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géographie économie société géographie économie société
Géographie, économie, Société 8 (2006) 293-298
GÏOGRAPHIE
ÏCONOMIE
SOCIÏTÏ
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éditorial
Conflits d’usages et dynamiques spatiales
Les antagonismes dans l’occupation des espaces
périurbains et ruraux
Thierry Kirat*
Chargé de recherche au CNRS, IRIS – Université Paris Dauphine
André Torre*
Directeur de recherche à l’INRA, UMR SAD-APT, INA-PG
Pour quelles raisons, à une époque où sont surtout encensées les méthodes de concertation, de médiation ou de négociation (Beuret, 2006 ; Callon, Lascoumes et Barthe, 2001),
et alors que les processus visant à l’obtention de compromis au niveau local se voient
considérés comme la base même de la bonne gouvernance des territoires, s’intéresser aux
conflits et à leur dynamique dans l’espace ?
L’idée de consacrer un dossier de Géographie économie et Société à la question des
conflits d’usage et de voisinage , si elle va à l’encontre du dogme actuel de l’unanimisme et de la recherche de compromis à tout prix, repose sur un certain nombre de
Ce premier numéro est suivi d’un second (n°4, 2006), qui comprendra également cinq articles consacrés
à la même thématique.
*Adresses email : [email protected][email protected]
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constats laissant à penser qu’il est aujourd’hui urgent de revitaliser l’analyse des dimensions conflictuelles des relations humaines et de lui redonner la position qu’elle mérite
dans l’étude des processus de dynamiques territoriales.
Le premier constat est de nature empirique : c’est celui de la permanence de la dimension conflictuelle, une dimension dont on n’a peut-être pas pris toute la mesure, au cours
de la période récente, en raison du caractère dominant du paradigme de la négociation.
Les différentes données disponibles sur l’état de la conflictualité, pour lacunaires qu’elles
soient, montrent en effet que cette dernière reste importante, et que la multiplication et la
sophistication des techniques de négociation, si elles ne traduisent pas obligatoirement,
« en creux », une augmentation massive du niveau des conflits, ne se révèlent en aucun cas
suffisantes pour enrayer ou limiter le flot quotidien des événements conflictuels. Même
si l’on se limite au seul niveau spatial, force est de constater que les conflits sont partout
présents, qu’il s’agisse des revendications de territoires, des contestations de frontières
ou encore des disputes et des empiètements concernant la souveraineté ou la propriété de
zones revendiquées par des acteurs opposés.
Si l’on en vient à ce qui fait le cœur des deux numéros consacrés au dossier, à savoir
les conflits liés à l’espace en termes d’usage et de voisinage, l’absence de données fiables en la matière interdit aujourd’hui, en tout cas en France, tout pronostic univoque
sur une éventuelle montée de la conflictualité (souvent présentée, un peu rapidement,
comme une évidence par les tenants de la judiciarisation des relations économiques et
sociales) ou sur une possible décrue (qui semble, en tout état de cause, peu probable si
l’on en juge par l’arsenal croissant des procédures de négociation et des outils de nature
juridiques mobilisés en faveur des processus de gouvernance locale). Simplement, et
comme le montrent maintenant de nombreuses études empiriques, les conflits sont partout présents, à tous les moments et dans tous les lieux de la vie locale. Il s’agit des
conflits liés à la pollution de l’air ou des eaux, aux épandages et au déversement de
produits toxiques, ou encore à l’installation de stations d’épuration ou d’usines d’incinération. Il s’agit encore des contestations de limites de terrains, de bornage, de servitudes, de passages ou de remembrement. Il en est encore question dans la mise en place
d’infrastructures telles que de nouvelles autoroutes, des lignes ferroviaires, des lignes à
haute tension ou un aéroport. Les contestations sont présentes dans les zones urbaines
ou périurbaines, avec les bruits de voisinage, les pollutions visuelles ou les tensions
autour des processus d’urbanisation, qui rejaillissent sur la valeur du foncier. Mais on
les retrouve également dans un contexte plus rural, avec les problèmes de voisinage
entre l’agriculture et d’autres activités productives, d’installation d’activités et d’équipements de loisirs et de conservation qualitative et quantitative de la ressource en eau,
ou plus « naturel », avec les questions de protection du littoral ou de la biodiversité, de
sanctuarisation de certaines zones ou de fréquentation touristique…
La dimension spatiale est ici avérée, puisque l’apparition des conflits d’usage et de
voisinage est généralement associée à des phénomènes de proximité géographique, qu’il
s’agisse d’effet de congestion, de pollutions de voisinage, d’interdiction de passage, de
frontières et de limites, de ségrégation ou de conquête de nouveaux territoires. Les événements conflictuels sont pour partie liés à des problèmes de superposition des usages, dans
lesquels des personnes privées ou des institutions prétendent utiliser une même espace à
des fins différentes, touristique vs protection de la nature par exemple, ou résidentielle vs
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industrielle… Ils ont également à voir avec des questions de contiguïté, avec la contestation des limites de propriété et des frontières des terrains et parcelles. Enfin, le voisinage
imposé est également facteur de relations conflictuelles, en particulier quand les pollutions sont portées par l’air et par l’eau, au détriment de voisins touchés par ces nuisances
ou qui préfèrent en prévenir l’apparition.
Qu’ils soient portés devant les tribunaux, publicisés dans le cadre de manifestations
pacifiques ou de débordements souvent médiatisés, ou encore réduits à un affrontement
interpersonnel se soldant par des voies de fait ou par des interdictions de passage, les
conflits d’usage et de voisinage s’imposent à toutes les étapes de la vie locale. Ils prennent naissance à l’occasion d’une querelle entre voisins ou entre usagers concurrents,
mais aussi au moment de l’annonce d’une enquête d’utilité publique, de la révision
d’un PLU (Plan Local d’Urbanisme) ou de la mise en place d’un SCOT (Schéma de
Cohérence Territoriale). Parfois réductibles à des querelles entre simples particuliers,
ils sont souvent portés par des groupes d’acteurs locaux, comme des associations ou
des groupes de producteurs, ou encore mobilisés par des hommes politiques, qui en font
leur cheval de bataille.
Loin d’être exceptionnelle, leur survenance est d’une grande banalité et traduit tout
simplement un état des forces à un moment quelconque du processus de gouvernance territoriale. On peut dire, pour faire vite, que les acteurs locaux empruntent la voie du conflit
quand ils ne peuvent trouver satisfaction totale à leurs revendications, ni par le jeu de la
concurrence ni par celui de la négociation. Loin de « voter avec leurs pieds » et de quitter
le territoire sur lequel ils vivent, ils s’attachent alors à faire entendre leur voix et à manifester leur opposition en entrant dans le jeu de la conflictualité. Toutefois, cet engagement
dans une logique conflictuelle peut tout à fait n’être que ponctuel et paver la voie pour
de futures négociations. C’est que les conflits, de tailles et d’échelles variables, sont des
révélateurs des oppositions qui se structurent, au niveau local, autour des choix de fonctionnement et de développement. Ils sont fortement liés à la nouveauté, et apparaissent
souvent au moment des phases d’innovations sociales, techniques ou organisationnelles,
des innovations qui font question, provoquent des débats et des oppositions et conduisent
souvent à la structuration de groupes d’acteurs qui s’opposent sur les options futures et
cherchent à faire triompher leurs points de vue respectifs.
En ce sens, les conflits ne sont pas un épisode exceptionnel et dramatique, qui serait
soigneusement à éviter, à prévenir, ou à résoudre au plus vite. Véritable moyen d’expression, de prise de parole, ils constituent une modalité d’échange entre acteurs appartenant
à des groupes séparés ou poursuivant des objectifs différents, une manière d’établir le lien
entre ces groupes mais aussi de construire et de confronter des discours opposés. C’est la
raison pour laquelle une part non négligeable des conflits (ceux qui connaissent le plus
grand retentissement, ceux qui possèdent l’étendue spatiale la plus forte) s’inscrit dans la
durée et doit être considérée en même temps que le processus de négociation. Quand il
s’agit d’enjeux de développement et d’équipement au niveau d’un territoire, quand il est
question d’oppositions durables entre des groupes d’acteurs possédant des visions différentes du futur, les phases de conflictualité et de négociation se suivent et s’enchaînent.
Aux eaux basses de la conflictualité correspondent les étapes de la négociation, de la
concertation ou de la médiation, ainsi que les tentatives éventuelles de coopération, mais
aux marées conflictuelles répondent l’atonie des négociations et le retrait des groupes de
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concertation. Le combat, l’échange, continuent, mais à distance, sans pour autant que le
lien soit coupé. On est passé à une autre phase du processus de gouvernance.
Et ces conflits, qui traduisent des jeux de pouvoir entre acteurs ou groupes d’acteurs
locaux, ne mettent pas en jeu des personnes privées ou publiques placées dans un cadre
de relations symétriques. Les positions institutionnelles, la distribution des ressources
juridiques, les possibilités de coalitions sont, parmi d’autres facteurs que l’on ne peut
énumérer avec exhaustivité, des enjeux importants des situations conflictuelles. De la
même manière, les capacités d’anticipation, à se projeter dans l’avenir, sont inégalement distribuées entre territoires, groupes sociaux, et institutions. A cet égard, on peut
constater que, loin d’apparaître comme la conclusion d’un processus long qui traduirait
une dégradation devenue insupportable et conduisant à une explosion de violence, les
conflits sont souvent anticipés, voire préventifs, puisqu’ils se déclenchent avant même
la mise en œuvre des actions conflictuelles. Nombre de conflits prennent naissance au
moment de la déclaration d’utilité publique, de la révélation du projet de construction
d’une infrastructure ou plus simplement de la délivrance d’un permis de construire…
Dans ce cas, les conflits sont portés par des groupes d’acteurs, qui utilisent leur poids
local et leur réseau de connaissances pour tenter de faire barrage à des actions paraissant antinomique avec leurs préférences.
Un autre constat nous a poussés à réaliser ce dossier de Géographie Economie et
Sociétés : c’est celui de la naissance d’une communauté scientifique autour de la problématique des conflits liés à l’espace. Les travaux que nous avons effectués ces dernières années sur la question des conflits d’usage et de voisinage, et tout particulièrement les nombreuses études empiriques et de terrains réalisées dans le cadre de différents
programmes de recherche (Kirat et Torre, 2004 ; Torre, Aznar et Bonin, 2004 ; Torre et
Aznar, 2005) nous ont convaincus de la nécessité d’aborder les conflits sous un angle
pluridisciplinaire. Il est impossible de prétendre à une approche globale des conflits en se
fondant sur les éléments d’une seule discipline, car l’étude des différentes dimensions de
la conflictualité est d’emblée multiforme et implique des éléments de preuve qui relèvent
aussi bien de l’économie, de la sociologie et des sciences juridiques et de gestion que de
la géographie, de l’anthropologie ou de la psychologie sociale.
C’est la raison pour laquelle nous continuons à travailler sur la thématique
des conflits en associant les savoirs et les pratiques de chercheurs issus de différentes
disciplines, dans le cadre d’études de terrains reposant sur un substrat analytique éclectique faisant appel à un alliage disciplinaire. C’est également pour cette raison que nous
avons organisé des Journées « Conflits d’usage et de voisinage » à Paris (Carré des
sciences) les 11 et 12 octobre 2004, Journées dont est issue la plus grande partie de la
collection de papiers ici présentée. Ces journées ont permis le dialogue et la confrontation de recherches provenant de différentes disciplines, un débat dont les deux numéros
ici présentés se font en partie l’écho.
Economistes, sociologues, anthropologues et aménageurs apportent aujourd’hui
leur contribution à une approche de la conflictualité en plein développement, qui manifeste aussi bien un intérêt inédit pour l’étude de la relation entre conflits et territoires
Ce colloque a été organisé par T. Kirat et A. Torre avec le soutien du programme Environnement, vie,
sociétés du CNRS et de l’INRA.
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qu’un renouveau des méthodes et cadres d’analyse. Sans aucun souci d’exhaustivité, on
constate ainsi qu’un nombre important de travaux, provenant de différentes disciplines,
ont été récemment produits sur la thématique des conflits (en particulier Charlier 1999 ;
Dziedzicki 2001 ; Faburel 2003 ; CGP 2005 ; Michel 2003 ; Lecourt et Baudelle 2004 ;
Melé et al. 2005 ; Caron et Torre 2005 ; Kirat 2005).
Le présent numéro comprend cinq articles, qui présentent des facettes différentes des
analyses françaises contemporaines de la conflictualité et mettent l’accent sur les dimensions pluridisciplinaires de l’étude des conflits. L’article de Marc Mormont met l’accent
sur le fait que l’analyse des conflits liés à l’espace ne peut se réduire à une simple reproduction « territorialisée » des approches habituelles en termes de conflits entre groupes
sociaux. Leurs évolutions, leurs mutations, le déplacement des frontières géographiques
et l’intéressement de groupe d’acteurs peu investis au départ nécessitent l’utilisation de
nouveaux outils analytiques, au premier rang desquels la notion de « cadrage », qui traduit le processus de redéfinition des objets mêmes sur lesquels porte le conflit et permet de rendre compte des dynamiques territoriales et sociales à l’œuvre dans ce type de
conflits. En effet, une bonne part des conflits liés à l’espace se construit dans l’action,
en même temps que se redéfinissent les questions, les problèmes et les solutions qui
leur sont apportées. Le texte de Vanessa Manceron, qui porte sur les crises hydrauliques
autour de la gestion des étangs dans la région des Dombes, pose la question du conflit
constructeur du lien social et de l’intégration dans une société par apprentissage au cours
d’épisodes d’oppositions qui contribuent à intégrer de nouveaux venus au sein d’une
communauté a priori fermée et à en assurer la structuration en groupes relativement cloisonnés. Les trois articles suivants posent la question de la conflictualité dans les territoires
périurbains. Nathalie Bertrand, Samuel Martin et Nicole Rousier, qui font porter leur
travail sur la place de l’agriculture périurbaine dans deux aires urbaines contrastées de la
région Rhône-Alpes, concentrent leur réflexion sur l’analyse des documents d’urbanisme,
qui constituent un révélateur des tensions entre les acteurs locaux et des débats sur les
grandes orientations de développement. Bertille Thareau, qui intervient également sur la
place de l’agriculture dans les dynamiques urbaines, à partir de l’exemple de trois villes
du Maine-et-Loire, pose la question de l’émergence des processus d’échange entre les
acteurs agricoles et urbains et de la manière dont leurs rapports évoluent, au gré des phases de conflictualité ou de constructions communes. Enfin, le texte d’Olivier Aznar, Marc
Guérin et Philippe Jeanneaux aborde, sur la base d’études empiriques réalisées dans la
Communauté de Communes de Montrevel en Bresse, la question des indicateurs mobilisés pour évaluer l’impact des politiques environnementales locales. Ils montrent ainsi
que si les services environnementaux peuvent être considérés comme des indicateurs de
réalisation de la politique environnementale locale, les conflits d’usage, une fois repérés,
peuvent également constituer un bon indicateur d’alerte de la survenance de problèmes
environnementaux car ils intègrent, en addition aux indicateurs techniques de mesure de
l’évolution de l’environnement (taux de nitrate, niveau de biodiversité…), la perception
qu’en ont les acteurs locaux, qui peut parfois s’avérer en décalage avec la production de
simples indicateurs d’état.
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Références
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ressources, Paris, L’Harmattan.
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Charlier B, 1999, Géographie des conflits environnementaux depuis 1974, Thèse pour le doctorat de Géographie,
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Kirat T., 2005, Les conflits liés au voisinage. L’effet des relations juridiques sur la construction institutionnelle
de l’espace, in Torre A. et Filippi M. (coord.), Proximités et changements socioéconomiques dans les mondes
ruraux, Paris, INRA éditions, pp. 243-256.
Kirat T. et Torre A. (dir.), 2004, Modalités d’émergence et procédures de résolution des conflits d’usage autour
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Lecourt A. et Baudelle G., 2004, Planning conflicts and social proximity: a reassessment, International Journal
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propriété : des équilibres à gérer, Thèse de Doctorat de Sciences de l’Environnement, ENGREF Paris.
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