Vestiaire de Divas - Centre national du costume de scène
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Vestiaire de Divas - Centre national du costume de scène
de Maria Callas à Dalida... Cahier Bibliographique Moulins Allier Auvergne www.cncs.fr / 04 70 20 76 20 Conception : Atalante-Paris /photo : Maria Callas en essayage chez Biki, Milan, 1958. Olycom/Abacapress.com Exposition de costumes Du 5 juin au 31 décembre 2010 Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 3 Biographies de divas Diva. Mot italien qui signifie déesse. Les Italiens l’employaient naguère, dans leur exagération artistique habituelle, pour désigner une cantatrice hors ligne, une charmeuse, une enchanteresse. La diva constituait une sorte d’idole pour un théâtre ; on ne pensait qu’à elle, on ne voyait qu’elle, on n’entendait qu’elle, elle était l’objet de manifestations aussi enthousiastes que ridicules, on l’applaudissait avec fureur, et l’admiration qu’elle excitait prenait toute l’apparence d’un culte irréfléchi. De l’Italie, ce mot, comme bien d’autres, s’était introduit dans notre langue théâtrale. Aujourd’hui il est démodé, et chez nos voisins, comme chez nous-mêmes, l’usage semble en être depuis longtemps abandonné. In Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre et des arts qui s’y rattachent. - Paris, Firmin-Didot, 1885. Anderson, June (1952 - ) Par son physique, son agilité vocale et son répertoire, cette lauréate (prix de chant et de musicologie) de l’université de Yale a d’emblée évoqué Joan Sutherland. La Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée de Mozart et les autres rôles qu’elle a interprété sur scène (rôles-titres dans Semiramis de Rossini, dans Lucia di Lammermoor de Donizetti ainsi que Marie dans La Fille du régiment de Donizetti, Violetta dans La Traviata de Verdi et Isabelle dans Robert le Diable de Meyerbeer à l’Opéra de Paris en 1985), mais aussi sur disque (Catherine dans La Jolie Fille de Perth de Bizet) ont mis en valeur ses dons de prima donna, capable de prendre des risques vocaux, même périlleux pour sa voix. In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 Berganza, Teresa (1935 - ) Rossini et Mozart unis dans un même élan de grâce féminine, celle de la mezzo-soprano espagnole Teresa Berganza (née le 16 mars 1935 à Madrid). De la Dorabella de Cosi fan tutte, choisie pour ses débuts à Aix en-Provence en 1957, à Isabella de L’Italienne à Alger pour la radio italienne sitôt après, l’espace d’une génération musicale s’abolit dans ce chant de pure élégance mutine et sensuelle. Alterneront ainsi Chérubin des Noces et Isolier du Comte Ory, auxquels elle prête une palpitation d’une troublante ambiguïté. Cenerentola et Rosina, avec un égal bonheur vocal pimenté d’ironie. Technique accomplie, affinée au contact de Purcell, Monteverdi ou Haendel, alliée à une pudeur musicale exemplaire. Le timbre ambré de cette artiste ibérique devait l’inciter à affronter la Carmen de Bizet, rôle Tosca / Costume pour le rôle de Floria Tosca pour Maria Callas / Costume de Franco Zeffirelli / 1965. © CNCS / Pascal François. 4 Vestiaire de Divas qu’elle voulut affranchir des stéréotypes, autant psychologiques que vocaux, et auquel elle offrit le naturel d’un tempérament spontané et ardent. Teresa Berganza est l’une des artistes les plus discrètes et stylées de son temps, dont la riche discographie accorde une place éminente au répertoire traditionnel espagnol. Le cinéma (Don Giovanni de Joseph Losey, 1979) a popularisé sa Zerlina, accord parfait d’une voix et d’un personnage trop souvent affadis. In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009 La Flûte enchantée / Costume pour le rôle de la Reine de la nuit pour Nathalie Dessay / Costume de Jean-Marc Stehlé / 1965. © CNCS / Pascal François. Bernhardt, Sarah (1844–1923) Tragédienne française. Sortie du Conservatoireen 1862, après une année terne à la Comédie-Française, elle joue au théâtre du Gymnase, puis entre à l’Odéon en 1866 : son éclatant triomphe dans le rôle de la reine de Ruy Blas lui vaut Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 d’être rappelée à la ComédieFrançaise (1872). Là, avec Mounet-Sully comme partenaire, elle connaît d’immenses succès dans les grands rôles du répertoire classique et romantique : Phèdre (1874), Hernani (1877), Ruy Blas (1879). Après une démission retentissante, elle crée sa propre compagnie, avec laquelle elle parcourra le monde entier : nombreuses tournées pleines d’éclat dont elle revient millionnaire. A Paris, elle dirige successivement les théâtres de la Porte Saint-Martin, de la Renaissance et fonde celui qui portera son nom (1898). Outre le rôle de Phèdre qu’elle reprendra jusqu’en 1914, ses plus grands rôles seront la Dame aux Camélias, Théodora (de Sardou), Hamlet, la Samaritaine (de Rostand) et surtout l’Aiglon qui connut deux cent cinquante représentations consécutives. Elle crée le rôle de Lorenzaccio dans une pièce réputé injouable jusqu’alors. Mais elle ignore presque complètement la dramaturgie nouvelle (de Becque à Bernstein en passant par le naturalisme). Amputée d’une jambe en 1915, elle crée encore Athalie en 1920. Elle sut cultiver, par les excentricités de sa vie privée, une popularité inouïe, due surtout à la qualité cristalline de sa « voix d’or », à la pureté musicale de sa diction (confinant à la monotonie), auxquelles elle joignait la beauté languide des attitudes et un luxe prodigieux de costumes. In Corvin, Michel. Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde. – Bordas, 20208 Bumbry, Grace (1937 - ) La mezzo-soprano et soprano américaine Grace Bumbry naît à Saint Louis, dans le Missouri, le 4 janvier 1937. Cette artiste incandescente étudie le chant aux Etats-Unis, notamment avec Lotte Lehmann, avant de débuter à l’Opéra de Paris en 1960, en Amneris d’Aïda, riche d’un timbre voluptueux appelé à conquérir le monde entier. Première cantatrice de couleur invitée à Bayreuth, elle y fait sensation l’année suivante dans Tannhaüser. La phrase sensuelle de la Vénus noire, apte à traduire la palpitation amoureuse comme la rage vengeresse, lui confère une 5 6 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 ambivalence troublante, laquelle est redoublée par celle d’une tessiture étendue et homogène, aux confins de la voix de soprano dramatique. Ses incarnations verdiennes – outre Amneris, elle chante Eboli (Don Carlo) – embrassent le registre ambigu de Lady Macbeth, qu’elle alterne dans les années 1960 avec Tosca, Carmen ou Salomé. Progressivement, l’artiste se tournera vers le répertoire du grand soprano, incluant le rôle titre d’Ariane à Naxos de Richard Strauss, l’Abigaille verdienne (Nabucco) et même la Norma bellinienne. Callas, Maria (1923-1977) Elle étudie le piano et le chant avec Maria Trivela puis avec Elvira de Hidalgo, avec laquelle elle sera très liée. En 1940 elle chante dans Boccace de Franz von Suppé. En 1947, le chef d’orchestre Tullio Serafin, l’invite à chanter La Gioconda de Ponchielli à Vérone. La même année elle épouse Gianbattista Meneghini, passionné d’opéra qui est à la tête d’une entreprise de briques. Elle fait une carrière éblouissante, au cours de laquelle elle se fait apprécier tant pour sa voix extraordinaire que par son talent de tragédienne. Elle défraie la chronique par ses caprices de diva et ses querelles, notamment avec « sa rivale » Renata Tebaldi, largement instrumentalisées par la presse à sensation. Gianbattista Meneghini, et Maria Callas divorcent en 1960. Elle a alors une liaison avec Aristote Onassis, riche armateur. In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009 Caballé, Montserrat (1933 - ) Elle fit ses études de chant au conservatoire de Barcelone et à Milan, et débuta en 1956 à l’opéra de Bâle dans le rôle de Mimi de La Bohème de Puccini. Au début de sa carrière, elle chanta des rôles très divers des répertoires italien, français et allemand. Après le triomphe qu’elle remporta en 1965 au Carnegie Hall de New York dans Lucrèce Borgia de Donizetti, elle s’est spécialisée dans le répertoire romantique italien de Rossini, Bellini, Donizetti, où elle a poursuivi l’œuvre de réhabilitation de partitions longtemps négligées, entreprise par Maria Callas ; mais elle s’est distinguée de cette dernière en cherchant à rendre justice à ces partitions surtout à travers la perfection, l’extrême raffinement de l’exécution vocale, refusant de sacrifier une part de cette perfection à des impératifs théâtraux. Cependant, son timbre naturel, incisif sait être très dramatique. Sa technique est l’une des plus accomplies de l’histoire du chant. In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 Le Couronnement de Poppée / Costume pour le rôle d’Octavia pour Christa Ludwig / Costume de José Varona / 1978. © CNCS / Pascal François. 7 8 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Ils ont un enfant qui meurt à la naissance. En 1964, des défaillances vocales (dans La Norma à l’Opéra de Paris) l’obligent à se retirer de la scène en 1965. Onassis la quitte en 1968 pour se marier avec Jacqueline Kennedy, la veuve de l’ancien président des États-Unis. En 1973-1974, elle fait une tournée mondiale triomphale et controversée, de 38 récitals. Ayant « perdu sa voix », elle se retire en1974 dans son appartement parisien. Elle meurt d’une crise cardiaque le 16 septembre 1977. Au cours de sa carrière elle a joué sur scène une quarantaine de rôles, avec une prédilection pour les œuvres romantiques italiennes, comme la Norma de Bellini, la Tosca, de Puccini, la Traviata de Verdi ou Lucia de Donizetti. Elle a abondamment enregistré, y compris une dizaine de rôles qu’elle n’a pas abordé sur scène (intégralement ou des extraits), comme Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod. la Walkyrie, 1961) et à Milan (Fedra de Pizzetti, 1959). Dotée d’une voix puissante, mais au timbre plein de charme, Régine Crespin a pu s’imposer aussi bien dans des rôles dramatiques du répertoire italien (Tosca, Amelia d’Un bal masqué de Verdi) que dans les rôles wagnériens et dans l’opéra français (Didon des Troyens, Marguerite de La Damnation de Faust de Berlioz). Sa volonté d’approfondissement du détail des textes et de psychologie des personnages a fait d’elle aussi l’une des plus subtiles interprètes de la Maréchale dans Le Chevalier à la rose de Richard Strauss. Elle a été nommée en 1976 professeur au Conservatoire de Paris. In Musicologie.org Dessay, Natalie (1965 - ) Héritière des grandes coloratures françaises (Lily Pons, Mado Robin, Mady Mesplé), elle a d’emblée fait preuve d’un style très moderne et d’une aisance scénique qui ont touché le plus large public. Proclamée en 1991 lauréate du Concours international organisé dès 1989 pour préparer le bicentenaire de la mort de Mozart, elle se révèle dans des rôles mozartiens (Blondine de L’Enlèvement au sérail [Nice, 1990], Madame Herz du Directeur de théâtre [Paris, 1991]) ainsi qu’en Zerbinette dans Ariane à Naxos de Richard Strauss (Nantes, 1991) et, surtout, dans les Contes Crespin, Régine (1927- 2007) Elle fait ses études vocales au Conservatoire de Paris où elle obtient des prix d’opéra et d’opéra-comique (1949) et de chant (1950). Après ses débuts à Mulhouse, en 1950, dans le rôle d’Elsa de Lohengrin (Wagner), elle débute à Paris, l’année suivante, successivement dans Tosca de Puccini à l’Opéra-Comique et dans Lohengrin à l’Opéra, où elle chante de nombreux rôles et participe à la création française des Dialogues des carmélites de Poulenc (1957). C’est surtout à partir de 1958 que se développe son importante carrière internationale, qui la conduit notamment à Bayreuth (Kundry dans Parsifal, de 1958 à 1961 ; Sieglinde dans In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 La Traviata / Costume pour le rôle de Violetta pour Renée Fleming / Costume de Christian Lacroix / 2008. © CNCS / Pascal François. 9 10 Vestiaire de Divas d’Hoffmann d’Offenbach, où elle s’impose comme une irrésistible Olympia. Très appréciée à l’Opéra de Vienne, elle y tient les rôles de Sophie dans Le Chevalier à la rose et d’Aminta dans La Femme silencieuse de Richard Strauss. Au Festival d’Aix-enProvence, elle incarne une mémorable Reine de la Nuit (1994) dans La Flûte enchantée de Mozart et elle renouvelle l’interprétation de Lakmé dans l’opéra-comique de Leo Delibes à Paris, salle Favart (1995). Elle oriente sa carrière vers des rôles plus lyriques, comme celui d’Amnia dans La Somnambule de Bellini. In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 Feuillère, Edwige (1907–1998) Actrice française. Elle joue de petits rôles sous le nom de Cora Lynn, épouse Pierre Feuillère et entre à la Comédie-Française en 1931, où elle passe deux saisons puis choisit d’alterner cinéma et théâtre. Elle connaît un grand succès dans La Dame aux Camélias (1937). Elle crée Sodome et Gomorrhe (1943), et Pour Lucrèce (1953) de Giraudoux. Elle joue à la scène (1946) et à l’écran (1947) la reine de L’Aigle à deux têtes de Jean Cocteau. Sous la direction de Barrault, elle est Ysé dans Partage de midi (1948) de Claudel qui salue son interprétation dans Rodogune de Corneille (1962). Dans la Folle de Chaillot de Giraudoux en 1965 et la Visite de la vieille dame de Dürrenmatt en 1976 elle aborde de nouveaux territoires. « Un beau rôle, dit-elle, vous laisse une cicatrice pour la vie. » Cocteau la surnommait « la reine des neiges, du sang, de la volupté et de la mort ». Avec son port de tête majestueux, sa voix grave, sa diction précise, sa capacité de passer de la froideur hautaine à l’intensité 11 Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Adrienne Lecouvreur / Costume pour le rôle d’Adrienne pour Mirella Fréni / Costume de Jean-Luc Boutté / 1993. © CNCS / Pascal François. de la passion, Feuillère a su constamment captiver le public et servir magnifiquement les auteurs. Elle a publié ses souvenirs sous le titre Les Feux de la mémoire (1977) et retracé sa carrière dans un spectacle de Jean-Luc Tardieu, Edwige Feuillère en scène (1992). In Corvin, Michel. Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde. –Bordas, 2008 Fleming, Renée (1959 - ) Son élégance et son timbre chaud et aisément reconnaissable valent à cette élève de la Juilliard School de New York de tenir les grands emplois mozartiens : elle débute à Houston en 1988 dans le rôle de la comtesse des Noces de Figaro, avant de triompher en Donna Anna dans Don Giovanni et Fiordiligi dans Cosi fan tutte, sous la direction notamment de Sir Georg Solti, qui contribue à établir sa célébrité. Grâce à un talent éclectique et à son don pour les langues, elle remporte par ailleurs de beaux succès dans les répertoires français (Manon de Jules Massenet), tchèque (Rusalka de Dvorak) et italien (Armida, le Voyage à Reims de Rossini). In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 Ludwig, Christa (1928 - ) Qu’il s’agisse de Cherubino (Les Noces de Figaro de Mozart) ou de Carmen, de la Première Prieure des Dialogues des carmélites de Poulenc ou d’Eboli (Don Carlo de Verdi), de la Maréchale straussienne ou d’Iphi- 12 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 génie en Tauride de Gluck, cette chanteuse au timbre profond, acclimaté aux styles musicaux les plus divers, apparaît comme l’une des grandes personnalités de la scène lyrique de notre temps. La liste des triomphes de la soprano et mezzosoprano allemande Christa Ludwig (née à Berlin, le 16 mars 1928) est éloquente, de Salzbourg au Metropolitan Opera de New York, de Vienne à Paris. Malibran, Marie (1808–1836) En dépit de la brièveté de sa carrière, la Malibran a laissé un nom qui est peut-être le plus célèbre de l’histoire du chant. Fille du fameux ténor Manuel Garcia, sœur d’une autre mezzo, Pauline Viardot, et du plus grand professeur de chant du XIXème siècle, Manuel Garcia II, Marie Malibran semble avoir possédé une personnalité musico-dramatique qui surpassait encore ses moyens vocaux et sa technique. Elle débuta à Londres à l’âge de dix-sept ans dans le rôle de Rosine aux côtés de son père qui avait créé dix ans plus tôt celui d’Almaviva dans Le Barbier de Séville de Rossini. Entre 1825 et 1830, elle connut une succession de triomphes sans précédent à New York, à Paris, à Milan, à Rome et à Naples. Elle épousa successivement François Eugène Malibran dont elle se sépara en conservant le nom qu’elle immortalisa, puis le violoniste De Bériot. Elle chantait des rôles très différents comme Desdémone de Rossini, Norma de Bellini, Léomore de Beethoven. Sa voix semble avoir été primitivement celle d’un contralto que le travail était parvenu à étendre dans l’aigu jusqu’à la tessiture de soprano avec quelques notes creuses dans le milieu. Musset consacra son talent dans une ode célèbre. Dans la capitale française, on garde le souvenir de sa Clytemnestre d’Elektra, de sa Fricka du Ring, ainsi que sa Suzuki de Madama Butterfly, dont elle laissera un bouleversant témoignage discographique avec Karajan et l’Orchestre philharmonique de Vienne (1974), en compagnie desquels elle grava un remarquable Octavian dans Le Chevalier à la rose, en 1956. Eclectisme au meilleur sens du mot, la chanteuse vivant chacun de ses emplois, de mezzo ou de soprano, avec une rare vérité expressive, un sens aigu du théâtre et une pertinence musicale sans faille. Christa Ludwig fut par ailleurs une récitaliste et une pédagogue de renom. In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009 In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 Norman, Jessye (1945 - ) Soprano américaine née le 15 septembre 1945 à Augusta (Georgie, EtatsUnis). Née dans une famille de musiciens, sa mère et sa grand-mère sont toutes deux pianistes ; son père chante dans la chorale paroissiale, tout comme la jeune Jessye Norman. Elle obtient une bourse pour étudier le chant à l’université Howard de Washington. Diplômée en 1967, elle poursuit sa formation au Conservatoire Peabody à Baltimore (Maryland), et à l’université du Michigan. Elle remporte le concours international de musique de la Radio bavaroise en 1968, et fait ses débuts à l’opéra en interprétant Elisabeth dans Tannhaüser de Richard Wagner en 1969 à Berlin. Roméo et Juliette / Costume pour le rôle de Juliette pour Barbara Hendricks / Costume de Jean-Pierre Vergier / 1993. © CNCS / Pascal François. Grâce à sa beauté, la tessiture et la souplesse de sa voix de soprano vibrante, elle décroche d’autres contrats, dont le rôle-titre d’Aïda à Berlin et à la Scala de Milan, ainsi que le rôle de Cassandre dans Les Troyens d’Hector Berlioz à Covent Garden (1972). Elle s e produit au Metropolitan Opera de New York en 1989 dans Erwartung d’Arnold Schönberg, premier monologue représenté par la compagnie. 13 14 Vestiaire de Divas Jessye Norman connaît aussi le succès lors de ses récitals, grâce à la parfaite maîtrise de sa voix et à son intensité dramatique. Elle fait de nombreuses tournées dans les années 1970, interprétant les œuvres de Franz Schubert, Gustav Mahler, Richard Wagner, Johannes Brahms, Erik Satie, Olivier Messiaen et plusieurs compositeurs américains contemporains. Elle est l’une des sopranos dramatiques les plus populaires et les plus appréciées au monde. Elle réalise de multiples enregistrements, souvent récompensés, et nombre de ses prestations sont télévisées. In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009 Schneider, Hortense (1833–1920) Elle fait ses débuts à Agen à l’âge de vingt ans. Sa première apparition parisienne a lieu aux Bouffes-Parisiens, où elle interprète Le Violoneux d’Offenbach ; elle se produit dans les années qui suivent dans les opéras-comiques en vogue à l’époque, surtout ceux d’Offenbach. Créatrice du rôle-titre de La Belle Hélène en 1864, de celui de La Grande Duchesse de Gerolstein en 1867, elle connaît un très grand succès. Après la guerre de 1870, elle chante aussi à Saint-Pétersbourg. Dotée d’une personnalité volcanique et d’une vie privée un peu trop agitée au goût de ses contemporains, elle conquiert le public par la qualité de sa diction et de son chant et un grand talent dramatique. In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 Lulu / Costume pour le rôle de Lulu pour Térésa Stratas / Costume de Jacques Schmidt / 1979. © CNCS / Pascal François. Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Te Kanawa, Kiri (1944 - ) Née de père maori et de mère européenne, elle étudie d’abord à Auckland. Elle se perfectionne auprès de Vera Rosza à Londres, et débute dès 1971 à Covent Garden. Depuis 1973, elle chante à Glyndebourne, au Metropolitan de New York et à la Scala de Milan. Elle marque les rôles de Desdémone, donna Elvira et Pamina. En 1977, elle aborde Richard Strauss avec succès dans Arabella, et chante La Bohème en Australie. Elle est donna Elvira dans le film Don Giovanni de Losey. En 1982, elle triomphe à l’Opéra de Paris dans Tosca et La Bohème mais, depuis 1986, elle prend des distances avec l’opéra. Très populaire en Grande-Bretagne, elle estime avoir fait le tour des rôles qui lui conviennent et poursuit des expériences inattendues. Elle chante Bernstein et Gershwin, puis crée en 1986 le Liverpool Oratorio de Paul McCartney. En 1992, elle signe un album de jazz réalisé avec la complicité d’André Prévin, Kiri Side Tracks. In Dictionnaire de la Musique. – Larousse, 2005 Verrett, Shirley (1931 - 2010 ) Si la voix de mezzo-soprano constitue l’un des éléments les plus caractéristiques des opéras de Verdi, Shirley Verrett (née à La Nouvelle-Orléans, le 31 mai 1931), par sa diversité et la richesse de sa palette expressive, est assurément la chanteuse verdienne des temps modernes. Dans les personnages d’Ulrica (Un ballo in maschera), d’Azucena (Il Trovatore), d’Amneris (Aïda) ou bien encore d’Eboli (Don Carlo), qu’elle campe avec aplomb, sa projection vocale et sa présence propre à enflammer le théâtre le démontrent éloquemment. Dotée, comme sa rivale Grace Bumbry, d’une voix ample mais flexible de falcon (soprano dramatique grave), elle osera à son tour une troublante Lady Macbeth et affrontera sur les plus grandes scènes les sopranos dramatiques, néoclassiques ou romantiques. Paris se souvient ainsi de sa Médée de Cherubini autant que de son Iphigénie ou de son Alceste gluckistes, transcendées par une fulgurante présence dramatique, une diction souveraine et une beauté sculpturale. In Cabourg, Jean. Dictionnaire des Musiciens. – Universalis, 2009 15 16 Vestiaire de Divas Monographies Ouvrage d’Art Dramatique Casarès, Maria. Résidente privilégiée. – Fayard, 1980 AD 500 CAS Dès sa sortie du Conservatoire en 1942 où elle fut l’élève de Béatrix Dussane, Maria Casarès s’imposa comme l’une des grandes comédiennes de sa génération grâce à son interprétation des pièces de Camus (Le Malentendu en 1944, L’État de siège en 1948, Les Justes en 1951), de Pichette (Les Épiphanies en 1947) ou de Sartre (Le Diable et le Bon Dieu en 1951). Après un bref passage à la Comédie-Française (1952-1954), elle obtint la consécration au TNP, auprès de Jean Vilar. Elle fit également une carrière importante au cinéma où elle tourna sous la direction de Marcel Carné (Les Enfants du paradis, 1945), de Robert Bresson (Les Dames du bois de Boulogne, 1945) et de Jean Cocteau (Orphée, 1950 et Le Testament d’Orphée, 1960). Maria Casarès retraça cette vie liée aux plus grands artistes de son temps dans un récit autobiographique, Résidente privilégiée, paru chez Fayard en 1980. Garans, Louis. Sarah Bernhardt : itinéraire d’une divine.- Ed. Palantines, 2005. - AD 500 BER Giret, Noëlle. Edwige Feuillère : métamorphoses d’une comédienne.- BNF, 2003. - AD 500 FEU Ces cahiers ont été publiés à l’occasion de l’exposition Edwige Feuillère. Métamorphoses d’une comédienne, présentée par la Bibliothèque Nationale de France site Richelieu, dans la Crypte, du 8 octobre au 23 novembre 2003. Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 le XXème siècle, cette femme audacieuse et téméraire, scandaleuse aussi, incarna magistralement le somptueux théâtre d’Hugo, Dumas, Sardou, Rostand. Mais elle fut aussi une extravagante voyageuse, partout attendue et désirée, qui s’attira les surnoms les plus insolites, et fit la une des journaux satiriques qui se repaissaient de ses excentricités… Pérol, Henri. Cécile Sorel en toute simplicité. – Editions France empire, 1979 - AD 500 SOR Cécile Sorel… en toute simplicité, voilà un titre qui va surprendre car, si l’on reconnut le talent incontestable de cette grande comédienne, on ne se priva guère du malicieux plaisir d’entretenir autour d’elle une légende de faste et d’extravagance. Monstre sacré du théâtre et personnalité étincelante de la vie parisienne durant un bon demi-siècle, Cécile Sorel était, certes, un être hors du commun, mais l’image abusive qu’en donnèrent les échotiers et les chansonniers n’était pas du tout conforme à son caractère véritable – simple et naturel, quoi qu’on en ait dit ! […] Guibert, Noëlle. Portrait (s) de Sarah Bernhardt.- Bibliothèque Nationale de France, 1999. - AD 500 BER Une mythologie incertaine entoure aujourd’hui la personnalité de Sarah Bernhardt. Célèbre actrice du XIXème siècle égarée dans La Traviata / Costume pour le rôle de Violetta pour Angela Gheorghiu / Costume de Clare Mitchell / 1998. © CNCS / Pascal François. 17 18 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 ans, elle va, grâce à la réputation de son salon parisien, lancer la carrière de Saint-Saëns, Gounod ou Fauré. Ouvrage d’Art Lyrique Barbier, Patrick. Histoire des castrats.- Grasset, 2003. AL 500 BAR Les castrats : un mot qui recouvre une réalité historique bien précise. Pendant deux siècles, entre 1600 et 1800, les grandes vedettes de l’opéra étaient des chanteurs au sexe hybride, hommes par la naissance, femmes par la castration. Ils étaient formés dans les conservatoires de musique de Naples, d’où ils partaient ensuite chanter dans les grands théâtres d’Europe, remportant des triomphes et déchaînant des passions. Patrick Barbier, avec l’érudition de l’historien et la finesse du mélomane, retrace, pour la première fois, les aventures de ces êtres adulés et légendaires Blanchard, Roger. Dieux et divas de l’opéra : des origines au Romantisme. – Plon, 1987 AL 200 BLA 1 Cenerentola / Costume pour le rôle d’Angelina pour Térésa Berganza / Costume de Max Schœndorff / 1977. © CNCS / Pascal François. Barbier, Patrick. La Malibran : reine de l’opéra romantique.- Pygmalion, 2005. - AL 500 MAL Alors que prend fin le long règne des castrats à l’opéra, le romantisme naissant consacre un nouveau mythe, celui de la diva, sublime sur la scène, généreuse dans sa vie privée, source d’adulation partout où elle passe. Plus que toute autre femme de son temps, Maria Malibran (1808-1836) est sans conteste cette première grande diva de l’histoire, incarnant une figure de légende qu’on ne retrouvera peut-être pas avant Maria Callas. Barbier, Patrick. Pauline Viardot.- Grasset, 2009. AL 500 VIA Pauline Viardot (1821-1910) est l’une des figures dominantes du monde artistique et littéraire au XIXème siècle. Fille du ténor rossinien Manuel Garcia, et sœur de la grande diva romantique Maria Malibran, elle marque son temps par ses dons exceptionnels de cantatrice et son jeu dramatique, autant que par la vivacité de son esprit et la beauté de ses compositions. Amie intime de George Sand et de Chopin, aimée avec passion par l’écrivain russe Ivan Tourgueniev pendant quarante Les noms de Malibran et Callas sont familiers aux amateurs d’opéra. Mais qui connaît les créateurs des chefs d’œuvre de Monteverdi, Rameau ou Mozart ? Dans cette galerie de portraits, voisinent les virtuoses de cour, les grands castrats et les prime donne des XVIème et XVIIIème siècles, dans le décor exubérant de l’Europe baroque. Blanchard, Roger. Dieux et divas de l’opéra : de 1820 à 1950, grandeur et décadence du bel canto. Plon, 1987 - AL 200 BLA 2 Le véritable mythe de la Diva prend naissance au début du XIXème siècle avec les Malibran, Pasta, Sontag, Lind, Grisi… qui succèdent aux derniers castrats. Le bel canto triomphe avec les œuvres de Rossini, Bellini, Donizetti. Les Italiens dominent la scène lyrique, comme ils l’avaient fait au siècle précédent. Bonami, Jean-Paul. La Diva d’Offenbach : Hortense Schneider 1833-1920. – Romillat, 2002 AL 500 SCH Printemps 1855 : une jeune artiste de province, « monte » à Paris pour tenter sa chance. Quel fabuleux destin que celui d’Hortense Schneider ! Sa rencontre providentielle avec Jacques Offenbach lui fournit dès ses premiers pas le tremplin d’une prodigieuse carrière. 19 20 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Servie par un tempérament de feu, la belle Hortense fait des débuts remarqués : elle est la créatrice triomphale de La Belle Hélène. A la scène comme à la ville, elle devient bientôt la « Grande-Duchesse de Gerolstein », incarnant une souveraine plus vraie que nature qui, dès lors, traite d’égale à égal avec tous les Grands de ce monde... Jean-Paul Bonami invite le lecteur à suivre la belle Hortense dans l’ambiance délicieusement frivole de la société du Second Empire où accourait toute l’Europe. La diva d’Offenbach entrait à jamais dans la légende de l’Opérette ! Bretèche, Nicolas (de la). La diva flamboyante.- Ed. EFE, 2004. AL 500 CHE Si les livres d’Histoire se souviennent de celle qui chanta l’hymne national du haut du péristyle de l’Opéra de Paris, un certain jour de gloire de 1918, jamais aucune publication particulière n’avait été consacrée à celle qui fut une interprète inoubliable des plus grands rôles lyriques … Brisson, Elisabeth. Opéras mythiques.- Ed. Ellipses, 2008. AL 310 BRI Mélomanes comme néophytes trouveront dans cet ouvrage une présentation des opéras fondateurs de mythes. Chacun des douze opéras est présenté dans son contexte historique de composition et de création. Une approche musicale permet ensuite de mesurer les enjeux des choix du compositeur et du librettiste et les significations qui en découlent. Casanova, Carlamaria. Renata Tebaldi : la voix d’ange.- Chiron, 1986. AL 500 TEB Nous revivons toutes les étapes de la carrière artistique de Renata Tebaldi, de ses débuts à Rovigo en pleine période de guerre à sa légendaire rencontre avec Toscanini, de la rivalité avec la Callas aux triomphes de La Scala et du Metropolitan … Casanova, Nicole. Isolde 39 : Germaine Lubin.- Flammarion, 1974. AL 500 LUB Norma / Costume pour le rôle de Norma pour Maria Callas / Costume de Marcel Escoffier / 1964. © CNCS / Pascal François. Germaine Lubin est l’une des plus grandes cantatrices de ce siècle et elle aura été selon Wilhelm Furtwängler une Isolde jusqu’ici inégalée. 21 22 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Sa beauté, la musicalité inouïe de sa voix ont laissé chez ceux qui eurent le privilège de l’entendre un souvenir inoubliable. Ce qui fait l’intérêt pathétique du destin de Germaine Lubin c’est qu’elle fut sans doute la seule cantatrice que l’histoire de son temps ait atteinte directement dans sa vie et arrêtée au faîte de sa gloire… Caballé. Cinq grands rôles féminins : Mélisande, Salomé, Katya, Lulu, Turandot. Des divas et aussi des femmes… Durup, Brigitte. Régine Crespin : la voix de velours.- Ed. Josette Lyon, 1998. - AL 500 CRE Régine Crespin est la chanteuse française qui a su imposer ses héroïnes de Wagner aux fans les plus farouches de Bayreuth, sa « Maréchale » aux amoureux de Strauss, passer avec aisance du tragique Dialogues des carmélites aux opérettes d’Offenbach, recréer des rôles dont on croyait l’interprétation figée pour l’éternité…. Moïse en Egypte / Costume pour le rôle de Sinaïde pour Shirley Verrett / Costume de Giuseppe Crisolini / 1983. © CNCS / Pascal François. Fabiano, Andrea. A travers l’opéra : parcours anthropologiques et transferts dramaturgiques XVIIIXXème siècles.- L’Harmattan, 2007. AL 320 FAB Fleming, Renée. Une voix.Fayard, 2004. - AL 500 FLE Crespin, Régine. A la scène, à la ville. - Actes Sud, 1997. AL 500 CRE Sitôt sortie du Conservatoire de Paris avec trois premiers prix (chant, opéra et opéra-comique), Régine Crespin commence une carrière lyrique qui fera d’elle une vedette internationale invitée dans les plus grands opéras et sur les plus belles scènes du monde… Dupêchez, Charles. Les divas.- Ed. Ramsay, 1980. - AL 500 DUP Six divas prodigieuses : Kirsten Flagstad, Renata Tebaldi, Joan Sutherland, Galina Vichnevskaya, Teresa Stich-Randall, Montserrat Fragné, Vincent. Divas sur canapé. – Edition n°1, 1994 AL 500 FRA Godefroid, Philippe. Divines & divas.- Ed. Plume, 1989. AL 500 GOD Garcia, Jacques. Le style à La Traviata.-Albin Michel, 2005. AL 310 TRA « Celui dont les cils restent secs devant La Traviata n’a pas un cœur humain dans la poitrine. Il est de la famille des rochers. ». La Gazzetta officiale di Venezia (8 mai 1854), au lendemain de la deuxième série de représentations, cette fois triomphales, de l’Opéra de Verdi, à Venise. 23 24 Vestiaire de Divas Gourret, Jean. Encyclopédie des fabuleuses cantatrices de l’Opéra de Paris.- Ed. Mengès, 1981. - AL 100 GOU Les fabuleuses cantatrices de l’Opéra de Paris, récit palpitant de la vie des plus grandes divas, ces monstres sacrés qui – telles les « stars » actuelles de cinéma – ont fasciné un public follement amoureux de leurs voix, par leur carrière brillante, tumultueuse ou galante. Un récit qui se double d’une encyclopédie exhaustive des cantatrices françaises et étrangères qui, de 1669 à 1980, se sont produites sur les scènes de l’Opéra de Paris. Hœlterhoff, Manuela. Cécilia Bartoli : les coulisses de l’opéra, Cinderella & Company.- Séguier, 2003. - AL 500 BAR Cinderella & Company nous narre le conte de fées de la cantatrice qui naquit dans une petite rue de Rome où les Fiat sont des carrosses de premier choix. Manuel Hœlterhoff nous décrit ses débuts chanceux, son ascension fulgurante vers le succès, ses soirées de rêve et ses journées passées à se ronger les ongles… Ludwig, Christa. Ma voix et moi.- Les Belles Lettres, 1996. - AL 500 LUD Mezzo-soprano allemande, née à Berlin le 16 mars 1928, Christa Ludwig a vu le jour dans une famille de musiciens ; en 1990 Leonard Bernstein lui a adressé les lignes d’hommage suivantes : « J’ai toujours pensé que Christa Ludwig était la plus grande chanteuse de Brahms parmi ses pairs, jusqu’à ce que je l’entende chanter Strauss. Puis elle a été la plus grande Maréchale jusqu’à ce que je l’entende chanter Mahler. A nouveau, je dus lui assigner un nouveau trône. Mais alors, je l’entendis chanter Wagner et la même chose se produisit, et lorsque récemment, j’entendis son incroyable interprétation de la « Vieille femme » dans mon opérette Candide, alors j’ai dû renoncer. Elle est simplement la meilleure, et la meilleure parmi tous les êtres humains possibles. » Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Miscevic, Pierre. Divas : la force d’un destin.- Hachette, 2006. AL 500 MIS Qu’est-ce-qu’une diva ? Une castafiore capricieuse ? Non. Une grande cantatrice ? Pas seulement. Une artiste aux pouvoirs magnétiques, dont le plus souvent la trajectoire est aussi tragique que glorieuse ; le destin, d’abord si généreux avec elle, lui fait trop tôt payer ses dons au prix fort en la précipitant brutalement de son statut de déesse à celui de femme brisée. On ne trouvera pas ici un dictionnaire des divas, mais l’histoire exemplaire de six d’entre elles : Maria Callas, Isabella Olbran, Maria Malibran, Cornélis Falcon, Anita Cerquetti et Denise Duval. Erzsebet / Costume pour le rôle de Erzsebet pour Christiane Eda-Pierre / Costume de Jean-Pierre Capeyron / 1983. © CNCS / Pascal François. 25 26 Vestiaire de Divas Petsalis, Diomidis, Nicolas. La Callas inconnue.Plon, 2002. AL 500 CAL Moons, Mireille. Bianca Castafiore : la diva du vingtième siècle.- Ed. Moulinsart, 2006. AL 500 CAS Cet ouvrage retrace le parcours de la Castafiore au terme de trois décennies d’une carrière on ne peut plus triomphale. L’histoire de cette cantatrice d’exception reflète l’évolution sociale des femmes et de la mode de son temps. Nectoux, JeanMichel. Stars et Monstres sacrés. – RMN, 1986 AL 500 NEC Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Le Chevalier à la rose / Costume pour le rôle de la Maréchale pour Kiri Te Kanawa / Costume d’Ezio Frigerio / 1976. © CNCS / Pascal François. Catalogue d’exposition présentée au Musée d’Orsay du 19 décembre 1986 au 1er mars 1987. Œuvres exposées : Adelina Patti ; Nellie Melba ; Enrico Caruso ; Ignacy Jan Paderewski ; Sarah Bernhardt. Olivier, Philippe. La Callas, l’opéra et le souffleur.Autrement, 2004. - AL 500 CAL Elle fut un phénomène de barbarie vocale. Un objet de foire, une créature à la limite de l’hermaphrodisme sonore. Une danseuse sur fil, une maîtresse impétueuse, une femme aimante et fragile. Une colorature et un soprano dramatique autant que lyrique, une mezzo empaquetée dans un corps digne des matrones de Fellini… Il existe une vaste littérature sur la Callas et on croit tout savoir sur ce personnage fascinant. Mais malgré la multitude des ouvrages parus, il reste une zone obscure ignorée jusqu’ici : les 22 premières années de sa courte vie. Nicolas PetsalisDiomidis se penche sur cette période déterminante – qui vit la formation de la musicienne, celle de la femme et de son caractère – et en démontre l’importance décisive. Pougin, Arthur. Marie Malibran : histoire d’une cantatrice.- Ed. Minkoff, 1973. - AL 500 MAL Appartenant à une famille illustre, la Malibran (1808-1836) fut l’une des plus remarquables chanteuses de son temps, qui fit carrière à Londres, New York, Paris, Milan, etc. L’histoire de sa vie constitue un chapitre indispensable à la connaissance du romantisme européen. Saint-Bris, Gonzague. La Malibran : la voix qui dit je t’aime.- Belfond, 2009. - AL 500 MAL Elle ne vivra que vingt-huit ans, mais ce sera suffisant pour entrer dans la légende et l’histoire du romantisme. Si Rossini, Stendhal, Delacroix, Musset, Lamartine comptèrent parmi ses admirateurs et soupirants, elle fut aussi adulée dans toute l’Europe du XIXe siècle, et aujourd’hui encore des mains anonymes viennent fleurir sa tombe au cimetière de Laeken, en Belgique. 27 28 Vestiaire de Divas Segalini, Sergio. Divas : parcours d’un mythe.- Actes Sud, 1986. AL 200 SEG Jouet du prince, le castrat était au dix-huitième siècle l’idole de l’opéra. Le passage entre son règne et celui de la diva n’est pas toujours très défini. Pour s’imposer, la diva a dû d’abord se travestir. Comme chez Rossini. Elle devient peu à peu l’idole du peuple avec Bellini et Donizetti en Italie, avec Meyerbeer en France. Elle acquiert une identité. Elle a un statut. Avec la sublimation du rôle artistique, l’identité de la diva passe par une banalisation du statut social. Sorti du cercle restreint de l’aristocratie du dix-huitième, le chant touche désormais les différentes couches sociales du dix-neuvième siècle. La lithographie, la gravure, la presse vont aider à la diffusion du mythe… Segalini, Sergio. Callas : les images d’une voix. - Editions Francis Van De Velde, 1987 AL 500 CAL Entre 1938 et 1975 la voix de Maria Callas a traversé le théâtre lyrique auquel elle a su redonner une vie, une âme, une palpitation.De sa vie on a Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Messaline / Costume pour le rôle de Messaline pour Emma Calvé / 1900. © CNCS / Pascal François. fait un roman, de son chant un mythe, de sa personnalité une légende. Tout a été dit sur elle et rien ne paraît encore avoir été dit. Son image de femme nous échappera toujours dans sa nature riche et complexe, fascinante et grandiose et en même temps si simple, si humainement vraie. Aujourd’hui, il nous reste la vérité de son art, une vérité immédiate et irréfutable.Un art basé sur une technique vocale incomparable et une possibilité – qui tient de la magie pure – de se plier totalement aux exigences expressives de chaque héroïne.A travers Norma et Violetta, Lucia et Medea, Tosca et Anna Bolena, Callas faisait de l’Opéra un art vivant et contemporain. Seydoux, Hélène. Les Femmes et l’Opéra.- Ed. Ramsay, 2004. - AL 320 SEY Dès leur apparition, écrasées sous leurs perruques et leurs costumes de brocart, mais triomphantes, Aïda, Violetta ou même Butterfly occupent tout l’espace de la scène. Voluptueuses ou étourdissantes, leurs voix dévoilent leurs tourments, leurs stratégies de conquête, leurs désirs. Hélène Seydoux établit de quelle manière l’opéra plus que les autres formes d’art – littérature, théâtre ou cinéma – privilégie les femmes, à l’instar des cantatrices qui s’octroient la plus grande part de l’espace lyrique, incarnant aussi bien les personnages masculins. Signorini, Alfonso. Fière et fragile Maria Callas. – Editions du Rocher, 2009 - AL 500 CAL Tout le monde connaît Maria Callas, la diva de l’opéra. On se souvient de ses interprétations extraordinaires de Norma et de La Traviata, de ses tournées dans le monde entier, ou encore de ses caprices de star, comme la fois où elle exigea un cachet de 5 000 $ par représentation au Metropolitan, pour se venger de leur premier refus. Alfonso Signorini a eu accès à des documents inconnus, et révèle des informations inédites sur le fils caché de la Callas, dont la mort en couche marque le déclin de sa carrière, sur son mariage bourgeois et son aventure passionnée avec Aristote Onassis, ainsi que sur les célébrités de l’époque et les nombreuses anecdotes de ses rencontres avec Marylin Monrœ, Grace Kelly ou encore Jackie Kennedy. 29 30 Vestiaire de Divas Silverman, Stephen M. Divas ! The Fabulous photography of Kenn Duncan. Universe Publishing, 2008 AL 500 STE Réputé pour sa capacité à saisir les différents styles et de personnalités de ses sujets, souvent des danseurs, Kenn Duncan a acquis une renommée pour son don de célébrer un type spécifique d’interprète: la femme au talent et au charisme phénoménal, la diva. Duncan adorait le glamour, les personnalités plus grandes que la vie qui définissaient la culture populaire américaine des années 1970 et 1980, Jusqu’à sa mort en 1986, l’appareil photo de Duncan a éclairé les personnalités telles que Bernadette Peters, Chita Rivera, Angela Lansbury, Gelsey Kirkland, Joan Rivers, Bette Midler, et d’autres sommités de la scène et l’écran. Stinchelli, Enrico. Les stars de l’Opéra : grands artistes lyriques de l’histoire de l’opéra.- Gremese, 2002. AL 500 STI Ténors, sopranos, barytons, mezzosopranos et basses : la carrière, le répertoire, l’itinéraire artistique et biographique des plus grands chanteurs d’opéra. Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Trouilleux, Rodolphe. N’oubliez pas Iphigénie : biographie de la cantatrice et épistolière Sophie Arnould (1740-1802).- Ed. Alzieu, 1999. - AL 500 ARN Seuls quelques érudits et mélomanes connaissent encore aujourd’hui la vie très romanesque de la cantatrice Sophie Arnould, créatrice triomphale du rôle-titre d’Iphigénie en Aulide de Gluck. Par cette nouvelle biographie, Rodolphe Trouilleux s’appuyant sur une documentation inédite, nous rappelle quelle fut la destinée de cette femme belle et raffinée qui vécut avec intensité et intelligence la seconde moitié du dix-huitième siècle. Collectif. Divas : les interprètes de Berlioz. Musée Hector-Berlioz, 2008 - AL 500 DIV Collectif. Divas Italia : l’âge d’or du cinéma italien. Xavier Barral, 2009 - AL 320 DIV Ouvrage sur le textile Capella, Massimiliano. Primadonna. Costumi di scena / Stage costumes. – Grafo edizioni, 2004. T 430 CAP Capella, Massimiliano. Primadonna. Dive Divine. Fondaziœ Giacomini- Meo, 2005 - T 440 CAP Grotenhuis van Onstein, Vinciane (van). Diamond Divas.- Ed. BAI, 2008. - T 650 GRO La Traviata / Costume pour le rôle de Violetta pour Angela Gheorghiu / Costume de Clare Mitchell / 1998. © CNCS / Pascal François. 31 32 Vestiaire de Divas Programmes de l’Opéra national de Paris – saison 2009-2010 La Bohème de Puccini Mise en scène : Jonathan Miller / Décors : Dante Ferretti / Costumes : Gabriella Pescucci Avec : Inva Mula, Nathalie Dessay, Stefano Secco et Ludovic Tézier Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach Mise en scène : Robert Carsen / Décors et costumes : Michael Levine Avec : Laura Aikin, Inva Mula, Rodolphe Briand et Jason Bridges Idomeneo de Mozart Mise en scène : Luc Bondy / Décors : Erich Wonder / Costumes : Rudy Sabounghi Avec :Vesselina Kasarova, Isabel Bayrakdarian, Charles Workman et Lothar Odinius Faust de Fénelon Mise en scène, décors et costumes : Pet Halmen Avec : Marie-Adeline Henry, Karolina Andersson, Gilles Ragon et Arnold Bezuyen L’Elixir d’amour de Donizetti Mise en scène et costumes : Laurent Pelly / Décors : Chantal Thomas Avec : Anna Netrebko, Tatiana Lisnic, Giuseppe Filianoti et Charles Castronovo Don Carlo de Verdi Mise en scène : Graham Vick / Décors et costumes : Tobias Hoheisel Avec : Sondra Radvanovsky, Luciana D’Intino, Giacomo Prestia et Stefano Secco Ondine / Costume pour le rôle d’Ondine pour Isabelle Adjani / Costume de Chloé Obolensky / 1974. © CNCS / Pascal François. Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Billy Budd de Britten Mise en scène : Francesca Zambello / Décors et costumes : Alison Chitty Avec : Kim Begley, Lucas Meachem, Gidon Saks et Michael Druiett Le Barbier de Séville de Rossini Mise en scène : Coline Serreau / Décors : Jean-Marc Stehlé / Costumes : Elsa Pavanel Avec : Jeannette Fischer, Karine Deshayes, Alberto Rinaldi et George Petean Andrea Chénier de Giordano Mise en scène : Giancarlo Del Monaco / Décors : Carlo Centolavigna / Costumes : Maria Filippi Avec : Micaela Carosi, Varduhi Abrahamyan, Sergei Murzaev et Marcelo Alvarez 33 34 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Documents audiovisuels Documentaires Une adaptation cinématographique du spectacle Callas tournée dans l’architecture somptueuse de l’Opéra de Lyon. La carrière de la diva, incarnée par Elisabeth Maccoco, est évoquée à travers un monologue construit par Jean-Yves Picq à partir d’interviews que Maria Callas a accordé de 1957 à 1970. Natalie Dessay / de Daniel Kupferstein.- CNC – Images de la Culture, 1999. 2 x 26 min AL DES Depuis quelques années, la renommée de la jeune soprano française Natalie Dessay dépasse largement nos frontières. Sa voix agile aux aigus spectaculaires, conjuguée à une présence scénique inventive, a séduit en peu de temps le public des scènes internationales. Ce portrait en deux parties nous fait découvrir le quotidien et les doutes d’une artiste surdouée travaillant sans relâche pour donner le meilleur d’elle-même, loin du mythe de la diva…Natalie Dessay n’a qu’un but : travailler et se remettre perpétuellement en question pour « émouvoir le public », au-delà de ses exceptionnelles capacités vocales… Maria Casarès, histoires d’actrice / de Jacques Malaterre.- CNC – Images de la Culture, 1992. 54 min - AD CAS Passion selon Callas (La) / Michel Van Zele.- CNC – Images de la Culture, 1989. 68 min - AL CAL Denise Duval, la voix humaine / de Dominique Delouche. – Les Films du Prieuré, 1970. 110 min - AL DUV La voix humaine : cette célèbre tragédie lyrique de Francis Poulenc fut créée en 1950 à l’Opéra Comique avec Denise Duval, la muse du compositeur. Et c’est avec elle qu’en 1970, le réalisateur Dominique Delouche tourne un film en couleur de 35 mm. Il en compose également le décor et les costumes. Montserrat Caballé : Bel Canto.- VAI, 2004. 43 min - AL MON Contient les opéras Granadis, Donizetti et Bellini joué par l’Orchestre philharmonique de l’ORTF dirigé par Carlo Felice Cillario. Régine Crespin / de Jacques Deschamps.- CNC – Images de la Culture, 1997. 56 min - AL CRE La Revue / Costume de Zizi Jeanmaire / Costume de Yves Saint Laurent / 1970. © Nathalie Sabato. Pour retracer 50 ans de carrière, ce portrait mêle photographies, extraits de films et de pièces de théâtre à la parole généreuse de la comédienne. A travers son histoire intimement liée à ce que l’époque produisit de plus exigeant, risqué novateur et talentueux, l’actrice aujourd’hui disparue dévoile son attachante personnalité. Après avoir été l’une des rares sopranos françaises à rayonner pendant plus de trente ans sur les scènes lyriques internationales, Régine Crespin dédie sa vie toute entière à l’enseignement du chant. Nous la suivons ici lors de master classes où elle s’emploie à transmettre, audelà d’une simple leçon de chant, toute la philosophie et la sagesse indispensables à la pratique du métier. L’un des principes fondamentaux de l’enseignement de Régine Crespin consiste à ne pas imposer sa propre vision d’un rôle. Ainsi, elle s’efforce de faire découvrir à un jeune professionnel l’interprétation qui sera la plus adaptée à son caractère et ses capacités. L’important qu’il s’agisse de Carmen, du comte Almaviva ou de Tosca, est de se démarquer des stéréotypes pour trouver sa propre relation au personnage. Ses élèves, dont la carrière est déjà engagée pour la 35 36 Vestiaire de Divas plupart, semblent avoir compris qu’au-delà de la maîtrise technique de la voix, il reste à développer un instrument plus fragile encore : l’âme. Florence Foster Jenkins : a world of her own / Donal Collup.- VAI, 2007. 89 min - AL JEN Infamous. Sad. Bizarre. Incomprehensible. All theses words apply to a club woman of the first half of the twentieth century who firmly thought she was a great singer : Florence Foster Jenkins. Ask any classical singer and they will know who she was and will have heard - only once most likely - at least one of her recordings, something one cannot say about all singers. Fous d’opéra (Les) / Elisabeth Aubert Schlumberger.- CNC – Images de la Culture, 1999. 52 min - AL OPE French Touch : Patricia Petibon / Serge Bonafous. – Universal, 2004. 90 min - AL PET Dawn Upshaw, la voix d’un ange / Catherine Tatge. – CNC Images de la Culture, 1999. 56 min AL UPS Entre bonne humeur et quête de perfection, plongée dans l’univers et les méthode de travail de la soprano américaine Dawn Upshaw. En répétition, en studio, en master class et, bien sûr, sur scène, dans un répertoire contemporain qui va des standards de Broadway à la musique lyrique d’Olivier Messiaen, on voit la chanteuse conseiller, rechercher, douter, avec une constante exigeante qu’elle s’applique avant tout à elle-même. L’Aigle à deux têtes / Costume pour le rôle de la Reine pour Edwige Feuillère / Costume de Christian Bérard / 1947. © CNCS / Pascal François. Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Spectacles Manon / Jules Massenet ; Renée Fleming, Marcelo Alvarez et Jean-Luc Chaignaud. – TDK, 2005. 164 min - AL MAN Carmen / de Georges Bizet ; avec Anna Caterina Antonacci, Jonas Kaufmann.- Decca, 2008. - AL CAR Thaïs / Jules Massenet ; Renée Fleming, Thomas Hampson et Michaël Schade. – Decca, 2010. 138 min - AL THA Otello / de Giuseppe Verdi ; avec Placido Domingo, Kiri Te Kanawa, Sergei Leiferkus [et al.]. Opus Arte, 2008. 146 min - AL OTE La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Anna Netrebko, Rolando Villazon, Thomas Hampson [et al.].-Deutsche Grammophon, 2006. 132 min - AL TRA La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Renée Fleming, Rolando Villazon, Renato Bruson [et al.].- Decca, 2007. 141 min - AL TRA La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Angela Gheorgiu, Frank Lopardo, Leo Nucci [et al.].-Decca, 1995. 135 min - AL TRA La Traviata / de Giuseppe Verdi ; avec Renata Scotto, José Carreras, Sesto Bruscantini [et al.].- VAI, 2008. 129 min - AL TRA Don Giovanni / Wolgang Amadeus Mozart ; Bryn Terfel, Renée Fleming et Paul Groves. – The Metropolitan Opera, 2000. 180 min AL DON Bohème (La) / Giacomo Puccini ; Teresa Stratas, Renata Scotto et José Carreras. – Deutsche Grammophon, 2009. 150 min - AL BOH Nabucco / Giuseppe Verdi ; Juan Pons, Maria Guleghina et Samuel Rameay. – Deutsche Grammophon, 2005. 142 min - AL NAB 37 38 Vestiaire de Divas Carmen / Georges Bizet ; Grace Bumbry, Jon Vickers et Mirella Freni. Deutsche Grammophon, 2005. 163 min AL CAR This famous film of the world’s best-loved opera, directed by Herbert von Karajan, features the three greatest exponents of their respective roles at the time : Grace Bumbry’s magnificently seductive-toned Carmen, Mirella Freni’s ineffably lovely, touching Micaëla... Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Clemenza di Tito (La) / Wolgang Amadeus Mozart ; Susan Graham, Catherine Naglestad et Ekaterina Siurina. Opus Arte, 2006. 212 min AL CLE Rosenkavalier (Der) / Richard Strauss ; Felicity Lott, Jurt Moll et Anna Gonda. Decca, 2009. 211 min - AL ROS Commissioned for the coronation of Leopold II in Prague, Mozart’s last opera is a deep, humane reflection on relationships, power and forgiveness. With the composition of some of the most beautiful passages in his œuvre, Mozart has succeeded in giving this opera seria both a noble sobriety and transparent instrumentation, to which this commanding production by the Hermann partnership dœs full justice on all levels. Otello / Giuseppe Verdi ; Placido Domingo, Renée Fleming et James Morris. – Deutsche Grammophon, 2004. 142 min AL OTE Turandot / Giacomo Puccini ; Eva Marton, Leona Mitchell et Placido Domingo. Deutsche Grammophon, 2003. 132 min - AL TUR Carmen / Georges Bizet ; Agnès Baltsa, José Carreras et Leona Mitchell. – Deutsche Grammophon, 2000. 172 min. AL CAR Don Carlo / Giuseppe Verdi ; Placido Domingo, Mirella Freni et Grace Bumbry. Deutsche Grammophon, 2005. 213 min. AL DON Eugène Onegin / Pyotr ilyich Tchaikovski ; Renée Fleming, Elena Zaremba et Svetlana Volkova. – Decca, 2007. 156 min - AL EUG Rosenkavalier (Der) / Richard Strauss ; Renée Fleming, Sophie Koch et Diana Damrau. – Deutsche Grammophon, 2001. 193 min AL ROS Renée Fleming appears in one of her greatest roles - the beautiful Marschallin of Strauss’s bittersweet comedy of love, der Rosenkavalier. Ruy Blas / Costume pour le rôle de la Reine pour Sarah Bernhardt / 1879. © CNCS / Pascal François. 39 40 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Presse Les périodiques cités sont consultables au centre de documentation. Avant-scène Opéra Maria Callas : ses récitals 1954 – 1969. -, n°44, [1981]. Classica Nikolaus Harnoncourt, le plus grand chef vivant ? – n°31, avril 2001 : « Teresa Berganza : la fièvre dans le chant », p.28. 2003 année Berlioz. – n°48 [numéro spécial], décembre 2002 – janvier 2003 : « La victoire de cassandre : Régine Crespin », p.96. La légende Horowitz par André Tubeuf. – n°33, juin 2001 : « Entretien avec Christa Ludwig : derrière le miroir », p.46. Angela Gheorghiu : paroles de diva. – n°35, septembre 2001. Natalie Dessay rédactrice en chef. - n°38, décembre 2001 – janvier 2002. Murray Perahia pour l’amour de Bach. – n°43, juin 2002 : « Renée Fleming : le roman de Renée », p.37. Callas : 25 ans après. - n°44, été 2002. Tout sur Carmen. - n°51, avril 2003. Rencontre exclusive : Philippe Sollers – Cécilia Bartoli. – n°56, octobre 2003. Maria Callas : 30 ans déjà. - n°94, juillet-août 2007. Roberto Alagna se dévoile. - n°117, novembre 2009. Natalie Dessay : pourquoi on l’aime. - n°111, avril 2009. Madame Sans-Gêne / Costume pour le rôle d’une des sœurs de l’Empereur pour Lise Delamare / 1951. © CNCS / Pascal François. Diapason Tintin à l’Opéra ou comment Hergé a fait de la BD un art…lyrique. - n°457, mars 1999. Callas : les témoignages inédits de ceux qui l’ont connue ; son art, ses disques. n°549, juillet-août 2007. Cecilia Bartoli. - n°551, octobre 2007. 41 42 Vestiaire de Divas Le Monde de la musique Roberto Alagna et Angela Gheorghiu : les enfants terribles de l’opéra. - n°230, mars 1999. Natalie Dessay : une diva toute simple. - n°238, décembre 1999. Elle est Tosca au cinéma : l’année Gheorghiu. – n°257, septembre 2001. Maria Callas, un mythe forever. - n°268, septembre 2002. Ténors : la loi du désir. - n°329, mars 2008. Angela Gheorghiu : diva et fière de l’être. - n°340, mars 2009. Opéra Magazine, l’actualité internationale de l’art lyrique Entretien exclusif : Montserrat Caballé. - n°28, avril 2008. Opéra de Paris Luciano Berio : la Vera Storia. La Belle Hélène en BD. – n°30, septembre 1985 : « L’invitée : Edwige Feuillère », p.3. Salomé. La Fille du Régiment. – n°37, avril 1986 : « Un siècle après Sanderson, autre américaine, autre magicienne : June Anderson », p.35. Hommage à Serge Lifar. Les puritains l’élixir d’amour. – n°45, février 1987 : « Christa Ludwig : une carrière comme on n’en fera plus… », p.30. Montségur Don Carlo. Cendrillon. – n°46, mars 1987 : « Grace Bumbry ou les ambiguïtés », p.29. Opéra international Verdissimo V. La nouvelle madame de. Teresa Berganza. – n°257, mai 2001 : « Teresa Berganza : la diva de Madrid », p.14. Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 43 Les Noces de Figaro / Costume pour le rôle de Chérubin pour Cécilia Bartoli / 1990. © CNCS / Pascal François. 44 Vestiaire de Divas Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 Webographie Opéra de Paris - www.operadeparis.fr Site officiel de l’Opéra national de Paris : - Les programmes de la saison en cours et de l’année à venir - Présentation des personnels artistiques, techniques et administratifs de l’Opéra national de Paris - Informations historiques et techniques sur le Palais Garnier et l’Opéra Bastille Langue : français Historic Opera - www.historicopera.com Site personnel consacré aux chanteurs d’opéra du dix-neuvième et du début du vingtième siècle : - Très large sélection de portraits de chanteurs - Sections spéciales consacrées à Verdi et à Wagner - Sections spéciales pour l’Opéra Royal de la Monnaie (Bruxelles) et le Metropolitan Opera (New York). Langue : anglais Musique d’opéra français - www.malibran.com/ Site de téléchargement légal de musique d’opéra. Le catalogue Malibran-music comporte plus de 300 titres du répertoire français et près de 2000 références concernant les compositeurs. Langue : français Diva - www.divasthesite.com Site non-officiel consacré aux célèbres divas du monde entier de l’opéra comme du théâtre : présentations, biographies, photographies, forum… Langue : anglais Maria Callas - www.callas.it Site crée par The Maria Callas International Association, entièrement dédié à Maria Callas. Langues : anglais et italien Resmusica - www.resmusica.com Ce quotidien développé uniquement sur Internet repose sur une équipe d’une soixantaine de rédacteurs. Le site annonce 85 000 visites mensuelles en 2007, ce qui lui permet d’assurer sa position dans l’univers des médias traitant de la musique classique. Les menus proposent un suivi de l’actualité musicale à travers des rubriques médias (programmes radio-télévision), une revue critique de concerts et de spectacles qui ont lieu sur toute la France et les pays francophones, ainsi que des pages de programmes. Un magazine propose des articles, par exemple «travail d’orchestre» en partenariat avec l’Orchestre de Paris, des dossiers sur des compositeurs, des entretiens exclusifs et des portraits d’interprètes. Pour faciliter l’accès aux milliers d’articles, le site dispose d’un outil de recherche, d’une page d’accueil aléatoire, et d’un accès par menus déroulant (flux RSS). Carmen - http://carmen.lamonnaie.be/ Site des archives numériques de l’Opéra Royal de la Monnaie, à Bruxelles : - Programmes et distributions du théâtre de la Monnaie - Archives photographiques - Décors et costumes - Archives administratives. Langues : français, néerlandais Sites officiels http://www.june-anderson.com/ http://www.ceciliabartolionline.com/ http://www.teresaberganza.com/ http://www.callasintclub.com/ http://www.natalie-dessay.com/ http://www.renee-fleming.com/ http://www.angelagheorghiu.com/ http://www.annanetrebko.com/ 45 46 Vestiaire de Divas Manifestations Programmation en France Exposition Hommage à Régine Crespin, Palais Garnier, du 19 juin au 15 août 2010. Le 5 juillet 2007 s’éteignait Régine Crespin. Ses archives ont rejoint la Bibliothèque nationale de France, partagées entre le département de l’Audiovisuel pour ses enregistrements, la Bibliothèque-Musée de l’Opéra pour les photographies et autres archives et le Centre National du Costume de Scène pour les robes. C’est au Palais Garnier que l’Opéra National de Paris et la Bibliothèque Nationale de France entendent rendre hommage à la grande cantatrice. (www.operadeparis.fr) Exposition Divas de l’Opéra 1875-1914, Palais Garnier, mai-août 2011. Que serait l’opéra sans ses déesses ? En collaboration avec la Bibliothèque-Musée de l’Opéra, l’Opéra de Paris rend hommage aux messagères de la beauté : Rose Caron, Lucienne Bréval, Agnès Borgo, Felia Litvinne, Mary Garden, Maria Kousnetzoff, Meyriane Héglon et tant d’autres… Costumes, bijoux, reliques, photographies, cette exposition évoquera le monde mystérieux et magique des grandes vestales du Palais Garnier. (www.operadeparis.fr). Lieux de ressources Archives Nationales, site de Paris. Section du XIXème siècle Fonds de l’Opéra : Archives de l’Opéra, sous-série AJ13, allant du 18e siècle au 20e siècle (364 mètres linéaires): documents administratifs, correspondances, documents divers sur les représentations. 60 rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris. 01 40 27 60 41 Bibliothèque-Musée de l’Opéra (Bibliothèque Nationale de France) www.bnf.fr La Bibliothèque-Musée de l’Opéra conserve des sources importantes sur l’architecture du Palais Garnier, des projets de décors, costumes, Exposition du 5 juin au 31 décembre 2010 programmes, bijoux… et des archives concernant les spectacles montés depuis trois siècles par l’Académie de Musique et de Danse. Ouverture au public : du lundi au samedi, de 10h à 17h, sur accréditation délivrée par la BNF. Palais Garnier Place de l’Opéra 75009 Paris 01 53 79 37 47 Musée Edith Piaf www.paris.fr Le musée conserve des objets ayant appartenu à la chanteuse Edith Piaf : cartes postales, correspondances, affiches, costumes, enregistrements… Ouverture au public : lundi et jeudi, de 13h à 18h. Sur rendez-vous. 5 rue Crespin du Gast 75011 Paris 01 43 55 52 72 Médiathèque de la Cité de la Musique www.mediatheque.cite-musique.fr La médiathèque du musée possède un fonds riche d’environ 70 000 documents sur l’histoire et les genres musicaux. On y trouve des partitions, les notices des œuvres du musée, des concerts enregistrés, des documentaires … Cité de la musique Ouverture au public : du mardi Avenue Jean-Jaurès au samedi, de 12h à 18h 75019 Paris 01 44 84 89 45 Musée de la Vie Romantique www.paris.fr Fonds concernant l’opéra : dessins, correspondances, portraits d’artistes et compositeurs d’opéra. Fonds concernant la cantatrice Pauline Viardot : portraits, recueils et correspondances ; Fonds musical : collection d’autographes de musiciens compositeurs et d’interprètes, notes et partitions manuscrites ; Fonds Sarah Bernhardt : divers portraits et souvenirs (accessoire de costumes, œuvres d’art…) Ouverture au public : du mardi au dimanche, de 10h à 18h 16 rue Chaptal 75009 Paris 01 55 31 95 67 47 Centre national du costume de scène et de la scénographie Quartier Villars, Route de Montilly 03000 Moulins Tél : 04 70 20 76 20 www.cncs.fr