Gare aux petits billets des voleurs de voitures!

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Gare aux petits billets des voleurs de voitures!
Gare aux petits billets des voleurs de voitures!
VOL A L'ASTUCE | Avec un simple bout de papier bien placé, ils peuvent se mettre facilement au volant
de votre véhicule. Voici comment.
© PHILIPPE MAEDER | Un petit bout de papier sur la vitre arrière qui peut vous coûter gros .
Laurent Antonoff | 29.01.2011 | 00:00 24 heures
C’est un courrier arrivé dans bon nombre de boîtes aux lettres électronique ces derniers jours. Il n’est pas signé,
mais l’expéditeur anonyme demande à faire circuler son message sur la Toile pour contrer la nouvelle technique
à la mode des voleurs de voitures et des documents se trouvant dans l’habitacle: le coup du papier posé sur la
vitre arrière. «Après Genève et Lausanne, cette technique arrive sur toute la Suisse», peut-on lire dans l’e-mail.
Explications.
L’astuce est somme toute banale. Vous marchez sur le parking en direction de votre voiture, vous ouvrez la
portière et vous vous mettez au volant. Vous démarrez le moteur et enclenchez la marche arrière. Et c’est alors
que vous regardez dans votre rétroviseur et que vous remarquez un papier collé sur la vitre arrière. Curieux, vous
vous arrêtez, vous sortez de la voiture en laissant tourner le moteur pour aller voir ce billet de plus près.
«Quand vous atteignez l’arrière de la voiture, c’est là que le voleur apparaît de nulle part», avertit le message. Au
mieux, le voleur se contentera d’agripper votre sac à main ou votre ordinateur portable avant de déguerpir. Au
pire, il prendra la fuite au volant de votre voiture.
Morale de l’e-mail: «Alors si vous voyez un papier collé à l’arrière de votre voiture, fermez vos portes à clé,
démarrez et partez. Vous l’enlèverez plus tard.»
A la police de Lausanne, on confirme que cette pratique est connue. «Elle fait partie de l’arsenal des voleurs, dont
le but est de vous distraire pour mieux vous piéger. Cela dit, nous ne constatons pas de recrudescence de ce
genre de vols ces temps-ci. La prudence reste toutefois de mise», confie Jean-Philippe Pittet, porte-parole de la
police municipale.

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