Vestiaire de Divas - Centre national du costume de scène

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Vestiaire de Divas - Centre national du costume de scène
de Maria Callas à Dalida...
Cahier Bibliographique
Moulins Allier Auvergne
www.cncs.fr / 04 70 20 76 20
Conception : Atalante-Paris /photo : Maria Callas en essayage chez Biki, Milan, 1958. Olycom/Abacapress.com
Exposition
de costumes
Du 5 juin au
31 décembre
2010
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
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Biographies de divas
Diva. Mot italien qui signifie déesse. Les Italiens l’employaient naguère, dans leur exagération artistique habituelle, pour désigner une cantatrice hors ligne, une charmeuse, une enchanteresse.
La diva constituait une sorte d’idole pour un théâtre ; on
ne pensait qu’à elle, on ne voyait qu’elle, on n’entendait
qu’elle, elle était l’objet de manifestations aussi enthousiastes
que ridicules, on l’applaudissait avec fureur, et l’admiration
qu’elle excitait prenait toute l’apparence d’un culte irréfléchi.
De l’Italie, ce mot, comme bien d’autres, s’était introduit
dans notre langue théâtrale. Aujourd’hui il est démodé, et
chez nos voisins, comme chez nous-mêmes, l’usage semble
en être depuis longtemps abandonné.
In Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre et des arts qui s’y rattachent. - Paris, Firmin-Didot, 1885.
Anderson, June (1952 - )
Par son physique, son agilité vocale et son répertoire, cette lauréate
(prix de chant et de musicologie) de l’université de Yale a d’emblée
évoqué Joan Sutherland. La Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée de
Mozart et les autres rôles qu’elle a interprété sur scène (rôles-titres dans
Semiramis de Rossini, dans Lucia di Lammermoor de Donizetti ainsi que
Marie dans La Fille du régiment de Donizetti, Violetta dans La Traviata
de Verdi et Isabelle dans Robert le Diable de Meyerbeer à l’Opéra de
Paris en 1985), mais aussi sur disque (Catherine dans La Jolie Fille de
Perth de Bizet) ont mis en valeur ses dons de prima donna, capable de
prendre des risques vocaux, même périlleux pour sa voix.
In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005
Berganza, Teresa (1935 - )
Rossini et Mozart unis dans un même
élan de grâce féminine, celle de la
mezzo-soprano espagnole Teresa
Berganza (née le 16 mars 1935 à
Madrid). De la Dorabella de Cosi fan
tutte, choisie pour ses débuts à Aix
en-Provence en 1957, à Isabella de
L’Italienne à Alger pour la radio italienne sitôt après, l’espace d’une génération musicale s’abolit dans ce chant
de pure élégance mutine et sensuelle.
Alterneront ainsi Chérubin des Noces
et Isolier du Comte Ory, auxquels elle
prête une palpitation d’une troublante
ambiguïté. Cenerentola et Rosina,
avec un égal bonheur vocal pimenté
d’ironie. Technique accomplie, affinée au contact de Purcell, Monteverdi
ou Haendel, alliée à une pudeur musicale exemplaire. Le timbre ambré de
cette artiste ibérique devait l’inciter
à affronter la Carmen de Bizet, rôle
Tosca / Costume pour le rôle de Floria Tosca pour
Maria Callas / Costume de Franco Zeffirelli /
1965. © CNCS / Pascal François.
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Vestiaire de Divas
qu’elle voulut affranchir des
stéréotypes, autant psychologiques que vocaux, et auquel
elle offrit le naturel d’un tempérament spontané et ardent.
Teresa Berganza est l’une des
artistes les plus discrètes et stylées de son temps, dont la riche
discographie accorde une place
éminente au répertoire traditionnel espagnol. Le cinéma
(Don Giovanni de Joseph Losey,
1979) a popularisé sa Zerlina,
accord parfait d’une voix et
d’un personnage trop souvent
affadis.
In Cabourg, Jean. Dictionnaire
des Musiciens. – Universalis,
2009
La Flûte enchantée / Costume pour le rôle de la
Reine de la nuit pour Nathalie Dessay /
Costume de Jean-Marc Stehlé / 1965.
© CNCS / Pascal François.
Bernhardt, Sarah (1844–1923)
Tragédienne française. Sortie
du Conservatoireen 1862,
après une année terne à la
Comédie-Française, elle joue
au théâtre du Gymnase, puis
entre à l’Odéon en 1866 : son
éclatant triomphe dans le rôle
de la reine de Ruy Blas lui vaut
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
d’être rappelée à la ComédieFrançaise (1872). Là, avec
Mounet-Sully comme partenaire, elle connaît d’immenses succès dans les
grands rôles du répertoire
classique et romantique :
Phèdre (1874), Hernani (1877),
Ruy Blas (1879). Après une
démission retentissante, elle crée sa propre compagnie, avec laquelle
elle parcourra le monde entier : nombreuses tournées pleines d’éclat
dont elle revient millionnaire. A Paris, elle dirige successivement les
théâtres de la Porte Saint-Martin, de la Renaissance et fonde celui qui
portera son nom (1898).
Outre le rôle de Phèdre qu’elle reprendra jusqu’en 1914, ses plus grands
rôles seront la Dame aux Camélias, Théodora (de Sardou), Hamlet,
la Samaritaine (de Rostand) et surtout l’Aiglon qui connut deux cent
cinquante représentations consécutives. Elle crée le rôle de Lorenzaccio
dans une pièce réputé injouable jusqu’alors. Mais elle ignore presque
complètement la dramaturgie nouvelle (de Becque à Bernstein en passant par le naturalisme). Amputée d’une jambe en 1915, elle crée encore
Athalie en 1920. Elle sut cultiver, par les excentricités de sa vie privée,
une popularité inouïe, due surtout à la qualité cristalline de sa « voix
d’or », à la pureté musicale de sa diction (confinant à la monotonie),
auxquelles elle joignait la beauté languide des attitudes et un luxe prodigieux de costumes.
In Corvin, Michel. Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le
monde. – Bordas, 20208
Bumbry, Grace (1937 - )
La mezzo-soprano et soprano américaine Grace Bumbry naît à Saint
Louis, dans le Missouri, le 4 janvier 1937. Cette artiste incandescente
étudie le chant aux Etats-Unis, notamment avec Lotte Lehmann, avant
de débuter à l’Opéra de Paris en 1960, en Amneris d’Aïda, riche d’un
timbre voluptueux appelé à conquérir le monde entier. Première cantatrice de couleur invitée à Bayreuth, elle y fait sensation l’année suivante
dans Tannhaüser. La phrase sensuelle de la Vénus noire, apte à traduire
la palpitation amoureuse comme la rage vengeresse, lui confère une
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Vestiaire de Divas
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
ambivalence troublante, laquelle est redoublée par celle d’une tessiture
étendue et homogène, aux confins de la voix de soprano dramatique.
Ses incarnations verdiennes – outre Amneris, elle chante Eboli (Don
Carlo) – embrassent le registre ambigu de Lady Macbeth, qu’elle alterne
dans les années 1960 avec Tosca, Carmen ou Salomé. Progressivement,
l’artiste se tournera vers le répertoire du grand soprano, incluant le
rôle titre d’Ariane à Naxos de Richard Strauss, l’Abigaille verdienne
(Nabucco) et même la Norma bellinienne.
Callas, Maria (1923-1977)
Elle étudie le piano et le chant avec Maria Trivela puis avec Elvira
de Hidalgo, avec laquelle elle sera très liée. En 1940 elle chante dans
Boccace de Franz von Suppé. En 1947, le chef d’orchestre Tullio Serafin,
l’invite à chanter La Gioconda de Ponchielli à Vérone. La même année
elle épouse Gianbattista Meneghini, passionné d’opéra qui est à la tête
d’une entreprise de briques. Elle fait une carrière éblouissante, au cours
de laquelle elle se fait apprécier tant pour sa voix extraordinaire que
par son talent de tragédienne. Elle défraie la chronique par ses caprices
de diva et ses querelles, notamment avec « sa rivale » Renata Tebaldi,
largement instrumentalisées par la presse à sensation. Gianbattista
Meneghini, et Maria Callas divorcent en 1960. Elle a alors une liaison
avec Aristote Onassis, riche armateur.
In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009
Caballé, Montserrat (1933 - )
Elle fit ses études de chant au conservatoire de Barcelone et à Milan,
et débuta en 1956 à l’opéra de Bâle dans le rôle de Mimi de La Bohème
de Puccini. Au début de sa carrière, elle chanta des rôles très divers
des répertoires italien, français et
allemand. Après le triomphe qu’elle
remporta en 1965 au Carnegie Hall
de New York dans Lucrèce Borgia de
Donizetti, elle s’est spécialisée dans
le répertoire romantique italien de
Rossini, Bellini, Donizetti, où elle a
poursuivi l’œuvre de réhabilitation
de partitions longtemps négligées,
entreprise par Maria Callas ; mais elle
s’est distinguée de cette dernière en
cherchant à rendre justice à ces partitions surtout à travers la perfection,
l’extrême raffinement de l’exécution
vocale, refusant de sacrifier une part
de cette perfection à des impératifs
théâtraux. Cependant, son timbre
naturel, incisif sait être très dramatique. Sa technique est l’une des plus
accomplies de l’histoire du chant.
In Dictionnaire de la Musique. –
Larousse, 2005
Le Couronnement de Poppée / Costume pour le rôle d’Octavia pour Christa
Ludwig / Costume de José Varona / 1978. © CNCS / Pascal François.
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Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Ils ont un enfant qui meurt à la naissance. En
1964, des défaillances vocales (dans La Norma
à l’Opéra de Paris) l’obligent à se retirer de la
scène en 1965. Onassis la quitte en 1968 pour
se marier avec Jacqueline Kennedy, la veuve
de l’ancien président des États-Unis.
En 1973-1974, elle fait une tournée mondiale
triomphale et controversée, de 38 récitals.
Ayant « perdu sa voix », elle se retire en1974
dans son appartement parisien.
Elle meurt d’une crise cardiaque le 16 septembre 1977. Au cours de sa carrière elle a
joué sur scène une quarantaine de rôles, avec
une prédilection pour les œuvres romantiques
italiennes, comme la Norma de Bellini, la Tosca,
de Puccini, la Traviata de Verdi ou Lucia de
Donizetti. Elle a abondamment enregistré,
y compris une dizaine de rôles qu’elle n’a
pas abordé sur scène (intégralement ou des
extraits), comme Carmen de Bizet, Roméo et
Juliette de Gounod.
la Walkyrie, 1961) et à Milan (Fedra de
Pizzetti, 1959). Dotée d’une voix puissante, mais au timbre plein de charme,
Régine Crespin a pu s’imposer aussi
bien dans des rôles dramatiques du
répertoire italien (Tosca, Amelia d’Un
bal masqué de Verdi) que dans les rôles
wagnériens et dans l’opéra français
(Didon des Troyens, Marguerite de La
Damnation de Faust de Berlioz).
Sa volonté d’approfondissement du
détail des textes et de psychologie
des personnages a fait d’elle aussi
l’une des plus subtiles interprètes
de la Maréchale dans Le Chevalier
à la rose de Richard Strauss. Elle a
été nommée en 1976 professeur au
Conservatoire de Paris.
In Musicologie.org
Dessay, Natalie (1965 - )
Héritière des grandes coloratures
françaises (Lily Pons, Mado Robin,
Mady Mesplé), elle a d’emblée fait
preuve d’un style très moderne et
d’une aisance scénique qui ont touché le plus large public. Proclamée
en 1991 lauréate du Concours international organisé dès 1989 pour préparer le bicentenaire de la mort de
Mozart, elle se révèle dans des rôles
mozartiens (Blondine de L’Enlèvement
au sérail [Nice, 1990], Madame Herz
du Directeur de théâtre [Paris, 1991])
ainsi qu’en Zerbinette dans Ariane
à Naxos de Richard Strauss (Nantes,
1991) et, surtout, dans les Contes
Crespin, Régine (1927- 2007)
Elle fait ses études vocales au Conservatoire
de Paris où elle obtient des prix d’opéra et
d’opéra-comique (1949) et de chant (1950).
Après ses débuts à Mulhouse, en 1950, dans le
rôle d’Elsa de Lohengrin (Wagner), elle débute
à Paris, l’année suivante, successivement dans
Tosca de Puccini à l’Opéra-Comique et dans
Lohengrin à l’Opéra, où elle chante de nombreux rôles et participe à la création française
des Dialogues des carmélites de Poulenc (1957).
C’est surtout à partir de 1958 que se développe son importante carrière internationale,
qui la conduit notamment à Bayreuth (Kundry
dans Parsifal, de 1958 à 1961 ; Sieglinde dans
In Dictionnaire de la Musique. –
Larousse, 2005
La Traviata / Costume pour le rôle de
Violetta pour Renée Fleming /
Costume de Christian Lacroix / 2008.
© CNCS / Pascal François.
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Vestiaire de Divas
d’Hoffmann d’Offenbach, où elle s’impose
comme une irrésistible Olympia. Très
appréciée à l’Opéra
de Vienne, elle y tient
les rôles de Sophie
dans Le Chevalier à la
rose et d’Aminta dans
La Femme silencieuse de
Richard Strauss.
Au Festival d’Aix-enProvence, elle incarne une mémorable Reine de la Nuit (1994) dans La
Flûte enchantée de Mozart et elle renouvelle l’interprétation de Lakmé
dans l’opéra-comique de Leo Delibes à Paris, salle Favart (1995). Elle
oriente sa carrière vers des rôles plus lyriques, comme celui d’Amnia
dans La Somnambule de Bellini.
In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005
Feuillère, Edwige (1907–1998)
Actrice française. Elle joue de petits rôles sous le nom de Cora Lynn,
épouse Pierre Feuillère et entre à la Comédie-Française en 1931, où
elle passe deux saisons puis choisit d’alterner cinéma et théâtre. Elle
connaît un grand succès dans La Dame aux Camélias (1937). Elle crée
Sodome et Gomorrhe (1943), et Pour Lucrèce (1953) de Giraudoux.
Elle joue à la scène (1946) et à l’écran (1947) la reine de L’Aigle à deux
têtes de Jean Cocteau. Sous la direction de Barrault, elle est Ysé dans
Partage de midi (1948) de Claudel qui salue son interprétation dans
Rodogune de Corneille (1962). Dans la Folle de Chaillot de Giraudoux
en 1965 et la Visite de la vieille dame de Dürrenmatt en 1976 elle aborde
de nouveaux territoires. « Un beau rôle, dit-elle, vous laisse une cicatrice pour la vie. »
Cocteau la surnommait « la reine des neiges, du sang, de la volupté et
de la mort ». Avec son port de tête majestueux, sa voix grave, sa diction précise, sa capacité de passer de la froideur hautaine à l’intensité
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Adrienne Lecouvreur /
Costume pour le
rôle d’Adrienne pour
Mirella Fréni /
Costume de Jean-Luc
Boutté / 1993.
© CNCS / Pascal
François.
de la passion, Feuillère a su constamment captiver le public et servir
magnifiquement les auteurs. Elle a publié ses souvenirs sous le titre
Les Feux de la mémoire (1977) et retracé sa carrière dans un spectacle de
Jean-Luc Tardieu, Edwige Feuillère en scène (1992).
In Corvin, Michel. Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le
monde. –Bordas, 2008
Fleming, Renée (1959 - )
Son élégance et son timbre chaud et aisément reconnaissable valent
à cette élève de la Juilliard School de New York de tenir les grands
emplois mozartiens : elle débute à Houston en 1988 dans le rôle de la
comtesse des Noces de Figaro, avant de triompher en Donna Anna dans
Don Giovanni et Fiordiligi dans Cosi fan tutte, sous la direction notamment de Sir Georg Solti, qui contribue à établir sa célébrité. Grâce à
un talent éclectique et à son don pour les langues, elle remporte par
ailleurs de beaux succès dans les répertoires français (Manon de Jules
Massenet), tchèque (Rusalka de Dvorak) et italien (Armida, le Voyage à
Reims de Rossini).
In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005
Ludwig, Christa (1928 - )
Qu’il s’agisse de Cherubino (Les Noces de Figaro de Mozart) ou de
Carmen, de la Première Prieure des Dialogues des carmélites de Poulenc
ou d’Eboli (Don Carlo de Verdi), de la Maréchale straussienne ou d’Iphi-
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Vestiaire de Divas
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génie en Tauride de Gluck, cette chanteuse au timbre profond, acclimaté
aux styles musicaux les plus divers, apparaît comme l’une des grandes
personnalités de la scène lyrique de notre temps. La liste des triomphes
de la soprano et mezzosoprano allemande Christa Ludwig (née à Berlin,
le 16 mars 1928) est éloquente, de Salzbourg au Metropolitan Opera
de New York, de Vienne à Paris.
Malibran, Marie (1808–1836)
En dépit de la brièveté de sa carrière, la Malibran a laissé un nom qui
est peut-être le plus célèbre de l’histoire du chant. Fille du fameux ténor
Manuel Garcia, sœur d’une autre mezzo, Pauline Viardot, et du plus
grand professeur de chant du XIXème siècle, Manuel Garcia II, Marie
Malibran semble avoir possédé une personnalité musico-dramatique
qui surpassait encore ses moyens vocaux et sa technique. Elle débuta
à Londres à l’âge de dix-sept ans dans le rôle de Rosine aux côtés de
son père qui avait créé dix ans plus tôt celui d’Almaviva dans Le Barbier
de Séville de Rossini.
Entre 1825 et 1830, elle connut une succession de triomphes sans
précédent à New York, à Paris, à Milan, à Rome et à Naples. Elle
épousa successivement François Eugène Malibran dont elle se sépara
en conservant le nom qu’elle immortalisa, puis le violoniste De Bériot.
Elle chantait des rôles très différents comme Desdémone de Rossini,
Norma de Bellini, Léomore de Beethoven. Sa voix semble avoir été primitivement celle d’un contralto que le travail était parvenu à étendre
dans l’aigu jusqu’à la tessiture de soprano avec quelques notes creuses
dans le milieu. Musset consacra son talent dans une ode célèbre.
Dans la capitale française, on garde le souvenir de sa Clytemnestre
d’Elektra, de sa Fricka du Ring, ainsi que sa Suzuki de Madama Butterfly,
dont elle laissera un bouleversant témoignage discographique avec
Karajan et l’Orchestre philharmonique de Vienne (1974), en compagnie desquels elle grava un remarquable Octavian dans Le Chevalier
à la rose, en 1956. Eclectisme au meilleur sens du mot, la chanteuse
vivant chacun de ses emplois, de mezzo ou de soprano, avec une rare
vérité expressive, un sens aigu du théâtre et une pertinence musicale
sans faille. Christa Ludwig fut par ailleurs une récitaliste et une pédagogue de renom.
In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009
In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005
Norman, Jessye (1945 - )
Soprano américaine née le 15 septembre 1945 à Augusta (Georgie, EtatsUnis). Née dans une famille de musiciens, sa mère et sa grand-mère sont
toutes deux pianistes ; son père chante dans la chorale paroissiale, tout
comme la jeune Jessye Norman. Elle obtient une bourse pour étudier
le chant à l’université Howard de Washington. Diplômée en 1967, elle
poursuit sa formation au Conservatoire Peabody à Baltimore (Maryland),
et à l’université du Michigan. Elle remporte le concours international de
musique de la Radio bavaroise en 1968, et fait ses débuts à l’opéra en interprétant Elisabeth dans Tannhaüser de Richard Wagner en 1969 à Berlin.
Roméo et Juliette / Costume pour le rôle de Juliette pour Barbara Hendricks /
Costume de Jean-Pierre Vergier / 1993. © CNCS / Pascal François.
Grâce à sa beauté, la tessiture et la souplesse de sa voix de soprano vibrante,
elle décroche d’autres contrats, dont le rôle-titre d’Aïda à Berlin et à la Scala
de Milan, ainsi que le rôle de Cassandre dans Les Troyens d’Hector Berlioz
à Covent Garden (1972). Elle s e produit au Metropolitan Opera de New
York en 1989 dans Erwartung d’Arnold Schönberg, premier monologue
représenté par la compagnie.
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Vestiaire de Divas
Jessye Norman connaît aussi le succès lors de
ses récitals, grâce à la parfaite maîtrise de sa
voix et à son intensité dramatique. Elle fait de
nombreuses tournées dans les années 1970,
interprétant les œuvres de Franz Schubert,
Gustav Mahler, Richard Wagner, Johannes
Brahms, Erik Satie, Olivier Messiaen et plusieurs compositeurs américains contemporains. Elle est l’une des sopranos dramatiques
les plus populaires et les plus appréciées au
monde. Elle réalise de multiples enregistrements, souvent récompensés, et nombre de
ses prestations sont télévisées.
In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. –
Universalis, 2009
Schneider, Hortense (1833–1920)
Elle fait ses débuts à Agen à l’âge de vingt
ans. Sa première apparition parisienne a lieu
aux Bouffes-Parisiens, où elle interprète Le
Violoneux d’Offenbach ; elle se produit dans les
années qui suivent dans les opéras-comiques
en vogue à l’époque, surtout ceux d’Offenbach.
Créatrice du rôle-titre de La Belle Hélène
en 1864, de celui de La Grande Duchesse de
Gerolstein en 1867, elle connaît un très grand
succès.
Après la guerre de 1870, elle chante aussi à
Saint-Pétersbourg. Dotée d’une personnalité
volcanique et d’une vie privée un peu trop
agitée au goût de ses contemporains, elle
conquiert le public par la qualité de sa diction
et de son chant et un grand talent dramatique.
In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005
Lulu / Costume pour le rôle de Lulu pour Térésa Stratas /
Costume de Jacques Schmidt / 1979.
© CNCS / Pascal François.
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Te Kanawa, Kiri (1944 - )
Née de père maori et de mère européenne, elle étudie d’abord à
Auckland. Elle se perfectionne auprès de Vera Rosza à Londres,
et débute dès 1971 à Covent Garden. Depuis 1973, elle chante à
Glyndebourne, au Metropolitan de New York et à la Scala de Milan.
Elle marque les rôles de Desdémone, donna Elvira et Pamina.
En 1977, elle aborde Richard Strauss avec succès dans Arabella, et
chante La Bohème en Australie. Elle est donna Elvira dans le film
Don Giovanni de Losey. En 1982, elle triomphe à l’Opéra de Paris
dans Tosca et La Bohème mais, depuis 1986, elle prend des distances
avec l’opéra. Très populaire en Grande-Bretagne, elle estime avoir
fait le tour des rôles qui lui conviennent et poursuit des expériences
inattendues. Elle chante Bernstein et Gershwin, puis crée en 1986 le
Liverpool Oratorio de Paul McCartney. En 1992, elle signe un album
de jazz réalisé avec la complicité d’André Prévin, Kiri Side Tracks.
In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005
Verrett, Shirley (1931 - 2010 )
Si la voix de mezzo-soprano constitue l’un des éléments les plus
caractéristiques des opéras de Verdi, Shirley Verrett (née à La
Nouvelle-Orléans, le 31 mai 1931), par sa diversité et la richesse
de sa palette expressive, est assurément la chanteuse verdienne
des temps modernes. Dans les personnages d’Ulrica (Un ballo in
maschera), d’Azucena (Il Trovatore), d’Amneris (Aïda) ou bien encore
d’Eboli (Don Carlo), qu’elle campe avec aplomb, sa projection
vocale et sa présence propre à enflammer le théâtre le démontrent
éloquemment.
Dotée, comme sa rivale Grace Bumbry, d’une voix ample mais
flexible de falcon (soprano dramatique grave), elle osera à son tour
une troublante Lady Macbeth et affrontera sur les plus grandes
scènes les sopranos dramatiques, néoclassiques ou romantiques.
Paris se souvient ainsi de sa Médée de Cherubini autant que de son
Iphigénie ou de son Alceste gluckistes, transcendées par une fulgurante présence dramatique, une diction souveraine et une beauté
sculpturale.
In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009
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Vestiaire de Divas
Monographies
Ouvrage d’Art Dramatique
Casarès, Maria. Résidente privilégiée. – Fayard, 1980
AD 500 CAS
Dès sa sortie du Conservatoire en 1942 où elle fut l’élève de Béatrix
Dussane, Maria Casarès s’imposa comme l’une des grandes comédiennes de sa génération grâce à son interprétation des pièces de
Camus (Le Malentendu en 1944, L’État de siège en 1948, Les Justes en
1951), de Pichette (Les Épiphanies en 1947) ou de Sartre (Le Diable et
le Bon Dieu en 1951). Après un bref passage à la Comédie-Française
(1952-1954), elle obtint la consécration au TNP, auprès de Jean
Vilar. Elle fit également une carrière importante au cinéma où elle
tourna sous la direction de Marcel Carné (Les Enfants du paradis,
1945), de Robert Bresson (Les Dames du bois de Boulogne, 1945) et de
Jean Cocteau (Orphée, 1950 et Le Testament d’Orphée, 1960). Maria
Casarès retraça cette vie liée aux plus grands artistes de son temps
dans un récit autobiographique, Résidente privilégiée, paru chez
Fayard en 1980.
Garans, Louis. Sarah Bernhardt : itinéraire d’une divine.- Ed.
Palantines, 2005. - AD 500 BER
Giret, Noëlle. Edwige Feuillère : métamorphoses d’une comédienne.- BNF, 2003. - AD 500 FEU
Ces cahiers ont été publiés à l’occasion de l’exposition Edwige
Feuillère. Métamorphoses d’une comédienne, présentée par la Bibliothèque
Nationale de France site Richelieu, dans la Crypte, du 8 octobre au
23 novembre 2003.
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
le XXème siècle, cette femme audacieuse et téméraire, scandaleuse
aussi, incarna magistralement le
somptueux théâtre d’Hugo, Dumas,
Sardou, Rostand. Mais elle fut aussi
une extravagante voyageuse, partout attendue et désirée, qui s’attira
les surnoms les plus insolites, et fit la
une des journaux satiriques qui se
repaissaient de ses excentricités…
Pérol, Henri. Cécile Sorel en
toute simplicité. – Editions France
empire, 1979 - AD 500 SOR
Cécile Sorel… en toute simplicité, voilà
un titre qui va surprendre car, si
l’on reconnut le talent incontestable de cette grande comédienne,
on ne se priva guère du malicieux
plaisir d’entretenir autour d’elle une
légende de faste et d’extravagance.
Monstre sacré du théâtre et personnalité étincelante de la vie parisienne
durant un bon demi-siècle, Cécile
Sorel était, certes, un être hors du
commun, mais l’image abusive qu’en
donnèrent les échotiers et les chansonniers n’était pas du tout conforme
à son caractère véritable – simple et
naturel, quoi qu’on en ait dit ! […]
Guibert, Noëlle. Portrait (s) de Sarah Bernhardt.- Bibliothèque
Nationale de France, 1999. - AD 500 BER
Une mythologie incertaine entoure aujourd’hui la personnalité
de Sarah Bernhardt. Célèbre actrice du XIXème siècle égarée dans
La Traviata / Costume pour le rôle de Violetta
pour Angela Gheorghiu / Costume de Clare
Mitchell / 1998. © CNCS / Pascal François.
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Vestiaire de Divas
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
ans, elle va, grâce à la réputation de son salon
parisien, lancer la carrière de Saint-Saëns,
Gounod ou Fauré.
Ouvrage d’Art Lyrique
Barbier, Patrick. Histoire des castrats.- Grasset, 2003.
AL 500 BAR
Les castrats : un mot qui recouvre une réalité historique bien
précise. Pendant deux siècles, entre 1600 et 1800, les grandes
vedettes de l’opéra étaient des chanteurs au sexe hybride,
hommes par la naissance, femmes par la castration. Ils étaient
formés dans les conservatoires de musique de Naples, d’où
ils partaient ensuite chanter dans les grands théâtres d’Europe, remportant des triomphes et déchaînant des passions.
Patrick Barbier, avec l’érudition de l’historien et la finesse
du mélomane, retrace, pour la première fois, les aventures
de ces êtres adulés et légendaires
Blanchard, Roger. Dieux et divas de
l’opéra : des origines au Romantisme. – Plon, 1987
AL 200 BLA 1
Cenerentola / Costume
pour le rôle d’Angelina
pour Térésa Berganza /
Costume de Max
Schœndorff / 1977.
© CNCS / Pascal François.
Barbier, Patrick. La Malibran : reine de l’opéra romantique.- Pygmalion, 2005. - AL 500 MAL
Alors que prend fin le long règne des castrats à l’opéra, le
romantisme naissant consacre un nouveau mythe, celui de
la diva, sublime sur la scène, généreuse dans sa vie privée,
source d’adulation partout où elle passe. Plus que toute autre
femme de son temps, Maria Malibran (1808-1836) est sans
conteste cette première grande diva de l’histoire, incarnant
une figure de légende qu’on ne retrouvera peut-être pas avant
Maria Callas.
Barbier, Patrick. Pauline Viardot.- Grasset, 2009.
AL 500 VIA
Pauline Viardot (1821-1910) est l’une des figures dominantes
du monde artistique et littéraire au XIXème siècle. Fille du ténor rossinien
Manuel Garcia, et sœur de la grande diva romantique Maria Malibran,
elle marque son temps par ses dons exceptionnels de cantatrice et son
jeu dramatique, autant que par la vivacité de son esprit et la beauté de
ses compositions. Amie intime de George Sand et de Chopin, aimée
avec passion par l’écrivain russe Ivan Tourgueniev pendant quarante
Les noms de Malibran et Callas sont familiers
aux amateurs d’opéra. Mais qui connaît les
créateurs des chefs d’œuvre de Monteverdi,
Rameau ou Mozart ? Dans cette galerie de
portraits, voisinent les virtuoses de cour, les
grands castrats et les prime donne des XVIème
et XVIIIème siècles, dans le décor exubérant de
l’Europe baroque.
Blanchard, Roger. Dieux et divas de
l’opéra : de 1820 à 1950, grandeur et décadence du
bel canto. Plon, 1987 - AL 200 BLA 2
Le véritable mythe de la Diva prend naissance
au début du XIXème siècle avec les Malibran,
Pasta, Sontag, Lind, Grisi… qui succèdent aux
derniers castrats. Le bel canto triomphe avec
les œuvres de Rossini, Bellini, Donizetti. Les
Italiens dominent la scène lyrique, comme ils
l’avaient fait au siècle précédent.
Bonami, Jean-Paul. La Diva d’Offenbach :
Hortense Schneider 1833-1920. – Romillat, 2002
AL 500 SCH
Printemps 1855 : une jeune artiste de province,
« monte » à Paris pour tenter sa chance. Quel
fabuleux destin que celui d’Hortense Schneider !
Sa rencontre providentielle avec Jacques
Offenbach lui fournit dès ses premiers pas le
tremplin d’une prodigieuse carrière.
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Vestiaire de Divas
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Servie par un tempérament de feu, la belle Hortense fait des débuts
remarqués : elle est la créatrice triomphale de La Belle Hélène. A la
scène comme à la ville, elle devient bientôt la « Grande-Duchesse de
Gerolstein », incarnant une souveraine plus vraie que nature qui, dès lors,
traite d’égale à égal avec tous les Grands de ce monde... Jean-Paul Bonami
invite le lecteur à suivre la belle Hortense dans l’ambiance délicieusement
frivole de la société du Second Empire où accourait toute l’Europe. La
diva d’Offenbach entrait à jamais dans la légende de l’Opérette !
Bretèche, Nicolas (de la). La diva flamboyante.- Ed. EFE, 2004. AL 500 CHE
Si les livres d’Histoire se souviennent de celle qui chanta l’hymne national du haut du péristyle de l’Opéra de Paris, un certain jour de gloire
de 1918, jamais aucune publication particulière n’avait été consacrée à
celle qui fut une interprète inoubliable des plus grands rôles lyriques …
Brisson, Elisabeth. Opéras mythiques.- Ed. Ellipses, 2008.
AL 310 BRI
Mélomanes comme néophytes trouveront dans cet ouvrage une présentation des opéras fondateurs de mythes. Chacun des douze opéras est
présenté dans son contexte historique de composition et de création.
Une approche musicale permet ensuite de mesurer les enjeux des choix
du compositeur et du librettiste et les significations qui en découlent.
Casanova, Carlamaria. Renata Tebaldi : la voix d’ange.- Chiron,
1986. AL 500 TEB
Nous revivons toutes les étapes de la carrière artistique de Renata
Tebaldi, de ses débuts à Rovigo en pleine période de guerre à sa
légendaire rencontre avec Toscanini, de la rivalité avec la Callas aux
triomphes de La Scala et du Metropolitan …
Casanova, Nicole. Isolde 39 : Germaine Lubin.- Flammarion, 1974.
AL 500 LUB
Norma / Costume pour le rôle de Norma pour Maria Callas / Costume de Marcel Escoffier /
1964. © CNCS / Pascal François.
Germaine Lubin est l’une des plus grandes cantatrices de ce siècle et
elle aura été selon Wilhelm Furtwängler une Isolde jusqu’ici inégalée.
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Vestiaire de Divas
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Sa beauté, la musicalité inouïe de sa voix ont laissé chez ceux qui eurent
le privilège de l’entendre un souvenir inoubliable. Ce qui fait l’intérêt
pathétique du destin de Germaine Lubin c’est qu’elle fut sans doute
la seule cantatrice que l’histoire de son temps ait atteinte directement
dans sa vie et arrêtée au faîte de sa gloire…
Caballé. Cinq grands rôles féminins : Mélisande, Salomé, Katya, Lulu,
Turandot. Des divas et aussi des femmes…
Durup, Brigitte. Régine Crespin : la voix de velours.- Ed. Josette
Lyon, 1998. - AL 500 CRE
Régine Crespin est la chanteuse
française qui a su imposer ses
héroïnes de Wagner aux fans les
plus farouches de Bayreuth, sa
« Maréchale » aux amoureux de
Strauss, passer avec aisance du tragique Dialogues des carmélites aux
opérettes d’Offenbach, recréer des
rôles dont on croyait l’interprétation figée pour l’éternité….
Moïse en Egypte / Costume
pour le rôle de Sinaïde pour
Shirley Verrett / Costume de
Giuseppe Crisolini / 1983.
© CNCS / Pascal François.
Fabiano, Andrea. A travers
l’opéra : parcours anthropologiques
et transferts dramaturgiques XVIIIXXème siècles.- L’Harmattan, 2007.
AL 320 FAB
Fleming, Renée. Une voix.Fayard, 2004. - AL 500 FLE
Crespin, Régine. A la scène, à la ville. - Actes Sud, 1997.
AL 500 CRE
Sitôt sortie du Conservatoire de Paris avec trois premiers prix (chant,
opéra et opéra-comique), Régine Crespin commence une carrière
lyrique qui fera d’elle une vedette internationale invitée dans les plus
grands opéras et sur les plus belles scènes du monde…
Dupêchez, Charles. Les divas.- Ed. Ramsay, 1980. - AL 500 DUP
Six divas prodigieuses : Kirsten Flagstad, Renata Tebaldi, Joan
Sutherland, Galina Vichnevskaya, Teresa Stich-Randall, Montserrat
Fragné, Vincent. Divas sur canapé. – Edition n°1, 1994
AL 500 FRA
Godefroid, Philippe. Divines & divas.- Ed. Plume, 1989.
AL 500 GOD
Garcia, Jacques. Le style à La Traviata.-Albin Michel, 2005.
AL 310 TRA
« Celui dont les cils restent secs devant La Traviata n’a pas un cœur
humain dans la poitrine. Il est de la famille des rochers. ». La Gazzetta
officiale di Venezia (8 mai 1854), au lendemain de la deuxième série de
représentations, cette fois triomphales, de l’Opéra de Verdi, à Venise.
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Vestiaire de Divas
Gourret, Jean. Encyclopédie des fabuleuses cantatrices de l’Opéra de
Paris.- Ed. Mengès, 1981. - AL 100 GOU
Les fabuleuses cantatrices de l’Opéra de Paris, récit palpitant de la
vie des plus grandes divas, ces monstres sacrés qui – telles les « stars »
actuelles de cinéma – ont fasciné un public follement amoureux de
leurs voix, par leur carrière brillante, tumultueuse ou galante. Un récit
qui se double d’une encyclopédie exhaustive des cantatrices françaises
et étrangères qui, de 1669 à 1980, se sont produites sur les scènes de
l’Opéra de Paris.
Hœlterhoff, Manuela. Cécilia Bartoli : les coulisses de l’opéra,
Cinderella & Company.- Séguier, 2003. - AL 500 BAR
Cinderella & Company nous narre le conte de fées de la cantatrice
qui naquit dans une petite rue de Rome où les Fiat sont des carrosses
de premier choix. Manuel Hœlterhoff nous décrit ses débuts
chanceux, son ascension fulgurante vers le succès, ses soirées
de rêve et ses journées passées à se ronger les ongles…
Ludwig, Christa. Ma voix et moi.- Les Belles Lettres,
1996. - AL 500 LUD
Mezzo-soprano allemande, née à Berlin le 16 mars 1928,
Christa Ludwig a vu le jour dans une famille de musiciens ;
en 1990 Leonard Bernstein lui a adressé les lignes d’hommage
suivantes : « J’ai toujours pensé que Christa Ludwig était la
plus grande chanteuse de Brahms parmi ses pairs, jusqu’à ce
que je l’entende chanter Strauss. Puis elle a été la plus grande
Maréchale jusqu’à ce que je l’entende chanter Mahler.
A nouveau, je dus lui assigner un nouveau trône. Mais alors,
je l’entendis chanter Wagner et la même chose se produisit,
et lorsque récemment, j’entendis son incroyable interprétation de la « Vieille femme » dans mon opérette Candide, alors j’ai dû
renoncer. Elle est simplement la meilleure, et la meilleure parmi tous
les êtres humains possibles. »
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Miscevic, Pierre. Divas : la force d’un destin.- Hachette, 2006.
AL 500 MIS
Qu’est-ce-qu’une diva ? Une castafiore capricieuse ? Non. Une grande
cantatrice ? Pas seulement. Une artiste aux pouvoirs magnétiques, dont
le plus souvent la trajectoire est aussi tragique que glorieuse ; le destin,
d’abord si généreux avec elle, lui fait trop tôt payer ses dons au prix fort
en la précipitant brutalement de son statut de déesse à celui de femme
brisée. On ne trouvera pas ici un dictionnaire des divas, mais l’histoire
exemplaire de six d’entre elles : Maria Callas, Isabella Olbran, Maria
Malibran, Cornélis Falcon, Anita Cerquetti et Denise Duval.
Erzsebet / Costume pour
le rôle de Erzsebet pour
Christiane Eda-Pierre /
Costume de Jean-Pierre
Capeyron / 1983.
© CNCS / Pascal François.
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Vestiaire de Divas
Petsalis, Diomidis,
Nicolas. La Callas inconnue.Plon, 2002.
AL 500 CAL
Moons, Mireille.
Bianca Castafiore : la diva
du vingtième siècle.- Ed.
Moulinsart, 2006.
AL 500 CAS
Cet ouvrage retrace le parcours de la Castafiore au
terme de trois décennies
d’une carrière on ne peut
plus triomphale. L’histoire
de cette cantatrice d’exception reflète l’évolution
sociale des femmes et de la
mode de son temps.
Nectoux, JeanMichel. Stars et Monstres
sacrés. – RMN, 1986
AL 500 NEC
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Le Chevalier à la rose / Costume pour le rôle
de la Maréchale pour Kiri Te Kanawa /
Costume d’Ezio Frigerio / 1976.
© CNCS / Pascal François.
Catalogue d’exposition
présentée au Musée d’Orsay du 19 décembre 1986 au
1er mars 1987. Œuvres exposées : Adelina Patti ; Nellie
Melba ; Enrico Caruso ; Ignacy Jan Paderewski ; Sarah
Bernhardt.
Olivier, Philippe. La Callas, l’opéra et le souffleur.Autrement, 2004. - AL 500 CAL
Elle fut un phénomène de barbarie vocale. Un objet
de foire, une créature à la limite de l’hermaphrodisme
sonore. Une danseuse sur fil, une maîtresse impétueuse,
une femme aimante et fragile. Une colorature et un
soprano dramatique autant que lyrique, une mezzo
empaquetée dans un corps digne des matrones de
Fellini…
Il existe une vaste littérature
sur la Callas et on croit tout
savoir sur ce personnage fascinant. Mais malgré la multitude
des ouvrages parus, il reste une
zone obscure ignorée jusqu’ici :
les 22 premières années de sa
courte vie. Nicolas PetsalisDiomidis se penche sur cette
période déterminante – qui vit
la formation de la musicienne,
celle de la femme et de son
caractère – et en démontre l’importance décisive.
Pougin, Arthur. Marie Malibran : histoire d’une cantatrice.- Ed. Minkoff, 1973. - AL 500 MAL
Appartenant à une famille illustre, la Malibran (1808-1836)
fut l’une des plus remarquables chanteuses de son temps, qui
fit carrière à Londres, New York, Paris, Milan, etc. L’histoire
de sa vie constitue un chapitre indispensable à la connaissance du romantisme européen.
Saint-Bris, Gonzague. La Malibran : la voix qui dit je
t’aime.- Belfond, 2009. - AL 500 MAL
Elle ne vivra que vingt-huit ans, mais ce sera suffisant pour
entrer dans la légende et l’histoire du romantisme. Si Rossini,
Stendhal, Delacroix, Musset, Lamartine comptèrent parmi
ses admirateurs et soupirants, elle fut aussi adulée dans toute
l’Europe du XIXe siècle, et aujourd’hui encore des mains
anonymes viennent fleurir sa tombe au cimetière de Laeken,
en Belgique.
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Vestiaire de Divas
Segalini, Sergio. Divas : parcours d’un mythe.- Actes Sud, 1986.
AL 200 SEG
Jouet du prince, le castrat était
au dix-huitième siècle l’idole
de l’opéra. Le passage entre
son règne et celui de la diva
n’est pas toujours très défini.
Pour s’imposer, la diva a dû
d’abord se travestir.
Comme chez Rossini. Elle
devient peu à peu l’idole
du peuple avec Bellini et
Donizetti en Italie, avec
Meyerbeer en France. Elle
acquiert une identité.
Elle a un statut. Avec la sublimation du rôle artistique,
l’identité de la diva passe par
une banalisation du statut
social. Sorti du cercle restreint
de l’aristocratie du dix-huitième, le chant touche désormais les différentes couches
sociales du dix-neuvième
siècle. La lithographie, la gravure, la presse vont aider à la
diffusion du mythe…
Segalini, Sergio. Callas :
les images d’une voix. - Editions
Francis Van De Velde, 1987
AL 500 CAL
Entre 1938 et 1975 la voix
de Maria Callas a traversé le
théâtre lyrique auquel elle a
su redonner une vie, une âme,
une palpitation.De sa vie on a
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Messaline / Costume pour le
rôle de Messaline pour Emma
Calvé / 1900. © CNCS /
Pascal François.
fait un roman, de son chant un mythe, de sa personnalité
une légende. Tout a été dit sur elle et rien ne paraît encore
avoir été dit. Son image de femme nous échappera toujours dans sa nature riche et complexe, fascinante et grandiose et en même temps si simple, si humainement vraie.
Aujourd’hui, il nous reste la vérité de son art, une vérité
immédiate et irréfutable.Un art basé sur une technique
vocale incomparable et une possibilité – qui tient de la
magie pure – de se plier totalement aux exigences expressives de chaque héroïne.A travers Norma et Violetta,
Lucia et Medea, Tosca et Anna Bolena, Callas faisait de
l’Opéra un art vivant et contemporain.
Seydoux, Hélène. Les Femmes et l’Opéra.- Ed.
Ramsay, 2004. - AL 320 SEY
Dès leur apparition, écrasées sous leurs perruques et leurs costumes de
brocart, mais triomphantes, Aïda, Violetta ou même Butterfly occupent
tout l’espace de la scène. Voluptueuses ou étourdissantes, leurs voix
dévoilent leurs tourments, leurs stratégies de conquête, leurs désirs.
Hélène Seydoux établit de quelle manière l’opéra plus que les autres
formes d’art – littérature, théâtre ou cinéma – privilégie les femmes, à
l’instar des cantatrices qui s’octroient la plus grande part de l’espace
lyrique, incarnant aussi bien les personnages masculins.
Signorini, Alfonso. Fière et fragile Maria Callas. – Editions du
Rocher, 2009 - AL 500 CAL
Tout le monde connaît Maria Callas, la diva de l’opéra. On se souvient
de ses interprétations extraordinaires de Norma et de La Traviata, de
ses tournées dans le monde entier, ou encore de ses caprices de star,
comme la fois où elle exigea un cachet de 5 000 $ par représentation au
Metropolitan, pour se venger de leur premier refus. Alfonso Signorini a
eu accès à des documents inconnus, et révèle des informations inédites
sur le fils caché de la Callas, dont la mort en couche marque le déclin
de sa carrière, sur son mariage bourgeois et son aventure passionnée
avec Aristote Onassis, ainsi que sur les célébrités de l’époque et les
nombreuses anecdotes de ses rencontres avec Marylin Monrœ, Grace
Kelly ou encore Jackie Kennedy.
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Vestiaire de Divas
Silverman, Stephen M. Divas !
The Fabulous photography of Kenn
Duncan. Universe Publishing, 2008 AL 500 STE
Réputé pour sa capacité à saisir les
différents styles et de personnalités
de ses sujets, souvent des danseurs,
Kenn Duncan a acquis une renommée pour son don de célébrer un type
spécifique d’interprète: la femme au
talent et au charisme phénoménal, la
diva. Duncan adorait le glamour, les
personnalités plus grandes que la vie
qui définissaient la culture populaire
américaine des années 1970 et 1980,
Jusqu’à sa mort en 1986, l’appareil
photo de Duncan a éclairé les personnalités telles que Bernadette Peters,
Chita Rivera, Angela Lansbury,
Gelsey Kirkland, Joan Rivers, Bette
Midler, et d’autres sommités de la
scène et l’écran.
Stinchelli, Enrico. Les stars de
l’Opéra : grands artistes lyriques de l’histoire de l’opéra.- Gremese, 2002.
AL 500 STI
Ténors, sopranos, barytons, mezzosopranos et basses : la carrière, le
répertoire, l’itinéraire artistique et biographique des plus grands chanteurs
d’opéra.
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Trouilleux, Rodolphe. N’oubliez pas Iphigénie :
biographie de la cantatrice et épistolière Sophie Arnould
(1740-1802).- Ed. Alzieu, 1999. - AL 500 ARN
Seuls quelques érudits et mélomanes connaissent
encore aujourd’hui la vie très romanesque de la cantatrice Sophie Arnould, créatrice triomphale du rôle-titre
d’Iphigénie en Aulide de Gluck. Par cette nouvelle biographie, Rodolphe Trouilleux s’appuyant sur une documentation inédite, nous rappelle quelle fut la destinée
de cette femme belle et raffinée qui vécut avec intensité
et intelligence la seconde moitié du dix-huitième siècle.
Collectif. Divas : les interprètes de Berlioz.
Musée Hector-Berlioz, 2008 - AL 500 DIV
Collectif. Divas Italia : l’âge d’or du cinéma italien.
Xavier Barral, 2009 - AL 320 DIV
Ouvrage sur le textile
Capella, Massimiliano. Primadonna. Costumi di
scena / Stage costumes. – Grafo edizioni, 2004.
T 430 CAP
Capella, Massimiliano. Primadonna. Dive Divine.
Fondaziœ Giacomini- Meo, 2005 - T 440 CAP
Grotenhuis van Onstein, Vinciane (van).
Diamond Divas.- Ed. BAI, 2008. - T 650 GRO
La Traviata / Costume pour le rôle de Violetta pour Angela Gheorghiu /
Costume de Clare Mitchell / 1998. © CNCS / Pascal François.
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Vestiaire de Divas
Programmes de l’Opéra national de
Paris – saison 2009-2010
La Bohème de Puccini
Mise en scène : Jonathan Miller / Décors : Dante Ferretti /
Costumes : Gabriella Pescucci
Avec : Inva Mula, Nathalie Dessay, Stefano Secco et Ludovic Tézier
Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach
Mise en scène : Robert Carsen / Décors et costumes : Michael Levine
Avec : Laura Aikin, Inva Mula, Rodolphe Briand et Jason Bridges
Idomeneo de Mozart
Mise en scène : Luc Bondy / Décors : Erich Wonder /
Costumes : Rudy Sabounghi
Avec :Vesselina Kasarova, Isabel Bayrakdarian, Charles Workman et
Lothar Odinius
Faust de Fénelon
Mise en scène, décors et costumes : Pet Halmen
Avec : Marie-Adeline Henry, Karolina Andersson,
Gilles Ragon et Arnold Bezuyen
L’Elixir d’amour de Donizetti
Mise en scène et costumes : Laurent Pelly /
Décors : Chantal Thomas
Avec : Anna Netrebko, Tatiana Lisnic, Giuseppe
Filianoti et Charles Castronovo
Don Carlo de Verdi
Mise en scène : Graham Vick /
Décors et costumes : Tobias Hoheisel
Avec : Sondra Radvanovsky, Luciana D’Intino,
Giacomo Prestia et Stefano Secco
Ondine / Costume pour le rôle d’Ondine pour Isabelle Adjani /
Costume de Chloé Obolensky / 1974. © CNCS / Pascal François.
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Billy Budd de Britten
Mise en scène : Francesca Zambello / Décors et costumes : Alison Chitty
Avec : Kim Begley, Lucas Meachem, Gidon Saks et Michael Druiett
Le Barbier de Séville de Rossini
Mise en scène : Coline Serreau / Décors : Jean-Marc Stehlé /
Costumes : Elsa Pavanel
Avec : Jeannette Fischer, Karine Deshayes, Alberto Rinaldi et George
Petean
Andrea Chénier de Giordano
Mise en scène : Giancarlo Del Monaco / Décors : Carlo Centolavigna /
Costumes : Maria Filippi
Avec : Micaela Carosi, Varduhi Abrahamyan, Sergei Murzaev et
Marcelo Alvarez
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Vestiaire de Divas
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Documents audiovisuels
Documentaires
Une adaptation cinématographique du spectacle Callas tournée dans
l’architecture somptueuse de l’Opéra de Lyon. La carrière de la diva,
incarnée par Elisabeth Maccoco, est évoquée à travers un monologue
construit par Jean-Yves Picq à partir d’interviews que Maria Callas a
accordé de 1957 à 1970.
Natalie Dessay / de Daniel
Kupferstein.- CNC – Images de
la Culture, 1999. 2 x 26 min
AL DES
Depuis quelques années, la renommée de la jeune soprano française
Natalie Dessay dépasse largement
nos frontières. Sa voix agile aux
aigus spectaculaires, conjuguée
à une présence scénique inventive, a séduit en peu de temps le
public des scènes internationales.
Ce portrait en deux parties nous
fait découvrir le quotidien et les
doutes d’une artiste surdouée travaillant sans relâche pour donner le meilleur d’elle-même, loin
du mythe de la diva…Natalie
Dessay n’a qu’un but : travailler
et se remettre perpétuellement
en question pour « émouvoir le
public », au-delà de ses exceptionnelles capacités vocales…
Maria Casarès, histoires d’actrice / de
Jacques Malaterre.- CNC – Images de la
Culture, 1992. 54 min - AD CAS
Passion selon Callas (La) / Michel Van Zele.- CNC – Images de
la Culture, 1989. 68 min - AL CAL
Denise Duval, la voix humaine / de Dominique Delouche. – Les
Films du Prieuré, 1970. 110 min - AL DUV
La voix humaine : cette célèbre tragédie lyrique de Francis Poulenc fut
créée en 1950 à l’Opéra Comique avec Denise Duval, la muse du
compositeur. Et c’est avec elle qu’en 1970, le réalisateur Dominique
Delouche tourne un film en couleur de 35 mm. Il en compose également le décor et les costumes.
Montserrat Caballé : Bel Canto.- VAI, 2004. 43 min - AL MON
Contient les opéras Granadis, Donizetti et Bellini joué par l’Orchestre
philharmonique de l’ORTF dirigé par Carlo Felice Cillario.
Régine Crespin / de Jacques Deschamps.- CNC – Images de la
Culture, 1997. 56 min - AL CRE
La Revue / Costume de Zizi Jeanmaire /
Costume de Yves Saint Laurent / 1970.
© Nathalie Sabato.
Pour retracer 50 ans de carrière, ce portrait mêle photographies, extraits
de films et de pièces de théâtre à la parole généreuse de la comédienne.
A travers son histoire intimement liée à ce que l’époque produisit de
plus exigeant, risqué novateur et talentueux, l’actrice aujourd’hui disparue dévoile son attachante personnalité.
Après avoir été l’une des rares sopranos françaises à rayonner pendant plus de trente ans sur les scènes lyriques internationales, Régine
Crespin dédie sa vie toute entière à l’enseignement du chant. Nous la
suivons ici lors de master classes où elle s’emploie à transmettre, audelà d’une simple leçon de chant, toute la philosophie et la sagesse
indispensables à la pratique du métier. L’un des principes fondamentaux de l’enseignement de Régine Crespin consiste à ne pas imposer
sa propre vision d’un rôle.
Ainsi, elle s’efforce de faire découvrir à un jeune professionnel l’interprétation qui sera la plus adaptée à son caractère et ses capacités.
L’important qu’il s’agisse de Carmen, du comte Almaviva ou de Tosca,
est de se démarquer des stéréotypes pour trouver sa propre relation
au personnage. Ses élèves, dont la carrière est déjà engagée pour la
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Vestiaire de Divas
plupart, semblent avoir compris qu’au-delà de la
maîtrise technique de la voix, il reste à développer
un instrument plus fragile encore : l’âme.
Florence Foster Jenkins : a world of her own /
Donal Collup.- VAI, 2007. 89 min - AL JEN
Infamous. Sad. Bizarre. Incomprehensible. All
theses words apply to a club woman of the first
half of the twentieth century who firmly thought
she was a great singer : Florence Foster Jenkins.
Ask any classical singer and they will know who
she was and will have heard - only once most
likely - at least one of her recordings, something
one cannot say about all singers.
Fous d’opéra (Les) / Elisabeth Aubert
Schlumberger.- CNC – Images de la Culture,
1999. 52 min - AL OPE
French Touch : Patricia Petibon / Serge
Bonafous. – Universal, 2004. 90 min - AL PET
Dawn Upshaw, la voix d’un ange / Catherine
Tatge. – CNC Images de la Culture, 1999. 56 min
AL UPS
Entre bonne humeur et quête de perfection, plongée dans l’univers et les méthode de travail de la
soprano américaine Dawn Upshaw. En répétition,
en studio, en master class et, bien sûr, sur scène,
dans un répertoire contemporain qui va des standards de Broadway à la musique lyrique d’Olivier
Messiaen, on voit la chanteuse conseiller, rechercher, douter, avec une constante exigeante qu’elle
s’applique avant tout à elle-même.
L’Aigle à deux têtes / Costume pour le rôle de la Reine pour Edwige Feuillère /
Costume de Christian Bérard / 1947. © CNCS / Pascal François.
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Spectacles
Manon / Jules Massenet ; Renée Fleming, Marcelo Alvarez et
Jean-Luc Chaignaud. – TDK, 2005. 164 min - AL MAN
Carmen / de Georges Bizet ; avec Anna Caterina Antonacci,
Jonas Kaufmann.- Decca, 2008. - AL CAR
Thaïs / Jules Massenet ; Renée Fleming, Thomas Hampson et
Michaël Schade. – Decca, 2010. 138 min - AL THA
Otello / de Giuseppe Verdi ; avec Placido Domingo, Kiri Te
Kanawa, Sergei Leiferkus [et al.]. Opus Arte, 2008. 146 min - AL OTE
La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Anna Netrebko, Rolando
Villazon, Thomas Hampson [et al.].-Deutsche Grammophon, 2006. 132
min - AL TRA
La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Renée Fleming, Rolando
Villazon, Renato Bruson [et al.].- Decca, 2007. 141 min - AL TRA
La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Angela Gheorgiu, Frank
Lopardo, Leo Nucci [et al.].-Decca, 1995. 135 min - AL TRA
La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Renata Scotto, José
Carreras, Sesto Bruscantini [et al.].- VAI, 2008. 129 min - AL TRA
Don Giovanni / Wolgang Amadeus Mozart ; Bryn Terfel, Renée
Fleming et Paul Groves. – The Metropolitan Opera, 2000. 180 min
AL DON
Bohème (La) / Giacomo Puccini ; Teresa Stratas, Renata Scotto
et José Carreras. – Deutsche Grammophon, 2009. 150 min - AL BOH
Nabucco / Giuseppe Verdi ; Juan Pons, Maria Guleghina et
Samuel Rameay. – Deutsche Grammophon, 2005. 142 min - AL NAB
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Vestiaire de Divas
Carmen / Georges Bizet ; Grace
Bumbry, Jon Vickers et Mirella Freni.
Deutsche Grammophon, 2005. 163 min AL CAR
This famous film of the world’s best-loved
opera, directed by Herbert von Karajan, features the three greatest exponents of their
respective roles at the time : Grace Bumbry’s
magnificently seductive-toned Carmen,
Mirella Freni’s ineffably lovely, touching
Micaëla...
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Clemenza di Tito (La) / Wolgang
Amadeus Mozart ; Susan Graham,
Catherine Naglestad et Ekaterina Siurina.
Opus Arte, 2006. 212 min AL CLE
Rosenkavalier (Der) / Richard Strauss ;
Felicity Lott, Jurt Moll et Anna Gonda.
Decca, 2009. 211 min - AL ROS
Commissioned for the coronation of Leopold
II in Prague, Mozart’s last opera is a deep,
humane reflection on relationships, power
and forgiveness. With the composition of
some of the most beautiful passages in his
œuvre, Mozart has succeeded in giving this
opera seria both a noble sobriety and transparent instrumentation, to which this commanding production by the Hermann partnership dœs full justice on all levels.
Otello / Giuseppe Verdi ; Placido
Domingo, Renée Fleming et James Morris.
– Deutsche Grammophon, 2004. 142 min AL OTE
Turandot / Giacomo Puccini ; Eva
Marton, Leona Mitchell et Placido
Domingo. Deutsche Grammophon, 2003.
132 min - AL TUR
Carmen / Georges Bizet ; Agnès
Baltsa, José Carreras et Leona Mitchell. –
Deutsche Grammophon, 2000. 172 min.
AL CAR
Don Carlo / Giuseppe Verdi ; Placido
Domingo, Mirella Freni et Grace Bumbry.
Deutsche Grammophon, 2005. 213 min.
AL DON
Eugène Onegin / Pyotr ilyich
Tchaikovski ; Renée Fleming, Elena
Zaremba et Svetlana Volkova. – Decca,
2007. 156 min - AL EUG
Rosenkavalier (Der) / Richard Strauss ;
Renée Fleming, Sophie Koch et Diana
Damrau. – Deutsche Grammophon, 2001.
193 min AL ROS
Renée Fleming appears in one of her greatest
roles - the beautiful Marschallin of Strauss’s
bittersweet comedy of love, der Rosenkavalier.
Ruy Blas / Costume pour le rôle de la Reine pour
Sarah Bernhardt / 1879. © CNCS / Pascal François.
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Vestiaire de Divas
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Presse
Les périodiques cités sont consultables au centre de documentation.
Avant-scène Opéra
Maria Callas : ses récitals 1954 – 1969. -, n°44, [1981].
Classica
Nikolaus Harnoncourt, le plus grand chef vivant ? – n°31, avril 2001 : « Teresa
Berganza : la fièvre dans le chant », p.28.
2003 année Berlioz. – n°48 [numéro spécial], décembre 2002 – janvier
2003 : « La victoire de cassandre : Régine Crespin », p.96.
La légende Horowitz par André Tubeuf. – n°33, juin 2001 : « Entretien avec
Christa Ludwig : derrière le miroir », p.46.
Angela Gheorghiu : paroles de diva. – n°35, septembre 2001.
Natalie Dessay rédactrice en chef. - n°38, décembre 2001 – janvier 2002.
Murray Perahia pour l’amour de Bach. – n°43, juin 2002 : « Renée Fleming :
le roman de Renée », p.37.
Callas : 25 ans après. - n°44, été 2002.
Tout sur Carmen. - n°51, avril 2003.
Rencontre exclusive : Philippe Sollers – Cécilia Bartoli. – n°56, octobre 2003.
Maria Callas : 30 ans déjà. - n°94, juillet-août 2007.
Roberto Alagna se dévoile. - n°117, novembre 2009.
Natalie Dessay : pourquoi on l’aime. - n°111, avril 2009.
Madame Sans-Gêne / Costume pour le rôle d’une
des sœurs de l’Empereur pour Lise Delamare /
1951. © CNCS / Pascal François.
Diapason
Tintin à l’Opéra ou comment Hergé a fait de la BD un art…lyrique. - n°457,
mars 1999.
Callas : les témoignages inédits de ceux qui l’ont connue ; son art, ses disques.
n°549, juillet-août 2007.
Cecilia Bartoli. - n°551, octobre 2007.
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Vestiaire de Divas
Le Monde de la musique
Roberto Alagna et Angela Gheorghiu : les enfants terribles de l’opéra. - n°230,
mars 1999.
Natalie Dessay : une diva toute simple. - n°238, décembre 1999.
Elle est Tosca au cinéma : l’année Gheorghiu. – n°257, septembre 2001.
Maria Callas, un mythe forever. - n°268, septembre 2002.
Ténors : la loi du désir. - n°329, mars 2008.
Angela Gheorghiu : diva et fière de l’être. - n°340, mars 2009.
Opéra Magazine, l’actualité internationale de l’art lyrique
Entretien exclusif : Montserrat Caballé. - n°28, avril 2008.
Opéra de Paris
Luciano Berio : la Vera Storia. La Belle Hélène en BD. – n°30, septembre
1985 : « L’invitée : Edwige Feuillère », p.3.
Salomé. La Fille du Régiment. – n°37, avril 1986 : « Un siècle après
Sanderson, autre américaine, autre magicienne : June Anderson », p.35.
Hommage à Serge Lifar. Les puritains l’élixir d’amour. – n°45, février 1987 :
« Christa Ludwig : une carrière comme on n’en fera plus… », p.30.
Montségur Don Carlo. Cendrillon. – n°46, mars 1987 : « Grace Bumbry
ou les ambiguïtés », p.29.
Opéra international
Verdissimo V. La nouvelle madame de. Teresa Berganza. – n°257, mai 2001 :
« Teresa Berganza : la diva de Madrid », p.14.
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
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Les Noces de Figaro / Costume
pour le rôle de Chérubin pour
Cécilia Bartoli / 1990.
© CNCS / Pascal François.
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Vestiaire de Divas
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
Webographie
Opéra de Paris - www.operadeparis.fr
Site officiel de l’Opéra national de Paris :
- Les programmes de la saison en cours et de l’année à venir
- Présentation des personnels artistiques, techniques et administratifs
de l’Opéra national de Paris
- Informations historiques et techniques sur le Palais Garnier et l’Opéra
Bastille
Langue : français
Historic Opera - www.historicopera.com
Site personnel consacré aux chanteurs d’opéra du dix-neuvième et du
début du vingtième siècle :
- Très large sélection de portraits de chanteurs
- Sections spéciales consacrées à Verdi et à Wagner
- Sections spéciales pour l’Opéra Royal de la Monnaie (Bruxelles) et
le Metropolitan Opera (New York).
Langue : anglais
Musique d’opéra français - www.malibran.com/
Site de téléchargement légal de musique d’opéra. Le catalogue
Malibran-music comporte plus de 300 titres du répertoire français et
près de 2000 références concernant les compositeurs.
Langue : français
Diva - www.divasthesite.com
Site non-officiel consacré aux célèbres divas du monde entier de l’opéra
comme du théâtre : présentations, biographies, photographies, forum…
Langue : anglais
Maria Callas - www.callas.it
Site crée par The Maria Callas International Association, entièrement
dédié à Maria Callas.
Langues : anglais et italien
Resmusica - www.resmusica.com
Ce quotidien développé uniquement sur Internet repose sur une équipe
d’une soixantaine de rédacteurs. Le site annonce 85 000 visites mensuelles en 2007, ce qui lui permet d’assurer sa position dans l’univers
des médias traitant de la musique classique. Les menus proposent un
suivi de l’actualité musicale à travers des rubriques médias (programmes
radio-télévision), une revue critique de concerts et de spectacles qui ont
lieu sur toute la France et les pays francophones, ainsi que des pages
de programmes.
Un magazine propose des articles, par exemple «travail d’orchestre» en
partenariat avec l’Orchestre de Paris, des dossiers sur des compositeurs,
des entretiens exclusifs et des portraits d’interprètes. Pour faciliter l’accès aux milliers d’articles, le site dispose d’un outil de recherche, d’une
page d’accueil aléatoire, et d’un accès par menus déroulant (flux RSS).
Carmen - http://carmen.lamonnaie.be/
Site des archives numériques de l’Opéra Royal de la Monnaie, à
Bruxelles :
- Programmes et distributions du théâtre de la Monnaie
- Archives photographiques
- Décors et costumes
- Archives administratives.
Langues : français, néerlandais
Sites officiels
http://www.june-anderson.com/
http://www.ceciliabartolionline.com/
http://www.teresaberganza.com/
http://www.callasintclub.com/
http://www.natalie-dessay.com/
http://www.renee-fleming.com/
http://www.angelagheorghiu.com/
http://www.annanetrebko.com/
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Vestiaire de Divas
Manifestations
Programmation en France
Exposition Hommage à Régine Crespin, Palais Garnier, du 19 juin au
15 août 2010.
Le 5 juillet 2007 s’éteignait Régine Crespin. Ses archives ont rejoint la
Bibliothèque nationale de France, partagées entre le département
de l’Audiovisuel pour ses enregistrements, la Bibliothèque-Musée
de l’Opéra pour les photographies et autres archives et le Centre
National du Costume de Scène pour les robes. C’est au Palais Garnier
que l’Opéra National de Paris et la Bibliothèque Nationale de France
entendent rendre hommage à la grande cantatrice.
(www.operadeparis.fr)
Exposition Divas de l’Opéra 1875-1914, Palais Garnier, mai-août 2011.
Que serait l’opéra sans ses déesses ? En collaboration avec la
Bibliothèque-Musée de l’Opéra, l’Opéra de Paris rend hommage aux
messagères de la beauté : Rose Caron, Lucienne Bréval, Agnès Borgo,
Felia Litvinne, Mary Garden, Maria Kousnetzoff, Meyriane Héglon et
tant d’autres… Costumes, bijoux, reliques, photographies, cette exposition évoquera le monde mystérieux et magique des grandes vestales
du Palais Garnier. (www.operadeparis.fr).
Lieux de ressources
Archives Nationales, site de Paris. Section du XIXème siècle
Fonds de l’Opéra : Archives de l’Opéra, sous-série AJ13, allant du 18e
siècle au 20e siècle (364 mètres linéaires): documents administratifs,
correspondances, documents divers sur les représentations.
60 rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris.
01 40 27 60 41
Bibliothèque-Musée de l’Opéra (Bibliothèque Nationale de France)
www.bnf.fr
La Bibliothèque-Musée de l’Opéra conserve des sources importantes
sur l’architecture du Palais Garnier, des projets de décors, costumes,
Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010
programmes, bijoux… et des archives concernant les spectacles montés
depuis trois siècles par l’Académie de Musique et de Danse.
Ouverture au public : du lundi au
samedi, de 10h à 17h, sur accréditation délivrée par la BNF.
Palais Garnier
Place de l’Opéra
75009 Paris
01 53 79 37 47
Musée Edith Piaf
www.paris.fr
Le musée conserve des objets ayant appartenu à la chanteuse Edith Piaf :
cartes postales, correspondances, affiches, costumes, enregistrements…
Ouverture au public : lundi
et jeudi, de 13h à 18h. Sur
rendez-vous.
5 rue Crespin du Gast
75011 Paris
01 43 55 52 72
Médiathèque de la Cité de la Musique
www.mediatheque.cite-musique.fr
La médiathèque du musée possède un fonds riche d’environ 70 000
documents sur l’histoire et les genres musicaux. On y trouve des partitions, les notices des œuvres du musée, des concerts enregistrés, des
documentaires …
Cité de la musique
Ouverture au public : du mardi
Avenue Jean-Jaurès
au samedi, de 12h à 18h
75019 Paris
01 44 84 89 45
Musée de la Vie Romantique
www.paris.fr
Fonds concernant l’opéra : dessins, correspondances, portraits d’artistes et compositeurs d’opéra. Fonds concernant la cantatrice Pauline
Viardot : portraits, recueils et correspondances ;
Fonds musical : collection d’autographes de musiciens compositeurs et
d’interprètes, notes et partitions manuscrites ;
Fonds Sarah Bernhardt : divers portraits et souvenirs (accessoire de
costumes, œuvres d’art…)
Ouverture au public : du mardi
au dimanche, de 10h à 18h
16 rue Chaptal
75009 Paris
01 55 31 95 67
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Centre national du costume de scène et de la scénographie
Quartier Villars, Route de Montilly
03000 Moulins
Tél : 04 70 20 76 20
www.cncs.fr