L`auto-stoppeuse fantôme de Limoges - Infos

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L`auto-stoppeuse fantôme de Limoges - Infos
L'auto-stoppeuse fantôme de Limoges
On l'appelle la dame blanche, elle hanterait le bord de la route de Nexon, pouce levé en l'air, à la
nuit tombée. Elle viendrait de loin. De très loin.
« Elle existe ! Une nuit, j'ai une amie qui l'a vue. » Sur Internet ou dans les soirées d'étudiants, les
mêmes récits bruissent. À Limoges, sur la route de Nexon, il y aurait une étrange auto-stoppeuse. Si
elle fait signe au passage de votre véhicule, vous feriez mieux de vous arrêter. Sinon...
Le premier qui l'aurait vu s'appelle Michel P., employé dans une fabrique de porcelaine. C'était en
décembre 1979.
Un cri strident
Cette nuit-là, Michel, 25 ans, roule sur la route de Nexon pour rejoindre des amis à la discothèque
des Cendrilles. Deux cents mètres avant l'abattoir, il aperçoit sur le bas côté, dans l'obscurité, une
silhouette blanche. C'est une auto-stoppeuse. Plutôt jolie. Il s'arrête. « Bonsoir, vous allez où ? » A
Limoges, lui répond la jeune femme. « Montez, je vous dépose ».
Elle s'assoit à la place du mort. D'un œil, Michel la regarde : cheveux châtains, habillée toute en
blanc dans un style années 50. Va-t-elle à une soirée costumée ? Elle ne le dit pas. D'ailleurs, elle ne
dit rien. La route s'écoule dans un silence pesant. Peu avant le pont de la Révolution, enfin, elle
ouvre la bouche : « Attention, ce virage est dangereux ».
Le compteur indique 70 km\h, le jeune homme s'apprête à répondre que sa conduite est prudente
quand soudain, l'auto-stoppeuse pousse un cri strident. Il freine en urgence. Se tourne vers la
demoiselle. Mais sur le siège, il n'y a plus personne. Plus rien. La Dame Blanche s'est évaporée.
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Très choqué
Ceux qui croient à ce récit l'assurent : l'auto-stoppeuse serait le fantôme d'une jeune femme morte
dans un accident de voiture à cet endroit.
A la gendarmerie de Nexon, on reconnaît que l'axe s'avère accidentogène lors des grands chassés
croisés mais on n'a pas mémoire de témoignage sur cette passagère.
Qui est ce Michel P. ? Exhumé par les internautes, son nom provient d'un ouvrage, Les lieux de
l'au-delà, écrit par Didier Audinot en 1999. Cet ex-chroniqueur d'Europe 1, spécialisé dans l'étrange
et l'Histoire, assure que l'automobiliste fait partie des ses proches. « Je lui fais confiance. À
l'époque, c'était un fêtard de première, pas du tout porté sur ce genre de sujets. Il a d'ailleurs été très
choqué mais il refuse d'en parler aujourd'hui. »
Affabulateur... Ou moralisateur ? Car cette légende a un sens. Comme l'explique l'historien pictocharentais Frédéric Dumerchat, qui a étudié ses différentes évocations : « La dame blanche est entre
la fée et la revenante, elle joue un rôle bénéfique car elle prévient d'un danger. » Sa localisation sur
la route de Nexon tout près d'une discothèque n'est pas un hasard. Pendant que les jeunes guettent sa
présence sur les bords de la route, ils restent au moins vigilants dans leur conduite.
La fable existe d'ailleurs aux quatre coins du monde et depuis longtemps. Aux États-Unis, au
XIXe siècle, on évoquait déjà les passagers fantômes des calèches. Même les Sioux avaient leurs
équivalents...
Surnaturel
Simple métaphore du danger de la route ? Pas pour tout le monde. À l'image du sociologue, JeanBruno Renard, certains estiment que des récits ont pu se fonder sur des hallucinations.
Michel P., le « fêtard » a-t-il déliré en allant en boîte ? « Impensable » assène Didier Audinot. Son
ouvrage plaide clairement pour le surnaturel. En passant, l'auteur ne cache pas sa foi en Dieu. La clé
est peut-être là. Pour certains, les spectres des accidents de voiture prennent la forme des dames
blanches. Pour d'autres celle des silhouettes noires, plantées le long des routes, rappelant ceux qui y
ont trouvé la mort.
Source : le Populaire
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