maquis de l`isere - Musée de la Résistance et de la Déportation de l
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MAQUIS DE L’ISERE Dernières nouvelles Exposition au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère A partir du 4 décembre 1999 Contacts presse : Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère – Cécile Vargas 14, rue Hébert 38000 Grenoble tél. 04 76 42 38 53 – fax : 04 76 42 55 89 Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Exposition "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles" Dossier de Presse – page 1 MAQUIS DE L’ISERE Dernières nouvelles Exposition au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère à partir du 4 décembre 1999 DOSSIER DE PRESSE Sommaire Communiqué de presse p. 1 Programme de l'exposition p. 2 Sommaire de la publication p. 3 Contributions et remerciements p. 4 Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère p. 5 Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Exposition "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles" Dossier de Presse – page 2 COMMUNIQUE DE PRESSE MAQUIS DE L’ISERE Dernières nouvelles Exposition à partir du 4 décembre 1999 La participation d’anciens maquisards et de leurs associations autant que le libre accès des archives de la période, quelque cinquante-cinq ans plus tard, incitaient à tenter une nouvelle synthèse de la connaissance des maquis de l’Isère. Les confrontations fécondes de la mémoire et de l’histoire ne pourront en effet se poursuivre indéfiniment. Qu’il s’agisse de refuser de partir en Allemagne pour le "service du travail obligatoire" (STO), de poursuivre une action politique désormais interdite, d’échapper aux lois antisémites, ou tout simplement de chasser l’occupant hors de France, les raisons sont nombreuses de gagner, depuis Grenoble, la Chartreuse, le Vercors, l’Oisans, Belledonne, le Trièves ou les Chambaran. Est-ce sa situation géographique qui valut à la ville le nom de "capitale des maquis" ? Quoiqu’il en soit, l’histoire des maquis, même si elle n’est qu’une partie de celle de la Résistance, mérite d’être mieux connue. Réfractaires au STO, communistes, socialistes, militaires, résistants recherchés, déserteurs yougoslaves, idéalistes, étudiants, rebelles, tels sont les profils de ces hommes jeunes et inexpérimentés pour la plupart qui, abandonnant tout confort, vont s’organiser avec des succès divers, lutter et s’exposer. A l’issue d’une nouvelle exploration des documents des Archives départementales de l’Isère et des collections du MRDI, une vision nouvelle est proposée de l’action maquisarde en Isère, de ses formes et de sa chronologie. Comme les précédentes, cette exposition est prolongée par une publication collective où se confrontent des témoignages et des travaux d’historiens, ainsi qu’un nouveau dossier pédagogique. Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Exposition "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles" Dossier de Presse – page 3 Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Exposition "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles" Dossier de Presse – page 3 MAQUIS DE L’ISERE Dernières nouvelles Exposition au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère à partir du 4 décembre 1999 Programme de l'exposition Cinq ans après l'inauguration du Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère, les avancées de la recherche historique confrontées aux témoignages des acteurs de l'époque, permettent de porter un regard nouveau sur les maquis de l'Isère. Le musée est ainsi en mesure de proposer une nouvelle synthèse. Photographies, documents d’archives, objets s'articulent les quatre parties de l'exposition : u u et textes constituent les supports autour desquels PRENDRE LE MAQUIS Ce mot d'origine corse a tout d'abord servi à désigner un type de végétation dans lequel se cachaient les bandits en fuite. Durant la Seconde Guerre mondiale, il définit plus largement tout groupes d'homme se cachant dans les montagnes ou les bois d'où combattre l'occupant. La situation géographique de Grenoble, entourée de nombreux massifs et l'instauration au début de l'année 1943 du STO (Service du Travail obligatoire) qui oblige de nombreux jeunes réfractaires à se réfugier loin de la ville, autant que l'histoire politique du département, expliquent le nombre important de maquis qui se sont crées en Isère. Bien avant l'instauration du STO, Pierre Dalloz et Yves Farge, conçoivent en précurseurs un maquis en Vercors. u QUI SONT LES MAQUISARDS ? Les origines des maquisards sont multiples : réfractaires au STO, militaires, membres recherchés de partis politiques, étrangers (réfugiés ou déserteurs de l'armée allemande), hommes et femmes d'horizons divers, idéalistes et rebelles désireux de combattre les Allemands. Deux tactiques se précisent. D'une part, les maquis relevant de l'AS (Armée secrète) et des MUR (Mouvement Unis de Résistance) qui privilégient l'entraînement militaire. D'autre part, les maquis communistes des FTP (Francs-Tireurs et Partisans) qui veulent immédiatement agir et multiplier les interventions armées et les sabotages. u u JANVIER 1943 - 6 JUIN 1944 Les premiers camps Ils sont créés en janvier 1943, tels celui de la ferme d'Ambel (Drôme) ou celui installé par Henri Grouès (l'Abbé Pierre) à Pommier-la-Placette (Chartreuse). Le repli Les conditions de vie difficiles et l'espoir d'un débarquement allié qui s'éloigne, expliquent que très peu de ces premiers maquis passent l'hiver 1943-44. Pourtant, quelques groupes se maintiennent dans le Vercors et en Belledonne. Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Exposition "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles" Dossier de Presse – page 4 u u A PARTIR DU DEBARQUEMENT DU 6 JUIN 1944 La mobilisation et l'insurrection Dès le printemps 1944, les FTP (Francs-tireurs et partisans) créent de nouveaux maquis en vue de la lutte armée puis le débarquement allié du 6 juin 1944 précipite dans la bataille les maquis des sept secteurs du département. Les effectifs des camps augmentent avec l'arrivée de nouveaux combattants désireux d'en découdre. De leur côté, les Allemands multiplient les opérations de répression contre les maquis et la population (Vercors). La Libération Le 20 août 1944, l'armée américaine débarquée en Provence arrive en Isère. Les maquisards la rejoignent et pourchassent avec elle les derniers soldats allemands en fuite. Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Exposition "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles" Dossier de Presse – page 5 MAQUIS DE L’ISERE Dernières nouvelles Exposition au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère à partir du 4 décembre 1999 Sommaire de la publication Préface par Bernard Saugey, Président du Conseil Général de l’Isère Avant-propos de Jean-Claude Duclos, Conservateur en chef Maquis et Secteurs de l'Isère : Général Alain Le Ray, ancien commandant des FFI de l’Isère Pour une nouvelle synthèse de l'histoire des maquis en Isère : Pierre Bolle Le Vercors sous le regard de l'histoire : Paul Dreyfus L’Oisans : Georges Hustache La Chartreuse : Jean-Philippe Landru Les Chambaran : Marcel Beyron, Roger Perdriaux Le Trièves : Pierre Bolle Le Grésivaudan : Gil Emprin, Olivier Vallade Le Bas Dauphiné : Georges Ivanoff, Marcel Gay “Guérilla en montagne” : extraits du texte d’Etienne Poitau (c. Stéphane) Les maquis F.T.P. : Alfred Rolland “ Chronique des maquis de l’Isère ”, vingt ans plus tard : Olivier Vallade Les maquis vus par la collaboration : Michel Chanal Le "Vercors, haut-lieu de France" ou la postérité légendaire d'un maquis : Philippe Barrière et Gilles Vergnon Chronologie Bibliographie Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Exposition "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles" Dossier de Presse – page 6 MAQUIS DE L’ISERE Dernières nouvelles Exposition au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère à partir du 4 décembre 1999 Contributions et remerciements Cet ouvrage et l'exposition dont il est le prolongement, Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles, ont été réalisés sous la direction de Jean-Claude Duclos, par Jacques Loiseau avec la collaboration de Cécile Vargas et de Marcela Vogler. L'exposition a bénéficié en outre de l'aide d'Anne Surot (graphiste), de la participation de l'équipe technique du Musée Dauphinois et de celle de l'équipe du Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère. Cette exposition doit beaucoup à Yves Soulingeas (directeur des Archives départementales de l'Isère), qui nous a apporté, notamment, toute l'aide nécessaire à la consultation du fonds Silvestre. Que les auteurs de cette publication, Philippe Barrière, Marcel Beyron, Pierre Bolle, Michel Chanal, Paul Dreyfus, Gil Emprin, Marcel Gay, Georges Hustache, Jean-Philippe Landru, Alain Le Ray, Roger Perdriaux, Alfred Rolland, Olivier Vallade et Gilles Vergnon soient vivement remerciés pour leurs précieuses contributions. Des remerciements tout particuliers doivent être adressés pour leur aide, leurs conseils et leurs témoignages à, Anthelme Croibier-Muscat (Association Nationale des Pionniers du Vercors), Dario Giraldo, Aimé Berthollet et Georges Bois-Sapin ( Association des Anciens, Descendants et Amis du Maquis de l'Oisans), Lilly Fagot et Philibert de Loisy (Association des Anciens des Maquis de Chartreuse), Roger Perdriaux et Marcel Beyron (Association des Résistants du Secteur 3, AS Isère et des Chambaran), Georges Ivanoff et Marcel Gay (Association des Anciens Résistants du Secteur 7 et leurs Amis), Pierre Mathieu (Anciens de la Compagnie Stéphane), Alfred Rolland et André Jarrand (Amicale Départementale de l'Isère des Anciens du FN de la Résistance et des FrancsTireurs et Partisans Français), André Baroz et Aimé Berthollet (Section Porte). L'exposition et la publication ont en outre bénéficié du concours de : Yves Bobin, Jeannine Bonamy, Farid Bounedjma, Tal Bruttmann, Nora Esperguin, Martine Peters, Monique Rolland, Amélie Tardy, et de l'aide du Conseil scientifique du Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère, Camille Armand, Claude Bardoux, Philippe Barrière, Pierre Bolle, Michel Chanal, Alfred Choain, Vital Chomel, Jean-William Dereymez, Paul Dreyfus, Gil Emprin, Pierre Fugain, Michèle Gabert, Gabrielle Giffard, Jean-Paul Giraud, Blaise Giraudi, Anne-Marie Granet, Daniel Huillier, Georges Hustache, Roland Lewin, Jean-Pierre Martin, Charles Métral, Max Micoud, Jean Paquet, Françoise Paramelle, Jean-Paul Roux, Yves Soulingeas. Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles, l'exposition et la publication, ont été financées par le Conseil général de l'Isère, avec la participation du ministère de la Culture (Direction régionale des Affaires culturelles de la Région Rhône-Alpes). Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Exposition "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles" Dossier de Presse – page 4 Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Exposition "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles" Dossier de Presse – page 7 Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère 14, rue Hébert tél. 04 76 42 38 53 – fax 04 76 42 55 89 Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère a été inauguré le 1er juillet 1994. C'est une réalisation du Conseil Général de l'Isère. Il fait suite au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère initié à Grenoble, ville "Compagnon de la Libération", au début des années 1960, par des anciens combattants, résistants et déportés, puis animé et géré de 1966 à 1994 par une association fédérant leurs mouvements. Depuis 1994, cette association, devenue celle des amis du Musée départemental, continue d'oeuvrer à ses côtés. Au fil de trente années d'acquisitions et de dons, plus de cinq mille pièces composent ses collections. Un fonds précieux par son ancienneté mais aussi par la représentativité et la qualité des documents : une centaine d'affiches, des dessins originaux, de nombreuses photographies, des imprimés (tracts, rapports, brochures), des titres de la presse régionale (dont certaines collections complètes comme pour "les Allobroges"), des objets (matériel de sabotage et de transmission, objets de la vie quotidienne sous l'occupation, etc.). Ce fonds a été complété à partir de 1990 par des archives sonores composées d'enregistrements d'une centaine d'anciens Résistants et Déportés. Dûment analysé dans le cadre d'un inventaire informatisé, l'ensemble de ces collections a été déclaré d'intérêt public le 17 juin 1993 par la Direction des Musées de France. Le Musée acquérait ainsi le statut de "musée contrôlé". Destiné à un large public, ses présentations s'adressent aussi bien aux générations qui ont connu la guerre qu'aux jeunes visiteurs, pour lesquels la muséographie a été spécialement aménagée. Son parcours retrace les événements marquants de l'histoire locale, replacés dans le contexte historique français et mondial. Parallèlement à cette exposition permanente, le musée présente une à deux expositions temporaires par an dont une fait l'objet d'une publication. "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles ", huitième exposition, sera inaugurée le 3 décembre 1999. Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère relève de la Conservation du Patrimoine de l'Isère qui dépend elle-même de la Direction des Affaires Culturelles du Conseil Général de l'Isère. Sa fréquentation est de l'ordre de 15 000 visiteurs par an dont près de 40%, viennent dans le cadre scolaire. Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - Exposition "Maquis de l'Isère. Dernières nouvelles" Dossier de Presse – page 8