents d’élèves etc. Qu’en-est-il au juste ? Ces pratiques sont-elles régulières dans le contexte de la gratuité ? 5. L’Etat alloue des subventions et des avantages fiscaux aux écoles privées. Dans ces conditions qu’est-ce qui peut justifier l’augmentation des frais de scolarité qui tend à devenir une pratique courante dans lesdites écoles ? Que compte faire le gouvernement pour juguler ce phénomène ? 6. Des organisations syndicales actives dans le secteur de l’éducation font planer des menaces sur la sérénité de l’année scolaire en cours. Qu’en est-il exactement et quels sont les voies et moyens que vous entendez mettre en œuvre pour éviter une perturbation éventuelle des cours et des examens scolaires cette année? En vous en souhaitant bonne réception, veuillez agréer, Madame la ministre, l’assurance de notre considération distinguée. ». régions à partir du 19 septembre 2012. Je tiens à la disposition de ceux qui le souhaiteraient, le tableau de répartition par type de fourniture et par région. En outre, de nouvelles commandes d’un coût global de 2.337.671.200 FCFA ont été lancées et seront réceptionnées dans 2 ou 3 mois et permettront de compléter les besoins de l’année en cours et constituer le stock de sécurité pour la rentrée prochaine. Au plan de la formation des enseignants, en plus des 3395 élèves maîtres formés au niveau des 7 écoles normales d’instituteurs, de 250 profiteurs de CEG en phase d’achever leur formation à l’Ecole Normale Supérieure, le MEN/APLN a assuré des formations de courte durée (30 à 45 jours) de 5.138 enseignants contractuels. Cette activité, relève de la volonté du Ministère de renforcer les capacités opérationnelles des enseignants sans formation initiale, dans l’exercice de leurs fonctions. Dans le même temps, le Ministère a pris de mesures pour renforcer ses propres capacités de pilotage du système dans la perspective de la mise en œuvre du programme sectoriel de l’éducation en mettant en formation 34 agents dans les universités et instituts supérieurs spécialisés dans divers domaines de l’éducation. Au plan du recrutement des enseignants : pour le besoin de l’expansion du système en personnel enseignant, le MEN/A/PLN a organisé, au niveau des 8 régions, des concours de recrutement des enseignants contractuels dont 5.000 pour la base 1 et 1000 pour la base 2. Dans le cadre de ce recrutement, la priorité a été donnée principalement aux élèves maitres sortis des écoles normales d’instituteurs, et ce, dans le but d’avoir des enseignants d’un niveau acceptable, capables de relever le défi de la qualité de l’enseignement En ce qui concerne l’intégration à la Fonction publique, elle concernera cette année, 2.500 enseignants contractuels et le processus est en cours. D’ores et déjà, 11.000 dossiers ont été présélectionnés et un comité paritaire, MEN/MFP a été mis en place pour sélectionner les 2.500 dossiers sur la base ! «Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ; Mesdames et Messieurs, Honorables Représentants de la Nation ; C’est avec un réel plaisir, que je prends la parole devant cette auguste assemblée, pour répondre, conformément aux dispositions de la loi fondamentale et à celles du règlement intérieur de notre institution parlementaire, à l’interpellation des Honorables députés Bakari Seidou et Abdoul Moumouni Gousmane. Cette interpellation est la preuve que le Parlement, joue son rôle de contrôle de l’action gouvernementale, et je vous en félicite vivement. .Bile est aussi pour moi une occasion inouïe de présenter aux représentants du peuple et à l’opinion nationale la situation effective de l’école nigérienne, situation, très peu reluisante, quand on connaît tous les problèmes qui assaillent notre système éducatif depuis plusieurs décennies, mais que notre gouvernement, s’échine à redresser, en faisant de ce secteur l’une des premières priorités nationales. Excellence Monsieur le Président de l’assemblée nationale, Honorables députés nationaux, Ceci dit, je m’en vais répondre aux six (6) questions posées. La première question est la suivante : Quelles sont les dispositions qui ont été prises par le gouvernement en général et votre département ministériel en particulier en vue de la réussite de la rentrée scolaire 20122013 ? A ce sujet, nous avons déjà informé l’opinion nationale à la veille de la rentrée, par voie de presse, des dispositions qui ont été prises. Ainsi, au plan des fournitures et manuels scolaires, le Ministère de l’Education Nationale de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales a réceptionné, au titre de cette année, d’importantes quantités de fournitures scolaires pour un montant global de 2.041.692.764 FCFA. Ces fournitures qui couvrent plus de 50% des besoins des écoles primaires et des collèges d’enseignement généraux ont été acheminées dans les Kader Amadou/ONEP Réponse de la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales La ministre en charge de l’Education nationale répondant aux députés des critères établis. Sur ce point, nous veillerons personnellement, à la transparence dans le choix des dossiers et à l’ensemble du processus. Au plan des infrastructures scolaires, je voudrais préciser que dans le cadre du programme de la Renaissance, 20122013, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MEN/A/PLN) a lancé un programme de construction de 3000 salles de classe sur financement du Budget national en deux campagnes : une première de Cinq Cents (500) salles de classes et une deuxième de Deux Mille Cinq Cents (2.500). Ces infrastructures sont réparties dans les 8 régions. Je tiens, à la disposition de ceux qui le souhaiteraient les détails. Au plan de la réhabilitation des salles des classes et de la réparation des tables bancs, un montant de Trois Cent Soixante Deux Millions Huit Cent Vingt Quatre Mille Quatre-vingt Quinze Francs (362.824.095) F/CFA a été débloqué et délégué aux régions. Tous ces efforts consentis par le gouvernement se poursuivront au cours de l’année, avec l’élaboration du Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation pour lequel déjà le Partenariat Mondial pour l’Education, la nou- velle appellation du Fast Track Initiative, a annoncé un appui de 84 millions de dollars. Tous les partenaires intervenant dans le secteur de l’éducation nous accompagnent dans l’élaboration de ce programme assez ambitieux, qui vise, selon une approche holistique, à mettre en cohérence les différents segments de l’enseignement. Je profite du haut de cette tribune pour témoigner notre sincère gratitude aux Partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans ce processus. Dans cette dynamique partenariale, il a été créé un cadre de concertation et de suivi de la mise en œuvre des activités du MEN, et une revue conjointe est organisée chaque année afin de faire le bilan. Aussi pour répondre aux situations d’urgence, mieux planifier et harmoniser les interventions sur le terrain, le cluster éducation a été réactivé depuis février 2012, La deuxième question est relative aux dispositions prises par le gouvernement pour assurer la gratuité de l’enseignement public jusqu’à 16 ans, comme l’a promis le Président de la République, voire jusqu’à 18 ans tel que l’a prévu la LOSEN. Le principe de la gratuité de l’enseignement public est prévu par la loi N°98-12 du 1er juin 1998 portant orientation du système éducatif nigérien qui dispose en son article 2 que « l’Etat garantit l’éducation à tous les enfants de 4 à dixhuit (18) ans ». Dans les faits, la gratuité de l’enseignement public s’est traduite par la prise en charge par l’Etat, non seulement de la réalisation des infrastructures et équipements scolaires (salles de classes, tables bancs, manuels et fournitures scolaires), mais aussi la formation, le recrutement et la prise en charge des traitements et salaires de tous les personnels de l’éducation. Mais la gratuité ne signifie nullement que d’autres personnes, physiques ou morales, en dehors de l’Etat, ne doivent pas contribuer au financement de l’éducation. C’est d’ailleurs pourquoi la LOSEN a prévu en son article 60 que « les collectivités, les familles et toutes autres personnes concourent à côté de l’Etat au financement du système ». Les établissements d’enseignement public cohabitent avec ceux d’enseignements privés ; mais la gratuité ne s’applique qu’aux premiers. Le parent qui choisit d’inscrire son enfant au privé ne peut bénéficier de la gratuité qui ne s’applique qu’aux établissements publics, Aussi, contrairement à beaucoup de pays de la sous-région où très tôt, les autorités ont défini la participation des parents à travers le versement des frais d’inscription à tous les niveaux, au début de chaque année scolaire, la prise en charge par les parents des équipements (tables bancs), des fournitures et des manuels individuels et collectifs, le Niger continue à prendre en charge dans la limite de ses moyens l’ensemble des dépenses du système éducatif. Mieux, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou s’est engagé à consacrer le quart du budget de l’Etat au secteur de l’éducation afin d’assurer la gratuité et l’obligation scolaire de tous les enfants jusqu’à l’âge de 16 ans. L’obligation scolaire est réglementée dans notre pays par le décret n°62021/MEN du 07 février 1962 portant réglementation de l’obligation et de la fréquentation scolaire. Néanmoins ce Lundi 5 Novembre 2012 NATION 11 consensus national sur les questions relatives à l’éducation texte limitait cette obligation scolaire à l’âge de 14 ans c’est-à-dire pour l’enseignement du cycle de base 1 (primaire) ; mais le Président a voulu étendre cette obligation scolaire jusqu’à l’âge de 16 ans c’est-à-dire jusqu’à la fin du cycle de base 2 (collège). Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ; Mesdames et Messieurs, Honorables Représentants de la Nation ; Je voudrai rappeler, du haut de cette tribune, que l’Etat fait des efforts considérables pour l’éducation de nos enfants. A ce sujet je voudrai rappeler que les dépenses publiques par élève sont estimées à 38.000 FCFA pour le cycle de Base 1, à 80.000 FCFA pour le préscolaire, à 200.000 FCFA pour le cycle de Base 2, à 710.000 FCFA dans le supérieur et 927,000 FCFA dans l’enseignement technique et professionnel. Et nous avons, aujourd’hui plus 2 000 000 d’élèves et étudiants. Bien, que l’éducation publique soit gratuite, il est à remarquer que les ménages participent à l’éducation des enfants. II s’agit des dépenses liées à l’achat des fournitures, de l’uniforme, de l’inscription et du fonctionnement des COGES. Le niveau de contribution dépend du cycle, des types de formation. Une enquête sous-régionale a permis d’estimer les dépenses des familles en matière d’éducation. Elles tournent autour 0,6 % des dépenses totales des ménages au Niger, ce qui est nettement en deçà de la moyenne régionale qui est de 3,8 %. Les efforts de mon département ministériel est de réduire encore plus ces dépenses pour donner les mêmes chances de réussite à tous les enfants de ce pays, quelque soit leur origine sociale. Question 3 : Quelles dispositions sont prises ou envisagées en vue d’un enseignement public de qualité comme le prescrit l’article 23 précité de la constitution ? Le recours à des enseignants contractuels, voire à des enseignants n’ayant pas reçu la formation pédagogique nécessaire, est-il compatible avec l’objectif de qualité recherché ? Quel est l’effectif de cette catégorie d’enseignants? I. Les dispositions prises en vue d’un enseignement public de qualité La qualité de l’éducation est appréciée à travers les programmes, les enseignants, les encadreurs, les infrastructures et le matériel pédagogique mis à la disposition des établissements. Le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la des Langues Nationales, avec l’appui de certains partenaires techniques et Financiers du secteur, a mis en place un de formation en cours d’emploi, des contractuels n’ayant pas bénéficie d’une formation initiale. A titre d’exemple, entre 2011 et 2012, 12.463 enseignants sans formation initiale ont été formés. Ces formations sont complétées par un dispositif de proximité à travers les Cellules d‘Animation Pédagogique (CAPED), les Unités Pédagogiques (UP) et l’accompagnement assuré par les encadreurs pédagogiques (CP et Inspecteurs). Ces activités ont nécessité la mobilisation d’énormes moyens financiers. A titre illustratif : - 600.510.000 FCFA ont été consacrés au financement des CAPED, 1 487 627 553 FCFA au titre de cette année ont été consacrées à diverses autres formations des enseignants et encadreurs de terrain, avec l’appui de nos partenaires tels l’UNICEF, Lux dev, Coopération suisse...; 2.337. 671. 500 Fcfa pour l’acquisition des fournitures ; 656 000 000 Fcfa pour l’acquisition de 22.982 tables bancs ; 3.042.500 manuels scolaires commandés pour la base 1 sur financement de l’AFD ; 327.530 manuels scolaires pour la base 2 ; 2. Les dispositions envisagées en vue d’un enseignement public de qualité 1. la mise à la disposition des enseignants et des élèves du matériel didactique et des supports pédagogiques; 2. la promotion de l’enseignement des sciences et de la technologie par la construction et l’équipement des laboratoires ; 3. la mise en œuvre de la réforme du curriculum pour l’amélioration la pertinence et de la qualité des apprentissages par l’expérimentation et la génération du nouveau curriculum de l’éducation de base ; 4. la formation initiale et continue des enseignants et la création de nouvelles écoles normales et l’augmentation de la capacité d’accueil, de celles existantes et leur dotation en moyens supplémentaires; 5. La promotion des langues nationales à travers l’adoption et l’exécution d’une stratégie efficace de généralisation progressive et effective de l’enseignement bilingue (langues nationales et français) ; 6. la révision du dispositif de formation initiale dans les En, l’IFAENF, l’ENS et de formation continue des enseignants à travers l’encadrement de proximité, les CAPED, les UP, la formation à distance, l’utilisation des TICE, et la création des centres de ressources, etc. ; 7. l’introduction et le développement des TICE à l’école, notamment l’amélioration de l’accès à Internet, l’utilisation des tablettes et bibliothèques numériques ; 8. la poursuite de la déconcentration de l’éducation notamment par la responsabilisation des CODES (ex-COGES) pour le suivi de la qualité, la mobilisation des ressources et la gestion des biens scolaires ; 9. le développement d’un plaidoyer en faveur de l’école et la mise en place effective d’un fonds national de financement de l’éducation ; Le recours à clés enseignants contractuels, voire à des enseignants contractuels n’ayant pas reçu la formation pédagogique nécessaire, est-il compatible avec l’objectif de qualité recherché ? Comme vous le savez, en 1998, pour taire face à une forte demande de scolarisation dans un contexte de rareté de ressources, le Niger a adopté une nouvelle politique de recrutement du personnel enseignant ; le volontariat, puis la contractualisation, à partir de 2003. Cette politique se fondait sur l’hypothèse selon laquelle les salaires de ces types d’enseignants, nettement inférieurs à ceux des fonctionnaires, permettra de dégager des ressources nécessaires pour améliorer l’offre éducative et investir dans certains intrants pédagogiques. En effet, des progrès significatifs ont été enregistrés dans l’accès notamment la couverture du cycle de base 1. Le taux brut de scolarisation est passé de 30,4% en 1998 à 79,2% en 2012. En dépit de ces résultats, cette politique de contractualisation a eu des effets pervers sur la qualité des enseignements/apprentissages. C’est conscient de toutes ces conséquences et afin de concilier les principes de l’offre et les exigences de la qualité des enseignements/apprentissages, que des mesures intermédiaires telles que les formations de courte durée allant de 30 Lundi 5 Novembre 2012 à 45 jours ont été initiées à leur intention. Nous avons aussi élaboré un projet de loi, portant création de quatre nouvelles écoles normales qui vous sera soumis. Mieux, le gouvernement, pour garantir la qualité du système éducatif nigérien, envisage de supprimer purement et simplement le système de la contractualisation à l’horizon 2020, en intégrant dans la Fonction Publique les enseignants contractuels. Quel est l’effectif de cette catégorie d’enseignants ? (enseignants contractuels) A la rentrée 2012-2013, les enseignants contractuels sont au nombre de 53.100 pour un effectif de 74 964, soit 70,84 % de l’effectif. Il n’y a que 21 864 enseignants titulaires. Question N°4 : Il n’est pas rare d’entendre des parents d’élèves se plaindre d’une sorte de marchandage du service rendu par les responsables d’écoles : établissement de certificats de scolarité et d’ordres de transfert, inscription d’enfants suite à des transferts, cotisations ou frais divers exigés des parents d’élèves été... Qu’en est-il au juste ? Ces pratiques sont-elles régulières dans le contexte de la gratuité ? Ces pratiques illégales sont nées des difficultés qu’a connues l’Etat dans les années 90. Face aux difficultés financières, certains responsables des établissements, sans aucune autorisation du ministère, ont institué un recouvrement des coûts des prestations, une façon de financer les frais de reproduction des documents délivrés. C’est pourquoi, dès notre prise de fonction, nous avons pris des dispositions pour que les dotations en moyen de fonctionnement des services déconcentrés soient régulières et effectives. Pour l’année 2012 par exemple c’est un montant de 1 937 028 000 F CFA qui leur a été alloué. Cependant, les Associations des parents d’élèves et d’autres structures comme les CGDES (ex-COGES) qui sont impliquées dans la gestion de l’école afin de contribuer à la promotion de la scolarisation, au maintien des enfants dans le système et à l’amélioration de la qualité, procèdent comme toutes les associations ou structures associatives, à des cotisations annuelles. Les CODES et certaines APE/E élaborent en scolaire, un et budgétisent les activités. Ces activités prennent en charge petites Interventions (réparation de robinet, salubrité à contribution à la confection des paillotes, ...), ces initiatives entre dans le cadre de la responsabilisation citoyenne de la gestion de la chose éducative, c’est le lieu ici, de saluer tous ses parents d’élèves et CODES qui participent activement à la décentralisation de la gestion de l’école. Question 5 : l’Etat alloue des subventions et des avantages fiscaux aux Ecoles Privées. Dans ces conditions qu’est-ce qui peut justifier l’augmentation des frais de scolarité qui tend à devenir une pratique courante dans lesdites écoles ? Que compte faire le Gouvernement pour juguler ce phénomène ? La question des subventions allouées aux établissements privés est régie par l’article 36 de l’ordonnance n°96035/PCSN/MEN du 19 juin 1996, portant réglementation de l’enseignement privé au Niger. Aux termes de l’alinéa 1er de ladite ordonnance, «des subventions payées par le budget de l’Etat peuvent être accordées, par arrêté du Ministre des Finances, aux établissements d’enseignement privé présco- laire, scolaire, professionnel et technique après la 2ème année d’ouverture et à partir de critères de performances biens définis », Comme on peut le constater l’octroi de la subvention n’est ni systématique encore moins obligatoire ; quant à l’alinéa 3, il précise que ces subventions peuvent être en nature ou à travers l’affectation des enseignants. Le dernier alinéa conclut en ajoutant « en aucun cas ces subventions ne peuvent être considérées comme un droit ». C’est à ce titre d’ailleurs, que ce sous-secteur a bénéficié depuis 1997 des subventions de l’Etat en espèces et en nature, avant leur suspension en 2005. Dans la réglementation actuelle de l’Enseignement Privé, il n’existe pas de dispositions qui accordent des avantages fiscaux aux Etablissements Privés d’enseignement général. En conclusion, à l’heure actuelle, il n’existe ni d’avantages fiscaux ni de subventions accordés aux établissements privés. La deuxième partie de la question posée, est relative à l’augmentation des frais de scolarité par les promoteurs. L’augmentation des frais de scolarité par les promoteurs s’explique par la réglementation actuelle qui permet aux promoteurs des Etablissements Privés de fixer librement les frais relatifs à l’inscription et à la formation des élèves (article 1 de l’arrêté n°0182/MEN/MFP/TE du 07 octobre 1997). Par ailleurs, il faut signaler que la suspension de la subvention de l’Etat aux Etablissements Privés, leur imposition ainsi que l’augmentation des salaires des personnels de l’enseignement privé, demandée par l’Etat dans le cadre des accords avec les partenaires sociaux, peuvent être considérées comme des éléments d’aggravation de leurs charges ce qui pourrait expliquer l’augmentation des frais d’inscription et de formation Que compte faire le gouvernement pour juguler ce phénomène ? Mon département ministériel a prévu d’organiser cette année un atelier national en vue de réviser les textes réglementant l’enseignement privé au Niger notamment 1:ordonnance N°96-035 du 19 juin 1996. Celte révision se fera de concert avec les deux autres ministères de l’Education, le Ministère des Finances et celui de l’Urbanisme. Question n°6 : Des organisations syndicales actives dans le secteur de l’éducation font planer des menaces sur la sérénité de l’année scolaire en cours. Qu’en est-il exactement et quels sont les voies et moyens que vous entendez mettre en œuvre pour éviter une perturbation de l’année en cours et des examens scolaires cette année ? En ce qui concerne enfin nos relations avec les partenaires sociaux, permettez-moi, honorables députés nationaux, non pas de faire la genèse, mais de préciser d’abord quelques points importants qui caractérisent l’environnement partenariat et le cadre structurel des rapports qui existent entre les ministères en charge de l’éducation et les organisations syndicales actives en éducation. En effet, Mesdames et Messieurs, à l’instar des partis politiques en plein épanouissement dans notre pays, le mouvement syndical nigérien est en pleine phase de pluralisme intégral. Le secteur de l’enseignement est sans doute le domaine le plus nanti en organisations syndicales dont certaines sont structurées en réseaux, d’autres en coordination, en groupes ou en associations, etc. A cette date, les ministères en charge de l’éducation enregistrent soixante-huit [68] syndicats dont cinquante-quatre (54) structures coalisées, huit (8) structures indépendantes et six (6) réseaux. Vous convenez avec nous qu’une telle situation n’est pas de nature à faciliter le partenariat avec cette pléthore de syndicats dont certains remettent systématiquement en cause les accords obtenus avec d’autres. En dépit des difficultés, que pose la gestion de ces structures, nous avons pris des mesures institutionnelles suivantes pour y faire face : la nomination d’un Conseiller Technique exclusivement chargé des relations avec les partenaires sociaux ; la création de cinq (5) cadres de concertation impliquant l’ensemble des structures syndicales actives en éducation, qui travaillent de commun accord avec les représentants des trois ministères en charge de l’éducation. Néanmoins, cela n’exclut pas qu’il y ait des difficultés susceptibles de créer des désagréments surtout que, pour répondre à certaines préoccupations, les solutions ne dépendent pas toujours de notre seul engagement d’une part. D’autre part, nous avions parfois constaté avec surprise et regret qu’au moment où nous sommes en pleines négociations, certains de nos partenaires déposent des préavis de grève, ou que d’autres, sitôt un protocole d’accord signé, attendent tout de suite le règlement de toutes les questions ayant fait l’objet de consensus. Ou bien encore, certains partenaires bien que représentés et partie prenante au sein d’un groupe ayant signé un protocole d’accord, reviennent le lendemain pour se désolidariser des résultats obtenus après de longues heures de négociation. Voilà en quelques mots les situations auxquelles nous faisons face de manière récurrente. Toutefois, la situation actuelle de notre système éducatif est si préoccupante qu’elle ne saurait encore supporter des crises ou de perturbations sous aucun prétexte. C’est pourquoi, conformément aux recommandations du forum sur l’éducation, tenu à Niamey du 08 au 11 octobre 2012, nous allons incessamment trouver les voies et moyens d’éviter à nos enfants des épreuves supplémentaires pour des incompréhensions souvent sans objet, En effet, le forum National sur l’éducation a sollicité et recommandé un consensus national fort entre tous les acteurs. Mieux, dans sa résolution sur la stabilité du système éducatif, le forum a indiqué que « les participants s’engagent à sensibiliser les bases des structures qu’ils représentent pour obtenir une large adhésion aux objectifs et actions définis par le présent Forum ». Il était même question, au Conseil National de l’Education, d’une année de trêve à travers une résolution qui demande aux parties prenantes «d’engager des négociations réalistes devant conduire à un pacte national pour une année scolaire 2012-2013 apaisée». Honorables représentants du peuple, Mesdames et Messieurs, Voilà très succinctement les éléments de réponse que j’ai voulu apporter à vos questions pour une meilleure appréciation de mon département ministériel. Je vous remercie de votre aimable attention et reste à votre entière disposition pour d’éventuelles questions d’éclaircissement». ETRANGER 14 ! Mali Le Burkina Faso tente d’éloigner les islamistes d’Ansar Dine d’Aqmi La médiation burkinabè a déclaré samedi à Ouagadougou vouloir convaincre Ansar Dine, l'un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, de rompre avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), comme le souhaite aussi Alger pour un règlement de la crise. L e ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a indiqué qu'il allait rencontrer samedi soir et dimanche les émissaires d'Ansar Dine (Défenseur de l'islam) arrivés vendredi et emmenés par Algabass Ag Intalla, un élu du nord du Mali et haut cadre du groupe. Ils verront plus tard le président Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne pour la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a-t-il dit à l'issue d'une rencontre du ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, avec M. Compaoré. Le chef de l'Etat burkinabè va rappeler aux envoyés islamistes "les exigences de la Cédéao, qui sont que Ansar Dine doit se désengager de la terreur et du crime organisé" et rentrer dans le "processus de dialogue politique", a expliqué M. Bassolé. M. Compaoré pousse à une solution pacifique, au moment où se prépare une intervention militaire internationale pour chasser les islamistes armés qui contrôlent le nord du Mali depuis sept mois. Pas de contradiction, selon son chef de la diplomatie: "nous aurons besoin de l'usage de la force pour mettre hors d'état de nuire les groupes terroristes" dans la zone. Un autre rendez-vous d'importance pourrait avoir lieu. Tiéman Coulibaly rencontrera "probablement" les émissaires d'Ansar Dine, a affirmé une source gouvernementale burkinabè, sans plus de précision. Djibrill Bassolé a jugé toutefois "peut-être prématuré" que Bamako participe aux négociations en cours. Ansar Dine, mouvement dirigé par l'ex-rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly, a aussi envoyé vendredi une délégation en Algérie, pays incontournable pour un règlement de la crise, mais Alger n'avait toujours pas confirmé samedi son arrivée. Selon le quotidien algérien ElWatan, qui cite un "haut responsable algérien", Ansar Dine, qui, avec ses alliés, applique avec brutalité la charia (loi islamique) dans le nord du Mali, serait prêt à des concessions concernant ses rapports avec la mouvance jihadiste Aqmi. Selon ce responsable, Iyad Ag Ghaly, qui a toujours maintenu des liens avec Alger, "serait prêt à faire une déclaration" dans "les tous prochains jours" dans laquelle "il prendra officiellement ses distances d'Aqmi et acceptera de jouer le jeu de la +démocratie+". L'Algérie et le Burkina Faso cherchent depuis des mois à faire participer Ansar Dine à une solution en l'éloignant d'Aqmi, jugé infréquentable pour ses activités "terroristes", de même que le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), le troisième groupe islamiste du nord du Mali. Des émissaires d'Ansar Dine s'étaient rendus en septembre à Alger où ils avaient notamment rencontré un officiel malien. Cette accélération des discussions survient alors qu'une intervention militaire dans le nord du Mali est activement préparée. Depuis le 29 octobre, des experts africains, y compris algériens, eu- ropéens et onusiens étudient à Bamako le "concept d'opération" d'une telle intervention. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 12 octobre une résolution préparant le déploiement d'une force de quelque 3.000 hommes au Mali, soutenue sur le plan logistique par la France et les Etats-Unis, et a donné jusqu'au 26 novembre à la Cédéao pour préciser ses plans. L'ONU a aussi invité Bamako et les rebelles touareg - Ansar Dine et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), à la base indépendantiste et laïc et supplanté par les islamistes - à "s'impliquer dès que possible dans un processus de négociations crédible". (AFP) Le Mujao, groupe dissident d'Aqmi et l'un des maîtres du nord du Mali Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), groupe dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est devenu l'un des maîtres du nord du Mali et s'est illustré par des prises d'otages, dont celle d'humanitaires nigériens libérés samedi dernier. Selon l'un des ex-otages, le Mujao est responsable du rapt le 14 octobre à Dakoro (sud-est du Niger) de cinq Nigériens et d'un Tchadien travaillant pour des ONG humanitaires. Les Nigériens ont été libérés samedi, mais le Tchadien, blessé par balle lors du rapt, est décédé. L'acte de naissance du Mujao date du 10 décembre 2011: le groupe, issu d'une scission au sein d'Aqmi, revendique alors l'enlèvement fin octobre 2011 dans l'ouest de l'Algérie de trois coopérants européens, de nationalité espagnole et italienne. Fondé par le Mauritanien Hamada Ould Mohamed Kheirou, alias Abou GhoumGhoum, le groupe a accédé aux premiers rôles en 2012 en s'emparant il y a sept mois de la partie septentrionale du Mali aux côtés des jihadistes d'Aqmi et du groupe islamiste Ansar Dine, adepte d'une application rigoriste de la charia (loi islamique) dans tout le Mali. Depuis lors, sa place forte est la grande ville de Gao (nord-est), dont il s'est rendu totalement maître en évinçant, à l'issue de violents combats fin juin, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, sécessionniste et laïc), rébellion touareg supplantée par les islamistes dans toute la région. Les ponts ne sont pas coupés avec Aqmi. Le Mujao a été formé par des membres d'Aqmi "dont nous refusons toujours la dissidence, mais avec lesquels nous coopérons et restons en dialogue permanent", déclarait Yahya Abou El Hamame, nouveau chef d'Aqmi pour le Sahel et le Sahara, à un média mauritanien en octobre. Au départ composé d'Arabes maliens ou mauritaniens, le Mujao recrute des jihadistes dans les pays de la région, mais également dans les communautés noires maliennes. Il aurait commis plusieurs attentats contre les forces algériennes et a revendiqué en avril le rapt du consul d'Algérie et de six membres de sa mission à Gao, dont trois ont été libérés. Le groupe armé a annoncé l'exécution du vice-consul en septembre, mais Alger a dit ne disposer d'aucune information sur cette annonce. (AFP) ! USA Mitt Romney et Barack Obama se succèdent dans l'Iowa A trois jours d'un scrutin qui s'annonce comme l'un des plus serrés de l'histoire américaine, Barack Obama et Mitt Romney ont sillonné samedi les Etats pivots et lancé un ultime appel à la mobilisation de leurs partisans le 6 novembre. Le président démocrate et le candidat républicain se sont succédé à quelques heures d'intervalle dans la petite ville de Dubuque dans l'Iowa, un de ces swing states qui pourrait livrer le nom du vainqueur mardi. En début d'après-midi, Mitt Romney est apparu à l'aéroport de cette localité de 58.000 habitants située sur les bords du Mississippi. I l a appelé ses électeurs à essayer de convaincre leurs amis et leurs voisins qui soutiennent Barack Obama de changer d'avis au moment de passer dans l'isoloir. "Je veux que vous alliez voir votre voisin qui a planté devant sa maison la pancarte soutenant l'autre candidat. Je tendrai moi aussi la main à l'autre camp à Washington, à ces hommes politiques qui travaillent pour l'autre candidat", a lancé Romney devant 2.000 personnes. Six heures plus tard, devant 5.000 partisans réunis dans un parc du centre de la ville, Obama a rappelé que c'était là qu'il avait lancé en 2007 la campagne qui l'avait conduit à la Maison blanche. "Après deux années de campagne et après quatre années de présidence vous savez maintenant qui je suis. Il se peut que vous ne soyez pas d'accord avec toutes les décisions que j'ai prises, il se peut que parfois vous ayez été frustré par le rythme des réformes, mais vous savez que je dis ce que je fais et que je fais ce que je dis", a lancé le président sortant. Avant ce déplacement, Barack Obama avait fait une nouvelle étape dans l'Ohio qui focalise toute l'attention des observateurs et des équipes de campagne en raison du caractère très indécis de l'élection. Le chef de l'Etat a profité de l'occasion pour dénoncer l'opposition de son rival au plan de sauvetage de l'industrie automobile qu'il a mis en place. Un emploi sur huit dans cet Etat est lié à cette industrie et son plan de sortie de crise lui a gagné des voix d'ouvriers blancs qui soutiennent massivement Romney dans le reste du pays. Obama a également accusé le candidat républicain de jouer sur la peur du chômage afin de faire pencher en sa faveur le vote des "cols bleus". Le président démocrate et son rival républicain sont toujours pratiquement à égalité dans la course à la Maison blanche, selon le sondage quotidien Reuters/Ipsos publié samedi. Sur le panel d'électeurs possibles interrogés, 47 % indiquent qu'ils soutiendront Barack Obama, candidat démocrate à sa réélection, contre 46 % qui se disent prêts à voter pour Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts. La marge d'erreur est de 3,4% en plus ou en moins, ce qui retire beaucoup de sa signification au léger avantage dont dispose Barack Obama. Depuis le début du mois d'octobre, ni Obama ni Romney ne sont parvenus à se détacher clairement dans les intentions de vote. Si l'attention des républicains reste concentrée sur les swing states, Romney essaie depuis une quinzaine de jours d'élargir le combat électoral en le portant dans des Etats qui semblent a priori acquis aux démocrates, dont la Pennsylvanie. "Si nous gagnons la Pennsylvanie, nous sauvons l'Amérique dans trois jours", a proclamé le colistier républicain Ryan Paul lors d'un meeting à Harrisburg, la capitale de l'Etat. Le candidat à la vice-présidence a prévu de se rendre dans le Minnesota dimanche et Romney sera présent en Pennsylvanie le même jour. Multipliant les apparitions publiques, Obama a également fait samedi une brève halte dans le Wisconsin qui penche nettement en sa faveur, selon les enquêtes d'opinion. "On ne peut rien prendre pour argent comptant. Il faut continuer à fond jusqu'au bout et c'est exactement ce que nous faisons sur tous les terrains électoraux", a résumé Jim Messina, directeur de la campagne démocrate. (Reuters) ! Egypte L'évêque Tawadros devient le patriarche de la communauté copte L'évêque Tawadros, 60 ans, a été choisi, hier dimanche, comme nouveau patriarche des Coptes orthodoxes d'Egypte, la plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient, inquiète face à la montée de l'islamisme. Les yeux bandés, le petit Bichoy Girgis Masaad a tiré le nom de Tawadros au sort dans un calice de verre au cours d'une cérémonie religieuse à la grande cathédrale SaintMarc du Caire, conformément aux règles de cette Eglise. L 'évêque Pachomius, qui assure l'interim depuis la mort de Chenouda III en mars après quatre décennies à la tête de cette communauté, a pris le papier choisi par le jeune garçon et l'a brandi en proclamant: "Evêque Tawadros". Les deux autres papiers, portant les noms des deux autres candidats encore en lice -- l'évêque Raphaël, 54 ans, du Caire, et le moine Raphaël Ava Mina, 70 ans -- ont ensuite été montrés à la foule et aux caméras de télévision. Le nouveau patriarche a fait des études de pharmacie à Alexan- drie avant de rejoindre le séminaire. Il a été fait moine en 1988, puis évêque en 1997. Il est actuellement évêque général de Beheira, dans le delta du Nil. Il est réputé proche du patriarche intérimaire Pachomius, et serait favorable à une église centrée sur sa mission pastorale, pas impliquée dans les affaires politiques. Hasard du calendrier, il a été désigné comme 118ème patriarche copte orthodoxe le jour de son soixantième anniversaire. (AFP) Lundi 5 Novembre 2012 SCIENCES NATION ET TECHNOLOGIE La viande rouge est mauvaise pour la santé, quelle que soit la quantité et le type Dean Ornish, un défenseur des régimes végétariens, écrit dans un éditorial qui accompagne l’étude qu’un régime à base de plantes n’est pas seulement bénéfique pour la santé humaine: ne plus manger de viande contribue à faire baisser les dépenses de santé américaines, réduit l’industrie du bétail qui contribue de manière significative aux émissions de gaz à effets de serre et ralentit la destruction des forêts liée aux pâturages. (Slate.fr) Mauvaise nouvelle pour les amoureux de viande rouge. Une nouvelle étude de longue haleine publiée en ligne cette semaine par la Harvard School of Public Health montre que manger n’importe quel type de viande rouge augmente de manière significative le risque de mort prématurée. Médicaments et plantes : des associations dangereuses Contrairement à l’hypothèse de départ des chercheurs, la viande transformée n’est pas la seule responsable: la viande non transformée semble aussi augmenter le risque. Le Los Angeles Times rapporte que manger un steak de 85 grammes, soit à peu près la taille d’un paquet de cartes, tous les jours a augmenté les chances de mourir pendant l’étude de 13%. Remplacer le steak par de la viande transformée, comme un hot-dog ou deux tranches de bacon, fait grimper ce risque à 20%. Si la viande rouge est depuis longtemps associée à un risque accru de cancer, de diabète et de maladies cardio-vasculaires, CNN souligne que l’étude, qui a suivi 110.000 adultes pendant plus de 20 ans, est la première à montrer que ne plus en manger du tout peut rallonger l’espérance de vie. Le LA Times écrit: «Manger une portion de noix au lieu de bœuf ou de porc fait baisser de 19% le risque de mourir pendant l’étude. Selon les chercheurs, le poulet ou les céréales complètes font baisser le risque de mortalité de 14%; des produits laitiers allégés ou les légumes de 10%; et le poisson de 7%.» Selon le journal, au moins un chercheur, qui n’a pas participé à l’étude, a remis en question les résultats car il y a beaucoup d’erreurs potentielles dans la manière dont les questionnaires alimentaires ont été récoltés au cours des années. Mais les chercheurs d’Harvard maintiennent leurs conclusions et affirment que la viande rouge ne peut pas être bonne pour la santé humaine, dans quelque quantité que ce soit. L’auteur principal de l’étude explique: «Si vous voulez manger de la viande rouge, mangez des viandes non transformées, et limitez votre consommation à deux à trois portions par semaine. Cela aurait un énorme impact sur la santé publique.» Prévenez votre médecin Les plantes qui exposent au plus grand risque d’interactions indésirables avec des médicaments se sont révélées être le lin, l’échinacée et l’extrait de yohimbe. Mais les problèmes de santé parfois graves, causés par l’absorption croisée de médicaments et de compléments alimentaires, concernent également le magnésium, le calcium ou encore le millepertuis et le ginkgo biloba. Dans 42% des cas, ces interactions provo- et les principales sources de protéines animales sont également menacées." Selon Philip Thornton, les agriculteurs de certaines régions devront choisir entre se convertir à de nouvelles cultures ou bien, s'ils veulent continuer à produire les mêmes aliments, déménager vers des contrées moins chaudes. Ne comptons pas sur la pomme de terre, quatrième aliment le plus cultivé au monde, pour nous tirer d'affaire : elle apprécie la fraîcheur, et la hausse des températures devrait favoriser une recrudescence du mildiou, la maladie qui affama l'Irlande au XIXe siècle. Quant à la production américaine de soja, elle pourrait diminuer de 80 % au cours du siècle, rappelle le rapport. La situation n'est pas pour autant désespérée, car d'autres cultures pourraient mieux supporter les changements climatiques, voire en profiter... sous réserve d'une recrudescence des maladies ou des attaques de parasites. quent une altération de l’efficacité du traitement prescrit par le médecin. Mais l’absorption conjointe de ces traitements peut aussi conduire à des effets indésirables au niveau intestinal, neurologique ou rénal. « Malgré l’usage répandu de ces traitements à base de plantes, notre connaissance reste très incomplète », note Edzard Ernst, professeur émérite à l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni. Toutefois, « les médecins doivent rester vigilants et questionner systématiquement leurs patients sur une prise éventuelle de traitements sans ordonnance », conseille-t-il. Les patients quant à eux, doivent impérativement demander l’avis de leur médecin avant la prise d’un complément alimentaire ou d’un médicament à base de plante, quel qu’il soit. (Destination Santé) Banane, orge et manioc, le tiercé gagnant du réchauffement NOUVEAUX ALIMENTS C'est le cas notamment de la banane. "Des hivers plus cléments pourraient permettre de cultiver certaines variétés de bananes à une altitude plus élevée (...), y compris éventuellement dans des régions où pousse actuellement de la pomme de terre", affirme Philip Thornton. Le mil, l'igname, les lentilles ou certaines variétés de pois et de haricots pourraient également contribuer à compenser le déclin programmé des grandes céréales mondiales. Mais ce sont le manioc et l'orge qui semblent les mieux armés pour s'adapter aux nouvelles conditions climatiques. "Le manioc tolère de nombreux stress, allant de la pauvreté des sols à la chaleur et à la sécheresse", notent les experts. Quant à l'orge, outre le fait qu'elle est riche en micronutriments, "elle est connue pour sa capacité à supporter la salinité des sols, en plus de la chaleur et de la sécheresse". "Les gens adopteront-ils ces nouveaux aliments, aussi nourrissants soient-ils ? Ce défi culturel est une autre facette de l'adaptation au changement climatique, estime le chercheur du CGIAR. (...) Etant donné le faisceau de questions techniques, environnementales, culturelles et politiques que soulève ce changement de régime alimentaire, ce travail d'adaptation doit être entrepris sans délai." (LeMonde.fr) Un ragoût de pois servi avec des frites d'igname et accompagné d'un petit pain de manioc, des bananes en dessert : voici le menu spécial "changement climatique" esquissé par le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), dans un rapport rendu public mercredi 31 octobre. Sollicité par le Comité de la sécurité alimentaire des Nations unies, le CGIAR a mobilisé ses quinze centres de recherche afin de donner une vue d'ensemble des effets que pourrait avoir le changement climatique sur la production alimentaire mondiale. "Certains aliments ne pourront plus être cultivés là où ils l'ont été pendant des générations, écrit Philip Thornton, coordonnateur du rapport. (...) Le changement climatique pourrait ainsi contraindre de nombreuses populations à travers le monde à consommer de nouveaux aliments afin de satisfaire leurs besoins nutritionnels." Les experts du CGIAR décrivent les bouleversements que devrait connaître l'agriculture mondiale lors des prochaines décennies à cause de la hausse des températures moyennes et de la fréquence des aléas climatiques (inondations, sécheresses, canicules). Premier constat, en forme de rappel : "Nos trois principales sources de calories – maïs, riz et blé – font face à des conditions qui pourraient faire significativement baisser leurs rendements, H O R O S C O P E gratuitement. Au travail, allez à Parlez de vos projets, Fixez-vous des ob- VIERGE votre rythme. S A G I T TA I R E Soyez attentif aux sortez-les du grenier! dépenses, ça vous vous risquez de ne pas évitera de partir dans obtenir le rouge. Soyez raisonnable. Lundi 5 Novembre 2012 satisfaction. Avancez étape par étape. CAPRICORNE En étant trop exigeant teindre chaque jour. 22 juin - 22 juillet VERSEAU Soyez réactif, le rythme s’accélère au travail. Tout se comme déroule vous le désirez. Vous n’avez plus qu’à suivre le SCORPION BALANCE jectifs simples à at- Du Samedi 3 au Samedi 10 Novembre 2012 courant. 22 oct. - 21 nov. chances d’aboutir à du concret. 22 aout - 21 sept. 23 juillet - 21 aout bonnes salaire. Ne faites rien zen. L I O N 22 nov. - 21 dec. bauche auront de Votre travail mérite PHARMACIES DE GARDE CANCER GEMEAUX !Indépendance !Mali Béro !Chateau 8 !Liberté !Ténéré !2ème Arrondissement !Wadata Vous saurez trouver !Yantala les mots pour re- !Darès Salam donner du courage à !Collège Mariama !Populaire Talladjé !Pop. Hôpital (sauf les dimanches) NUMEROS UTILES quelqu’un. POISSONS 19 fev. - 20 mars les Bélier. Restez Les entretiens d’em- 21 mai - 21 juin Journée noire pour TA U R E A U 20 avril - 20 mai 21 mars - 19 avril BELIER 22 sept. - 22 oct. Un pilote iranien sanctionné pour avoir évité le crash de son avion 21 janv, - 18 fevrier MAIS VRAI Il y a à peu près un an, un pilote de ligne iranien sauvait la vie d'une centaine de passagers à bord d'un avion de ligne en provenance de Moscou. Devenu héros national, il a décidé de faire part publiquement des problèmes que connaissait l'aviation civile d'Iran, et s'est fait sanctionné pour cela. Il y a à peu près un an, Houshang Shahbazi, pilote de ligne pour la compagnie aérienne Iran Air, avait réussi l'exploit de poser son Boeing 727 sans le train d'atterrissage avant. L'homme de 55 ans a réalisé l'exploit de sauver les 19 membres d'équipage et les 97 passagers (dont 80 scientifiques russes spécialisés dans le nucléaire) du vol MoscouTéhéran, en arrivant à poser son appareil doucement sur le nez. Les images spectaculaires relayées par la Toile, avaient fait le tour du monde et le pilote iranien était devenu un héros national. (Gentside La warfarine que l’on appelle aussi coumaphène, l’insuline, l’aspirine, la digoxine ou encore la ticlopidine sont autant de médicaments majeurs, prescrits sur ordonnance. « Ils sont très souvent associés à des effets indésirables provoqués par la prise d’un complément alimentaire, ou d’un médicament à base de plante », soulignent les auteurs. Dans les 85 travaux qu’ils ont passé en revue, ils ont trouvé la description de! 882 interactions néfastes. Chacune se rapportait à l’association d’au moins une des 215 plantes ou compléments alimentaires, et d’un des 509 médicaments sur ordonnance pris en compte dans ces études. 22 dec. - 20 janvier I N C R O YA B L E Prendre du millepertuis sous forme d’huile essentielle ou en comprimés lorsque l’on est sous aspirine, voilà une bien mauvaise idée ! Et cette association d’une plante largement popularisée avec un traitement médicamenteux qui ne l’est pas moins, ne constitue qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. En effet, bien des patients se tournent vers la phytothérapie ou les compléments alimentaires, sans en avertir leur médecin. Une équipe britannique s’est penchée sur ces interactions indésirables. 19 Renseignement : Les célibataires en Sapeurs pompiers : 12 18 auront marre d’être Réclamations: Police secours: seuls. Hôpital : 13 17 20 72 22 53 SPORT 20 Tournoi des clubs champions de football ! La finale prévue le 7 novembre au Stade Municipal de Niamey ! Oumarou Moussa Séquence d’entraînement au stade municipal Série A L'Inter relance le calcio en mettant fin à la série de la Juventus L'Inter Milan est revenu à un point en s'imposant sur le terrain la Juventus Turin (31), qui n'est plus invincible, et a complètement relancé le championnat d'Italie, samedi lors du match au sommet de la 11e journée. A vec un doublé de Diego Milito (59 s.p., 75) et un but de Rodrigo Palacio (90), l'Inter a été plus forte, plus forte que la «Vieille Dame», dont la série d'invincibilité s'arrête à 49 matches de championnat, et plus forte que les éléments, le médiocre arbitrage ayant gâché le début de la grande fête du «derby d'Italie». En signant sa dixième victoire d'affilée toutes compétitions confondues, l'Inter qui partait pour une saison de transition, après avoir raté le train de la Ligue des champions l'an dernier, est bel et bien un candidat au «scudetto». Mais avec une erreur d'arbitrage au bout de 17 secondes de jeu, le match était mal engagé... Sur l'ouverture du score d'Arturo Vidal (1), le Ghanéen Kwadwo Asamoah, auteur du centre décisif pour le Chilien, était hors-jeu ! L'arbitre, Paolo Tagliavento, aurait pu en entendre parler pendant longtemps. Il s'était déjà retrouvé au coeur de la polémique Place du Petit Marché ; BP 13182 Niamey (R. Niger) Tél : 20 73 34 86/87 ; Télécopieur : 20 73 30 90 E-mail : [email protected] Site web : www.lesahel.ne Directeur de Publication MAHAMADOU ADAMOU Direction de la Rédaction et des Centres Régionaux (DR/CR) Directeur : Assane Soumana ; 20 73 99 86 Rédacteur en chef: Idé Fatouma Rédacteur en chef Adjt: Issaka Saïdou Secrétaire de Rédaction: Oumarou Ali Direction Technique (DT) Directeur: Issa Madougou ; 20 73 99 87 Réd. en chef informatique: M. S. Abandé Moctar Réd. chef informatique adjt: Inoussa Oumarou Direction Commerciale (DC) Directeur: Morou Hamadou 20 73 22 43 Chef service Communiqué et Pub : Alhassane Assilila Direction Administrative et Financière (DAF) Directrice: Mme Saïdou Rahamou T. 20 73 99 85 Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou MOTS C R O I La maladresse de Giovinco Angelo Alessio, l'entraîneur adjoint de la Juve, a d'ailleurs remplacé Lichtsteiner, dominé par Palacio, par José Caceres (38). Mais l'Inter ne s'est jamais désuni et a gardé le contrôle du ballon, que la Juve lui a laissé quand elle menait au score. L'égalisation est arrivée sur un penalty de Diego Milito, légèrement retenu dans la surface par Claudio Marchisio et qui a luimême transformé la sanction. Puis les «Nerazzurri» ont définitivement mis leur griffe sur le match quand l'Argentin a dou- HORIZONTALEMENT 1. Nom donné au stade olympique de Pékin (3 mots); 2. Jours romains - Note - Temps d’un tour; 3. Possessif - Repas ultime de Jésus; 4. Briller avec éclat; 5. Observatoire spatial européen - Terme de sommeil; 6. Sols ocres; 7. Explosif - Morceaux de bois incandescents; 8. Majesté - Il sauva les espèces; 9. D’accord - Réfléchi - Infinitif; 10. Corruption dans l’administration. 1 2 3 4 5 6 7 S 1 E 3 S 5 du la saison dernière pour un but non validé en faveur de l'AC Milan lors du choc entre les deux premiers... face à la Juve. Un peu plus tard, Tagliavento a absous Stéphane Lichtsteiner, qui aurait pu être exclu pour un tacle très dur sur Rodrigo Palacio (34). Quatre minutes plus tôt, le Suisse avait été averti pour un coup d'épaule un peu sec sur Esteban Cambiasso. 2 4 6 7 8 9 10 8 blé la mise, reprenant dans le but une frappe puissante de Freddy Guarin repoussée par Gianluigi Buffon dans ses pieds. La Juve aurait pu tuer le match sans un miracle de Samir Handanovic sur une frappe à bout portant de Claudio Marchisio (8) ni sans la maladresse de Sebastian Giovinco, encore titularisé mais qui n'a fait presque que des mauvais choix samedi. Ses erreurs étaient accompagnées de «Rhoooo!» de désolation d'un Juventus Stadium plein à craquer. Le duel a basculé sur les points attendus: la Juve n'a pas ce buteur implacable qui concrétiserait sa maîtrise collective, la «Fourmi atomique» Giovinco en est le symbole, et comme elle a laissé le jeu à l'Inter, elle ne s'est pas appuyé sur son point fort, le milieu de terrain. Le jeune entraîneur Andrea Stramaccioni a lui ces «tueurs», Palacio a clos le match sur un superbe travail de Yuto Nagatomo. L'éternel duel italien a tenu ses promesses, et va se prolonger une saison de plus. (Eurosport V E R T I C A L E M E N T 1. Salpêtre - Mot d’excès; 2. Opinion - Révolution - Victoire indiscutable; 3. Servis avant le café; 4. Voiture française - Club parien de foot - Chef de l’Etat hébreu; 5. Enfermer quequ’un dans un lieu pour le tenir séparé du monde; 6. Elle fuse dans la tête - Dépôt de fond; 7. Etourdies - Vieille note; 8. Inventeur de phonographe; 9 10 9. Fleuve française - Personnel - Couleur locale; 10. Marier - Département français. d u LE SAHEL Composition : ONEP Tirage : 3500 exemplaires ! DR Mena Junior. Ces quatre équipes s’affronteront en formule de championnat et la finale aura lieu le 7 novembre prochain entre les deux équipes qui totaliseront le plus grand nombre de point. La finale de ce tournoi est prévue pour le 7 novembre prochain au stade Municipal de Niamey. Il faut saluer cette bonne initiative des dirigeants de l’Olympic FC qui donnent ainsi une belle opportunité à ces équipes pour effectuer une mise en jambe de leurs S o l u t i o n L a première mi-temps de ce match a pourtant été très équilibrée. Les deux équipes ont eu le même engagement physique pendant les 45 minutes premières minutes de jeu. Mais ce sont les joueurs de Kano Pillars qui se sont montrés beaucoup plus réalistes en parvenant à concrétiser dès la 19 ème minute, une occasion de but. En effet, Gambo Muhamed a profité d’une fébrilité de la charnière défensive de l’Olympic pour aller battre tranquillement le portier Innocent Uzodinma. Quelques minutes plus tard, Gambo Muhamed a d’ailleurs failli aggraver le score, en envoyant son ballon hors du cadre. Les olympiens ont tout de même réagi aux assauts de Kano Pillars, en effectuant des raids infructueux dans la surface de réparation nigériane. Mahamadou Moussa Gnali et Soumaila Mohamed ont plusieurs fois tenté d’inquiéter Joseph Inhuaga, le portier des Pillars, par des frappes lointaines, mais sans succès. La mi-temps intervient sur ce score défavorable aux olympiens. A la reprise, les nigérians s’installent dans tous les compartiments du jeu et impriment leur rythme à la partie. Ils déroulent leur jeu et dominent complètement les débats, mais n’arrivent toujours pas à corser l’addition aux olympiens. Il aura fallu attendre la 88ème minute de jeu pour voir les Lions de Lacouroussou craquer sous les coups de boutoir de Kano Pillars. Ils encaissent ainsi un deuxième but, œuvre de Nwachuewa Ugochulaou. Ce score de 2 buts à 0, en faveur des visiteurs est resté inchangé jusqu’à la fin du match. Jeudi dernier, le Mena Junior a battu l’ASGNN sur le score de 1 but à 0. Le lendemain, les Juniors nigériens se sont débarrassés des Lions de Lacouroussou sur le score de 2 buts à 0. On rappelle que quatre équipes prennent part à ce tournoi des champions. Il s’agit de l’Olympic Football Club de Niamey, champion 2012 du Niger ; de l’AS Garde Nationale, champion 2011 du Niger ; de Kano Pillars champion 2012 du Nigeria ; et du effectifs. Pour l’Olympic et le Mena Junior, c’est un excellent sparing partner, dans l’optique de la ligue des champions, et de la Coupe de l’UFOA que ces deux équipes sont en train de préparer. Il faut déplorer que le Sahel SC de Niamey, qui se prépare pour disputer la Coupe de la Confédération n’ait pas pu jouer ce tournoi. ! Le tournoi des clubs champions organisé par l’Olympic Football Club de Niamey, a été lancé mercredi dernier au stade Municipal de Niamey. C’est le club initiateur de ce tournoi, l’Olympic Football Club de Niamey qui a ouvert le bal face au champion 2012 du Nigeria, Kano Pillars. Au terme d’une partie pratiquement à sens unique, les nigérians ont remporté le gain du match sur le score de 2 buts à 0. numéro précédent S I I L E N C I R I O S I T E A L O T A E A B E S O I N S E R A S A I N O A R A T A C L I P U A S T E R E A H B M A U A E A P I U A S A N O B E L A I T E A L O U E N A T U S E U X S E N E S C E N T S Lundi 5 Novembre 2012