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Strictement réservé aux professionnels de la neige et de la montagne Numéro 47 avril 2013 Dans ce numéro Tournée générale en Guadeloupe Sweepy : vous êtes hydro ou méca ? Georges Redon, la mécanique au bout des doigts Les bons conseils du mécano Lubrifiant moteur et environnement DOSSIER : LA MISE AU VERT PROFITE AUX PISTENBULLY Nouvelles motorisations, nouvelles performances et technologie SCR pour les collections PistenBully Hiver 2013-2014. Ou comment concilier puissance, performance, économie et respect de l’environnement ? DOSSIER > PAGES 4/5 ADSP : la formation doit évoluer Luc Alphand : la conduite source d’économie Bye-Bye Bonus : échanger pour économiser Résultats du Challenge PistenBully Rendez-vous à Alpipro Chambéry Nouveau : le K info actuonline Édito Malgré une belle saison, confortant l’optimisme de l’édito du dernier K-Info, les perspectives d’investissement en France, hormis quelques programmes pluriannuels consistants annoncés, restent à un niveau relativement bas. Dommage, car les succès d’aujourd’hui ne doivent pas nous inciter à nous endormir sur nos lauriers. C’est maintenant, et lorsque cela va bien, qu’il faut préparer le futur de nos stations. La marge de progression existe : il n’est que de voir comment nos voisins sont capables, comme à Ischgl, de faire 18 000 forfaits dans la seule journée du samedi 30 novembre dernier ! Pas question bien sûr de reprocher aux exploitants de regarder leurs investissements à la loupe ! Une bonne gestion est un gage de longévité rassurant pour les fournisseurs à l’heure où même les collectivités publiques peuvent être défaillantes. Mais d’autres sources d’économies existent, dont nous nous sommes fréquemment fait l’écho dans le KInfo. L’une d’elle est l’anticipation ; l’AFMONT reprendra d’ailleurs le flambeau en lançant une campagne de communication sur ce thème. Une démarche favorisée également par le prochain salon ALPIPRO qui permettra de se poser les bonnes questions pour une décision rapide, bénéfique pour les constructeurs comme pour les exploitants. A bientôt à Chambéry. > Didier Bic BEACHTECH Marina fait la belle La Baie des Saintes en Guadeloupe est souvent présentée comme une des plus belles baies du monde. Standing international oblige, elle a fait l’acquisition cet hiver d’un BeachTech Marina pour assurer la qualité et la propreté de ses plages. Escapade aux Antilles. >page 2 INTERVIEW Peyragudes, développement et diversification La jeune station des HautesPyrénées privilégie l’optimisation du domaine et la diversification. Elle a choisi d’offrir une irréprochable qualité de services et continue de mettre sur le marché de nouveaux lits chauds. Une stratégie qui fonctionne. >page 6 PISTENBULLY Ils goûtent aussi à la restauration Customisés à souhait, les PistenBully font le bonheur des exploitants de restaurants d’altitude. Augmenter l’efficacité, renforcer le capital image, permettre une diversification des services… les motivations sont nombreuses. Retour d’expérience de quelques précurseurs dans ce domaine. >page 7 DÉMO TERRAIN 1ère dameuse Diesel-Electrique La révolution énergétique et environnementale est en marche : le PistenBully 600 E+ vient d’effectuer avec succès ses premiers tours de piste à l’Alpe d’Huez. Une dameuse « hybride » qui s’annonce comme la prochaine référence en matière de technologie durable. >page 7 INFO n° 47 Page 2 BEACHTECH : MARINA FAIT LA BELLE ! Des touristes plus exigeants, l’augmentation du développement de certaines algues, une volonté de monter en gamme en terme de qualité des plages... les raisons peuvent être multiples mais force est de constater que les communes des Antilles investissent chaque année un peu plus dans les nettoyeurs de plages. D ernière en date à investir afin de garantir la propreté de ses plages : la commune de Terre-de-Haut. Cette petite île de l’archipel des Saintes, situé à 14 km au sud de la Guadeloupe, dispose d’un atout touristique particulier : la Baie des Saintes. Une baie aux côtes accidentées et aux plages de sable blanc bordées de cocotiers qui a le privilège de faire partie du cercle très fermé du « Club des Plus Belles Baies du Monde » et qui est souvent plébiscitée comme une des 3 plus belles de la planète ! Terre-de-Haut dispose depuis cet automne d’un BeachTech Marina qui lui permet désormais de garantir la qualité de son sable… et son standing international ! Le BeachTech Marina est la combinaison d’un tracteur et d’un nettoyeur. Une machine automotrice articulée à l’avant et dotée d’une direction sur les roues arrière, spécialement conçue pour le nettoyage de plages de taille petite à moyenne, comportant des zones difficiles d’accès et des virages serrés. Il bénéfice des fonctions habituelles : ratissage breveté, criblage, nettoyage combiné et peut traiter jusqu’à 15 000 m² de sable pollué à l’heure ! L’attelage avant transforme le BeachTech Marina en un nettoyeur multifonction, capable de ramasser les algues et les saletés... et même de transporter le mobilier de plage ! SWEEPY : VOUS ÊTES HYDRO OU MÉCA ? TOURNÉE GÉNÉRALE EN GUADELOUPE U T ne nouvelle version du petit nettoyeur multifonction vient de sortir. Outre son utilisation habituelle pour nettoyer et niveler les petites plages d’hôtels, les bacs à sable, les terrains de beach volley et autres zones de sable, bordures de lacs ou bases de loisirs, il faut rappeler que le Sweepy Hydro peut se transformer à la demande en tondeuse à gazon, en fraise à neige, en motoculteur ou en balayeuse... qui dit mieux ? En parallèle, Kässbohrer relance le Sweepy Méca, dans une version entièrement modernisée. Il présentera désormais les mêmes caractéristiques et les mêmes dimensions que le Sweepy Hydro. emps fort de la saison, l’arrivée en février 2013 d’un Sweepy Hydro à Saint-François (Guadeloupe). Cette machine compacte et précise, idéale pour les petites surfaces, engagera à partir du mois de mars une série de démonstrations sur les plages des hôtels de l’île. L’occasion rêvée pour les hôteliers, restaurateurs mais également les communes de découvrir et de tester ce petit nettoyeur ultra polyvalent, particulièrement maniable et qqui se transporte p sur un pplateau de camionnette ou de remorque. Une machine qui a du punch ! Seule la transmission est différente : hydraulique pour le Sweepy Hydro et mécanique pour le Sweepy Méca, ce qui permettra à ce dernier de se placer sur des budgets plus serrés. RENCONTRE GEORGES REDON : LA MÉCANIQUE AU BOUT DES DOIGTS Basé à Barbentane, à cinq kilomètres d’Avignon, Georges Redon est, depuis huit ans, le « BeachTech man » du front méditerranéen. I l en a vu des moteurs et des engrenages avant d’assurer les missions de maintenance et de dépannage, les démonstrations et l’entretien du parc BeachTech sur la France Sud… Après une petite décennie passée en mécanique générale et automobile, Georges Redon devient mécanicien dans une entreprise de chariot élévateur. Le goût du mouvement est pris : quinze années à parcourir le pourtour avignonnais ; jusqu’à la proposition reçue un beau jour pour rejoindre l’enseigne Kässbohrer. «L’entreprise recherchait un technicien sur mon secteur géographique. Passées les périodes d’essai, le contact a vite été concluant ». Certes, Georges ne connaissait pas « la maison Käss », mais il en a rapidement saisi les subtilités. Deux mois de formation INFO n° 47 Hormis quelques passages ponctuels au siège albertvillois de Kässbohrer pour les grosses réparations, Georges Redon assure le suivi et l’entretien du parc BeachTech sur la façade sud de l’hexagone. en atelier ont suffi à lui ouvrir les détails de la gamme BeachTech ; un univers de « thermique, flexibles et hydraulique que je connaissais déjà bien ». L’itinérance et le camion atelier aussi. Autonome, Georges a rapidement acquis l’habitude des tournées hebdomadaires et le réflexe des commandes anticipées, un bon point pour répondre aux pics saisonniers, car si le rythme se calme d’octobre à janvier, il se réveille nettement au printemps. La campagne de révisions prépare des machines qui seront appelées au labeur dès mars, au pire avril. Juste avant le rythme effréné des dépannages non stop de juillet et août. Là, Georges fait le bolide, dans les règles de sécurité bien évidemment. De Nice à Argelès, il jongle entre touristes, circulation et bouchons pour assurer : « le challenge : dépanner le plus tôt et le plus rapidement possible, en fonction du degré d’urgence ». « Le plus rapidement », voilà une réplique qui lui revient également en tête lorsqu’il s’adonne à sa passion : le rallye automobile. Après vingt années de compétition, sur routes de 1985 à 1995, puis sur circuits en France et Belgique de 1997 à 2005, Georges retrouve depuis 2012 l’enthousiasme des quatre à cinq courses annuelles. Poussé par son fils, élève de bac pro méca, touché par le même virus de l’automobile pressée, le « BeachTech man » se fait pilote. D’octobre à avril, les épreuves du championnat de France place son Opel « remasterisée » maison dans le tiers supérieur des 150 équipages en lice. Un sport vif et chaud, plus attirant que le ski pour l’homme du Sud. « Je ne suis pas fort en ski. J’ai essayé mais je me suis fait mal. Et puis je n’aime pas le froid. Ici, c’est le soleil toute l’année ! » Page 3 LES BONS CONSEILS DU MÉCANO AVRIL 2013 1) FERMETURE DES BOUCHONS DE RESERVOIR ADDITIONNEL SUR LES PISTENBULLY 600 : Il est parfois constaté des fuites de carburant au niveau des bouchons de réservoir additionnels des PistenBully 600. Nous vous conseillons, avant d’envisager un remplacement, de vous assurer que les bouchons sont bien fermés. En effet lorsque l’on met le bouchon en place sur le support, on tourne d’environ 90° dans le sens des aiguilles d’une montre et là on sent une première résistance. Le bouchon n’est pas encore correctement verrouillé. Il faut le tourner une nouvelle fois d’environ 30°, toujours dans le sens des aiguilles d’une montre, et là on sent une résistance plus importante signifiant que le bouchon est correctement fermé et étanche. 2) SYSTEME DE CHAUFFAGE CABINE DES PISTENBULLY 600 : a) En cas de défaillance du système placé dans la cabine, il n’est plus nécessaire de remplacer l’ensemble complet. En effet (voir schéma), le système peut être détaillé en sous-ensembles : - Echangeur thermique - Soufflerie - Module de contrôle - Faisceau De cette manière, seul le composant défectueux pourra être remplacé. b) La cabine est équipée de deux sondes de température. L’une est située à l’intérieure de l’habitacle, l’autre est située au niveau de l’évacuation d’air. Le système de régulation peut utiliser l’une ou l’autre de ces deux sondes en fonction du paramétrage choisi. Lorsque la température extérieure est élevée, il est préférable de paramétrer la régulation avec la sonde d’évacuation d’air afin d’éviter que la cabine ne continue à chauffer même si la température requise est atteinte. Pour paramétrer la sonde d’évacuation il faut appuyer brièvement sur les deux boutons d’ajustement de température (voir schéma). La lettre A sera ainsi indiqué devant la valeur de température souhaitée. Au contraire lorsque le signe = est indiqué devant la valeur de température cela signifie que la régulation se fait à partir de la sonde située dans l’habitacle. Sont maintenant disponibles les kits roulement pour réparer les linings de PistenBully 100 et PistenBully 200. N’hésitez pas à contacter notre Service Pièces à ce sujet sachant que les kits peuvent avoir des références différentes selon les modèles de machine (ex PistenBully 100 ou PistenBully 100 face lift). 3) ROULEMENT DE LINING : Jusqu’alors, nous disposions au Service Pièces de kits roulement pour réparer les lining de PistenBully 600 et PistenBully 300. CHOISIR CORRECTEMENT SON LUBRIFIANT MOTEUR ADAPTÉ AUX NOUVELLES SPÉCIFICATIONS ENVIRONNEMENTALES. Les technologies pour réduire les émissions polluantes La directive européenne EUROMOT 3B a été votée pour réduire les émissions de particules de 90 % et les NOx (Oxydes d’Azote) de 45 %. Elle concerne la gamme de moteurs dont la puissance est comprise entre 130 et 560 kW. Pour répondre aux limites d’émissions, les lubrifiants et le carburant sont concernés. Le carburant GNR est qualifié de ULSD (ultra low sulfure diesel). Il est nécessaire pour la plupart des technologies de post-traitement puisque le soufre rend ces systèmes moins performants. Avec l’application des normes EUROMOT 3B, deux scénarios se présentent : - Le premier consiste à utiliser le système SCR +AD BLUE permettant de réduire les NOx et de travailler sur la combustion pour réduire les particules. C’est la technologie utilisée par les moteurs MERCEDES équipant notamment les PB 100 et les PB 600 à partir de 2013. - Le second est d’adapter la combustion avec un système EGR refroidi pour la réduction des NOx et d’utiliser un filtre à particules pour le traitement des particules. C’est le choix de CUMMINS pour les PB 400. Toutefois cette technologie ne devrait pas être mise en place avant l’hiver 2016. Pour ces deux solutions, l’utilisation du turbo à géométrie variable du système Common rail et de la gestion électronique sont obligatoires. Le bon lubrifiant moteur : ACEA E6, CUMMINS 20081 et MB 228.51 Pour choisir correctement son lubrifiant il est important de se poser la question de son post-traitement. Les spécifications publiées par l’ACEA en 2012 selon les cahiers des charges E6 sont recommandées pour les moteurs diesels répondant aux contraintes EUROMOT I à IV. Ces spécifications conviennent pour les moteurs équipés de vannes EGR, avec ou sans FAP et pour les engins munis de catalyseurs. Ces lubrifiants ont été prévus pour fonctionner avec du GNR et permettent ainsi de très longs intervalles de vidanges. En plus de cette norme ACEA E6 les constructeurs de moteurs MERCEDES et CUMMINS ont établi leur propre cahier des charges. Pour les nouvelles technologies citées les moteurs MERCEDES auront besoin de la norme 228.51 (YORK 1047 et YORK 1147) et les moteurs CUMMINS des performances 20081. (YORK 949 et YORK 1147) Et après... En janvier 2014, EUROMOT 4 final réduira les oxydes d’azote (NOx) à nouveau de 45 % pour les moteurs de plus de 129 kW. Les émissions d’oxyde d’azote et de particules seront alors proches de zéro. Trois années seulement séparant EUROMOT 3B de EUROMOT 4, la conception des moteurs et du système de post-traitement intègre déjà ces deux niveaux de normes (2011 et 2014). YORK 1147, en viscosité SAE 5W40 idéalement compte tenu des contraintes Montagne, est le seul lubrifiant qui permettra de lubrifier toutes vos dameuses quelque soient leurs motorisations et leurs technologies. KÄSSBOHRER E.S.E. a d’ores et déjà choisi ce lubrifiant pour tous les entretiens de ses dameuses. Pour toute question ou précision : Laboratoire YORK : Olivier Duperriez (06 74 95 27 85. [email protected]) Contacts Technico-commerciaux France et Andorre : - Alpes du Nord, Alpes du Sud (04.05), Jura, Massif Central : Francis NIAUFRE (06 74 95 27 62). - Pyrénées, Andorre : Jean-François DUBOS (06 46 01 24 73) - Vosges : Michel Favre-Novel (06 85 23 14 53) - Alpes maritimes : Freddy BOGLIOLO (06 74 9 LA LUBRIFICATION “HIGH TECH” INFO n° 47 Page 4 DOSSIER NOUVELLE GAMME : PROFITE AUX PISTENBULLY Nouvelles motorisations, nouvelles performances et technologie SCR pour les collections PistenBully Hiver 2013-2014. Ou comment concilier puissance, performance, économie et respect de l’environnement ? Augmentation de puissance Profitant de la tendance législative en faveur de la diminution des impacts environnementaux des moteurs à combustion (Cf K-Info n°40), Kässbohrer inaugure une série d’améliorations et d’évolutions sur ses gammes PistenBully 100 et PistenBully 600. L’introduction de la motorisation SCR à partir des prochaines saisons s’associe à des gains de puissance sur les modèles des deux familles. Cette réévaluation du nombre de chevaux sous le capot apporte une capacité accrue en terme de déplacement comme en façonnage et travail avec les accessoires. La puissance supplémentaire peut atteindre jusqu’à 10 %. Corollaire, les pompes hydrauliques sont redimensionnées afin d’assurer la transmission de l’intégralité du surplus de puissance. Les nouvelles machines permettent d’augmenter la poussée, assurent davantage de tenue et une meilleure maniabilité. Le travail de fraise ressort amplifié, notamment « dans le dur ». Autre avantage, ces gammes gagnent du couple à bas régime. Autrement dit, pour une centaine de tours en moins, les modèles SCR assurent la même efficacité que les motorisations « traditionnelles ». Le pilotage gagne en souplesse, en linéarité et en silence ; et ce, quelles que soient la pente et la tâche effectuée. Hausse d’autonomie et avantage à l’environnement Pour se conformer aux prescriptions réglementaires Euromot 4, les motoristes avaient plusieurs solutions. La plus communément utilisée, que ce soit dans le secteur agricole ou pour les engins de travaux publics, consiste à injecter, lors du cycle de carburation, un additif spécifique : l’AdBlue. Pour intégrer son stockage sur les machines dans un réservoir de 40 litres, les modèles ont été ré-agencés notamment au niveau des réservoirs de carburant. Deux réservoirs de 110 litres et un troisième, additionnel de 60 litres, en position centrale, portent ainsi à 280 litres la capacité totale garantissant l’autonomie sur la totalité d’un poste. Un peu de bleu pour mettre les rouges au vert Nécessaire au bon fonctionnement de la mécanique, comme l’huile dans tout engin routier, l’AdBlue est juste à surveiller. A cet usage, une icône nouvelle apparaît sur le terminal informatique du poste de conduite, indiquant en temps réel INFO n° 47 Pas de changement de conduite « Il n’y a aucun souci particulier sur le fonctionnement des engins de damage en motorisation SCR » indique d’emblée Pascal Chatelain. Le responsable formation démonstration et mise en route de Kässbohrer voit là une technologie fiabilisée par la présence de sondes dans le corps moteur. L’intelligence embarquée identifie en effet les périodes requises d’injection de l’additif au circuit d’échappement afin de maintenir les émissions à minima. Conséquence de cet apport intermittent, le réservoir de 40 litres d’AdBlue satisfait, avec une consommation moyenne du produit de 2 litres par heure, à l’accomplissement entier des postes. Au départ du garage, la phase de ralenti que respectent tous les pilotes pour chauffer le moteur, le pourcentage d’AdBlue. En cas de manque prévisible, pas de souci, la dameuse anticipe ! Elle se place automatiquement en mode ralenti pour limiter les pollutions et les risques sur les circuits d’alimentation. Elle dispose largement du temps et des réserves nécessaires au retour à l’abri. Il suffit simplement de s’organiser en début de poste, pour disposer du volume adéquat d’AdBlue. Retour d’expérience efficace Si l’usage de nouvelles motorisations peut légitimement intriguer, cette solution est pourtant largement éprouvée par le temps partout en Europe puisque obligatoire sur les poids lourds depuis 2007 ! En particulier, les pays nordiques ont déjà pu tester leur résistance au froid. Les PistenBully profitent de fait d’un retour d’expérience efficace. A noter que les gammes de PistenBully 100 et PistenBully 600 restent aussi disponibles en motorisation « traditionnelle», mais en nombre limité. Pas de changement en revanche pour les gammes Paana et PistenBully 400 lors des prochaines saisons. Leur basculement en motorisation SCR interviendra ultérieurement lors du passage à la norme Euromot 4. L’écran AdBlue du poste de conduite. Page 5 LA MISE AU «VERT» Préparer dès cet été les solutions de stockage d’AdBlue pour l’hiver Comme tout ingrédient d’une bonne recette, la gestion de l’additif ammoniaqué appelle quelques réflexes de bon sens. De couleur bleu, comme son nom l’indique, l’AdBlue peut être stocké en grande quantité dans des cuves dédiées. Un moyen de séparer clairement les flux en garage, pour éviter la salissure des circuits de carburation par d’autres fluides en bidons. Présentant la particularité de cristalliser à une température inférieure à -10°C, l’AdBlue a juste besoin de la meilleure solution « d’hivernage », celle la plus adaptée au contexte de la station. Que ce soit en extérieur ou en intérieur, dans une cuve aérienne ou enterrée, l’enjeu tient au maintien de l’AdBlue prêt à l’emploi. Même si l’additif ne subit aucune dégradation en passant de l’état solide à l’état liquide, et inversement, c’est davantage la praticité et la disponibilité permanente qui guideront les aménagements en station. L’enfouissement de cuve paraît bien évidemment préférable, au bénéfice de quelques travaux d’été, afin d’être paré pour les prochains hivers enneigés. A noter que Kässbohrer peut orienter, au besoin, vers divers fournisseurs. anime du même coup le circuit de préchauffage de l’AdBlue. En une dizaine de minutes, l’additif (qui cristallise à -10°C) se liquéfie par élévation de température. La machine est prête à engager le damage. A l’arrêt, même garantie. Les améliorations apportées intègrent un accumulateur de pression qui empêche tout encombrement du circuit d’AdBlue, une fois le moteur coupé. Mémo : la technologie SCR La réduction catalytique sélective (SCR) opère en post-traitement des gaz d’échappement. Elle trouve dans l’AdBlue les composés à base d’ammoniaque ou d’urée nécessaires à décomposer les oxydes d’azote (NOx) polluants en azote diatomique (N2) et en vapeur d’eau, sans danger pour l’environnement ! La solution SCR représente un moyen efficace pour se conformer aux futures normes Euro 4, 5 et 6 (EPA 2010 sur le continent nordaméricain) centrées sur la réduction des émissions polluantes. Elle ramène les agents polluants à un niveau proche de zéro, sans compromis sur les performances, permet des économies de carburant selon les modes de conduite et n’implique pas la réinjection des gaz d’échappement dans le moteur, lequel se salit moins. L’ALTERNATIVE ÉCONOMIQUE DU CONCEPT SELECT Appelée à renouveler une machine ancienne, la station d’Aussois a fait le choix cette saison du PistenBully 600 select, une machine « adaptée aux besoins » selon André Hermant, responsable du garage. Rencontre. K-Info : Que pensez vous du concept select ? André Hermant : Une machine reconstruite ne m’effraie nullement. C’est le même principe que la reconstruction dans l’aéronautique. J’y ai travaillé, et je peux vous assurer que nombre de personnes volent en toute sécurité dans des avions reconstruits. Ça ne pose aucun souci. Par contre, l’argument financier entre légitimement en ligne de mire, tout comme la fameuse garantie « comme neuve ». Cet exemplaire correspond à notre cahier des charges ; nous aurions choisi un PistenBully 600 même sans programme select. Pour l’anecdote, nous disposons déjà de deux PistenBully 600 treuil, la première machine est de 2006, tout comme la select ! K.I. : Adoptez-vous une gestion différente pour cette machine ? A.H : Pas du tout, elle travaille comme les autres et ne reste pas au chaud. Pas question de la ménager particulièrement puisqu’elle remplace une vieille dameuse. Le PistenBully 600 select intervient sur toutes les missions de damage, sans restriction, et de bullage, sans limitation. K.I.: Quid de l’attitude des chauffeurs ? A.H : La démarche select est encore récente. C’est vrai que nos chauffeurs redoutaient une machine d’occasion. Ils ont vite abandonné leurs appréhensions. Bilan des pilotes : aucune différence par rapport au neuf ! Page 6 PEYRAGUDES, L’OPTIMISATION DU DOMAINE, DES PRODUITS... ET DES SERVICES ! Station jeune, Peyragudes présente la particularité de réunir depuis 1988, les sites de Peyresourde (Hautes-Pyrénées) et des Agudes (Haute-Garonne). Un superbe domaine ensoleillé qui continue de se développer et mise sur la diversification. Michel Pélieu, président de la Semap Peyragudes. E tagées entre 1 600 et 2 400 mètres d’altitude, les 49 pistes (partagées à égalité entre niveau bleu-vert et niveau rouge-noire) du domaine de Peyragudes offrent 60 km d’une pratique de ski alpin qui n’a rien à envier aux grandes stations des Alpes. Entre piste de luge, snowpark avec téléski sonorisé, boardercross et trois itinéraires balisés, non tracés pour la pratique de la raquette et du ski de fond, le domaine pyrénéen profite d’une orientation Est-Ouest qui privilégie l’ensoleillement. Inscrite parmi les meilleurs spots locaux, Peyragudes apporte même aux freeriders sa Vallée Blanche : 5 km balisés et sécurisés mais non damés en pleine montagne. Pour se différencier, la station affiche une haute qualité de service : remontées haut débit, forfaits rechargeables, tapis sur les espaces débutants, jardin des neiges, garderies au pied des pistes. « Nous sommes allés, dans les années 90, observer les aménagements réalisés à Courchevel. Nous nous sommes également inspirés des Dolomites pour définir un profil de station qui relève de l’artisanat d’art » indique Michel Pélieu, président de la Semap Peyragudes et président du Conseil Général des Hautes-Pyrénées. « Il nous faut de bons produits, un ski boulevard pour les 80 % de pratiquants qui ne font pas de pistes noires, moins de téléski pour plus de télésièges « débrayables », une neige de culture travaillée intensément et une préparation soignée des pistes l’été ». Conjuguant hôtels, résidences et chalets au pied des pistes, consciemment intégrés dans leur environnement pour libérer une station sans voiture, Peyragudes réussit ainsi la mise en marché de 4 500 lits chauds sur le versant Peyresourde, alimentés par de nombreuses résidences de tourisme, et 2 000 lits sur Les Agudes, relevant davantage d’appartements et de résidences particulières dont la commercialisation est déléguée à la « maison de Peyragudes ». Conforté par les disponibilités d’accueil dans les vallées du Louron, vers Arreau, et du Larboust, en direction de Bagnères-de-Luchon, le site profite d’une cohérence territoriale pour assurer à ses hébergements d’excellentes rotations, transformées en journées skieurs. Une dynamique qui a profité à Peyragudes, forte de 500 emplois dont 190 salariés au sein de la Semap (soit 90 ETP). Depuis 2010, la station s’est même unie avec sa voisine : Val Louron, afin de constituer une offre unique en Pyrénées : Les Neiges Louronnaises. Un seul forfait ouvre accès à 82 km de pistes, d’un versant à l’autre. Des versants promis à développement ! Peyresourde accueillera cette année quelques-uns des 2 000 lits supplémentaires prévus en résidences de tourisme. Sur le versant des Agudes, la reprise des documents d’urbanisme et de l’assainissement permettent également d’envisager l’arrivée de 4 000 lits. Corollaire, Peyragudes prépare son expansion sous trois ans : vers la cote 2 450 m et par une jonction téléportée avec le village de Loudenvielle (1 000 m). L’avis du spé cia lis te Noël Lacaze, directeur de la Semap Peyragudes Née sous l’initiative de la collectivité publique, la SEM gestionnaire de Peyragudes affiche un capital de 1.2 M€. Associant investisseurs publics (majoritaires) et privés, elle gouverne les remontées mécaniques, l’enneigement de culture, le damage et l’occupation de 150 appartements. Nous disposons en interne des ressources et compétences qui permettent de conserver nos personnels en intersaison. Avec 140 hectares de domaine, dont 70 ha enneigés par 230 canons, et 17 remontées mécaniques, nous nous adressons à toutes les clientèles. D’où notre choix de desservir toutes les remontées par des pistes bleues et d’assurer un entretien poussé de nos pistes. C’est générateur de notoriété et d’image. D’ailleurs, après avoir tenté 2 postes de damage, nous avons choisi d’augmenter le nombre de machines jusqu’à sept et ne conserver qu’un seul poste. LUC ALPHAND, LA CONDUITE COMME SOURCE D’ÉCONOMIES ! R etour au port pour le parrain de Kässbohrer E.S.E. Luc Alphand a quitté le programme des « filières du talent » porté par la DCNS et l’Hydroptère. Revenu à terre depuis décembre, Lucho n’est pas resté pensif sur les hauteurs de « Serre-Che ». Entre les commentaires sportifs et techniques sur France 2, ceux du Paris-Dakar 2013 puis des courses de ski, une rapide participation au trophée mer montagne et au salon ISPO, le baroudeur de l’aventure peaufine quelques dodus projets : une décade au Canada pour un film publicitaire sur l’héliski, et la préparation du projet Jacques Vabre, une course en monocoque, version 40 sinon 60 pieds, qu’il prépare avec Aurélien Ducroz, champion du monde ski freestyle 2009 & 2011, qui passe, lui aussi, de la neige à la mer. Luc est venu également à la rencontre des conducteurs du challenge PistenBully, histoire de causer conduite. Dans le domaine, maître Luc en connaît un rayon (de braquage). Comme pour tout engin puissant qui « donne envie de pousser », le multi vainqueur du Dakar privilégie les évolutions moteur et carburation pour gagner en couple. « Cela apporte de la puissance à bas régime. En circuit et rallye raid, tu carbures. Mais dans le sable, on a besoin de couple, de puissance à bas régime ; une approche très similaire aux engins de damage ». Et l’expert d’envisager une conduite raisonnée : « il faut accepter de prendre 5 mn de plus sur une piste à damer avec un couple inférieur, à la sortie c’est 10 % de conso en moins. Et à la fin d’une saison, ça compte. Les nombreux chauffeurs qui ont la fibre mécanique savent bien qu’en tirant moins sur le moteur, on gagne en qualité de travail, on gagne en vie de machine ». C’est dit ! BERNARD-PASCAL MOUSSELARD, LA FORMATION DOIT ÉVOLUER COMME LE MÉTIER L’ ADSP met l’accent sur la formation, initiale certes, mais aussi continue. L’élection à la présidence de la commission ad hoc de Bernard-Pascal Mousselard en janvier, s’accompagne d’objectifs nouveaux, en écho aux actions déjà entreprises. Ex-formateur au sein de l’ADSP en qualité de maître pisteur dès 2003, membre du bureau depuis 2011, Bernard-Pascal Mousselard entend mettre en musique les partitions composées depuis plusieurs années par ses prédécesseurs. Le directeur des pistes de Saint-François-Longchamp s’assigne pour missions d’organiser les stages pisteurs 1er, 2ème et 3ème degrés, les stages maîtres chiens mais aussi « la formation continue en lien étroit avec DSF, l’ENSA et l’Association Nationale des Pisteurs Secouristes Professionnels de la Sécurité ». Pour ce faire, le nouveau président s’attelle à la restructuration des programmes du 2ème degré pour les sessions du prochain mois de mars, l’occasion de dépoussiérer certains manuels vieux de 10 ans. « Le métier évolue. Les demandes des pisteurs évoluent. Il nous faut intégrer ces éléments pour apporINFO n° 47 ter des compétences ; que ce soit en matière de management de petits groupes, une notion souhaitée par les chefs de groupe, ou dans le domaine du droit et des notions juridiques » indique Bernard-Pascal. Sortant ainsi la formation hors des pistes, l’ADSP ajoute à son expertise en sécurité, un gros travail normatif et juridique, s’intéressant davantage au damage et à la neige de culture. Elle veille aussi au perfectionnement des régulatrices car leur rôle dans la réception et l’examen des demandes de secours concourt à mieux orienter les professionnels sur le domaine. Bernard-Pascal Mousselard ajoute à cela le renforcement de la formation continue à travers une organisation optimisée des stages en début de saison, et la consolidation, à l’échelon national, de l’équipe de référents formation par département et par massif. Avec 25 moniteurs de secourisme en formation continue, une douzaine de maîtres pisteurs dans le cursus de pisteurs dans les Alpes, et 4 en Pyrénées, Bernard-Pascal Mousselard confirme l’intérêt de la formation continue, et évolutive. Page 7 LES PISTENBULLY GOÛTENT À LA RESTAURATION Ils ne sont plus rouges, mais leur profil reste reconnaissable : les PistenBully intéressent de plus en plus les exploitants des restaurants d’altitude. Des machines d’occasion « remasterisées » et « customisées » à souhait qui conjuguent services, confort et sécurité. Cœur de Cristal : le pionnier de la personnalisation « C’est un superbe outil dont l’efficacité, d’une part, et l’impact visuel, d’autre part, sont mesurables » apprécie Nicolas Carrara, créateur du Cœur de Cristal à Méribel, et utilisateur convaincu. Il a choisi de reconditionner un PistenBully 300 treuil en une chenillette « flashy » noire et blanche avec cabine 20 places, cuve à carburant et préchauffage électrique. « Pour cette 2ème saison, la machine complète nos deux scooters. Elle véhicule personnel, matériel et approvisionnements en produits frais ». Les rotations quotidiennes jusqu’au rond-point, 500 m plus bas, sur un itinéraire dédié, profitent aux 250 couverts, midi et soir. Nicolas (et parfois son cuisinier) achemine, une fois par semaine, les clients des repas nocturnes et festifs. « Le PistenBully a rendu possible cette diversification car il sécurise le déplacement » confirme Nicolas. « La chenillette facilite le travail et apporte du rêve aux clients ». L’Arpasson de Méribel y met... du son ! Sur le versant opposé de Méribel, Thierry Landais use lui aussi d’un PistenBully 300 Polar blanc, équipé Pas question en revanche pour l’ancien membre de l’équipe de France de ski de transporter des clients, sauf à redescendre à la fermeture des pistes ceux qui ne parviendraient plus à rejoindre la station sous l’effet de la fatigue ou des... degrés ! d’une cabine 20 places pour « des soirées privatisées réalisées sous le chapiteau autrichien installé depuis trois ans ». Le créateur et gérant du restaurant l’Arpasson pilote les gourmands en habits de ville depuis Mottaret pour 1,5 km d’ascension sonorisée, chauffée et sécurisée. Arrivé cette année dans le giron de l’Arpasson, l’outil achemine aussi, ponctuellement, l’approvisionnement. Mais surtout l’homme dame. Notions de pressions et contre-pressions en main, il entretient ses abords et voies d’accès. « Notre dameuse est porteuse d’image. Elle a même participé à la coupe du monde de ski alpin, fin février ». La Folie Douce de Val Thorens mise sur le fonctionnel Propriétaire fondateur de la Folie Douce, sur la piste du « Plein Sud », à Val Thorens, Dominique Tournier recourt également au PistenBully 300 Polar personnalisé avec une cabine 20 places. Piloté par un collaborateur, l’engin dessert les trois enseignes de l’établissement : le Nuvoself, le Clubbing et la Fruitière, à 2 600 m ; avec les employés matin et soir, mais surtout les marchandises. Le panier sur lame avant met sa capacité de levage au service d’une tonne de fourniture. « La personnalisation ajoute en image et véhicule un côté esthétique » apprécie Dominique. Le Vi Ai Pi de Super Dévoluy l’utilise « multi » L’emploi à fin utilitaire des dameuses, Michel Vincent le pratique depuis dix ans : sept ans aux commandes d’un PistenBully 260 avec une cabine sur-mesure et le retour, cet hiver, d’un PistenBully 300 Polar avec « une cabine bien adaptée aux usages ». Après une alternative motorisée deux ans durant, le gérant du Vi Aï Pi, à Super Dévoluy, retrouve cette année les facilités pour véhiculer ses 24 collaborateurs, ses marchandises et clientèles de soirée. Et là, l’expérience forge la méthode. « La machine est stationnée en bord de route. Le matin, les livreurs déposent les fournitures dans le panier accroché à la lame. C’est autant de manipulations évitées ». Et lors des soirées sous l’immense bar autrichien version music lounge, la chenillette garantit la sécurité d’accès quelle que soit la météo ! AVANT-PREMIÈRE HIVER 2014 : LA PREMIÈRE DAMEUSE DIESEL ÉLECTRIQUE EN DÉMONSTRATION À L’ALPE D’HUEZ FAIT L’UNANIMITÉ Le PistenBully 600 E+, première dameuse « hybride » Diesel Electrique du marché, a effectué ses premiers tours de piste en France les 3 et 4 avril dernier : une révolution énergétique et environnementale dans le milieu du damage. F idèle à sa culture du respect de l’environnement et après avoir remporté le Trophée de l’Eco-damage en 2012, l’Alpe d’Huez a donc été la première station française à utiliser, en exploitation, le PistenBully 600 E+, dernière innovation de Kässbohrer, conciliant haute technologie, économies et respect de l’environnement. L’essayer c’est l’adopter Ils étaient près de 200 à avoir fait le déplacement dans la station iséroise pour découvrir, et surtout essayer sur la neige, la fameuse machine qui, pour l’occasion avait abandonné son célèbre habit rouge pour se vêtir de vert. Innovation oblige ! Et les avis furent unanimes : le PistenBully 600 E+ a enthousiasmé les pilotes par sa nouvelle technologie, sa puissance, son rendement... et son silence ! silencieuse. Le PistenBully pourra même servir de centrale énergétique et offrir suffisamment de puissance pour utiliser des outils électriques externes, dans le cadre de réparations par exemple. Motorisation hybride : petit rappel sur l’innovation E+ Kässbohrer est le premier constructeur à avoir développé et à proposer sur le marché ce concept : un moteur diesel alimente un générateur qui produit l’électricité pour le déplacement de la machine et la rotation de la fraise. Grâce au meilleur rendement des systèmes électriques sur l’hydraulique, la machine consomme jusqu’à 25 % de carburant en moins – confirmé par les retours terrain – permet une diminution de 20 % des rejets de CO2 et d’oxydes d’azote ; le filtre à particules assure une réduction de 99 % des particules de suie rejetées dans l’environnement et la suppression de l’hydraulique haute pression élimine les risques de pollution de sol. Enfin, la rotation constante du moteur à bas régime rend la machine particulièrement Une nouvelle référence en matière de technologie durable et une réponse concrète aux préoccupations économiques et écologiques de tous les exploitants de stations. A essayer absolument... BYE-BYE BONUS : ÉCHANGER POUR ÉCONOMISER ! Kässbohrer renouvelle l’opération « Bye-bye Bonus ». Le principe est simple : vous échangez un de vos PistenBully d’occasion (année-modèle 2002 ou plus ancienne), contre un «nouveau» PistenBully d’occasion, en parfait état bien sûr, et vous recevez un bonus de 5 000 € à déduire du prix d’achat de votre nouvelle machine. Ce bonus s’ajoute à la valeur de votre ancienne dameuse estimée par des spécialistes. Une opportunité très intéressante qui se présente juste à temps pour la fin de la saison. INFO n° 47 MONTGENÈVRE ET HAUTACAM LAURÉATS DU 18ÈME CHALLENGE PISTENBULLY À CHAMONIX MONT-BLANC Les résultats T echniques, sportives, surprenantes… les épreuves du Championnat de France des conducteurs d’engins de damage ont été à la hauteur de leur réputation ! Profitant d’un cadre grandiose, à près de 2 000 m d’altitude sur le plateau de Lognan – en haut du téléphérique des Grands-Montets – les épreuves se sont déroulées sous les encouragements de Luc Alphand, fidèle parrain du Challenge, l’œil attentif des 30 membres du jury et le regard curieux des skieurs venus profiter du spectacle. Après 2 jours d’affrontements, les 54 équipes en provenance de tous les massifs français et andorrans se sont finalement départagées. C’est la station de Montgenèvre (Hautes-Alpes) qui a remporté l’épreuve dans la catégorie alpin et qui, outre le trophée, profitera la saison prochaine du prêt gratuit d’une machine PistenBully pendant tout un mois. Dans la catégorie nordique, la station de Hautacam (Hautes-Pyrénées) s’est illustrée pour la 3ème fois, une performance qui lui permet de conserver le Trophée PistenBully de manière définitive ! Que ce soit sous le soleil radieux du mercredi ou sous les abondantes chutes de neige du jeudi, les chauffeurs ont rivalisé d’adresse et d’habilité, témoignant que leurs compétences même en recherche de victime en avalanche, demeurent primordiales pour tirer un profit maximum de la technicité croissante des machines. Plus tard, ce sont d’autres compétences qui furent requises – en musique, cinéma, sport ou people – pour répondre au quizz des années 80, clou de la soirée du mercredi au Majestic… Compétition quand tu nous tiens ! Classement Général Alpin 1. Montgenèvre (05) - Benoit Barelle et Julien Martin 2. Les 7 Laux (38) - Sébastien Didelle et Alexandre Marouby 3. Peyragudes (65) - Benoit Lacaze et Julien Descazaux L’équipe de Montgenèvre sur le podium alpin. Classement Général Nordique 1. Hautacam (65) - Sebastien Ramon 2. Les Saisies (73) - Dominique Beccherle 3. Les Rousses (39) - Simon Pilloud Rendez-vous en 2014 pour le 19ème Challenge PistenBully à Peyragudes (Hautes-Pyrénées) Reportage photos complet sur : www.leservicekom.com L’équipe d’Hautacam sur le podium nordique. RENDEZ-VOUS À ALPIPRO DÉCOUVREZ LE K-INFO ACTUONLINE ! CHAMBÉRY : 24 AU 26 AVRIL ässbohrer a lancé en janvier le T 2013 outes les équipes de Kässbohrer vous donnent rendez-vous à SavoiExpo Chambéry afin de vous présenter les nouvelles gammes 2013-2014, faire un bilan de l’hiver et préparer avec vous la saison prochaine. Gagnez du temps et simplifiez votre visite : nos agendas sont en ligne sur www.alpipro.biz pour programmer dès maintenant vos rendez-vous avec nos équipes. Nos conférences sur Alpipro : Jeudi 25 avril à 14 h et vendredi 26 avril à 11 h. Damage et environnement : Contraintes réglementaires et pression environnementale engendrent une complexité croissante et impactent le cout des engins de damage. Quelles sont les solutions apportées par les constructeurs à ces nouvelles problématiques ? Ou comment transformer ces contraintes en avantages utilisateurs ? AGENDA EXPRESS > 24 au 26 avril 2013 Alpipro - stand 112 Chambéry - SavoiExpo > 19 juin 2013 TechniTour à Rumilly > 20 et 21 juin 2013 Sortie KassRider dans les Cévennes > 26 juin 2013 TechniTour à Toulouse > 19 au 21 septembre 2013 Golf Interstation à Pont Royal > 20 septembre 2013 Bid Deal Day à Laupheim > 7 au 8 octobre 2013 ISSW Grenoble – Chamonix > 6 au 8 novembre 2013 AG Domaines Skiables de France Strasbourg > 6 au 8 novembre 2013 AG AFMONT à Strasbourg > 8 au 11 novembre 2013 Salon de l’Hôtellerie à Albertville > Retrouvez toute l’actualité du damage sur www.pistenbully.fr Kässbohrer E.S.E. BP 118 - 73277 Albertville Cedex - France ➤ Tél. : +33 (0)4 79 10 46 10 ➤ Fax : +33 (0)4 79 10 46 40 ➤ Mail : [email protected] ➤ www.pistenbully.fr INFO n° 47 K « K-info actuonline » pour maintenir avec vous la proximité à laquelle nous sommes attachés et vous tenir informés de nos actualités. Chaque année 4 newletters – gratuites – seront diffusées par mail. Pour en être destinataire : adressez-nous votre adresse mail à [email protected] en précisant : « inscription K-Info on line ». Le K-info dans sa version papier prend une cadence bi-annuelle (avril / octobre) et continuera, bien sûr, à vous proposer ses rubriques spécifiques et ses dossiers thématiques. 20 ET 21 JUIN 2013 : SORTIE KASSRIDER AU CŒUR DES CÉVENNES A vis aux amateurs, la prochaine escapade des KassRider s’annonce spectaculaire : corniches vertigineuses, profonds canyons, cirques étonnants, arches dolomitiques... l’itinéraire se déploiera des Gorges du Tarn à la Corniche des Cévennes, égrènant une succession de sites naturels hors du commun. Départs d’Albertville et de Grenoble le 20 juin au matin pour un retour le 21 en fin de journée. Informations et réservation auprès de Patrice Louzon - [email protected] UN AUTRE “CHALLENGE” POUR BERNADETTE BÉ… L a montagne, Bernadette connaît bien, très bien même… Et pas seulement par le ski alpin ou nordique qu’elle pratique volontiers pendant ses loisirs. En 1989, elle pose ses premières valises en Isère chez Poma où ses missions lui permettront de parcourir à sa manière et virtuellement, les sommets du monde entier. Douze ans plus tard, sollicitée par Didier Bic, son ancien patron du service export de Poma, devenu entretemps directeur général de la filiale française de Kässbohrer, c’est au Fayet, en Haute-Savoie qu’elle poursuit sa carrière. Pratiquant aussi bien l’anglais que l’allemand (maison mère oblige) elle élargit son champ d’action vers de nouveaux domaines : les achats, la communication, l’événementiel, … du Challenge PistenBully au SAM en passant par le commercial ou la logistique, elle est sur tous les fronts, et manifestement, c’est cette polyvalence qui lui plait. Chargée de prévoir l’imprévisible, c’est une reine de l’organisation sur laquelle tout le monde peut compter. En 2003, Kässbohrer déménage à Albertville en Savoie. Ce sera le troisième département alpin à son palmarès, Bernadette suit avec plaisir. Elle relève cet hiver un nouveau défi et a intègré il y a quelques semaines MBI Ingénierie un bureau de Maîtrise d’Œuvres situé à quelques kilomètres de Saint-Jean d’Arvey où elle habite. Un changement radical d’univers ? Pas tant que ça, MBI est spécialisé dans les projets situés... en montagne bien sûr ! What did you expect ? NOUVEAUTÉ : LES MINIATURES DU PISTENBULLY 400 ET DU PISTENBULLY 400W À L’ÉCHELLE 1/32ÈME Attendues depuis longtemps par les amateurs, les miniatures du PistenBully 400 et du PistenBully 400W à l’échelle 1/32ème sont sorties ! Qualité de réalisation, définition particulièrement soignée, détail précis des accessoires… nul doute que ces nouvelles miniatures auront le même succès que leurs modèles sur pistes! Et toujours : livraison gratuite à partir de 60 € d’achat et la pendule PistenBully offerte pour toute commande supérieure à 80 €. Tarifs préférentiels, invitations, abonnements gratuits… le Club, c’est aussi fait pour ça ! Catalogue et inscription au Club PistenBully : 04 79 10 46 10 ou www.pistenbully.fr K. INFO n°47. Ne donne que des informations de caractère général qui ne peuvent en aucun cas être d’ordre contractuel. Prescription graphique : STIM. Photos : Kässbohrer, F.Lannes-Brun, ADSP, York Lubrifiants, Peyragudes, Le Service Kom. Illustrations A.Chéreau. 2e trimestre 2013. Imprimé en France pour Kässbohrer E.S.E. Toute reproduction, même partielle, interdite sans accord express de Kässbohrer E.S.E. Page 8