Réponse à l`AOI ECCOREV PROJET BEST (BiodivErsity

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Réponse à l`AOI ECCOREV PROJET BEST (BiodivErsity
AOI ECCOREV AXE OHM : Projet BEST : Biodiversité SpaTialisation – Sophie GACHET Réponse à l'AOI ECCOREV PROJET BEST (BiodivErsity SpaTialisation) SENSIBILITE LIEE A LA GESTION DE LA BIODIVERSITE : CARACTERISATION ET SPATIALISATION. ETUDE EXPLORATOIRE AUTOUR DE TROIS CAS INDUSTRIELS 1. TITRE DU PROJET 1 ACRONYME : BEST (BIODIVERSITY SPATIALISATION) 1 2. EQUIPE DU PROJET 1 RESPONSABLE DU PROJET PARTICIPANTS DU PROJET 1 1 3. MOTIVATION DE LA PROPOSITION 1 4. CONTEXTE DES CAS ETUDIES 2 5. OBJECTIFS DE L’ETUDE 3 6. METHODE 3 1-­‐ INVENTAIRE DES DOCUMENTS 3 2-­‐ CLASSIFICATION, CARACTERISATION ET SPATIALISATION 3 7. FINANCEMENT 4 COURT CV DU RESPONSABLE DE PROJET : SOPHIE GACHET 5 COURT CV DE : SOLANGE HERNANDEZ 6 RESUME DU PROJET 6 RESUME (FR) ABSTRACT (EN) 6 7 RESUME DES ETUDES DE CAS 7 CAS N° 1 – L’ARRET DU REJET A LA MER DES BOUES ROUGES DE L’USINE D’ALUMINE ALTEO (2015) CAS N° 2 – PROJET DE BIOMASSE DE LA CENTRALE THERMIQUE DU GROUPE E-­‐ON (2015) CAS N° 3 – REJET A LA MER (PORT DE MARSEILLE) DU RESERVOIR AQUIFERE MINIER (2014) 7 8 9 QUELQUES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 9 LISTE DES ABREVIATIONS 14 AOI ECCOREV AXE OHM : Projet BEST : Biodiversité SpaTialisation – Sophie GACHET 1
Réponse à l'AOI ECCOREV 1. Titre du projet Sensibilité liée à la gestion de la biodiversité : caractérisation et spatialisation. Etude exploratoire autour de trois cas industriels : 1/ l’arrêt du déversement des boues rouges par l’usine Altéo en 2015, 2/ le projet de biomasse du Groupe E-­‐On, 3/ le déversement de eaux de la mine ennoyée dans le Port de Marseille. Acronyme : BEST (BiodivErsity SpaTialisation) 2. Equipe du projet Responsable du projet : -­‐ Sophie GACHET, maitre de conférences, docteur en écologie, Aix-­‐Marseille Université, IMBE (UMR CNRS 7263 -­‐ IRD 237), Aix Marseille Université -­‐ Faculté des Sciences de St Jérôme, Service 421, Av. Escadrille Normandie Niemen, 13397 Marseille cedex 20, 33 (0)4 91 28 83 31, [email protected]. Court CV du responsable de projet en annexe. Participants du projet (liste non exhaustive) -­‐ Solange HERNANDEZ, maître de conférences HDR, Sciences de gestion (Management territorial, gestion des paradoxes, gouvernance, …), CERGAM (EA 4225), Aix Marseille Université -­‐ Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale -­‐ 11, rue Edmond Rostand , 13006 Marseille -­‐ Tél : 04.91.36.56.92 – solange.hernandez@univ-­‐amu.fr -­‐ Court CV en annexe. -­‐ Julie OLIVERO, docteur en sciences de gestion, Aix-­‐Marseille Université, CERGAM (EA4225), IAE Aix-­‐en-­‐
Provence, Clos Guiot Puyricard, CS 30063 13089 Aix-­‐en-­‐Provence Cedex 2 France, 06 15 99 61 27, julie.olivero@iae-­‐aix.com -­‐ Jean-­‐Claude RAYNAL, docteur en géographie, ingénieur de recherche, CNRS–ECCOREV (FR 3098), OHM-­‐BMP Europôle Méditerranéen de l'Arbois BP 80 -­‐ Avenue Louis Philibert, 13545 Aix-­‐en-­‐Provence Cedex 4, France, 04 42 97 16 68, [email protected] -­‐ Nathalie BOUTIN, doctorante labex OT-­‐Med, Aix-­‐Marseille Université, CERGAM IMPGT (EA4225), Bât CEREGE, Europôle Méditerranéen de l'Arbois-­‐ BP 80 -­‐ Avenue Louis Philibert 13545 Aix-­‐en-­‐Provence Cedex 4 France, 06 15 43 51 02, [email protected] 3. Motivation de la proposition De façon de plus en plus systématique, les politiques visant à la conservation de la nature et à sa prise en compte dans les projets urbains constituent un volet stratégique de l’action des collectivités locales. La préoccupation de la biodiversité touche aussi les entreprises qui doivent à la fois satisfaire à la réglementation et affronter le regard d’une opinion sensibilisée. Les conflits entre économie et écologie, amplifiés dans les périodes de récession, sont portés à l’attention de l’opinion par les médias. 1
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La gestion de ces conflits (Chevassus-­‐au-­‐Louis, 2005) et l’éthique des arbitrages (Boiral, 2004 ; Charpateau, 2010) font l’objet de propositions nouvelles. Les réponses apportées par les différents acteurs dans leurs préoccupations vis-­‐à-­‐vis de la biodiversité sont multiples, tant dans les modes d’intervention que dans les moyens de mise en œuvre (Houdet, 2007 ; Clap et Moral, 2010 ; Olivero, 2013). À l’échelle locale qui est celle de l’action et de la mise en œuvre des politiques de conservation de la biodiversité, les instruments d’évaluation se multiplient et plongent souvent les décideurs dans la confusion (Chevassus-­‐au-­‐Louis, 2005 ; Levrel, 2007 ; Hutton, 2009) dans un contexte où l’on dispose d’opinions scientifiques et d’empilements législatifs tantôt complémentaires, tantôt contradictoires (Chevassus-­‐au-­‐Louis, 2005 ; Mark, 2011 ; Leung, 2012 ) qui viennent complexifier la prise de décision. Enfin, bien qu’entrée dans le registre de la « connaissance commune » (Berger et Luckmann, 1966 ; Popper, 1972), la notion de biodiversité demeure un sujet encore mal défini, qui recouvre des interprétations diverses (Le Guyader, 2008 ; Meinard, 2010 ; Séné, 2010) et où s’affrontent des rapports complexes entre l’homme et la nature décrits par des générations de chercheurs (pour une synthèse voir Descola, 2011). Dans un environnement marqué par l’urbanisation et l’anthropisation des espaces qui perturbent le monde vivant à grande échelle, comment les organisations privées et publiques interprètent-­‐elles la biodiversité et mettent-­‐elles en œuvre les actions qui s’y rapportent ? Et comment les problématiques des interactions hommes-­‐milieux doivent-­‐elle intégrer la biodiversité lorsque le fonctionnement de celle-­‐ci est sous la menace de risques sévères résultant de ces changements ? On se propose ici d’étudier ces questions par trois études comparatives de cas significatifs locaux. L’étude comparative de cas est en effet la méthode privilégiée pour préparer la structuration théorique de situations complexes, émergentes et aux contours n’épousant pas ceux des catégories établies de la connaissance : 1. L’arrêt du rejet à la mer des boues rouges de l’usine Alteo dans l’espace marin du Parc National (PN) des Calanques à l’horizon 2015, 2. Le projet de biomasse de la centrale E-­‐On de Gardanne qui démarre au printemps 2014, 3. Le déversement dans le Port de Marseille des eaux de la mine (arrêt de l’exhaure suite à l’arrêt de l’activité minière). Le rapprochement de ces trois situations qui présentent à la fois similitudes et différences, définit le périmètre de l’étude exploratoire proposée et permettra de dessiner l’architecture d’un modèle conceptuel destiné à l’approfondissement plus systématique des interactions entre l’activité économique et la biodiversité et le rôle que celle-­‐ci tient dans les décisions économiques. Chacun des cas fait l’objet d’une présentation succincte en annexe. 4. Contexte des cas étudiés La complexité des socio-­‐écosystèmes (pour une revue de la littérature, Balbi et Giupponi, 2009), ne permet en rien de prédire l’ensemble des effets que ces décisions vont entrainer et que l’on devra s’efforcer d’accompagner ou corriger au cours du temps sous la pression des différentes parties prenantes et influences. Ces trois cas présentent des similitudes fortes : chacun implique des effets majeurs sur le fonctionnement de la biodiversité dans des espaces identifiables à la fois locaux et distants. Dans les trois cas une relation inverse existe aussi entre effets sur la biodiversité locale et effets sur la biodiversité distante, laissant se manifester un éventuel effet «NIMBY » (not in my back yard). Ces trois cas présentent aussi une intéressante variété : les actions résultent de décisions prises selon des modes de gouvernance différenciés et à des échelles différentes de décentalisation: le premier cas concerne une entreprise privée d’actionnariat américain, dont les produits, sont écoulés sur le marché mondial dominé par une forte concurrence ; libre de toute contrainte de service public, elle sera soumise en 2014 à des changements de réglementation majeurs susceptibles d’affecter sa rentabilité. La seconde est une entreprise européenne privée, son marché est régional et elle de plus soumise à une forte contrainte de service public régional en contrepartie d’une position de la concurrence, la troisième est une agence de l’Etat, agissant localement à un niveau très décentralisée mais ayant pour mission la recherche de l’intérêt général. 2
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Ces trois entités ont en commun de faire face à un état de rupture entre le passé et le futur, avec des effets qui s’étaleront dans le temps. Dans le contexte de l’OHM-­‐BMP, le suivi de ces cas sur longue durée appellera le recueil de données longitudinales. Les études de cas proposées se situent toutes dans le contexte d’une pression urbaine et périurbaine croissante qui exacerbe les conflits d’utilisation de l’espace entre activités anthropiques et écosystèmes, et qui rend les intérêts économiques et écologiques difficiles à équilibrer. Ils concernent un environnement régional consacré « hot spot » de la biodiversité (Médail et Quézel, 1999 ; Myers et al., 2000) ce qui confère aux enjeux une portée qui dépasse le cadre régional. 5. Objectifs de l’étude Les trois événements majeurs susceptibles d’affecter considérablement la biodiversité locale et distante se produiront dans un délai inférieur à deux ans. Il convient donc de disposer d’une masse de données représentatives de l’état zéro de façon à pouvoir en évaluer les états futurs. En complément de l’enquête « DIVIN » proposée dans le cadre de l’APR de l’OHM-­‐BMP (2014) et consistant en une série d’entretiens semi-­‐directifs auprès des décideurs (parties prenantes privées et publiques en charge de la gestion de la biodiversité), la présente étude consiste en un recueil de données secondaires ayant trait à la biodiversité sur les périmètres concernés des projets dans le but de caractériser ces espaces (en terme de vulnérabilité, changement potentiel) et de les spatialiser (SIG) ce qui permettra d’en suivre les évolutions (futures). L’étude se situe en complément du projet DIVIN, dans le prolongement du projet BIOMAN (financement partiel du Conseil régional en 2013 sur 2 ans). Elle constitue une étape préparatoire à une recherche de plus grande envergure concernant l’ensemble des entités publiques et privées dont l’activité présente des effets significatifs pour la biodiversité régionale tant dans le cadre du bassin minier que dans celui, plus vaste d’autres aires méditerranéennes, qui sont visées a) dans la thèse en démarrage de Nathalie Boutin (Labex OT-­‐Med), et b) projets en réponses aux différents appels d’AMIDEX, d’ATRI LabexMed (axe énergie), et l’ANR SOCENV. 6. Méthode 1-­‐ Inventaire des documents L’objectif de cette phase est d’inventorier les différents documents de diagnostic de la biodiversité : publications, inventaires et autres documents d’objectifs concernant la faune et de la flore et les écosystèmes en général des périmètres impactés par les trois projets (base de données INPN du MNHN, rapports d’expertise et d’études d’impact GEODERIS, INERIS, DREAL, BRGM, Agence de l’Eau, DDAF, SABA, Région…, publications scientifiques). 2-­‐ Classification, caractérisation et spatialisation En s’appuyant sur une revue de littérature se rapportant à des exercices similaires, le recueil de ces données permettra d’établir, pour chaque cas, une classification et caractérisation des espaces en terme de vulnérabilité de la biodiversité (sensibilité au changement) et à une spatialisation de ces informations. Le but est de disposer, pour chaque cas, d’une représentation visuelle de la biodiversité en terme de sensibilité intégré au processus décisionnel qui risque de l’affecter. 3
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7. Financement L’assistance au recueil de données et à la spatialisation implique l’emploi de deux stagiaires de masters M2 (écologie et géographie). Financement sollicité à ECCOREV : 5000 € se décomposant en : 
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Deux stagiaires pendant quatre mois 4000 € Dépenses auxiliaires (déplacements recueil de données, etc.) 1000 € Pour mémoire : Financement sollicité auprès de l’OHM-­‐BMP pour le projet associé DIVIN : 4500 € Le montant total sollicité auprès d’Eccorev s’élève à 5000 €. 4
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ANNEXES Court CV du responsable de projet : Sophie Gachet Fonctions 
depuis le 1er septembre 2008 : Maître de Conférences à l’Institut Méditerranéen d’Ecologie et de Biodiversité continentale et marine (Aix-­‐Marseille Université) 
2005-­‐2008 : Maître de Conférences au MNHN, en écologie des communautés végétales, dynamique et suivi des peuplements végétaux, dans l’UMR 7179 (département Ecologie et Gestion de la Biodiversité, dirigé par Robert Barbaut) 
En tant que maître de conférences de l’AMU : cours et travaux dirigés d’initiation aux bases de données, de statistiques, de dynamique de la végétation et d’écologie générale (en Licence et Master) Publications récentes dans des revues indexées 
Chateil C., Goldringer I., Tarallo L., Kerbiriou C., Le Viol I., Ponge J-­‐F., Salmon S., Gachet S., Porcher E. Crop genetic diversity benefits farmland biodiversity in cultivated fields. Agriculture, Ecosystems and Environment, in press. 
Le Viol I, Julliard R, Kerbiriou C, Machon N, Robert A, Gachet S, Porcher E (soumis à JVS). Trait selection and species divergence in plant communities in highway verges of increasing age 
Palla F, Gachet S, Picard N, Riéra B (2013). The use of vegetation group life-­‐history traits in the context of the reconquest forest within the forest-­‐savannah mosaic of the Lopé National Park, Gabon. Journal of Tropical Forest Research (accepté) 
Saatkamp A., Affre L., Baumberger T., Gasmi A., Dumas P.J., Gachet S. & Arène F. (2011). Soil depth detection by seeds and diurnally fluctuating temperatures: different dynamics in 10 annual plants. Plant Soil 349:331–340 
Rebbas K., Véla E., Gharzouli R., Djellouli Y., Alatou D. & Gachet S. (2011). Caractérisation phytosociologique du Parc National de Gouraya (Béjaïa, Algérie). Rev. Écol. (Terre Vie), 66:267-­‐
289. 
Pavoine S., Véla E., Gachet S., de Bélair G. & Bonsall M. (2011). Linking patterns in phylogeny, traits, abiotic variables and space: a novel approach to linking environmental filtering and plant community assembly. Journal of Ecology 99: 165–175 
Gachet S., Sarthou C., Bardat J. & Ponge J.F. (2009). The state of change of Erica scoparia L. heathland through cattle grazing and oak invasion. Rev. Écol. (Terre Vie), vol. 64 : 3-­‐17. 
Pavoine S., Vallet J., Dufour A.B., Gachet S. & Daniel H. (2009). On the challenge of treating various types of variables and its consequence in functional ecology. Oïkos 118:391-­‐402. Colloques •
Gachet S, Pavoine S, Véla E, de Belair G, Bonsall M. Relier filtres environnementaux et assemblages de végétation : phylogénie, traits de vie, variables environnementales et spatiales. 30 mars-­‐1er avril 2011, colloque ECOVEG7, Lausanne (Suisse). •
Gachet S. et Tatoni T. Suivi sur dix ans d’une zone humide du sud de la France : les enjeux de la multidisciplinarité. 11-­‐13 octobre 2010, colloque MedBiodiv 2010, Tlemcen (Algérie), dont j’étais la vice-­‐présidente. •
Chateil C, Goldringer I, Tarallo L, Kerbiriou C, Leviol I, Ponge JF, Salmon S, Gachet S, Porcher E. Crop genetic diversity benefits farmland biodiversity in cultivated fields. Breeding for resilience: a strategy for organic and low-­‐input farming systems? EUCARPIA 2nd Conference of the Organic and Low-­‐Input Agriculture Section, Paris, France, 1-­‐3 December 2010 pp. 20-­‐23. 5
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Gachet S. Etudes préliminaires de la végétation des terrils de Provence. Séminaire de l’OHM du bassin minier de Provence. 25 juin 2010, Aix-­‐en-­‐Provence Court CV de : Solange Hernandez Fonctions •
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2011 – 2013 Maître de conférences HDR. Responsable du Master recherche à l’IMPGT. 2008 -­‐ 2011 Maître de conférences. Responsable de la Licence 3 Management public. 2009 -­‐ 2010 Maître de conférences. Responsable de la Licence 3 Management public et du site IMPGT – Marseille. 2008 -­‐ 2009 Maître de conférences. Responsable de la Licence 3 Management public. 2007 -­‐ 2008 Maître de conférences. Responsable du Master 1 Management Public et Responsable de la Licence 3 (Marseille). Domaines de recherche •
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Gestion des territoires – Management territorial Stratégie territoriale -­‐ Marketing territorial Idéologies territoriales Parties prenantes – Partenariats publics -­‐ privés Théorie institutionnelle Gestion des paradoxes Management des organisations publiques Prospective Publications pertinentes en rapport du projet •
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HERNANDEZ Solange, BELKAID Esma (2013), L’influence du contexte sur le management territorial en Méditerranée. Une analyse comparée de Barcelone, Marseille et Tlemcen, Revue Management & Avenir, à paraître en janvier. SOLDO Edina, MARAIS Magalie, HERNANDEZ Solange (2010), Les pratiques évaluatives au cœur de l’action publique locale en matière de développement durable : une lecture néo-­‐
institutionnaliste, Management International Vol.14, n°4, été, pp.69-­‐84 HERNANDEZ Solange (2008), Paradoxes et management stratégique des territoires : étude comparée de métropoles européennes, Revue Vie & Sciences Economiques, n°178, mars, pp.54-­‐75. HERNANDEZ Solange, KERAMIDAS Olivier (2006), « Stratégies territoriales pour ville durable », Gestion 2000, n°1/2006, pp. 133-­‐148 Résumé du projet Résumé (Fr) La présente étude consiste en un recueil de données secondaires ayant trait à la biodiversité sur les périmètres impactés par trois contextes et décisions ayant pour origine une activité industrielle : 1. L’arrêt du rejet à la Mer (Parc National des Calanques) des boues rouges de l’usine d’alumine Altéo de Gardanne en 2015 ; 2. Le projet de biomasse de la centrale thermique de Gardanne du Groupe E-­‐On en 2015 ; 3. Le rejet à la Mer (Port de Marseille) du réservoir aquifère minier drainé par la Galerie à la Mer (Gardanne) prévu en 2014. Le but est de caractériser ces espaces, en termes de vulnérabilité, de changement potentiel, et de les spatialiser (SIG) ce qui permettra de disposer d’un état zéro permettant de suivre les évolutions futures que ces décisions auront entrainées. 6
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L’étude se situe en complément du projet DIVIN (APR OHM-­‐BMP 2014), dans le prolongement du projet BIOMAN (financement partiel du Conseil régional en 2013 sur 2 ans). Elle constitue une étape préparatoire à une recherche de plus grande envergure concernant l’ensemble des entités publiques et privées dont l’activité présente des effets significatifs pour la biodiversité régionale que dans celui, plus vaste d’autres aires méditerranéennes. Abstract (En) This study is a collection of secondary data relating to biodiversity on the perimeters impacted by three contexts and decisions as a result of industrial activity: 1.
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Stopping the discharge into the Sea (Calanques National Park) of red muds of the alumina plant Altéo, Gardanne (2015) The biomass project of the E-­‐On Group power plant, Gardanne (2015) The discharge into the Sea (Port of Marseille) of the mining aquifer drained by the Gallery at Sea (2014). The goal is to characterize these spaces in terms of vulnerability, potential change, and to spatialize those (GIS). This will give a "zero state" to monitor potential future changes on biodiversity involved by these decisions. The study comes in addition to the DIVIN project, and in line with the BIOMAN project (partial funding of the Regional Council in 2013 for 2 years). It is a preparatory step to a larger research concerning all public and private entities whose activity has significant effects on regional biodiversity and also at larger scale of Mediterranean areas. Résumé des études de cas Cas d’étude n° 1 – L’arrêt du rejet à la Mer (Parc National des Calanques) des boues rouges de l’usine d’alumine Altéo de Gardanne à l’horizon 2015 Depuis le milieu des années 60, l'usine d'alumine de Pechiney (1893) à Gardanne, qui appartient aujourd’hui à la société Altéo, société indépendante de droit français mais avec actionnaires américains, déverse ses résidus de bauxite non traitable, après séparation de l’alumine dans le canyon sous-­‐marin de Cassidaigne, au large de Cassis à 320m de profondeur via un pipeline de plusieurs dizaines de kilomètres, dont sept sous-­‐marins. Ces déchets, appelées « boues rouges » sont plus ou moins chargés en divers métaux lourds. A la suite de des pressions politiques et écologiques (Convention de Barcelone pour la protection de la Méditerranée), l’entreprise a pris l’engagement en 1996 de réduire progressivement ses rejets de résidus de bauxite en mer à 180 000tonnes/an pour les stopper le 31/12/2015 et les stocker à nouveau sur une aire dont elle est propriétaire au sommet d’une colline, (dénommé Mangegarri), située entre Gardanne et Bouc Bel Air. Les boues rouges y furent déjà déversées avant 1966. Mais l’entreprise a cependant posé une demande officielle de continuation du rejet des eaux de lessivage, après filtration des déchets solides. Ces eaux comporte encore jusqu’à 50mg d’impuretés, seuil autorisé par la législation, et leur ph est élevé (12-­‐13) en raison de l’utilisation massive de soude lors du procédé de séparation. Ce rejet aquatique tombant dans le périmètre du Parc National des Calanques, requiert une décision de son Conseil d’administration après avis de son conseil scientifique. Au cas où cette autorisation est refusée, le problème est déplacé sur la biodiversité locale qui serait probablement affectée pas le traitement de ces eaux. Ainsi la protection de la biodiversité marine est-­‐elle en balance avec celle de la biodiversité terrestre et des nuisances environnementales locales ? Site de Mangegarri à Gardanne– Stockage des boues rouges 7
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AOI ECCOREV AXE OHM : Projet BEST : Biodiversité SpaTialisation – Sophie GACHET Cas d’étude n° 2 – Projet de biomasse de la centrale thermique de Gardanne du Groupe E-­‐On : démarrage 2015 La Société Nationale d’Electricité et de Thermique (SNET) située sur les communes de Meyreuil et Gardanne, exploite deux chaudières pour la production d’électricité : la tranche 5 (1510 MWth – 620 MWe) depuis 1984, et la tranche 4 (670MWth – 250 MWe), depuis 1996. Le groupe E-­‐On, qui devient l’opérateur de référence après sa prise de contrôle de la SNET, a reçu l’avis favorable de la Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement de la Région (DREAL, 2012) pour son projet de convertir l'unité 4 de la centrale, fonctionnant actuellement avec du charbon et du coke de pétrole, en une unité fonctionnant à partir de la biomasse (mix granulé de bois, plaquettes forestières, déchets verts, bois de récupération classe A et B) avec toutefois un complément de combustibles fossiles cendreux. D'une capacité de 150 MW, l’équipement est prévu pour subvenir à la consommation électrique de 440 000 ménages. Si en France, le bois est la première ressource renouvelable utilisée pour la production d’énergie et occupe une place prépondérante dans les politiques énergétiques, le recours à certaines énergies renouvelables peut avoir des effets négatifs sur la biodiversité, notamment en cas de surexploitation des ressources, de destruction des habitats, etc. Pour l’année de démarrage les besoins sont estimés à environ 811 000 tonnes (cf. tableau des répartitions ci-­‐dessous, source DREAL, 2012). Type de combustible Tonnes 1ère année % Bois de récupération Classe A 13 000 1,6% Bois de récupération Classe B 76 000 9,4% Plaquettes forestières 150 000 18,5% Granulés importés 303 000 37,4% Déchets verts 134 000 16,5% Combustibles fossiles 135 000 16,6% Total 811 000 A l’horizon 2024 dont les besoins sont estimés à 100 000 tonnes, il ne serait plus fait appel aux importations et la part des plaquettes forestières et des déchets verts est estimée à 76% avec un approvisionnement local et limité à un rayon de 400km. Si à l’échelle locale le rapport de la DREAL (2012) conclut qu’il n’y aura pas d’effet notable sur les continuités écologiques et de faibles enjeux, elle alerte aussi sur la filière bois en amont du projet dont elle pointe l’insuffisance d’information alors que l’approvisionnement prévu fait des Cévennes, de l’Ardèche, de la Lozère et du Gard, des Zones d’Approvisionnement Prioritaires (ZAP). Dans ce contexte, de fortes résistances sont apparues, en Lozère, dans les Cévennes, où le Châtaigner cévenole (Castanea sativa Miller, 1768) serait alors menacé y compris dans les zones Natura 2000. Centrale thermique de Provence (vue de Gardanne) 8
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Cas d’étude n° 3 – Rejet à la Mer (Port de Marseille) du réservoir aquifère minier drainé par la Galerie à la Mer (Gardanne) : régime de croisière atteint en 2014. Durant la période active der la mine, l’exploitation en profondeur des couches de lignite exigeait que les eaux eau d’infiltration soient évacuées pour ne pas envahir les galeries. En deçà d’une certaine profondeur le pompage des eaux vers la surface devenait trop couteux et en solution alternative, les autorités charbonnières avaient fait creuser une galerie de près de 15 km reliant le sous-­‐
sol de Gardanne au port de Marseille (en contrebas du silo Panzani). Les eaux étaient pompées au rythme de 850 m3/h. A la suite de l’arrêt de l’exhaure, l’ensemble des galeries a été progressivement ennoyée jusqu’à ce que niveau atteigne quelques dizaines de mètres en dessous de l’entrée de la galerie. Un nouveau pompage, à partir d’installation située dans un ancien puits minier (Puits Gérard) a démarré en 2010. La marge de sécurité retenue est destinée à prévenir un débordement non contrôlé de l’eau en cas de précipitations trop importantes provoquant la montée du niveau. L’eau étant ferrugineuse lorsqu’elle n’est pas traitée via les installations prévues, son déversement accidentel (Brigati et al. 2013), est un événement redouté notamment pour son effet visuel. Le suivi de la remontée est effectué par le Département Prévention et Sécurité Minière (DPSM) du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) au moyen de deux sondes. Le volume de ce réservoir, dont la situation hydrogéologique n’est pas stabilisée, est estimé à 40 millions de m3. La prévention des risques impliquerait des investissements lourds supplémentaires. Indépendamment de ce risque, le débouché de la conduite d’évacuation des eaux s’effectue au-­‐delà de la digue du large à une profondeur de trente mètres. La composition de cette eau douce ne semble pas créer de perturbation locale significative pour la biodiversité dans l’état actuel. Tracé de la galerie à la Mer (Source Charbonnage de France) Quelques références bibliographiques Balbi S., Giupponi C., « Reviewing agent-­‐based modelling of socio-­‐ecosystems: a methodology for the analysis of climate change adaptationand sustainability ». Working Papers. Department of Economics. Ca’Foscari University of Venice. N°15/WP/2009. ISSN 1827-­‐3580 9
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