1 CORRIGE DE LA SYNTHESE : « LA LECTURE LITTERAIRE
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1 CORRIGE DE LA SYNTHESE : « LA LECTURE LITTERAIRE
CORRIGE DE LA SYNTHESE : « LA LECTURE LITTERAIRE » INTRODUCTION Précisez que ces textes sont issus de la recherche en didactique. Dans la mise en perspective, il faut faire apparaître l’opposition entre T1 (plébiscite la lecture experte) et T2 (défend la lecture naïve même s’il n’exclut pas la lecture experte) qui est résolue par la dialectique que T3 explique entre lecture naïve et lecture distanciée. Thèses des textes : Pour les 3 textes : la lecture littéraire est une activité cognitive, affective et culturelle qui doit faire l’objet d’un apprentissage spécifique à l’école. Texte 1 : La construction du sens et le plaisir de la lecture découle de la capacité de l’élève à mettre en relation les informations du texte. Texte 2 : La lecture littéraire n’est pas seulement une lecture experte qui procure à l’initié le plaisir de la reconnaissance mais aussi une lecture naïve (comme celle de la poésie par exemple) qui repose sur l’effusion immédiate Texte 3 : C’est l’investissement psychoaffectif qui permet la lecture distanciée. En effet, l’identification suppose la reconnaissance d’une altérité et donc la prise de distance nécessaire à la compréhension du fonctionnement du texte littéraire et de sa propre activité de lecture. Il n’y a donc pas d’opposition entre ces deux postures mais une dialectique. S’interroger sur la lecture littéraire implique donc de s’interroger sur le texte littéraire et le rôle du lecteur de littérature. PREMIERE PARTIE : Qu’est-ce que la lecture littéraire ? Quels sont ses enjeux ? 1. Une activité cognitive : La lecture littéraire réclame un lecteur actif (T1, 2, 3) : - stratégie celui-ci résout les problèmes posé par le texte, déjoue ses - sensibilité à la polysémie du pièges (T1, 2 : rôle de détective, orpailleur, stratège), comble texte les blancs du texte, met au jour ses différents sens (T1, 3). 2. Une activité culturelle : Cette démarche interprétative nécessite des connaissances - reconnaissance culturelles diverses (T1, 3) : rôle du tisserand. - dépaysement La construction du sens jaillit de la mise en relation de ces divers éléments reconnus dans le texte : codes, références (T1, 2, 3). T2 évoque certains albums qui reposent sur des jeux intellectuels élaborés de réécriture (qu’il ne juge pas forcément accessible à tous). T3 ajoute une dialectique entre reconnaissance et dépaysement qui produit le plaisir de lire 3. Une lecture affective, plaisir : En effet, le plaisir de lire provient à la fois de l’activité - activité cognitive du lecteur cognitive envisagée comme un jeu (T1, 2), de l’activité - identification culturelle à travers le plaisir de la reconnaissance (T2 et T3) et - sensibilité à la forme la mobilisation de la mémoire affective (T1 et T3) : T3 évoque le plaisir de l’identification (investissement psychoaffectif). T2 rappelle que cette lecture naïve (qu’il oppose à la lecture cognitive, dite experte) est primordiale car accessible d’emblée et à tous : il donne l’exemple de la poésie dans le sillage de Lamartine. La poésie permet de sensibiliser à la forme, plaisir auquel les enfants se montrent particulièrement réceptifs (T2, 3). TRANSITION : Bilan de I et lien logique avec II. Exemple : Qu’ils insistent sur la dimension cognitive ou affective de la lecture littéraire, ces trois textes s’accordent pour la décrire comme une activité difficile nécessitant un apprentissage au sein duquel l’école a un rôle primordial à jouer. 1 DEUXIEME PARTIE : Comment l’enseigner ? Quelles activités ? 1. Développer le goût de lire : - les supports - les médiations Pour inciter à lire, T2 propose donc de ne pas exclure ces formes (poésie) même si elles sont peu didactisables. Le maître doit guider l’élève pour qu’il découvre le plaisir de l’identification, de la forme, de la polysémie et du jeu intellectuel (T1, 2, 3) : T3 propose des médiations pour faire vivre les textes classiques et les rendre plus accessibles à une démarche interprétative. 2. Guider l’élève dans l’activité Ce jeu intellectuel possède des règles que l’enseignant se doit cognitive : d’expliquer aux élèves (droits et devoirs du lecteur face au - une démarche de construction texte). T1 et T3 : Une interprétation doit être justifiée par une du sens du texte observation du texte, argumentée et confrontée à celle des - une démarche métacognitive autres élèves : éloge du débat interprétatif (mené par le maître) qui permet en outre un travail sur le tolérance (T3). C’est la reformulation par l’élève qui permet la compréhension du sens du texte (T1) et de sa propre activité de lecteur (accès à une lecture distanciée (T1, T3) : travail métacognitif). D’où l’importance d’une lecture progressive, lente, faite de pauses et de retours en arrière (T1, T3) qui permet de repérer les zones d’ombres, les réseaux intertextuels (T1), d’identifier le texte comme un lieu d’expériences possibles (T3), et en définitive de s’interroger sur ce qu’est le littéraire (T2). 3. Construire la culture de Cette posture permet de construire une culture littéraire : l’élève : Favoriser la lecture en réseau (T1 et T2 : exemple de l’album - une culture littéraire qui propose des jeux de déconstruction) - une culture générale Lier ces lectures en classe avec les lectures privées de l’élève (T3) : consigner ces lectures dans un carnet de lecture (T1) Lier la lecture littéraire à toute la culture scolaire (interdisciplinarité) et à la culture extrascolaire (T1) : il s’agit de modifier le rapport de l’élève à la culture en général et de l’engager à mobiliser tous ses savoirs quels qu’ils soient. CONCLUSION : Une seule phrase suffit, qui rappelle le dossier et présente un résumé en mettant en évidence les liens entre les deux parties. * DEMARCHE : L’important est de présenter une organisation claire qui prenne appui sur les catégories mises en place par les textes eux-mêmes (attention aux Hors Texte). Ensuite, il faut travailler l’enchaînement des paragraphes pour monter que la réflexion est une démonstration qui progresse logiquement. LANGUE : - Présentation : titres, parties, paragraphes, transition et intro de parties. Celles-ci doivent annoncer le thème de la partie ainsi que le titre des paragraphes et être liées au dossier. Exemples : I : La lecture littéraire est définie par ces trois textes comme une activité cognitive, culturelle et affective. II : Ces trois textes proposent des mises en œuvre didactiques spécifiques à chacune des caractéristiques de la lecture littéraire : il s’agit de développer chez l’élève le goût de lire, de le guider dans l’appropriation d’une démarche cognitive et métacognitive et de construire sa culture littéraire et générale. - Expression claire et synthétique. Pour les reformulations, attention à ne pas forcer les textes ni à les répéter (pas de citation). 2