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Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Fès Equipe de recherche et d’études en finance (EREF) Laboratoire de recherche en entrepreneuriat et management des organisations (LABEMO) Centre des Etudes Doctorales en Sciences Economiques et Gestion Organisent les 24 et 25 Mars 1ère édition du Colloque International de Recherche et d’Etudes en Finance (CIREF) Sous le thème : Nouvelles pratiques en finance Nouveaux acteurs, nouveaux enjeux et nouvelles implications Argumentaire La survenance de la crise financière en 2007-2008 montre encore une fois la fragilité et les limites du système financier et bancaire actuel, et avec lui ses modes de gouvernance. A titre de rappel, ledit système a été mis en place progressivement selon un processus qui a débuté en 1913 avec l’indépendance de la FED, puis remodelé par les acteurs mondiaux et leurs satellites après la seconde guerre mondiale et achevé vers la fin des années 1970 et le début des années 1980. L’avènement de l’ultra-libéralisme, comme modèle universel, avec ses maillons que sont la désintermédiation, le décloisonnement et la déréglementation, a consacré l’hégémonie de la finance dite conventionnelle, finance déconnectée de la sphère réelle, et que l’on peut qualifier de spéculative et de prédatrice. Cela a sustenté une large défiance dans l’opinion vis-à-vis de cette finance. Raison pour laquelle, plusieurs chercheurs et spécialistes des questions financières ont, à plusieurs reprises, pointé de doigt ses bien-fondés. En effet, de par ses fondements et ses pratiques, elle a souvent causé et continuera de causer des crises graves dont les coûts restent trop élevés pour la société. Le contexte qui a précédé la récente crise financière se caractérise par des comportements abusifs et malsains de la part des institutions financières (les banques notamment), des prises de risques excessives et incontrôlées, par l’augmentation vertigineuse des niveaux d’endettement privés et 1 publics, l’explosion de produits dérivés spéculatifs, l’expansion du shadow banking, l’absence d’une gouvernance et d’une régulation bienveillantes, etc. Sans faire ici un inventaire exhaustif, il convient de souligner que les récentes crises financières successives ont remis en cause un certain nombre de pratiques et d’usages en finance, voire même remis les choses à leur place : à quoi sert la finance ? Ces crises ont relancé la volonté des pouvoirs publics et des partenaires socio-économiques de repenser, voire de panser la finance, de la refonder peut-être sur des bases plus éthiques, de moraliser les comportements bancaires et boursiers, de restaurer les déontologies des métiers de la finance… Ces crises ont aussi démontré que la bulle virtuelle qu’avait créée la finance conventionnelle ne pouvait plus perdurer. L’enjeu est de remettre l’Homme au centre du développement économique et non à son service, remettre la finance au service de l’économie et non au service d’elle-même. Il s’agit aussi de s’interroger sur les nouveaux enjeux multiples inhérents à l’émergence de pratiques alternatives en finance et à leur capacité à réduire les inégalités et à contribuer durablement au financement de l’économie réelle. Force est de constater que la finance peut et doit rendre le monde meilleur et concourir à une « société meilleure » (Shiller, 2012). La finance peut jouer un rôle essentiel dans le relèvement de certains défis majeurs de notre temps, qu’il s’agisse du développement, de la construction d’une société juste où règne l’équité, la transparence et la prospérité, ou encore de la transition vers une économie durable et responsable. Les nouvelles pratiques dites alternatives sont-elles donc en mesure de relever ces défis ? Existe-t-il une volonté collective pour y parvenir et remettre durablement la finance au service de la société dans son ensemble ? Les nouvelles pratiques en finance comportent aussi de multiples implications à la fois organisationnelles, politiques, institutionnelles et socio-culturelles. La mesure de la portée de ces implications suppose d’explorer les diverses voies (législatives, réglementaires, conventionnelles, contractuelles, culturelles, …, même éthiques et morales) permettant une meilleure incorporation de bonnes pratiques (best practices) tant à l’échelle de l’institution et du marché qu’à celle des groupes humains (investisseurs, entre autres). Un double processus de régulation des mécanismes de marché et d’autorégulation des comportements managériaux est à mettre en place. Son rôle est d’imposer, d’une part, une gouvernance plurielle des entreprises et des marchés, conjuguant libre concurrence et ordre moral, recherche de rentabilité économique et gestion des risques sociaux, et d’autre part une meilleure transparence des marchés ainsi qu’une posture et des pratiques responsables partagées par toutes les parties prenantes. Au-delà des implications liées à ces pratiques, il est légitime de s’interroger sur l’efficacité et l’effectivité de l’éthique, sur les filtres de moralité appliqués au système de participation et de partage des risques et des gains, sur la dynamique des acteurs et leur domination. A travers ce colloque, notre ambition est de lancer le débat sur les frontières entre la finance conventionnelle et la finance (ou les finances) dite(s) alternative(s), sur le degré de pénétration de ses nouvelles pratiques dans la société et sur l’utilité économique, sociale et environnementale de la finance. La question fondamentale est de savoir si la finance alternative réussira à dépasser la finance conventionnelle ou si cette dernière finira toujours par s’adapter. 2 Objectifs du colloque Le CIREF, dans sa première édition, vise à réunir la communauté scientifique, les professionnels de la finance, les consultants et autres spécialistes d’ici et d’ailleurs. Il s’agit de favoriser un échange constructif autour des pratiques en finance. Une manière de croiser les regards entre chercheurs, praticiens et décideurs par l’échange de points de vue, de réflexions et de visions sur un thème d’une importance cruciale dans le contexte actuel, en l’occurrence celui de l’après-crise financière. Il est question aussi d’identifier les enjeux et les défis à relever, favoriser la confrontation d’analyses et de logiques diverses autour d’enjeux communs, ainsi que de nourrir la réflexion sur l’évolution des principes et des pratiques de la finance, et sur les différents leviers de sa refondation. Ce colloque fixe également comme autres objectifs : - Etablir l’état des lieux des pratiques en finance dans le monde ; - Explorer les perspectives en cours et analyser les fondements des nouvelles pratiques en finance ; - Faire progresser la recherche en finance responsable ; - Mener des réflexions sur une finance au service de l’Homme ; - Etc. Thématiques du colloque Le CIREF compte accueillir les universitaires, les experts, les professionnels, etc., qui travaillent ou s’intéressent aux axes de recherche suivants : 1. Apports et limites des nouveaux paradigmes en finance. 2. Nouveaux enjeux et défis inhérents aux nouvelles pratiques en finance. 3. Formes alternatives de finance : finance responsable et éthique ; finance islamique ; finance solidaire ; microfinance ; finance participative ; etc. 4. Nouveaux comportements et stratégies d’investissement des nouveaux acteurs en finance (ISR, fonds d’investissement islamiques, fonds carbone, ...). 5. Implications politiques, managériales, économiques, sociales, environnementales et culturelles des nouvelles pratiques en finance. 6. Pratiques et limites des processus d’évaluation des entreprises et de valorisation des titres sur les marchés financiers. 7. Nouvel Entrepreneuriat et accès des PME aux nouvelles pratiques financières. 8. Mangement des risques bancaires et financiers. 9. Finance et systèmes de gouvernance. Types de soumissions Les soumissions peuvent revêtir un caractère théorique et empirique, et doivent s’inscrire dans le cadre des axes de recherche du colloque. Deux types de soumissions seront considérés : les communications proposées par les professeurs universitaires, les experts et les professionnels de la finance, et celles ici des travaux de thèse 3 proposées par des doctorants (inscrits au moins en 2ème année de thèse dans une école doctorale au Maroc ou à l’étranger). Modalités de soumission Les auteurs sont invités à envoyer leurs soumissions sous format Word en Français, ou en Anglais, ou en Arabe. La première page doit contenir le titre de la communication, les coordonnées des auteurs (nom du premier auteur, son appartenance institutionnelle, son affiliation, son adresse électronique ; nom du deuxième auteur, son appartenance institutionnelle, son affiliation, son adresse électronique ; etc.), un résumé d’environ 300 mots (en deux langues français et anglais/arabe) ainsi qu’une liste de mots clés (pas plus de cinq). Les propositions soumises ne devront pas dépasser 15 pages (Times New Roman 11,5 pour les communications en Français et en Anglais et Traditional Arabic 13 pour les communications en Arabe), interligne simple, marges 2,5, figures et références comprises. Les sections et paragraphes doivent être numérotés comme suit : 1 ; 1.1 ; 1.1.1 (au plus). Chaque communication sera évaluée de façon anonyme par deux évaluateurs indépendants. À cet effet, les auteurs doivent retirer du papier soumis pour l’évaluation toute référence ou citation qui permettrait de les identifier. Les doctorants souhaitant participer à ce colloque sont priés d’envoyer l’état d’avancement de leur thèse (entre 5 et 10 pages), sous format électronique avant le 12 février 2017, dans un document Word (format Times New Roman, police 11,5, interligne simple et marges 2,5) exposant le thème de recherche, la problématique, la méthodologie, les méthodes de traitement et d’analyse des données et les premiers résultats. Des chercheurs confirmés de différents laboratoires et centres de recherche évalueront ces documents et prépareront des commentaires qui seront communiqués aux doctorants soit à la marge des travaux du colloque, soit dans des ateliers dédiés. Les auteurs sont invités à envoyer leurs propositions à l’adresse du colloque : [email protected] Calendrier Date limite d’envoi des intentions de communications (résumé et mots-clés) : 31 octobre 2016 Notification aux auteurs : 14 novembre 2016 Date limite de soumission du papier intégral : 16 janvier 2017 Avis du comité scientifique : 06 février 2017 Publication du programme du colloque : 06 mars 2017 Date de la tenue du colloque : 24 et 25 Mars Comité scientifique Bouchera ABBADI (ENCG Tanger, Université Abdelmalek Saadi, Maroc) Mohammed ABDELLAOUI (FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Mohamed AHMED BELBACHIR (Université Tlemcen, Maroc) 4 Abderrahmane ALAOUI ISMAILI (EST Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Asmaa ALAOUI TAIB (ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Boualem ALIOUAT (Université Nice Sophia Antipolis, France) Salah Eddine ARIF (Université d'Évry Val d'Essonne, France) Aziz Babounia (Faculté Polydisciplinaire de Tétouan) Fateh BELAID (CSTB Paris, Université du Littoral Côte d’Opale, France) Mondher BELLALAH (ISC de Paris, Université de Cergy-Pontoise, France) Mimoun BENALI (ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Karim BENNIS (FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Houcine BERBOU (ENCG Settat, Université Hassan Premier, Maroc) Abdelouahed BERRICHI (FSJES Oujda, Université Mohamed Premier, Maroc) Jawad BOUARFA (Faculté poly-disciplinaire Taza, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Abdelghani BOUAYAD (FSJES Meknès, Université Moulay Ismail, Maroc) Ahmed BOUKLATA (EST Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Ghazi BOULILA (ESSEC de Tunis, Tunisie) Kuider BOUTALAB (Université de Tlemcen, Algérie) Miloud DAOUD (ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Rafael De ARCE (Universidad Autónoma de Madrid, Spain) Asmae DIANI (FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Abdellatif EDDAKIR (ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Idriss EL ABBASSI (FSJES Agdal-Rabat, Université Mohamed V, Maroc) Abdelilah EL ATTAR (FSJES Oujda, Université Mohamed Premier, Maroc) Abdelhamid EL BOUHADI (ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Abderrazak EL HIRI (FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Abdelhakim EL JADDAOUI (Faculté Poly-Disciplinaire Taza, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Abdelkader EL KHIDER (FSJES Marrakech, Université Cadi Ayad, Maroc) Lhoussain EL MALLOUKI (FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Samir ERRABIH (ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Najib GUEMMI (FSJES Oujda, Université Mohamed Premier, Maroc) Mohamed HADAR (Université Al Manar Tunis, Tunisie) Taïeb HAFSI (HEC Montréal, Canada) Amina HAOUDI (ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Aziz HMIOUI (ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Jacques IGALENS (IAE de Toulouse, Université Toulouse 1 Capitole, France) Ramon MAHIA CASADO (Universidad Autónoma de Madrid, Spain) Abdellatif MARGHICH (ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Abdelmalik MEZHOUDA (School of Management, King Faisal University, Saudi Arabia) Mohammed M’HAMDI (FSJES de Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Abdelkarim MOUSSA (FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Bouchra M’ZALI (ESG, Université du Québec à Montréal, Canada) Mohamed NMILI (FSJES Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Abderrahmane OUDDASSER (EST Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) 5 Lahcen OULHAJ (FSJES Agdal-Rabat, Université Mohamed V, Maroc) Lilia REKIK (TELUQ, Université du Québec, Canada) Yves ROBICHAUD (ECA Sudbury, Université Laurentienne, Canada) Eric SEVERIN (IAE de Lille, Université de Lille 1, France) Abdellatif TAGHZOUTI (ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Maroc) Saïd TOUNSI (FSJES Agdal-Rabat, Université Mohamed V, Maroc) Rim ZAABAR (SKEMA Business School, Sophia Antipolis, Canada). Comité d’organisation Coordonnateurs : Asmaa ALAOUI TAIB (ENCG Fès) Mimoun BENALI (ENCG Fès) Abdelhamid EL BOUHADI (ENCG Fès) Youssef FAHMI (ENCG Fès) Membres du comité : Abdelouahab AOUAME (ENCG Fès) Mohamed BEN AMAR (ENCG Fès) Jaouad BOUARFA (Faculté poly-disciplinaire, Taza) Miloud DAOUD (ENCG Fès) Lamyae DOUIYEB (ENCG Fès) Abdellatif EDDAKIR (ENCG Fès) Youssef EL HASSANI (ENCG Fès) Abdelhakim EL JADDAOUI (Faculté poly-disciplinaire, Taza) Jihad EL YAAGOUBI (ENCG Fès) Amina HAOUDI (ENCG Fès) Mohamed HASNAOUI (ENCG Fès) Aziz HMIOUI (ENCG Fès) Abdessamad OUCHEN (ENCG Fès) Abdellatif TAGHZOUTI (ENCG Fès) Samar TAHIFA (Faculté poly-disciplinaire, Taza) Valorisation du colloque A l’issue des travaux du colloque et après sélection des communications et procédure d’évaluation (par des referees), les meilleures communications effectivement présentées lors du colloque seront publiées dans un ouvrage collectif. Contact Pour toute information, veuillez nous contacter à l’adresse émail du colloque : [email protected]. Vous pouvez aussi contacter Mimoun BENALI par émail [email protected] ou par téléphone +212673278980. 6