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NUMERO
8425
LUNDI
5 Novembre 2012
150 FCFA
! Protocole d’accord
gouvernement/ Intersyndicale des Travailleurs du
Niger
Diverses primes et indemnités allouées aux agents,
fonctionnaires, auxiliaires et
contractuels de l’Etat
P. 9
! Le Président de la République reçoit les cinq humanitaires nigériens enlevés à Dakoro
Ado Youssouf/ONEP
Le Chef de l’Etat se félicite de la
libération des otages et déplore
la mort du ressortissant tchadien
!
Kader Amadou/ONEP
!Assemblée nationale
Interpellation des membres
du gouvernement
PP. 10-11
!
L
e Président de la République, Chef de l’Etat,
SEM. Issoufou Mahamadou, a reçu en sa résidence,
samedi en fin d’après-midi, les cinq (5) humanitaires
nigériens libérés le même jour par leurs ravisseurs qui les
avaient enlevés, le 14 octobre dernier à Dakoro (région de
Maradi). Malheureusement, le sixième otage, un humanitaire
de nationalité tchadienne répondant au nom de Aimé Souleymane, qui avait été blessé par balles par les ravisseurs au
moment de l’enlèvement, n’a pas survécu à ses blessures.
Parlant des conditions de leur libération, les otages libérés ont
confié que leurs kidnappeurs les ont déposés, durant la nuit
de vendredi dernier, dans un village malien à 15 km de la frontière du Niger. C’est de là qu’ils ont rejoint, par bus, samedi
matin, un poste militaire nigérien de la zone. Les cinq
ex-otages ont été ensuite escortés par la gendarmerie nationale jusqu'à Niamey, paraissant fatigués, mais en bonne
santé.
A l’issue de l’entretien qu’il leur a accordé, le Président de la
République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a
Photo de famille du Chef de l’Etat avec les otages libérés
déclaré à la presse qu’il se félicite de l’issue de cette prise
d’otages mais a déploré la mort de l’un d’entre eux, le Tchadien
Aimé Souleymane. «En tout cas, nous sommes heureux et
nous nous rejouissons du fait que les cinq compatriotes soient
revenus sains et saufs», a déclaré le Chef de l’Etat Issoufou
Mahamadou.
M. Alzouma Aboubacar, un des otages, qui est le responsable
de suivi-évaluation de l’ONG ACTED, s’est dit fier de revenir
au pays parmi ses parents et amis. « Nous sommes vraiment
contents. Nous remercions Dieu le Tout-puissant de nous montrer ce jour de notre libération. Nous remercions les plus
hautes autorités de la République au premier rang desquelles
le Président de la République qui s’est investi pour cette libération », a-t-il précise. Un autre ex-otage, M. Garba Yayé Issa,
vétérinaire et employé de l’ONG ACTED, a déclaré lui que le
Président de la République, en tant que père de la Nation, a
bien voulu échanger avec eux sur leurs conditions de détention. « Il nous a dit que c’était un moment difficile de la vie qui
arrive parfois du fait du destin. Il nous a exprimé toute sa fierté
de nous voir libres et nous a prodigué des sages conseils».
Les six (6) humanitaires enlevés le 14 octobre 2012 à Dakoro
dans la région de Maradi ont été conduits par leurs ravisseurs
dans le nord du Niger, puis au Mali voisin. Ils travaillent dans
des organisations qui viennent en aide aux enfants atteints de
malnutrition et de paludisme au Niger avec des déplacements
au fin fond du pays. Dr Issaley Abdoulkader, coordonnateur de
l’ONG BETEN AUMA à Dakoro raconte les conditions de leur
captivité : « C’était difficile, nous étions restés dans la précarité. Nous ne nous sommes pas lavés durant près de trois
semaines. Les ravisseurs parlaient l’arabe et certains parlaient
l’anglais. Mais lorsqu’ils ont compris que nous étions des
musulmans, ils sont devenus plus gentils avec nous. Nous
mangeons et buvons ensemble. Ils ne nous ont pas maltraité,
ni physiquement ni moralement».
! Seini Seydou Zakaria
NATION
2
!
Conférence de presse du ministre d’Etat en charge du Plan
Des échanges sur le PDES 2012-2015 et sur la table-ronde pour la mobilisation des financements
E
n introduction à la conférence de
presse, le ministre d’Etat est
revenu sur le processus d’élaboration du PDES et le contenu du programme notamment les enjeux et défis
majeurs, les objectifs, les idées forces et
le plan d’actions de mise en œuvre. ‘’Le
PDES est le fruit d’un immense travail
collectif qui a mobilisé les administrations
et les différents acteurs nationaux. Il est
aussi en cohérence avec les partenaires
du Niger’’ a dit à ce propos M. Amadou
Boubacar Cissé. Il a précisé qu’au cours
de l’élaboration du PDES, il a été établi
un diagnostic de la situation nationale,
partant des différentes stratégies
jusqu’alors mises en œuvre. Ce diagnostic a indiqué le ministre Cissé, a fait
ressortir, entre autres, un taux de croissance incapable de soutenir l’emploi,
une forte croissance démographique et
la persistance de la pauvreté, un climat
des affaires non favorable à l’emploi et à
l’investissement, une faible performance
de notre administration, la récurrence de
l’insécurité alimentaire, une situation
sécuritaire nécessitant une vigilance permanente, une très faible protection sociale, une économie non performante,
l’insuffisance de la valorisation des
ressources naturelles, etc. En somme, a
révélé le ministre en charge du Plan,
«nous avons accusé des retards importants dans pratiquement tous les domaines». Et, selon lui, «c’est avec l’effort
et la participation de tous que nous arriverons à rattraper ces retards.’’ C’est
ainsi que le PDES a résumé les principaux défis à relever par notre pays pour
amorcer un réel développement. Il s’agit
entre autres défis de renforcer la démocratie et les capacités des institutions
nationales à mettre en œuvre de
manière efficace les politiques de
développement, d’assurer la gestion
transparente des ressources internes, de
mettre en œuvre des outils de pilotage
de l’économie, de la programmation,
!
DR
Dans le cadre de la vulgarisation du Plan de développement économique et social (PDES 2012-2015) du Niger et en prélude à la table ronde
des bailleurs de fonds prévue à Paris dans les tous prochains jours, le
ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du territoire et du
développement communautaire, a animé une conférence samedi dernier à Niamey. Il s’agit pour le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé,
à travers cet exercice de partager avec l’opinion nationale, de faire le
point sur les grandes lignes de ce programme à moyen terme, mais également d’amener tous les acteurs à s’en approprier pour la réussite de
sa mise en œuvre. Le ministre d’Etat Cissé devait du reste préciser que
‘’le PDES n’est pas un programme du gouvernement ; il est la traduction
par le gouvernement des aspirations du peuple nigérien, c’est un programme national’’.
l’exécution, le suivi de l’exécution budgétaire, de préserver l’environnement et
prendre en compte les changements climatiques, de garantir l’intégrité du territoire et la sécurité des populations, de
maîtriser la croissance démographique,
de promouvoir le développement régional équilibré, l’intégration sous régionale et régionale, de développer les
capacités humaines, d’assurer la sécurité alimentaire, de promouvoir une croissance forte, soutenue et inclusive,
créatrice d’emplois pour les jeunes,
d’améliorer la compétitivité de l’économie, d’assurer un meilleur accès
des populations aux services sociaux de
base et une protection sociale appropriée aux populations les plus vulnérables. Le ministre Cissé s’est
appesanti sur le fait que «le PDES est en
fait la traduction des aspirations du peu-
ple nigérien et d’une vision positive du
Niger et de son avenir. Il constitue un
pont entre le présent et le futur. » Trois
(3) idées forces sont à retenir de ce plan
de développement à moyen terme. Il
s’agit selon le ministre d’Etat en charge
du Plan, de la diversification de notre appareil économique, de la réalisation des
investissements pour atteindre la croissance et de la consolidation de la bonne
gouvernance. Le PDES 2012-2015 se
propose d’atteindre un taux de croissance annuel de l’ordre 8%. Le PDES
comprend en son sein plusieurs projets
structurants comme le Programme Kandadji, Salkadamna, mais aussi la création de PMI-PME. Selon le ministre
d’Etat en charge du Plan, « 40% des actions de ce programme consisteront à la
réalisation des investissements dans les
secteurs sociaux, 40% aux investisse-
ments dans les infrastructures
économiques et 20% pour renforcer
notre appareil institutionnel et de production. Onze (11) milliards de dollars
sont nécessaires à la mise en œuvre de
ce programme. Six (6) sont déjà
disponibles et le gap des cinq (5) milliards est à rechercher. C’est ce que vise
le gouvernement à travers l’organisation
de la table ronde de Paris.» Et le ministre
d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du territoire et du développement
communautaire s’est dit confiant quant à
la mobilisation des partenaires. Il a
indiqué qu’environ 70 délégations ont
annoncé leur participation : «Nous
sommes d’autant plus confiant parce que
les partenaires savent que le Niger a un
programme cohérent, un document de
qualité et des institutions crédibles’’. Du
reste, note-t-on, cette confiance du gouvernement se fonde sur l’accroissement
ces deux (2) dernières années, des interventions des partenaires tels que la
Banque mondiale, le FMI et l’Agence
française de développement (AFD).
Le PDES constitue désormais l’unique
cadre de travail au niveau du gouvernement, mais aussi de dialogue avec les
partenaires techniques et financiers. Il
est prévu dans sa mise œuvre, un système de suivi-évaluation. C’est pourquoi,
le ministre d’Etat, Amadou Boubacar
Cissé a demandé à tous les acteurs de
s’approprier cet outil. Il a insisté sur le fait
que ‘’Le PDES n’est pas un programme
du gouvernement ; il est la traduction par
le gouvernement des aspirations des
populations nigériennes c’est un programme national’’.
! Siradji Sanda
! Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Porte-parole du gouvernement invité du journal de 20H3O de Télé Sahel
P
arlant des négociations avec l’ITN,
le ministre Porte-parole du gouvernement, s’est réjoui des résultats
auxquels les deux parties sont parvenues.
«C’est un ouf de soulagement pour nous
tous que finalement nous soyons arrivés à
un consensus sur les avantages et indemnités à améliorer pour les travailleurs du
Niger. Ce gouvernement est le premier à
comprendre que les Nigériens, travailleurs
ou pas, vivent une situation difficile. Vous
vous rappelez que le gouvernement a
hérité de l’augmentation des salaires de
10% de mars 2011. Le Président a prêté
serment le 7 avril. Et le 7 février 2012 nous
avions convenu d’augmenter encore les
salaires de 6% et 8% selon les catégories.
Et nous venons d’accepter d’améliorer les
indemnités de transport, de logement et les
primes de service public pour l’ensemble
des travailleurs nigériens. (!) On a des
objectifs à atteindre. Il n’est pas normal
que les gens pour un oui ou pour un nom,
se permettent de dire que le Niger est sous
tension, le Niger va brûler, le pays va se
casser. Non, le pays ne va pas se casser,
nous n’avons pas intérêt nous tous, que ce
soit les pauvres ou les aisés. Ce pays s’il
brûle, nous sommes tous dedans. Par conséquent la solution la plus raisonnable que
nous puissions adopter est de nous dire
que la paix est la chose la plus chère,
surtout quand on a des conflits à ses
portes de part en part» a indiqué le
ministre Porte-parole du gouvernement.
Evoquant l’augmentation du prix de la
course par les taximen, le ministre a relevé
une profonde incohérence dans cette atti-
tude. « Si les taximen qui demandaient
une réduction du prix de l’essence à la
pompe parce que la vie était chère, disent
qu’ils vont sanctionner le peuple, c’est totalement incohérent. Et si pendant ce
temps les propriétaires des maisons décidaient eux de doubler le loyer ; leurs
épouses ne seraient –elles pas chassées
des maisons? On a un pétrole certes
nigérien, mais qui nous revient cher, et qui
n’a pas atteint la vitesse de croisière
s’agissant de son exploitation. Les prix
baisseront forcement. Je dirais que c’est
sans même un mouvement social que ce
gouvernement le fera avec fierté ; parce
qu’il croit en notre Constitution, qui veut
que le Niger soit une démocratie. J’ai suivi
ceux qui disent qu’ils vont combattre le
gouvernement parce qu’il applique la loi.
C’est le gouvernement qui va les combattre à ce égard» a-t-il ajouté. Le ministre
Porte-parole du gouvernement a souligné
qu’à aucun moment le parquet n’a jamais
voulu entendre emprisonner ces taximen.
« Ils peuvent vérifier les réquisitions écrites
de la hiérarchie du parquet. Nous avons dit
qu’ils soient déclarés coupables d’avoir fait
entrave à la liberté de travail, et qu’ils
soient condamnés à une peine de sursis.
On n’a jamais dit que pour gérer un mouvement social, nous allons emprisonner les
gens. Les gens nous ont traité de tous les
noms, en disant qu’on ne veut pas dialoguer. Non ! Nous disons que dans un
Etat démocratique, si les gens au nom de
leurs revendications devaient remettre en
cause les lois dont nous avons convenues,
et votées par l’Assemblée Nationale, et
précisées par les règlements
pris par un gouvernement
légitime, on n’est plus dans un
Etat. Le gouvernement n’accepte
pas cette grève, avec l’augmentation à 300 F. Il ne l’acceptera jamais » a dit M. Marou Amadou. Il
a ajouté que toutes ces questions sont susceptibles de discussions. «Nous restons un
gouvernement ouvert au dialogue, mais nous demeurons
également un gouvernement intransigeant quant au respect des
lois et règlements sans lesquels
il n’y a pas d’Etat » a dit le ministre. Evoquant les menaces du
syndicat des magistrats d’aller
en grève, le ministre de la Justice Garde des Sceaux Porte-parole du gouvernement, a souligné que ces
grèves sont inacceptables. «S’agissant du
Substitut qui a été relevé, le magistrat du
parquet n’est pas indépendant de la hiérarchie. Il faut que cela soit très clair. Le gouvernement qui a sous son autorité le
parquet représente la société dans les
procès à caractère pénal. Et il défend à travers ça les intérêts de la société. Il y a une
subordination hiérarchique entre le parquet
et le ministre de la justice. Lorsqu’un Procureur commet des fautes disciplinaires ou
pénales, à tout moment, sur proposition du
ministre de la Justice, le Président de la
République peut le déplacer. C’est parfaitement constitutionnel. La justice qui est
indépendante, c’est la justice assise, c’est
le magistrat du siège. Le syndicat le sait
très bien. Je n’ai pas voulu faire de grands
déballages. Ce monsieur était impliqué
dans une indiscipline caractérisée dans
l’affaire des taxis ; parce qu’on lui a demandé une explication, il a dit à son
supérieur qu’il ne répond pas. C’est une
faute grave. Deuxièmement, ce monsieur
était déjà impliqué dans une histoire de
cocaïne. (!) J’ai négocié et j’ai expliqué
avant-hier ; j’ai dit que cette grève n’est pas
!
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Porte-parole du gouvernement, M. Marou Amadou, était jeudi dernier, l’Invité du journal
de 20h 30 de la télévision nationale. A cette occasion, il a fait des
commentaires sur certaines questions de l’actualité brûlante du
pays, comme les négociations avec l’Inter syndicale des Travailleurs du Niger (ITN), et a donné le point de vue du gouvernement
sur la grève des taximen et l’augmentation du prix de la course, et
sur la grève des magistrats.
DR
Round up complet sur des sujets brûlants de l’heure
M. Marou Amadou
légale. Vous ne pouvez pas dire indépendance de la justice parce qu’on a déplacé
un magistrat du parquet. Si c’était un magistrat du siège, nous ne pouvons pas le
faire sans le Conseil Supérieur de la Magistrature doté d’un conseil de discipline
prévu à cet effet. Depuis que nous
sommes là nous n’avons jamais déplacé
un magistrat du siège en dehors de la loi
et de la Constitution. Donc je dis que cette
grève est illégale. Ceux qui la suivront
verront leur salaire coupé y compris des
dix jours que nous n’avons pas coupés, au
nom de la loi. On nous dit par ailleurs qu’il
y a des indemnités à augmenter. Moi je
sais que les magistrats ce qu’ils gagnent,
les magistrats intègres, impartiaux, le méritent amplement parce qu’ils ont un travail
particulièrement difficile dans une société.
Mais de là à ne pas reconnaître les efforts
faits par les gouvernements successifs de
ce pays à améliorer les conditions de vie
des magistrats, et à venir dire que nous
allons en grève de 5 jours pour des textes
que nous envisageons d’adopter le lundi
prochain. Avec l’ITN, cela fait dix mois que
nous sommes en négociations sans aucun
jour de grève. Parce que nous croyons
tous aux vertus du dialogue. Et Dieu a fait
qu’aujourd’hui on s’est entendu. Et avec
les magistrats on s’est entendu. S’ils ne
peuvent pas nous croire sur parole, ils peuvent penser que c’est sur la pression qu’ils
peuvent nous contraindre. Si nous prenons
des engagements que nous ne pouvons
pas assurer, et que les salaires ne sont pas
payés dans ce pays, en ce moment leurs
grèves seront légitimes et justifiées. Il faut
que dans le système de gouvernement
que nous avons, où le gouvernement est
responsable de la gestion du pays devant
l’Assemblée Nationale, que chacun joue
son rôle. Jamais vous ne verrez dans
aucun pays du monde des magistrats aller
en grève comme ceux-ci sont en train de
le faire » a dit M. Marou Amadou. Parlant
enfin de l’assainissement, il a indiqué qu’il
n’a jamais battu de l’aile. « Seulement,
nous, nous ne faisons pas de l’assainissement comme ça a été fait sous certains
régimes. Celui-ci est un opposant, tu viens
avec nous ou on t’emprisonne ; ce n’est
pas ce que nous faisons. Il y a des lois.
Nous n’allons pas nous précipiter pour
emprisonner quelqu’un. Ce sont les orientations claires du Président de la
République. Nous allons respecter les lois
et règlements de ce pays. Nous sommes
très sereins dans cette affaire d’assainissement. Nous sommes déterminés
et fermes, et nous sommes soucieux de respecter les lois et règlements de ce pays.
C’est la seule condition pour qu’on ne
commette pas d’arbitraire. Je préfère avoir
un coupable dehors qu’un innocent en
prison. Mais que les choses soient clairement entendues. Nous n’avons pas renforcé l’Inspection générale d’Etat, créé la
HALCIA, créé la Ligne verte, créé la
CINTIF par populisme. Ce sont des engagements fermes du Président de la
République, et il les tiendra jusqu’au bout.
Rien ni personne ne peut les arrêter; mais
nous le ferons dans le respect des lois» a
conclu M. Marou Amadou.
! Oumarou Moussa
Lundi 5 Novembre 2012
NATION
3
! A la Présidence de la République
!
!
Ado Youssouf/ONEP
L
Ado Youssouf/ONEP
... avec le gouverneur du Lion’s Club
!
Ado Youssouf/ONEP
Le Chef de l’Etat avec l’ambassadeur de France...
!
e Chef de l’Etat reçoit l’ambassadeur de France au Niger, le nouveau gouverneur du district 403A1
des clubs Lion et Léo, le Collectif des
sociétés minières, et le comité interministériel de négociation avec les
partenaires sociaux
Le Président de la République, Chef de
l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a
accordé vendredi dernier, une série
d’audiences. Il s’est d’abord entretenu
avec l’ambassadeur de France au
Niger, M. Christophe Bouchard. Le
diplomate français a indiqué avoir
évoqué plusieurs sujets notamment les
relations bilatérales entre les deux pays,
la prochaine visite du Président de la
République en France dans le cadre de
la table ronde sur le plan de développement économique et social ainsi que la
question sécuritaire dans le Sahel avec
comme point de mire la situation au
Nord Mali occupé par des groupes
islamistes. M. Bouchard a affirmé avoir
longuement échangé avec le Président
Issoufou Mahamadou de l’intervention
armée qui se prépare dans la perspective de libérer le Mali et cela conformément à la résolution des Nations Unies.
Le Président de la République, Chef de
l’Etat a ensuite reçu en audience le
gouverneur en exercice 2012-2013 du
district 403A1 des clubs Lion et Léo, M.
Mama Garba Tapo. Le tout nouveau
gouverneur de ce district qui regroupe
9 pays était accompagné des responsables des clubs Lion et Léo du Niger. Il
a indiqué avoir échangé avec le Président de la République des activités de
cette ONG, présente aux côtés des
populations nigériennes depuis 1961.
M. Mama Garba Tapo, qui est venu requérir le soutien du Chef de l’Etat, s’est
dit satisfait d’avoir été bien entendu par
le Président de la République qui lui a
promis d’instruire l’ensemble des responsables des secteurs d’intervention
des clubs Lion et Léo d’apporter l’appui
et la collaboration nécessaires pour les
aider, davantage et mieux travailler au
profit des populations. Poursuivant la
Ado Youssouf/ONEP
Le Chef l’Etat reçoit plusieurs personnalités
... avec les membres du collectif des sociétés minières
série d’audiences, en cette journée
chargée de vendredi, le Président de la
République a rencontré également les
membres du collectif des sociétés
minières actives dans l’exploration et
l’exploitation d’or et d’uranium dans
notre pays. En présence du Ministre
d’Etat, ministre des Mines et du
Développement Industriel M. Omar
Hamidou Tchiana, la délégation a
entretenu le Chef de l’Etat de plusieurs
sujets relatifs surtout à l’activité minière.
Selon les porte-parole du collectif, la
sécurité physique des personnes dans
et autour des mines ainsi que la sécurité juridique des compagnies minières,
étaient le thème central autour duquel
se sont déroulés les échanges entre le
Président de la République et les membres du collectif de sociétés actives
dans l’exploration et l’exploitation des
mines d’or et d’uranium exerçant au
Niger. MM Ibrahim Alisso et Manou
Boubacar ont indiqué que le Chef de
l’Etat les a rassuré que toutes les dispositions seront prises pour protéger
tant physiquement que juridiquement
les compagnies exerçant sur l’ensem-
....et avec le comité interministériel et les centrales syndicales
ble du territoire et les agents qui y travaillent. Ils ont manifesté toute la satisfaction des responsables des sociétés
face à l’engagement pris par le Chef de
l’Etat.
Toujours vendredi, le Président de la
République a rencontré le comité interministériel de négociation et les partenaires sociaux réunis au sein de
l’intersyndicale des travailleurs du Niger
(l’ITN). La rencontre a permis aux membres du gouvernement et ceux de l’ITN
de faire le point des négociations engagées par rapport aux revendications
déposées par l’ITN et de lui présenter
les conclusions contenues dans le
protocole additionnel. A leur sorte d’audience, le porte-parole de l’ITN M Hamidou Seybou, a indiqué que le protocole
additionnel consacre le démarrage d’un
processus d’harmonisation du régime
indemnitaire du travailleur nigérien pour
mettre fin à l’iniquité dont certains travailleurs semblent être victimes. Ainsi
l’application de ce régime interviendra
dès ce mois de novembre 2012, a-t-il
dit.
! Zabeirou Moussa
! Le Président de la République, Chef de l’Etat, procède à la pose de la première pierre du «Chain hôtel Niamey».
L
’hôtel sera réceptionné fin
2014 et son coût de construction, pour la première phase,
est estimé à 14 millions d'euros soit
environ 9 milliards de franc CFA.
Chain Hôtel, dans sa première
phase, comportera 140 chambres
et suites, un restaurant gastronomique, un bar, des salles de
réunion équipées et modulables,
une piscine extérieure et un pool
bar. La construction de cet établissement hôtelier entre dans le
cadre du programme du Président
de la République pour la renais-
sance de la ville de Niamey appelé
"Niamey Nyala".
Dans son intervention, le ministre
du Commerce et de la Promotion
du Secteur Privé, M. Saley Saidou,
assurant l’intérim de son homologue en charge du Tourisme, s’est
réjoui de l’événement qui témoigne
de l'intérêt que le groupe accorde
aux questions de développement
du Niger en général et du secteur
du Tourisme et de l'Hôtellerie en
particulier. Indiquant que le
tourisme constitue un phénomène
socioéconomique majeur qui influe
Lundi 5 Novembre 2012
considérablement sur le développement d'un pays, le ministre Saley
Saidou a assuré que les autorités
de la 7ème République, au premier
rang desquelles le Président de la
République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, accordent une
place importante au secteur du
Tourisme et de l'Hôtellerie qui va
désormais jouer le rôle qui est le
sien. Aussi, a-t-il rappelé, la volonté
politique qui a été clairement exprimée par le Premier ministre, à
travers sa DPG. C’est d’ailleurs
dans ce cadre que le gouvernement
a adopté, le 29 février 2012, le Document de la Stratégie Nationale de
Développement
Durable
du
Tourisme (SNDDT) assorti de son
Plan d'Actions Prioritaires pour la
relance et le développement du
tourisme avec notamment la
réalisation d'hôtels et de restaurants de grand standing aussi bien
à Niamey qu'à l'intérieur du pays. Il
a en outre révélé que le Groupe
Teylium international a déjà à son
actif plusieurs activités en Afrique
dont notamment la construction
d'Hôtels Internationaux de la catégorie 5 étoiles en Guinée Conakry,
au Cameroun, au Sénégal, en Côte
d'Ivoire, au Bénin, au Congo et au
!
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a procédé, samedi dernier à Niamey, à la pose de la première pierre d'un hôtel de grand standing dénommé « Chain hôtel
Niamey ». Cet hôtel de cinq étoiles sera construit par le groupe africain Teylium International, spécialisé dans l'immobilier, l'hôtellerie
et les télécommunications. La cérémonie de pose de la pierre s’est
déroulée en présence du président de l’Assemblée nationale, M.
Hama Amadou, des présidents des institutions de la République,
des députés nationaux, des membres du gouvernement, des ambassadeurs et représentants des Organisations internationales au
Niger, du président du comité d’orientation du programme Niamey
Nyala, de la gouverneur de la région de Niamey, des maires des arrondissements communaux de la ville de Niamey, du président du
groupe Teylium International, le Sénégalais Habib Yérim Sow, des
professionnels du tourisme et de plusieurs invités.
Ado Youssouf/ONEP
Un hôtel 5 étoiles très bientôt à Niamey
Lors de la cérémonie de pose de la 1ère pierre
Gabon. L'hôtel du Niger créera 170
emplois directs et permanents contribuant ainsi à la lutte contre la
pauvreté.
Quant au représentant du groupe
Teylium, M. Yigo Thiam, il a tout
d’abord présenté le groupe avant
de dire que cet hôtel est le premier
investissement du groupe au Niger
et ceci grâce à la volonté et à
l’engagement
du
Président
de la République Issoufou
Mahamadou. Selon lui, l’objectif du
groupe est de bien montrer que les
privés africains ont la ferme volonté
d’investir sur leur continent dans les
projets d’envergure. En ce qui concerne Chain hôtel Niamey, selon M.
YigoThiam, une seconde phase
sera réalisée après la mise en
exploitation de la première phase et
consistera à une extension de la
capacité de l’hôtel pour l’amener à
200 chambres avec la création de
60 nouvelles chambres et de 12
suites.
! Seini Seydou Zakaria
NATION
5
! Le ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire
rencontre les Acteurs de la société civile et les représentants du secteur privé
Des échanges enrichissants sur le contenu du PDES
et approuvé par le Conseil des ministres
en septembre dernier. L’enjeu, a expliqué le ministre d’Etat en charge du
Plan, est de donner aux autorités les instruments adéquats pour gérer au
mieux les contraintes à court terme et
les inévitables urgences, sans jamais
perdre de vue la nécessité de concrétiser la vision à moyen et long terme
qu’elles ont définie pour le pays par la
mise en place cohérente et structurée
des politiques, des mutations et des investissements appropriés dans les domaines économiques, sociaux et
culturels. ‘’Notre plan 2012-2015 a été
bien construit dans cet esprit d’appréhension globale et cohérente de tous
les secteurs et domaines qui peuvent
contribuer à dessiner la physionomie du
Niger dans les années à venir et de
définition des programmes d’actions
capables de rendre conforme cette
!
L
e PDES sera soumis à une table
ronde des bailleurs de fonds
prévue les 13 et 14 novembre
2012 à Paris, afin de mobiliser les partenaires techniques et financiers autour
des orientations, stratégies et politiques
du PDES et du financement du gap. Ce
Plan revêt un caractère volontariste et,
est une traduction du Programme de
Renaissance du Niger. En s’adressant
aux acteurs de la société civile et ensuite aux représentants du secteur
privé, le ministre d’Etat, ministre du
Plan, de l’Aménagement du Territoire et
du Développement Communautaire, M.
Amadou Boubacar Cissé, a affirmé que
le PDES est le fruit d’un immense travail collectif qui a rassemblé des centaines des cadres de l’administration
nigérienne. Il a ajouté que le document
finalisé a été officiellement validé par diverses instances administratives ad hoc
Ado Youssouf/ONEP
Dans le cadre de la vulgarisation du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2012-2015), le Ministère en charge du Plan,
sous l’égide du Ministre d’Etat, Ministre du Plan, de l’Aménagement
du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou
Boubacar Clissé, a initié une série de rencontres avec les différentes organisations socio-professionnelles et économiques du
pays. C’est ainsi que vendredi dernier, le ministre d’Etat Amadou
Boubacar Clissé a rencontré, dans la matinée, les acteurs de la société civile, puis et l’après midi, les représentants du secteur privé.
Ces rencontres avaient pour but de présenter le document du PDES
et d’échanger avec ses partenaires sociaux sur son contenu.
Lors de la rencontre
physionomie avec la vision positive et
constructive que nous en avons. Il nous
a paru donc essentiel à la vieille de
l’événement important qui consacre le
PDES, qui est la table ronde des partenaires techniques et financiers qui permettra nous l’espérons de couvrir les
besoins de financement requis pour
l’exécution de ce Plan de développement », a-t-il souligné.
S’agissant du contenu, le ministre d’Etat
a précisé qu’au niveau de la formulation
des orientations de ce PDES, ils sont
partis surtout sur la base de diagnostic
de la situation économique de notre
pays pendant les trente dernières années et ceci, en liaison avec les axes du
programme de renaissance. En résumant les trois( 3) idées forces que le
PDES affiche pour le Niger à l’horizon
2015, le ministre d’Etat Amadou
Boubacar Cissé a indiqué qu’il s’agit
‘’d’ obtenir sur toute la période un rythme élevé de croissance, notamment
grâce à une meilleure diversification de
notre appareil économique et une forte
modernisation de toutes nos structures
de production ; mettre à profit cette plus
grande prospérité économique pour intensifier au maximum les investissements à caractère social, les politiques
d’aménagement du territoire, l’amélioration de la sécurité de chacun, en vue
de faire évoluer le Niger vers une
société plus équitable, plus solidaire et
plus harmonieuse et enfin d’appuyer
ces actions sur la consolidation pérenne
d’une bonne gouvernance exprimée
sous toutes ses formes possibles et sur
le renforcement continu de l’intégration
du Niger au sein de sa région et de
l’ensemble du continent’’. Aussi, a t-il
souligné, ces trois idées force devraient
se concrétiser à travers les 5 axes
stratégiques du PDES, étroitement corrélés et concourant ensemble à tous les
résultats escomptés. Les cinq (5) axes
stratégiques du PDES sont : la consolidation de la crédibilité et de l’efficacité des institutions publiques ; la
création des conditions de durabilité
d’un développement équilibré et inclusif
; la sécurité alimentaire et le développement agricole durable ; l’économie compétitive et diversifiée pour une
croissance accélérée et inclusive et la
promotion du développement social.
Le PDES 2012-2015 s’inscrit dans un
objectif global de promotion du bien-être
économique, social et culturel des populations. Il vise principalement une accélération de la croissance économique
et une amélioration sensible des conditions de vie des populations nigériennes.
!
Aissa Abdoulaye Alfary
! Fin de la formation des agents de la police municipale de la zone nord
C
ette cérémonie a aussi
enregistré la présence de
plusieurs personnalités au
rang desquelles, des députés nationaux, le président du conseil de ville
d’Agadez, le président de la Commission nationale de collecte des armes
illicites, le secrétaire général de la
Haute autorité à la consolidation de la
paix (HACP), le représentant de l’Association des municipalités du Niger,
les représentants résidents du PNUD
et de l’UE au Niger, la chargée d’affaire de la coopération danoise, le directeur général adjoint de la Police
nationale, plusieurs responsables des
forces de défense et de sécurité ainsi
que les familles et amis des élèves
policiers municipaux. Ils sont au total
253 agents parmi lesquels 24 filles à
être jugés aptes à l’exercice de la
fonction de policiers municipaux après
quatre (4) mois de formation à
l’ENP/FP. Issus des 15 communes de
la région d’Agadez, ces agents ont été
formés dans le cadre du Programme
Contribution à la paix, la sécurité et le
développement dans la zone sahélo
saharienne du Niger. Ce projet,
élaboré par le gouvernement, est mis
en œuvre avec l’appui du PNUD, de
l’Union européenne et de la Coopération danoise et bien d’autres partenaires techniques et financiers sous la
supervision de la Haute autorité à la
consolidation de la paix.
Plusieurs allocutions ont marqué le
déroulement de cette cérémonie. Pour
le directeur de cabinet du ministre
d’Etat en charge de l’Intérieur, la mise
en place d’une police municipale en
tant qu’instrument de sécurité
rapprochée des populations rurales
s’inscrit dans le cadre de la responsabilisation des collectivités territoriales. Ces agents viennent ainsi
combler le vide sinon renforcer les capacités des mairies pour le maintien
de l’ordre et de la tranquillité publics.
C’est donc pour répondre à ces impératifs, rappelle M. Seydou
Oumarou, ‘’que le Premier ministre
avait donné des instructions pour autoriser les communes disposant des
capacités budgétaires à créer leurs
propres services de police municipale
dans le respect des textes qui régissent cette corporation. Le directeur de
cabinet du ministre d’Etat s’est félicité
de l’aboutissement de ce projet. ‘’La
formation des agents de la Police municipale de la zone nord traduit parfaitement la volonté politique affichée
du Chef de l’Etat de faire de la sécurité son cheval de bataille compte tenu
du contexte et des circonstances dans
lesquels la 7ème République a pris
fonction’’ a-t-il déclaré. M. Seydou
Oumarou a exprimé la gratitude du
gouvernement à tous les acteurs
ayant participé à ce processus. Il a
particulièrement félicité et encouragé
la Police nationale et l’ENP/FP pour la
qualité de la formation. Le directeur de
cabinet du ministre d’Etat en charge
de l’Intérieur et de la Décentralisation
Lundi 5 Novembre 2012
a souhaité une bonne carrière aux
nouveaux agents de la police municipale et leur a demandé de mesurer la
responsabilité qui leur incombe dans
l’accomplissement de leur mission.
Enfin M. Seydou Oumarou a rendu un
vibrant hommage à toutes les forces
de défense et de sécurité pour leur
dévouement et leur bravoure dans
l’accomplissement de leurs missions
aussi bien à l’intérieur que sur le
théâtre des opérations extérieures.
Auparavant, plusieurs autres orateurs
se sont succédés à la tribune. Tour à
tour, le représentant résident du Système des Nations Unies au Niger M.
Fodé N’Diaye, le chef de la délégation
de la Commission de l’Union européenne M. Hans-Peter Schadek, la
chargée d’Affaires de la coopération
danoise et le secrétaire général de la
Haute autorité à la consolidation de la
paix, ont salué la pertinence de ce
projet. ‘’Une place de choix est accordée aux jeunes, parce que nous
sommes convaincus qu’ils sont les
principaux acteurs de la paix, de la
sécurité et du développement’’ a dit M.
Fodé N’Diaye. ‘’Ce programme traduit
la convergence des vues entre le programme Sécurité et développement et
la Stratégie Sahel de l’UE’’ a déclaré
pour sa part M. Hans-Peter Schadek,
chef de la Délégation UE. La Chargée
d’Affaires de la coopération danoise a
elle fondé le vœu que la mise en place
de cette police contribuera davantage
à consolider la paix et la sécurité dans
cette zone de notre pays. Elle a aussi
déclaré que la coopération danoise
est disposée à accompagner le Niger
dans la mise en œuvre de ce programme. Quant au secrétaire général
de la Haute autorité à la consolidation
de la paix (HACP), il a souligné toute
l’importance de la mise en place de la
police municipale surtout dans cette
zone (52% de la superficie du terri-
!
Les communes de la région d’Agadez viennent d’avoir leurs propres agents de la police municipale. En effet, ils sont au total 253
élèves policiers municipaux à achever leur formation à l’Ecole nationale de la Police et de la formation permanente (ENP/FP) de Niamey. La cérémonie consacrant leur sortie de l’école s’est déroulée
vendredi matin dans les locaux de l’ENP/FP sous le haut patronage
de M. Seydou Oumarou, directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation
et des Affaires religieuses, représentant le ministre.
Ibro YYouka/ONEP
253 agents formés dans le cadre du Programme Contribution à la Paix, aptes à servir
Une vue de la cérémonie du defilé de troupes
toire). Les effets attendus de la mise
en place de la police municipale sont,
entre autres, une plus grande collaboration des communautés (avec la
responsabilisation des jeunes en
matière de sécurité), la circulation
efficace de l’information et son
exploitation. Le secrétaire général de
la HACP a demandé aux jeunes
agents de mettre les connaissances
qu’ils ont acquises pour servir les populations. Pour sa part, le directeur de
l’ENP/FP a, dans son intervention, remercié toutes les institutions intervenant dans ce programme pour la
confiance placée à l’Ecole de Police. Il
les a assuré par ailleurs quant à la
qualité de la formation : ‘’Tous les
élèves ici présents méritent pleinement leur titre d’agents de la police
municipale. Ils ont suivi avec succès
la rigueur des épreuves physiques et
intellectuelles auxquelles ils ont été
soumis’’ a déclaré M. Amadou
Seybou. Il a félicité les enseignants et
encadreurs pour leur abnégation dans
l’encadrement des élèves. Le
directeur de l’ENP/FP a enfin formulé
le vœu de voir l’adoption des textes
réglementaires régissant ce corps. Le
délégué des élèves policiers municipaux a de son côté exprimé, au nom
de ses collègues, ses remerciements
aux autorités pour la chance à eux
offerte, et les responsables de la
Police nationale, les enseignants et
les encadreurs pour leur disponibilité.
Il a pris l’engagement, au nom de ses
collègues, de mettre en pratique les
connaissances qu’ils ont acquises
pour l’intérêt des populations et de
notre pays.
L’autre moment fort de la cérémonie a
été la remise des prix aux meilleurs
élèves qui se sont distingués tout au
long de la formation. Ainsi le premier
prix est revenu à Elhadj Agarama
Dalkari (1ère compagnie). Il est suivi
des élèves Haïdara Ramou (3ème compagnie) et Alio Abdou Oridji (1ère compagnie).
Le prix du meilleur élément féminin est
revenu à Ramatou Abdou Seidou (1ère
compagnie). Par la suite, les nouveaux agents de la police municipale
ont exécuté des démonstrations de
self défense et de maintien de l’ordre.
La cérémonie a pris fin avec le défilé
des troupes.
!
Siradji Sanda
NATION
9
! Protocole d’accord gouvernement/ Intersyndicale des Travailleurs du Niger
Diverses primes et indemnités allouées aux agents, fonctionnaires, auxiliaires et contractuels de l’Etat
ment a relevé que le travail abattu par le
comité ad ‘hoc et les représentants des
Ministères, est un travail de qualité, un
travail qui jette le jalon d’un avenir sûr
pour le Niger. C’est pourquoi, a indiqué
le vice-président du Comité interministériel de négociation, au regard du travail exemplaire et soutenu conduit par le
défunt Secrétaire général de l’USTN
récemment rappelé à Dieu, M. Abdou
Maigandi, le gouvernement a décidé de
dédier cet accord à l’illustre disparu
pour honorer sa mémoire. L’accord du 2
novembre 2012, a précisé M. Marou
Amadou, porte désormais le nom de M.
Abdou Maigandi.
Sur le fond du protocole d’accord, le coordonnateur de l’ITN, M. Hamidou Seybou, a souligné qu’en raison des
contraintes budgétaires de l’Etat portées
!
E
n prenant la parole au cours de la
signature du protocole d’accord, le
ministre de la Justice, Garde des
sceaux, Porte-parole du gouvernement,
M. Marou Amadou, a d’abord salué la
patience, le sens de dialogue et l’amour
de la patrie de l’ITN, qui a fait preuve de
leadership, pour calmer les ardeurs de
la base. Il a noté que le traitement, le
salaire, ainsi que les indemnités dans
notre pays sont diverses et souvent marqué par des iniquités. Il a expliqué que
c’est dans le terme de l’accord du 7
février que l’ITN et le gouvernement ont
convenu de procéder à la relecture des
indemnités, primes et autres avantages
au profit des agents, fonctionnaires, auxiliaires et contractuels de l’Etat, afin d’insuffler un peu de justice aux eux et aux
autres. Le Porte-parole du gouverne-
Kader Amadou/ONEP
Après dix (10) mois de pourparler, le gouvernement et l’intersyndicale des travailleurs, ont procédé, vendredi dernier, à la signature
d’un protocole d’accord qui prévoit des indemnités et des primes
aux agents de l’Etat. La cérémonie de signature s’est déroulée dans
la salle de réunion de la Primature sous la présidence du ministre de
la Justice, Garde des sceaux, Porte-parole du gouvernement, viceprésident du comité interministériel de négociation avec les partenaires sociaux M. Marou Amadou, en présence des membres du
gouvernement et des structures syndicales membres de l’ITN.
Signature entre les deux parties
à la connaissance des partenaires sociaux, les deux parties conviennent que la
mise en œuvre de cette mesure se fera
de manière progressive et chronologique
sur la période 2012-2014. Ainsi, au titre
de l’année 2012, les deux parties ont
convenu de l’octroi d’une indemnité de
transport et de logement aux agents
fonctionnaires de l’Etat de tous les
secteurs, à compter du 1er novembre
2012 ; la revalorisation de la prime de sujétion des enseignants contractuels de
l’éducation exerçant effectivement les
fonctions
d’enseignement,
de
5.000FCFA à 10.000FCFA, à partir du
1er novembre 2012 ; l’institution d’une indemnité de transport aux agents auxiliaires de la fonction de l’Etat, ne
bénéficiant pas de moyens de transport
mis à leur disposition pour un montant de
7.000FCFA, etc. Pour l’année 2013, les
parties conviennent de l’harmonisation
de la prime de fonction qui devient prime
de service public, par son extension aux
fonctionnaires de l’administration des finances et à ceux des cadres de la santé
publique et de l’action sociale, à compter
du 1er janvier 2013. Cette opération in-
Laouali Souleymane
! Lancement de la 5ème édition du Mois de l’expression de la parenté à plaisanterie
Pour le brassage et le renforcement de l’unité nationale
fortes valeurs, les autorités nigériennes
ont institutionnalisé le mois de la parenté à plaisanterie par décret n°
2010/795PCRSD du 16 novembre 2010
», a ajouté M. Kounou Hassane. « C’est
ainsi que des recommandations pertinentes et susceptibles d’apporter des
changements positifs à l’organisation du
mois de l’expression de la parenté à
plaisanterie ont été faites. Conformément aux suggestions du comité, et en
vue de permettre aux artistes et aux acteurs de s’exprimer librement, il sera organisé cette année, un festival en lieu
!
E
n prononçant l’allocution de
lancement de ce mois de parenté
à plaisanterie qui s’étendra du 3
novembre au 3 décembre prochain, le
ministre de la Jeunesse des Sports et
de la Culture, a indiqué que la parenté à
plaisanterie demeure un événement important pour les communautés nigériennes. « Véritable régulateur de
tensions, elle constitue un instrument
de raffermissement des relations sociales inter ethniques et communautaires. C’est pourquoi, pour davantage
valoriser cet héritage culturel, porteur de
Kader Amadou/ONEP
Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture,
M. Kounou Hassane, a procédé, samedi dernier, au Centre
africain de lutte traditionnelle au lancement officiel de la 5ème édition du Mois de l’expression de la parenté à plaisanterie. L’institution de ce mois de l’expression de la parenté à plaisanterie
est la manifestation de l’engagement des autorités nationales à
raviver les flammes de cette forme d’expression qui, face à la
mondialisation et ses effets ravageurs sur les cultures locales,
ont commencé à faiblir.
Lors du lancement de l’édition
et place du concours connu par le
passé ; et les disciplines retenues à cet
effet sont le théâtre, le sketch, et l’humour », a dit le ministre. M. Kounou
Hassane a ajouté que les manifestations de l’édition 2012 se tiendront du 3
novembre au 3 décembre sur l’étendue
du territoire national où des festivités de
duira nécessairement du réaménagement des régimes des primes et indemnités spécifiques existants, sans que
cela ne puisse consacrer une diminution
du montant global actuellement servi à
chaque agent. Il a été prévu également
en 2013, la mise en place d’un dispositif
cohérent de gestion des enseignants
contractuels ; l’opérationnalisation du
répertoire des emplois des agents de la
fonction publique de l’Etat et définition
des modalités d’octroi des primes et indemnités spécifiques, et la finalisation du
processus d’adoption d’un régime
général commun notamment la prime du
service public en lieu et place de la prime
de fonction, l’indemnité de logement et
l’indemnité de transport, ainsi que la définition des régimes des primes et indemnités à caractère spécifique aux agents
de l’Etat sur la base du répertoire des
emplois élaborés. Au titre de l’année
2014, les parties conviennent, en sus du
régime général commun, de l’octroi de
primes et indemnités à caractère spécifique aux agents de l’Etat sur la base du
répertoire des emplois élaboré courant
l’année 2014.
tout genre seront organisées le premier
jour de l’an musulman pour donner à
l’événement tout son sens et l’inscrire
dorénavant dans son contexte traditionnel. Aussi, a-t-il convié toute la population et tous les acteurs à prendre
part massivement aux festivités programmées pour la circonstance à Ni-
amey et à l’intérieur du pays. M. Kounou
Hassane a enfin appelé tous les
nigériens à cultiver l’esprit de paix de
tolérance et de solidarité pour que vive
la cohésion sociale dans notre pays.
Auparavant, la Gouverneure de la région de Niamey, Mme Kané Aichatou
Boulama, est allée droit au but en
taquinant ses cousins. « Il vous souviendra que l’année dernière en ce
même endroit, je vous avais transmis un
message au nom des kanouri en direction des peulh. N’ayant pas encore eu
de réaction officielle, et comme qui ne
dit rien consent, nous tirons la conclusion logique et évidente que les kanouri
sont désormais les patrons des peulh.
Nous, les kanouri, et nous les Touaregs,
maîtres de tous les gourmantchés, nous
vous demandons d’informer les gourmantchés que dans le cadre de l’Initiative 3N, tous les gourmantchés tels que
les Tankoino, les Tchombiano, les Lankouandé, les Woba et les Lompo sont
réquisitionnés pour travailler nos terres
sur les berges de la Komadougou Yobé,
et dans l’Irhazer», a-t-elle décrété.
! Oumarou Moussa
!Cinquantenaire de la BCEAO
L
a cérémonie qui s’est déroulée
à l’auditorium du siège a été
suivie en direct au niveau des
toutes les agences principales des huit
(8) pays membres de l’UEMOA. A la direction nationale de la BCEAO Niger à
Niamey, le personnel de la banque et
les invités, réunis autour du directeur
National M. Mahamadou Gado ont
également partagé ce moment historique de joie avec leurs collègues des
autres pays. Le Président Macky Sall a
évoqué l’histoire alléchante de cette
Banque qui n’a cessé de se métamorphosée tout au long de son parcours
pour s’adapter aux exigences du temps
moderne. Pendant cinq décennies la
BECEAO, qui avait son siège à Paris en
France à sa création, s’est consacrée
exclusivement à sa mission qu’elle conduit jusque là sans discontinuer. Mieux
elle s’est rapprochée davantage de la
communauté pour laquelle elle est
créée en transférant d’abord son siège
à Dakar au Sénégal, puis en africanisant son personnel. Le Président séné-
Lundi 5 Novembre 2012
galais dont le pays abrite le siège est un
témoin privilégié de l’évolution de la
BCEAO. Macky Sall a salué les efforts
croissants et soutenus des différents
dirigeants de l’UMOA devenue plus tard
l’UEMOA et des responsables de la
Banque dans le cadre de la modernisation et de restructuration de la BCEAO.
Toutes choses qui lui ont permis d’être
un exemple dans le secteur et d’être
surtout forte et crédible tant en Afrique
qu’à travers le monde entier. Le Président Macky Sall a affirmé que la
BCEAO a su et pu émettre les signes
monétaires régulièrement depuis
cinquante ans, lutter la contrefaçon et
entretenir constamment la circulation
fiduciaire dans l’espace. Le Président
du Sénégal a indiqué que la BCEAO est
restée toujours à l’écoute des préoccupations des populations comme le témoigne la création et la réintroduction
de la nouvelle coupure (billet) de 500f
dans le circuit monétaire après
plusieurs années de disparition. Macky
Sall
a
d’ailleurs
procédé au
dévoilement
des
deux
faces de cette
vignette qui
va être mise
en circulation
le 30 novembre
2012
dans tout l’eLa nouvelle
s p a c e
UEMOA à la satisfaction générale des
populations. Parlant de 50 ans d’existence de notre Banque commune, le
Chef de l’Etat sénégalais s’est réjoui de
constater qu’un grand symposium sera
organisé dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire. Il a émis
l’espoir qu’il permettra de dresser un
bilan exhaustif de l’action commune et
d’engager des réflexions pour mieux ouvrir les perspectives de la communauté.
Le Gouverneur de la BCEAO M. Koné
!
La Banque Centrale des Etas de l’Afrique de l’Ouest BCEAO fête ses
cinquante années d’existence. La commémoration de cet anniversaire
est organisée sous le signe de la « solidité et de la réflexion prospective». En cette occasion qui consacre un demi siècle d’exercice de la
Banque des banques de l’UEMOA, une grande cérémonie a été organisée au siège de la Banque à Dakar sous la présidence du Président
Sénégalais Macky Sall, représentant le Président en exercice de l’UEMOA le togolais Faure Ezosimna Gnassingbé et en présence du gouverneur de la BCEAO M. Tiémoko Melliet Koné et de nombreux cadres
de la Banque d’émission de notre espace communautaire intégré.
DR
Une nouvelle coupure de 500F en circulation le 30 novembre
coupure de 500 FCFA
a réitéré la détermination de l’équipe à
faire de la Banque une référence, une
Banque de service public toujours à l’écoute du peuple. Il a ainsi indiqué que
la BCEAO est engagée dans de nouvelles reformes et envisage dans cette
perspective la mise en œuvre des
plusieurs actions dont la mise en circulation d’autres insignes monétaires pour
répondre aux attentes des populations.
! Zabeirou Moussa
NATION
10
! Assemblée nationale/Interpellation des membres du gouvernement
La ministre Ali Mariama El Hadj Ibrahim plaide en faveur d’un
Dans le cadre de leur prérogative de contrôle de l’action gouvernementale, les députés ont, le samedi dernier, auditionné la ministre de l’Education nationale et de la Promotion des langues nationales, Mme Ali
Mariama El Hadj Ibrahim, suite à une interpellation des députés Saidou Bakari et Abdoul-Moumini Ousmane. Après avoir répondu aux six questions posées par les auteurs de l’interpellation, Mme Ali Mariama
Elhadj Ibrahima, a estimé, dans son mot de la fin, que l’éducation est une question sur laquelle doit se
dégager un consensus national : « nous ne devons pas sacrifier l’avenir de nos enfants, l’avenir de notre
pays sur l’autel des intérêts personnels ou partisans. Nous avons tous, en tant que, majorité, opposition, syndicats, parents d’élèves, enseignants, bref citoyen, la lourde responsabilité d’assurer l’éducation
de ces élèves, de ces étudiants, de nos enfants, la finalité de tout parent n’est-elle pas leur réussite dans
la vie. Il est grand temps que tous, nous cessions d’instrumentaliser leur éducation en la plaçant hors de
nos querelles partisanes ou de nos intérêts individuels ou de groupe. L’éducation doit être placée au-dessus de la mêlée. L’échec de nos enfants sera l’échec de notre génération », a-t-elle conclu. (Voici dans
leur intégralité les questions des deux députés et les réponses de la ministre)
Questions des députés
«A Madame la Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des
Langues Nationales.
Madame la Ministre,
Depuis l’indépendance de notre pays,
l’importance de l’école a été magnifiée
dans les politiques publiques. Cependant, en dépit des programmes gouvernementaux volontaristes adoptés
en faveur de l’école ces dernières an-
nées et en dépit des conventions internationales relatives aux droits de l’enfant que le Niger a ratifiées, force est
de constater que des problèmes quasirécurrents grèvent chaque année la
rentrée scolaire.
La rentrée scolaire 2012-2013, à en
croire une certaine opinion, ne semble
pas échapper à cet état de fait devenu
routinier. Aussi, nous fondant sur les
pouvoirs que nous tenons de la Constitution et du Règlement Intérieur de
l’Assemblée Nationale, nous vous demandons d’avoir l’obligeance d’éclairer
la Représentation Nationale ainsi que
l’opinion nationale sur la situation effective de l’école nigérienne en répondant aux questions suivantes :
1. Quelles sont les dispositions qui
ont été prises par le gouvernement en
général et votre département ministériel en particulier en vue de la réussite
de la rentrée scolaire 2012-2013?
2. L’alinéa 2 de l’Article 23 de notre
Constitution dispose : « L’Etat et les
autres collectivités publiques veillent,
par leurs politiques publiques et leurs
actions, à la promotion et à l’accès à
un enseignement public, gratuit et de
qualité ». Compte tenu de cette obligation constitutionnelle, quelles sont les
dispositions prises par votre département ministériel pour assurer la gratuité de l’enseignement publique
jusqu’à 16 ans, comme l’a promis le
Président de là République, voire
jusqu’à 18 ans tel que l’a prévu la
LOSEN ?
3. Quelles dispositions sont prises ou
envisagées en vue d’un enseignement
public de qualité comme le prescrit l’article 23 précité de la Constitution ? Le
recours à des enseignants contractuels, voire à des enseignants n’ayant
pas reçu la formation pédagogique nécessaire, est-il compatible avec l’objectif de qualité recherché ? Quel est
l’effectif de cette catégorie d’enseignants ?
4. Il n’est pas rare d’entendre des parents d’élèves se plaindre d’une sorte
de marchandage du service public
rendu par les responsables d’écoles :
établissement de certificats de scolarité et d’ordres de transferts, inscription
d’enfants suite à des transferts, cotisations ou frais divers exigés des parents
d’élèves etc. Qu’en-est-il au juste ?
Ces pratiques sont-elles régulières
dans le contexte de la gratuité ?
5. L’Etat alloue des subventions et des
avantages fiscaux aux écoles privées.
Dans ces conditions qu’est-ce qui
peut justifier l’augmentation des frais
de scolarité qui tend à devenir une
pratique courante dans lesdites écoles
? Que compte faire le gouvernement
pour juguler ce phénomène ?
6. Des organisations syndicales actives dans le secteur de l’éducation font
planer des menaces sur la sérénité de
l’année scolaire en cours. Qu’en est-il
exactement et quels sont les voies et
moyens que vous entendez mettre en
œuvre pour éviter une perturbation
éventuelle des cours et des examens
scolaires cette année?
En vous en souhaitant bonne réception, veuillez agréer, Madame la ministre, l’assurance de notre considération
distinguée. ».
régions à partir du 19 septembre 2012.
Je tiens à la disposition de ceux qui le
souhaiteraient, le tableau de répartition
par type de fourniture et par région. En
outre, de nouvelles commandes d’un
coût global de 2.337.671.200 FCFA ont
été lancées et seront réceptionnées
dans 2 ou 3 mois et permettront de
compléter les besoins de l’année en
cours et constituer le stock de sécurité
pour la rentrée prochaine.
Au plan de la formation des enseignants, en plus des 3395 élèves maîtres formés au niveau des 7 écoles
normales d’instituteurs, de 250 profiteurs de CEG en phase d’achever leur
formation à l’Ecole Normale Supérieure,
le MEN/APLN a assuré des formations
de courte durée (30 à 45 jours) de 5.138
enseignants contractuels. Cette activité,
relève de la volonté du Ministère de renforcer les capacités opérationnelles des
enseignants sans formation initiale,
dans l’exercice de leurs fonctions.
Dans le même temps, le Ministère a pris
de mesures pour renforcer ses propres
capacités de pilotage du système dans
la perspective de la mise en œuvre du
programme sectoriel de l’éducation en
mettant en formation 34 agents dans les
universités et instituts supérieurs spécialisés dans divers domaines de l’éducation.
Au plan du recrutement des enseignants : pour le besoin de l’expansion
du système en personnel enseignant, le
MEN/A/PLN a organisé, au niveau des
8 régions, des concours de recrutement
des enseignants contractuels dont
5.000 pour la base 1 et 1000 pour la
base 2. Dans le cadre de ce recrutement, la priorité a été donnée principalement aux élèves maitres sortis des
écoles normales d’instituteurs, et ce,
dans le but d’avoir des enseignants d’un
niveau acceptable, capables de relever
le défi de la qualité de l’enseignement
En ce qui concerne l’intégration à la
Fonction publique, elle concernera cette
année, 2.500 enseignants contractuels
et le processus est en cours. D’ores et
déjà, 11.000 dossiers ont été présélectionnés et un comité paritaire,
MEN/MFP a été mis en place pour sélectionner les 2.500 dossiers sur la base
!
«Excellence Monsieur le Président
de l’Assemblée Nationale ;
Mesdames et Messieurs, Honorables
Représentants de la Nation ;
C’est avec un réel plaisir, que je prends
la parole devant cette auguste assemblée, pour répondre, conformément aux
dispositions de la loi fondamentale et à
celles du règlement intérieur de notre
institution parlementaire, à l’interpellation des Honorables députés Bakari
Seidou et Abdoul Moumouni Gousmane.
Cette interpellation est la preuve que le
Parlement, joue son rôle de contrôle de
l’action gouvernementale, et je vous en
félicite vivement.
.Bile est aussi pour moi une occasion
inouïe de présenter aux représentants
du peuple et à l’opinion nationale la situation effective de l’école nigérienne,
situation, très peu reluisante, quand on
connaît tous les problèmes qui assaillent notre système éducatif depuis plusieurs décennies, mais que notre
gouvernement, s’échine à redresser, en
faisant de ce secteur l’une des premières priorités nationales.
Excellence Monsieur le Président de
l’assemblée nationale,
Honorables députés nationaux,
Ceci dit, je m’en vais répondre aux six
(6) questions posées.
La première question est la suivante
: Quelles sont les dispositions qui
ont été prises par le gouvernement
en général et votre département ministériel en particulier en vue de la
réussite de la rentrée scolaire 20122013 ?
A ce sujet, nous avons déjà informé
l’opinion nationale à la veille de la rentrée, par voie de presse, des dispositions qui ont été prises. Ainsi, au plan
des fournitures et manuels scolaires, le
Ministère de l’Education Nationale de
l’Alphabétisation et de la Promotion des
Langues Nationales a réceptionné, au
titre de cette année, d’importantes
quantités de fournitures scolaires pour
un montant global de 2.041.692.764
FCFA. Ces fournitures qui couvrent plus
de 50% des besoins des écoles primaires et des collèges d’enseignement
généraux ont été acheminées dans les
Kader Amadou/ONEP
Réponse de la ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et
de la Promotion des Langues Nationales
La ministre en charge de l’Education nationale répondant aux députés
des critères établis. Sur ce point, nous
veillerons personnellement, à la transparence dans le choix des dossiers et à
l’ensemble du processus.
Au plan des infrastructures scolaires, je
voudrais préciser que dans le cadre du
programme de la Renaissance, 20122013, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la
Promotion des Langues Nationales
(MEN/A/PLN) a lancé un programme de
construction de 3000 salles de classe
sur financement du Budget national en
deux campagnes : une première de
Cinq Cents (500) salles de classes et
une deuxième de Deux Mille Cinq Cents
(2.500). Ces infrastructures sont réparties dans les 8 régions. Je tiens, à la disposition de ceux qui le souhaiteraient
les détails.
Au plan de la réhabilitation des salles
des classes et de la réparation des tables bancs, un montant de Trois Cent
Soixante Deux Millions Huit Cent Vingt
Quatre Mille Quatre-vingt Quinze
Francs (362.824.095) F/CFA a été débloqué et délégué aux régions.
Tous ces efforts consentis par le gouvernement se poursuivront au cours de
l’année, avec l’élaboration du Programme Sectoriel de l’Education et de
la Formation pour lequel déjà le Partenariat Mondial pour l’Education, la nou-
velle appellation du Fast Track Initiative,
a annoncé un appui de 84 millions de
dollars. Tous les partenaires intervenant
dans le secteur de l’éducation nous accompagnent dans l’élaboration de ce
programme assez ambitieux, qui vise,
selon une approche holistique, à mettre
en cohérence les différents segments
de l’enseignement. Je profite du haut de
cette tribune pour témoigner notre sincère gratitude aux Partenaires techniques et financiers qui nous
accompagnent dans ce processus.
Dans cette dynamique partenariale, il a
été créé un cadre de concertation et de
suivi de la mise en œuvre des activités
du MEN, et une revue conjointe est organisée chaque année afin de faire le
bilan. Aussi pour répondre aux situations d’urgence, mieux planifier et harmoniser les interventions sur le terrain,
le cluster éducation a été réactivé depuis février 2012,
La deuxième question est relative
aux dispositions prises par le gouvernement pour assurer la gratuité
de l’enseignement public jusqu’à 16
ans, comme l’a promis le Président
de la République, voire jusqu’à 18
ans tel que l’a prévu la LOSEN.
Le principe de la gratuité de l’enseignement public est prévu par la loi N°98-12
du 1er juin 1998 portant orientation du
système éducatif nigérien qui dispose
en son article 2 que « l’Etat garantit
l’éducation à tous les enfants de 4 à dixhuit (18) ans ». Dans les faits, la gratuité
de l’enseignement public s’est traduite
par la prise en charge par l’Etat, non
seulement de la réalisation des infrastructures et équipements scolaires
(salles de classes, tables bancs, manuels et fournitures scolaires), mais
aussi la formation, le recrutement et la
prise en charge des traitements et salaires de tous les personnels de l’éducation. Mais la gratuité ne signifie
nullement que d’autres personnes, physiques ou morales, en dehors de l’Etat,
ne doivent pas contribuer au financement de l’éducation. C’est d’ailleurs
pourquoi la LOSEN a prévu en son article 60 que « les collectivités, les familles
et toutes autres personnes concourent
à côté de l’Etat au financement du système ».
Les établissements d’enseignement public cohabitent avec ceux d’enseignements privés ; mais la gratuité ne
s’applique qu’aux premiers. Le parent
qui choisit d’inscrire son enfant au privé
ne peut bénéficier de la gratuité qui ne
s’applique qu’aux établissements publics,
Aussi, contrairement à beaucoup de
pays de la sous-région où très tôt, les
autorités ont défini la participation des
parents à travers le versement des frais
d’inscription à tous les niveaux, au
début de chaque année scolaire, la
prise en charge par les parents des
équipements (tables bancs), des fournitures et des manuels individuels et collectifs, le Niger continue à prendre en
charge dans la limite de ses moyens
l’ensemble des dépenses du système
éducatif. Mieux, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou s’est engagé à
consacrer le quart du budget de l’Etat
au secteur de l’éducation afin d’assurer
la gratuité et l’obligation scolaire de tous
les enfants jusqu’à l’âge de 16 ans.
L’obligation scolaire est réglementée
dans notre pays par le décret n°62021/MEN du 07 février 1962 portant réglementation de l’obligation et de la
fréquentation scolaire. Néanmoins ce
Lundi 5 Novembre 2012
NATION
11
consensus national sur les questions relatives à l’éducation
texte limitait cette obligation scolaire à
l’âge de 14 ans c’est-à-dire pour l’enseignement du cycle de base 1 (primaire) ; mais le Président a voulu
étendre cette obligation scolaire jusqu’à
l’âge de 16 ans c’est-à-dire jusqu’à la fin
du cycle de base 2 (collège).
Excellence Monsieur le Président de
l’Assemblée Nationale ;
Mesdames et Messieurs, Honorables
Représentants de la Nation ;
Je voudrai rappeler, du haut de cette tribune, que l’Etat fait des efforts considérables pour l’éducation de nos enfants.
A ce sujet je voudrai rappeler que les
dépenses publiques par élève sont estimées à 38.000 FCFA pour le cycle de
Base 1, à 80.000 FCFA pour le préscolaire, à 200.000 FCFA pour le cycle de
Base 2, à 710.000 FCFA dans le supérieur et 927,000 FCFA dans l’enseignement technique et professionnel. Et
nous avons, aujourd’hui plus 2 000 000
d’élèves et étudiants.
Bien, que l’éducation publique soit gratuite, il est à remarquer que les ménages participent à l’éducation des
enfants. II s’agit des dépenses liées à
l’achat des fournitures, de l’uniforme, de
l’inscription et du fonctionnement des
COGES. Le niveau de contribution dépend du cycle, des types de formation.
Une enquête sous-régionale a permis
d’estimer les dépenses des familles en
matière d’éducation. Elles tournent autour 0,6 % des dépenses totales des
ménages au Niger, ce qui est nettement
en deçà de la moyenne régionale qui
est de 3,8 %. Les efforts de mon département ministériel est de réduire encore
plus ces dépenses pour donner les
mêmes chances de réussite à tous les
enfants de ce pays, quelque soit leur
origine sociale.
Question 3 : Quelles dispositions
sont prises ou envisagées en vue
d’un enseignement public de qualité
comme le prescrit l’article 23 précité
de la constitution ? Le recours à des
enseignants contractuels, voire à
des enseignants n’ayant pas reçu la
formation pédagogique nécessaire,
est-il compatible avec l’objectif de
qualité recherché ? Quel est l’effectif
de cette catégorie d’enseignants?
I. Les dispositions prises en vue d’un
enseignement public de qualité
La qualité de l’éducation est appréciée à
travers les programmes, les enseignants, les encadreurs, les infrastructures et le matériel pédagogique mis à
la disposition des établissements.
Le Ministère de l’Education Nationale,
de l’Alphabétisation et de la des
Langues Nationales, avec l’appui de
certains partenaires techniques et Financiers du secteur, a mis en place un
de formation en cours d’emploi, des
contractuels n’ayant pas bénéficie d’une
formation initiale. A titre d’exemple,
entre 2011 et 2012, 12.463 enseignants
sans formation initiale ont été formés.
Ces formations sont complétées par un
dispositif de proximité à travers les Cellules
d‘Animation
Pédagogique
(CAPED), les Unités Pédagogiques
(UP) et l’accompagnement assuré par
les encadreurs pédagogiques (CP et
Inspecteurs). Ces activités ont nécessité la mobilisation d’énormes moyens
financiers. A titre illustratif :
- 600.510.000 FCFA ont été consacrés
au financement des CAPED, 1 487 627
553 FCFA au titre de cette année ont
été consacrées à diverses autres formations des enseignants et encadreurs
de terrain, avec l’appui de nos partenaires tels l’UNICEF, Lux dev, Coopération suisse...; 2.337. 671. 500 Fcfa pour
l’acquisition des fournitures ; 656 000
000 Fcfa pour l’acquisition de 22.982 tables bancs ; 3.042.500 manuels scolaires commandés pour la base 1 sur
financement de l’AFD ; 327.530 manuels scolaires pour la base 2 ;
2. Les dispositions envisagées en
vue d’un enseignement public de
qualité
1. la mise à la disposition des enseignants et des élèves du matériel didactique et des supports pédagogiques;
2. la promotion de l’enseignement des
sciences et de la technologie par la
construction et l’équipement des laboratoires ;
3. la mise en œuvre de la réforme du
curriculum pour l’amélioration la pertinence et de la qualité des apprentissages par l’expérimentation et la
génération du nouveau curriculum de
l’éducation de base ;
4. la formation initiale et continue des
enseignants et la création de nouvelles
écoles normales et l’augmentation de
la capacité d’accueil, de celles existantes et leur dotation en moyens
supplémentaires;
5. La promotion des langues nationales
à travers l’adoption et l’exécution d’une
stratégie efficace de généralisation progressive et effective de l’enseignement
bilingue (langues nationales et français)
;
6. la révision du dispositif de formation
initiale dans les En, l’IFAENF, l’ENS et
de formation continue des enseignants
à travers l’encadrement de proximité,
les CAPED, les UP, la formation à distance, l’utilisation des TICE, et la création des centres de ressources, etc. ;
7. l’introduction et le développement
des TICE à l’école, notamment l’amélioration de l’accès à Internet, l’utilisation
des tablettes et bibliothèques numériques ;
8. la poursuite de la déconcentration de
l’éducation notamment par la responsabilisation des CODES (ex-COGES)
pour le suivi de la qualité, la mobilisation des ressources et la gestion des
biens scolaires ;
9. le développement d’un plaidoyer en
faveur de l’école et la mise en place effective d’un fonds national de financement de l’éducation ;
Le recours à clés enseignants contractuels, voire à des enseignants contractuels n’ayant pas reçu la formation
pédagogique nécessaire, est-il compatible avec l’objectif de qualité recherché ? Comme vous le savez, en 1998,
pour taire face à une forte demande de
scolarisation dans un contexte de rareté
de ressources, le Niger a adopté une
nouvelle politique de recrutement du
personnel enseignant ; le volontariat,
puis la contractualisation, à partir de
2003. Cette politique se fondait sur l’hypothèse selon laquelle les salaires de
ces types d’enseignants, nettement inférieurs à ceux des fonctionnaires, permettra de dégager des ressources
nécessaires pour améliorer l’offre éducative et investir dans certains intrants
pédagogiques. En effet, des progrès significatifs ont été enregistrés dans l’accès notamment la couverture du cycle
de base 1. Le taux brut de scolarisation
est passé de 30,4% en 1998 à 79,2%
en 2012.
En dépit de ces résultats, cette politique
de contractualisation a eu des effets
pervers sur la qualité des enseignements/apprentissages. C’est conscient
de toutes ces conséquences et afin de
concilier les principes de l’offre et les
exigences de la qualité des enseignements/apprentissages, que des mesures intermédiaires telles que les
formations de courte durée allant de 30
Lundi 5 Novembre 2012
à 45 jours ont été initiées à leur intention. Nous avons aussi élaboré un projet de loi, portant création de quatre
nouvelles écoles normales qui vous
sera soumis. Mieux, le gouvernement,
pour garantir la qualité du système éducatif nigérien, envisage de supprimer
purement et simplement le système de
la contractualisation à l’horizon 2020, en
intégrant dans la Fonction Publique les
enseignants contractuels.
Quel est l’effectif de cette catégorie
d’enseignants
?
(enseignants
contractuels)
A la rentrée 2012-2013, les enseignants
contractuels sont au nombre de 53.100
pour un effectif de 74 964, soit 70,84 %
de l’effectif. Il n’y a que 21 864 enseignants titulaires.
Question N°4 : Il n’est pas rare d’entendre des parents d’élèves se plaindre d’une sorte de marchandage du
service rendu par les responsables
d’écoles : établissement de certificats de scolarité et d’ordres de transfert, inscription d’enfants suite à des
transferts, cotisations ou frais divers
exigés des parents d’élèves été...
Qu’en est-il au juste ? Ces pratiques
sont-elles régulières dans le
contexte de la gratuité ?
Ces pratiques illégales sont nées des
difficultés qu’a connues l’Etat dans les
années 90. Face aux difficultés financières, certains responsables des établissements, sans aucune autorisation
du ministère, ont institué un recouvrement des coûts des prestations, une
façon de financer les frais de reproduction des documents délivrés.
C’est pourquoi, dès notre prise de fonction, nous avons pris des dispositions
pour que les dotations en moyen de
fonctionnement des services déconcentrés soient régulières et effectives. Pour
l’année 2012 par exemple c’est un montant de 1 937 028 000 F CFA qui leur a
été alloué. Cependant, les Associations
des parents d’élèves et d’autres structures comme les CGDES (ex-COGES)
qui sont impliquées dans la gestion de
l’école afin de contribuer à la promotion
de la scolarisation, au maintien des enfants dans le système et à l’amélioration
de la qualité, procèdent comme toutes
les associations ou structures associatives, à des cotisations annuelles.
Les CODES et certaines APE/E élaborent en scolaire, un et budgétisent
les activités. Ces activités prennent en
charge petites Interventions (réparation
de robinet, salubrité à contribution à la
confection des paillotes, ...), ces initiatives entre dans le cadre de la responsabilisation citoyenne de la gestion de
la chose éducative, c’est le lieu ici, de
saluer tous ses parents d’élèves et
CODES qui participent activement à la
décentralisation de la gestion de l’école.
Question 5 : l’Etat alloue des subventions et des avantages fiscaux
aux Ecoles Privées. Dans ces conditions qu’est-ce qui peut justifier
l’augmentation des frais de scolarité
qui tend à devenir une pratique courante dans lesdites écoles ? Que
compte faire le Gouvernement pour
juguler ce phénomène ?
La question des subventions allouées
aux établissements privés est régie par
l’article 36 de l’ordonnance n°96035/PCSN/MEN du 19 juin 1996, portant réglementation de l’enseignement
privé au Niger. Aux termes de l’alinéa
1er de ladite ordonnance, «des subventions payées par le budget de l’Etat peuvent être accordées, par arrêté du
Ministre des Finances, aux établissements d’enseignement privé présco-
laire, scolaire, professionnel et technique après la 2ème année d’ouverture et
à partir de critères de performances
biens définis »,
Comme on peut le constater l’octroi de
la subvention n’est ni systématique encore moins obligatoire ; quant à l’alinéa
3, il précise que ces subventions peuvent être en nature ou à travers l’affectation des enseignants. Le dernier
alinéa conclut en ajoutant « en aucun
cas ces subventions ne peuvent être
considérées comme un droit ». C’est à
ce titre d’ailleurs, que ce sous-secteur a
bénéficié depuis 1997 des subventions
de l’Etat en espèces et en nature, avant
leur suspension en 2005. Dans la réglementation actuelle de l’Enseignement Privé, il n’existe pas de
dispositions qui accordent des avantages fiscaux aux Etablissements Privés d’enseignement général. En
conclusion, à l’heure actuelle, il n’existe
ni d’avantages fiscaux ni de subventions accordés aux établissements privés.
La deuxième partie de la question
posée, est relative à l’augmentation des frais de scolarité par les promoteurs.
L’augmentation des frais de scolarité
par les promoteurs s’explique par la réglementation actuelle qui permet aux
promoteurs des Etablissements Privés
de fixer librement les frais relatifs à l’inscription et à la formation des élèves (article 1 de l’arrêté n°0182/MEN/MFP/TE
du 07 octobre 1997).
Par ailleurs, il faut signaler que la suspension de la subvention de l’Etat aux
Etablissements Privés, leur imposition
ainsi que l’augmentation des salaires
des personnels de l’enseignement
privé, demandée par l’Etat dans le
cadre des accords avec les partenaires
sociaux, peuvent être considérées
comme des éléments d’aggravation de
leurs charges ce qui pourrait expliquer
l’augmentation des frais d’inscription et
de formation
Que compte faire le gouvernement
pour juguler ce phénomène ?
Mon département ministériel a prévu
d’organiser cette année un atelier national en vue de réviser les
textes réglementant l’enseignement
privé au Niger notamment 1:ordonnance N°96-035 du 19 juin 1996. Celte
révision se fera de concert avec les
deux autres ministères de l’Education,
le Ministère des Finances et celui de
l’Urbanisme.
Question n°6 : Des organisations
syndicales actives dans le secteur de
l’éducation font planer des menaces
sur la sérénité de l’année scolaire en
cours. Qu’en est-il exactement et
quels sont les voies et moyens que
vous entendez mettre en œuvre pour
éviter une perturbation de l’année en
cours et des examens scolaires cette
année ?
En ce qui concerne enfin nos relations
avec les partenaires sociaux, permettez-moi, honorables députés nationaux,
non pas de faire la genèse, mais de préciser d’abord quelques points importants qui caractérisent l’environnement
partenariat et le cadre structurel des
rapports qui existent entre les ministères en charge de l’éducation et les organisations syndicales actives en
éducation. En effet, Mesdames et Messieurs, à l’instar des partis politiques en
plein épanouissement dans notre pays,
le mouvement syndical nigérien est en
pleine phase de pluralisme intégral. Le
secteur de l’enseignement est sans
doute le domaine le plus nanti en organisations syndicales dont certaines sont
structurées en réseaux, d’autres en
coordination, en groupes ou en associations, etc.
A cette date, les ministères en charge
de l’éducation enregistrent soixante-huit
[68] syndicats dont cinquante-quatre
(54) structures coalisées, huit (8) structures indépendantes et six (6) réseaux.
Vous convenez avec nous qu’une telle
situation n’est pas de nature à faciliter
le partenariat avec cette pléthore de
syndicats dont certains remettent systématiquement en cause les accords obtenus avec d’autres. En dépit des
difficultés, que pose la gestion de ces
structures, nous avons pris des mesures institutionnelles suivantes pour y
faire face : la nomination d’un Conseiller
Technique exclusivement chargé des
relations avec les partenaires sociaux ;
la création de cinq (5) cadres de concertation impliquant l’ensemble des structures syndicales actives en éducation,
qui travaillent de commun accord avec
les représentants des trois ministères
en charge de l’éducation.
Néanmoins, cela n’exclut pas qu’il y ait
des difficultés susceptibles de créer des
désagréments surtout que, pour répondre à certaines préoccupations, les solutions ne dépendent pas toujours de
notre seul engagement d’une part.
D’autre part, nous avions parfois
constaté avec surprise et regret qu’au
moment où nous sommes en pleines
négociations, certains de nos partenaires déposent des préavis de grève,
ou que d’autres, sitôt un protocole d’accord signé, attendent tout de suite le règlement de toutes les questions ayant
fait l’objet de consensus. Ou bien encore, certains partenaires bien que représentés et partie prenante au sein
d’un groupe ayant signé un protocole
d’accord, reviennent le lendemain pour
se désolidariser des résultats obtenus
après de longues heures de négociation. Voilà en quelques mots les situations auxquelles nous faisons face de
manière récurrente. Toutefois, la situation actuelle de notre système éducatif
est si préoccupante qu’elle ne saurait
encore supporter des crises ou de perturbations sous aucun prétexte.
C’est pourquoi, conformément aux recommandations du forum sur l’éducation, tenu à Niamey du 08 au 11 octobre
2012, nous allons incessamment trouver les voies et moyens d’éviter à nos
enfants des épreuves supplémentaires
pour des incompréhensions souvent
sans objet,
En effet, le forum National sur l’éducation a sollicité et recommandé un
consensus national fort entre tous les
acteurs. Mieux, dans sa résolution sur
la stabilité du système éducatif, le forum
a indiqué que « les participants s’engagent à sensibiliser les bases des structures qu’ils représentent pour obtenir
une large adhésion aux objectifs et actions définis par le présent Forum ». Il
était même question, au Conseil National de l’Education, d’une année de trêve
à travers une résolution qui demande
aux parties prenantes «d’engager des
négociations réalistes devant conduire
à un pacte national pour une année scolaire 2012-2013 apaisée».
Honorables représentants du peuple,
Mesdames et Messieurs,
Voilà très succinctement les éléments
de réponse que j’ai voulu apporter à vos
questions pour une meilleure appréciation de mon département ministériel.
Je vous remercie de votre aimable attention et reste à votre entière disposition pour d’éventuelles questions
d’éclaircissement».
ETRANGER
14
!
Mali
Le Burkina Faso tente d’éloigner les islamistes d’Ansar Dine d’Aqmi
La médiation burkinabè a déclaré samedi à Ouagadougou vouloir
convaincre Ansar Dine, l'un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, de rompre avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), comme le souhaite aussi Alger pour un règlement de
la crise.
L
e ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a indiqué qu'il allait
rencontrer samedi soir et dimanche
les émissaires d'Ansar Dine
(Défenseur de l'islam) arrivés vendredi et emmenés par Algabass Ag
Intalla, un élu du nord du Mali et
haut cadre du groupe. Ils verront
plus tard le président Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne pour la Communauté
économique des Etats d'Afrique de
l'Ouest (Cédéao), a-t-il dit à l'issue
d'une rencontre du ministre malien
des Affaires étrangères, Tiéman
Coulibaly, avec M. Compaoré.
Le chef de l'Etat burkinabè va rappeler aux envoyés islamistes "les
exigences de la Cédéao, qui sont
que Ansar Dine doit se désengager
de la terreur et du crime organisé"
et rentrer dans le "processus de dialogue politique", a expliqué M.
Bassolé. M. Compaoré pousse à
une solution pacifique, au moment
où se prépare une intervention militaire internationale pour chasser
les islamistes armés qui contrôlent
le nord du Mali depuis sept mois.
Pas de contradiction, selon son
chef de la diplomatie: "nous aurons
besoin de l'usage de la force pour
mettre hors d'état de nuire les
groupes terroristes" dans la zone.
Un autre rendez-vous d'importance
pourrait avoir lieu. Tiéman Coulibaly
rencontrera "probablement" les
émissaires d'Ansar Dine, a affirmé
une source gouvernementale burkinabè, sans plus de précision. Djibrill Bassolé a jugé toutefois
"peut-être prématuré" que Bamako
participe aux négociations en cours.
Ansar Dine, mouvement dirigé par
l'ex-rebelle touareg malien Iyad Ag
Ghaly, a aussi envoyé vendredi une
délégation en Algérie, pays incontournable pour un règlement de la
crise, mais Alger n'avait toujours
pas confirmé samedi son arrivée.
Selon le quotidien algérien ElWatan, qui cite un "haut responsable algérien", Ansar Dine, qui,
avec ses alliés, applique avec brutalité la charia (loi islamique) dans
le nord du Mali, serait prêt à des
concessions concernant ses rapports avec la mouvance jihadiste
Aqmi. Selon ce responsable, Iyad
Ag Ghaly, qui a toujours maintenu
des liens avec Alger, "serait prêt à
faire une déclaration" dans "les tous
prochains jours" dans laquelle "il
prendra officiellement ses distances
d'Aqmi et acceptera de jouer le jeu
de la +démocratie+".
L'Algérie et le Burkina Faso
cherchent depuis des mois à faire
participer Ansar Dine à une solution
en l'éloignant d'Aqmi, jugé infréquentable pour ses activités "terroristes", de même que le
Mouvement pour l'unicité et le jihad
en Afrique de l'Ouest (Mujao), le
troisième groupe islamiste du nord
du Mali. Des émissaires d'Ansar
Dine s'étaient rendus en septembre
à Alger où ils avaient notamment
rencontré un officiel malien. Cette
accélération des discussions
survient alors qu'une intervention
militaire dans le nord du Mali est activement préparée.
Depuis le 29 octobre, des experts
africains, y compris algériens, eu-
ropéens et onusiens étudient à Bamako le "concept d'opération" d'une
telle intervention. Le Conseil de
sécurité de l'ONU a adopté le 12
octobre une résolution préparant le
déploiement d'une force de quelque
3.000 hommes au Mali, soutenue
sur le plan logistique par la France
et les Etats-Unis, et a donné
jusqu'au 26 novembre à la Cédéao
pour préciser ses plans. L'ONU a
aussi invité Bamako et les rebelles
touareg - Ansar Dine et le Mouvement national de libération de l'Azawad
(MNLA),
à
la
base
indépendantiste et laïc et supplanté
par les islamistes - à "s'impliquer
dès que possible dans un processus de négociations crédible".
(AFP)
Le Mujao, groupe dissident d'Aqmi et l'un des
maîtres du nord du Mali
Le Mouvement pour l'unicité
et le jihad en Afrique de
l'Ouest (Mujao), groupe dissident d'Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi), est devenu
l'un des maîtres du nord du
Mali et s'est illustré par des
prises d'otages, dont celle
d'humanitaires nigériens libérés samedi dernier.
Selon l'un des ex-otages, le
Mujao est responsable du rapt
le 14 octobre à Dakoro (sud-est
du Niger) de cinq Nigériens et
d'un Tchadien travaillant pour
des ONG humanitaires. Les
Nigériens ont été libérés
samedi, mais le Tchadien,
blessé par balle lors du rapt, est
décédé. L'acte de naissance du
Mujao date du 10 décembre
2011: le groupe, issu d'une scission au sein d'Aqmi, revendique
alors l'enlèvement fin octobre
2011 dans l'ouest de l'Algérie de
trois coopérants européens, de
nationalité espagnole et italienne.
Fondé par le Mauritanien
Hamada
Ould
Mohamed
Kheirou, alias Abou GhoumGhoum, le groupe a accédé aux
premiers rôles en 2012 en s'emparant il y a sept mois de la partie septentrionale du Mali aux
côtés des jihadistes d'Aqmi et
du groupe islamiste Ansar Dine,
adepte d'une application rigoriste de la charia (loi islamique)
dans tout le Mali. Depuis lors, sa
place forte est la grande ville de
Gao (nord-est), dont il s'est
rendu totalement maître en évinçant, à l'issue de violents combats fin juin, le Mouvement
national de libération de l'Azawad (MNLA, sécessionniste et
laïc), rébellion touareg supplantée par les islamistes dans toute
la région.
Les ponts ne sont pas coupés
avec Aqmi. Le Mujao a été
formé par des membres d'Aqmi
"dont nous refusons toujours la
dissidence, mais avec lesquels
nous coopérons et restons en
dialogue permanent", déclarait
Yahya Abou El Hamame, nouveau chef d'Aqmi pour le Sahel
et le Sahara, à un média mauritanien en octobre. Au départ
composé d'Arabes maliens ou
mauritaniens, le Mujao recrute
des jihadistes dans les pays de
la région, mais également dans
les communautés noires maliennes.
Il
aurait
commis
plusieurs attentats contre les
forces
algériennes
et
a
revendiqué en avril le rapt du
consul d'Algérie et de six membres de sa mission à Gao, dont
trois ont été libérés. Le groupe
armé a annoncé l'exécution du
vice-consul en septembre, mais
Alger a dit ne disposer d'aucune
information sur cette annonce.
(AFP)
! USA
Mitt Romney et Barack Obama se succèdent dans l'Iowa
A trois jours d'un scrutin qui s'annonce comme l'un des plus serrés de l'histoire américaine, Barack Obama et Mitt Romney ont
sillonné samedi les Etats pivots et lancé un ultime appel à la mobilisation de leurs partisans le 6 novembre. Le président démocrate et le candidat républicain se sont succédé à quelques heures
d'intervalle dans la petite ville de Dubuque dans l'Iowa, un de ces
swing states qui pourrait livrer le nom du vainqueur mardi. En
début d'après-midi, Mitt Romney est apparu à l'aéroport de cette
localité de 58.000 habitants située sur les bords du Mississippi.
I
l a appelé ses électeurs à essayer de convaincre leurs amis
et leurs voisins qui soutiennent
Barack Obama de changer d'avis
au moment de passer dans l'isoloir.
"Je veux que vous alliez voir votre
voisin qui a planté devant sa maison la pancarte soutenant l'autre
candidat. Je tendrai moi aussi la
main à l'autre camp à Washington,
à ces hommes politiques qui travaillent pour l'autre candidat", a
lancé Romney devant 2.000 personnes. Six heures plus tard, devant 5.000 partisans réunis dans un
parc du centre de la ville, Obama a
rappelé que c'était là qu'il avait
lancé en 2007 la campagne qui
l'avait conduit à la Maison blanche.
"Après deux années de campagne
et après quatre années de présidence vous savez maintenant qui je
suis. Il se peut que vous ne soyez
pas d'accord avec toutes les décisions que j'ai prises, il se peut que
parfois vous ayez été frustré par le
rythme des réformes, mais vous
savez que je dis ce que je fais et
que je fais ce que je dis", a lancé le
président sortant.
Avant ce déplacement, Barack
Obama avait fait une nouvelle
étape dans l'Ohio qui focalise toute
l'attention des observateurs et des
équipes de campagne en raison du
caractère très indécis de l'élection.
Le chef de l'Etat a profité de l'occasion pour dénoncer l'opposition de
son rival au plan de sauvetage de
l'industrie automobile qu'il a mis en
place. Un emploi sur huit dans cet
Etat est lié à cette industrie et son
plan de sortie de crise lui a gagné
des voix d'ouvriers blancs qui soutiennent massivement Romney dans
le reste du pays. Obama a également accusé le candidat républicain
de jouer sur la peur du chômage
afin de faire pencher en sa faveur le
vote des "cols bleus".
Le président démocrate et son rival
républicain sont toujours pratiquement à égalité dans la course à la
Maison blanche, selon le sondage
quotidien Reuters/Ipsos publié
samedi. Sur le panel d'électeurs
possibles interrogés, 47 % indiquent qu'ils soutiendront Barack
Obama, candidat démocrate à sa
réélection, contre 46 % qui se disent prêts à voter pour Mitt Romney,
ancien gouverneur du Massachusetts. La marge d'erreur est de
3,4% en plus ou en moins, ce qui
retire beaucoup de sa signification
au léger avantage dont dispose
Barack Obama.
Depuis le début du mois d'octobre,
ni Obama ni Romney ne sont parvenus à se détacher clairement
dans les intentions de vote. Si l'attention des républicains reste concentrée sur les swing states,
Romney essaie depuis une quinzaine de jours d'élargir le combat
électoral en le portant dans des
Etats qui semblent a priori acquis
aux démocrates, dont la Pennsylvanie. "Si nous gagnons la Pennsylvanie, nous sauvons l'Amérique
dans trois jours", a proclamé le colistier républicain Ryan Paul lors
d'un meeting à Harrisburg, la capitale de l'Etat.
Le candidat à la vice-présidence a
prévu de se rendre dans le Minnesota dimanche et Romney sera
présent en Pennsylvanie le même
jour. Multipliant les apparitions
publiques, Obama a également fait
samedi une brève halte dans le
Wisconsin qui penche nettement en
sa faveur, selon les enquêtes
d'opinion. "On ne peut rien prendre
pour argent comptant. Il faut continuer à fond jusqu'au bout et c'est exactement ce que nous faisons sur
tous les terrains électoraux", a résumé Jim Messina, directeur de la
campagne démocrate.
(Reuters)
! Egypte
L'évêque Tawadros devient le patriarche de la communauté copte
L'évêque Tawadros, 60 ans, a été choisi, hier dimanche, comme
nouveau patriarche des Coptes orthodoxes d'Egypte, la plus
grande communauté chrétienne du Moyen-Orient, inquiète face à
la montée de l'islamisme. Les yeux bandés, le petit Bichoy Girgis
Masaad a tiré le nom de Tawadros au sort dans un calice de verre
au cours d'une cérémonie religieuse à la grande cathédrale SaintMarc du Caire, conformément aux règles de cette Eglise.
L
'évêque Pachomius, qui
assure l'interim depuis la
mort de Chenouda III en
mars après quatre décennies à
la tête de cette communauté, a
pris le papier choisi par le jeune
garçon et l'a brandi en proclamant: "Evêque Tawadros". Les
deux autres papiers, portant les
noms des deux autres candidats encore en lice -- l'évêque
Raphaël, 54 ans, du Caire, et le
moine Raphaël Ava Mina, 70
ans -- ont ensuite été montrés à
la foule et aux caméras de
télévision.
Le nouveau patriarche a fait des
études de pharmacie à Alexan-
drie avant de rejoindre le séminaire. Il a été fait moine en
1988, puis évêque en 1997. Il
est
actuellement
évêque
général de Beheira, dans le
delta du Nil. Il est réputé proche
du patriarche intérimaire Pachomius, et serait favorable à
une église centrée sur sa mission pastorale, pas impliquée
dans les affaires politiques.
Hasard du calendrier, il a été
désigné comme 118ème patriarche copte orthodoxe le jour de
son soixantième anniversaire.
(AFP)
Lundi 5 Novembre 2012
SCIENCES
NATION
ET TECHNOLOGIE
La viande rouge est mauvaise
pour la santé, quelle que soit la
quantité et le type
Dean Ornish, un défenseur des régimes
végétariens, écrit dans un éditorial qui accompagne l’étude qu’un régime à base de
plantes n’est pas seulement bénéfique pour
la santé humaine: ne plus manger de
viande contribue à faire baisser les
dépenses de santé américaines, réduit l’industrie du bétail qui contribue de manière
significative aux émissions de gaz à effets
de serre et ralentit la destruction des forêts
liée aux pâturages.
(Slate.fr)
Mauvaise nouvelle pour les amoureux
de viande rouge. Une nouvelle étude de
longue haleine publiée en ligne cette semaine par la Harvard School of Public
Health montre que manger n’importe
quel type de viande rouge augmente de
manière significative le risque de mort
prématurée.
Médicaments et plantes : des associations dangereuses
Contrairement à l’hypothèse de départ des
chercheurs, la viande transformée n’est pas
la seule responsable: la viande non transformée semble aussi augmenter le risque.
Le Los Angeles Times rapporte que manger
un steak de 85 grammes, soit à peu près la
taille d’un paquet de cartes, tous les jours
a augmenté les chances de mourir pendant
l’étude de 13%. Remplacer le steak par de
la viande transformée, comme un hot-dog
ou deux tranches de bacon, fait grimper ce
risque à 20%.
Si la viande rouge est depuis longtemps associée à un risque accru de cancer, de diabète et de maladies cardio-vasculaires,
CNN souligne que l’étude, qui a suivi
110.000 adultes pendant plus de 20 ans,
est la première à montrer que ne plus en
manger du tout peut rallonger l’espérance
de vie. Le LA Times écrit:
«Manger une portion de noix au lieu de
bœuf ou de porc fait baisser de 19% le
risque de mourir pendant l’étude. Selon les
chercheurs, le poulet ou les céréales complètes font baisser le risque de mortalité de
14%; des produits laitiers allégés ou les
légumes de 10%; et le poisson de 7%.»
Selon le journal, au moins un chercheur, qui
n’a pas participé à l’étude, a remis en question les résultats car il y a beaucoup d’erreurs potentielles dans la manière dont les
questionnaires alimentaires ont été récoltés
au cours des années. Mais les chercheurs
d’Harvard maintiennent leurs conclusions et
affirment que la viande rouge ne peut pas
être bonne pour la santé humaine, dans
quelque quantité que ce soit. L’auteur principal de l’étude explique:
«Si vous voulez manger de la viande rouge,
mangez des viandes non transformées, et
limitez votre consommation à deux à trois
portions par semaine. Cela aurait un
énorme impact sur la santé publique.»
Prévenez votre médecin
Les plantes qui exposent au plus grand
risque d’interactions indésirables avec des
médicaments se sont révélées être le lin,
l’échinacée et l’extrait de yohimbe. Mais les
problèmes de santé parfois graves, causés
par l’absorption croisée de médicaments et
de compléments alimentaires, concernent
également le magnésium, le calcium ou encore le millepertuis et le ginkgo biloba.
Dans 42% des cas, ces interactions provo-
et les principales sources de protéines animales sont également menacées."
Selon Philip Thornton, les agriculteurs de
certaines régions devront choisir entre se
convertir à de nouvelles cultures ou bien,
s'ils veulent continuer à produire les mêmes
aliments, déménager vers des contrées
moins chaudes.
Ne comptons pas sur la pomme de terre,
quatrième aliment le plus cultivé au monde,
pour nous tirer d'affaire : elle apprécie la
fraîcheur, et la hausse des températures
devrait favoriser une recrudescence du mildiou, la maladie qui affama l'Irlande au XIXe
siècle. Quant à la production américaine de
soja, elle pourrait diminuer de 80 % au
cours du siècle, rappelle le rapport.
La situation n'est pas pour autant désespérée, car d'autres cultures pourraient
mieux supporter les changements climatiques, voire en profiter... sous réserve
d'une recrudescence des maladies ou des
attaques de parasites.
quent une altération de l’efficacité du traitement prescrit par le médecin. Mais l’absorption conjointe de ces traitements peut
aussi conduire à des effets indésirables au
niveau intestinal, neurologique ou rénal.
« Malgré l’usage répandu de ces traitements à base de plantes, notre connaissance reste très incomplète », note Edzard
Ernst, professeur émérite à l’Université
d’Exeter, au Royaume-Uni. Toutefois, « les
médecins doivent rester vigilants et questionner systématiquement leurs patients sur
une prise éventuelle de traitements sans ordonnance », conseille-t-il. Les patients
quant à eux, doivent impérativement demander l’avis de leur médecin avant la prise
d’un complément alimentaire ou d’un
médicament à base de plante, quel qu’il
soit.
(Destination Santé)
Banane, orge et manioc, le tiercé gagnant du réchauffement
NOUVEAUX ALIMENTS
C'est le cas notamment de la banane. "Des
hivers plus cléments pourraient permettre
de cultiver certaines variétés de bananes à
une altitude plus élevée (...), y compris
éventuellement dans des régions où
pousse actuellement de la pomme de
terre", affirme Philip Thornton. Le mil, l'igname, les lentilles ou certaines variétés de
pois et de haricots pourraient également
contribuer à compenser le déclin programmé des grandes céréales mondiales.
Mais ce sont le manioc et l'orge qui semblent les mieux armés pour s'adapter aux
nouvelles conditions climatiques. "Le manioc tolère de nombreux stress, allant de la
pauvreté des sols à la chaleur et à la
sécheresse", notent les experts. Quant à
l'orge, outre le fait qu'elle est riche en micronutriments, "elle est connue pour sa capacité à supporter la salinité des sols, en
plus de la chaleur et de la sécheresse".
"Les gens adopteront-ils ces nouveaux aliments, aussi nourrissants soient-ils ? Ce
défi culturel est une autre facette de l'adaptation au changement climatique, estime le
chercheur du CGIAR. (...) Etant donné le
faisceau de questions techniques, environnementales, culturelles et politiques que
soulève ce changement de régime alimentaire, ce travail d'adaptation doit être entrepris sans délai."
(LeMonde.fr)
Un ragoût de pois servi avec des frites d'igname et accompagné d'un petit pain de
manioc, des bananes en dessert : voici le
menu spécial "changement climatique" esquissé par le Groupe consultatif pour la
recherche agricole internationale (CGIAR),
dans un rapport rendu public mercredi 31
octobre. Sollicité par le Comité de la sécurité alimentaire des Nations unies, le
CGIAR a mobilisé ses quinze centres de
recherche afin de donner une vue d'ensemble des effets que pourrait avoir le changement climatique sur la production
alimentaire mondiale.
"Certains aliments ne pourront plus être cultivés là où ils l'ont été pendant des générations, écrit Philip Thornton, coordonnateur
du rapport. (...) Le changement climatique
pourrait ainsi contraindre de nombreuses
populations à travers le monde à consommer de nouveaux aliments afin de satisfaire
leurs besoins nutritionnels."
Les experts du CGIAR décrivent les bouleversements que devrait connaître l'agriculture mondiale lors des prochaines
décennies à cause de la hausse des températures moyennes et de la fréquence des
aléas climatiques (inondations, sécheresses, canicules). Premier constat, en
forme de rappel : "Nos trois principales
sources de calories – maïs, riz et blé – font
face à des conditions qui pourraient faire
significativement baisser leurs rendements,
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Lundi 5 Novembre 2012
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!Indépendance
!Mali Béro
!Chateau 8
!Liberté
!Ténéré
!2ème Arrondissement
!Wadata
Vous saurez trouver
!Yantala
les mots pour re-
!Darès Salam
donner du courage à
!Collège Mariama
!Populaire Talladjé
!Pop. Hôpital (sauf les dimanches)
NUMEROS UTILES
quelqu’un.
POISSONS
19 fev. - 20 mars
les Bélier. Restez
Les entretiens d’em-
21 mai - 21 juin
Journée noire pour
TA U R E A U
20 avril - 20 mai
21 mars - 19 avril
BELIER
22 sept. - 22 oct.
Un pilote iranien sanctionné pour
avoir évité le crash de son avion
21 janv, - 18 fevrier
MAIS VRAI
Il y a à peu près un an, un pilote
de ligne iranien sauvait la vie
d'une centaine de passagers à
bord d'un avion de ligne en
provenance de Moscou. Devenu héros national, il a décidé
de faire part publiquement des
problèmes que connaissait
l'aviation civile d'Iran, et s'est
fait sanctionné pour cela.
Il y a à peu près un an,
Houshang Shahbazi, pilote de
ligne pour la compagnie aérienne Iran Air, avait réussi l'exploit de poser son Boeing 727
sans le train d'atterrissage
avant. L'homme de 55 ans a
réalisé l'exploit de sauver les 19
membres d'équipage et les 97
passagers (dont 80 scientifiques russes spécialisés dans
le nucléaire) du vol MoscouTéhéran, en arrivant à poser
son appareil doucement sur le
nez. Les images spectaculaires
relayées par la Toile, avaient
fait le tour du monde et le pilote
iranien était devenu un héros
national.
(Gentside
La warfarine que l’on appelle aussi
coumaphène, l’insuline, l’aspirine, la digoxine ou encore la ticlopidine sont autant de
médicaments majeurs, prescrits sur ordonnance. « Ils sont très souvent associés à
des effets indésirables provoqués par la
prise d’un complément alimentaire, ou d’un
médicament à base de plante », soulignent
les auteurs. Dans les 85 travaux qu’ils ont
passé en revue, ils ont trouvé la description
de! 882 interactions néfastes. Chacune se
rapportait à l’association d’au moins une
des 215 plantes ou compléments alimentaires, et d’un des 509 médicaments sur ordonnance pris en compte dans ces études.
22 dec. - 20 janvier
I N C R O YA B L E
Prendre du millepertuis sous forme
d’huile essentielle ou en comprimés
lorsque l’on est sous aspirine, voilà une
bien mauvaise idée ! Et cette association
d’une plante largement popularisée avec
un traitement médicamenteux qui ne
l’est pas moins, ne constitue qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. En
effet, bien des patients se tournent vers
la phytothérapie ou les compléments alimentaires, sans en avertir leur médecin.
Une équipe britannique s’est penchée
sur ces interactions indésirables.
19
Renseignement :
Les célibataires en Sapeurs pompiers :
12
18
auront marre d’être Réclamations:
Police secours:
seuls.
Hôpital :
13
17
20 72 22 53
SPORT
20
Tournoi des clubs champions de football
!
La finale prévue le 7 novembre au Stade Municipal de Niamey
!
Oumarou Moussa
Séquence d’entraînement au stade municipal
Série A
L'Inter relance le calcio en mettant fin
à la série de la Juventus
L'Inter Milan est revenu à un point en s'imposant sur le terrain la Juventus Turin (31), qui n'est plus invincible, et a complètement relancé le championnat d'Italie, samedi lors du match au sommet de la 11e journée.
A
vec un doublé de Diego Milito (59
s.p., 75) et un but de Rodrigo Palacio (90), l'Inter a été plus forte, plus
forte que la «Vieille Dame», dont la série
d'invincibilité s'arrête à 49 matches de
championnat, et plus forte que les éléments, le médiocre arbitrage ayant gâché
le début de la grande fête du «derby
d'Italie».
En signant sa dixième victoire d'affilée
toutes compétitions confondues, l'Inter qui
partait pour une saison de transition, après
avoir raté le train de la Ligue des champions l'an dernier, est bel et bien un candidat
au «scudetto». Mais avec une erreur d'arbitrage au bout de 17 secondes de jeu, le
match était mal engagé... Sur l'ouverture
du score d'Arturo Vidal (1), le Ghanéen
Kwadwo Asamoah, auteur du centre décisif
pour le Chilien, était hors-jeu !
L'arbitre, Paolo Tagliavento, aurait pu en
entendre parler pendant longtemps. Il s'était déjà retrouvé au coeur de la polémique
Place du Petit Marché ;
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Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou
MOTS
C
R
O
I
La maladresse de Giovinco
Angelo Alessio, l'entraîneur adjoint de la
Juve, a d'ailleurs remplacé Lichtsteiner,
dominé par Palacio, par José Caceres
(38). Mais l'Inter ne s'est jamais désuni et a
gardé le contrôle du ballon, que la Juve lui
a laissé quand elle menait au score.
L'égalisation est arrivée sur un penalty de
Diego Milito, légèrement retenu dans la
surface par Claudio Marchisio et qui a luimême transformé la sanction. Puis les
«Nerazzurri» ont définitivement mis leur
griffe sur le match quand l'Argentin a dou-
HORIZONTALEMENT
1. Nom donné au stade olympique de Pékin (3 mots);
2. Jours romains - Note - Temps d’un tour;
3. Possessif - Repas ultime de Jésus;
4. Briller avec éclat;
5. Observatoire spatial européen - Terme de sommeil;
6. Sols ocres;
7. Explosif - Morceaux de bois incandescents;
8. Majesté - Il sauva les espèces;
9. D’accord - Réfléchi - Infinitif;
10. Corruption dans l’administration.
1 2 3 4 5 6 7
S
1
E
3
S
5
du
la saison dernière pour un but non validé
en faveur de l'AC Milan lors du choc entre
les deux premiers... face à la Juve. Un peu
plus tard, Tagliavento a absous Stéphane
Lichtsteiner, qui aurait pu être exclu pour
un tacle très dur sur Rodrigo Palacio (34).
Quatre minutes plus tôt, le Suisse avait été
averti pour un coup d'épaule un peu sec
sur Esteban Cambiasso.
2
4
6
7
8
9
10
8
blé la mise, reprenant dans le but une
frappe puissante de Freddy Guarin repoussée par Gianluigi Buffon dans ses
pieds.
La Juve aurait pu tuer le match sans un
miracle de Samir Handanovic sur une
frappe à bout portant de Claudio Marchisio
(8) ni sans la maladresse de Sebastian
Giovinco, encore titularisé mais qui n'a fait
presque que des mauvais choix samedi.
Ses erreurs étaient accompagnées de
«Rhoooo!» de désolation d'un Juventus
Stadium plein à craquer.
Le duel a basculé sur les points attendus:
la Juve n'a pas ce buteur implacable qui
concrétiserait sa maîtrise collective, la
«Fourmi atomique» Giovinco en est le
symbole, et comme elle a laissé le jeu à
l'Inter, elle ne s'est pas appuyé sur son
point fort, le milieu de terrain. Le jeune entraîneur Andrea Stramaccioni a lui ces
«tueurs», Palacio a clos le match sur un
superbe travail de Yuto Nagatomo. L'éternel duel italien a tenu ses promesses, et va
se prolonger une saison de plus.
(Eurosport
V
E
R
T
I
C
A
L
E
M
E
N
T
1. Salpêtre - Mot d’excès;
2. Opinion - Révolution - Victoire indiscutable;
3. Servis avant le café;
4. Voiture française - Club parien de foot - Chef de l’Etat
hébreu;
5. Enfermer quequ’un dans un lieu pour le tenir séparé du
monde;
6. Elle fuse dans la tête - Dépôt de fond;
7. Etourdies - Vieille note;
8. Inventeur de phonographe;
9 10 9. Fleuve française - Personnel - Couleur locale;
10. Marier - Département français.
d u
LE SAHEL
Composition : ONEP
Tirage : 3500 exemplaires
!
DR
Mena Junior. Ces quatre équipes s’affronteront en formule de championnat et la finale aura lieu le 7 novembre prochain entre
les deux équipes qui totaliseront le plus
grand nombre de point. La finale de ce
tournoi est prévue pour le 7 novembre
prochain au stade Municipal de Niamey. Il
faut saluer cette bonne initiative des
dirigeants de l’Olympic FC qui donnent
ainsi une belle opportunité à ces équipes
pour effectuer une mise en jambe de leurs
S o l u t i o n
L
a première mi-temps de ce match a
pourtant été très équilibrée. Les deux
équipes ont eu le même engagement
physique pendant les 45 minutes premières
minutes de jeu. Mais ce sont les joueurs de
Kano Pillars qui se sont montrés beaucoup
plus réalistes en parvenant à concrétiser
dès la 19 ème minute, une occasion de but.
En effet, Gambo Muhamed a profité d’une
fébrilité de la charnière défensive de
l’Olympic pour aller battre tranquillement le
portier Innocent Uzodinma. Quelques
minutes plus tard, Gambo Muhamed a
d’ailleurs failli aggraver le score, en envoyant son ballon hors du cadre. Les olympiens ont tout de même réagi aux assauts de
Kano Pillars, en effectuant des raids infructueux dans la surface de réparation
nigériane. Mahamadou Moussa Gnali et
Soumaila Mohamed ont plusieurs fois tenté
d’inquiéter Joseph Inhuaga, le portier des
Pillars, par des frappes lointaines, mais
sans succès. La mi-temps intervient sur ce
score défavorable aux olympiens. A la
reprise, les nigérians s’installent dans tous
les compartiments du jeu et impriment leur
rythme à la partie. Ils déroulent leur jeu et
dominent complètement les débats, mais
n’arrivent toujours pas à corser l’addition
aux olympiens. Il aura fallu attendre la 88ème
minute de jeu pour voir les Lions de Lacouroussou craquer sous les coups de
boutoir de Kano Pillars. Ils encaissent ainsi
un deuxième but, œuvre de Nwachuewa
Ugochulaou. Ce score de 2 buts à 0, en
faveur des visiteurs est resté inchangé
jusqu’à la fin du match. Jeudi dernier, le
Mena Junior a battu l’ASGNN sur le score
de 1 but à 0. Le lendemain, les Juniors
nigériens se sont débarrassés des Lions de
Lacouroussou sur le score de 2 buts à 0.
On rappelle que quatre équipes prennent
part à ce tournoi des champions. Il s’agit de
l’Olympic Football Club de Niamey, champion 2012 du Niger ; de l’AS Garde Nationale, champion 2011 du Niger ; de Kano
Pillars champion 2012 du Nigeria ; et du
effectifs. Pour l’Olympic
et le Mena Junior, c’est
un excellent sparing partner, dans l’optique de la
ligue des champions, et
de la Coupe de l’UFOA
que ces deux équipes
sont en train de préparer.
Il faut déplorer que le
Sahel SC de Niamey, qui
se prépare pour disputer
la Coupe de la Confédération n’ait pas pu
jouer ce tournoi.
!
Le tournoi des clubs champions organisé par l’Olympic Football Club de Niamey, a
été lancé mercredi dernier au stade Municipal de Niamey. C’est le club initiateur de
ce tournoi, l’Olympic Football Club de Niamey qui a ouvert le bal face au champion
2012 du Nigeria, Kano Pillars. Au terme d’une partie pratiquement à sens unique, les
nigérians ont remporté le gain du match sur le score de 2 buts à 0.
numéro précédent
S I
I
L E N C I
R I
O
S
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T
E
A L O T A E
A B E S O I N
S E R A S A I N O
A R A T A C L I P
U A S T E R E A H
B M A U A E A P I
U A S A N O B E L
A I T E A L O U E
N A T
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S
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S E N E S C E N T S
Lundi 5 Novembre 2012