Thème : "MANGA MAPAKA", LES IDOLES

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Thème : "MANGA MAPAKA", LES IDOLES
Thème : "MANGA
MAPAKA", LES IDOLES
(en complément au dossier "Selon la Bible, que fait le sorcier ?")
Quelques lignes pour ôter la confusion qui entoure le thème des fétiches.
1. Définition
Rapport entre les termes
fétiches et idoles
 Selon le dictionnaire Petit Larousse 2009 :
−
Fétiche : objet ou animal auquel sont attribuées des propriétés magiques,
bénéfiques ;
−
Féticheur (Afrique) : responsable d’un culte animiste (ancêtres). Guérisseur
ou devin faisant agir des fétiches.
 Selon le Dictionnaire universel Hachette 1988, Encyclopédie (États africains
et de l’Océan Indien)
−
Fétiche : objet magique, substitut visible d’un esprit bénéfique ou maléfique
auquel s’adresse un culte, dans les civilisations traditionnelles. En Afrique, faire
des fétiches, c’est avoir recours à la magie, jeter un sort ;
−
Féticheur : celui qui est censé disposer d’un pouvoir magique, dans les
religions animistes. En Afrique, c’est le responsable du culte dans la religion
africaine traditionnelle ; un devin, un guérisseur consacré à un fétiche dont il
tiendrait ses pouvoirs.
 Dans la Bible (concordance),
−
Le terme "fétiche" est inexistant.
 Selon le Nouveau dictionnaire biblique, éd. Emmaüs, 1979 le terme
−
Le terme "fétiche" n’y figure pas non plus. C’est plutôt le terme "idole" qui est
défini comme l’est le fétiche dans les deux dictionnaires précédemment
mentionnés, notamment la prétendue puissance (pouvoir), soit bénéfique soit
maléfique.
−
Idole (p. 339) : représentation par l’image, la sculpture, ou un autre moyen,
d’une personne ou d’un animal, afin d’en faire soit un objet d’adoration soit
l’habitat d’une divinité (Exo 20.4-5, 23 ; 1 Sa 5.2-4, Ro 1.23).
2. Fabrication des idoles
On fabriquait des idoles d’argent, d’or, de bois, ou d’autres matières. Les idoles de
métal se faisaient en coulant dans un moule le métal en fusion, auquel cas on les
appelait "statues" ou "images de métal fondu". Des idoles d’un autre genre se
façonnaient au ciseau en sculptant du bois que l’on revêtait de feuilles de métaux. De
bois ou de pierre, ces représentations, travaillées avec des instruments tranchants,
sont appelées "images taillées" ou "idoles sculptées".
L’accent est mis sur le travail de mains d’homme, orfèvres ou habiles artisans
(Es 40.19-20; 46.6/Jé 10.9,14), forgerons, charpentier (Es 44.12-13).
Dieu dit : « Ne me comparez pas à eux ! (Es 40.18,29/46.5).
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3. Les théraphim (p. 748)
Les théraphim sont des statuettes de dieux domestiques. Elles ne représentaient pas
une divinité particulière. Elles étaient regardées comme des porte-bonheur. On les
consultait (Za 10.2). Les Babyloniens avaient des théraphim qu’ils consultaient
(Ez 21.26). Laban avait des statuettes (théraphim) que Rachel, sa fille, lui avait
volées (Ge 31.30,32-35).
Selon les textes ci-dessus mentionnés, nous pouvons aujourd’hui assimiler aux
théraphim les "bizaba", "mikudi", "nyonga" (coquilles), cornes, "mibela" (coquillages),
pratiqués dans nos civilisations ancestrales, de même que les bagues, médailles et
autres talismans de la civilisation moderne. Dès lors qu’on les considère comme
habités par une divinité, un esprit bénéfique ou maléfique, ce sont des théraphim.
4. Le commandement de Dieu
Le premier et le plus grand commandement de Dieu exige l’adoration du seul et vrai
Dieu (Exo 20.4-5,23/Mt 22.36-38) et ordonne de détruire tous les dieux étrangers
(Exo 23.24/34.12-13/2 R 23.24-25).
Les prophètes ont stigmatisé (blâmé avec violence) et ridiculisé les idoles et les
théraphim, qu’ils ont appelés "les choses du néant, incapables de faire du bien ou de
faire du mal".
Ci-après quelques passages des Écritures :
Ce que Dieu dit des idoles…,
de leurs fabricants…
Jé 10.5,14b 
et de Lui-même.
v. 8,14a 
v. 6-7,10
Ps 115.4-7  v. 8  v. 9-12
Ps 135.15-17 
v. 18  v. 5-7
Es 44.14-17  v. 11,18-20 
v. 6-8
Attention aux visions, prophéties et miracles mensongers ! Exemples : Lourdes,
Fatima et autres (2 Co 11.13).
Conclusion
La foi véritable est basée sur les promesses de Dieu. Quand nous connaissons la
Vérité, la Vérité nous affranchit (Jn 8.32). Nous croyons seulement ce que Dieu a dit
(Ro 3.4). Nous ne communions pas avec les idoles (2 Co 6.14-18/7.1).
Et nous sommes alors libérés de la peur, de l’inquiétude, de la haine et de la
vengeance.
Mbujimayi, Avril 2015
Frère MBIYE Kalombo
Pasteur