Communauté de Communes du Val de Nièvre et environs

Réalisation : Conseil général de la Somme
Mise à jour : décembre 2014
Communauté de Communes du Val de Nièvre et environs
Un territoire rural et industriel en profonde mutation1
Population principale (INSEE 2011)
Superficie (km²)
Densité (hab/km²)
17 402
164
106
Variation annuelle de la
population de 2006 à 2011
+ 0,9 %
…due au solde naturel
…due au solde migratoire
apparent
Nombre de communes
Communes de :
…moins de 500 habitants
…500 à 1 999
…plus de 2 000
Nombre d’emplois
Siège : Flixecourt
Président : René LOGNON
+ 0,5 %
0,4 %
20
9
8
3
4 033
- L’identité du Val de Nièvre est marquée par un passé à la fois
rural et industriel. L’entreprise textile Saint-Frères était
omniprésente sur le territoire aux XIXème et XXème siècles. De cet
héritage, restent une population très ouvrière, un patrimoine
architectural et urbain spécifique au cœur de la vallée.
- La Nièvre et ses affluents découpent le plateau picard avant de
se jeter dans la Somme. Ces vallées structurent le territoire,
accueillant la plupart des villes et villages. La vallée amont est la
partie la plus dense avec Flixecourt (3 246 habitants), Saint-Ouen
(2 021), puis Saint-Léger-lès-Domart, L’Etoile et Berteaucourt-lèsDames. Le plateau est essentiellement agricole, mais accueille
Vignacourt (2 388 hab.), 2ème ville du territoire.
- L’axe structurant longe la vallée de la Somme (AmiensAbbeville). Si le chemin de fer ne passe pas par le Val de Nièvre,
l’A16 offre de nouvelles perspectives de développement avec
un échangeur au nord de Flixecourt.
- A partir de cette armature et de sa position à une vingtaine de
kilomètres d’Amiens, la Communauté de communes du Val de
Nièvre et environs confirme son retour à l’attractivité résidentielle
et économique.
Source : Navteq 2010, IGN, GéoPicardie, Conseil Régional de Picardie ; réalisation : MRA, Conseil général de la Somme
1Principales
sources : INSEE 2011 : données effectives au 01.01.2014 ; ADUGA (mai 2011) portrait de territoire, Val de Nièvre
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POPULATION
Une constante : la forte natalité
- De 1982 à 1999, la population du Val de Nièvre et environs
était en légère décroissance, le solde naturel positif ne
compensant plus un déficit migratoire chronique. Depuis
2006, elle reprend vigueur, en raison de son solde naturel,
mais aussi de la reprise d’un apport de population
extérieure.
- Toutefois, Saint-Ouen au cœur de la vallée industrielle
continue de perdre des habitants de 2006 à 2011 par
déficit du solde migratoire. En revanche, Flixecourt est
maintenant en croissance démographique alliant de bons
soldes naturel (0,4 %) et migratoire (0,4 %).
- La population du Val de Nièvre est plutôt jeune. La part
de personnes de moins de 15 ans est de 21 % (Somme :
19 %). Celle des personnes âgées de 75 ans et plus est de
7 % (Somme : 9 %).
- Sur 6 836 ménages, 36 % sont des couples avec enfants
(Somme : 29 %). Toutefois, leur nombre diminue alors
qu’augmente celui des couples sans enfant (29 % des
ménages), des personnes vivant seules (24 %) et des
familles monoparentales (9 %).
- La proportion d’ouvriers (CC : 23 % ; Somme : 17 %) est traditionnellement élevée dans la population des 15 ans et
plus. Toutefois, elle décline au profit des employés et professions intermédiaires (27 %) et des retraités (25 %). Le
nombre de cadres (4 %) a doublé entre 1999 et 2011 passant de 252 à 513 personnes. Par contre, la part des
artisans, commerçants et chefs d’entreprises (3 %) comme celle des agriculteurs (1 %) diminue régulièrement.
- Le revenu médian des ménages du Val de Nièvre (16 935 €/an) est légèrement plus faible que celui de la Somme
(17 690 €/an). La population de plus de 15 ans, non scolarisée, est aussi moins diplômée. Par exemple, 27 % sont
sans diplôme (Somme : 23 %).
HABITAT (Filocom 2007, 2011, 2013, RPLS 2013, SITADEL2)
L’héritage du passé industriel
- Une forte part de résidences principales (89,4 %), dont
69,9 % sont occupées par leurs propriétaires, un taux
assez faible pour un territoire plutôt rural. Les logements
vacants sont en hausse (+30,3%), mais leur part (7,5%)
reste inférieure à la moyenne départementale.
- A l’inverse, on compte 627 logements sociaux répartis
sur plusieurs communes, et représentant 8,7% du parc
de résidences principales, ce qui est relativement élevé
pour ce type de territoire. La part du locatif privé est
légèrement plus faible qu’au niveau départemental
avec 19 % (Somme : 21 %).
- Le parc de résidences principales est vieillissant et de
moindre qualité que la moyenne de la Somme : 51,6%
ont été construites avant 1949, et 6,2% sont classées
médiocres ou très médiocres (Somme 40,6% et 5,7%).
- L’indice de construction 2007-2012 est de 3,8 lgts / 1000
hbts / an, inférieur à la moyenne départementale (4,6).
- 53,2% des propriétaires occupants sont éligibles aux
aides de l’ANAH, et 66,5% des ménages sont éligibles à
un logement social (Somme 45,4% et 61,2%).
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ECONOMIE ET SERVICES
Flixecourt : principal point d’ancrage du renouvellement économique
- Le territoire a subi de très nombreuses
suppressions d’emplois suite à la fermeture
d’entreprises historiques comme les usines
Saint-Frères (textile), ou la Manufacture
française de sièges à Berteaucourt-lesDames en 2009 (perte de 400 emplois).
- Flixecourt (1 985 emplois) est le principal pôle
d’activités et de services de proximité.
- Si la part des emplois dans l’industrie baisse
régulièrement, le profil du territoire présente
toujours une spécificité industrielle forte. En
revanche, la part du tertiaire augmente et
atteint 62 % des effectifs. Ces chiffres
traduisent une profonde mutation du tissu
économique local.
- La connexion avec l’A16 est déterminante
pour le développement économique.
L’activité qui s'est développée ces dernières
années concerne notamment les secteurs du
transport, de la logistique et de la
transformation de viande. La zone d’activité
des Haut-Plateaux, partagée entre les CC du
Val de Nièvre et environs et du Haut-Clocher,
accueille depuis 2012 un hôtel d’entreprises.
Il s’agit d’une des 10 zones de la Somme
équipées prioritairement du très haut débit
Internet.
- Si de nouvelles zones d’activités voient le jour,
les friches industrielles sur le territoire se
comptent en dizaines d’hectares. Il existe un
enjeu fort de reconversion de ces friches très
souvent enclavées entre les cours de la
Nièvre ou de la Somme et le tissu urbain.
Source : Navteq 2010, GéoPicardie, IGN, INSEE CLAP 2009, Conseil Régional de Picardie ; réalisation : Conseil général de la Somme
(%)
Industrie
(%)
Tertiaire
marchand
(%)
Tertiaire
non
marchand
(%)
3
12
24
30
32
Somme
4
6
18
38
34
France
métropolitaine
3
7
13
46
31
Part des emplois
par secteur
d’activité
Agriculture
Construction
(%)
Val de Nièvre et
environs
Dans l’ex-Manufacture française de sièges (Berteaucourtles-Dames), 3 cellules de 4 000 m² ont été réhabilitées.
Cela renforce une offre d’immobilier adaptée aux besoins
des entreprises et répond à la nécessité de réinvestir le
patrimoine industriel ancien.
MOBILITE
Des relations importantes avec Amiens Métropole
- D’après le zonage des aires urbaines de l’INSEE (2010), le Val de Nièvre est un territoire inclus dans la couronne
périurbaine du pôle amiénois. En effet, si 40 % des actifs du territoire travaillent dans la communauté de
communes, 44 % travaillent sur Amiens Métropole (ADUGA 2011).
- Les habitants du Val de Nièvre réalisent 72 % de leurs déplacements en voiture,
tous motifs confondus, 23 % à pied et 4 % en transports collectifs (EDGT Grand
Amiénois 2010 ; traitement ADUGA 2011). La part des ménages possédant au moins
2 voitures est passée de 30 % en 1999 à 41 % en 2010 dans un contexte général
de déplacements automobiles croissants et notamment d’augmentation des
distances domicile-travail. L’autoroute A16 est un facteur important dans
l’intensification des déplacements automobiles.
Moyens de transport pour se rendre au
travail (2011)
pas de
t ranspor t
; 4%
marche à
pied; 7%
deux
roues; 2%
t r ansport
en
voit ur e,
commun;
camion,
2%
f our gon;
84%
- Par ailleurs, le territoire n’a pas de desserte ferroviaire. Les gares les plus proches sont celles d’Hangest-sur-Somme
et de Longpré-lès-Corps-Saints sur la ligne Amiens-Abbeville. Le territoire est aussi desservi par 2 lignes du réseau
interurbain départemental Trans’80 à destination d’Abbeville et d’Amiens.
- L’utilisation des modes doux au quotidien est marginale. Pourtant la densité d’habitant au cœur de la vallée
présage d’un potentiel en faveur de leur utilisation. Toutefois, le territoire est concerné par la Véloroute de la
vallée de la Somme (chemin de halage) et celle en projet de la vallée de la Nièvre (devant emprunter
l’ancienne voie ferrée). Il s’agit d’axes structurants pour des pratiques touristiques et de loisirs.
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ENVIRONNEMENT
Le bassin de la Nièvre structure le
territoire
- Le relief est un plateau modelé par
le cours de la Nièvre et de ses
affluents tels que la Domart. Les
vallées sèches sont également
nombreuses. La Nièvre est un
affluent de la Somme qui limite le
territoire au sud-ouest.
- Les vallées sont des corridors
écologiques à préserver tant par
leurs milieux humides que par les
milieux adjacents tels que les
pâturages, les pelouses calcicoles et
les milieux boisés. Elles sont aussi
historiquement
soumises
aux
pressions du développement urbain.
Source: Navteq 2010, IGN, GéoPicardie, Corine Land Cover 2006,
BD Carthage, Conseil Régional de Picardie ; réalisation : MRA, Conseil général de la Somme
- Le Val de Nièvre est concerné par les aléas d’érosion de sols et de
ruissellement, qui peuvent être accentués par la mise en culture de
prairies permanentes. L’inondation par ruissellement ou remontée de
nappe est un aléa présent particulièrement dans la vallée de la Somme
et la partie aval de la Nièvre (Plan de Prévision des Risques d’Inondation
en vigueur). Le périmètre de l’AMEVA (syndicat mixte d’aménagement
de la vallée de la Somme) englobe les communes du territoire
traversées par la Somme et ses affluents. Le Schéma d’Aménagement
et de Gestion des Eaux (SAGE) de la Somme aval est en élaboration.
Cours
d'eau et
z ones
humides
0,2%
Espaces
boisés
13,0%
Espaces
urbanisés
5,6%
Prairies et
espaces
naturels
ouverts
12,2%
Terres
arables
69, 0%
Répartition des émissions de GES du territoire
par secteur (hors forêts et usages des sols)
3%
2 1%
Bâtiments - résidentiel
Bâtiments - t ertiaire
4%
Transport de voyageurs
Transport de marchandise
18 %
19 %
5%
Déchets et eaux usées
7%
28%
Répartition de la consommation d’énergie
finale par source d’énergie
0%
Produit s pét roliers
19 %
Gaz nat urel
8%
10 %
Agricult ure
Charbon
Biomasse
58%
Réseau de chaleur
Electricit é
Indust rie
Source : CG80 (février 2013) Fiches Energie/Gaz à effet de serre ; données : ADEME, DREAL, Energie Demain, chiffres 2007 – éd. 2011
- Le pétrole est la principale source
d’énergie
consommée,
ce
qui
démontre la dépendance aux énergies
fossiles fortement émissives en gaz à
effet de serre. Celle issue de la
biomasse,
source
d’énergie
renouvelable
identifiée
ci-contre,
représente 8 % (Somme : 5 %).
GOUVERNANCE LOCALE
La solidarité intercommunale
- la Communauté de communes du Val de Nièvre et environs a été créée le 4 décembre 1992. Outre les
compétences de l’EPCI, les 20 communes adhèrent à la FDE via les SIER Bernaville-Domart-Picquigny et Nord
Amiens. L’eau potable, les eaux usées et les déchets sont gérés pour la majorité des communes par divers
syndicats intercommunaux. La CCVNE a la compétence création et gestion d’un service d’assainissement non
collectif.
- L’intercommunalité est adhérente au Pays du Grand Amiénois et à l’Agence de Développement et d’Urbanisme
du Grand Amiénois (ADUGA) depuis 2008. Le SCOT du Pays du Grand Amiénois a été approuvé en décembre
2012.
- Le Val de Nièvre et environs s’est engagé dans la
démarche d’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme
Intercommunal en septembre 2014. 55 % des
communes ont un document d’urbanisme.
Approuvé
Dont en
révision
En
élaboration
1
Aucun document
9
Carte Communale
0
0
Plan d’Occupation des Sols
7
3
Plan Local d’Urbanisme
4
0
PLUI
Source : DDTM, juin 2014 / CCVNE 12.2014
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